le brasier des flammes
Bon sang, ça en devenait non seulement inquiétant mais frustrant !
Personne, pas un âme qui vive sur le territoire d'Arès, quel comble ! Impossible de faire un combat sur les terres du dieu des conflits. Arbhaal n'était pas homme à savourer les affrontements lorsqu'il pouvait l'éviter mais en général un défi ne le rebutait pas, loin de là. Tuer un berseker faisait parti du genre de duel qu'il aurait aimait mener.
La pensée qui dominait le guerrier divin de Zeta demeurait "tout ça pour ça ?!" Tant de morts, de conflits fratricides, de duels épiques, de sang versé pour... un domaine vide.
Maudit Arès ! Dieu stupide et inconséquent ! Où se trouve donc ta fameuse armée que je puisse la massacrer ? T'es tu déjà lasser de ton domaine pour le laisser à ce point sans défense ?Trop de questions. Arbhaal n'était pourtant pas naïf. Un piège pouvait le guetter et il ne comptait donc pas relâcher sa vigilance. Mais les faits semblaient aller dans le sens d'un abandon des lieux.
L'inconfort de la chaleur pour un guerrier d'Odin s'avérait presque agréable. Au moins, le domaine offrait un peu de résistance envers l'envahisseur, discret et furtif.
Que faire ? Rebrousser chemin pour informer Séléné de la situation ironique ou profiter de l'occasion ? la réponse s'imposa d'elle même.
Un sourire mauvais aux lèvres, Arbhaal hâta sa marche. La guerre avait bien besoin d'une leçon d'humilité de la part des humains qu'il méprisait tant et des dieux auquel il avait manquer de respect.
Encore un peu de patience Arès... Je vais te faire payer tes méfaits en détruisant des pans entiers de ton domaine maudit. Tu considères les humains comme des insectes ? Parfait, ça me laissera plus de temps pour agir. Continue à m'ignorer.
A ce rythme, d'ici quelques heures, le tigre viking aurait atteint le temple même d'Arès. Une occasion idéale de se venger au nom de tous ceux qui avaient eu à souffrir des manigances du dieu de la guerre.
la fosse des calamités
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