[Event] Sur les terres des Atikamekw (quebec)

Pandore était partie assez vite du Sanctuaire, lasse d'errer comme un fantôme. Ayant récupéré toutes ses forces depuis sa mort, elle avait décidé de reprendre du service. Le froid mordant qui règnait sur la terre l'avait assez surprise, et la silversaint décida d'en chercher la cause dans les régions au climat presque polaire. Il avait été facile de s'embarquer clandestinement sur un galion en appartenance pour les Amériques. Le voyage dans les cales ne fut pas très désagréable, passé dans le demi-somnolence du jeûne, de la faim et de la soif.

Arrivée aux Canada, l'Aigle d'argent décida de remonter vers le Nord et les grands froids. Préférant toujours la solitude et la discrétion, elle parcouru à pieds le long chemin qui la séparait du Québec. Plus elle remontait vers le septentrion, plus le froid devenait mordant. Ses doigts bleuissaient, et elle ne possédait rien pour se couvrir. Quand la morsure du froid, pas tellement gênante en soi-même, l'engourdissait trop, elle s'arrêtait pour se frictionner avec une poignée de neige. Quand, à un moment, la faim la fit tomber évanouie à terre, elle se décida à cueillir des racines et des fruits sauvages.

Après de longues journées de cette marche ascétique, ne tenant plus debout que par miracle, la jeune fille aperçu enfin un attroupement. Un fort blizzard s'était levé, et il devenait difficile de distinguer les formes des hommes, fouettés par les flocons. A force de plisser les yeux, elle crut distinguer une forme plus grande, et tous gesticulaient. Mais elle n'entendait rien d'autre que le rugissement du vent. En s'approchant un peu plus, elle aperçu enfin que le clan était attaqué par un grizzly. Mais elle était loin, et la neige était si épaisse qu'elle peinait à marcher. Plus elle avançait, plus la distance à parcourir lui semblait longue.

Quand enfin, épuisée, elle rejoint le lieu de la lutte, elle ne vit que des cadavres. Sonnée, se culpabilisant pour son incapacité, elle décida de rejoindre le molosse, suivant ses pas dans la neige.

Après avoir marché encore longtemps, Pandore se rendit compte qu'elle avait oublié d'offrir une sépulture aux malheureux massacrés par la bête. Et, à présent, il était devenu impossible de faire marche arrière pour leur rendre les honneurs funèbres. La silversaint se dit que la neige recouvrerait sans doute leurs cadavres, et qu'ils seraient ainsi à l’abri des charognards. Mais, n'ayant pas l'esprit tranquille, elle s'arrêta de marcher. Elle s'agenouilla sur la neige, et se mit à prier pour le clan décimé, pour leur repos éternel, et pour qu'aucune bête ne découvre leurs corps.

Avant de se remettre en route, la jeune fille termina le reste de provisions qu'il lui restait, bu de la neige qu'elle avait fait fondre dans ses mains, et se releva pour se remettre sur le chemin. Elle se sentait fatiguée, épuisée, mais elle savait qu'elle ne pouvait dormir dans la neige: soit elle dépenserait trop de cosmos pour se réchauffer alors qu'elle risquerait d'en avoir besoin plus tard, soit elle ne se réveillerait jamais.

Marchant encore longtemps, elle ne pouvait empêcher ses pensées de vagabonder. Ce brusque départ pour le Québec lui apparaissait comme une fuite, car elle voulait retrouver Scareface pour lui présenter ses excuses, mais elle ne s'était jamais excusée devant qui que ce soit auparavant, et elle voulait avoir réussi quelque chose avant de le revoir.

Plus tard encore, un bruit sourd résonna à travers la plaine glacée. C'était un grondement grave qui faisait presque vibrer le sol, t semblait être poussé par la nature même: il venait de partout à la fois. L'Aigle fit volte face, regardant autours d'elle et cherchant l'origine du danger, mais en vain. D'un côté, la plaine, qui lui offrait une vue dégagée jusqu'à l'horizon et grâce à laquelle elle pouvait constater qu'il n'y avait rien; et, de l'autre côté, une sombre forêt aux arbres hauts et aux sentiers mal dégarnis. Si danger il y avait, il se trouvait forcément par ici. Pandore se rendit donc dans la forêt.
Plus elle avançait, plus les arbres semblaient se resserrer. Le vent les faisaient hurler, et, couverts de neige, ils ressemblaient à des fantômes. Rien de bien rassurant. La lumière pâle du soleil hivernal était entièrement filtrée par les épais feuillages des érables. La seule lumière venait des deux yeux brillants qu'elle pouvait apercevoir depuis le début. Même en plissant les yeux, elle ne pouvait pas distinguer à quel genre d'être appartenaient les yeux. Humain? Animal? Esprit? Le grizzly? Quoiqu'il en soit, être sur la défensive et se montrer à son tour agressive serait une grossière erreur, du point de vue de la jeune fille. Elle essaya de garder une apparence la plus neutre possible, sans laisser apparaître aucune peur ni aucune pensée relative à l'attaque, et suivit l'ombre tout en gardant un rythme de marche égal.

Par ailleurs, elle espérait trouver bientôt un village à la fin de la forêt pour leur annoncer la mort du clan.

Pandore avançait toujours, le coeur presque joyeux. Elle ne parvenait pas à identifier ce qui la mettait dans un tel état d’allégresse. Peut-être la solitude, ou alors la blanche pureté de la neige. Quoi qu'il en soit, ce ne pouvait être mauvais. Elle avait décidé de ne pas faillir une deuxième fois. Décidant de fermer son esprit à n'importe quoi qui pourrait contrer l'intérêt de son avancée, la silversaint se prépara sereinement au pire.

Le pire commença à arriver. Plus elle avançait, plus elle sentait comme une chape d'obscurité peser sur ses épaules, sans pouvoir s'en défaire, malgré qu'elle tentait de se résonner. Elle dut rapidement se rendre à l'évidence: il était impossible de contrer cette oppression. La jeune fille décida donc de changer complètement de point de vue. Elle allait admettre la présence de cette angoisse comme un fait, l'accepter, et se laisser envahir, en faire son alliée. Ceci pourrait être un atout indéniable pour plus tard. Déjà, elle sentait l'endorphine commencer à monter, et elle savait qu'elle ne faillirait pas.
Le cri sourd retentit de nouveau, l'assourdissant.

Devant elle, une ombre noire surgit du haut d'un arbre en hurlant de manière surhumaine. L'ombre, noire, n'avait rien de naturel. Ce ne pouvait être le grizzly qui avait attaqué le clan. Ou alors, c'était bien l'auteur du massacre, et Pandore s'était trompée en estimant sa nature. Quelque soit cette nature, il est peu probable qu'elle soit bénéfique. La Chevalier
s'immobilisa et tenta d'assumer le choc. Cet arrêt fut une erreur, car la chose en profita pour passer à l'attaque, la projetant au sol avec une vitesse phénoménale, et la rouant de coup.

L'Aigle d'argent ne tenta pas d'esquiver les coups, et encore moins de les rendre. Elle attendait un moment où, assez dopée par la douleur, elle pourrait se relever. Profitant de chacun des coups comme de la drogue, elle se releva, hors de portée. Elle aurait préféré régler tout cela à l'amiable, mais l'être n'avait pas grand chose de pacifique. Pandore toisa donc la bête, avant de passer à l'attaque à son tour.


HP: 154-20 -5 = 130
Cosmos = 154 - 30 = 124
armure = 250

Malgré tous les coups envoyés, Pandore sentait bien qu'elle ne viendrait pas ainsi à bout de la chose. Après tout, peut-être que les coups physiques ne l'atteignaient pas, si il s'agissait d'un esprit. Aucun moyen de savoir, la sainte n'avait aucune idée de ce qu'elle combattait. Aucune idée des points faibles ou des points forts de la chose. Seulement un très faible pourcentage de ce qu'elle pourra faire atteindra son ennemi. Mais rien n'interdit d'essayer, après tout. Si sur cent attaques qu'elle pourra lancer, uniquement une et une seule portera, alors autant se dépêcher de frapper les quatre-vingt-dix-neuf autres fois, et vite. Cette fois-ci l'Aigle avait décidé de réussir, quelque soit la difficulté, tant pis si elle devait y laisser des plumes, mais elle verrait le bout de cette histoire. Et puis elle allait venger cette tribu massacrée, à défaut de leur offrir une sépulture.

Mais soudain, la chose attrapa la jambe de la chevalier, et, bien que celle-ci essayât de se rattraper à une branche où à quoi que ce soit d'autre, elle ne put rien faire avant que le monstre ne la morde. La douleur de la morsure ressemblait à quelque chose d’aigu est de rapide comme un éclair. Une douleur verte, à cause que les crocs soient aiguisés sans doute, même si cela peut sembler bizarre d'associer une couleur à la douleur. Puis, tout d'un coup, plus rien. Les crocs étaient-ils empoisonnés? En tous cas, à présent, Pandore se sentait flotter au dessus de son corps. Ce n'était pas une sensation désagréable, d'ailleurs. Cela concordait en plus avec les plans de la sainte, elle n'aurait ainsi pas à modifier son rythme respiratoire. Dans son état normal, que ce soit physiquement ou moralement, elle serait incapable de tuer la chose. Tandis que dans un état second, elle n'était plus elle-même...

La chose frappa ensuite l'Aigle plusieurs fois contre le sol, puis l'envoya contre un arbre. La jeune fille ferma les yeux, avec la sensation de voler. Elle ne sentait pas les commotions et les blessures, mais à cause du poison. Elle se releva, fixant la chose en face, et attaqua à son tour. Si les attaques physiques ne l'atteignaient pas, la sainte décida de voir ce qu'il en était de son esprit.


A peine avait-elle finit d'attaquer que Pandore sentit que le poison l'empêchait de se contrôler plus. Prudente, la sainte recula de quelques pas, supposant que la chose n'était pas en état de riposter. Mais la bête approchait. La sainte se dépêcha de s'empêcher de perdre les pédales, les sensations plus floues que jamais. D'abord, elle se mordit violemment le bras, ce qui la réveilla un peu. Puis, comme à l'époque où elle découvrait ce fragile équilibre entre la conscience et le coma, elle vérifia qu'elle s'obéissait parfaitement. "Est-ce que je peux bouger mes doigts? Oui." Puis la main, puis le bras.
Ayant recouvert un semblant de contrôle, la chevalier décida de ne plus compter sur le poison pour rester dans cet état second. Elle inspira lentement, compressa tout l'air dans sa tête jusqu'à ce que sa vision vibre, et recommença plusieurs fois.

Théoriquement, le poison ne devrait plus marcher, puisqu'elle contrôlait la perte de contrôle d'elle-même. Elle s'avança vers la bête qui s'approchait dangereusement. L'Aigle, plus vraiment elle-même, ne réfléchissant plus ou peu, et débarrassée de ses scrupules, se jeta sur la chose, la frappant sans relâche puis n'hésitant pas à griffer, comme un petit animal (10 coups physiques). Enfin, avant que la chose ne devienne trop dangereuse, et puisque les morsures étaient de la partie, elle sauta et mordit la chose à la gorge, là où devrait se trouver une jugulaire normale.

HP: 129 - 30 - 5 = 94
Cosmos: 124 - 40 = 84
Armure : 250

Apparemment, rien ne semblait affecter la chose, et cela était pour le moins embêtant. Cette situation rappelait à la petite sainte la légende du golem, cet être au départ créé pour protégé une ville, et sur le front duquel le tétragramme était marqué. La créature étant devenue folle et incontrôlable, son créateur avait effacé l'une des lettres sur le front de l'être de glaise, et il était tombé raide mort.
Le rapport d'idées pouvait bien sembler incongru, car il n'était possible en aucune manière de s'aider de ce conte pour trouver une fin à ce combat. Ou alors, la gamine pouvait toujours commencer à étudier la valeur numérique de tous les mots pour voir s'il n'y en aurait pas plusieurs dont la somme donnerait "mort", mais, le temps qu'elle y arrive, l'Aigle girait en pièce sur le sol. Quand bien même elle trouverait ça ne l'avancerait pas à grand chose. Et puis, de toutes façons, il fallait pour cela savoir comment on nommait la chose, cela donnerait toujours un petit peu plus d'emprise sur elle. Mais à part qu'il ne s'agissait pas d'un grizzly, la linotte ne savait rien au sujet de son adversaire. Ayant toujours son cerveau sous l'effet de substances douteuses et d'une oxygénation anormale, elle décida d'appeler la chose un zèbre à crocs, comme cela l'affaire était règlée.

Donc, les coups de la petite n'avait aucun effet sur le zèbre à crocs. Elle se rendit compte que mordre son adversaire ne servait à rien, et puis c'était logique parce que les bébêtes à bec ne pouvaient pas rivaliser avec les bébêtes à crocs. La sainte ne songeait pas un instant à arrêter de penser de manière aussi étrange.
Le zèbre à crocs répondit de manière plutôt forte, plongeant ses bras dans le sol, puis transperçant la sainte de part en part avec des racines apparues comme par enchantement. Prise de surprise, elle tomba à terre. Automatiquement, son corps avait repris une respiration normale, et les choses commençaient à lui sembler plus nettes dans sa tête. La petite se releva, et toisa l'ennemi du regard. Prudente, elle recula de quelques pas. A cause du poison, elle n'avait rien sentit de l'attaque, ce qui était sans doutes dommages, mais elle pouvait constater que les racines avaient fait du vilain, et qu'elle ne pourrait peut-être pas se soigner toute seule. Rapidement, elle appliqua de la neige sur ses blessures, histoire d'éviter que la gangrène ne vienne mêler son grain de sel.

Décidant de changer de tactique, l'Aigle grimpa dans un arbre des environs, sur des branches assez frêles pour espérer que son adversaire ne la suive pas. De là, elle décida de réfléchir calmement. Il fallait se rendre à l'évidence: tout ceci n'était pas rationnel. De plus, si cala se trouvait, tuer la bête n'amènerait à rien. Et frapper parce qu'elle avait été bousculer n'était au fond pas une réaction très intelligente. Au final, la sainte ne savait pas ce qu'elle recherchait, et dans ses conditions y parvenir serait plutôt malaisés. La bête était peut-être quelque chose avec un esprit supérieur, qui sait? Seulement, il n'y avait aucun moyen de communiquer, d'où le combat.

Le moineau cassa une petite branche à côté d'elle, et la lança devant le non-grizzly, pour attirer son attention, puis jeta à ses pieds les restes de vivre qu'elle avait gardés. Si la bête était carnivore, la gamine se dit qu'elle aurait déjà servi de petit déjeuné donc peut-être que les baies seraient acceptées. Peut-être que la bête la voyait, alors elle ouvrit les mains, pour montrer qu'elle n'attaquera pas. Cela apparentait plutôt à un refus de témérité vaine plutôt qu'à toute forme de reddition.

HP: 94 - 40 = 54
CS: 84 - 10 + 10 = 84
Armure: 280 - 10 = 270

[je reviendrai! et désolée pour la petitesse du post :s]
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L'espèce de chose était tellement robuste, que même des coups de couteau directement dans la cervelle ne faisaient rien. La sainte en fut déconcertée. Stupéfiée, elle eut beau voir arriver le dernier coup de son adversaire, sa faiblesse extrême fit qu'elle ne put l'éviter. Tout s'enchaîna très vite, sans qu'elle n'ait le temps de comprendre. D'abord les pointes acérées recouvrant le bras du monstre terminèrent le travail des racines, et puis tout de suite la chute sur la neige, et enfin l'agonie, qui fut courte, mais heureuse. La jeune fille ne pouvait comprendre pourquoi elle se sentait heureuse, alors que vraisemblablement elle venait d'échouer lamentablement. C'était peut-être la blanche pureté de la neige, ou le ciel limpide... Ou alors, la petite se rendait compte que, inconsciemment, elle avait compris qu'elle n'était pas la seule à pouvoir décider de sa vie, et qu'elle ne pouvait pas continuellement n'en faire qu'à sa tête. Elle prit la résolution de revenir le plus vite possible des Enfers, et de tenter à nouveau sa chance. Enfin, elle posa sa main droite sur son visage, voulut prier à nouveau, mais mourut avant.
Si elle avait su qu'elle serait mise en morceau, elle aurait prié pour vivre un peu plus, rien que pour voir ça. Si elle avait su qu'elle avait été décapitée, en revanche, elle aurait piqué une colère noire, enfin si elle en avait eu la force. Enfin, elle avait vu son armure partir en morceaux, et, rien que cela, elle ne le pardonnerait jamais au monstre.
Et puis, par éthique, elle aimait bien réussir ce qu'elle entreprenait.

=> Achéron

=> renaissance des disparus
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Le silence, le calme, l'obscurité, Bien des mots pouvant définir l'instant présent pour le Saint qu'y se retrouvait pour le moment inconscient à cet instant, il se souvenait d'avoir voulu aider son maître ainsi que le Titan, en ouvrant une brèche dans son attaque, bien qu'il ne ressentait plus leurs présence à ses côtés et quelque chose semblait le perturber. Il savait que quelqu'un d'autre était présent et bien éveillé, mais rien qu'y n'eut le mérite de l'alarmer pour le moment, bien au contraire. Le vent soufflait énormément sur les lieux, mais pourtant il n'en ressentait pas le froid, enfin pas autant qu'il ne le devrait, car autour de lui s'offrait une douce chaleur, sûrement produite par un feu, mais il ne l'avait pas allumé.

Ouvrant les yeux après quelques heures passé, son regard embrumé se tourna vers effectivement un feu de camp et autour de lui un abris de fortune, par chance, une grotte dans les environ n'était pas difficile a trouver et Kuro, qu'y se trouvait à ses côtés protégeant Yukia du froid, avait d'ors et déjà fait trois fois le tour de la grotte pour s'assurer qu'il n'y avait personne et pour savoir si elle n'appartenait a personne, d'après son regard vide vers l'extérieur, Tenshu pouvait sans crainte se dire qu'il n'y aurait pas de traqua à rester dans cette endroit encore un peu.

S’asseyant alors contre un rocher derrière lui, le Gold émergea de son sommeil et regarda son double et son familier, il était tant pour lui d'arrêter de faire des va et vient sans raison, cette situation avait assez durée, entre aller retrouver Angèle, retourner au Sanctuaire, affronter des créature et a nouveau se retrouver loin de chez lui, voila bien le détail de trop, il devait se reposer après le combat et même se sommeil forcé ne l'avait pas aidée, mais l'endroit n'était pas le bon pour se laisser aller, il fallait qu'il retourne en Grèce et au plus vite.

- Tenshu, l'endroit est malsain, on devrait y aller. J'ai retrouver une armure d'Argent couvert de sang, un Saint est passé par ici et a croisé la mort, mais son armure est déjà retourner au Sanctuaire.

- J'y pensais déjà, on va pas traîner ici, si il y a bien une chose que j'ai pas envie c'est de retomber face a une nouvelle créature, ou quoi que ce soit d'autre, soit dit en passant. Mais on est un peu perdu et il serait dangereux de commencer a diffuser mon cosmos pour nous y retrouver, qui sait ce qu'y se cache dans ce blizzard.

- Pendant que tu roupillais je suis aller faire un tour des lieux et j'ai trouver la direction de la mer, il suffit après de la traverser en volant crois moi quand je te dis que c'est la seul solution, on y verra plus claire quand on trouvera une région avec moins de vent et de blizzard, mais par contre c'est pas la porte a côté.

Il avait aussi remarquer quelques habits tel qu'écharpe et cape en fourrure qu'il lui avait apporter entre temps, il mit le tissus autour du cou, enleva ça cape pour mettre sur son corps en dessous de l'armure et protéger son visage, et plaça la cape de fourrure a la place de ça blanche, la faisant passer autour de lui, ne laissant voir alors que des ses épaulière vers, le haut. Il ne savait pas a qui appartenait ses habits, mais au vus de ce qu'il lui disait, il n'y avait plus âme qu'y vive ici. Il prit Yukia contre lui, la plaçant dans le col de son armure, protégé par l'écharpe et commença a déambuler dans le froid glacial, suivant Kuro qu'y lui indiquait le chemin, le voyage serait sûrement long a pied, mais il n'avait pas le choix, au moins la fourrure lui donnait l'avantage de paraître presque invisible dans ce torrent de vent et de neige, mais ne s'étant nullement rendu compte que celle qu'il avait cru morte, n'était en fait pas si loin que cela de ça position, peut-être qu'ils se croiseront, peut-être pas.

La petite sainte, perchée sur son arbre, faisait couler de la neige entre ses mains et la regardait, pensive. Elle pensait qu'un froid allant croissant faisait partie de l'ordre normal du monde, et que ensuite il ferait de plus en plus chaud. Peut-être que cette fois-ci le froid ce faisait trop long et trop important, mais, après tout, peut-être qu'il ne s'agissait que de quelque chose de normal bien que plus rare. Puis, au lieu de se perdre dans ses considérations d'ignorante, la petite fille focalisa son attention sur la neige, étalée à perte de vue comme un blanc manteau, ou tombant légèrement; et se dit qu'elle partirait de cet arbre à la tombée du jour si elle ne remarquait rien ou que rien ne se passait d'ici là, pour porter la suite de ses recherches ailleurs.
Mais l'Aigle n'eut pas à attendre trop longtemps. Une vibration secoua à l'arbre, partant de la base du tronc et se répandant ensuite, de plus en plus ample, jusqu'au bout des branches et déstabilisa la jeune fille qui chut, se rattrapa tant bien que mal quelques branches plus bas et observa la cause de ce trouble. Il s'agissait d'un gros animal, vraisemblablement d'un vrai grizzly, donc pas du monstre, qui essayait de grimper à l'arbre et grognait avec un air inquiet. Prise de compassion, la sainte eut le réflexe de descendre encore sur les basses branches, afin d'aider l'ursidé à grimper, sans se douter que la différence de poids et de détails rendrait cela plutôt improbable. Hélas, elle n'en eut pas le temps.
Quelque chose d'indéfini fondit sur l'ours, qui tomba au sol avec un bruit sourd et sortit du champs de vision de la chevalier, qui ne put plus que compter sur ce qu'elle entendant pour essayer de deviner ce qui se passait. Les cris atroces de l'ours dévoré, et le sang qui coulait, ressortant encore plus sur la neige, ne laissait pas douter sur ce qui se passait: le grizzly était devenu la proie de l'autre bête. L'Aigle détourna la tête, pensant que l'autre bête devait bien manger et que c'était la loi de la nature. Elle s'apprêtait à remonter plus haut dans l'arbre, quand elle se dit que le grizzly ne devait pas avoir grand chose comme prédateurs. D'ailleurs il en était même plutôt un.

La sainte ne resta dans l'arbre que pour garder de la hauteur, comptant sur cette avantage comme sur l'un des seuls. Comptant sur sa légèreté, elle avança jusqu'à l’extrémité des branches, afin de mieux voir ce qui se déroulait au sol. Du sang giclait et coulait comme d'une fontaine. A la manière dont l'être dépeçait l'ours, des morceaux de viande volaient eux aussi. Ce festin étrange montrait en tout cas la voracité de la bête, et l'entendre et le voir manger faisait frémir. La jeune fille restait partagée entre plusieurs sentiments difficiles à cerner, que ce soit envers la victime ou l'autre être, ni effrayée, ni prenant en pitié le dévoré ou détestant le monstre. Elle se contentait de regarder la scène, dubitative.
S'arrêtant enfin sur une décision, l'Aigle se dit que, si le monstre était capable de déchiqueter sans problème un grizzly, il pouvait se révéler dangereux pour des humains. Voulant uniquement attirer l'attention de l'être, afin de voir q'il était, ou non, le monstre de l'autre fois, elle l'attaqua.
.

Plus les pas s’enchaînaient plus le froid devenait insoutenable, même Yukia, pourtant bien a l'abri sentait les morsure du blizzard, mais heureusement, l'aura du Gold la protégeait du pire. Il aurait voulu ne pas avoir a user de son cosmos, mais il en allait de ça survie et de celle de son familier et puis bon selon Kuro, ils n'étaient plus très loin de leurs objectif, la mer ne devait plus ce trouver loin et il pourrait enfin retrouver ses repère pour retourner au Sanctuaire, mais le vent cachait encore bien des surprise, par ailleurs l'une d'elle fut d'entendre des hurlement non loin, faisant stopper net le chevalier qu'y avait de plus sentit une rafale de cosmos, le même qu'émanait de l'armure que Kuro avait trouvé quelques heures plus tôt et malheureusement, s'il s'agissait bien d'une Saint, il fallait l'aider.

Tenshu n'eut pas le choix et commença a dégager son propre cosmos pour décoller du sol et arriver au plus vite vers la source de l'énergie fonçant jusqu'à trouver la scène. Un Saint au prise dans un combat contre une énorme bête... et beh manquait plus que ça encore un monstre, mais il ne pouvait plus tourner les talons et s'en aller comme de rien, il se devait de l'aider ils étaient du même camp et la solidarité passe avant tout. Son double commença a ce changer en fumer noir, les deux avait un plan et pour commencer il fallait la rapprocher de lui, Tenshu envoya cette amas de fumé noir sur la Saint, comme si les ténèbres l'emportait avec eux et ne lui faudra qu'un clignement des yeux pour se retrouver face au Chevalier d'Or des Gémeaux, certe un peu méconnaissable a cause de la cape en fourrure et de son visage voilé de ça cape, mais les autres partie de son armure encore visible pouvait la laisser en confiance.

- Je me croyais têtu et fonce dans le tas, mais là je vois que j'ai trouver plus bélier que moi.

- On discutera de ça plus tard, maintenant qu'elle a agresser la bête elle va vouloir se venger.

Elle serait sûrement perturber de voir deux fois le Chevalier, l'un en dorée l'autre en noir, mais il lui expliquerait plus tard pourquoi elle voit double, pour le moment il fallait soit trouver un moyen de s'en aller, soit de finir le combat au plus vite si la bête décide de passer a l'offensive, quoi il pouvait ce passer Tenshu avait déjà prévus quelque tour défensif dans ça tête.
Il regarda la Saint en se disant qu'il devait la protéger a présent, mais a deux il serait plus simple pour en finir avec se combat, bien que les souvenir de l'ancien combat contre les trois créature lui rappelait que cela n'allait certainement pas être simple, loin de là.

La sainte observait le monstre, rien d'autre, et toute son attention était concentrée sur l'être, attendant qu'il se retourne pour pouvoir le reconnaître. Mais, sans prévenir, une brume opaque entoura la jeune fille, sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle ne voyait plus sa cible. Ne comprenant pas ce qui se passait, elle tentait de se débattre, pour se débarrasser de cette chose qui, apparemment, l'emmenait au loin, mais tous ces efforts restaient vains. Voyant cela, elle cessa de chercher à se débarrasser de la brume, et tenta de comprendre. En scrutant à travers l'obscurité de la brume, elle finit par apercevoir une cape, puis une armure. En regardant mieux, elle en aperçut deux, identiques. Pour la petite fille, voir simple, double ou triple se rapportait à la même chose: quelqu'un venait, et sans doute pour l'aider. La petite aurait voulu, pour une fois, se débrouiller toute seule comme une grande, et cet impromptu renfort lui apparraissait des plus humiliants. Mais, d'un autre côté, refuser cette aide voudrait dire que l'Aigle pense pouvoir être à la hauteur, ce que, par le passé, les faits ont démenti plusieurs fois.
Mais la gamine ne comprenait ni pourquoi ni comment quelqu'un avait pu retrouver sa trace. Elle ne connaissait vraissemblablement pas Tenshu, alors pourquoi était-il venu. Dans la tête de la petite, toute les questions accumulées se bousculaient, et elle ne comprenait plus grand chose. Plus que jamais, il lui semblait être une brindille balancée ça et là au gré du vent.
Entendant le monstre gronder, sans doute pour attaquer, la sainte, après avoir jeté un regard interrogateur sur Tenshu, prit la résolution d'arrêter de s'interroger sur de vagues questions de métaphysique ou quoi que ce soit, si elle voulait arriver à quelque chose, et aller au plus vite au Sanctuaire.
Alors, sans hésiter, la jeune fille posa sa main droite sur son visage, et récita le Chema Israël.

Les tergiversations n'avaient durés qu'à peine une ou deux minutes, et la chevalier se retourna soudainement vers la bête, après avoir aperçu un éclat lumineux. Oui, il s'agissait bien de la bête de la dernière fois, mis à part qu'elle avait grandi. Le monstre s'approchait en hurlant, menaçant. Le fumée empaichait la sainte d'apercevoir clairement son ennemi.
Puis, l'intensité du hurlement se fit encore plus forte, et bien qu'elle essayât de faire comme si de rien était, par défi, l'aigle fut bien obligée de se protéger les oreilles. Le monstre était apparemment devenu hystérique, à moins que ce ne soit un effet de son gain de taille, car il malmena les deux chevaliers sans possibilité de réaction, puis, agacé sans doute et lassé des deux intrus, il ouvrit une brèche dimensionnelle -comment, nul ne sait-, et se débarrassa de ses victimes.

La sainte, partant à la dérive à travers cette brèche dimensionnelle, ouvrait grand les yeux afin de retenir le plus de choses possible sur cet endroit étrange, et se dit que, s'il n'était pas possible de vaincre ce monstre, c'est parce qu'il n'appartenait peut-être pas à ce monde.

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