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  La faim de tout ? [Libre]

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Deimos1

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MessageSujet: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptyDim 8 Sep 2013 - 17:53

Les lieux s'enflammèrent soudain, l'intérieur du temple se voyant parcourue de multiples flammes noirâtre brulant les airs, apparaissant et disparaissant dans un maelström de lumière. Ma nouvelle présence apparait soudainement dans le cosmos, un torrent de férocité teintée d'agressivité. Mon aura est des plus percutants ... Et de toute évidence, je ne fais rien pour me dissimuler. Mon énergie est telle qu'il est évident que mon retour ne passerait pas inaperçus. Ma silhouette apparait dans l'entrebâillement des lourdes portes de la demeure maudite. Mon regard balai les moindres recoins et peu de choses ont changés depuis toutes ces années. D'un revers de la main, les flammes sombres se dissipent tandis que j'amorce mes premiers pas dans mon temple. Effectuant une marche très lente, je parviens à ressentir chaque énergie présente dans tout le royaume d'Arès et quelle surprise ! Arès, Athéna .... Bien des choses se sont sûrement produite durant mon sommeil. Il va me falloir obtenir un état des lieux mais, pour l'heure, je ne souhaite pas déranger les affaires de mon Père. Concentrant brièvement mon attention, j'y perçois la présence de quelques Berzekers disséminés dans le royaume. Un fin sourire se dessine brièvement tandis que je m'arrête brusquement au beau milieu des lieux. Cette légèreté temporaire s'effrite lorsque ressurgit de bribe scène du passé. Je ne sais pas avec exactitude le temps à laquelle j'ai été sceller. Mais, ces souvenirs restent vivaces, implacables.

Toutefois, mon propre intérêt passera pour le moment en second plan. Tôt où tard, il va me falloir obtenir une discussion avec Arès. J'espère que mon frère puisse lui aussi revenir rapidement. Puisque je n'ai pas sût ce qu'il été advenu de leurs sorts lors de notre conflit avec le sanctuaire d'Athéna. Quoi qu'il en soit, le simple fait que je sois de retour me procure un certain plaisir non dissimulés. Reprenant une marche nonchalante, je m'immisce au plus profond du temple. Un lieu baigné d'une obscurité qui persiste encore, malgré mon absence. Il s'y trouve un objet bien particulier qui m'a continuellement servis, où presque dans mes combats. Peu à peu, une aura nimber de mort et d'obscurité s'entremêlent tout autour de moi et drapant inexorablement le chemin me conduisant au lieu convenu. Il y règne soudainement un silence religieux, sépulcral, alors que mes lentes foulées m'amènent au lieu dit. Face à moi, une stèle marqués par les vestiges du temps, les écrits s'avèrent désormais illisible mais peu importe. Là n'est pas le plus important à mes yeux. Ma main se leva, massive, n'ayant plus rien en commun avec les doigts fins qui étaient les siens encore un instant plus tôt. Une lueur ne tarda pas à émerger de ma main, jusqu'à ce que jaillisse une faible sphère de lumière crépitant provenant de la stèle. Cette sphère avance inexorablement vers ma main et une fois à son contact, sa forme changea du tout au tout. Laissant place à une épée que j'avais récolter sur un champ de bataille. Modifier par mes soins, cette épée regorge d'une aura bien particulière.Elle s'est adaptés à mon style de combat, affutés comme peu d'épée le sont.

Quoi qu'il en soit, cette arme de nouveau en ma possession, il me faut à présent patientez. Avoir délibérément exploser mon aura sera synonyme d'appel. Peu importe la personne y répondant. Je serai satisfait de retrouver devant moi l'armée d'Arès. Me conduire comme un lieutenant, voilà bien longtemps que je n'ai plus eu à tenir ce rôle ... Retrouvant après une nouvelle marche le hall principale de mon temple. Je m'installe sur l'unique fauteuil tailler dans la pierre. Faisant face à l'entrée de mon temple, je guette les moindres entrées. Une longue allée est nécessaire à tout visiteur pour venir me tenir compagnie. Néanmoins, quelques marches son nécessaire à gravir dans les ultimes pas qu'il devra effectuer. Mes coudes apposés sur les accoudoirs en pierre, mes mains croisées les unes aux autres. Le bas de mon visage vint se placer derrière elles alors que mon regard aborde des traits durcit par une intense réflexion. Tourmenter par ma soif de vengeance envers le sanctuaire, je vais devoir usé de fin stratagème pour arriver à mes fins ...
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Ryuken

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MessageSujet: Re: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptyMar 17 Sep 2013 - 11:32


La colère triomphait toujours dans mon âme. Elle semblait être plongé dans une profonde léthargie. Ce n’était que chimère. Mes pas me conduisaient n’importe où: comme si j’étais un égaré cherchant sa voie. Je n’avais jamais connu cela: il m’importait peu d’être considéré ou pas. Je ne m’étais jamais posé de question sur ma propre existence et sur ma valeur. Je n’avais cherché aucune forme d’auto satisfaction autre que dans le combat.  Je ne me sentais prisonnier de rien, n’ayant jamais eu aucun but particulier, sauf celui de m’émanciper par le combat et la victoire. Les défis me passionnaient et je ne craignais pas la mort. C’est, en rentrant, dans le Domaine d’Arès que je m’étais commencé à poser des questions sur ma personne, sur mon destin, sur ma volonté de m’accomplir en tant que véritable homme. D’ailleurs, qu’étais-je au bout du compte ? Ou qu’avais-je été ? Un combattant qui participe aux Combats ? Ou un Guerrier qui participe à des Guerres ? Qu’étais-je au juste ?  Mon regard trahissait mon incompréhension, j’étais perdu.  Comment en étais-je arrivé là ? Pourquoi ses interrogations m’assaillent maintenant ? Avant, je ne me posais aucune question. Tout juste savais-je que je devais trouver ma propre voie par l’acquisition d’un code de conduite qui me serait personnel. Je ne l’avais jamais trouvé: j’avais des principes mais rien de bien transcendants. Des chimères. Des illusions. Il ne me servait plus à rien de me voiler la face. Tous mes actes du passé me conduisaient à cette pitoyable conclusion: j’avançais sans aucun but. Sans aucune perspective. Et maintenant, que j’avais changé de camp, je m’en rendais compte car je cherchais  profondément à m’accomplir. Je savais que les enseignements de mon maître me conduisaient vers la recherche de ma transcendance par la recherche de ma propre voie. Le pire, c’est que j’avais l’impression d’échouer alors que, en totale contradiction avec le sens actuel de ma vie, je pouvais accomplir ma propre destinée par moi-même. Comme si j’avais toutes les clés en main, dans un profond labyrinthe, mais que toutes les portes étaient bloqués, m’empêchant de continuer vers mon vrai chemin. J’avais besoin d’aide. Qui pourrait me porter assistance ? Cronos ? Je ne voulais pas de son aide. Je devais me débrouiller, sans lui maintenant. Je ne voulais pas qu’il soit mécontent de moi. Les Titans ? Mon ancienne famille ? Je dois poursuivre ma route sans regarder derrière. Alors? Qui ?


Moi, qui avait connu la liberté, ce vœu si cher de tout être vivant, je me retrouvais prisonnier sous la coupe d’Olympiens incapable de me comprendre. Et je devais les respecter comme mes nouveaux supérieurs, mes nouveaux principes de vie ?  Sacrifier ma vie pour Arès ? Phobos ? Et pourquoi ? Je n’étais rien pour eux. Ils ne me considéraient pas: j’étais de la viande pour eux. Pourquoi devrais-je les respecter alors qu’ils ne me portent aucun honneur ? Comparé à toute cette armée, j’avais plus de valeur qu’eux réunis. J’avais un plus grand vécu. J’avais plus de force qu’eux. Par exemple, je pourrais tuer Camélia sans aucun souci, exterminer Flagello et Nagash, mettre à terre Calamity si tel était mon désir. Pourquoi obéir à des humains d’ailleurs ? Qu’avaient-ils plus que de moi ? Un titre ? Ça ne fait pas d’eux de véritables guerriers. Pourquoi respecter des Dieux qui ne me respectent pas ? Pourquoi croire en un idéal qui m’est inconnu ? En entrant chez Arès, je n’avais même pas eu le temps d’écouter les vœux du nouveau Roi. Comment cet Olympien nous considère ? Ce Phobos… Je ne peux le supporter. Et, il paraît, d’après les rumeurs, que le deuxième fils d’Arès, s’est réincarné. Deimos: tel serait son nom. De toute façon, j’en ai cure. Je ne suis personne dans ce camp. Une âme invisible alors que je cherche la lumière. Je veux exister, je désire qu’on me voit et qu’on croit en moi. Est-ce trop demander ?



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Sans le savoir, j’avais erré jusqu’à un temple que je ne connaissais pas. Je regardais ce qui semblait être les cieux. J’en avais assez d’être au service des Berserkers. Ils m’avaient empêché d’accomplir mes actes et ma vengeance. Je combattais en mon propre nom, j’avais bien précisé que ma quête ne regarderait pas Arès. Et, pourtant, ils n’avaient rien compris.  Ils n’avaient rien saisis. Le combat est tout pour moi: je recherche la puissance, la force absolue. Pour moi-même. Je veux défier des adversaires, les vaincre et pouvoir me prouver que je suis allé jusqu’au bout de ce qui est humainement possible. Je veux pouvoir affronter et tuer n’importe quel dieu.  Si ma destinée est d’être un déicide, alors qu’il en soit ainsi. Ça signifierait que j’ai acquis l’ultime puissance, ce qui ferait de moi l’humain le plus puissant du monde. Ce n’est que par la force que je m’élèverai.



J’ai beau chercher, je ne les comprends pas. Moi qui ai toujours été un esprit libre, pourquoi devrais-je respecter ces dieux et ces hommes qui entravent ma volonté et ma liberté ? Qui suis-je pour eux ?




Ce n‘était pas une lamentation mais une profonde interrogation sur ce que devait être mon nouveau rôle. Je ne peux plus me permettre de stagner, il me faut évoluer. Personne, dans cet endroit, ne me le permet. Jamais ne pourrais-je acquérir la toute puissante force que je souhaite ? La colère, nouveau sentiment qui s’immisce en mon cœur, est le symbole d’une grande frustration. Toujours en vouloir plus pour en avoir plus. Sans ne jamais cesser d’arrêter sa marche du destin. Qui peut m’offrir les réponses que je demande ? Qui peut me révéler un nouveau chemin ? Qui peut m’offrir la lumière dans ce monde obscur qu’est le mien ? Suis-je condamné à n’être rien alors que je veux être tout ?



Je mérite d’avoir la confiance de ces Dieux car j’ai l’esprit d’un véritable guerrier. Que me demande donc-t-il de plus ? Pourquoi faire courbette devant des entités qui ne sont pas capable de déceler mon véritable potentiel ? Combien de temps vais-je devoir leur prouver ma valeur ? Pourquoi ne m’acceptent-ils pas comme je suis ? Pourquoi ne cherchent-ils pas à valoriser mon comportement ? Suis-je condamné à n’être rien à leurs yeux ? Et aux yeux du monde ? En quittant les Titans, j’ai du me tromper. Ou alors, si j’avais eu raison, où est-ce que ça me conduit ?





Je parlais à haute voix, pour moi-même, m’interrogeant sur ma nouvelle condition. Ce n’était pas une plainte mais la recherche de ce but qui ne cessait de m’échapper. Je restais là, immobile. J’étais perdu, je ne savais plus quoi faire. Je pourrais partir de ce lieu. Ce serait si facile, si évident. Mais, en vérité, cela me déplairait car je serais parti sur une défaite. Et, s’il y a une chose dont je suis persuadé, c’est que je ne suis pas un perdant mais un vainqueur. Un conquérant de mon Destin. Ma voie, en tant que Guerrier, ne fait que commencer et j’ai encore beaucoup de choses à accomplir.


Dernière édition par Tatsou le Jeu 26 Sep 2013 - 11:18, édité 1 fois
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Deimos1

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MessageSujet: Re: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptyMer 18 Sep 2013 - 10:43

Depuis mon retour, je ne m'étais pas rendu au-delà de mon temple. Préférant ressentir scrupuleusement chaque présence éparpiller dans tout le royaume. Ce n'est finalement qu'après avoir discerné la disparition des deux visiteurs à la porte de la guerre que j'entreprends le choix de patienter davantage quant à la venu d'un quelconque individu dans mon domaine. Ma présence n'était pas nécessaire et absolu pour le moment, que ce soit pour gérer les visiteurs, m'entretenir avec mon père où avec les Berzekers. Même si, à titre personnel, je conviens qu'il me faudra rapidement étayer ma soif de question et ainsi, obtenir un large panel de réponse et aiguiller mes propres actions à plus ou moins court terme. Mais, désormais de retour, je devais restituer à mon temple, son atmosphère d'antan. Élevant mon Cosmos, les lieux silencieux jusqu'alors crépitèrent d'un bruit à réveiller les morts. Ce qui suit n'est finalement qu'une réaction en chaine, une brume noirâtre se glisse sur la totalité du sol ! Tandis que sur les murs se dessinent des visages fantomatiques. Ma silhouette devenait trouble, puis éthérée. Qu'en partie seulement, bien que les brume environnante et la fumée noire qui s'échappait pouvait aisément faire croire à l'apparition d'un spectre bien réel. S'il fallait mettre les choses à jour, alors il n'y avait pas de temps à perdre. Fermant les yeux pour mieux pouvoir me concentrer sur l'intense lien qui m'unissait à la Citadelle, je localisais la présence d'un humain vers mon enceinte.  En attendant, je replongeais dans mes songes, fièrement installé dans mon trône macabre. Pour l'heure, je pouvais bien faire preuve de patience. Le temps de rassembler et unifier mon armée sous l'étendard de la Terreur. Et lorsque chacun aura défini sa place, les choses sérieuses pourraient enfin commencer.

À l'approche du visiteur, j'entrepris minutieusement de laissait son cosmos venir jusqu'à moi. Jaugeant ainsi la puissance et l'appartenance de ce guerrier. Dès son intrusion dans l'antre de la terreur, un sarcasme vint troubler le silence de mort engranger depuis plusieurs minutes. Le brouillard ainsi que les silhouettes fantomatiques, dans leur majeure partie, disparurent, laissant le soin à ce chevalier noir de se faufiler plus en profondeur. Ce n'est finalement qu'après une longue marche que ce vermisseau eut l'intelligence de ne pas continuer ses pas. Confortablement assis sur mon trône et camoufler par cette brume épaisse réunie désormais autour de moi, il lui était impossible de m'apercevoir visuellement ou ressentir mon Cosmos. Mais, le scrutant de haut en bas, l'envie de le chasser d'ici me procurer un certain plaisir. La distance entre lui et moi était suffisante pour qu'il ne puisse pas s'échapper, il venait inconsciemment de se jeter dans la gueule du Loup et d'entrer dans la fosse au Lion. Posant mon coude sur l'accoudoir de mon trône, ma joue vint instinctivement se poser sur ma main. Un infime sourire se distingue sur mon visage. Énormément d'idée de torture se glisser les unes derrières les autres. Néanmoins, la curiosité prenait le dessus sur le reste puisque je ne peux comprendre à cet instant comment un petit rat pouvait s'être faufiler jusqu'ici.

Mais, je dois laisser l'effet de surprise joué pour moi et attendre patiemment la bonne ouverture. Une patience qui est très vite récompensée lorsque l’intrus, se croyant seul se met à déblatérer tout un tas de niaiserait plus dégoulinant les uns que les autres. À maintes reprises, je me retiens de rire. Lorsqu'il eût fini de pleurnicher tel un enfant pourri gâté. Mon Cosmos sursauta subitement. Faisant disparaître d’un claquement de doigt la brume et les rares silhouettes fantomatiques parsemer sur les murs. Désormais, il lui était possible de me voir, vêtu d'un long manteau rouge. Mon épée gisant derrière moi, prête à servir en cas d'utilité ou d'envie particulière. Je descends les quelques marches depuis mon trône pour venir vers l'humain. Ce sourire malicieux toujours glisser sur mon visage tandis que mon regard était à présent plus prononcé que jamais. Le doute ou presque n'est plus permis. D'une certaine manière, ce freluquet fait partie intégrante de notre armée et il ose venir jusqu'à mon domaine et verser des mots indignes d'un véritable Berzeker. Continuant mes pas vers sa direction, je pose un premier pas sur le sol pierreux. C'est alors qu'une nouvelle réaction vint accompagner ce mouvement, l'atmosphère devient subitement plus lourde et chaude. Annonciateur d'un petit jeu qui autrefois, je m'adonnais avec plaisir et sarcasme. Laissant défiler quelques secondes où mes mouvements sont volontairement arrêtés, je décide d'avancer de nouveau et d'effectuer un second pas. C'est alors qu'une fois mes pas ayant quitté les quelques marches que prend acte un autre phénomène dont cet énergumène ne pourra s’extraire.

Formant un large cercle tout autour de nous. Un rideau de flamme d'une noirceur digne des enfers vint nous entourer. Des flammes noire qui ne s’éteignent jamais et brûle tout ce sur quoi l'utilisateur pose son regard, la cible brûle jusqu'à ce qu'elle soit complètement consumée. Inutile de préciser que délibérément, j'eusse laisser un sursis à cet attardé mais, si il ose prendre la fuite, la mort lui sera fatal. D'une main vigoureuse et vivace, je replace instinctivement mes cheveux et les remettre en place. Laissant quelques secondes à mes idées pour se remettre en place ... Plongeant une nouvelle fois mon regard dans le sien, il était temps de déployer tout ce qui venait de me traverser où presque, l'esprit.


" Tu es complètement idiot. Tu ose te décrire comme un esprit libre et en parallèle, tu as juré fidélité à Arès. Que l'on soit bien clair entre nous, tu n'es rien à mes yeux, juste un pion. Tout ce que j'attends de toi et c'est aussi valable pour tes supérieurs, Arès, moi, Phobos et les Cardinaux et que tu respecte la hiérarchie. Nous sommes tes supérieurs, on ce contrefous royalement de ton opinion, de tes états d'âmes. Tu agis et exécute nos ordres ... " 

Mon énergie spirituelle était à présent écrasante. Coupant l'envie de quiconque de venir discuter mes précédents mots. Tandis que les flammes nous encerclant atteignait une hauteur titanesque. Un sourire carnassier aux lèvres, j'entreprends une nouvelle avancée vers l'étranger. Arrivés à une distance plus infime que précédemment, je m'élance à nouveau dans un monologue.

" Tu ne mérites rien. Et si tu désires ardemment obtenir le respect qui te semble dût. N'essaie même plus d'agir comme tu le faisais dans ton ancienne faction ou à travers tes mots, dans mon domaine. Ce sera la première et dernière fois que je l'évoquerais mais, je me contrebalance totalement que tu aies étais chez les titans. Oublie ton passé, embrasse à présent ta destinée, imprègnes-toi des valeurs propres aux Berzekers. Recherche le combat par excellence et gagnent tes combats par tes propres armes. Toutefois, commence par modifier ton comportement dans nos propres murs. Ce comportement se reflète d'une certaine façon en dehors de notre royaume alors, que se soit moi ou ton adversaire, je n'aurais aucune pitié à te trancher la tête pour avoir osé souiller notre réputation. Néanmoins, avant de continuer dans une forme de remontrance, j'exige que tu me déclines ton identité et ton titre au sein de notre armée. " 
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MessageSujet: Re: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptyVen 20 Sep 2013 - 23:46







J’étais perdu dans mes pensées quand, soudain, surgit lentement, une divinité en face de moi. J’en étais totalement persuadé puisque j’avais eu le privilège de vivre auprès des divinités les plus anciennes existant dans ce monde. Ni plus ni moins que les Titans. Et, mon maître était leur Roi. Je savais parfaitement déceler leurs essences divins. Cronos me l’avait appris et je m’étais particulièrement entraîné à détecter les auras et le présences tout au long de mon entraînement et de mon expérience. Comme à mon habitude, je ne tremblais pas devant sa présence. Non que je ne respectais pas une certaine forme de déférence face à une divinité mais cela ne me faisait rien de me retrouver face à un Dieu. L’habitude en somme. Les flammes noires dansèrent autour de moi, je les regardais sans aucune once de crainte. La puissance divine m’écrasait, le dieu déployait toute sa puissance sur moi. N’importe quel humain plierait devant une divinité: tel n’était pas mon cas. Les divinités me sont indifférentes.  C’est un défaut qui est une qualité: je ne connais pas la peur. Je n’ai aucune attache particulière. Je refuse toute forme de sentimentalisme, je veux aller toujours à l’essentiel. En ce qui me concerne, je simplifie toujours les choses pour les rendre concrètes. C’est une qualité qui est aussi un défaut. Je suis impulsif, je ne réfléchis pas tant que cela. C’est un défaut qui est une qualité. Je laisse mon instinct guider chaque action de ma vie. Mon intuition est ma force… Mais aussi ma faiblesse. Je devrais un peu plus prendre le temps de la réflexion. Aujourd’hui, devant ce dieu, sous la pression de cette menace qui environnait mon corps, il était peut être temps de prendre une autre direction. Je voulais être puissant et fort. Je voulais défier chaque être de ce monde, trouver des adversaires, les battre. Je voulais sentir la terreur s’inscrire dans leur regard: je voulais être le Marchand de la Mort, le Combattant qui apporterait le trépas par le combat. Observer la détresse de ma cible et lire dans son regard la peur de m’avoir croisé. Percevoir cette lueur de désespoir qui le précipiterait vers son châtiment. Alors, quand j’aurais acquis la force ultime, celle de défier les dieux et les déesses et de pouvoir les tuer, je pourrais enfin acquérir l’ultime liberté que je recherche.  Il me faut bien me résoudre à comprendre que je suis obligé de changer mon attitude. De le faire évoluer un peu.



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Je n’ai besoin de l’aide de personne, je peux me débrouiller très bien tout seul. Je ne veux me sentir emprisonné: je considère que mon entraînement et mes combats sont le fruit de mon indépendance.  Ces flammes noires, qui m’encerclent et me tourmentent, commencent à m’agacer. Les paroles du Dieu m’incite à réfléchir, et peut être pour une des rares fois, à me remettre en question. Néanmoins, quand on veut me montrer sa force, c’est tout naturellement que je réagis instinctivement en me défendant. Pour m’opposer aux flammes divines, je décide d’utiliser mon affinité avec l’élément Air. Je suis tout à fait conscient de ne pouvoir dépasser une puissance divine. Du moins, si les paroles du Dieu ne m’avait pas touché, si les récents évènements n’étaient pas entrés en corrélation avec ses propos, si je n’avais pas décidé d’évoluer pour atteindre mes propres objectifs, j’aurais certainement combattu de toute ma puissance cette démonstration de force afin de prouver ma valeur et de démontrer au Dieu que je ne suis pas un plaisantin. Alors, je déployais mon énergie en relation avec mon affinité élémentale. Une lumière blanche se déploya en moi et autour de moi. Je fermais les yeux et laissais l’air se mouvoir en un vent violent et soudain. Je tendis une main devant moi et imprimais une nouvelle relation entre mon cosmos et l’élément que Phoebe m’avait enseigné. Une brèche se créa et j’entrepris de sortir de cette Prison de Flammes Noires. Je m’avançais ainsi vers le Dieu en question. J’installais un très long silence et croisait son regard. Les yeux dans les yeux.



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Je pouvais saisir le paradoxe de sa remarque et elle me paraissait légitime. Il confirmait que je ne représentais rien pour eux, que je n’étais qu’un pion à leur service et que je me devais de respecter cette fameuse hiérarchie que je ne saisissais pas ou peu.  Respecter les ordres des dieux de ce camp était une chose que je comprenais. En vérité, les paroles du Dieu se mêlaient aux souvenirs des préceptes de Phoebe et de Japet.  J’avais décidé d’obéir aux ordres d’Arès et de ses deux fils car ils représentaient l’essence divine de ce camp. Cette décision était devenu, à présent, une certitude. Mais, il n’en serait pas de même avec les hommes et les femmes que je côtoie Si le respect divin est un acte essentiel, je ne donnerai mon estime qu’à l’humain qui m’affrontera  et qui saura me démontrer sa fore par le combat en me battant. Le Dieu avait raison, je devais le concéder. Le passé était le passé. J’avais encore du mal à couper les ponts. Malgré tout, je devais énormément aux Titans. J’étais devenu un chevalier grâce uniquement à eux. J’avais évolué grâce à Cronos et à sa famille. Je pensais, qu’en quittant les Titans et en demandant à mon Maître, de me laisser partir, j’obtiendrais une certaine forme d’émancipation personnelle. Les paroles de Cronos résonnaient encore en moi comme une vérité bien plus profonde que je ne devais l’admettre. « Len Va Dasoul Spirita Deusos. » Ces quelques mots, en un langage bien plus ancien, que la naissance même des Olympiens. La dernière leçon de mon maître. L’Esprit Divin, même le plus solide, a besoin du plus grand guerrier pour accomplir son désir. Aux yeux de ceux et celles de mon camp, effectivement, je n’étais rien. Et, en y pensant, qu’en avais-je à faire après tout  ? Je ne comptais sur personne et ce code de conduite, que je construis progressivement, m’impose de servir qui je veux et de la manière dont je le veux. Je n’ai jamais eu besoin de rendre des comptes à personne car je savais ce que je valais.  Ma colère, mon incompréhension découlait d’une frustration que je n’aurais jamais du embrasser. Je m’étais trompé sur toute la ligne dès mon entrée dans le Domaine d’Arès. Je commençais sérieusement à saisir ce fait essentiel, relatif à un enseignement de Cronos: ne jamais perdre contre soi même. J’avais été battu à plat de couture. Non pas par un adversaire. Mais contre moi-même. Et ça, c’était inacceptable ! J’avais oublié ce que j’étais, je m’étais menti à moi-même: je m’étais placé en tant que conquérant légitime alors que je n’étais rien de plus qu’un simple guerrier qui poursuit sa voie vers son ultime but.


Il me fallait réagir. Maintenant et tout de suite ! J’avais pris un très mauvais sentier de mon histoire sans m’en rendre compte. Mais, je pouvais rebrousser chemin et reprendre de là où j’en étais. Je servirais les dieux de ce camp mais, encore une fois, je n’accorderai aucun respect ni aucune confiance à ces combattants qui n’ont rien de divin et qui sont comme moi. Jusqu’à ce que l’on me prouve le contraire en tout cas. Le combat par l’excellence: cela était ma voie initiale. Combattre par mes propres armes: mon corps était le témoin de ma volonté hors norme d’utiliser l’art ancien des Guerriers des Titans. J’en étais l’unique dépositaire de ce monde. Et encore, je pouvais l’améliorer. Je représentais mon nouveau camp, je ne devais laisser mes sentiments agir sur mon devoir et sur la voie que j’avais emprunté. En vérité, et maintenant je le comprenais, depuis que j’étais entré dans le Camp d’Arès, j’avais laissé mes émotions prendre sur le pas sur mon âme de guerrier. Cronos et les Titans m’avaient avertis, les paroles d’Océanos au Sanctuaire prenait tout leur sens à présent. Je pouvais… Non… Je devais contrôler toutes mes sensations et les utiliser comme une force supplémentaire. La colère ne devait plus m’envahir à m’en faire perdre la raison. Il m’incombait de maîtriser toute forme de trouble. Alors, je pris la parole.



Contrairement à ce que penses, Dieu, je suis un Esprit Libre. J’agis comme bon me semble et je vais où mon âme de guerrier me conduit. Malheureusement, tout chevalier est obligé de servir une divinité sous peine de ne jamais posséder la preuve de son existence en tant que Guerrier.



Il voulait que je me présente. Si je ne baissais pas le regard, je lui dévoilais en plein jour toute ma détermination. J’étais à distance respectable de lui: en d’autres temps, je me serais collé au Dieu sans aucune forme de crainte et l’aurait défié de toute ma puissance. Assurément, il m’aurait tué. Mais, je serais revenu, j’aurais rongé mon frein et j’aurais attendu le moment opportun pour l’assassiner et me venger. Tous les moyens sont bons pour obtenir ce que l’on veut.  Néanmoins, j’étais dans l’erreur: j’en avais perdu mon âme de véritable guerrier honorable. Je me faisais honte. Ce combat contre Alistair avait dévoilé mes côtés le plus noires et j’avais été à un doigt de basculer vers ce que je réprouvais avec tant de force: le déshonneur du combat. En tout état de cause, je n’avais pas bougé.


Tu as parfaitement raison Être Divin. Qui que tu sois d’ailleurs. J’admets mes fautes et concède volontiers que je me suis trompé depuis le début. Vous n’avez absolument rien à attendre de moi car je ne vous ai encore pas prouvé  ma valeur. Dorénavant, je respecterai la hiérarchie divine comme il se doit. Néanmoins, il ne faut pas compter sur moi pour respecter la valeur des guerriers qui m’entourent. Ils ne sont que des humains comme moi. Jusqu’à ce qu’ils me prouvent le contraire. Arès, Phobos et toi, Être Divin, êtes les seuls que je respecterais. D’ailleurs, puisque je vais me présenter, tu pourrais en faire de même.



Je m’avançais de quelques pas, posais un genou à terre et mis main gauche sur mon cœur. J’avais une posture évidente de soumission. Je croisais mon regard déterminé mais une docilité se fit percevoir. Puis, je baissais la tête.


Tatsou. Chevalier Noir de Pégase. Disciple de Cronos, Roi des Titans. Au service des Dieux De la Guerre.




J’avais prêté serment à Arès. J’en faisais de même avec cet être divin. Et j’accomplirais cette promesse envers Phobos. Je commençais à peine à percevoir l’importance que pourrait m’offrir ce nouveau camp. Cronos m’avait bien dit que je pourrais me développer à leurs contacts. Je venais tout juste de saisir l’essentiel de son message. Oh oui ! Finalement, je me rendais compte que je ne m’étais pas trompé. Mais je devais accepter certaines notions de cette nouvelle vie. Pour certaines, je n’aurais aucun problème. Pour d’autres, c’était encore loin d’être le cas.
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MessageSujet: Re: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptySam 21 Sep 2013 - 11:49

Faisant fi des réactions d'Irène du Lion et d'Océanos, Phobos avait quitté le Sanctuaire d'Athéna au plus vite. En disparaissant avec Grell, il usa de son pouvoir sur le cardinal afin que ce dernier se rende à la forteresse le plus rapidement possible... pour un humain. Le seigneur de la Peur avait ressentit au loin une présence faire son retour. Malgré la force mystérieuse qui frappait le monde, il n'avait pu que reconnaître celui ci. Et il faisait montre d'une impatience sans limite de le retrouver. Une ombre passa alors au dessus du monde, en employant une vitesse telle qu'elle était imperceptible pour le commun des mortels, ces derniers ressentant uniquement un sentiment d'angoisse des plus profonds. Les portes de la forteresse s'ouvrirent avec fracas tandis qu'une vague d'ébène s'engouffrait dans le domaine d'Arès. Sans s'arrêter le moindre instant, les portes du temple de Deimos s'ouvrirent brusquement tandis que d'un brouillard teinté des peurs des mortels Phobos fit son apparition. Le pas rapide, son sourire inquiétant s'afficha sur son visage tandis qu'il avançait vers son frère. Mais son regard tomba tel une épée de Damoclès sur Tatsou, et son regard devint aussi dure que la lame qui se tenait au dessus du sombre cheval ailé. D'un mouvement bref de la main, la Peur déploya une force invisible qui serra la gorge du chevalier noir tel un étau et le souleva du sol. La voix du fils d'Arès était dure et implacable.


"Ainsi tu prétends que tu nous respectes, mon père, mon frère et moi même? Il va falloir que tu m'expliques cela, misérable... Tu as certes obéis quand je t'ai ordonné de quitter le Sanctuaire d'Athéna, mais tu m'as grandement manqué de respect en ne me saluant pas comme tu aurais du le faire!" 

L'étreinte sur la gorge de Tatsou se resserrait inlassablement. Ici pas de flammes à travers lesquelles il pouvait tenter de faire une brèche. Il avait à faire face à la force d'un dieu. Soudain, il décida de la projeter au sol avec une brutalité qui n'avait d'égale que le dédain qu'il témoignait à ce serviteur indélicat. Se tournant vers son frère, le sourire effrayant de Phobos témoignait de sa joie de le retrouver.

"Deimos, mon cher frère, cela faisait bien longtemps..." 

Claquant des doigts, il fit apparaître deux coupes d'or. Il en lança une à Deimos et lorsque celui ci l'aurait en main, le liquide de son choix apparaîtrait. Phobos se désaltéra avec plaisir. Depuis son réveil, il avait été déjà contraint de sévir et réprimander les serviteurs d'Arès. Et cela, il s'en serait bien passé. 

"Ainsi, tu te nommes Tatsou... Et bien chevalier noir, si tu as prêté serment envers Arès, il va falloir que l'on t'inculque quelques règles. Fautes de quoi tu n'auras jamais ta place au sein de nos armées!" 

S'avançant vers le mortel qui était presque incrusté au sol, il l'attrapa par la nuque et le souleva comme si il ne pesait pas davantage qu'une plume. Un frisson parcouru l'échine de Tatsou avant de se répandre dans tout son corps. Ses mains devenaient moites tandis qu'un froid intense frappait son ventre. La sueur perlait sur le front de l'ancien disciple de Cronos tandis que la voix de Phobos, semblable à la nuit, obscurcissait son esprit et ses idées. 

"Tu sembles te croire au dessus des berserkers... au dessus de tout autres guerriers ... toi qui recherche la force et la puissance, tu ne sais ce que cela signifie "d'être fort"! Tu ne semblais pas éprouver jusqu'alors la peur... sache qu'il n'est rien de plus inutile qu'un combattant dénué de celle ci. Dans ma grande générosité, je te fais don de celle ci... Ne crois pas qu'elle sera un fardeau pour toi, sinon elle le sera... La peur est l'un des dons les plus précieux que les dieux ont pu offrir à l'Humanité, la rejeter serait faire preuve d'une stupidité sans borne. La Peur vous permet de ressentir le danger, de ressentir la mort arriver.. il n'y a rien de plus utile pour quelqu'un qui se définit comme étant un guerrier de ressentir cela... Après, arriver à faire face à cette peur ne dépend uniquement de la force de caractère des individus. Certains n'arriveront jamais à la maîtriser et vivront perpétuellement en fuyant toute leur vie...d'autres par contre parviendront à lui faire face et à affronter le danger. Il n'y a rien de plus valorisant pour un guerrier de faire face à des dangers qui le terrifie..." 

Lâchant finalement Tatsou qui s'effondrait au sol, désormais doté de la faculté d'avoir peur, Phobos le toisa avec dédain. Levant un sourcil, il porta sa coupe à la bouche puis reprit. 


"Lors de mon réveil, j'ai été semer la peur dans un village tout proche de la crypte où j'avais été scellé afin de voir ce que valait l'Humanité en cette époque. J'y ai trouvé un enfant qui avait plus de valeurs que toi, chevalier noir. Car, bien que terrifié par mes propres soins, il avait pourtant fait face à moi, la Peur incarnée... Quand tu feras montre d'une valeur similaire mais aussi et surtout d'une obéissance et d'un respect sans faille envers nous, alors à ce moment là tu auras gagné ta place parmi les berserkers! Et n'oublie pas... Il n'appartient qu'à toi à ce que l'on te considère avec intérêt. Pour le moment, tu ne vaux pas plus qu'une vulgaire pierre..." 

Tournant le dos au guerrier, il s'arrêta un instant. 


"Une dernière chose. Oublie les enseignements de Cronos. Désormais, tes maîtres sont Arès, Seigneur de la Guerre, Deimos, l'incarnation de la Terreur, et moi même... Si tu arrives à nous prouver ta valeur par ton obéissance, la crainte et le respect que tu nous dois, sache que nous ferons de toi un guerrier bien plus redoutable que ce qu'a fait jusqu'à maintenant ce titan pour toi. Nous pourrons t'apporter Force et Puissance, Sagesse et Stratégie, car nous sommes les maîtres des guerres, des carnages et des terreurs..." 


Approchant de son frère Deimos, Phobos se retourna finalement. 

"Je pense en avoir terminé avec lui, mon frère." 
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MessageSujet: Re: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptyDim 22 Sep 2013 - 0:55

Je connais la race humaine depuis fort longtemps à présent. Certains mortels ont eu l'audace de faire face aux divinités et se sont vus attribués des louanges par leurs compères. Et une forme de respect des dieux le concernant. Mais ce Tatsou ... quel agaçant protozoaire ! Inutile d'avouer que ce pseudo guerrier n'aura jamais mais, ô grand jamais l'opportunité d'agir comme son fameux esprit libre le stipule. Il venait de provoquer un vent tout juste capable d'éteindre un soubresaut d'incendie mais, concernant mon arcane. Si je ne m'étais pas amusé à volontairement baisser en quasi-totalité mon Cosmos, il ne serait jamais parvenu à ouvrir cette brèche. Quoi qu'il en soit, son attitude prend une tout autre ampleur lorsque ce microbe ose porter son regard directement dans le mien ! À maintes reprises, je me retiens de rire ou de lui flanquer une rouste mémorable. Préférant me taire et constater jusqu'à quel point ce chevalier noir aura l'audace de formuler devant moi ! Dans un autre temps, je l'aurais tout simplement décapité sans une once de serment mais, là, il m'amusait, ou presque. Voyons voir jusqu'à quel point ma patience s'usera ... Mes bras croisés et portant avec une pugnacité sans égale mon regard dans celui du Black saint. Il se produisit, sans doute sans qu'il le sache, une forme de duel dont il est certain que j'en sorte vainqueur. Et le temps conforte une nouvelle fois ma suprématie dans ce genre de "combat". Le grand guerrier ayant juré fidélité à Arès se met à baisser la tête et prononcer un ultime affront à mes oreilles ! D'une rapidité dépassant de très loin le commun des mortels, je dégaine mon épée dont le fil aussi aiguisé qu'un rasoir vint embrasser la nuque de l'humain. À tout instant, d'un traitre mot du chevalier noir ou d'un geste déplacé. Sa tête ira garnir celle existante parsemer par endroits dans mon temple. D'un geste infime, ma main vint exercer une pression sur l'épée qui écorche superficiellement la peau de jeune blanquette ! Abaissant mon corps pour que arriver à hauteur de la tête de Tatsou. Mes lèvres viennent effleurer l'oreille du microbe, un grand nombre de mortel se verrait parcouru d'un innombrable fourmillement parcourant l'ensemble de leur corps. Mais, certaines zones du cerveau de ce vermisseau semble encore endormi alors, je doute que la terreur et la peur soit des caractéristiques qu'il semble jouir. Mais, je suis l'incarnation même de la terreur, je saurais être l'initiateur et l'éveil de cet attrait chez cette fourmi.

" Je suis Deimos, divinité de la terreur et fils d'Arès. Et ne t'avise plus de te décrire comme disciple de Cronos ... Tu es à présent le guerrier à la position la plus basse dans notre armée. " 

Relevant l'ensemble de mon corps pour me remettre debout. Mon épée est toujours apposée sur sa nuque. D'un geste limpide et circoncis. L'arme vint sèchement passer au-dessus du crâne de Tatsou. Quelques mèches de cheveux en moins, s'il ose ce rebeller, ce sera sa tête qui tombera. Replaçant l'épée sur mon dos. Je tourne autour du visiteur pour revenir face à lui. Ma main vint se placer sous son menton et d'un geste fort. Je redresse totalement le pseudo guerrier tandis que ma main vint se placer sur l'ensemble de sa mâchoire inférieure et ressert à travers les secondes une étreinte qui à terme, fera éclater sa mâchoire. Mon visage se voit soudainement parcouru d'un dégout en me remémorant la pseudo sérénité que venait d'exécuter cet humain. Levant de quelques centimètres l'ensemble de son corps, je finis par le projeter violemment en arrière. Il n'est même pas tombé au sol que ma main vint machinalement s'essuyer sur mon long manteau rougeâtre. C'est alors qu'un cosmos vint interrompre cette scène dont j'étais l'inquisiteur. Phobos ... mon frère ... mon regard s'exclame soudainement d'une once de sérénité effaçant la naissante colère qui émanait à la vue de cet abject résidu portant le nom de Tatsou. Laissant soin à mon frère de faire son entrée, je reste soudainement comme un acteur des mouvements et paroles de Phobos. Ne prenant à aucun instant l'initiative d'interrompre quoi que ce soit. La suite n'est finalement qu'un bref aperçu et une multitude d'actions que je souhaitais appliquer. Mais, plus intéressant que ce spectacle s'exécutant devant moi c'est les informations émises par la divinité de la peur. Tout deux avaient voyagé jusqu'au sanctuaire sacré d'Athéna ! Pour quels raisons ? La suite s'annonce des plus intéressants !

Une fois projeté au sol par Phobos. Il va sans dire que Tatsou devra réfléchir à deux fois avant d'émettre un quelconque avis ou un geste qui à ses yeux, pourrait paraître anodin. Mais, mon intérêt est focalisé sur mon frère qui se retourne et me toise de son regard. Un sourire empli d'une peur inégalable mais, qui pour moi n'évoque rien d'autre que sa joie de me revoir. Réciproquement, je lui retourne un franc sourire suivi d'un vivement de tête appuyant ma sincérité de le revoir. Le temps n'a finalement pas ou peu d'emprise sur nous. Même en ayant été des années, peut-être des siècles sans se voir. Le principal est que nous puissions être désormais ensemble, comme avant. Phobos accompagna soudainement sa phrase par un claquement de doigt où apparait deux coupes d'or. L'une pour chacun des frères ! Comme à la bonne époque ... Décidément, cela me réconforte que le temps n'a pas effacé certaines habitudes entre nous. Du récipient vide, je fis apparaitre du vin. Un breuvage dont Arès et moi-même prenions un délice à s'abreuvoir. Une boisson provenant de Dionysos lui-même ! Inutile de dire que rare sont ceux pouvant jouir d'un tel plaisir à déguster un tel alcool. Profitant de ce délice, je reste en retrait lorsque mon frère se concentre une nouvelle fois sur notre invité de "marque".

Soulevant l'humain comme un fétu de paille, il maintient sa main au niveau de sa gorge et le maintenir ainsi, prisonnier de son geste. Phobos se démarque de moi par la peur qu'il engendre chez le commun des mortels. Là où je sublime la peur à son paroxysme. Mon frère éveille la peur dans sa forme triviale, la plus basique qui soit. Celle qui pousse toute créature dotée de cette aptitude à la dompter, la repousser ! Bon nombre n'y arrivent pas mais, Phobos est un maitre quand il s'agit d'énoncer les raisons qui le poussent à agir ainsi. Lorsque Tatsou retomba violemment au sol, un rire où se mêler dédain et amusement sortait de ma gorge. Profitant de déguster mon vin, je continuais à rester en retrait et regarder avec un certain amusement ce spectacle. Écoutant avec minutie les paroles de mon frère, je regarde avec intérêt chaque mimique de ce chevalier noir. Malgré le "don" que venait de procurer Phobos à cet humain, les actes de chevalier noir seront cruciaux. Seuls eux permettront de jauger la fidélité en notre camp. Et surtout, son respect envers les paroles émises par mon frère et moi-même. Le sourire qui m'accompagne s'efface lorsque Phobos se détourne, face à moi ! Expliquant en avoir terminé avec l'humain, il me tenait nécessaire d'en avoir le cœur net. Buvant d'une traite ce qui me reste de vin, d'un claquement de doigt, la coupe vint se poser sur l'accoudoir de mon trône. Un silence de mort vint s'immiscer une fois toutes ces paroles émises. Une situation que je me dois de briser et c'est le plus naturellement que je m'avance et l'approche vers Phobos. D'une légère tape sur son épaule, je passe à coté de lui puis, je m'arrête et le regarde en abordant une attitude la plus neutre qui soit.


" Heureux de te revoir mon frère ! Je suis ravi que tu na rien perdu de ta superbe et que la peur te colle parfaitement à la peau mais, il est à mon tour de prendre le relais. Voyons voir si ce protozoaire est réellement apte à nous obéir ! " 

D'une marche lente vers Tatsou, je dégaine le plus délicatement et tranquillement qui soit mon épée. Posant l’extrémité de mon arme entre ces deux yeux. Il se glisse sur mon visage, un très léger sourire, presque indescriptible. L'idée de le tester prime soudainement sur tout le reste. C'est alors que d'un geste limpide, l'épée vint se placer sous sa gorge, prêt à sectionner d'un trait la vie de ce "disciple" de Cronos.

" Je vais devoir te tester ! Faire en sorte que tes mots ne soient pas vains ! Si je t'ordonne d’exécuter de tes propres mains un Titan ! Il te permettra de couper définitivement un lien avec ton passé et de ne plus te sentir redevable envers eux. La question est donc, accepterait-tu, en guise de loyauté envers Arès, de t’opposer directement et ouvertement à Cronos ?  Tâche de répondre avec des mots choisie avec une attention toute particulière. " 
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MessageSujet: Re: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptyLun 23 Sep 2013 - 22:11

Amusé, il observait son frère s'adresser au chevalier noir. Phobos n'aimait pas particulièrement les humains, loin s'en fallait même, toutefois, de par sa nature qui lui est si propre, il se devait de veiller sur l'influence qu'il exerçait sur l'Humanité. Mais Deimos lui exécrait davantage encore les mortels, et le voir s'abaisser à parler au pégase noir l'amusait. Il ne donnait pas cher de la peau de Tatsou si ce dernier avait l'inconscience de s'attirer les foudres de ne serait ce qu'un des jumeaux enfants de la Guerre. Phobos était la Peur incarnée, celle qui frappait les humains telle la foudre et leur pendait au dessus tel l'épée de Damoclès. Et Deimos quant à lui tenait davantage de la Terreur violente, semblable aux flammes qui semaient le désordre et le chaos en ce monde dans lesquels les mortels éphémères n'étaient que des jouets entre leurs mains. Le sourire du seigneur des peurs s'élargit et devint un rictus effroyable lorsqu'il entendit les ordres de son frère. Contraindre ce renégat qui avait déjà quitté la servitude de ses précédents maîtres à se retourner contre eux, voilà une façon de faire qui le réjouissait. D'autant qu'il y a peu, il avait eu l'occasion de croiser l'un des titans des anciens temps, et cette rencontre l'avait passablement agacé. Tandis qu'il s'était posé contre le trône de Deimos, il se redressa, jetant la coupe vide sur les côtés, et tandis que celle ci disparaissait avait même d'avoir touché le sol, sa voix se fit entendre tel un vent présageant une sombre et terrible tempête. 
"Que voilà une riche idée! Il y a peu, j'ai croisé le chemin d'une de ces antiquités qui se refusent de lâcher prise sur un monde qu'ils ont déjà perdu. Océanos le lâche, celui qui s'était défilé tandis que ses frères et soeurs combattaient ardemment. Je lui aurais volontiers demandé si il n'avait pas pris part à cette légendaire bataille qu'était la Titanomachie par peur ou par lâcheté, mais sur le moment son attitude m'avait passablement ennuyé...." 
Passant à côté de Tatsou sans même lui poser un regard, les paroles du dieu frappèrent l'esprit du chevalier noir comme un forgeron martèle durement une arme qu'il est en train de forger. 
" ... Prouve nous donc ta valeur, le respect que tu dis nous porter et surtout ton obéissance. Prouve moi que l'on peut avoir ta confiance, et je me pencherais sans doute personnellement sur ton cas afin de ... t'améliorer.  Rapporte moi la tête de ce présomptueux ignare afin que les titans apprennent la puissance des armées d'Arès! Si tu me déçois, il te faudra plus qu'une vie pour me présenter tes excuses et tes explications..." 
Se retournant vers son frère, il baissa la tête légèrement en souriant afin de prendre congé. 
" Je vais patienter aux portes du temple de notre Père, j'ai à faire avec Athéna notre tante. Ah une dernière chose, Deimos, nos serviteurs semblent quelque peu turbulent pour ce que j'en ai vu. J'ai déjà pris la peine de dresser Grell, Cardinal des Flammes, et je craint qu'il ne faudra en faire de même avec les autres... De ceux qui nous respecte, je n'ai aperçu pour le moment que Nagash, berserker de la mort si je me souviens bien... je pense que mettre au pas le reste sera divertissant.. Ha ha ha ha ha ...!" 
Puis tournant le dos, Phobos disparu, laissant l'écho de son rire malsain errer dans le temple de la Terreur.
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Ryuken

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MessageSujet: Re: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptyJeu 26 Sep 2013 - 11:49






Il était écrit que je devais passer un sale quart d’heure. Phobos n’en avait pas fini avec moi et je me doutais que Deimos, puisque tel est son nom, ne se priverait pas pour me faire la morale à sa façon. De toute évidence, puisque telle était leur décision, j’accepterai leur châtiment. Ils pourraient me sévir autant qu’ils en avaient envie. Ce n’est pas que je ne connaissais pas la douleur. Mais, je la refusais totalement. Ce n’est pas que je ne connaissais pas la peur. Mais je l’ignorais pleinement. Je connais la mort, je sais ce que c’est que de se retrouver en Enfer. D’ailleurs, je pourrais même avoir l’envie de traverser les Enfers et de me présenter en face de Hadès. Malgré les préceptes de mon maître Cronos, je suis devenu ce que je suis. Un Guerrier à la recherche de l’excellence de son art. Si les Fils de la Guerre voulaient me torturer et massacrer mon corps jusqu’à ce que ma vie ne tienne plus à un fils, grand bien leur fasse. Toute fois, ils doivent être assurés que je me relèverai-je me tiendrais droit devant eux. Je mourrais debout. Comme un homme. Comme un combattant. Et non à terre comme un miséreux. Il était clair qu’ils n’avaient pas encore compris à qui ils avaient affaire. Mon arrogance et mon orgueil sont certainement des défauts. Néanmoins, il est assuré que je transformerai tous mes défauts en qualité: ça prendra le temps que ça prendra.


Comme un fétu de paille, Phobos me souleva, sa main enserrant ma gorge avec une étreinte impitoyable. J’avais du mal à respirer mais je soutenais tout de même son regard. Il me reprochait de ne pas l’avoir salué alors que je l’avais fait.  Qu’avait-il attendu de moi ? Que je plie genou devant lui ? Je ne l’avais pas fait. Pourtant, à ma manière et le plus respectueusement, j’avais incliné la tête en guise de soumission et de salutation. Décidément, ce Dieu de la peur était d’une mauvaise foi. Néanmoins, je ne dirais rien. Il continuait à me serrer la gorge puis me projetas d’une violence rare sur le sol. Je pouvais sentir son dédain sur moi. Mais, j’en avais strictement rien à faire. Doucement, je me relevais et restais debout, silencieux, attendant le déchaînement du Dieu de la Peur sur moi. Puisqu’il voulait se venger, j’allais le laisser accomplir son désir. Je regardais droit devant moi, sa rencontre avec Phobos ne m’intéressant guère. Puisqu’il était là pour me punir, autant qu’il le fasse dans les règles de l’art. Je n’avais jamais connu cela chez les Titans. Pour autant, je mettais de côté mes incompréhensions et toute forme de colère envers l’Incarnation de la Peur. Puisqu’il voulait m’enseigner les règles des lieux, qu’il accomplisse son intention. J’attendais cela avec grande impatience. De nouveau, il me souleva et je me laissais faire, tel un poids mort, sans n’opposer aucune résistance le regard toujours braqué sur le regard du Dieu. Mon mode de vie m’interdit tout simplement de détourner le regard: j’affronte tous mes ennemis en les regardant de face. Soudain, Phobos m’offrit le don de la peur. Il estimait que je me considérais plus fort que les autres Berserkers ? Non ! C’est juste que je refusais de me soumettre à un autre humain qui qu’il soit sans qu’il n’est gagné mon respect. Un combattant, dénué de toute peur, était-il si faible que cela ? Il se trompait lourdement et je l’avais apprise par ma propre et simple expérience. Ressentir le danger, savoir quand il faut s’arrêter, appréhender la mort quand elle arrive… Il appelle cela peur ? Je nomme cela instinct. Il m’assurait que l’homme pouvait trembler ou faire face à la peur. Selon lui, il était valorisant de faire face à un danger qui le terrifie. Sur ce point, même si les termes diffèrent, je ne pouvais être que d’accord avec Phobos. Il me relâcha sur le sol et je pouvais sentir cette terreur s’insinuer en moi. Pour autant, la Peur avait oublié une chose fondamentale la concernant: je connais l’effroi. Mais je la rejette. Quotidiennement. À chaque instant de ma vie, je refuse de céder à cet instinct primaire car je suis convaincu qu’un Guerrier Terrifié est un combattant qui ne parviendra jamais à devenir le plus fort du monde. Certes, quand je me retrouve face à un adversaire plus puissant que moi, je ressens une appréhension. Ce doute s’inscrit en moi sur la forme de cette inlassable question: « Suis-je capable de l’affronter et de la battre? ». Mais, par la suite, je réponds toujours à cette interrogation par cette affirmation qui ne vient que de moi et qui m’a été enseigné par moi-même au travers de ma propre expérience: « Je peux le faire. Car si je n’essaye pas, je ne serais jamais capable de savoir si j’ai été dans la possibilité d’accomplir l’exploit du Véritable Combattant. » Alors, j’enterre la peur et je la fais disparaître de mon cœur. J’ôte tout doute de mon esprit et je combats avec toute ma force et toute ma volonté. Si, au bout du chemin, je meurs, je n’aurais rien à regretter car j’aurais tout donné. Et, si je gagne, alors, c’est que j’ai été capable de dépasser un chevalier ou un dieu qui était bien plus puissant que moi. Je n’en retirerai qu’une gloire et une satisfaction personnelle qui n’appartient rien qu’à moi. Voilà comment, je vois les choses. Tel est mon credo. Je me relevais et entrepris un travail sur moi-même pour combattre la peur qui s’insinuait en moi. Elle cohabitait avec mon sens de l’instinct. Je n’avais pas besoin d’une double dose: il y en avait une de trop.  Alors, je me souvins de mon entraînement personnel dans le Domaine des Titans et dans le monde. Un esprit clair dans un corps fort. Aucun besoin de déployer une quelconque puissance car mon âme est forte. Cette peur, qui tente de me traverser, je la refoule grâce à ma volonté. Fermant les yeux, je maîtrise ma respiration. Les paroles du Fils de la Guerre se font lointaine mais claire. Je ne suis rien pour eux et ça, je l’admets et le comprends volontiers. Je ne pourrais jamais oublier les enseignements de Cronos mais je peux les faire taire définitivement. Je peux faire mien de son savoir. À ma sauce. Cette vague géante, qui tente de ravager mon cœur, je la fais disparaître par mon seul désir. Je peux ressentir l’angoisse chercher à dévorer mon esprit. Cela se voit par des tremblements de mon corps. Mais ma détermination se lit sur tout mon corps quand ils disparaissent et que je parviens à une certaine forme de sérénité spirituel et corporel par la maîtrise de l’art de ma concentration. Je dois encore travailler dessus. Cela fera partie d’un prochain enseignement. Il me promit la puissance et la force si je les respectais. C’est ce que j’avais décidé de faire. Sous les yeux de Phobos, en silence, pour l’instant, je venais de lui prouver, de manière flamboyante et irrémédiable que j’avais vaincu son don. Je ne craignais pas la peur.


Ce fut autour de l’autre être divin de vouloir s’occuper de mon cas. Il se présenta comme étant Deimos, dieu de la terreur et fils d’Arès. Décidément, je ne pensais pas avoir une telle côte avec les divinités de ce monde. De toute façon, je n’avais pas vraiment le temps de penser à tout cela. Phobos m’avait envoyé valdingué et Deimos ne serait pas tendre avec moi. J’y étais préparé. Il me soulevait comme un fétu de paille, serrant ma mâchoire avec une telle force qu’il me l’aurait éclaté. Puis il me projeta. Je pensais que je m’en prendrais pour mon grade. Au lieu de cela, il dégaina son épée et m’apposa la lame sur ma gorge. D’abord la violence pure puis la menace latente. Pour autant, et j’en suis désolé pour les Fils de la Guerre, ils ne liront aucune trace de peur sur mon visage. Ils devraient uniquement se contenter de ma soumission naturelle envers leurs existence. On pouvait prétendre ce que l’on voulait sur moi. Mais, je n’étais pas un faible. Je n’étais pas homme à craindre les évènements: j’en prenais compte mais je refusais la peur comme étant une barrière à l’expression même du développement de mon émancipation. C’est alors que Deimos me fit une proposition dans le but de me tester. Mes mots ne devaient pas êtres vains. Il me demandait de tuer un Titan ou une Titanide pour prouver ma loyauté. Cela revenait à mettre un terme final à mon passé. Embrasser le présent et définir clairement mon appartenance à mon nouveau camp. J’étais un homme de devoir. Je savais bien que ce jour arriverait. Pourtant, je devais laisser un ultime cadeau d’adieu à ma famille. C’est moi seul qui avait pris l’initiative de demander à Cronos de quitter le cocon familial. Peut être que je n’y étais plus à ma place. Ou peut être pas. En tout cas, je devais voler de mes propres ailes. Jamais, je ne pourrais oublier leur enseignement. En aucun cas, je ne pourrais faire disparaître ce que mon maître m’avait appris: c’était trop ancré en moi. Il m’est impossible de faire table rase d’oublier qu’ils ont pris soin de moi: un être quelconque et stupide, devenu un homme de valeur et de courage. Qu’on m’extermine de suite et qu’on achève ma vie pour l’éternité. Aussi sot et stupide soit-il. Pourtant, mon principe est ailleurs, ma vie est ailleurs. Dorénavant, je ne suis plus le Guerrier des Titans. Je suis un Berserkers. C’est moi qui l’ai décidé: Cronos ne m’a fait que conseiller. J’aurais pu aller autre part. Mais j’ai choisi en mon âme et conscience. Alors, c’est à moi et uniquement à moi de prendre cette décision. Je pouvais me souvenir des paroles du Prêtre des Titans. J’avais trouvé le dernier présent que je leur offrirais. Alors, je pourrais partir définitivement l’esprit libre. J’allais couper le cordon, ça ne faisait aucun doute. Je déviais la lame de l’épée du Dieu de la Terreur de tel sorte qu’elle ne se trouve plus sur ma gorge. Puis, je m’avançais de quelques pas. Je me retrouvais de dos face aux deux dieux. Ce que j’allais prononcer demeurerait vital et essentiel pour le reste de ma vie. C’est là, à ce moment précis, que je pris une autre voie. D’abord, je m’exprimais en direction de Phobos.



Nous n’avons pas le même point de vue sur la notion de « Peur ». Cette crainte, cette inquiétude ressentie face à un danger, une situation présente ou à venir… En vérité, je nomme cela instinct. Pour autant, il n’y a pas de renoncement. J’en prends compte mais je la combats. Je me dresse devant la Peur et je l’affronte de toutes mes forces car je ne recule devant personne. Tu l’as dis toi-même: « Il n’y a rien de plus valorisant pour un Guerrier de faire face à des dangers qui le terrifie. » Sauf que, en ce qui me concerne, je dompte la Frayeur et je lui fais face. Voilà ce qui me définit: je peux avoir peur, je peux avoir l’envie de reculer et de prendre mes jambes à mon cou. Mais, jamais, je ne le ferais.




Un long silence s’installa. Je commençais à en avoir assez qu’ils ne comprennent pas l’essence de mon être. Auparavant, j’avais prêté serment de fidélité à Deimos, Phobos et Arès. Obéir à un humain m’était, encore une fois, impossible. Cela ne voulait pas dire que je ne prêterais pas main forte à mes nouveaux compagnons. Cela signifiait seulement que je refusais qu’un autre me donne des ordres, autre que les Dieux eux-mêmes. Peut être que cela changerait plus tard. Mais, tout de suite, il en était hors de question.



Je suis comme cet enfant qui s’est dressé devant toi Phobos. À la différence que je considère qu’un Guerrier ne doit rien craindre. Ni la vie, ni la mort et encore moins le combat. J’ai affronté Zeus, le Roi des Olympiens, pour un petit bout de terre. J’ai eu la satisfaction de l’avoir blessé et d’avoir survécu à ça. C’est la preuve absolu que, malgré la colère des Dieux de ce monde, je me dresserai devant eux sans peur ni reproche. Mon respect et mon obéissance vous est, dorénavant, dû. J’ai juré fidélité à Deimos, Arès et toi.  Comme une logique implacable. Comme la preuve que je suis un Berserkers. C’est un serment et je tiens toujours parole. À vous de voir. Mais, j’ai décidé par moi-même de servir le Domaine de la Guerre. Je ne ferais pas machine arrière.



 La faim de tout ? [Libre] Finish10



Maintenant, il était définitivement temps d’en finir avec tout ça. Je vais tenir mon serment. Je me sentais envahir par une colère sans borne. Celle là, je la laissais parcourir mon âme avec une grande délectation sans savoir pourquoi. J'étais bien, j'étais déterminé, j'étais prêt à commettre les pires infamies du monde si cela pouvait m'être bénéfique. Je n'avais pu satisfaire ma vengeance initiale mais j'avais un compte à régler qui demeurait plus anciens. Il y avait des choses que je ne pouvais supporter: des actes devaient être mis en place. Un présent, un cadeau par un choix si simple: puisqu'ils ne pouvaient rien faire, je le ferais moi même. Que cette impression inconnue est douce: elle révèle en moi un cosmos si puissant. Ce que je suis vraiment ?  Je pouvais imaginer ce qui allait m’attendre. Non ! Je savais ce qui allait m’attendre ! Je connaissais le destin de notre camp ! Et pourtant, malgré le danger que je pouvais ressentir, malgré cette promesse du destin, j’avais fait mon choix. Arès… Phobos… Deimos… S’ils savaient… Un frémissement parcourut tout mon corps. de la peur ? De l’appréhension ? Mon instinct me hurlait de ne pas accepter car il savait pertinemment tout ce que cela engagerait. Nous allions réveiller une colère. Nous allions ressusciter une furie ancestrale. Une nouvelle boîte de pandore allait être ouverte et elle ne pourrait jamais se refermer. Pour autant… Je tournais la tête vers les deux divinités. Ma décision était prise.



Oui. Je vais le faire. Je vais tuer un membre des Titans. Soyez heureux Divinités de la Guerre car je vais commettre un véritable parricide. En bonne et due forme.  Car, je ne suis pas un massacre, une folie ou à une horreur prête. Et je vais y prendre plaisir… AH AH AH AH AH AH !!!! Alors ! On commence quand ? AH AH AH AH AH !!!!




J’éclatais d’un rire totalement sinistre. Machiavélique. Démoniaque. Et pourquoi pas après tout ? Pourquoi se priver d’aller plus loin dans l’abomination ? Cronos avait commis un infanticide, j’allais commettre un acte encore plus honteux et épouvantable. J’allais tuer un père ou une mère. Et, je savais qui. Maintenant, je tournais la tête et regardais Phobos partir. Quelque soit sa raison, cela m’importait peu. J’avais déjà pris une voie qui ne serait pas sans conséquence. J’en étais sûr: les Berserkers allaient affronter le pire danger que l’on puisse imaginer. Et Deimos aura été l’instigateur de ce destin funeste tandis que je serais son bras armé. Alors… Dans ce cas… Il ne faut plus hésiter. Aucune limite. Aucune convention: un nouveau chemin sanglant et barbare s’ouvrait devant moi. Je pouvais voir les cadavres s’amonceler sous mes yeux. La mort, le Désespoir la Peur, la Terreur… Cela n’était que le commencement  à une haine qui ne s’évanouirait jamais. Et moi, j’aurais crée ça…


Dernière édition par Tatsou le Sam 28 Sep 2013 - 9:33, édité 1 fois
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Deimos1

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MessageSujet: Re: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptyJeu 26 Sep 2013 - 18:17

Quel misérable avorton ! Sa pseudo assurance allait lui être payé au centuple. Surtout, lorsque je contemple d'un air dubitatif nimbés d'un soupçon d'amusement la dernière réaction de Tatsou. Je me rends finalement compte que des zones de son cerveau ont bien longtemps étaient déphasés et ou endormis. Désormais de nouveau en face à face et seul dans mon temple. Je me remémore les paroles de mon frère sur Océanos, moi, qui voulait faire combattre Tatsou contre Cronos. Me voilà finalement avec un adversaire tout attitrer pour notre combattant. Capable de surmonter selon ses propres terme, la peur que lui as promulgué Phobos. Ce que ne sait absolument pas ce chevalier noir et que le tandem liant les fils d'Arès est sans aucune mesure parmi les divinités. Cette caractéristique qu'insuffle Phobos, je peux parvenir à la sublimé dans des proportions dont ce mortel n'a pas idée. Laissant délibérément le cosmos de mon frère s'éloignait suffisamment en-dehors de ma citadelle, je toise du regard le Black saint après avoir émergé dans mon esprit. Une chose dont il ne pourra ni esquiver ou se défendre. J'ai bien conscience que cet effronté peu joués un double jeu, nous faire croire sa loyauté mais, pouvant divulguer de précieuse informations aux titans. Des informations pouvant être utilisé contre nous. Comme, je sais pertinemment que derrière ses mots, se cache un lien indescriptible entre lui et Cronos. D'une certaine façon, je ne souhaite plus le confronter au roi des titans. Mieux encore, ne s'approcher exclusivement que de l'adversaire dont je souhaite lui faire affronter serait idéal. Et c'est là que mon idée entre en jeu. D'un regard plus prononcé vers le chevalier noir, mon cosmos divin englobe une zone limité tout autour de nous.


" Tsukuyomi  " 


Il est à présent trop tard pour Tatsou, victime de mon arcane, il va pendant 72 heures alors qu'il ne s'écoule que quelques secondes dans la réalité. Subir un supplice infernal. La zone à laquelle lui et moi somme enfermer est une sorte de courbure dans l'espace temps. Une bulle dans laquelle personne ne pourra s'immiscer ou entendre les sévices que je lui inflige. Mais, le but final n'est pas de vaquer à le torturer sans raison mais, plutôt à lui faire pleinement intégrer la malédiction toute trouver pour cet humain. Lui, qui ose prétendre que même face à Zeus, le roi de l'Olympe ! Il a réussi à survivre, il va comprendre que face à moi. Survivre n'est jamais la bonne option. Surtout s'il tente de jouer à un éventuel double jeu dont je me permets de réduire les tenants et aboutissant. Lorsque le temps impartit s'écoule inéluctablement. La courbure se disloque peu à peu, nous replaçant, lui et moi dans la position exact que nous nous trouvions. Trois jours auparavant. Il y a de fortes probabilités que Tatsou ne puisse se remémorer mes actes orchestrer sur lui durant ce laps de temps. Mais, certaines de mes paroles lui reviennent et reviendront sans aucun doute en volteface dans son cerveau complètement déphasés. Chose à laquelle, je m'efforce de le lui rappeler lorsque je m'avance vers lui. Écourtant la distance entre nous, jusqu'à n'avoir que quelques centimètres nous séparant. J'interromps finalement mes mouvements pour baisser légèrement ma tête près de son oreille et lui murmurer l'ordre exact que je lui indique. Une missive marqué de mon sceau de malédiction dont il ne pourra pas se séparer qu'après être revenue vers et uniquement moi. Puisque je serais tout simplement le seul à y mettre fin.


" Je t'ordonne de me ramener la tête d'un titan devant moi. Défile le et ne provoque ou n'accepte aucun duel contre un des titans hormis Océanos. Tu as parfaitement entendu, ramène moi la tête de ce froussard ici-même. Gage de ta loyauté envers nous. " 

Malediction de type RP ( coût 1 PM )

Oblige Tatsou à combattre et accepter un duel qu'envers Océanos. Toute autre forme de défit contre un autre Titan sera délibérément caduque durant la totalité de la malédiction. Celle-ci prendra fin lorsque Tatsou aura terminé son combat contre Océanos et revenu me signifier ouvertement son duel.

Me redressant fièrement. Je pousse délibérément Tatsou de ma main pour lui faire comprendre de s'engager corps et âme à l'ordre que je lui aie soumis. D'un sourire malicieux et sournois se dessinant sur mon visage, il est le premier pion que j'utilise depuis mon retour. Il ne sera surement pas le dernier. Toutefois, après cette longue entrevue avec Tatsou, discuter avec les véritables berzekers sera d'un tout autre niveau. Et sûrement plus instructif pour mes plans à amorcer prochainement. Sans même attendre qu'il quitte les lieux, je m'avance pour sortir de la forteresse de la Terreur.

==> Destination ailleurs.

HRP : Désoler pour la piètre qualité de ce rp Wink. Par ailleurs, j'ai une balise qui foire, désoler du "gras" de mon dernier paragraphe, je ne parviens pas à l'enlever =).
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Ryuken

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MessageSujet: Re: La faim de tout ? [Libre]    La faim de tout ? [Libre] EmptySam 28 Sep 2013 - 10:13

Pfff… Tout ça pour ça ?! Considères que c’est déjà fait…




Prouver ma valeur en tuant un Titan. C’était tellement prévisible. Une malédiction sur moi pour s’assurer que je ne dévierai pas de la mission qui m’a été assigné. Tout ce cinéma strictement pour rien ! Phobos avait eu des ennuis avec l’Aîné des Titans et Deimos m’avait envoyé  faire le sale boulot à sa place. Et après tout ! Pourquoi pas ! Si les Fils de la Guerre ne veulent pas se salir les mains, j’allais me charger personnellement de cette sale histoire. Et plus si affinité. Penser qu’Océanos serait l’exutoire parfait pour me libérer de mon supposé affranchissement servile envers les Divinités Anciennes me faisait doucement rire. Ils ne savaient rien ! Strictement rien ! Moi, je savais !  Je connaissais la bonne méthode. Pas eux ! J’allais obéir à cette malédiction puisque je n’avais pas le choix. Mais, une fois celle-ci terminé, j’irais régler mes comptes avec les vrais personnes. Je n’oubliais pas ce que m’avait dit Tabris au Sanctuaire, ça me travaillait. Il fallait définitivement mettre un terme à tout ceci. Ces divinités ne comprenaient rien. Ni Arès, ni Phobos, ni Deimos. Mais s’ils pouvaient m’apporter la puissance et la force que je souhaitais ardemment, alors il n’y avait aucun mal à jouer le jeu.


J’étais au plus bas de l’échelle ? Ça ne me dérangeait pas de gravir les échelons. Peu importe la manière et les moyens utilisés: que ça soit par le sang, la violence, la souffrance, je parviendrais à obtenir ce que je veux. Je pense que je n’avais plus vraiment le choix: je devais marcher dans des flaques de sang, mes pieds se posant sur un sol mou rempli de cadavres, jonché de membres flasques, biscornus rattrapés par le temps. Que ça me plaise ou pas, je m’en moquais éperdument.  Mes yeux rouges scintillaient d’une promesse bien sanglante. Je n’approuvais pas forcément la méthode de Deimos: elle était lâche. Si la Peur et la Terreur en voulait à un Titan, Elles pouvaient tout aussi bien s’en occuper soi même. Qu’importe après tout ! Ils ne méritent même pas un seul jugement de ma part. Encore une fois, je m’en fiche totalement. Le contrat a été mis en place et mon serment serrait inviolable. C’est moi et moi seul qui ai décidé de la marche de mon destin. J’assume ma responsabilité et je ne regrette rien. Maintenant, il est temps d’aller chercher Océanos et de l’affronter.


Car telle est la malédiction qui a été prononcé: je ne peux affronter que le Titans des Mers et des Océans Ancestraux. Tout autre Titan, que j’affronterai, serait caduque. En gros, je ne pourrais pas les attaquer. Ce n’est pas grave: une fois cette histoire terminée, j’irais solutionner le véritable problème. La malédiction ne pourra prendre fin que lorsque je serais revenu voir cette divinité en ayant ouvertement affirmé que j’ai affronté Océanos. Et si je peux lui rapporter un trophée, ce sera la cerise sur le gâteau. Je tournais la tête, fermais les yeux et me calmais progressivement. Inutile de s’énerver. D’ailleurs, je ne savais même pas où commençait mes recherches. La dernière fois que je l’avais rencontré, c’était au sanctuaire, devant la maison du bélier. Retourner là bas n’était peut être pas une superbe idée mais, au point où j’en étais, encore une fois, je m’en moquais complètement. J’allais débuter mes recherches là bas. Là où tout avait commencé. Puis, j’errais de sanctuaire en sanctuaire à sa recherche. Si je pouvais semer un champ de mort derrière moi, cela ne me dérangerait pas. Après un Olympien, c’était au tour d’un Titan. Décidément, il fallait être fou pour s’en prendre aux divinités de ce monde. Qu’importe après tout ! J’affronte qui je veux, où je veux, comment je veux et de la manière dont je le veux. Si ceci est une obligation, rien ne m’empêche d’attaquer d’autres adversaires au hasard.


Je n’avais plus rien à dire Deimos. Je quittais les lieux silencieusement. La fête pouvait commencer. Ö Grande Faucheuse de la Mort ! Sors ta charrette, mets ta plus belle tenue noire et lustre bien tes os blancs. Car, dès à présent, tes chevaux de la morts devront bien se nourrir pour supporter le poids des cadavres que je sèmerais sur ma route.


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