Le chevalier au mille visages aurais-je dis?
Et bien détrompez-vous! ce n'est hélas plus mille, mais dix-mille visages! étant donné les circonstances actuelles. Pour vous racontez ma petite histoire, je vais d'abord commencer par le début de mon existence, bien que je ne me souvienne pas de tout...attendez, qu'est-ce que je raconte? qui vraiment raconter toute l'histoire de son enfance?
Alors, je vis le jour il y a de cela vingt ans, c'était un dix avril dans un petit village de la région de Lotz en Pologne. Au cours de cette époque, la Pologne était encore une monarchie gouvernée par August II Mocny dit "le fort"; à cette époque, la Pologne subissait régulièrement des attaques des pays du nord à cause des guerres de religions. De ce fait, les habitants de ce pays étaient régulièrement touchés par ces guerres, il existait de nombreux réfugiés de guerre qui partaient en exiles. Mes parents furent d'ailleurs partis de ces exilés de guerre, je n'était encore qu'un jeune enfant lorsque que je perdis mes parents. Je me souviens parfaitement de ce souvenir, je devais avoir cinq ou six ans, mes parents et moi-même voyagions non loin de la Pologne en Autriche dans la vallée de Ziller. Je me souviens que je m'amusais à ramasser les différentes plantes que je pouvais rencontrer sur mon chemin, hélas au bout d'un certains moment, je glissa accidentellement dans une sorte de crevasse qui m'expédia non loin d'une vieille bâtisse en plein milieu d'une forêt très dense. Si je m'étais dit un jour que, tomber dans une fausse ferait basculer ma vie, croyez-moi, ma vie aurait été certainement différente.
Pour en revenir à la suite de mon histoire , après être tombé et m'être retrouvé face à cette vieille bâtisse, ma première réaction fut de pleurer à cause de la douleur que me causait mon genou après m'être écorché le genou droit. Suite à mes pleures, un homme d'âge mûr sortie de la bâtisse. Il s'approcha du pauvre enfant que j'étais et m'adressa quelques douces paroles afin de calmer mes maux. Par la suite, ne retrouvant plus mes parents, le vagabond décida de me garder auprès de lui en compagnie de plusieurs enfants qu'il avait trouvé au cours de son expédition, par la suite, il nous regroupa sur l'île d'andromède. Autant vous dire, que ma vie ne fut plus la même à partir de ce jour car elle bascula du jour en lendemain. Après avoir accosté le port de l'île d'andromède, le vagabond initia le groupe de jeunes orphelins à l'art de la chevalerie. Enfin bref, cette partie, je préfère vous la switcher, pour la plupart, nous connaissons les circonstances de cet entrainement.
C'est ainsi, au bout quelques années de dur labeur, que je devins chevalier d'argent du Lézard, vous n'imaginez pas à quel point j'étais heureux de devenir chevalier, encore plus en sachant que j'étais devenu chevalier de la déesse Athéna. Bien évidemment, je ne vais pas vous cacher mon ressentiment au départ, j'avais du mal à y croire, l'existence d'une déesse de plus qui est sur terre! enfin.. on peut dire que c'est mon côté enfantin et crédule dont je faisais preuve à cette époque qui m'a permis de croire à son existence et bien évidemment l'essence du cosmos qui m'a vraiment poussé à prendre conscience de tout cela. Désormais, je me sentais à la fois heureux et triste, car je m'apprêtais à quitter ma seule famille et mon île, j'allais pouvoir rejoindre le sanctuaire de la déesse Athéna en Grèce, ce qui me rendais à la fois heureux, mais aussi fiers, je portais enfin l'armure d'argent du Lézard, cette armure si difficile à convoité à mes yeux. Bien évidemment, après avoir rejoins le sanctuaire d'Athéna, je vous laisse imaginer ma réaction lorsque j'ai découvert un champ de bataille opposant spectres et saints. Jeune novice que j'étais, qu'aurais-je pu faire? assister mes nouveaux camarades, les chevaliers d'argents et agir selon les ordres du grand Shion, chevalier d'or du bélier, d'ailleurs, à cette époque l'actuel chevalier d'or du lion, Irène était encore chevalier d'argent de l'aigle. Cependant, pour en revenir à mon parcours, ma joie et le courage dont j'avais fait preuve à cette époque s'était rapidement traduit en un misérable échec! en effet, comme beaucoup de saints, je fis parti des nombreux blessés de guerre tombés au front pour avoir été touché par le maléfique fléau.
Après cela, je disparus misérablement dans le silence à cause de cette fichue maladie qui me poussa à abandonner mon poste de chevalier au cours de plusieurs mois, je n'aurais jamais cru qu'une maladie m'aurais cloué au lit aussi longtemps, hormis les maladies congénitales. Et puis finalement, après avoir souffert comme un chien par ce maudit fléau, je commença une sorte de rééducation intensif avant de pouvoir revenir au sanctuaire.
Heureusement pour moi, un vieil homme s'était occupé de ma lamentable santé, de plus il vivait à proximité du sanctuaire de notre magnifique déesse. J'aurais vraiment souhaité vivre avec ce vieil homme afin de lui rendre l'appareil, cependant j'avais un tout autre devoir à accomplir en temps que chevalier d'argent. C'est pourquoi j'avais rejoins le sanctuaire de notre déesse le plus rapidement possible afin de ne pas passer pour un déserteur auprès de mes confrères et aux yeux de notre déesse, voir pire, passer pour un lâche. Ma seconde arrivée au sanctuaire avait été bien différente, rapidement je fus présenté à de nombreux chevaliers et rapidement je fus confronté à des chevaliers de mon rang, heureusement pour moi mon équipier, le chevalier de la coupe était plutôt doué ce qui nous a permis de passer les épreuves avec succès de nos nouveaux maîtres, les chevaliers d'ors. Au cours d'une mission sur la terre des exilés, je rencontra mon mentor, Scaraface, chevalier d'or du cancer, un grand chevalier réputé pour son talent de forgeron. Sans doute le chevalier le plus effrayant que j'ai rencontré au cours de ma vie, je tiens aussi à préciser qu'il n'est pas très..net..il suffit de regarder à quel point il prend plaisir à torturer ses disciples. Cependant, j'ai un grand respect envers cet homme, j'ai énormément appris auprès de lui, il m'a aidé à mûrir et surtout de devenir puissant. Personnellement, je n'aurais jamais cru survivre à son épreuve. Je souffre encore d'avoir affronté mon ancien maître de l'île d'Andromède, dire que je ne savais même pas qu'il était mort, c'est désastreux.
Bon! si cela continue je vais me mettre à chialer, *hm..hm* par la suite la déesse Athéna me procura un immense pouvoir, bien plus grand que l'armure d'argent du lézard. Athéna m'enivra du cosmos de l'armure d'or des poissons. Certes bien plus lourde que l'armure d'argent du lézard, mais elle me procurait un pouvoir immense. J'étais devenu gardien de la douzième maison du sanctuaire de notre déesse, mon poste me plaisais beaucoup cependant, je déserta le sanctuaire un long moment pour m'entrainer et aider de jeunes disciples dans leurs apprentissages. J'aimais beaucoup ce que je faisais, jusqu'au jour où je perdis tout. Mon armure, mes croyances, des amis et même goût à la vie, j'avais tout perdu au cours d'une seule attaque ennemie. Un spectre? un ases? un marina? un mercenaire? à vrai je n'en sais rien, en tout cas cet individu m'avait sacrément amoché, je n'étais plus que l'âme de moi même, à vrai dire je ne saurais vous dire ce qu'il s'est passé pendant l'attaque, à mon réveil je me trouvais dans une sorte d'infirmerie du sanctuaire. Physiquement, j'avais considérablement changé, ma longue chevelure dorée avait laissée place à des cheveux courts et verts, mon teint vermeil avait viré au bronze, assommait par le soleil de l'Afrique et de la Grèce, je gardais même une balafre en signe de mauvais souvenir de l'attaque au niveau de mon oeil gauche. J'avais perdu le sourire, je devins même aussi froid que le cosmos du chevalier d'or du verseau, Shiyo.
Suite à ma dépression, j'avais demandé audience auprès du Pope Biscione. Je m'étais présenté à lui le regard vide et fuyant, tout en ayant déposé mon armure d'or des poissons que la déesse Athéna m'avait conféré auparavant. Ce fut une très longue discutions entre lui et moi, cependant ma décision était prise! je refusais de continuer à me battre pour blesser des gens. Certains aurait pu y voir de la lâcheté et même un déshonneur dans l'ordre d'athéna, après un tel acte je ne pensais plus pouvoir regarder mes confrères dans les yeux; mais comme je le pensais, si la déesse Athéna nous considéraient comme ses enfants, alors elle accepterait mon choix.
La conversation entre le pope et moi-même avait pris fin après ces mots:
-En es-tu sûr? c'est ton dernier mot?-Oui, je souhaite être destitué de mon armure et perdre mon statut de chevalier. Après avoir donné ma réponse, je pensais vraiment être mit aux arrêts puis exécuté. C'était vrai, je fus mit aux arrêts, ligoté comme un vieux saucisson sur un bout de bois au milieu de la cour principale. On m'avait laissé cuir au soleil comme le pire des renégats du sanctuaire, pourtant dans le regards de certains chevalier, je pouvais sentir la peine qu'ils ressentaient en m'apercevant dans un tel état.
Et puis étrangement, quelques jours après ma mise aux arrêts, un chevalier d'or se présenta à moi, c'était une femme, elle portait l'armure d'or du sagittaire. J'imagine que durant mon arrestation, le pope avait dû réunir un conseil pour décider de mon sort et comme un idiot, j'avais espéré que mon ancien mentor Scaraface me sauve la mise. Pour en revenir à la jeune femme aux ailles dorées, celle-ci m'avait détaché puis escorté auprès du grand pope; à cet instant, je pensais réellement que j'allais finir exécuté. Le chevalier d'or du sagittaire aurait été le dernier visage que j'aurais pu admirer avant de succomber à ma mort. Et contrairement aux aprioris que j'avais pu ressentir , le grand pope en avait décidé autrement, il avait envisagé d'autres projets me concernant.
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Aujourd'hui, on m'a confié une nouvelle tâche, on a estimé que je serais plus utile dans une tâche bien plus particulière, celle de s'occuper de l'éducation de la futur déesse Athéna. Auparavant, je n'aurais jamais envisagé une telle tâche, aujourd'hui, je suis très fier de protéger notre déesse et j'userais de mes pouvoir d'ancien chevalier seulement si ma vie ou celle de la déesse Athéna est en danger. Et bien que la nouvelle Athéna soit très remuante, je saurais lui transmettre mon savoir.
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