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 Un loup sur les terres d'Asgard

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Eridan

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MessageSujet: Un loup sur les terres d'Asgard   Un loup sur les terres d'Asgard EmptySam 29 Déc 2012 - 12:46

Siam emmena Kurayami jusqu'à mi-chemin entre le domaine de Gamma et le Palais d'Odin. Les ruines d'Eta était belles et terribles. Murs défoncés par les vents, dalles fissurées par la pluie combinée aux gels quotidiens, toutes pierres recouvertes de neige et de verglas. Ici s'était dressés des châteaux magnifiques peut-être, mais aujourd'hui, il ne restait que des ruines et quelques villages. Jonglant entre les ruines du domaine d'Eta, à quelques distance de la première habitation, Siam dirigea le jeune saint jusqu'à une petite pièce "intacte", c'est-à-dire quand dans ces ruines, il y avait un lieu qui avait plus ou moins un toit et des murs. C'était un tout petit espace qui pouvait accueillir trois ou quatre personnes autour d'un bon feu, et le toit était percé d'un gros trou en son centre, permettant à l'air de circuler et à la lumière de largement s'infiltrer. Au centre de cet espace se trouvaient déjà les centres d'un ancien feu et des pierres faisaient cercle autour. Siam demanda à l'autre de s'installer et ressortit chercher bois et vivres. Grâce à sa vision des flammes de vie, permettant de distinguer toute forme de vie plus ou moins consciente à portée de regard, elle repéra très vite un couple de lièvres des neiges. Voilà qui ferait bien l'affaire, un lièvre par personne !

Quelques minutes après avoir laissé le saint, elle revint avec ses chasses accrochées à la ceinture du forgeron d'Asgard, à côté du marteau et du burin divins, et un bon fagot de bois sec dans les bras. Elle demanda l'aide du Loup et ensemble, ils préparèrent une sorte de petite pyramide qui, sous l'action du cosmos de vie concentré de Siam, s'embrasa d'un coup pour divulguer une bonne et douce chaleur dans la pièce. Et après le dépeçage des animaux, à la chaleur ambiante s'ajouta l'odeur de viande grillée. Cette bonne odeur rappela une lecture à la guerrière divine.

- Il parait qu'en dehors d'Asgard, là où la vie est si aisées qu'il suffit de lever la main pour cueillir un fruit juteux et gorgé de soleil, qu'il y a des gens qui refusent de manger de la viande, par respect pour l'animal. As-tu déjà entendu parler de telles choses, Kurayami ? Chez nous, les fruits sont rares, les animaux sont donc grandement mis à contribution, pour leur lait et leur viande. J'avoue que je ne comprends pas ces gens... Et toi, tu viens d'où ? Comment es-tu devenu chevalier ? Le feu te fait du bien, tu aimes le lapin au moins ???

Zut, voilà qu'elle refaisait sa pimbêche à poser mille questions. Elle avait su se réguler jusque là, il fallait maintenant qu'elle tienne son image. En réalité, l'esprit de Siam fonctionnait presque toujours à 100 km à l'heure, entre les questions sur la vie, induites par sa maladie, et toutes les choses qu'elle voulait comprendre. Depuis qu'elle avait découvert la bibliothèque, elle apprenait beaucoup, et chaque chose quelle apprenait soulevait plus de questions. Si la terre avait été placée autre part dans l'univers, les armures n'existeraient pas, puisque les constellation ne seraient pas les mêmes. Qui donc avait décidé que ceci était la Grande Ourse, ceci celle du Loup ? Bref, trop, tout simplement.

- Après un bon repas, je t'emmènerai auprès de Vaflan. Ce qui tu as à lui dire, ta présence même, lui fera plaisir, j'en suis certaine. Nous pourrons passer au Palais également si tu le désires. Tu verras la statue d'Odin et puisque la prêtresse est très occupée et qu'elle risque de ne pas pouvoir te recevoir, nous pourront toujours écrire ton message et le lui faire parvenir. Mais je préférerais qu'elle ait un récit de vive voix. Alors, le trajet a été long ? C'est vraiment si différents que ça Asgard et la Grèce ?
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Kurayami
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MessageSujet: Re: Un loup sur les terres d'Asgard   Un loup sur les terres d'Asgard EmptyDim 30 Déc 2012 - 4:32


Sur les talons de la guerrière, nous arrivâmes en un lieu étrange, plus loin sur les terres des Asgardiens, où un étrange spectacle s'offrit à nous. Gisaient ça et là, de très nombreuses ruines de tours brisés, de bâtiments en pierres et en bois effondrés laissant apercevoir à l'intérieur les restes de ce qu'ils contenaient et protégeaient autrefois, vestiges de ce qui semblait avoir été un très vieux et très puissant royaume à présent ensevelis sous d'épaisses couches de neiges et de glaces. Qu'avait il bien pu arrivé ici pour que tout se retrouve dans cet état là ? J'aurais bien aimé le savoir.

Mais l'heure n'était pas encore à la parlotte, d'après ce que j'avais compris, nous devions échapper à de terribles intempéries capables d'éclater à tout moment, et pour cela je devais suivre la guerrière à la trace. Elle semblait bien connaître ces lieux et y être venue de très nombreuses fois. Lieux où tout se ressemblait et où nous risquions, si nous ne faisions pas attention, de nous perdre où de tomber sur de très vieux pièges dissimulé par la neige mais toujours en marche même après toute ces années, desquels nous aurions beaucoup de mal à ressortir. Ici, il était hors de question de s'y aventurer à l'aveuglette, car chaque recoin, chaque parcelle de neige me paraissait, pour moi qui n'avais jamais mis les pieds par ici et n'en avait jamais vu autant amassé en un tel endroit, renfermer de très nombreux secrets sur lesquels nous pouvions glisser ou tomber. Par conséquent, il fallait à tout prix que je suive celle qui me servait à la fois de guide et d'ambassadrice, alors qu'elle se faufilait et utilisait des passages dont je ne soupçonnai même pas l'existence.

Nous nous arrêtâmes finalement, dans un étrange abri pour le moins couvert de chaque côté, possédant néanmoins un orifice circulaire au plafond, pour apparemment laisser filtrer la lumière à l'intérieur et laisser sortir la fumée des feux que l'on pouvait allumer au centre. A peine arrivé, que déjà je me retrouvai seul ici, Siam était ressortit aussi vivement qu'elle était entrée. Etait-ce finalement un piège dans lequel j'étais tombé ? Non je ne le pensai pas. De toute manière, il serait bientôt dangereux de s'aventurer au dehors si cela ne l'était pas déjà. Je m'assis sur l'une des grosse pierres, attendant de voir de quelle façon les choses allaient bien tourner. Mais à peine quelques temps après sa disparition, voilà qu'elle était revenue avec un tas considérable de bois secs dans les bras, qu'elle ne mit pas très longtemps à me remettre ne me laissant pas vraiment le choix. Me prenant encore une fois au dépourvu, mon sourire disparu au cours de notre traversée laissant habituellement place à une expression impassible, réapparut à nouveau sur mes lèvres. A croire que cela n'était plus que de cette manière là qu'il pouvait revenir, de façon impromptu.

Silencieusement je pensai qu'il fallait vraiment que je lui fasse confiance même si nous venions à peine de nous rencontrer. J'avais eu tord de penser qu'elle me tendait peut être une embuscade et qu'elle allait me laisser là sans aucune échappatoire, si bien sur je ne voulais pas risquer qu'il m'arrive quelque chose à cause des ''poussières de diamants''. En réalité, elle était tout simplement partit chercher de quoi manger et de quoi me réchauffer, moi qui n'était pas habitué à ces contrées. Elle avait du remarquer que j'avais froid et c'est pourquoi elle avait du décidé de s'y rendre sans moi. Pour ce qui est des lapins qu'elle avait déniché, je fus agréablement surpris de sa maîtrise de la chasse. Il ne lui avait même pas fallu plus de la moitié d'une heure pour que déjà elle rapporte son gibier. Elle avait vraiment un très grand coeur en tout cas, pour se préoccuper ainsi d'un étranger. Et alors que je pensais avoir tout vu, elle parvint à embraser le bois que j'avais auparavant disposé sur les anciennes traces de cendres, et ce rien qu'avec son cosmos, débordant de vie tout comme son propriétaire. La très grande source de chaleur ne tarda pas à illuminer cette petite pièce et à grandement réchauffer mon corps transi par le froid, En effet, la jeune femme n'avait pas seulement un coeur bon et chaleureux mais elle était aussi une personne extraordinaire.

Attendant que la cuisson des lapins tout juste dépecer, ne prenne fin, Siam se décida alors à briser le silence histoire de faire passer le temps un peu plus vite et faire de plus amples connaissances. Elle me demanda si j'avais eu vent de personnes se nourrissant essentiellement de fruits, car si ce n'était pas par respect pour l'animal, alors elle ne les comprenait pas, elle qui vivait dans une région sur laquelle le soleil apportait peu de choses, elle ne pouvait compter que sur les animaux pour se nourrir. C'était compréhensible qu'elle pensait cela si j'avais été à sa place, cela aurait très bien pu être ma vision des choses à moi aussi. Puis, rebondissant sur cette affirmation, elle en profita pour me questionner sur l'endroit d'où je venais, la façon dont j'étais devenu chevalier, si le feu m'était bien bienfaiteur et si j'aimais le lapin ou non. Sans attendre davantage, elle déclara qu'après le repas, elle m'emmènerait rejoindre Vaflan, ma visite ne pouvant, d'après ce que j'avais dis, lui être que bénéfique. Elle me demanda aussi si le trajet avait été long et si la Grèce était vraiment si différent d'ici.

M'attardant à me souvenir de toutes les questions qui m'avaient été posées, je me mis à rire. Je m'efforcerais d'en apporter des réponses à toutes. Le sourire au lèvres, tentant de croiser le regard du Nidhögg, je me lançais.


''Oui j'ai moi aussi hâte de le revoir, mais en attendant, nous avons encore le temps de parler un peu et profiter de ce repas pour un peu mieux nous connaître. Je vais essayer de répondre à toutes ces questions même si elles sont un peu dans le désordre. Pour commencer, oui la chaleur de ce feu me fait vraiment beaucoup de bien, et m'est réparateur, c'est comme s'il chassait toutes les maux causés par le froid. Pour ce qui est du lapin, bien sur que je les aime ne vous en faites pas, de plus je vous remercie pour ce repas, c'est vraiment très aimable à vous. Manger me fera aussi beaucoup de bien pour recouvrer des forces contre le froid. J'ai mis un très long moment pour réussir à arriver par ici, presque une après midi entière, je ne saurais le dire, j'ai un peu perdu la notion du temps en arrivant et de plus j'ai dû me perdre et rebrousser chemin plusieurs fois, un être humain normal mettrait certainement plusieurs jours mais j'ai la chance d'être un Saint et par conséquent de pouvoir me déplacer plus rapidement, et ce même si c'est la première fois que je fais route aussi loin de chez moi. Pour tout vous dire, là où j'habitais avec mes parents, était régis par quatre saisons, le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. J'ignore si c'est la même chose ici aussi, mais là- bas le temps varie beaucoup en fonction de la saison. Il peut arriver que nous soyons en effet baigné par un faible soleil et qu'il fasse légèrement froid au printemps, période où naissent les fruits mais où ils n'arrivent pas encore à maturité, qu'il fasse presque aussi chaud que ce feu en été, et donc période où nous pouvions cueillir les fruits par exemple, qu'il pleuve beaucoup et qu'il y ait beaucoup d'orages, en automne, période où les feuilles des arbres tombent et qu'il neige, et fasse froid en hiver, période où tout les végétaux meurent à cause du froid, mais ce n'est rien comparé au froid qui parcourt ces terres. Donc en résumé oui, Asgard et mon pays sont vraiment deux pays différents. Le couleur prédominante du mien est le vert, pour tous les végétaux poussant à la lumière du soleil, tandis que la couleur prédominante d'ici serait plutôt le blanc. Si vous le souhaitez, vous pourriez venir avec moi quand je partirai et à mon tour je pourrais vous faire découvrir ma région qu'en pensez vous ? Vous n'êtes pas obligée de me répondre sur le champs, je vous laisse le temps de vous décider."

Je laissai donc ma question en suspens et me penchai plutôt sur la suivante à laquelle je devais apporter une réponse... Comment j'étais devenu chevalier... Devais-je vraiment tout lui racontez alors que nous nous connaissions à peine ? Quelques instants avant que notre conversation ne débute je m'étais dis qu'il fallait que je lui fasse confiance à mon tour et donc que je lui dise la vérité pour répondre. Reportant mon attention sur le feu, le regard grave cette fois-ci, je réfléchissais. Elle m'avait aidé alors qu'elle non plus ne me connaissait pas et semblait réellement être quelqu'un de bon alors qu'est ce que cela pouvait bien changer qu'elle le sache ou non ? Il fallait vite que je me décide et que je me lance.

''Vous m'avez aussi demandé comment j'étais devenu chevalier, alors dans ce cas, je dois tout vous raconter. Mes parents et moi habitions en France depuis ma plus tendre enfance, tout proche d'un bois dans lequel mon père m'emmenait pour que je puisse l'aider à puiser de l'eau ou nous procurer des matériaux pour nous faire un feu une fois que je serais assez grand et fort pour le faire à sa place. Un jour, alors que je me rendais seul puiser de l'eau, je me fis agresser par une meute de loup. Ce fut à ce moment là que j'eus recours à mon cosmos pour la première fois mais comme cela ne fut pas assez suffisant, un Saint qui passait par là et avait ressentit cette faible explosion de cosmos s'était empressé pour venir à ma rescousse. Il me prit par la suite sous son aile, m'apprenant les rudiments du combat pour devenir fort et protéger les personnes que j'aimais. J'ai d'ailleurs appris grâce à lui que la raison qui a poussé les loups à agir ainsi était parce que je m'étais approché trop près des louveteaux sans m'en rendre compte et que pensant qu'ils étaient en danger, ils ne cherchaient qu'à défendre les siens. Bien des années plus tard, lors d'un entraînement, des Spectres d'Hadès s'attaquèrent à mon village.... tuant mes parents au passage. Je ne pus rien faire pour les sauver c'est pourquoi je repris davantage l'entraînement pour devenir plus fort et protéger les innocents afin d'éviter qu'ils ne subissent le même destin que le mien. Je me rendis au Sanctuaire afin de livrer des combats pour tenter de remporter la chance d'endosser cette armure.''

Mon visage se crispa sur la fin de mon récit et déviant mon regard du feu, je cherchais à croiser celui de celle qui se tenait près de moi. Peu importe si de ces yeux perçants, elle pouvait voir que je n'avais pas dis toute la vérité. En tout cas ce que j'avais dis était vrai, la seule chose à rajouter était que je souhaitais devenir plus fort pour aussi avoir l'occasion de me venger. A présent que j'avais révélé tout cela, ce fut comme si la douleur, la profonde tristesse qui m'habitait et m'empêchait de sourire cognait encore plus dans ma poitrine plus forte que jamais. Cette personne avait été la seule à avoir réussis à m'arracher le sourire ces derniers temps comment cela se faisait il ? C'était comme si elle seule avait trouvé le moyen de créer une brèche dans la carapace de pierre qui entourait mon coeur. Ses mots, sa façon d'être si pleine de vie, de faire, de me prendre au dépourvu, ses très nombreuses questions, elle me rappelait un peu les façons de faire d'une petite fille, et en la voyant je ne pouvais m'empêcher de sourire. Etait-ce tout cela que l'on ressentait lorsqu'on avait un ami ? Je n'en avais pas eu un seul depuis ma naissance, il n'y avait pas d'enfants au village et donc personne qui pouvait jouer avec moi, de plus la mort de mes parents n'arrangea pas les choses, accentuant encore plus ma solitude et me renfermant davantage sur moi même. En arrivant au Sanctuaire, je n'eus pas eu le temps de m'en faire non plus, je n'y avais trouvé que des compagnons de batailles. Siam, en tout cas semblait se rapprocher le plus de ce que j'osais appeler une ''amie''. Elle parvenait à me faire sourire, à me faire penser à autre chose d'autre que les évènements marquants qui m'étaient arrivés dans ma courte existence. Même si pas un mot ne sortit de ma bouche à ce propos, je me souvins de la sensation que j'avais ressentis lorsque la jeune femme m'avait serré dans ses bras, cette chaleur et ce réconfort que j'aurais souhaité ressentir à nouveau sans avoir à la lâcher et en raffermissant ma prise moi aussi cette fois-ci, pas même ce brûlant feu de bois ne pouvait me le procurer.

''Vous savez tout. A présent c'est à votre tour de répondre aux miennes. Comment êtes vous devenue guerrière divine ? Depuis combien de temps séjournez vous ici dans cette pièce ? Est ce réellement ici que vous habitez ?'' finis-je par demander quelques instants plus tard.
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Eridan

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MessageSujet: Re: Un loup sur les terres d'Asgard   Un loup sur les terres d'Asgard EmptyDim 30 Déc 2012 - 11:27

Le jeune saint c'était livré, et quand il avait commencé son récit, sa flamme de vie avait légèrement changé de couleur, gagnant dans un premier temps de la luminescence et se refermant un peu sur elle-même à la fin. Ce Kurayami était manifestement perturbé par de nombreuses choses. Son enfance avait été traumatisante, son passé proche aussi... Il lui faudrait certainement du temps pour qu'il guérisse, mais en dépit de son visage majoritairement inexpressif, il laissait plusieurs fois sortir un sourire, un beau sourire de beau jeune homme ! Et ça, Siam, elle y était assez sensible. Qu'il était dur d'être une fille de trois ans dans un corps de dix-sept ! Finalement le chevalier du Loup lui posa quelques questions à son tour, et la jeune fille rit un bon coup puis décida de répondre avant de donner son avis sur certains points.

- Merci pour ces récits, Kurayami. Quand j'en aurai à nouveau le temps, je me rendrais à notre bibliothèque pour me renseigner un peu plus sur le climat de Grèce et de France, et sur les saisons dans les régions tempérées. Ici nous avons bien des saisons, mais il est difficile de bien les différencier. Tu sais, je t'ai ressenti quand nous avancions, et je te rassure tout de suite : les poussières de diamants sont très localisées et faciles à voir venir. Après une micro-tempête, le calme plat, et d'étranges et magnifiques scintillements dans le ciel et tout autour de toi. C'est là qu'il faut s'abriter ou fuir.

Puis Siam écarta les bras pour désigner cet abris des ruines d'Eta : "Et ceci *rires* n'est pas mon logis du tout ! Haha ! C'est un simple poste que je me suis trouvé et qui est d'ailleurs utilisé par d'autres, certainement quelques braconniers qui s'aventurent trop loin hors du village pour revenir avant la nuit. Mais nous ne faisons rien contre eux. S'ils braconnent, c'est qu'ils en ont besoin, et le Palais d'Odin ne peut pas créer de la nourriture pour le peuple, alors il accepte ces écarts au règles d'Asgard. Tacitement du moins. Non, mes appartements sont au Palais, je reconnais que c'est moins poétique, mais tout de même plus agréable et confortable ! Jusqu'à récemment j'avais droit à une chambre comme tous les guerriers divins souhaitant séjourner au palais. Mais j'ai été récemment nommé forgeron d'Asgard et dorénavant je loge dans les appartement des forgerons divins, à côté de l'armurerie. Et si tu veux savoir comment je suis devenu guerrière divine et forgeron, va falloir que t'ouvres bien tes esgourdes, compagnon ! "

Siam était jeune et surtout n'avait pas une grande conscience de ce qui se dit et ce qui ne se dit pas, dans certaines situation. Son inexpérience de la vie la rendait bavarde et le plaisir de partager une bonne discussion prenait souvent le pas sur le reste. Mais Kurayami allait très vite comprendre tout ça, car elle allait à présent expliquer sa vie elle aussi... La guerrière raviva le feu, se servit une nouvelle part de cuissot de lièvre et s'essuya rapidement la graisse restée sur ses lèvres. Son regard était enfantin, parfois cell d'une femme, parfois celle d'un reptile qui scrute. Tant de "moi" se battaient en elle...

- Je n'ai pas connu mon père, ni ma mère. Je sais simplement qu'elle ne venait pas d'Asgard et qu'elle a fui en demandant à Dame Freiya de veiller sur moi. J'avais ces marques sur le visage (elle retire le fin bandeau couleur bleu-roi qu'elle avait au front et dévoile les deux points, signes d'appartenance à la tribut de Jamir. Ces deux points sont très pâles, signe qu'elle n'est pas de sang pur). J'ai été placé chez un homme qui est comme mon père. C'était il y a un peu plus de trois ans. Je suis malade, ou maudite. Je vieillis beaucoup plus vite que les autres, mais je retiens tout ce que je vois, tout ce que j'entends, toutes les pensées que j'ai eu, les matières que j'ai touchées... tout. C'est une torture et une bénédiction, car je peux suivre l'évolution de mon corps, et je vois la vie différemment de vous, qui avez 80 ans devant vous, si ce n'est plus. Je vie plus intensément parfois, enfin je pense.

Comme toi, j'ai été attaqué par des loups, mais affamées. Hors, je calcule tout, je vois, j'analyse, je découpe les sens, et pendant l'attaque je me suis éveillé au cosmos et à un don nouveau. Je... je vois ce que j'appelle les flammes de vie des gens. Bref, suite à cela, Dame Séléné, notre prêtresse, m'a envoyé en formation au pôle nord, et en revenant ici, j'ai terminé mon entrainement au pied de l'arbre-monde, et sous la terre, entre ses racines, j'ai réparer l'armure des Nornes sous la direction du dragon Nidhögg, qui avait des projets pour moi. Des mois plus tard, quand j'eus assez progresser pour porter son armure, il me rappela et me forma à la manipulation des énergies de mort. Je te passe les détails. Finalement, j'ai réparé, disons même reconstruit, l'armure de Nidhögg. Cette armure que tu vois là, c'est donc moi qui l'ai dessiné. En rentrant au Palais, j'ai demandé à porter les outils consacrés, et après m'avoir officiellement testée, Séléné m'a autorisé à les porter à la ceinture. Je suis la seule qui puisse les faire bouger actuellement. Spécialité asgardienne ! Comme le marteau de foudre du seigneur Thor ! Haha


Sur ces derniers mots, elle attendit les réactions de Kurayami, mais ajouta juste avant :


"Je ne sais pas si en France on croit au monde des morts, mais pour ma part c'est le cas, et dans le doute je préfère y croire. Au pire je me serai trompé, au mieux j'aurai eu raison. Et donc... j'essaie de vivre à fond. A la fois pour moi, parce que je me considère comme en sursit, parce que mon temps est compter, minuté, et que je n'ai donc pas le temps d'être malheureuse, parce que si je l'étais je perdrais du temps, et ce temps je ne peux pas le perdre. Je pense aussi qu'il faut y croire car pour nos ancêtres et nos amis perdus, il faut vivre en étant souriant, qu'ils soient heureux de nous voir bien portant. Tu ne penses pas ? Oh ! Et j'y pense ! Avant la fin de mon entraînement, il y avait Milan Sethni de la dixième maison du Sanctuaire ! Lui aussi il m'a entraîné un petit peu. Haha, il m'avait bien eu avec son hydre, le bougre. Il faudra que je vienne au Sanctuaire pour que tu me montres son soleil et sa verdure, mais aussi pour revoir le Sethni. Mais cela, ce sera à Dame Séléné d'en décider. La sécurité de nos terres passe avant tout le reste".
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Kurayami
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MessageSujet: Re: Un loup sur les terres d'Asgard   Un loup sur les terres d'Asgard EmptyLun 31 Déc 2012 - 15:24


Je me mis moi aussi à rire quand Siam m'apprit que je me méprenais et que cette pièce n'était pas vraiment le lieu dans lequel elle séjournait. Cela me paraissait évident, mais j'avais tout de même posé ma question dans le doute. Elle m'informa d'ailleurs qu'elle était même devenue forgeron d'Asgard et qu'elle avait à présent ses propres appartements près de l'armurerie.

A son tour, Siam me raconta son histoire, la façon dont elle était devenu guerrière divine, et son enfance. J'écoutai tout cela très attentivement même si je tournai de temps à autre mon regard sur le feu et sur mon interlocutrice, car certains passages m'étaient quelque peu dure à entendre. Elle n'avait pas connu ses parents et qui plus est, elle était malade. Je me demandai, lequel entre le fait d'avoir connu ses parents, d'avoir partagé de très bons moments avec eux puis de les avoir vu perdre la vie juste sous nos yeux et le fait de ne pas les avoir connu, d'avoir été en quelque sorte abandonné et livré à nous même, depuis notre plus tendre enfance, était le plus dure. Mais peu à peu je finis par en conclure que cette question était insensée car on ne pouvait pas vraiment comparer les deux, il aurait fallu se retrouver dans les deux cas pour émettre une comparaison. Ce qui était sur néanmoins, c'était que nous avions vécu tous les deux de très douloureux moments, elle surement plus que moi. Comment une si jeune et belle jeune fille pouvait être victime d'autant d'injustice ?!! Cela m'énervait intérieurement, je rageais contre les dieux. Elle n'avait pas l'air d'avoir fais quoique ce soit de mal pour mériter tout cela alors pourquoi le sort s'acharnait-il autant sur elle. Et dire que, selon ce qu'elle m'avait révélé, elle n'aurait en vérité que 3 ans alors qu'elle en faisait plus que le triple. En apparence elle paraissait avoir à peu près mon âge. C'était complètement insensé !! Combien de temps pourra-t-elle vivre comme ça ?! Si elle continuait à grandir aussi vite, alors dans ce cas, quand elle aura environ atteins l'âge des 9 ans, elle s'éteindra ?!! C'était injuste !!

Comme pour ajouter de l'ampleur à ces révélations, elle finit ensuite par me parler du royaume des morts, me disant qu'elle y croyait. Que pouvais-je bien pouvoir lui répondre à cela ? Qu'il existait bel et bien et appartenait au dieu Hadès ? J'en revenais. J'étais déjà mort une fois, de la main de ce cher Vaflan que nous n'allons pas tarder à retrouver plus tard. Je secouai légèrement la tête en baissant le regard. A présent, je comprenais sa façon de vivre, sa façon d'être, la raison pour laquelle elle était toujours si pleine de vie, son sourire si chaleureux et même son cosmos d'ailleurs. Je comprenais, mais cela me paraissait surhumain de vivre de cette façon, si difficile, si triste.... Elle ne paraissait pas le moins du monde malheureuse pourtant. En même temps, il était vrai qu'elle n'avait pas vraiment le temps pour cela, de broyer sans arrêt du noir, de s'apitoyer sur son sort, comme je le faisais... Je me levais lentement, m'approchai d'elle, et à mon tour cette fois, la pris dans mes bras. Mettant ma fierté et mon impassibilité de côté et peu importait si je me mettais à rougir, j'espérai un peu, comme elle même l'avait fait, lui transmettre un peu de chaleur, de réconfort face à tout cela. J'eus l'impression que ce moment dura très longtemps, mais toujours pas décidé à la lâcher, je lui chuchotai quelque chose à l'oreille.

''Si... Si jamais il y a quoique ce soit en mon pouvoir que je puisse faire, n'hésites pas à m'en faire part. Et je ferais de mon mieux pour réaliser le moindre de tes désirs. Tu n'es pas toute seule tu sais, à présent je serais toujours là pour toi s'il y a quoique ce soit qui ne va pas. Je te protégerais.''

Reculant doucement et lâchant enfin mon étreinte, j'affichai un très grand sourire. A présent, il fallait que j'essaye de faire comme s'il ne s'était rien passé et je tentai de changer de sujet. Elle avait parlé d'accepter ma proposition de venir au Sanctuaire pour y voir son brillant soleil et ses coins de verdure. Ca y est, j'avais trouvé de quoi nous pouvions bien parlé !! Le seul hic, c'était qu'il fallait que cette Dame Séléné accepte son petit voyage, et comme elle était devenu forgeron d'Asgard, cela ne serait pas si aisé pour elle de partir. Mais son temps lui était compté et il fallait absolument qu'elle vive, qu'elle voit le maximum de choses pendant qu'elle le pouvait encore. Par conséquent, je me promis de tout faire pour qu'elle puisse venir avec moi à mon retour. Ah non !! Encore une promesse !! Décidément, c'était plus fort que moi et je ne pouvais pas m'en empêcher hein ? Il fallait bien que je fasse extrêmement attention en me faisant des promesses car, je me devais de toujours les tenir et par conséquent, je ne devais pas promettre des choses lorsqu'il y avait une infime chance m'empêchant de ne pas parvenir à la tenir. Dans ce cas, alors disons juste que je ferais tout pour y arriver mais que je ne me le promettais pas au moins pour ça c'était réglé.

''Je pense que ce serait une excellente idée de m'accompagner au Sanctuaire. Mais maintenant que tu es forgeron je ne suis pas sur que cela soit si facile de quitter le royaume. Quoiqu'il en soit, cela me ferait extrêmement plaisir si tu m'accompagnais pour rentrer. D'ailleurs en parlant de forgeron, c'est vraiment toi qui a façonné cette armure ? C'est vraiment fantastique !! Je voudrais vraiment que tu me montres comment tu t'y prends. Et j'aurais bien voulu que tu fasses quelque chose à la mienne, mais j'imagine que cela n'est pas possible étant donné qu'elle est encore en parfait état" dis-je en me mettant à rire.
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Eridan

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MessageSujet: Re: Un loup sur les terres d'Asgard   Un loup sur les terres d'Asgard EmptyLun 31 Déc 2012 - 16:29

Kurayami m'avait écouté de bout en bout, et à la fin, il me prit dans ses bras. J'eus envie de le serrer aussi, et de le retenir comme ça, serré tout contre moi jusqu'au lendemain. Pourquoi ? Peut-être parce que j'étais seule... puis il me chuchota quelques mots. Me protéger ? Toujours là pour moi ? Non, ce n'était pas vrai. Mais ça sortait du coeur, ça, c'était la vérité. Le chevalier de bronze du Loup était manifestement blessé au coeur, et dans son âme, pourtant il lui arrivait souvent de ressentir un accès de douceur, de sentiments. Le point noir que je voyais dans sa flamme de vie n'était pas encore véritablement installé. A moins qu'il ne sombre dans des abysses de noirceurs, Kurayami s'en sortirait et saurait désagréger cette blessure, la sublimer, et en faire une force, j'en étais persuadé.

Sur le moment, Siam avait ressenti la férocité de Nidhögg s'emparer d'elle, par simple réflexe. Elle était seule, et elle était libre, sauvage, indomptable comme ces terres gelées qu'elle chérissait tant. Mais rapidement elle avait compris que son discours avait bouleversé, en un sens, l'esprit du jeune homme. Il parlait sincèrement, mais ce qu'il disait ne pouvait être vrai. Elle était d'Asgard, lui de Grèce, et jamais il ne pourrait "toujours" être là. C'était une chimère, une belle chimère, oui, mais une chimère quand même. Elle répondit donc, chuchotant sur le même ton : "Merci Kurayami. Mais ne promets pas ce que tu n'es pas certain de pouvoir accomplir. Oublie tes derniers mots, contente-toi de me donner encore un peu de chaleur. Ça, c'est quelque chose de sûr. Et si l'occasion se présente de nous retrouver en amis, et de nous protéger, alors nous nous protégerons. Pour le moment, sers-moi encore un peu..."

Ce fut un moment étrange où ces deux jeunes gens partagèrent une intimité qu'ils ne savaient pas posséder avant cette heure. Aucun geste supplémentaire, aucun mot de plus. Ils s'étaient compris et, leurs yeux fermés, se souriaient. Leurs flammes de vie se mêlèrent quelques instants encore, en même temps que leur chaleur, et enfin ils se séparèrent, sans rougeur, et Kurayami reprit, comme si tout n'avait été qu'un rêve. Et c'était peut-être mieux ainsi, pour le moment.

Siam sourit, l'écoutant, appréciant voir la carapace se déliter lentement. Il semblait que c'était ici, dans ce territoire gelé oublié du soleil chaud, que le chevalier du loup pourrait peut-être retrouver la chaleur dans son coeur. Quand il eut fini, elle se releva.

- Allez assez parlé. Je ne peux rien te promettre, ni pour le voyage en Grèce, ni pour ton armure, ni même pour te ramener jusqu'à nos frontière ou même te montrer les techniques de forge d'Asgard. Elles sont comme notre continent des morts, le Helheim : elles nous appartiennent et on ne les partage pas. haha ! Allez viens, repartons pour le Palais. Si je peux t'aider, t'apporter quelque chose, moi aussi je le ferais.

Siam l'écouta répondre, puis lui tendit la main en lui souriant, car la flamme de vie de ce jeune homme était belle. Blessée, mais belle. Et ainsi, main dans la main, juste pour le plaisir de concrétiser par un geste physique un lien mental naissant, ils partirent pour le Palais d'Asgard. Ensemble, ils parcoururent les ruines d'Eta, contournèrent grossièrement la forêt de Delta, traversèrent le domaine de Zeta et filèrent en direction du Palais d'Odin en passant par le dernier domaine, celui d'Alpha. Finalement, ils arrivèrent à quelques centaines de mètres du Palais et s'arrêtèrent un instant.

- Vaflan se trouve peut-être encore aux armureries. Si c'est bien le cas, je te mènerai à lui, sinon il faudra le faire mander. Pendant ce temps, j'irai demander l'autorisation de te ramener en Grèce, ou au moins à nos frontières. Quoi qu'il arrive, nous nous reverrons avant ton départ, Kura' ! Alors, on y va ?

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Kurayami
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MessageSujet: Re: Un loup sur les terres d'Asgard   Un loup sur les terres d'Asgard EmptySam 5 Jan 2013 - 18:02


Apparemment, la jeune femme ne semblait pas totalement croire à mes paroles et elle n'avait pas complètement tord. Nous appartenions à deux peuples différents séparés de plusieurs milliers de kilomètres, celui des Saints et celui d'Asgard, comment aurais-je pu continuer à veiller sur elle si je devais finir tôt ou tard par retourner auprès des miens ? Si je souhaitais réellement la protéger, et rester auprès d'elle, la seule solution était de renoncer à mon titre de Saint et à mon engagement au service de la déesse Athéna. Cela, je ne pouvais pas encore me le permettre, peut être qu'un jour cela arrivera, mais pour lors cela m'était encore impossible. Je ne pouvais pas quitter l'ordre tant que je n'aurais pas accompli mon objectif et que je ne serais pas devenu beaucoup plus fort. Même si j'avais beau penser qu'Arès était parvenu à ses fins, et qu'il devait à présent siéger au Sanctuaire, il me faudrait un jour où l'autre y retourner et l'affronter au nom de mes camarades tombés à terre sinon ces derniers ne me pardonneraient jamais que je laisse un étranger fouler le territoire sacré d'Athéna, notre foyer à nous les Saints. Je ne pouvais pas fuir éternellement et j'étais persuadé que mon chemin m'y ramènerait un jour. En attendant, si j'avais la possibilité de devenir beaucoup plus fort pendant un de mes séjours à l'étranger, il était plus qu'évident que je sauterais sur l'occasion.

En tout cas, pour le moment une chose était sur, c'était que Siam souhaitait prolonger un peu plus notre étreinte car elle pensait qu'au moins ça c'était concret et réel, pas tout à fait comme les paroles que j'avais prononcées il y avait quelques instants. Nos deux corps collés l'un à l'autre, je pouvais sentir sa respiration dans mon cou, et les battements de mon coeur repartir de plus belles. J'ignorais combien de temps nous restâmes ainsi, mais je pouvais clairement affirmer que blottis dans ses bras, je me sentais bien et peut être que je souhaitais intérieurement que ce moment ne s'arrête jamais.

Enfin nous nous séparâmes, et à mes propos, la guerrière divine sembla pâlir quelque peu. Voilà qu'elle doutait à présent. Elle n'était plus vraiment sur de pouvoir m'accompagner ou quoique ce soit d'autre, comme si mes paroles l'avaient troublé. Comme si le fait de lui avoir rappelé qu'elle était à présent devenir forgeron d'Asgard lui imposait de plus lourdes responsabilités. Qu'avais-je donc fais ? Si ses jours étaient comptés, elle n'allait tout de même pas resté ici jusqu'à la fin c'était absurde. Ou plutôt était-ce moi qui l'était, j'aurais voulu la prendre par la main et nous enfuir loin, loin de tout ça, être libéré de toutes responsabilités et qu'ainsi plus rien ne nous retienne nulle part. Mais... nous n'étions plus des gamins à présent du moins nous n'en n'avions plus vraiment l'air, nous n'en avions donc nullement le droit.

Elle même me prit par la main et nous partîmes en direction du palais à la recherche de Vaflan et de la Dame Séléné. Sa petite main tiède dans la mienne me réchauffait le coeur. Oui cela ne devait faire aucun doute, cela devait vraiment ressembler à ça ce que l'on ressentait lorsque nous avions un ami. Une très belle amitié était sur le point de naître entre nous et pour rien au monde, je n'aurais voulu que cela s'arrête si vite.

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