Bonjour à tous, moi c'est Tony bientôt 20 ans. Alors gros fan de Saint Seiya depuis tout petit, j'ai commencé le RP il y a 6 ans maintenant mais voilà 1 an que j'avais pris un congé sabbatique (ou sympathique selon l'envie) des forums. Donc voilà, j'ai choisi ce forum, que j'ai trouvé via notre ami Google, pour me réinsérer dans la chose. J'espère trouvé ici de bons compagnons avec lesquels les joutes verbales seront un plaisir. Bonne continuation à tous
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Post Test :
Froid, peur, solitude… Recroquevillé sur lui même à l’instar du fœtus, les seuls sentiments qu’il parvenait à ressentir étaient désolants. Aspiré vers un monde que beaucoup croyait sans fin, sa descente semblait ne vouloir jamais s’arrêter. Il n’arrivait à se mouvoir, le froid aillant aussi bien ankylosé ses muscles que son esprit. Se débattre ne l’amènerait qu’à succomber plus vite alors, il ferma les yeux et laissa son esprit voyager au gré des souvenirs des jours heureux…
L’eau avait disparu, il le sentait, il pouvait respirer. Son corps était gelé mais il était trop fatigué pour tenter de le bouger. Il pouvait ressentir de tendres et chaudes flammes qui commençaient à le réchauffer. Alors, il referma ses yeux et son esprit se dispersa dans le Royaume des songes.
«
JE NE PEUX PLUS RESPIRER, MES POUMONS SONT VIDES, IL ME FAUT DE L’OXYGENE !!! ». Alors, il ne tînt plus et ouvrit sa bouche à la recherche d’air. Il ne trouva que de l’eau glaciale pour seule réponse, celle-ci profitant de l’occasion s’infiltra jusqu’à atteindre la trachée. Il le sentait sa fin était arrivée. Dans un ultime mouvement de panique, il se mit à crier. Alors, le décor se figea, se brouilla puis se dispersa…
Il venait de se réveiller en sursaut, la sueur perlait encore sur son dos. La peur l’avait fait redresser, si bien qu’il se tenait maintenant assis. Il observa ce qui l’entourait et vit qu’il était dans une petite maison de campagne. En soulevant les draps trempés, il se rendit compte qu’il était entièrement nu. Il chercha ses vêtements du regard quand la porte de la maisonnette s’ouvrit avec fracas.
Une jeune fille accourra dans la pièce jusqu’à son chevet. Son regard inquiet en disait long :
-
Tu as encore fait un mauvais rêve, n’est-ce pas ?
«
Encore ?!», pensa t’il
-
Au moins maintenant tu es réveillé, c’est l’essentiel !, reprit l’intrépide.
Elle prit un saut et une serviette, qu’elle trempa puis essora. Alors elle s’approcha jusqu’à ce que leurs têtes ne soient espacées que de seulement quelques centimètres.
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Il faut que tu te reposes encore, tu n’es pas complètement rétabli. Allonges-toi, insista t’elle.
Dans l’incompréhension totale, il obéit. Alors, elle lui plaça la serviette sur le front puis prit la direction de la porte. Alors qu’elle allait sortir, il s’adressa à elle avec une voix frêle :
-
Où suis-je ?La jeune fille sourit :
-
Tu es à Pori, la plus grande ville portuaire de Finlande. Reposes-toi maintenant…La poignée tourna et la jeune fille disparu, néanmoins on pu entendre qu’elle sifflotait dans sa marche. Alors il se rendormi avec pour berceuse ce tendre et innocent sifflement…
Bien d’autres images se figèrent dans ses rêves, mais la puissance de ce troubleur d’esprit semblait s’apaiser. Le réveil fut donc moins brutal. Il se redressa, appuyant son dos sur la tête du lit. Son corps avait repris une température normale. Ses extrémités étaient rouges vives mais toutes
étaient présentes. Soulagement. Cette fois-ci personne n’entra avec fracas dans la pièce. Il fit le tour de la pièce du regard, maintenant que ses idées
étaient plus claires, il voyait les spécificités du logement. Des filets de pêche ornaient les murs tandis que le sol était recouvert de peaux fortement poilues qu’on devinait chaudes. Il regarda par la petite fenêtre disposé à côté du lit. De légers flocons tombaient des cieux. Ces petits bouts de nuages qui venaient se perdre sur le sol l’intriguait. Il n’en n’avait jamais vu auparavant, du moins il le pensait. Son esprit restait brouillé, ses derniers souvenirs remontait à la jeune fille.
Au pied du lit, il aperçu des vêtements. Il devina qu’ils lui étaient destinés. Alors il les enfila, puis posa le pied à terre. Il voulu se relever mais ses jambes refusèrent. Sûrement ankylosés, il les frotta énergiquement et après quelque il put prendre la direction de la porte. Il referma la chaude veste fournie puis passa sortit.
Des flocons lui tombèrent dans la main recroquevillée. Alors il leva la tête en signe d’interrogation. A ce moment-là, il entendit un léger cri qu’il assimila à un mélange de joie et d’étonnement. Il tourna rapidement la tête en direction et vit que c’était encore la jeune fille :
-
PAPA, REGARDES, IL EST DEBOUT !Une tête se releva, affichant un large sourire. L’homme avait un aspect bourru en accord avec le temps froid et sec. Un sentiment de confiance se dégageait de cet Homme. Tous deux s’approchèrent puis le Père prit
la parole :
-
Te voilà enfin sur mon Garçon, tu m’en vois ravi ! J’ai bien cru que tu ne relèverais jamais mais je vois que ton esprit est fort et vaillant…-
Comment suis-je arrivé ici ?Alors les sourires disparurent :
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Je t’ai retrouvé sur un iceberg qui flottait à quelques kilomètres d’ici pendant une de mes sorties de pêche. J’ai seulement vu une ombre se faufiler sous l’eau. Tu peux remercier Poséidon…-
Poséidon ? Ce nom me dit quelque chose mais tout est si flou dans ma tête, je ne me souviens de rien, pas même de mon nom…-
Poséidon est la divinité qui surveille nous et notre ville, en échange d’offrande il est clément avec nous, le poisson ne manque pas ici. Je dois partir en mer, je te laisse sous la surveillance de Signè ma fille. Alors l’Homme fit volte face et partis en direction d’une barque. Signè prit le jeune Homme par la main et l’emmena dans les méandres de la ville portuaire. Il ne cessa d’observer les différents visages et lieux à la recherche de souvenirs :
-
Tu ne te souviens vraiment plus de rien ?-
Non…-
En tout cas, je peux te dire que tu n’est pas d’ici. Ta peau n’est pas claire comme la mienne et ta couleur de cheveux je ne l’ai jamais vu chez nous. Tu dois venir d’un autre pays peut-être là où le soleil est constamment présent ?-
Peut-être...-
Ton corps est couvert de cicatrices, tout n’a pas dû être facile pour toi. Tu es bien musclé aussi, pas autant que mon papa. En tout cas tu es un très beau garçon. Mes amies te trouvent trop vieux mais pas moi.-
Merci… Quel âge me donnes-tu ?-
18 ans je dirais, à l’apogée de la force d’un Homme.Il tourna vivement la tête et se plongea dans le regard de la jeune fille :
-
J’ai déjà entendu cette phrase, j’en suis sûr ! Qui te l’a dit ???-
Un vieux monsieur qui vit seule dans la montagne.
Tout en parlant, elle lui indiqua la direction de son doigt. Jusqu'à présent, il n’avait pas remarqué mais une imposante montagne perforait les cieux et semblait veiller sur le village enclavé.
-
Il faudra que je pense à aller le voir…Soudain des cloches retentirent vivement :
-
C’est le signal d’alarme, on est attaqué il faut que l’on aille se cacher dans l’hôtel de ville, viens vite !Ils commencèrent alors à courir, quand soudain la jeune fille s’arrêta :
-
Oh non Papa est toujours en mer ! Ils vont l’attaquer !-
Reste là, je vais voir !-
NON, hurla t’elle mais il était déjà partit.
Il s’avança sur la jetée et vit que la barque du Père était poursuivi par des embarcations hostiles. Un flux le parcouru, il savait qu’il devait faire quelque chose. Il remarqua que le port était en fait une sorte de baie avec un unique accès par la mer, le reste était entouré par la glace. Il se hissa alors jusqu'à l’embouchure, les bandits gagnaient de la distance, bientôt ils auraient rattrapés l’embarcation fébrile du paternel.
Il ferma les yeux, se concentra, à nouveau le flux le parcourra mais avec une telle intensité qu’il pouvait le sentir comme une seconde peau. Il serra son poing, ses veines ressortirent et quand le père de Signè eu passé l’embouchure, il frappa avec violence la glace. Celle-ci vint s’effondrer sur les pirates, les ensevelissant. Les navires périrent dans le fond des océans seuls quelque rescapé firent surface. Le sol craquela sous ses pieds et il tomba à l’instar des blocs de glace quelques secondes plus tôt. La chute fut brutale mais il réussit tant bien que mal à assurer.
Son bras le brûlait et le lançait. De nouveau, il était dans l’eau comme s’il avait un lien prépondérant avec cet élément. Un survivant le vit et se lança à sa poursuite poignard à la main. Sous l’eau les mouvements étaient lents mais il semblait se déplacer avec une certaine aisance. Il le frappa de toute ses force de sa main saine. L’ennemi fut troublé mais le coup n’était pas assez appuyé bien vite il se remit en chasse.
Avec tout son courage et sa détermination, il bougea son bras blessé ouvrit sa paume en direction de l’ennemi. A nouveau une lumière aveuglante surgie. De fort courants se formèrent alors et foncèrent sur le bandit qui fut bientôt aspiré par les fonds. Alors qu’il croyait en avoir fini, il sentit une lame effleuré ses côtes. Avant même qu’il n’ai fini de se retourner celle-ci avait disparu. Il aperçu s’enfonçant dans l’océan, une masse sombre qui semblait tenir quelque chose. Le reflet du soleil contre la lame du second bandit lui indiqua qu’il s’agissait bien de son ennemi. Cette chose venait de le sauver.
Il remonta à la surface, il vit que le Père avec sa barque scrutait les fonds à sa recherche. Il lui fit un signe et nagea en sa direction. On l’aida à se hisser dans l’embarcation. Arrivé au port, Signè se jeta dans ses bras puis lui tendit une couverture pour qu’il s’essuie et se réchauffe. Sa blessure au bras ne passa pas inaperçu par contre il ne sentait aucune autre douleur. Cette chose l’avait sauvé in extremis.
Tout le monde ne faisait que de parler de lui, comment avait-il réussi un tel miracle. Qui était-il ? Quel ironie, lui-même ne pouvait répondre à ces questions. Signè lui pansa son bras meurtri. Elle et son Père ne cessait de le remercier. Lui se sentait gêné. Il observa ses blessures. Alors une voix surplomba la cohue :
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Voilà ce qui arrive quand on ne contrôle pas sa Cosmo-Energie… Tu aurais pu perdre ton bras…La foule s’écarta laissant apparaître un vieil Homme. Celui-ci s’approcha.
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Voici le vieil Homme de la Montagne dont je t’ai parlé, lui chuchota Signè.
Ses mots résonnaient encore dans sa tête : « Cosmo-Energie ». Il regarda l’ancêtre avec interrogation. Il voulut lui poser plein de questions mais il lui semblait préférable de patienter.
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Comment t’appelles tu jeune Homme ?-
Ditfrid ! … Il s’appelle Ditfrid, vieil ermite, répondit subitement Signè.
Il la regarda d’un air surpris puis un sourire apparu sur son visage :
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Quel ironie il coïncide parfaitement avec son destin… Ditfrid donc, retrouve moi en haut de la montagne dès que ton bras aura retrouvé ses capacités. Je ferais de toi mon élève et te révèlerai de nombreux secrets sur ce monde…
Il tourna les talons et partit dans l’ahurissement le plus total.
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Viens, il est temps de rentrer à la maison, dépêchons-nous il va faire nuit, s’indigna Signè.
Alors ils quittèrent à leur tour l’assemblé laissant une fête s’installer. Ils passèrent devant le port, Ditfrid remarqua alors que les blocs de glace à l’embouchure avait disparu.
«
Bizarre, je suis certains qu’ils étaient encore là quand je suis monté dans la barque » pensa t’il
-
Au fait que signifie Ditfrid Signè ?, demanda t’il
-
Défenseur du peuple, répondit t’elle fièrement.
Il lui rendit son sourire et entrèrent dans la maisonnette, repensant aux paroles du vieil ermite. Bientôt, il gravirait la montagne et irait à sa rencontre …
(Je n'ai volontairement pas raconté la suite puisque je comptais l'intégrer au RP. Si ça ne vous suffit pas, je peux la rajouter aucun soucis)
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Oh non je vais me prendre un coup de sceptre
lol!:
