Amida, chevalier d'argent du Lotus

Bombay, grande ville possédant une population immense qui est au fur et à mesure du temps, en croissance encore et encore jusqu'à ne plus avoir aucune place pour ces familles ayant des enfants. La pauvreté faisait partie de la vie de chaque habitant, néanmoins certaines personnes se démarquaient des autres, il s'agissait habituellement de personnes ayant grimpé les échelons d'une entreprise provenant d'un pays plus riche et qui se servaient des habitants comme des travailleurs. Ceux-ci n'avaient comme d'habitude aucune assurance et ni aucun jour de congé, en entrant dans le monde du travail étranger, toutes ces personnes avaient comme vendu leur âme et leur vie. Mais certains étrangers n'en abusent pas et les respectent les traitants comme de vrais êtres humains, ce qui montre qu'il y a encore de la bonté dans ce monde moderne. De grande sagesse comme Ghandi ont vu le jour en Inde, néanmoins plus de la moitié de la population mondiale ne comprennent pas les intentions de cet homme pacifique et ne voulant qu'apporter sagesse, culture et paix. Pourquoi vous parlez de ceci ? Simplement puisque j'y suis né, j'y est vécu et j'admirais ses paysages si magnifique, mon nom est Amida venant du nom d'un des cinq dhyani bouddhas portant le nom de Amitabha voulant dire lumière et vie infinie.

Moi qui naquis en ce monde en la date inconnue du siècle dernier, je vis jours dans un endroit simple, en effet, j'ai vis ce monde dans de l'herbe verte, des fines brindilles d'herbe venant ainsi caresser ma douce peau me servant d'enveloppe charnelle. Tout commença sous un arbre fleuri, alors que ma tendre mère marchait, elle eut rapidement des contractions, alors seuls et loin de sa maison, elle me donna la vie avant de rapidement partir dans un hôpital. Puis venait l'atroce drame qui était l'essence même de ma vie, en effet, les dernières forces de ma mère lui permirent de rejoindre l'hôpital, mais elle perdit la vie peu de temps après. Le soi-disant père qui était ma seule famille avait abandonné ma mère, il s'agissait d'un étranger, un Japonais. Ainsi, j'ai été confier à un orphelinat particulier, il s'agissait d'un monastère bouddhiste qui apprenait à vivre harmonieusement avec mère nature. Quand j'y repense, tout ce que j'ai acquis est grâce à ceux vivant dans ce monastère, jamais je ne pourrais les remercier autant que je le veux et que je le pense. Ainsi, à mon sixième printemps, j'apprenais les rudiments du bouddhisme et m'y consacrer entièrement, il n'y avait aucun autre enfant dans les environs, de ce fait je ne jouais presque jamais, mais à part avec les moines, mais c'étaient des jeux nécessitant le grand sens de la sagesse comme les échecs ou les jeux de cartes.

Huitième printemps, ce fut une date particulière, à mes huit années de vie, le corps des moines m'emmena dans la forêt, parcourant ainsi un chemin de terre, nous arrivâmes ainsi au pied d'une cascade. La violente et sereine cascade d'eau venait éclabousser la terre, on trouvait ainsi au pied de cette cascade des fleurs de lotus aussi magnifiques que l'essence de la vie elle-même. Là, je demandais ce qu'on faisait ici, dans cet endroit si particulier, un des moines me répondit qu'il s'agissait d'un lieu sacré et qu'il était temps pour moi de découvrir le secret qui s'y trouve. Alors, chaque moine se posait sur le bord de l'eau, on trouvait devant eux des fleurs de lotus, soudainement, des légères brises de vents se faisaient sentir, les moines du monastère commencèrent ainsi à incanter une sorte de chant céleste. Sortit ainsi du centre de l'eau une dalle en pierre avec au-dessus une sorte de boîte métallique comportant l'emblème d'une fleur de lotus, rien de plus, rien de moins. Néanmoins, je pouvais ressentir provenant de cette boîte une forte énergie pure, demandant ainsi de quoi il s'agissait, le moine responsable de mon éducation me répondit avec de longues phrases. Celui-ci me dit que cela était une armure, il s'agissait d'une armure en argent pour une personne spéciale qui aura le devoir de défendre la déesse Athéna. Mais qu'est-ce que c'était que cela ?

Je ne tardais point à recevoir les réponses. Une armure était un moyen de protection représentant une constellation, elles sont utilisées par des personnes possédant une force plus grande que la plupart des personnes, on les nomme les Saints. Il y avait trois types de saints, les Bronzes Saints, les Silvers Saints ainsi que les Golds Saints. À ce moment-là, je ne compris pas tout, néanmoins celui-ci continue. Les Saints sont des chevaliers au service de la déesse de la sagesse et de la guerre, Athéna, ceux-ci doivent lui prêter allégeance et la protéger de toutes menaces venant d'autres dieux. De ce fait, je devais m'entraîner à devenir un saint, néanmoins cela ne serait pas une tâche facile puisque l'armure choisit celui qui la revêtit. Pourquoi le moine savait tout cela ? Pour la simple et bonne raison qu'il avait aussi était entrainé pour devenir un véritable saint, néanmoins, l'armure ne le choisit point et il se retourna vers le bouddhisme à son tour pour au futur entraîné un enfant, moi-même, si par la suite je ne pouvais pas revêtir l'armure, alors de ce fait je devrais moi aussi entraîner plus tard un autre enfant qui prendra la succession et ainsi de suite. Il s'agissait donc depuis fort longtemps d'une boucle infinie sans limite que je pouvais potentiellement arrêter si j'arrivais à devenir assez fort.

Depuis ce jour, je m'entrainais ainsi à l'art du combat avec le moine en question. Néanmoins, je n'aimais pas vraiment cela, puisqu'il s'agissait de faire preuve de violence, mais je le faisais quand même puisque mon maître lui avait échoué, je devais absolument y arriver pour ne pas le décevoir, c'était une question de bonté et ainsi que de remerciement pour tout ce qu'il faisait pour moi. L'un des entraînements les plus intenses était celui de marcher sur des cendres, bien sur cela faisait un grand mal, puis au fur et à mesure, je commençais à pouvoir y marcher sans montrer un signe d'une quelconque souffrance, mais bien sur intérieurement, psychologiquement et mentalement, j'avais une douleur, mais je ne voulais pas le montrer. Un des entraînements consistait aussi à rester sous une cascade torse nue et d'y méditer sans être déconcentré par le torrent d'eau qui tombait sur nous. La plupart du temps, j'arrivais à tomber malade et d'avoir un rhume, mais petit à petit j'arrivais à concentrer mon cosmos dans un point grâce à cette méthode d'apprentissage.

Quinzième printemps, ayant maintenant eu un entraînement intensif. Finalement vînt le jour tant redouté, retournant ainsi près de la rivière, toutes les personnes provenant du monastère ainsi que moi-même commençions à incanter une invocation au bouddha Amitabha pour que celui-ci nous délivre la sainte armure pour défendre le monde ainsi que la déesse Athéna.



Soudainement, un éclat de lumière provenant de la boîte se fit percevoir, cela semblait s'annoncer sous les meilleurs auspices. Néanmoins, une grande explosion se fit entendre à la fin ainsi qu'une fumée autour des moines, un homme ayant une grande carrure imposante et ayant une armure noire fit son apparition. Celui-ci via ses poings n'hésita pas à fracasser tous les moines, le sang s'écoula longuement ce jour-là, pourquoi cette personne atroce et ayant des intentions mauvaises fit son apparition ce jour même. Je ne pouvais rien faire, je restais dans mon coin voyant mes pères tomber les uns après les autres, j'avais peur, je n'avais jamais encore connu ce sentiment. Puis, l'homme venant devant moi, je le fixais, dû à sa taille je devais lever la tête, mais soudainement alors que celui-ci allait m'infliger un puissant coup, un éclat lumineux fit place. Quand la lumière disparue, une armure semblait m'entourer mon corps, je pouvais ainsi ressentir une grande puissance émanant de moi, l'armure était teintée de noire et assez lourde, néanmoins je pouvais la porter aisément. L'homme semblait faire une grimace en me voyant, ainsi ayant repris connaissance, fermant les yeux comme on me l'avait appris, je canalisais mon cosmos dans mes paumes puis d'un violent coup en avant je projetais celui-ci vers mon opposant. Une illusion d'une sorte de fleur de lotus ayant pour centre l'homme fit son apparition, puis les pointes des pétales venaient se recroqueviller vers le centre. Les pointes venant ainsi traverser le corps de l'homme, celui-ci tombait aussitôt au sol.

J'étais ainsi devenu un saint, celui du Lotus. Les moines eux n'étaient pas morts, mais simplement blesser, certains gravement, néanmoins, je les soignais avec le peu que j'avais pour qu'il aille se soigner eux-mêmes. Les mois passants, cette histoire était déjà oubliée, mon maître me dit d'aller dans un endroit portant le nom de Sanctuaire. Ainsi, je m'y rendis, mon nouveau nom fut ainsi Amida, chevalier d'argent du lotus au service de la déesse Athéna, au fond de mon coeur, je savais que les Saints étaient des bonnes personnes et qu'il y avait des personnes plus fortes que moi-même. Finalement, je continue toujours de m'entrainer durement tout en protégeant l'équilibre du monde.