Bonjour à tous (ou plutôt Bonsoir), je m'appelle Mickaël, j'ai 15 ans. Je suis de Nîmes. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est au sud de la France. Une des villes où l'on peut apercevoir des arènes, un immense pont romain et où l'on fête la féria (taureaux, sangria, etc...).
Pour ceux qui ne savent toujours pas, un atlas peut toujours servir.
Enfin, le plus important est la fiche de mon hypothétique personnage.
La voici :
Villiu, chevalier d'or des poissonsVilliu est né il y 18 ans, au Groenland, le 5 mars. Il est du signe des Poissons (comme moi, comme c’est étrange). Sa naissance fut un bonheur pour ses deux parents qui rêvaient d’avoir un petit garçon.
Mais ce bonheur ne dura pas. En effet, trois ans plus tard, naquit Villia, sa jeune sœur. Toutefois, leur mère mourut des suites de l’accouchement. Et à ce moment là, leur père reprocha à Villia, mais aussi à Villiu leur existence. Il les maudit. Cette haine envers eux le plongea peu à peu dans la démence, puis il décéda.
Villiu et Villia se retrouvèrent orphelins. Ils furent adoptés par un couple de pêcheurs qui leur fit redécouvrir le bonheur et les petits plaisirs d’une famille unie. Tous les soirs, il était heureux de retrouver son foyer. Villiu apprit à pêcher. Il devint d’ailleurs un excellent pêcheur.
Cependant, ce bonheur ne s’éternisa pas une fois de plus. En effet, alors que Villia et Villiu rentraient après une pèche très fructueuse, un affrontement éclata entre deux individus. Et par malchance, les jeunes se retrouvèrent en plein milieu de l’affrontement. Villia tenta de protéger sa sœur des assauts meurtriers des deux hommes cagoulés. Ces êtres n’étaient pas de simples humains, ils pouvaient créer des rayons d’énergie d’une puissante incommensurable.
La bataille, entre les deux, faisait rage que le sol se fissura sous leurs pieds. Et, sans même pouvoir alerter son frère, Villia tomba dans l’eau glacée.
Villiu ne remarqua sa disparition que quelques secondes après. Pris de panique, il se jeta la tête la première dans les profondeurs de l’océan glacé. Il parvint à ramener sa sœur à la surface. Mais, elle ne respirait plus. La température de l’eau et sa fragilité avaient mis fin à sa vie. Il tenta en vain de lui faire reprendre connaissance.
Il ne constata même pas que l’affrontement avait cessé et que les deux individus avaient disparu peu de temps avant qu’il remonte à la surface. Quelle étrange coïncidence ?
La nuit tomba et Villiu resta près du corps sans vie de sa sœur bien-aimée. Ses parents adoptifs, inquiets, le ramenèrent de force au chaud et tentèrent de le consoler. « Ce qui s’est produit n’est pas ta faute ? Tu dois continuer à vivre, c’est ce qu’aurait voulu Villia ? ».
Le jour de son enterrement, Villia jura sur la tombe de sa sœur qu’il ne l’oublierait jamais. Et depuis ce jour, il changea petit à petit. Afin de garder en mémoire le souvenir de sa sœur, il abandonna sa vie de garçon. Il se laissa pousser le cheveu et commença à s’habiller avec des vêtements féminins. Il avait décidé de devenir elle. Ainsi, déjà qu’ils se ressemblaient énormément, Villiu était devenu Villia.
Par la suite, Villiu devint narcissique. Seule la beauté comptait à ses yeux. Il abandonna alors la pêche et se détourna de son rêve d’enfant.
Les années s’écoulèrent. Et un nouveau malheur s’abattit sur la famille. Ses parents adoptifs décédèrent suite à une maladie incurable. Peu avant leur mort, il apprit qu’ils avaient été heureux d’avoir pu adopter deux enfants aussi charmants. Sans leur présence, ils n’auraient jamais pu connaître le bonheur car ils ne pouvaient pas procréer.
Villiu les remercia d’une part de les avoir hébergés, lui et sa sœur. Et d’autre part, de ne pas l’avoir rejeté lorsqu’il a préféré changer de vie.
Villiu les enterra près de la tombe de sa défunte sœur. Ils étaient une famille unie que la mort a séparée. Un nouveau choc que Villiu dut encaisser.
Tous les ans, Villiu se rendait sur la tombe de sa famille défunte afin de leur comptait ses aventures. Et cette année bouleversa son existence. Lorsqu’il arriva sur les lieux, il constata que des roses jaunes, bleues, noires, blanches et rouges avaient poussé autour des stèles. Comment des roses pouvaient-elles pousser dans un climat aussi glacial ? Etait-ce un signe du destin ?
Bien qu’intrigué, il regagna sa demeure. Au moment où il s’apprêta à se coucher, il aperçut une lueur. Observant par la fenêtre, il constata que cette lueur provenait du lieu où se trouvait le petit cimetière familial. Il s’y rendit à vive allure. Cette lueur émanait de dessous la glace. Persuadé qu’il s’agissait d’un appel de sa sœur, il tenta en vain de briser l’immense épaisseur de glace qui constituait la banquise.
A maintes reprises, il frappa au sol. Sa main finit par être ensanglantée. Mais, il ne s’arrêta point. Toutes ses pensées allaient vers sa sœur. Toutes les émotions qu’il dégageait pouvaient se faire ressentir : la hargne, la tristesse, la colère.
- Je ne dois baisser les bras. Je parviendrai à briser cette glace… Car… Je sais que tu es là ! Que tu m’attends ! Alors, Villia, je te jure que je te sauverai !! Attends-moi, J’ARRIVE !A ces moments, une puissante énergie émana de son corps. Il parvint à briser la glace. Essoufflé et sans réfléchir, il plongea dans les profondeurs glacées de l’océan jusqu’à rejoindre l’étrange lueur. Il en ressortit une boîte en métal (si c’est du métal) sur laquelle était inscrit « pisces », avec le symbole du signe des poissons.
Villiu tenta d’ouvrir la boîte avec ses mains, mais elle semblait sceller. Et la force qu’il avait accumulée précédemment avait totalement disparu. Il désirait connaître son contenu.
Soudain, une voix douce se fit entendre dans le firmament.
Voix : Ô jeune homme plein de vie ! Tu as su montrer ton courage et ta loyauté envers les gens que tu aimes. Tu es digne de pouvoir porter cette armure… L’armure du chevalier des Poissons. Tu es devenu un chevalier d’Athéna.
- Je ne veux pas devenir un chevalier d’Argenta. Je veux retrouver ma sœur ! Rends-moi là. Sinon, je vais te tuer de mes propres mains ! Je veux LA revoir.Une voix grave se fit entendre à son tour. Villiu se retourna et remarqua la présence d’un homme d’une vingtaine d’années qui se tenait là devant lui.
Homme : Comment oses-tu t’opposer, petit effronté ?
- Qui es-tu ?Homme : Je suis celui qui a été choisi pour parfaire ton entrainement. Tu es l’élu. Tu es celui qui revêtira l’armure des poissons. Mais encore faut-il que tu puisses suivre mon entrainement…
- Je n’ai que faire de ton entrainement. Tu peux reprendre ta ferraille (en parlant de la boîte). Elle ne s’ouvre même pas.
Homme : Seul un homme capable de bravoure pourra ouvrir cette boîte. Et tu es encore loin de posséder cet atout.
- Je suis une femme ! Et je…
Homme : Une femme ? Dit-il, gêné. C’est embêtant… On m’avait pourtant juré que je devais former un homme. Je ne vais quand même pas me battre avec une femme. J’aurais trop peur de lui casser un ongle !
- Ce n’est pas parce que je suis une femme que je dois me laisser insulter. Tu vas voir !C’est alors qu’un combat éclata entre Villiu et cet étrange personnage. Bien qu’acharné et prêt à tout pour triompher, Villiu se retrouva assez rapidement au sol.
Homme : Tu es faible ! Trop faible !
Il relâcha son étreinte et tendit sa main droite afin de relever son adversaire à terre. Villiu la prit et le remercia.
Homme : Dorénavant, jeune homme… Euh… Jeune fille ! Ton entrainement est sur le point de commencer. Le jour où tu parviendras à me blesser, tu pourras obtenir cette armure.
Plusieurs mois s’écoulèrent. Villiu apprit à maîtriser sa force intérieure et son cosmos. Et un jour, il réussit enfin à rivaliser contre son maître. En effet, Il parvint à créer un tsunami qui le balaya comme un fétu de paille. A ce moment là, l’armure des Poissons vint le revêtir.
- Je… Je…
Homme : Tu es Villiu, le chevalier d’Or du signe des Poissons ! Maintenant, tu dois protéger la prêtresse Athéna contre tous ceux qui veulent détruire la terre. Et qui sait, tu apprendras peut-être un jour la raison du décès de ta sœur ?Villiu s’immobilisa lorsqu’il entendit ces dernières paroles. Il aurait aimé savoir pourquoi son maître venait de prononcer ces mots. Mais, il avait disparu comme par enchantement. Avant son grand départ, Villiu fit un dernier adieu à sa famille décédée.
- Je ne vous oublierez jamais.Il partit alors, laissant derrière lui une rose rouge pour immortaliser ses souvenirs.
J'espère n'avoir pas fait beaucoup de fautes d'orthographe... Si c'est le cas, l'excuse de la fatigue (2h00), peut-elle être soulevée ?