Sur les traces de Circé [Exploration]

Les ases n'étaient pas des fêtards mais de véritables bourreaux de travail comme le prouvait la détermination d'Arbhaal, guerrier divin de Zêta ! Etait-il fou ou trop orgueilleux ou tout simplement déterminer à occire le mal de cet île ? La troisième solution devait être la bonne car la détermination de l'asgardien semblait sans faille. Puisqu'il en était ainsi, les envoyés d'Odin n'avait qu'à s'enfoncer plus en avant dans la mystérieuse plus profondément dans la mystérieuse forêt qui servait pour le moment de lieu de fêtes aux habitants d'un petit village ravi de savoir la sorcière morte et définitivement disparue de leur île ! Si ces étrangers n'avaient pas envie de faire la fête qu'ils aient au diable ! Les fêtards délaissèrent les deux guerriers pour retourner à leurs activités paillardes et festives. Quant aux deux soldats du nord, il n'avait qu'à continuer leur route pour explorer le reste de l'étendue boisée qui s'offrait à eux.

Une fois que les chants et la musique se soient tût à cause de la distance, le silence reprit ses droits. Il faisait une nuit noire et les seules sources de luminosité qui illuminaient l'endroit étaient les quelques lucioles qui voletaient à droite et à gauche offrant une visibilité intéressante quoi que loin de celle dont jouiraient les deux ases en plein jour. Il n'y avait aucun bruit particulier mis à part le bruissement du vent qui jouait avec les feuilles des arbres. La voûte céleste n'était maintenant plus visible. L'avait-elle déjà été ou était ce les arbres qui s'étaient rapprochés au fur et à mesure que la forêt devenait de pus en plus dense ? Était-ce vraiment une face menaçant que Siam venait d’apercevoir sur le tronc d'un arbre alors qu'une luciole l'éclairait en voletant une brève seconde ou était ce seulement son imagination ? Arbhaal buta sur une racine et tomba lourdement au sol comme un vulgaire sac de pomme de terre jeté par un docker mécontent et particulièrement zelé. Était-ce un acte délibéré du végétaux ou juste le manque de lumière qui avait conduit le Tigre Viking à choir sur le sol ?

Des bruits se firent entendre dans les fourrées. Quelque chose de massif approchait et les ases allaient devoir y faire face à moins qu'ils ne prennent leur jambes à leur cou. Les fourrées s'agitèrent de plus en plus jusqu'à ce qu'une forme en émerge, puis une autre et encore une autre. Pas loin de cinq êtres venaient de sortir des buissons. A la lumière des lucioles et au grand soulagement des guerriers divins, les formes n'étaient autres qu'une petite troupe de sanglier qui s'aventuraient à la recherche de nourriture sans même s’intéresser aux deux soldats d'Odin. Ils devaient avoir humer des champignons un peu plus loin car ils disparurent rapidement du champ de visions des deux serviteurs d'Asgard. Rien ne semblait anormal dans cette forêt et tout semblait aller aussi normalement que dans toutes les forêt du monde. Au bout de plusieurs heures de marches, les deux envoyés d'Odin débouchèrent sur une partie déboisée sur laquelle trônait un gigantesque palais construit sur une falaise donnant directement sur la mer.

Les deux ases marchèrent un long moment. Durant l trajet, le temps utilisé ne semblait pas avoir de prise sur Siam, qui pourtant en manquait cruellement. "Quand une tâche demande du temps, il ne faut pas se dire que nous avons "perdu" du temps, mais que le trajet "prends" du temps à être accompli. Simple question de point de vue" se disait-elle pour se forcer à la patience. Mas au fur et à mesure que les minutes se superposaient, les minutes s'égrenèrent plus lentement, jusqu'à devenir des heures. Et, alors que le moral en prend un coup, l'esprit deviens le pire ennemi. Siam se sentait harcelée et harassée. Elle avait l'impression confuse qe cette fichue forêt lui voulait du mal, à elle et à Arbhaal. Pourtant c'était une folie de penser cela, elle le savait bien. Et d'un autre côté....


Elle prit peur un peu plus tard en observant un arbre qui avait des traits quasiment humains. Comme si cette forêt était habité ! Peut de temps après, le Tigre s'aplatit de tout son long et ensuite, tous les deux faillirent brûler vifs à grands coups de cosmos.. des sangliers. Siam bénéficiait pourtant d'un don unique : celui de voir les flammes de vies autour d'êlle, à travers les feuillages également. Un peu comme la perception des autres chevaliers par le cosmos, mais étendu à toutes vie et restreint là où lui portait le regard. Et pourtant elle n'avait pas repéré les animaux sauvages. Oui... cette forêt ne lui faisait pas du bien et elle s'en ouvrit à Arbhaal.

C'est justement lui qui découvrit le Palais ! La guerrière de Nidhögg se rendit enfin compte que l'air était plus salé ici, plus que dans le petit village de la clairière. Ils avaient donc traversé un pan entier de l'île pour finir ici, à quelques centaines de mètres de la demeure de la défunte Circé. Allait-ils continuer ? Son frère d'armes ne marqua pas la moindre hésitation en continuant tout droit, aussi continua--elle, cherchant du même coup à retrouver sa confiance initiale. Elle avançait et regardait le vague e même temps, concentrant son esprit sur sa propre armure, sa propre force en évolution, son égo... Une vague de bestialité fondit en elle et elle dut la réprimer sèchement. Nidhögg était un être puissant...

Ensemble, ils se retrouvèrent finalement devant des portes immenses.
"On entre ?" fit la gamine aux cheveux blanc.

Il faisait sombre, c'était la première chose que pouvait constater Arbhaal, une fois à l'intérieur car un large rideau noir avait été tiré sur la seul ouverture se trouvant sur le côté gauche du hall d'entrée. L’embrasure de la porte laissait pénétrer les rayons du soleil et des chauve-souris dérangées par cette intrusion de lumière se mirent à piailler en tout sens pour fuser au dessus de la tête du Guerrier divin afin de se réfugier au plafond dans le but d'éviter d'être irradier par les rayons de l'astre solaire. Des statues, qui avaient servie à la base de perchoirs au mammifères, décoraient l'intérieur. Elles représentaient toutes des animaux. Un cochon, un ours, un cerf, un chat et un chien. Des animaux tout à fait banaux mis à part qu'il semblait tous avoir une partie humaine. L'ours par exemple bénéficiait de pieds d'homme alors que le reste de son corps était bien celui d'un ursidé. Le cerf quant à lui avait la tête tranchée comme si on s'était acharné sur lui. N'oubliant pas que tout était recouvert de poussière, laissé à l'abandon depuis des années ce qui impliquait que les personnes souffrant d'allergie n'avaient pas trop intérêt à traîner dans le coin. En pénétrant plus en avant, le Tigre Viking allait découvrir une autre pièce.

La pièce qui se tenait à présent devant les yeux de l'envoyé d'Odin n'était autre que la pièce centrale. Des fauteuils et des sièges pour s'allonger antiques étaient disposées au centre de la pièce. Les coussins étaient mangé par les mites depuis des années et une odeur de renfermé et de nourriture avariée vous prenait directement au nez. Un « Huït Huït » sonore se fit entendre et Arbhaal pût apercevoir un porc en train de mordre dans ce qui semblait être un tas de pomme de terre remplies de moisissure. Des porcelets l'entouraient et semblaient se repaître de leur repas comme de fins gourmets. Le chemin menant vers la gauche était obstrué par des débris de pans de murs. Soit le temps avait son office soit des habitants téméraires ne redoutant plus le courroux de la sorcière avaient osés bravés son antre et s'était amusé à saccager son palais. Sur la droite, Arbhaal pouvait découvrir quelques bassins de bain aussi sec que l'était le désert du Sahara. Plus loin se trouvait une immense chambre dans laquelle les meubles et le lit était dans le même état que le reste. Il n'y avait aucun objet de valeur. Les pillards avaient déjà tout emporté.

Il ne restait à présent plus que la porte Nord de la pièce centrale. Elle était immense et faisait au moins trois mètres de hauts. Les poignées étaient de lourds anneau en or. En posant sa main dessus, le Tigre Viking pouvait sentir que la porte était habitée par une puissante énergie. La poignée se mit à chauffer violemment et Arbhaal ressentit une cuisante douleur envahir sa main. Lorsqu'il la retira, son membre n'était pas brûlé mais recouvert de poils. Ses ongles étaient devenus de véritables griffes. Heureusement qu'il ne pouvait pas voir les moustaches qui lui avait poussé sous le nez. Seul détails félins qui ornait à présent son visage. Le reste de son corps ressemblait trait pour trait à celui d'un tigre anthropomorphique. Peut-être n'aurait-il pas dût toucher à cette porte. Siam aurait peut-être eut plus de chance ? A moins bien sûr que ce soit le nombre qui permettrait d'ouvrir cette porte. Deux personnes seraient-elles nécessaires  ou fallait-il disposer d'un grand pouvoir pour pénétrer plus en avant ?

Ils étaient dans l'ancien palais de la mythique sorcière, si connue sur le continent européen. Tout était abandonné, comme si la femme avait de temps temps été absente, morte il y a de çà des décades entières. Il n'y avait aucune trace d'activité, ni même de mobilier. Ou du moins : rien qui pouvait avoir servi de mobilier à des fins humaines. Tout brillait par son absence ou son état de décomposition. Il était étrange de pénétrer dans une si grande et puissante bâtisse, qui était vide de tout. Ici, il n'y avait que ruine et animaux à l'état sauvage. Seul "détail" qui attirait les regards de Siam autant que ceux d'Arbhaal : la grande porte centrale. Elle était comme un feu au milieu de la nuit et les deux ases se dirigèrent vers elle tout naturellement. Siam s'arrêta dans le hall, à quelques pas encore de la pièce de bois dépassant de peu les trois mètres de haut. Arbhaal quant à lui fonça, fidèle à lui-mêm. Il posa ses mains sur les battants et... se recula !

En quelques instants, tous deux sentirent la magie à l'oeuvre et en quelques battements de cils, le tigre fut... un tigre ! "Oooh Arbhaal !" s'entendit dire la ase du dragon souterrain. Mais le mal était déjà fait. Les pouvoirs de la sorcière n'étaient pas amoindris, et donc, peut-être, la sorcière elle-même était-elle toujours vivante ! Ni une, ni deux, Siam se décida à poursuivre la volonté de son mentor et s'écarta de quelques pas jusqu'à chercher une tête de lit dans la pièce à côté, revenant en trainant la plaque de bois brut. Si une magie les empêchait de poser la main sur la porte, qu'à cela n etienne, elle allait la défoncer !

Voyant rouge sous le coup du stress - ce n'était pas tous les jours que ses compagnons se changeaient en animaux - elle rassembla ses forces et son cosmos et foudroya la porte au niveau de la jointure avec le mur à l'aide de la tête de lit. Les deux éléments se percutèrent avec une force inouïe et surtout un grand bruit de tonnerre. Dans le silence qui suivit, la porte s'entrouvrit lentement, comme à regret. Siam jeta un nouveau regard à Arbhaal et ses mots exprimèrent la promesse livrée par son regard :
- On va trouver cette sorcière, et tu vas retrouver ta forme humaine, mon ami !

Siam avait commencé le travail à l'aide d'un bélier de fortune et le Tigre Viking avait usé du vent pour parachever le travail. La porte s'ouvrit donc dans un large grincement qui fit froid dans le dos. Un escalier se tenait face à l’embrasure et semblait descendre dans les tréfonds de la terre, s'enfonçant dans l'obscurité telle la langue fourchue d'un démon ramenant jusqu'à sa gueule ouverte. Des torches étaient disposées tout le long de la rampe et elles s'allumèrent toutes d'un coups comme par magie éclairant le passage. L'escalier descendait sur une bonne centaine de mètres et donnait sur une nouvelle porte en bois à l'air pauvre et abîmée qui était entrebâillée. En la passant les deux guerriers se retrouvait dans ce qui semblait être un vieux laboratoire ou du moins l'endroit où la sorcière concoctait ses préparations. Des vieux grimoires rongés par le temps jonchaient des étagères. Des pots étaient entreposés si et là contenant des plantes fanées et des ingrédients pour divers poisons, potions et autre décoctions. Il y avait même des petits pots de verres dans lesquels étaient entreposées des cadavres d'animaux étranges maintenu en bon étant dans des liquides d'embaumement. Outre l'odeur de pourri particulier, la décoration étrange et l'insalubrité des lieux, il y avait quelque de particulier dans cette pièce. Une boîte ou plutôt un étui dans un état parfaitement impeccable était posé sur un piédestal. Lorsque l'attention des deux Guerriers Divins furent attirées par l'objet, celui-ci s'ouvrit pour laisser voir son contenu.

La première chose à laquelle pensa Arbhaal était une envie profonde de boire du lait mais surtout de manger de la viande saignante et chaude. Siam semblait être un met de choix et il dût se frotter les yeux et secouer la tête pour revenir à la réalité et ne pas la considérer comme un beefsteak. La boîte ouverte révéla un long bâton sculpté dans un bois ambré et très ancien. Serait ce le fameux bâton de Circé ? Celui dont on disait qu'elle tirait une grande partie de son pouvoir ? A en juger par la protection de son emplacement et l'endroit où il était entreposé ainsi que l'état dans lequel il se trouvait, il était difficile d'en douter. C'était sans doute le dernier lien de son pouvoir, sa dernière représentation cosmique sur le monde. Il était là à porter d'Arbhaal et Siam. A quelques mètres. Il n'avait qu'à s'avancer pour saisir l'objet et s'en emparer. Qu'allait faire les Ases ? Le laisser tranquille, tenter de le récupérer ou rebrousser chemin ? On ressentait une légère vibration lorsqu'on approchait sa main de l'étrange objet. Cela ne signifiait peut-être rien ou signifiait peut-être tout. Parfois, il fallait prendre des risques pour s'assurer de certaines légendes et vérités.

La force brute de Siam, ajouté au violent cosmos de Arbhaal, eurent raison de la porte. La guerrière divine sentit lentement son coeur reprendre un rythme plus apaisé et son sang refroidir. Elle était bien facilement excitée depuis que Nidhögg l'avait choisi comme hôte. Il faudrait qu'elle s'en ouvre un jour à un guerrier plus expérimenté, Arbhaal peut-être, ou même à la prêtresse. Mais trêve de réflexion. Arbhaal, sous sa forme de tigre, était presque l'incarnation de la fureur à l'état brut : Siam sentait sa frustration et la hauteur de l'affront que représentait cette transformation. Aussi décida-t-elle de ne pas réagir à ses mots télépathique et pénétra-t-elle, sans un mot de plus, dans la salle suivante, qui n'était qu'un profond escalier.

Les torches situées sur les murs s'allumèrent mais, ne ressentant pas là l'activité d'un cosmos de flamme, chacun déduisit que l'artifice n'était pas dangereux. Ils glissèrent donc tous deux au bas des marches, arrivèrent devant une nouvelle porte, mais de piètre qualité et déjà sur le point de tomber. D'un coup de pied dans l'air, Siam souleva un coup de vent suffisant à ouvrir la porte sans contact physique. On ne sait jamais ! La pièce dans laquelle ils faisaient surface était un taudis véritable. Tout semblait à l'abandon. Tout excepté un petit autel où la poussière ne semblait avoir aucune prise. Siam y posa le regard et vit une longue boîte. Elle sentit l'attention d'Arbhaal se poser dessus également, et le couvercle s'ouvrit, laissant apparaître...

- Le sceptre de Circé... !

C'était comme un appel. Devait-elle y céder ? Était-ce là l'objet de leurs recherches, l'antique artéfact pouvant apporter un bénéfice à leu camp, et à leur dieu nouvellement éveillé ? Oui ! Forcément, oui c'était cela. La sorcière devait forcément avoir succombé sous les coups des spectres et, pour une raison quelconque, ils n'avaient pas découvert cette cache où était entreposé l'outil symbole du pouvoir de la sorcière. Les bras ballant et la cervelle aussi creuse que celle des asticots qui devaient la leur manger, ils étaient repartis dans leur antique royaume souterrain. ... Disons que c'est bien ça. Dans ce cas, il suffirait de prendre le sceptre et de s'en aller....

Siam s'avança de deux pas, puis tendit la main et se saisit de ce qu'elle pensait être l'artéfact antique. Serait-elle transformée à son tour ? Que de risques pour un pouvoir dont ils ne savaient, au final, rien du tout. Que de risques pour une chimère !

Siam, téméraire guerrière au service d'Odin avait prit son courage à deux mains. Elle posa sa main sur le Sceptre de Circé. Arbhaal posa sa série de question et l'objet se mit alors à briller de mille feux. Le prétendu artefact illumina la pièce comme s'il s'agissait d'un soleil puis l'intensité de la lumière baissa totalement pour atteindre le néant total. Le bout de bois se désagrégea ensuite et termina en poussière sur le sol. Un petit tas de débris : voilà tout ce qu'il restait du fameux Sceptre de Circé qui n'était dans le fond rien d'autre qu'un morceau de bois. La sorcière n’avait jamais tiré son pouvoir d'un quelconque objet mais bien de sa propre personne. Un rire aigu et amusé résonna alors dans toute la demeure de Circé. L'énergie cosmique de la jeune femme venait de jouer un dernier pied de nez aux serviteurs des dieux à sa façon. Le fait que sa maison demeurait dans un état aussi lamentable aurait dût suffire à faire comprendre aux soldats d'Odin qu'il ne trouverait plus rien d’intéressant sur cette île. Le dernier artefact, l'anneau qui maintenait l'âme de Circé sur cette île et la faisait fusionner avec cette dernière avait été ramassé par les serviteurs d'Hadès. Il n'y avait donc plus rien à venir chercher dans cet endroit.

Le rire résonna encore longuement dans les oreilles de Siam et d'Arbhaal leur communiquant le goût d'une amère et âpre déception. Leurs efforts avaient été vains et ils allaient devoir rentrer bredouille. Ils avaient tout de même visiter un lieux historique, l'endroit où la sorcière avait vécu de nombreuses années mais pour l'heure cette demeure n'était plus qu'une chimère, le fantôme de ce qu'elle avait été. Un porc hurla et traversa la pièce comme une véritable fusée. Il bouscula d'ailleurs Siam au passage et continua son chemin pour aller poser son groin dans un bocal remplit de champignon et finalement s'y coincer tel un enfant trop curieux. La situation aurait pût être drôles si les deux Ases ne s'étaient pas sentit aussi lésés. Il n'y avait plus grand chose à ajouter si ce n'était qu'Arbhaal finirait par retrouver une forme totalement humaine dans les premières heures qui suivraient son départ de l'île. Rien de bien méchant en somme. Il s'agissait juste des dernières traces de l'énergie cosmique de Circé qui jouait des tours à tous les importuns qui osaient profaner son ancienne maison. Il ne restait à présent plus que deux choses à faire : renforcer le territoire ou encore le quitter.

Rien.

Après s'être écartés ensemble du palais maudit, Siam toujours vêtue de son armure d'or et de sang, Arbhaal finit par retrouver son corps d'origine. Les moustaches furent les éléments animaliers qui persistèrent le plus longtemps et la jeune femme rit à gorge déployée en voyant ce détail chez le pauvre bougre ! Son rire était franc et sincère, nul trace de moquerie. C'était drôle, voilà tout. Pourtant après quelques minutes, ils retrouvèrent leur mine sombre. Pas d'artéfact, rien ici. Hadès et ses spectres les avaient plumé, et ils avaient persisté dans leur erreur. S'ils avaient été en guerre contre un quelconque camp, l'absence de deux guerriers d'Odin pendant si longtemps aurait pu coûter cher ! Heureusement, ce n'était pas le cas et ils allaient pouvoir rentrer ... mais rentre pour quoi, les mains vides ? Ils étaient partis dans l'idée fixe de rapporter un avantage à Asgard, pour célébrer le retour du grand Borgne ! Non, ils ne devaient pas, ils ne pouvaient pas en rester là !

Soudain Siam se releva et arpenta l'espace rocheux en bord de falaise où ils se trouvaient, face à la mer, faisant des aller-retours sans cesser de fulminer. Non, ça ne pouvait pas être ainsi. Il devait bien y avoir quelque chose... *réfléchiiiiiiiiiiit*