Une arrivée silencieuse et calme

Sujet: Une arrivée silencieuse et calme Dim 21 Oct 2007 - 19:36

Les Marais de la Folie ne figuraient pas vraiment comme tout autre marais que l'on pouvait trouver à la surface de la Terre. Ce lieu, verdâtre et occulte, que personne ne parvenait vraiment à traverser, pas même les rayons du Dieu Soleil, pourrait rendre n'importe quel humain totalement fou et inconscient. Personne n'y errait, pas même les Chevaliers du Zodiaque, qui savaient que seule la Mort accepterait de faire la fête avec eux en ces lieux. Les seuls à voyager dans ce genre de paysage lugubre étaient Dionysos, Dieu de l'Ivresse et des Plaisirs, ainsi qu'Aphrodite, Déesse de la Beauté. Cet endroit maudit était le symbole du début de leur territoire, mélange de beauté de la nature et de folie végétale. L'ordre chaotique qui séjournait ici présentait bien la personnalité des Dieux qui règnaient sur ces terres. Les arbres poussaient les uns sur les autres, coulant parfois sous les éboulements de boue dans les lits de rivière, et leurs branches semblaient vouloir toucher le ciel, s'élançant vers les hauteurs de façon désordonnée, comme pour être la première à être carréssée par les rayons de Lumière. La mousse poussait en abondance et la végétation offrait là un spectacle incroyable, source même de la puissance de la Mère Nature. Cet ensemble, qui devrait causer la peur ou l'hésitation à tout étranger, était pourtant d'un très bon goût. Après tout, qui avait décidé du Sublime et du Repoussant ? Quelles lois interdisaient un tel décor, aussi déifique, aussi serein et paisible à la fois. Malgré les bruits étranges et les formes parfois visqueuses qui pouvaient ête entrevus, si on pouvait garder son calme et son sang-froid, ces lieux n'étaient rien d 'autre qu'un enchantement romanesque sur la beauté naturelle des choses.
L'arbre qui, peu à peu, se rapprochait de la surface de l'eau sous le poids de son feuillage, risquait d'être immergé comme nombres de ses frères. Son reflet apparaîssait de plus en plus immense dans le miroir de l'eau. L'une de ses feuilles toucha la surface aqueuse, laissant de multiples ronds se former.
A cela, un bruit profond se fit, comme si un syphon venait de se créer au fond de la rivière verte. L'eau s'écarta peu à peu, créant un trou noir en son lit, tandis que l'arbre, repoussé par une force magistral, se redressa, comme projeté en arrière, une main tendant vers le ciel le rejetant délicatement. Faisant son entrée en ces lieux maudits, Océanos, son Armure Noire et étincellante comme jamais, apparut doucement, renvoyant l'arbre par la puissance de son cosmos, comme si ce fut une simple feuille à soulever. Bientôt, il se tint à la surface de l'eau, sans couler, l'arbre complètement redressé. Suite à lui, apparut un homme au visage camouflé, recroquevillé dans une toge grisâtre qui ne laissait pas entrevoir qui cela était. Ouvrant peu à peu les yeux, le Titan scruta calmement les alentours, et fit un pas en avant; l'eau s'engouffra dans l'espace spatio-temporel q'il avait crée et la rivière revint à son état normal, de nombreux remous parcourant la surface de l'eau. Se retournant et mettant genou à terre, Océanos s'abaissa vers celui qui le suivait, en signe de total respect et de soumission.

~ Père... ce Monde est comme le Tartare. Ecoutez la Nature, elle semble vouloir effrayer ce qui s'y présentent, mais en fait ne veut que leur attention pour leur présenter sa beauté... .~

Se redressant et tournant le dos à celui qui le suivait, il fit quelques pas afin de plaquer sa paume contre l'écorce de l'arbre qu'il avait repoussé. Il avait craind de le faire souffrir mais voyait à présent qu'il n'y avait aucun soucis. L'arbre avait retrouvé une base solide et resterait là probablement pour une autre centaine d'années. Il laissa son regard voguer sur le décor environnant. Cet endroit était comme le Tartare, probablement même plus joyeux. Les bruits étranges, le décor lugubre, chaque jour, les Titans et leur Peuple enduraient cela; les cris de souffrances et ce noir éternel... . Ils avaient bien dû s'y faire pour ne pas s'auto-anéeantir. Mais dans ce Monde de verdure, il se sentait presque libre et heureux. Quoi de plus réjouissant que de sentir quelque chose de vivant autour de soi, alors qu'au Tartare, toute végétation était impossible ?
Si la folie devait s'emparer de Océanos, ce serait une folie dûe au plaisir et à la joie de se retrouver en tel lieu, lui qui venait du Chaos Absolu. S'en retournant à son confrère, il se fit réfléchi et sérieux.

~ Quel chemin devrions-nous emprunter ?~

Sujet: Re: Une arrivée silencieuse et calme Dim 21 Oct 2007 - 20:27

Les marais de la folie : marais qui pourrait prendre le dessus sur le plus endurci des hommes. Dionysos ne voulait absolument pas être déranger pour avoir créer un endroit pareille. Le soleil ne pouvait percer de ses rayons les amas de branches qui semblait s’étendre jusqu’à l’infinie. On aurait pu se demander comment une telle végétation aurait pu s’accroître ainsi. L’eau qui se trouvait ici semblait être rempli de bête mystérieuse, la couleur et l’odeur qui s’en dégageait ne présageait rien de bon. Cet environnement était tout bonnement infâme, la végétation à perte de vue pourrait décourager le plus courageux des aventuriers, mais la folie viendrait à bout de lui avant qu’il ne puisse sans rendre compte. Seul les êtres divin pouvait espérer sans sortir dans cet enfer.

Soudain, une chose des plus mystérieuses se produisit juste à l’entrée du domaine : une lueur dorée venait d’apparaître. Elle fendit le ciel et arracha au passage quelques branches qui avait pousser dans n’importe quel sens. La lueur dorée s’écrasa alors sur le sol et provoqua une énorme explosion mais sans dégâts. Les marais de la folie était pour la première fois ébloui d’une lumière dorée des plus éblouissante, une lumière divine. C’est alors que après que la lumière se soit estomper, une personne se montra sur les berges du marais. Elle était emmitouflé dans une toge aussi noir que les alentours, one ne le distinguait presque pas. Il était accompagné d’une autre personne qui venait d’arriver par le biais d’un passage spatio-temporelle qu’il venait d’ouvrir lui même. Ce dernier qui venait d’arriver un peu la personne divine venait tout juste de s’agenouiller devant elle afin de montrer son respect. Et c’est alors que le Titan emmitouflé dans un vêtement grisâtre prit la parole et rompit le silence pesant qui régnait en ces lieux :

~ Père... ce Monde est comme le Tartare. Ecoutez la Nature, elle semble vouloir effrayer ce qui s'y présentent, mais en fait ne veut que leur attention pour leur présenter sa beauté... .~

Comme le Tartare ? Il était vrai qu’il y avait quelques ressemblance, mais rien ne pouvait être pire que l’enfer du Tartare. Le noir absolu, des cris de douleur à tout bout de champs…
Mais cela n’était pas important, la personne en noir s’avança alors afin d’arriver au pied d’une colline et admira l’horizon qui s’offrait à lui.

Des étendues de végétation s’offrait à eux. Le domaine du Dieu de l’Ivresse était encore plus grand que ce qu’il paraissait. Mais il devait faire vite, il devait traverser tout cela afin de se rendre auprès du maîtres de lieu : leur sort dépendait de cette homme. C’est alors que l’homme en noir dut entourer d’une vive lumière doré. Il était entrain de se protéger de l’air malsaine qui régnait en ces lieux. Il ne tenait pas à être atteint de folie où être pervertie par ce lieu qui sentait la luxure et la débauche à plein nez.

*Dionysos, tu portes bien ton nom…
Ce lieu empeste ta marque à des kilomètres à la ronde.*

C’est alors que l’homme en gris qui venait de se lever il y a un moment se tourna vers l’homme en noir et lui dit :

~ Quel chemin devrions-nous emprunter ?~

Il ne savait pas exactement où il se trouvait, mais lui demander la route était peine perdu. Ce marais était un vrai labyrinthe. Le domaine semblait s’étendre à n’en plus finir. Il n’y avait qu’une seul chose à faire pour espérer se sortir d’ici :

"Le chemin ? Il y en a des milliers mon frère . Nous perdrons du temps à tenter de s’y retrouver. Le seul moyen et de se concentrer sur la cosmos énergie dégager par le maître des lieux : Dionysos, mais aussi la personne qui se trouve en ce moment avec lui : Aphrodite.
Et ne te laisse pas avoir par les senteurs dégageait par cette endroit, tu deviendrait fou, protége toi comme moi.
En avant mon frère, nous n’avons guère de temps à perdre."

Puis les deux protagoniste se mirent en marches dans cette immense jungle qui s’offrait à eux à la recherche du maître des lieu.

Sujet: Re: Une arrivée silencieuse et calme Dim 21 Oct 2007 - 21:53

Les auras des deux Titans rayonnaient dans les marais de la folie comme un grand feu, sauvage et solitaire dans cette jungle luxuriante et insensée. Le domaine n'avait pas l'air hospitalier, c'était le moins que l'on puisse dire, une lumière verdâtre perçait à peine à travers le brouillard et des bruits étranges et oppressants retentissaient des profondeurs de ce lieu, qui semblait maudit des Dieux. Une étrange présence se fit tout à coup ressentir dans l'air, une présence ancienne, plus ancienne même que le marais, plus ancienne que toutes les créatures vivant à la surface de cette Terre, peut être même plus ancienne Cronos en personne. C'était une force primitive, issue des fondements du Multivers. Seuls les arbres pouvaient prononcer son véritable nom, et ses origines exactes demeuraient mystérieuses.

L'entité fit, lentement, son apparition devant les deux anciennes divinités fraîchement échappées du sombre Tartare.
On avait l'impression d'une chose qui pousserait dans la Terre, une chose venue d'un passé aujourd’hui oublié, ses yeux était semblable à un énorme puit, rempli de siècles de souvenirs, et d'une longue, lente et solide réflexion. Sa voix était grave et profonde comme le bois. Sa peau évoquait l’écorce des Chênes millénaires, vieillissant et bonifiant avec l’âge. Partout autour de lui, la Nature semblait s’écarter pour lui permettre le passage, plier à sa volonté et s’épanouir sous son regard. C’était bien l’un des êtres les plus étranges et les plus énigmatiques qui s’offrait que portait le monde qui s’offrait à la vue de Cronos et d’Océan.

Une arrivée silencieuse et calme Verrrrrrrrrrrrrrrss9

RoooHaaaRummm... Lorsque l'on pénètre dans les Marais de la Folie,
On veut soit rencontrer les Dieux,
Soit en finir avec la vie.
Mais surtout prenez garde, car
Tout le mal que vous faites à mes amis,
Vous sera rendu dans ce pays !!

Le vieil être plongea son regard verdoyant dans celui de Cronos et se dirigea vers les branches mortes que le Dieu du Temps avait arraché, et dont il ne se souciait pas le moins du monde. L’esprit de la Nature prit les végétaux morts dans ses étranges mains mouvantes, et bientôt, de jeunes pousses prirent racine et devinrent de vigoureux et majestueux arbres. Il dégageait de petits bruits, curieux et à la fois familiers pour les amoureux de la Nature. Bientôt, il revient se placer devant les deux Titans, flottant sur l’eau au milieu d’une petite flaque de boue verdâtre. Quelques bulles de gaz remontaient des profondeurs et vinrent exploser à la surface dans un petit gargouillis infâme.

RoooHaaaRummm... Vos énergies sont anciennes et ancestrales,
Mais remplies de colère et de rancœur,
Vous sortez d'un vide profond et sidéral,
Pour rencontrer le Bruissant sur l'heure...

Mais considérer la Nature,
Comme inutile et inférieure,
Ne vous aidera pas,
A trouver le chemin qui mène vers son Coeur!!

Sujet: Re: Une arrivée silencieuse et calme Dim 21 Oct 2007 - 22:40

Alors que les courants semblaient vouloir communiquer avec le Titan, la situation fut comme troublée et Océanos put ressentir de vagues frissons le parcourir à partir de l'eau. Visiblement, elle était attirée par quelque chose, comme un enfant qui court voir sa mère pour la serrer dans ses petits bras. Et cela ne pouvait avoir qu'une seule explication; quelqu'un d'autre était présent. Entendant un bruit étrange dans son dos, ainsi qu'une présence indéscelable et mystérieuse, Océanos préféra faire volte-face au cas où une attaque serait envisageable. Et c'est alors qu'il vit une créature dont il n'avait jamais entendu parler, une chose indescriptible; sa peau de bois, si peau cela pouvait être, ainsi que ses mouvements lents, le faisaient ressembler à un arbre, mais l'atmosphère qu'il faisait règner désormais en ces lieux prouvait qu'il n'était aps n'importe qui en ces lieux. Le comportement de l'eau envers lui prouvait bel et bien qu'il était sans aucun doute le gardien des Marais. Sa prestence, contraire à son allure, lui donnait l'apparition d'un dieu en son Domaine et accueilli par son Peuple. Ce spectacle renversant ramena le Titan aux sentiments qu'il éprouvait pour son Seigneur et Père, qui les protégeait et les encourageait à vivre. Cette chose, difforme et gigantesque, était ce que Cronos était pour le Tartare: le Père et Maître incontesté des lieux.

RoooHaaaRummm... Lorsque l'on pénètre dans les Marais de la Folie,
On veut soit rencontrer les Dieux,
Soit en finir avec la vie.
Mais surtout prenez garde, car
Tout le mal que vous faites à mes amis,
Vous sera rendu dans ce pays !!

A ces paroles, Océanos resta stupéfait, ébahi. Malgré l'apparence de cet être, et cse mots qui semblaient témoigner de tout sauf de la sympathie, le son grave et rauque de sa voix avait émis là des vers d'une grande beauté ! Jamais le Titan n'aurait supposé ne serait-ce que l'once de cet art dans ce qui servait de bouche à la créature ! Une telle vocation pour la poésie n'était généralement pas à attendre dans les paroles d'un protecteur. Mais cela ne faisait que renforcer davantage la carrure et le prestige d'un pareil personnage. Préférant ne rien dire, Océanos préféra observer ses mouvements et agissements; la créature se baissa, ramassant les branches que l'étranger avait malencontreseument écrasé lors de leur arrivée. A cela, le Titan suspecta une réaction de son Père et il leva la main rapidement en signe de retenue, afin de bloquer le passage ou les dires quelconques qui auraient pu être dit. Le monstrueux phénomène naturel continua dans son action et par une formidable magie, rendit vie à ses éléments naturels, leur procurant de nouvelles pousses et une vie assurée. Voila pourquoi l'eau était si agitée à l'arrivée de ce personnage. Il était bienfaisant et généreux avec ce qui l'entourait. une preuve éclatante que la beauté ne faisait pas tout.
La créature, de son apparence lubugre, continua son avancée lente vers les deux étrangers, alliant son mouvement avec des bruits et gargouillements divers. Se postant devant eux, il prit une allure sévère:

RoooHaaaRummm... Vos énergies sont anciennes et ancestrales,
Mais remplies de colère et de rancœur,
Vous sortez d'un vide profond et sidéral,
Pour rencontrer le Bruissant sur l'heure...

Mais considérer la Nature,
Comme inutile et inférieure,
Ne vous aidera pas,
A trouver le chemin qui mène vers son Coeur!!

Face à un tel discours, et enchanté par les paroles poétiques de la bête, Océanos prit quelques minutes pour réfléchir. Visiblement, il savait lire dans les coeurs, mais celui de son compagnon n'était pas vraiment invisible. Et l'acte des branches ne lui avait pas plu, tout ce qu'il y avait de plus naturel. ne souhaitant pas brusquer les choses, Océanos fit un pas en arrière, demandant à son Seigneur d'en faire de même. Puis, il mit un genou à terre et baissa la tête en signe de salut et de respect envers son interlocuteur.

Je te Salut, Noble Créature
Seigneur et Maître de Toute cette Nature.
Je suis Océanos, Titan de Cronos
Et je souhaite m'entretenir avec ton Maître
Le Puissant Dionysos

Je suis Elément de la Nature
Comme vous, MonSeigneur
Puisse nos Echanges être Accompagnés
De Désir de Paix et de Jours Meilleurs

Restant ainsi après de telles paroles, Océanos espèrait ne pas avoir énervé la Cvréature qui se trouvait face à lui. il était désormais prêt à tout pour que la rencontre avec Dionysos se fasse sans combat et bataille. Et il priait pour que ce qu'il venait de dire appaiserait la Bête.

Sujet: Re: Une arrivée silencieuse et calme Dim 21 Oct 2007 - 23:44

Le sol tremblait, les eaux qui les entouraient bouillonnait et une étrange sensation gagna les deux Titans qui se trouvaient dans le domaine de Dionysos. Une épaisse brume venait de se former et le Dieu du Temps se sentait observer. Il scruta alors l’horizon et son regard se bloqua sur une étrange lumière verdâtre qui venait d’apparaître. Cronos plissa les yeux afin de mieux voir, mais rien à faire, il n’arriva pas à percer cette brume, même avec son regard divin. Mais il ne fallut pas longtemps à Cronos pour enfin découvrir ce qui les guettait. La brume se dissipa peu à peu et là : un étrange spectacle s’offrit à lui et à son frère.

Devant eux se dressait une créatures des plus étrange, il n’en avais jamais vu de pareille. D’un pas lent, la « bête » s’avança vers Océanos et Cronos. Sa peau était semblable à un chêne. Cette créature faisait penser à un arbre millénaire qui aurait vu toutes les atrocité de ce monde. Mais une chose marqua Cronos, au passage de la créature, chaque arbres se déplaçait afin de lui laisser la place, comme si il était le maître incontesté de ce lieu. Le Dieu du Temps comprit aussi temps dés qu’il vu ce spectacle : cette créature était le maître des marais et il avait était offenser.
La bête se trouvait maintenant devant les deux frères et son regard se posa sur le Dieu du Temps. Mais ces yeux était comme vide, on pouvait y plonger dedans et commencer une longue, longue descente vers on ne sais où. Le regard du maître des lieux et de celui de Cronos se croisèrent et c’est alors que le Dieu du Temps compris : il avait offenser la bête. Un mouvement du vieil être et Cronos comprit. Il vit les branches mortes qu’il avait lui même casser à son arrivée et n’avait même pas fait l’effort de s’en soucier. Comment avait-il pu être aussi bête ? Faire du mal à la nature dans le domaine de Dionysos était comme pourfendre le cœur du Dieu de la vigne lui même.
C’est alors que l’esprit de la Nature prit les végétaux morts dans ses étranges mains mouvantes, et bientôt, de jeunes pousses prirent racine et devinrent de vigoureux et majestueux arbres. L’erreur du Dieu du Temps avait était repérer mais l’affront demeuré belle et bien. Il se devait de se rattraper. C’est alors que l’esprit prit la parole :

RoooHaaaRummm... Vos énergies sont anciennes et ancestrales,
Mais remplies de colère et de rancœur,
Vous sortez d'un vide profond et sidéral,
Pour rencontrer le Bruissant sur l'heure...

Mais considérer la Nature,
Comme inutile et inférieure,
Ne vous aidera pas,
A trouver le chemin qui mène vers son Cœur!!

Cronos fut surpris par ce qu’il venait d’entendre. Certes la créature possédait une voix fort rauque, mais une poésie des plus douces venait de sortir de sa bouche. Le Dieu du Temps était surpris d’entendre se langage si pur à cet époque. Cela voulait donc dire que cette créature était encore plus vieille que Cronos lui même. Le vieil être avait gagner le respect du Dieu du Temps, il fallait maintenant que Cronos gagne le sien. C’est alors Océanos fit un pas en arrière, demandant à son Seigneur d'en faire de même. Puis, il mit un genou à terre et baissa la tête en signe de salut et de respect envers son interlocuteur.

Je te Salut, Noble Créature
Seigneur et Maître de Toute cette Nature.
Je suis Océanos, Titan de Cronos
Et je souhaite m'entretenir avec ton Maître
Le Puissant Dionysos

Je suis Elément de la Nature
Comme vous, MonSeigneur
Puisse nos Echanges être Accompagnés
De Désir de Paix et de Jours Meilleurs

Le maître des eaux profonde avait réagit comme il le fallait et avait parler comme un vrai diplomate. Cronos était fier de son frère, et il se devait de prendre exemple sur lui. Il avait fait une erreur, mais c’était la dernière, il devait maintenant se rattraper afin de ne pas plus offenser l’esprit de la nature. C’est alors qu’il prit une grande inspiration et prit la parole :

"Ô esprit de la nature, toi qui est le maître de cette verdure si chère à tes yeux. Je te prie de bien vouloir accepter mes excuses. En aucun cas je ne souhaité maltraité la nature qui nous entoure. J’ai totalement manquer de prudence à mon arrivé en ces lieux. Je me prosterne donc devant toi afin de faire pardonner l’offense que j’ai pu te faire.

Je suis Cronos, Dieu du Temps, et je suis venu en ces lieux afin de m’entretenir avec ton seigneur et maître, le puissant Dionysos. "

Puis Cronos se tût et attendit une réaction de l’esprit de la forêt. En aucun cas, il ne voulait commettre d’autres acte qui pourrait offenser le maître des lieux. Il voulait arriver jusqu'à Dionysos sans combat et bataille.

Sujet: Re: Une arrivée silencieuse et calme Lun 22 Oct 2007 - 12:14

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Sujet: Re: Une arrivée silencieuse et calme Lun 22 Oct 2007 - 12:20

Je te Salut, Noble Créature
Seigneur et Maître de Toute cette Nature.
Je suis Océanos, Titan de Cronos
Et je souhaite m'entretenir avec ton Maître
Le Puissant Dionysos

Je suis Elément de la Nature
Comme vous, MonSeigneur
Puisse nos Echanges être Accompagnés
De Désir de Paix et de Jours Meilleurs

"Ô esprit de la nature, toi qui est le maître de cette verdure si chère à tes yeux. Je te prie de bien vouloir accepter mes excuses. En aucun cas je ne souhaité maltraité la nature qui nous entoure. J’ai totalement manquer de prudence à mon arrivé en ces lieux. Je me prosterne donc devant toi afin de faire pardonner l’offense que j’ai pu te faire.

Je suis Cronos, Dieu du Temps, et je suis venu en ces lieux afin de m’entretenir avec ton seigneur et maître, le puissant Dionysos. "

L'esprit de la Nature ne bougeait pas, il était parfaitement immobile et passif, écoutant avec intérêt les paroles des deux inconnus ayant pénétré son Domaine Sacré. Si les Titans n'avaient pas vu l'étrange être se déplacer, ils n'auraient jamais su le distinguer à travers l'amas verdâtre et luxuriant de la flore des marais, car il se fondait à merveille avec la Nature qui l'entourait, il en faisait partie intégrante, étant sa voix et son coeur. Les paroles évoquées par les deux Dieux étaient sages et justes, et parlaient de paix et de compassions, mais la Paix était elle vraiment leur objectif ultime, ou seule la vengeance animait elle leurs actes?!? Nul ne saurait dire si l'Esprit de la Nature prit la peine de sonder leurs esprits pour y entrevoir une réponse, toutefois, les paroles d'Océan et les regrets de Cronos lui paraissaient sincères, et il accepta d'agir en leur faveur.

RoooHaaaRummm... Admettre ses tords et reconnaître ses erreurs,
N’est pas signe de faiblesse mais gage de grandeur,
Je sens que vos coeurs sont justes et droits,
Mais la vengeance ne vous mènera jamais vers la joie…
Elle vous consumera comme un feu ardent,
Incessant, maléfique et dévorant.
RoooHaaaRummm... Toutefois, votre souhait de rencontrer le Bruissant
Sera bientôt exaucé,
Mais n’oubliez jamais, même les années passant,
De respecter la Nature, et de la protéger.

Puis l'entité ancestrale prononça des mots dans une langue inconnue, chant sortit de la Terre Nourricière semblable au bruit du vent dans la cime des arbres, puisant dans les pouvoirs de l'écorce et du bois, de l'eau et de l'air. A cet instant, un tourbillon de feuilles automnales apparu et vient entourer les deux Titans, bientôt, la terre s'ouvrit sous leurs pieds et il s'engouffrèrent dans un monde obscur et froid, traversé par des rafales et des ouragans. Lorsqu'ils rouvrirent les yeux, quand le vent fut calmé, ils sentirent la douce chaleur du soleil sur leur peau. Non loin de là, les échos d'une immense clameur se firent entendre, ils étaient dans un endroit étrange et délirant, au cœur du Royaume Sacré de Pan, Aphrodite et Dionysos. Des Nymphes et des Ménades dansaient de toutes parts sur des musiques endiablées, entrant dans des transes mystiques et abandonnant toute raison, se livrant à tous les excès inimaginable. Dans les bosquets tout proches, les Satyres faisaient la ronde en invoquant les pouvoirs de la Nature, buvant et dansant pour célébrer sa Gloire, elle qui était omniprésente dans ce domaine. Les deux Titans étaient dans un univers diamétralement opposé au Tartare où la vie explosait littéralement, et où la Fête régnait en maîtresse absolue, ravissant les sens de tous les êtres présents.

Cronos et Oceanus Aux portes du Temple de Dionysos

Sujet: Re: Une arrivée silencieuse et calme

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