Japon: Si un arbre cache la forêt, la forêt cache autre chose....

Scareface et Pandore avait voyagé durant un long moment, faisant beaucoup de détour, prenant différents chemins aléatoires et autres déviations donnant parfois l’impression que le meneur du groupe ne savais pas ou il allait, ne s’arrêtant dans les villes et villages justes assez de temps pour s’alimenter et dormir. L’antipathie du chevalier d’or du Cancer envers les humains était flagrante mais paradoxalement, il aime se servir d’eux avec plaisir, se faisant passer pour u infirma accompagnée de la jeune gueuse qu’il avait recueilli par pitié. Le voyage s’était déroulé ainsi, long et monotone, sans que beaucoup de paroles ne soient échangés entre le gold saint et le chevalier d‘argent de l’Aigle.

Scareface repensait souvent à ce qu’avait dit la jeune femme alors qu’ils s’éloignaient de la clairière des Pithyes, encore une fois , elle avait prêchée la morale soutenant la cause des humains et de leurs droits de vivre, ajoutant de nouveau sa détermination à ne pas se laisser manipuler, allant jusqu'à dire qu’elle lui faisait confiance , si elle savait qu’elle avait suivi le fils du sombre monarque, lui ferait-elle toujours confiance….Scareface en doutait.

Les deux voyageurs s’étaient finalement arrêtés dans une petite auberge du Japon, à environ cent kilomètres de Tokyo, au pied du mont Fuji, ils étaient à l’orée d’une foret immense, tellement grande qu’on le nommait « Jukai », la mer d’arbres, les légendes qui en faisait la plus tristement célèbre étendue végétal de la région avait attisé la curiosité du chevalier d’or, connaitre les raisons des nombreux ossements qui ornaient les abords de la foret était devenu sa priorité, il porta son regard vers la silver saint.

Ce voyage avait permis à la silversaint d'observer Scareface. Elle n'aimait pas sa manière d'abuser de la bonté des gens. Mais, elle se disait aussi que ce serait beaucoup trop long de gagner leur nourriture honnêtement. Elle n'aimait pas non plus qu'il dise qu'il l'avait recueillie par charité. Mais, au fond... C'était un peu la vérité.
Les nombreux détours lui avaient permis d'observer de nombreux paysage. Elle avait été très étonnée, en découvrant d'autres pays, mais cacha assez bien son émerveillement de jeune sédentaire inexpérimentée.

Elle avait aussi beaucoup observé les habitants qu'elle rencontrait. Elle ne comprenait pas comment ils supportaient leur petite vie monotone. Pour eux, les années s'écoulaient, identiques les unes aux autres, avec seulement les guerres et les discriminations pour les divertir. Et pourquoi, alors que les armées des dieux se battent déjà pour maîtriser la Terre, de quel droit les autres humains se battaient-ils entre eux?
Pandore quittait chaque village avec un peu plus de soulagement.

Dans l'auberge, le Chevalier d'Or lui adressa la parole pour la première fois depuis bien longtemps. Plusieurs détails étonnèrent la silversaint: d'abord, il disait, pour la deuxième fois, qu'ils étaient "amis".Ce n'était pas vraiment sa version des choses, mais pourquoi pas... Ensuite, il lui propose de se restaurer en première. Elle trouvait que cette gentille attention ne ressemblait pas à Scareface. Y avait-il anguille sous roche? Bah, de toutes façons, ce n'était plus le moment de douter.

Elle hocha la tête en signe d'acquiescement, et partit chaparder une miche de pain qu'elle mangea en chemin. Ensuite, elle avisa un groupe de villageois, et s'approcha d'eux. Se faisant passer pour l'un des leurs, elle les interrogea le plus habilement possible, et tenta d'en tirer un maximum d'information sur cette forêt.
Tout en parlant, elle ne pouvait pas s'empêcher de fixer les arbres du coin de l'œil.

Assis à sa table, devant le morceau de reste de morceau de gibier qu’il avait commander et terminant sa pinte de bière, Scareface observait du coin de l’œil la jeune silver saint de l’Aigle, elle avait un avantage certain sur le chevalier à l’armure d’or , grâce à ses formes généreuses , les autochtones ne la rejetaient pas…tout du moins jusqu’au moment ou elle se mit à parler de la foret qui s’étendait aux abord de l’auberge, comme d’un accord, tous les clients se levèrent pour vaquer à des occupations qu’ils avaient laissées en suspend, même le patron de la taverne quitta son établissement, laissant les deux chevaliers seuls. En voyant tous ses visages défaits s’enfuir, Scareface ne put s’empêcher de rire sadiquement, tous ces humains n’avaient vraiment aucune sorte de courage, ils n’étaient même pas capable de raconter les histoires et les rumeurs qui se rapportaient à propos de leurs mystérieuse forêt, le Cancer d’or se leva alors et s’approcha de la jeune femme.

Tu vois comment sont les hommes , peureux et sans dignités, aucun de tous ces paysans ne s’est retourné lorsqu’ils ont fuit les lieux tellement ils avaient la trouille au ventre.

A cet instant, les portes et les fenêtres claquèrent sous l’effet d’une rafale de vent violente, un froid glacial parcouru l’échine du chevalier du Cancer, son regard se porta sur l’étendue boisée, au travers des vitres cassées, il regarda la cime des arbres, le ciel s’était obscurci au-dessus du grand bois, la végétation semblait elle-même devenus plus inquiétante qu’a leurs arrivé.

Ça ! C’est l’appel de la forêt ou je ne m’y connais pas ! Ce grand tas de bis crois me faire peut être m’impressionner, et bien c’est loupé, il se me carrément le doigt profondément dans l’œil...

Scareface sortit de l’auberge, une fois sur le palier, il se retourna en direction de Pandore et pointa su doigt l’impressionnante forêt.

Si tu veux t’enfuir toi aussi, ne te gène pas, moi je vais m’enfoncer la dedans et voir ce qui s’y trame.

Scareface se doutait que la jeune sainte aller le suivre, il voulait simplement la piquer au vif une nouvelle fois et voir sa réaction.

Pandore fut assez vexée de voir que les villageois blemissaient, craignant de parler de la forêt. Pendant qu'ils commençaient à quitter les lieux, elle ne pit s'empêcher de les secouer un peu:

Vous ne voulez vraiment pas m'aider, bande de poltrons? Quoi qu'il arrive, j'irai dans cette forêt. Vous nne voulez vraiment pas venir en aide à une apuvre jeune fille sans défense?

N'obtenant aucune réponse, elle donna un violent coup de pied dans une table proche, qui bascula à la renverse. Elle gromella deux ou trois mots sur l'absurdité des superstitions, et souhaita que les villageois regrettent un jour où l'autre leur pleutrerie.

Quand Scareface les traita à son tour de peureux, elle voulut d'abord l'approuver, mais, ensuite, elle aurait voulu les excuser, histoire de dire l'inverse.

Bah... Laissons-les. Ils craignent pour leurs misérables existences. Faut les comprendre, quelque part. Ils y tiennent, les idiots.

Puis, les fenêtres claquèrent, et la silversaint entrevit enfin la fameuse forêt. Pour elle, aucun animal y vivait, et cet amas d'arbres était sans doute anthropophage. Elle sourit en s'imaginant que, avant de détruire complétement la forêt, elle pourrait très bien se réserver un petit arbre carnivore. Enfin, on verrait.

Elle suivit le Chevalier d'Or sur le palier de l'auberge, suivit du regard la direction de son doigt, et l'écouta. Après avoir évalué une nouvelle fois les dangers potentiels de la forêt, elle répondit:

Evidemment que je viens. Sauf, bien sûr, si ma présence vous incommode, et que vous préférez ne pas avoir à vous encombrer d'une imbécile.

Elle fit quelques pas en avant vers la forêt, et attendit. Elle repensa un instant à la miche de pain qu'elle avait volée, et se dit que c'était son premier repas depuis belle lurette et sans doute son dernier avant un bon bout de temps. Elle aurait dû en voler une deuxième.

Après avoir échangé quelques paroles, les deux guerriers d'Athéna s'enfoncèrent dans l'obscurité de la forêt d'Aokigahara. La jeune Pandore avait bien tentée de tirer quelques renseignements des villageois, mais ceux ci, terrifiés par les légendes et les rumeurs qui couraient sur l'endroit, avaient préférés se défiler sans tarder. Ils s'avançaient ainsi droit vers l'inconnu. Il faisait une journée ensoleillée mais au bout de quelques minutes, les deux saints auraient vraiment pu se croire en pleine nuit d'hiver. Dans cet enfer végétal, il n'y avait guère de sentiers, tout n'était que nature sauvage. Au bout d'un moment, il avait même perdu toute notion du temps. Etaient ils partit depuis quelques minutes? ou bien quelques heures? Même pour eux il n'était plus évident de le savoir. Et si ils essayaient de retrouver leur chemin, cela était peine perdue.... la forêt les avaient comme encerclé et effacé toutes traces de leur passage. Soudain, un frisson les parcouru. Une sensation étrange les tenaillait, comme si ils étaient épiés... mais par qui? ou quoi? C'est alors que, brièvement, une petite ombre sembla passer derrière les arbres à une dizaine de mètres d'eux.... Au même moment, quelque chose craqua sous les pieds de Pandore. Qu'allaient ils faire? Chercher à retrouver leur chemin? Observer ce qui avait craqué sous les pieds de la jeune femme? ou poursuivre cette ombre?



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Indiquer par mp le choix que vous faites parmi les trois qui vous sont proposés, des éléments vous seront transmis pour votre réponse:

- chercher le chemin du retour

- voir l'origine du craquement de pandore

- poursuivre l'ombre

Pandore confirma sa présence à la suite du gold saint sauf si ce dernier ne veuille s’embarrasser d’une idiote, Scareface haussa les épaules en même temps qu’il franchissait les premiers arbres.

Ne te fais pas plus bête que tu ne l’est, je ne suis pas du genre à m’encombrer d’un boulet, je préfère de loin voyager seul plutôt que de me trainer un poids inutile.

Au fur et a mesure de leurs progressions au sein de la légendaire foret d'Aokigahara, la végétation se fit plus dense et plus sauvage, le ciel s’obscurcissait peu à peu jusqu'à devenir ce que les rayon du soleil ne puisse plus traverser la cime des arbres que part rares endroits. Dans cette noirceur presque absolu, le gold saint du Cancer eu une impression étrange... les arbres semblaient se mouvoir d’eux-mêmes, leurs branchages se faisaient plus nombreux et la flore plus abondante et plus sauvage, aucun animal ne semblait vivre ici, mais ce qui était le plus inquiétant, c’était que la foret paraissait être capable de bouger selon sa propre volonté faisant perdre aux deux guerriers d’Athéna leurs points de repères, si bien que bientôt, aucun des deux ne pouvait savoir exactement ou ils étaient et combien de temps il s’était écoulé depuis leurs arriver dans cet amas d’arbres .

Les minutes passaient ou peut–être les heures, le quatrième gardien avançait toujours devant lui puisqu’il n’y avait aucun chemin, la silver saint à quelques pas derrière. C’est alors que quelque chose craqua sous le pied de la jeune femme, au même moment, une ombre se faufila entre les troncs, Scareface se retourna un court instant afin de savoir ce qu’allait faire Pandore, sachant qu’elle était bien assez forte pour se sortir d’un éventuel piège, il se lança à la poursuite de l’ombre.




solution trois : poursuivre l'ombre

Cette forêt, faisant perdre tout repère spatial où temporel, ressemblant à quelque chose d'irréel, un peu comme un cauchemar. Tout en marchant, il ne rencontrèrent aucune âme, mais la végétation abondante tenait lieu de vie dans ce lieu étrange. Il était devenu impossible d'apercevoir le ciel, à cause des branchages fournis des arbres. Il faisait humide, et chaque instant, chaque pas, se passait identique au précédent, et au suivant. Pandore était incapable de retracer le chemin qu'ils avaient parcouru depuis qu'ils avaient pénétré dans cette forêt maudite. Elle ne pensait plus à ce qu'elle faisait, et suivait machinalement le Chevalier du Cancer.

Au bout d'un très très long moment à errer dans cette forêt, quelque chose craqua sous le pied de la silversaint, puis, presque immédiatement, une ombre passa devant eux. Scareface se retourna brièvement vers Pandore, puis partit poursuivre l'ombre.

La Chevalier de l'Aigle resta immobilise un précieux instant. En entendant le craquement sous ses pas, elle frissonna. Impossible que ce soit une branche morte. Serait-ce un os? Un os humain? La silversaint trembla, s'imaginant immédiatement une fine poussière blanche tout autour d'elle. Puis, se ressaisissant, elle se remit en marchant, préférant éviter de regarder à l'éventuel os.

Elle se mit elle aussi à la poursuite de l'ombre, n'espérant pourtant pas rattraper Scareface, qui avait pris une bonne avance sur elle. Si elle pouvait couper la route à l'ombre, celle-ci serait prise en tenaille entre deux ennemis et ne pourrait pas s'enfuir.

jetez chacun votre tour un dé après avoir posté.

Le chevalier d’or s’était lancé à la poursuite de l’ombre, slalomant entre les arbres et les buisons épineux et à chaque fois que le gardien du Cancer arrivait à rattraper la silhouette noire, elle s’évanouissait pour réapparaitre quelques mètres pus loin l’instant d’après, ce petit jeu dura un long moment et à chaque fois que Scareface pensait mettre le grappin suer l’ombre c’était la même petit manège, la forme sombre disparaissait pour refaire surface plusieurs longueur de sa position initiale si bien qu’au fil du temps, le gold saint se retrouva essoufflé et dut, malgré sa forme physique, marqué une pause.

Le silence se faisait assourdissant, Scareface se rendit compte alors que Pandore n’avait pas réussi à la suivre, essayant de savoir l’endroit ou la jeune femme pouvait se trouvait, le chevalier d’or jeta un œil tout autour de lui, la nature avait changé , elle était devenu plus dense et plus sombre, Scareface n’arrivait pas a voir ou se situait sa partenaire, il n’arrivait même pas à ressentir son cosmos, il n’y avait aucun moyen de connaitre la position de la silver saint ni même de savoir si elle avait succombé au pièges de la foret, c’est alors qu’un murmure parvint aux oreilles du gardien du quatrième temple, comme un appel venant de la profondeur de l’immense étendue boisée, la ou le soleil ne parvenait plus à filtrer à travers la végétation.

Ce bruit ressemblait fort étrangement la voix d’un enfant ou d’une jeune femme, peut-être était-ce pandore qui appelait à l’aide, le gold saint du Cancer ne pouvait pas l’affirmer, il devait faire un choix, soit se diriger vers cette voix à peine audible, soit retourner en arrière à la recherche du chevalier d’argent de l’Aigle, mais derrière lui , la flore s’était modifiée et puis la jeune Pandore avait gagner une armure d’argent, elle devait maintenant prouver qu’elle méritait d’en être le porteur et si ça se trouve cette voix était probablement celle de la silver saint. Scareface scruta les ténèbres qui s’étendaient devant lui et s’y engouffra, suivant le chuchotement jusqu'à son origine.

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A présent, de la buée se formait quand Pandore respirait. Il fallait qu'elle se rende à l'évidence: elle s'était perdue. Elle aurait bien aimé retrouver Scareface, mais impossible de savoir où il était. La silversaint n'était sûre que d'une chose: il trouverait la sortie de la forêt après avoir rattrapé l'ombre, et c'était donc à elle de se débrouiller pour le rejoindre en un seul morceau. Mais la forêt devenait de plus en plus oppressante, et il était de plus en plus impossible de savoir où on allait. Cela faisait longtemps que le soleil avait disparu derrière le feuillage épais des arbres. Dans cette semi-obscurité ambiante, il était impossible de distinguer quoi que ce soit à un mètre. Ceci n'était pas pour aider Pandore, naturellement peu douée en orientation, à retrouver son chemin. La végétation haute lui arrivait à présent aux genoux, et elle peinant de plus en plus à avancer. Un vrai cauchemar, cette forêt.

Puis, un bruissement se fit entendre. Pandore vit passer devant elle une espèce de gros moustique tigré. Peu après, la forêt s'emplit du bruissement de milliers et de milliers d'insectes, qui tourbillonnaient autour de la jeune fille en masses compactes. Tout ce bruit, ce mouvement, ajouté au chemin perdu et à l'inaction, tout cela commençait à taper sérieusement sur les nerfs de Pandore. Elle commençait à entrer dans un espèce d'état second, où marcher et se protéger des insectes étaient les seuls mouvements dont elle était capable. Elle ne se souvenait plus d'avoir fait autre chose dans sa vie que marcher dans cette forêt. Elle aurait bien fait quelque chose pour éloigner les insectes et retrouver un semblant de calme, mais elle craignait par trop que son cosmos ne la fasse repérer. Elle se résigna donc à subir encore longtemps la compagnie des bestioles.

Pour parfaire le tout, les arbres se mirent à suinter. Que leur arrivait-il? Pandore ne savait pas, et cela l'énervait encore plus. Cette horreur n'avait donc pas de fin? Où s'arrêtaient les mauvaises surprises que la forêt lui réservait? S'en sortirait-elle un jour, ou finirait-elle par sombrer dans la folie et pourrir à jamais dans cet endroit plus que détestable? Si seulement l'ennemi se précisait... Tout serait tellement plus simple...

Comme en réponse à sa prière, Pandore entendit un cri. Elle espérait que ce serait un être humain. Elle accourut sans réfléchir vers l'origine du cri. Tant pis si c'était un ennemi. Elle ne voulait pas rester seule, sinon elle deviendrait folle.

[b][HRP]J'avais oublié que le lancé de dés se faisait en même temps que le poste... Pardon :s[/HRP]

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Scareface reprit ses esprits après plusieurs minutes, son regard se projetait devant lui, ne décernant que plusieurs teintes d’obscurité qui s’étendait à ses yeux, fermant les yeux, le chevalier d’or se remit en tête le court des événements qui l’avait menait jusqu’ici.

Le quatrième gardien s’était enfoncé dans la noirceur de la foret, suivant les plaintes qui lui parvenait aux oreilles sans parvenir pour autant à savoir si elle provenait de Pandore, d’un enfant égaré ou d’une femme, bientôt l’obscurité se fit presque totale, mais le chevalier d’or put deviner devant lui l’ombre qu’il avait poursuivi jusqu'à présent, maintenant elle était immobile. Scareface allait se jeter de nouveau a sa poursuite lorsque l’air devint glacial, sa bouche rejeté une buée blanche, l’échine du chevalier d’or fut parcouru par un frisson, cette distraction d’à peine une seconde permit à l’ombre de disparaitre de nouveau, le Cancer ragea d’avoir perdu encore sa proie lorsque un léger craquement se fit entendre derrière lui. Scareface fit volte-face pensant retomber sur le silhouette obscure, mais quel ne fut pas sa surprise de se retrouver face à une jeune fille d’une pâleur extrême, elle était même translucide, le chevalier à l’armure d’or avait-il eut à peine le temps de réaliser que c’était sans nul doute un fantôme que celle-ci la frappa avant une force prodigieuse, l’expulsant à travers plusieurs arbre avant d’être stoppé par de la roche et tombant enfin dans une crevasse.

Le guerrier d’Athéna se releva assez péniblement, par chance, il avait réussi à appeler son armure à lui, ainsi sa chute ne lui causa pas de blessure, cherchant d’abord à trouver un moyen de sortir, le gardien du Cancer observa tant bien que mal la noirceur qui l’entourait, il augmentât alors son cosmos, se concentrant pour que seul la partie dorée de son énergie ressorte et l’éclaire un minimum, il remarque alors un squelette à ses coté. Scareface n’arrivait pas encore bien à discerner quel genre de Squelette c’était, il décida alors de l’examiner de plus prés.

Pandore était revenue à son point de départ. Au fond, cela avait du bon: la forêt n'était pas si grande que cela, et cela était toujours rassurant de voir un coin connu. Elle espéra de tout son cœur que Scareface ait réussit à s'en sortir. Dès qu'elle mettrait la main sur deux bons silex, elle bouterait le feu à cette fichue forêt. C'est toujours une manière comme une autre de la détruire.

Puis, tournant la tête, elle aperçut un enfant. S'était-il perdu? Quoi qu'il en soit, il n'avait rien à faire dans ce coin-là du monde. La silversaint l'apostropha:
Petit! Que fais-tu ici? Tu veux que je te ramène chez toi?
L'enfant ne répondit pas. Pandore accourut vers lui, espérant qu'il ne lui était rien arrivé. Il était très pâle. Pourvu qu'il ne soit pas malade... Elle vit qu'il tenait quelque chose dans ses mains. Un crâne. Le crâne sur lequel elle avait marché tout à l'heure. Ou hier, peut-être. Ou plus tôt. Elle pâlit de son erreur, et voulut consoler le petit.
Excuse-moi... Je ne savais pas... C'était quelqu'un de ta famille?
Toujours aussi muet, l'enfant lui jeta un regard plein de haine. Puis, il se mit à hurler. Pandore recula, heurtée de plein fouet par ce bruit strident. Elle sentait sa tête bourdonner encore et toujours, la faisant souffrir de façon intenable.

Ne tenant plus, elle s'adossa à un arbre, et supplia l'enfant d'arrêter de crier. Il avait disparu. Pourtant, sa tête la faisait toujours souffrir, bien que le silence dans la forêt soit à présent complet. Elle passa sa main sur sa tête, espérant calmer sa douleur. Quand ses doigts repassèrent devant ses yeux, elle saignait. Sa blessure avait elle un rapport avec la blessure qu'elle avait infligée au crâne? Qui était cet enfant? L'avait-il maudite?

Pandore ne comprenait plus rien. Strictement plus rien. Quoiqu'il arrive, elle ne voulait plus rester dans cette inaction qui la tétanisait, l'horrifiait.

Au fond de la crevasse, Scareface avait fait surgir son cosmos afin de pouvoir étudier le squelette qui gisait à cote de lui. malgré la puissance qui était sienne, la lumière développée par la cosmo-énergie du chevalier d’or n’éclairait qu’assez peu la noirceur alentour, le quatrième gardien pouvait aisément augmenter son cosmos, mais son énergie passerait d’une lueur éclatante des chevalier d’or à la lueur sombre des juges d’Hadès, une élévation inutile puisqu’elle ne produirait pas plus de lumière, de plus, Scareface avait l’habitude de l’obscurité, sa vision était donc à peine altéré. La carcasse osseuse n’était pas de grande taille, sans doute un enfant ou une jeune femme, les os fracassées s’éparpillaient sur un grande surface, Le Cancer d’or en conclu que l’individu s’était tué en chantant du haut de la falaise. Le gold saint allait inspecter les ossements plus en détails lorsqu’un cri perçant déchira les ténèbres, une plainte qui venait apparemment de loin, mais qui semblait pourtant si proche.

Le gardien du quatrième temple se demanda un instant si ce cri provenait de son disciple ou de l’entité spectrale qui rodait dans cette forêt, il pensa un instant remonter, escalader le mur de pierre mais il se ravisa aussitôt, la jeune femme devait prouver sa valeur et cette mission en était un bon test, Scareface aperçu alors un passage dans la falaise, une grotte qui s’enfonçait encore plus profondément sous terre. Deux choix se présentait au chevalier d’or, soit remonté et rechercher de nouveau la provenance de ses ris, soit suivre son chemin dans la grotte et s’enfoncer sous terre. L’assassin d’Athéna n’hésitât pas très longtemps, ses aventures passés lui avait appris qu’il fallait suivre le chemin le plus morbide pour arriver à trouver la vérité, Scareface prit donc le chemin sinistre et s’enfonça encore plus loin sous terre.

Le sang coulait du front de Pandore, et sa tête lui semblait sur le point d'exploser. Mais cette situation ne durerait pas éternellement, et elle décida de prendre son mal en patience. Mais, à travers le bourdonnement, elle entendit comme un frottement de quelque chose qui glisse. Un serpent, sans doute. Soudain, elle se sentit agrippée au cou, et soulevée de terre. L'écorce, en glissant, lui déchirait la gorge. Depuis quand les arbres sont-ils doués de mouvement?

Pandore ne parvenait plus à respirer, et ses tempes battaient trop fort pour lui permettre de réfléchir calmement. Pour se débarrasser de l'arbre au plus vite, elle décida de sortir son couteau, pour trancher la branche. Mais, manque de chance, la plaie s'était cicatrisée, depuis le temps, et la chair s'était refermée sur le morceau de métal, l'emprisonnant. Etouffant à plusieurs mètres du sol, la chevalier de l'Aigle n'avait pas le temps de faire attention. Elle se déchira le bras pour sortir malgré tout son arme. Heureusement pour elle, ses mains étaient libres, et elle entreprit de trancher la branche.

Mais la branche était trop dure, la lame ne l'entamait pas le moins du monde, malgré qu'elle ait passé beaucoup de temps à l'aiguiser. L'autre alternative pour se libérer était que Pandore se décapite, mais elle ne trouvait pas ça tout à fait fair play, et puis elle était sensée s'en sortir vivante, pas en pièces détachées. Il fallait donc trouver quelque chose d'autre.

Le sang qui coulait du front de Pandore commençait à présent à imbiber le bois de la branche, et la plaie de son bras, béante saignait aussi assez sérieusement sur le tronc de l'arbre. Ce devrait être suffisant. La chevalier d'argent appela à elle tout son cosmos, avant qu'elle ne manque de souffle.

Dangerous End (fin dangereuse) : 60pts de Cosmos.

Maintenant, soit l'arbre se desséchait sous l'effet de l'acidité et tombait en poussière, soit Pandore avait un risque de plus de trépasser. Il n'y avait plus qu'à espérer, et attendre que l'arbre soit détruit. De toutes façons, elle ne pouvait rien faire d'autre. "Là où l'intelligence s'arrête la foi commence"

La grotte descendait en pante raide sur un bon kilomètre, l’air se faisait de plus en plus humide et très vite les murs du tunnel souterrain se trouvèrent imbibé d’eau tout comme le sol qui n’étaient plus que boue épaisse et visqueuse parsemé de larges flaques ici et la. Plus le chevalier avançait et plus les bruits des insectes et de vermines existantes devenaient de plus en plus pesant tout comme les couinements des rongeurs et les clapotis des gouttes d’eau qui s’écrasent au sol, le temps passa lentement ainsi dans une obscurité quasi-absolue.

Scareface avançait avec prudence, restant sur ses gardes pour ne pas être surpris de nouveau par un quelconque ennemi lorsque soudainement un chuchotement commença à percer tout ce brouhaha caverneux d’abord inaudible, le chuchotement devint un grognement qui se transforma en une sorte de comptine mélancolique au langage inconnu tantôt à l’accent germanique tantôt à l’accent russe. Le quatrième gardien suivi cette chanson lentement, un pas après l’autre jusqu'à arrivé à une alcôve. A l’ instant où le chevalier avait pénétré l’intérieur de la cavité la voix cessa et le silence se fit de nouveau maitre des lieux, Scareface éleva un peu plus son énergie-cosmique afin de mieux éclairer la voute souterraine, deux nouveaux cadavres se découvrirent aux yeux de saint d’or, deux squelettes en armures, au vu de leurs position, ils s’étaient sans nul doutes battu en duel, éparpillés un peu partout, ce trouvait divers objets de différentes valeurs.

Deux de plus, avec celui qui est éclaté à l’entrée de la grotte, ça nous fait trois esprits qui sont prisonniers de cette forêt maléfique, reste à savoir maintenant si ils sont aussi belliqueux que celui ou ceux qui les ont fait mourir ou s’ils désirent rejoindre le monde des morts, dans ce cas je pourrais aisément les aider à regagner leur dernières demeures, je ne suis pas le passeur de l’autre monde pour rien.

Le chevalier ‘or du Cancer s’était exprimer a voix haute espérant que les âmes mortes l’entende et viennent lui parler, en attendant, il décida de fouiller minutieusement les lieux à la recherche d’indices.

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Tout avait fonctionné comme Pandore l'avait espéré, et la jeune fille fut projetée au sol, pendant de la branche se rabougrissait. Après avoir repris son souffle, elle se releva et se retourna pour observer l'arbre. A présent, noir, déchiqueté, tombant en lambeaux, on pouvait voir, à travers les branches de l'arbre, comme une masse sombre qui se balançait lentement et sinistrement. La Chevalier de l'Aigle s'en approcha prudemment, et aperçut un homme, pendu. Il était mort depuis longtemps. Pandore se rembrunit, et se prépara à reprendre la route.

Tandis qu'elle s'éloignait de l'arbre, l'air ambiant devenait de plus en plus froid, et de la buée se formait, pendant qu'elle respirait. Cela était la deuxième fois, semblait-il. En avançant encore, elle aperçut une jeune femme, pâle comme la lumière de la lune, et qui avait l'air étrangement douce et résignée. En regardant mieux, elle remarqua que les poignets de l'apparition étaient rouges, et qu'elle tenait un poignard plein de son propre sang. Était-ce de la jalousie, ce que Pandore sentait poindre au fond de son cœur?

La Chevalier fut surprise de se retrouver avec le poignard de la dame entre les mains. Hébétée, elle ne savait quoi en faire. Ou plutôt, non. Elle le savait trop. Elle le voulait depuis trop longtemps, et, à présent, elle le pouvait enfin. Doucement, mais sûrement, ses poignets se rapprochaient de la lame. Sa raison lui hurlaient d'arrêter, que ce n'était pas le moment de faire l'idiote, mais elle n'avait strictement pas envie d'arrêter. La forêt lui imposait ce geste, mais Pandore ne faisait strictement rien pour résister. De son bras blessé, elle saisit ferment le poignard, et s'ouvrit profondément l'autre bras sur toute la longueur. Son sang se mit à couler immédiatement, et elle s'allongea sur l'herbe humide, attendant que la mort vienne la prendre.

Elle sentait son sang couler avant d'aller se perdre dans le sol, et cela lui donnait un indéniable sentiment de calme et de sérénité. Pour une fois, elle était heureuse. Ses blessures au front et au cou s'étaient rouvertes. Elle n'avait absolument pas mal, ou alors, elle ne le sentait pas.
Mais, comme elle mettait du temps à s'éteindre, elle ne put s'empêcher de se faire des reproches. Elle regarda la situation d'un point de vue objectif: premièrement, elle a toujours souhaité mourir, donc, où est le mal? Deuxièmement, la forêt lui offre une mort où Pandore n'aura rien à se reprocher, puisque son esprit aurait été trop faible pour résister à la tentation, même si c'est un peu de la mauvaise foi et qu'elle aurait pu s'en défendre si elle l'avait réellement voulu, et son honneur ne sera pas sali non plus, puisque la forêt ne l'a pas tuée directement, et c'est elle-même qui a tout décidé.
Une pareille occasion ne se représentera pas une seconde fois. Mais sa conscience ronchonne un peu quand même.

...
"il ne faut pas tuer les gens, parce qu'ils aspirent à vivre". En d'autre temps, et en d'autres lieux, la jeune fille aurait tenu des propos semblables à ceux-ci. Les humains veulent vivre, le meurtre est un crime. De quel droit fait-elle exception à la règle? Pour qui se prend-elle, pour cracher sur la vie de la sorte? Elle devrait avoir honte.
Pourtant, elle n'en est pas à son premier meurtre, apparemment. Son amie est morte par sa faute. Cette enfant s'est tuée, et sans hésiter. Pandore serait donc lâche au point d'hésiter devant la mort, à se chercher des excuses pour vivre encore un peu?

De plus, elle est Chevalier. Elle ne peut se permettre de disparaître ainsi, sans prévenir. Il se pourrait que l'on ait besoin d'elle.
D'où lui vient une telle vanité? Elle n'est qu'une pas grand chose, qu'elle soit morte ou vivante ne changera strictement rien.

Quoiqu'il arrive, elle mourra bien un jour où l'autre. Une vingtaine d'année de plus ou de moins, à l'échelle de l'éternité, qu'est-ce que cela changerait? Elle pourrait se relever, son trépas n'arrivera que demain, et non aujourd'hui.
Mais, si elle attend, elle perdra se grand pouvoir de décider quand, où et comment elle disparaît; à sa guise.
...

De toutes façons, il eût été plus intelligent de réfléchir avant d'agir. Maintenant, il est trop tard. Personne ne viendra la sauver. Tout le monde l'a oubliée. Demain, elle ne sera que quelques os sous un peu de terre, et seuls les vers parleront encore d'elle.

Décidément, la mort se fait bien attendre. Pourtant, aussi loin qu'elle porte son regard, elle voit le sol couvert de son sang. Alors, pourquoi ne meurt-elle pas?
A propos d'attendre, elle se dit que Scareface avait sûrement déjà trouvé la fin de la forêt, et qu'il devait l'attendre.

Alors, elle se releva. Elle jeta un dernier regard sur le poignard, une jolie petite lame, fine, avec un long manche en bois. Elle regarda ensuite son pauvre morceau de métal qui gisait, plus loin. Elle prit les deux, brisa une partie du manche du poignard, et l'ajusta à son couteau, qu'elle rangea à sa place. Mais elle ne pouvait se résoudre à abandonner là le poignard. Elle décida donc de le garder aussi. Elle le cacha dans son épaule gauche, entre son omoplate et ses côtes, ainsi elle était sûre que la plaie ne cicatriserait pas.

Ensuite, elle banda les plaies de ses bras avec de longues herbes. Elle avait perdu énormément de sang, il lui restait juste assez de force pour marcher encore un peu ( - 140 HP) . Elle aurait un besoin urgent de soins plus sérieux, sinon, de toutes façons, vulnérable comme elle l'est, ce ne sera qu'un sursis. Tant mieux. Mais, le bon côté des choses, c'était que son sang avait à présent infiltré le sous-sol de la forêt, ayant ainsi que l'huile la propriété de se répandre à l'infini, et ayant une fluidité proche de celle de l'eau. Il prendrait toute la place dans les nappes phréatiques, et tous les arbres de cette forêt maudite le buvraient. Elle n'aurait plus qu'à utiliser son cosmos, et tout cela disparaîtrait comme d'un coup de gomme.
Pandore disparaîtrait aussi, d'ailleurs, puisqu'elle était couverte de sang.

Elle se remit en marche.