A la recherche des astres de jadis. [ Perséphone - Azod - Lycos - Persédia - Ryuichi ]

Dernière édition par Azod le Mer 23 Oct 2024 - 13:36, édité 1 fois

L'enfer sur terre !

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Les étoiles avaient changé de place, mais elles demeuraient accrochées au ciel, telles des témoins silencieux d'un monde en décomposition. L'instinct d'Azod, spectre errant, l'ancrait à ses souvenirs d'astronome ; il connaissait la direction du nord, et, poussé par une force mystérieuse, il s'y mit en route.

Derrière lui gisaient les vestiges d'un temple autrefois majestueux, dont il avait eu la charge de veiller. Jadis, une statue colossale d'Anubis surveillait les rives du Nil avec une majesté sans pareille. Aujourd'hui, il ne restait qu'un tas de pierres, à peine plus élevé qu'un buisson. Azod ne retrouvait rien de familier dans ce paysage désolé, si ce n'est ce ciel aux nuances étranges, réconfort ambigu dans sa similitude déconcertante.

Après deux heures d'errance, Azod découvrit un modeste campement, vestige d'archéologues avares, venus piller les derniers joyaux du passé. La faim le tiraillait, et il se mit en tête de trouver de la nourriture. Mais après deux siècles de captivité, il ignorait tout des délices du monde moderne. La folie l'avait dépossédé de son humanité, le réduisant à une ombre affamée.

Alors qu'il s'approchait d'une toile de tente, un homme en sortit, surpris. Leurs regards se croisèrent, et l'homme, pétrifié, découvrit devant lui une créature infernale. L'absence d'âme dans les yeux d'Azod, la bave dégoulinante de sa bouche, tout chez lui évoquait un prédateur. Une aura mortelle et une odeur de décomposition planaient autour de lui, rappelant les zombies des horreurs modernes. Les bruits glaçants de l'instant frissonnaient au fond de l'âme de l'homme, qui ne souhaitait qu'une chose : découvrir un trésor.

Un cri fendit l'air, épouvantable : "Aaaaaazooood." Tel un prédateur, Azod fondit sur sa proie. Dans un accès de folie, il ne tua pas l'homme ; il lui infligea de terribles blessures, le laissant se vider de son sang. Ses yeux se portèrent alors sur les deux autres occupants du camp. D'un geste foudroyant, il arracha la gorge de l'homme qui tentait de protéger une femme terrifiée.

Sa vitalité nouvelle, tel un feu dévorant, lui conférait la force de pulvériser l'homme courageux qui s'opposait à lui. Mais lorsque son regard se posa enfin sur la femme, un instant suspendu dans le temps s'installa.

Soudain, une onde de décomposition s'échappa de son corps, frappant le sol comme un coup de tonnerre, réduisant tout ce qui l'entourait à l'état de cadavre. Bien qu'il ait agi avec une cruauté inouïe, un profond remords l'étreignit à l'idée d'avoir tué la jeune femme. Désemparé, il se mit en quête du caveau où il avait été enfermé.

Il y trouva refuge, mais la puissance qui l'habitait était désormais une malédiction. Son aura verdâtre engloutit tout, figeant l'existence vivante en un instant d'horreur. Recroquevillé dans l'obscurité, Azod était perdu, ne sachant plus où il se trouvait ni quel rôle il devait jouer dans cet univers désenchanté. Qui pourrait l'aider dans sa chute ? Zine n'était plus là ; l'espoir s'était évaporé. Pire encore, il lui restait à comprendre l'époque où il avait été laissé, un temps révolu où il avait autrefois vécu.

Les iris perçants du Printemps se portent sur un endroit précis du vaste globe terrestre installé dans la salle d'audience du Palais des Enfers. La pulpe de son index frôle le fil tissé par Alessio, ce dernier vibrant très légèrement à son contact. La masse soudaine de petits points rouges se couvre d'une nappe de goudron.

Le visage de la Divine se penche légèrement de côté, alors qu'une expression circonspecte teinte ses traits diaphanes. Un Spectre. Le voile sombre qui recouvre les âmes des morts ne laisse pas de place au doute. Combien en a-t-il tué d'un coup... Cinq. Dix. Peut-être plus. Quoi qu'il en soit, cet acte irréfléchi attire suffisamment son attention pour la contrarier.

Fort heureusement, celui ou celle qui s'est adonné à ce carnage a choisi les terres dévastées. Cet endroit décharné et sans âme, que recouvrent la poussière du sol, le vent et la pluie depuis la fin de la dernière Guerre Sainte.

« Avons-nous quelqu'un en Afrique actuellement ? »

« Pas pour l'instant votre Majesté. »

Une voix sortie de nulle part répond à la Souveraine, dont le regard est toujours plongé dans le globe, reflétant sa pâle lueur bleue au fond de ses prunelles. Rauque, légèrement grondante, son propriétaire doit être de stature imposante. Si tant est qu'il se montre, ce qui n'est vraisemblablement pas dans ses intentions.

« Bien... nous allons donc nous y rendre en personne. »

« Vous êtes certaine Majesté ? Ce cancrelas ne mérite pas que vous vous déplaciez pour lui. »

« En effet. Mais je n'ai rien de mieux à faire pour le moment, cela m'occupera un peu. »

Et puis l'Egypte était un beau pays, fut une époque. Reculée et désuète, certes, mais tout de même. Perséphone s'était toujours passionnée pour les abords du Nil et ses oasis verdoyants, qu'elle prenait beaucoup de plaisir chaque année à reverdir, rafraîchir, permettant aux larges pétales des hibiscus et du henné de s'ouvrir de nouveau et d'embraser le soleil levant.
Mais tout cela.... n'existe plus maintenant. L'un des lourds regrets que la Divinité conserve bien enfoui au fond de son coeur.

Étant parfaitement hors de propos d'emprunter l'un des moyens de transport actuels, qu'elle déteste tout autant que l'ère qui les a vu naître, Perséphone fait elle atteler son traditionnel carrosse séance tenante.
En moins de temps qu'il ne faut pour le penser, les deux sublimes étalons infernaux attendent l'épouse du Sombre Monarque aux portes du Palais. Bien plus hauts et massifs que n'importe quel cheval normal, de leurs naseaux s'exhale une dense fumée rougeâtre. Leur regard, aussi abyssal que les Enfers, semble percer tout ce qui les entoure. Leur robe d'ébène est à l'égal de ce qu'ils inspirent : une profonde noirceur.

« Eh bien... »

Après un voyage d'une heure à peine, et une fois que le carrosse s'est posé sur le sable meuble, la Divinité s'en extirpe et son regard se pose immédiatement sur la scène identifiée par le globe terrestre Infernal.

Quel carnage...
Ses prunelles balayent ce territoire sanglant de férocité, de rage et de colère. Inutile de demander si Setesh n'est pas dans les environs, ou n'y a pas été. Le lien qui les unit le lui confirmerait sans qu'elle n'ait besoin de formuler un quelconque ordre. Non. Et si le Juge est capable d'apparaître souvent là où on ne l'attend pas, il n'est actuellement pas ici. Tout comme le carnage qu'elle a sous les yeux n'est pas de son fait. Pourtant... cela pourrait passer comme tel. Sans le plus petit doute.

« Trouve le. »

Perséphone s'adresse au vide, alors que ses iris violines ne quittent pas la scène macabre qui s'étend sous ses yeux. Mais au bout de quelques secondes à peine...

« Un caveau, non loin. »

« Bien... Allons à la rencontre de cet incontrôlable. »

Lâche t'elle d'une voix plate, se détournant enfin de la plaine sablonneuse ensanglantée pour se diriger dans la direction que lui indique son vassal.
Incontrôlable... ou fou... ou tout simplement sanguinaire par plaisir. Ce n'est pas comme si les Enfers étaient dénués de cette dernière catégorie.

Lorsque la Divinité descend les quelques marches qui la conduisent à l'intérieur du caveau, un haut le coeur la surprend. Pourtant, depuis les millénaires qu'elle vit majoritairement en Enfer, elle a eu tout le "loisir" de s'habituer autant que faire se peut aux odeurs épouvantables qui y règnent parfois.
Mais elle a aussi, et depuis fort longtemps, pris les devants pour les éviter autant qu'elle le peut.

La putréfaction, le pourrissement, la décomposition... n'ont jamais fait bon ménage avec l'incarnation du Printemps sur terre.

Plaquant une main sur le bas de son visage alors que ses sourcils se froncent sèchement, l'aura de la Divine se répand soudainement tout autour d'elle. C'est un cosmos plein de vitalité. Un cosmos qui irradie d'une lueur d'un vert soutenu, brillant. Un pouvoir qu'ils sont bien peu à avoir vu un jour en Enfers. En dehors de son époux, de Setesh et d'Alessio, ce qui se compte à peine sur les doigts d'une main. Et pour cause, les Spectres sont nettement plus habitués à côtoyer le cosmos infernal que celui du Printemps.

Le caveau se couvre alors de lianes d'un vert amande, qui grimpent le long des colonnes brisées, des murs à demi ensevelis sous le sable. Elles s'étendent partout, comblant failles et interstices d'épaisses fleurs de toutes les couleurs, qui poussent à une vitesse peu commune le long de leurs appendices.

Le doux parfum frais et sucré des fleurs finit par chasser, ou du moins suffisamment occulter, l'odeur parasite de la putréfaction. Vérifiant que l'atmosphère est désormais respirable, la Divine pose le regard sur la silhouette recroquevillée dont émane cette ambiance de pourriture et l'apostrophe d'une voix sévère.

« Lève toi. »

Le printemps et ses vertus !

Le printemps divin fit majestueusement son apparition, s'infiltrant dans ma hutte de fortune, ce refuge précaire où je m'étais retranché. L'émergence de cette incarnation céleste bouleversa l'univers qui m'entourait, transformant mon monde gris en une fresque éclatante de couleurs. Une fragrance sucrée m’enveloppa, accompagnée de l’aura délicate d’un vert radieux, bien plus séduisant que le morne paysage qui m'entourait, vibrant d'une vie que je n'avais jamais eu l'occasion de connaître.

Azod, accroupi dans l'ombre, demeura immobile. Ce n'était pas par peur, mais plutôt un instinct primaire qui lui intima l'ordre de rester figé à sa place. Pourtant, le printemps, avec sa force irrésistible, résonna en lui comme un appel profond et enivrant. "Lève-toi." Ces mots, doux comme une caresse, se matérialisaient tel un chant d'espoir, mais leur suite portait en elle le poids d'une menace latente.

Un grognement, brut et primal, surgit de ses lèvres. La beauté ténébreuse se tenait face à un véritable chacal, une âme errante, déchue de son humanité. Azod se redressa, non pas sur ses jambes, mais sur ses quatre membres, mettant en lumière une nature animale qui engloutissait peu à peu son essence humaine.

Il s'approcha, attiré par une fleur émergeant timidement du sol, la saisissant avec ses crocs voraces. Le goût sucré de cette plante fit couler un long filet de bave, se mêlant à la terre. Toujours à quatre pattes, il se rapprocha de la déité, son flair animal le guidant, flottant entre prudence et une pulsion irrépressible d’atteindre cette beauté divine.

Il avança encore, se glissant à deux mètres de la créature céleste. La délicatesse de l’instant s’étiolait, perturbée par le son rauque qui s’échappa de sa gorge, jusqu'à ce qu'il se dresse sur ses jambes, prononçant un nom, à peine audible : "A.A.Azo.Azoood."

Luttant pour retrouver l’usage de ses sens, il s'engagea dans un acte insensé, susceptible d'attirer la fureur de l'impératrice des ombres. Il posa son nez sur l'épaule de la belle Perséphone, un homme presque nu, drapé dans un habit de cérémonie égyptienne, tel un spectre sorti d'un cauchemar. Imaginez cette scène : un être dénué de toute humanité humant une déité. Que croyez-vous qu'il adviendra de cette rencontre tragique, où l'amour et la destruction s'entrelacent dans une danse mortelle ?

Elle avait entendu parler dans les pays européens des clichés mais, elle ne pensait que c’était possible de se faire autant d’argent en étant juste marchand de tapis. Vraiment ce pays était doué pour vendre tout et n’importe quoi aux visiteurs. Enfin elle, de son côté. Elle s’était permise de visiter le pays par d’autre moyen que de l’argent. Glissée dans le tas de souvenir et de bagage qu’un couple fortunée trimbalait partout en parcourant les pays dans le nord de l’Afrique. Elle prenait ses aises alors que les achats cumulaient durant le voyage. Elle lui arrivait aussi de choper les coups de chaleur du pays mais ils ne duraient jamais longtemps tant qu’elle restait près du précieux stocke d’eau. Lycos n’avait donc pas trop à craindre de griller sous les tonnes de bagage. Et puis elle ne pouvait pas nier que certains souvenirs étaient assez amusants, elle finissait même par en briser quelques’ uns et faire croire à un accident de transport au couple. Elle ricanait de ses bêtises alors qu’elle continuait à jouer la passagère clandestine jusqu’à arriver vers les vieilles ruines égyptiennes.

Lorsque la nouvelle escale arriva, elle sortit discrètement de son trou pour admirer le paysage. Son regard restait aux aguets à l’idée que le couple finisse par partir au dernier moment, mais pourquoi ils feraient cela ? Le paysage était super beau, des énormes triangles construits par des Illuminati ou un truc comme ça, ou bien des extraterrestres ou simplement par l’homme mais, cette hypothèse était la plus ringarde et la moins original de toute.

Ses pas trainaient et elle observait attentivement les dessins. Il s’agissait des même que sa mère folle lui montrait quand elle était petite. Il y avait probablement des noms de dieux par ci par là et peut être elle verrait de ses propres yeux le nom de la divinité qui à inspirer son premier prénom, celui inscrit sur cette petite plaque de métal. Instinctivement, elle se mit à gratter l’endroit où il était encastré, sa nuque. Son regard divaguait pensivement.

« Khemet*, la terre des origines… Peut être que je trouverai un moyen de faire disparaitre cette fichue plaque. »

Son regard resta figé sur l’horizon puis elle se mit à rire toute seule et sautillait.

« En tout cas, cet endroit est marrant, hormis le soleil. Il y a plein de caillou pour jouer à cache-cache et avec ce sable à perte de vue, je pourrais probablement gagner mes futures parties. Mais pourquoi personne n’a pensé à crée des toits avec des parasols. Ça éviterait de trop griller. D’ailleurs c’est comme ça, qu’on crée les raisins secs ? On les expose pendant plusieurs heures sous le soleil et cette chaleur ? Humm…. Il faudra que je trouve quelqu’un pour m’expliquer ça. En tout cas autant continuer la visite jusqu’à ce que le papy et la mamie décide de partir ailleurs. »

Lycos se mettait à fredonner et sautiller jusqu’à s’arrête nette lorsque sentit quelque chose quelque se mouvoir dans le paysage. Elle regarde autour d’elle mais, aucun touriste donnait l’impression de ressentir ce phénomène. Qui sait, elle était peut-être l’élu d’une grande prophétie de Khemet, et qu’elle seul pouvait le ressentir. Elle faudra qu’elle enquête sur ce mystère. D’un pas rapide, Lycos se dirigea vers les décombres à l’écart des zones touristiques.

Arrivé dans l’endroit en question, la jeune Spectre regarda attentivement l’environnement. Troublé au début, elle fût émerveillée de voir cette grotte à l’aspect mystique, des lianes et des jolie fleure partout. Elle avait trouvé la caverne d’Alibaba ? C’est qui déjà ce type déjà ? Peu importe. Lycos cherchera Alibaba plus tard, pour l’instant elle voulait visiter se milieu qui semblait être fantastique, d’un pas lent et attentif, elle évitait les fleurs et observait liane s’ancrer dans la pierre. Elle siffla d’admiration devant une si belle construction. Mais son sang se glaça rapidement en arrivant dans la pièce. La beauté d’une divinité renifler par un être avec une odeur aussi abjecte que les pires déchets urbains. Répugnant, comment ose-t-il d’une telle proximité ?! Lycos attrapa une pierre et l’envoya dans la tronche de la puanteur pour l’écarter de la reine des Ténèbres. Quelques secondes s’écoulèrent à peine, que le cosmos de la jeune Oupyr s’embrasa et revêtit instantanément de son surplis avant de renforcer sa force et donner un coup de pied bien placé pour encastrer la bête dans le mur le plus éloigner du jardin de la reine du printemps.

Une lueur sombre parcourut le regard rougeoyant de la jeune fille. Elle avait encore besoin d’éducation et d’acquérir des connaissances, mais elle ne se gênerait pas de faire comprendre aux autres spectres où était leur place. Lycos s’approcha d’un pas calme vers le sauvage, avant de lui asséner une série de coup de poing à la tronche de plus en plus brutale et violent. Sa force augmentait par son cosmos, et ses mains se brisaient à chaque coup mais cela n’avait pas d’importance tant qu’elle éradiquait la pourriture en face d’elle. L’énergie vitale qu’elle absorbait de la bête lui était suffisant pour reconstituer ses os avant de percuter de nouveau avec son poing le faciès de l’autre. Des coups puissants qui fissuraient le mur, prête à lui exploser la cervelle, ce cadavre à moitié décomposé ne devrait pas trop se plaindre d’avoir quelques dents qui saute de sa mâchoire. Mais le pire, c’est qu’elle se retenait à causer plus de dégât, à briser entièrement le corps de ce malotru. Mais cela serait bien plus embêtant si les tripes et le sang venaient à gicler sur le beau jardin de la divinité infernal. Après sa série de coup qui défigura le visage du spectre d’Anubis, Lycos donna un puissant coup dans l’abdomen et encastra plus profondément le puant dans le sol. Une partie du mur et du plafond s’effondra sur eux deux.

Après quelque minutes, Lycos sortit des décombres les poings en sang et poussiéreuse. Elle se leva et s’écarta du tas de débris mais elle s’arrêta net lorsqu’elle vit une petite fleur légèrement à l’écart du jardin recouvert de saleté. Lycos se tendit et se pencha vers la fleur, elle se souvenu qu’elle ne pourrait pas la soigner avec ses pouvoirs. Les cellules végétales étaient différentes des cellules humaines… Elle avait failli. Lycos sentit la culpabilité monter en elle. Elle baissa la tête honteuse, et s’agenouilla à bonne distance du jardin et de Perséphone pour ne pas souiller d’avantage la beauté de cet instant. Le regard coupable posé sur le sol, elle ne se mettrait pas à pleurer comme une enfant. Au lieu de cela, elle parla calmement.

« Lycos, spectre de l’Oupyr de l’étoile terrestre de la Cause. Je m’excuse de ne pas avoir pu protéger vous et vos créations. J’accepterai n’importe quel de vos sanctions, votre Majesté. »

Elle n’avait pas pu protéger toutes les fleufleurs. C’était impardonnable, la petite fleur tachée de poussière restait ancrée dans sa mémoire. Elle devrait probablement se donner la mort pour son échec, maintenant.

Khemet* = Nom donné à l’Egypte en Egypte ancien.

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A la recherche des astres de jadis

Feat, Azog, Perséphone, Lycos

La belle reine des lampades se trouvait dans le magnifique jardin d’Elysion à profiter de la nature, ses mains glissant sur sa lyre avec la même douceur et que le vent qui s'engouffrait dans ses cheveux. Les yeux fermés, elle profitait du moment simple et avec l’innocence d’un enfant, alors que quelques paroles avec la douceur du miel s'ajoutaient à sa mélodie dans une divine harmonie musicale. Elle sentit néanmoins la présence d’une de ses servantes qui approcha rapidement au loin. Ici, quand on a l'éternité, on ne se presse pas vraiment, à moins que cela ne soit d'urgence. Du coup, Persédia sortie de sa torpeur mélodique et ouvrir les yeux alors qu’une lampade l’informa que la reine des enfers était sortie seule pour se rendre dans le monde des mortels.

Cela n’était pas commun et même si Persédia ne pensait pas que sa maîtresse, la belle et ténébreuse reine des enfers Perséphone, soit en danger, n’était t-il pas du devoir de sa dame de compagnie de se tenir au côté d’elle ? La nymphe ne réfléchit pas plus longtemps et se releva de l’immense racine sur laquelle elle s’était assise avec grâce et élégance. Elle avança de quelques pas sur l’herbe verdoyante sortant de l’ombre produite par l’immense feuillage de l’arbre imposant. Après avoir demandé plus d'informations sur la direction dans laquelle la reine des enfers était partie, elle ne perdit pas de temps et déploya ses larges ailes au plumage aux teintes améthystes et s’envola alors que son cosmos entoura légèrement son corps. Elle essaya de suivre les résidus cosmiques laissés par le cortège infernal de sa maîtresse, mais malgré ses sens plus développés que les humains, elle n’arriva pas à localiser Perséphone alors qu’elle survolait l’Egypte.

Un pays riche d’histoire et de tradition, une culture qu’elle appréciait, en partie car en des temps reculés, les humains de ce peuple savaient où était leur place par rapport aux divinités. Aucune égyptienne ne se serait permis de ne serait-ce que lever les yeux sur la sublime et divine fille de Demeter. C’est alors qu’elle sentit le cosmos de sa maîtresse qui semblait se déverser un peu plus bas sous la surface ou plutôt maintenant qu’elle y faisait attention dans une grotte ? elle se laissa tomber tel un oiseau de proie et elle remarqua la présence d’un tombeau dans lequel la nymphe entra et se posa rapidement près de Perséphone. Ses pieds nus caressèrent le sol recouvert d’une végétation des plus magnifique à l’image que celle qui l’avait fait naître.

Pardonnez mon arrivée tardive, maîtresse Perséphone dit-elle un genou à terre, le regard fixé sur le sol et d’une voix douce avec un profond respect

Elle n’avait pas assisté à la frappe de Lycos et de l’homme très peu vêtu, mais elle ne semblait pas s'en soucier pour le moment, car elle ne sentait aucune menace directe ou du moins pas suffisamment puissante pour pouvoir s’en prendre à la divine reine des Enfers.

Codage par Libella sur Graphiorum

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Parc national de Fazao-Malfakasa, Togo. Du moins ce qu'il en restait. De la magnifique réserve naturelle proche de la ville de Sokodé ne subsistait que cendres et bois mort. Quant à la cité où s'était réfugié son clan d'origine...À part la Caverne du Souvenir presque tout avait été détruit. Et ses habitants ? Éteints malheureusement. C'est ce que Nathan avait constaté au fil des siècles. Assis devant les statues représentant les guerriers du clan, il posa son regard sur l'une d'elles censée lui ressembler dans son Surplis du Bénou.

Désolé de ne pas avoir pu vous protéger mais je vous avais prévenu que mon "travail" passerait avant tout. Au moins vous n'aurez pas péri de ma main. Reposez-vous donc.

Il resta assis quelques temps pour prier le salut des âmes de son peuple puis s'apprêta à quitter le territoire quand...

Elle a vraiment la bougeotte ces derniers temps... On n'est pas encore au printemps pourtant.

Nathan se focalisa sur l'essence divine de la reine des Enfers afin de la rejoindre en un instant. Où se trouvaient-ils désormais ? Vu l'ambiance extérieure et la quantité de sable aux alentours ce devait être l'Égypte. Que cherchait le Printemps dans une grotte au nord du continent africain ? En tout cas elle était bien entourée vu le nombre de Spectres présents. Il y avait Persédia, la nouvelle prêtresse du Mekai et une...gamine ? Une Spectre elle ? Ma foi...

Je m'inquiétais de vous savoir seule Majesté mais je me suis trompé. Ryûichi du Bénou, pour vous servir.

Posant un genou sur le sol terreux de ce qui s'apparentait à un caveau, Nathan s'inclina avec respect devant Perséphone et la Prêtresse puis salua d'un hochement de tête la Spectre Terrestre. Son attention se reporta sur le...le truc ressemblant à un cadavre.

Serait-ce la raison de votre divine présence en ce lieu sordide ma Reine ? Ce corps pourrissant ? J'ose espérer qu'il n'a pas commis l'affront de vous toucher...

Entre les accolades faciles de Cinara et d'autres épanchements des plus déplacés envers l'épouse d'Hadès, les claques risquaient encore de se perdre.

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Ryûichi du Bénou, le traiteur du Mekai. Salade de phalanges, tartes aux marrons et pains à toutes heures. Yoroshiku !!! (Enchanté!!!)

Seuls les Époux infernaux connaissent son véritable nom

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Merci à Wilfrid et Elyn pour le set

Depuis des millénaires, Perséphone est habituée à côtoyer des êtres abjectes, des personnes redoutables, des gens à la personnalité détraquée. Non pas que les Enfers ne soient constituées que de ça, fort heureusement. Mais il faut tout de même reconnaitre qu'il y en a un... certain nombre.
Ainsi, toise t'elle avec un mépris autrement plus explicite, l'homme qui se tient à quatre pattes en bon insecte insignifiant qu'il incarne. Lorsqu'il s'approche d'elle, la Divinité écarquille les paupières comme si elle peinait à croire que l'impudent se permette une telle proximité.

Et alors que sa saleté et son odeur repoussantes la frôlent de beaucoup trop près, et que son visage se rapproche de son épaule, c'est un violent coup percutant le cloporte qui la tire de sa sidération, à deux doigts de se muer en colère dévastatrice.

Une telle... violence... dans un si petit être... Les sourcils de Perséphone se contractent presque imperceptiblement, alors qu'elle assiste à la scène et fixe le dos de la jeune fille avec une lueur de surprise au fond du regard.

« Maca... »

Non. Impossible.
Car bien que Macaria ne soit pas dénuée de violence et puisse se montrer cruelle, à l'instar de son prestigieux père, elle a cependant bien plus héritée de la nature profonde de Perséphone que de celle d'Hadès. Est-ce sans doute pour cela qu'elle incarne la mort heureuse.
Cela pourrait peut être prêter à l'étonnement, Perséphone n'étant pas vraiment reconnue pour être plus magnanime ou clémente que ne l'est son époux. Cependant... c'est un caractère qu'elle a du se forger au fil des siècles. Le Printemps... n'est pas ainsi par nature.

La ressemblance est cependant suffisamment troublante pour occasionner un véritable doute dans l'esprit de la Divinité, qui fixe les coups qui pleuvent et le sang qui gicle sans l'interrompre un seul instant.
Il est vrai que cette enfant a des points communs avec sa fille. Mais elle ne peut être Macaria... car celle-ci, peu à l'aise en Enfers, a décidé de rester à Elysion depuis fort longtemps. Et bien que le paradis créé par Hadès soit tout proche, Perséphone ne voit que très rarement son enfant.

Après s'être mise en devoir de rosser l'individu comme il se doit, le regard de la jeune fille s'attarde quelques secondes sur un endroit précis, avant qu'elle ne mette solennellement genou en terre, les yeux rivés vers le sol en une attitude qui semble... honteuse ? Alors que sa voix s'extraie de sa poitrine, la Divine l'écoute se présenter et lui présenter ses excuses, pendant que ses iris violines cherchent ce que Lycos regardait juste avant.

Ses paupières se froissent lorsque ses yeux tombent sur une fleur couverte de poussière et légèrement abîmée. Ne cachant pas son étonnement, le Printemps tourne le visage vers l'enfant et l'observe avec attention, ses excuses prenant alors tout leur sens.

Elle adresse un bref regard à Persédia qui vient d'apparaître dans le caveau, mais se dirige vers la jeune Spectre sans lui accorder plus d'attention pour le moment.

« Lycos... »

Arrivée face à elle, et contre toute attente, Perséphone s'accroupit pour se retrouver presque au même niveau que la jeune fille. Car bien que l'épouse d'Hadès ne soit pas très grande, elle l'est tout de même plus que cette enfant.
Saisissant son menton, elle le relève dans sa direction pour accrocher son regard et la dévisage quelques secondes comme si elle y cherchait quelque chose, avant de finalement le relâcher et briser le silence qui s'est péniblement installé dans le caveau.

« Tu as agi comme il le fallait. »

S'il est rare de voir Perséphone s'adresser à un Spectre avec amabilité, ça l'est d'autant plus de la voir se mettre au même niveau que lui, surtout quand ce dernier est au ras du sol, et ne parlons même pas de le toucher... si ce n'est pas pour sanctionner, précisément.

Comme si elle venait de se rappeler tout ceci, ajouter au fait qu'ils ne sont pas seuls, la Divine se redresse avec autant de dignité que son statut de Reine des Enfers l'exige, et brasse l'air d'un distrait mouvement de main.

« Aucune sanction ne sera nécessaire, relève toi. »

Retrouvant le timbre plat et sec qui la caractérise, Perséphone se détourne de Lycos pour poser les yeux sur le fou qui hante ces murs. Mais, cette fois, elle est interrompue par... Ryûichi ? Encore ? Si elle avait écarté l'idée qu'il la fasse surveiller avec un certain amusement, quand elle était tombée sur lui à Londres, là ça commençait à faire beaucoup de coïncidences. Surtout dans un endroit aussi isolé et désertique que celui-ci. Ils auraient une petite discussion sur ce point, et sous peu.

« Oui et non. Quoi qu'il en soit, il a déjà été puni pour cela. Cette jeune Spectre s'en est chargé. Tu penseras à la récompenser pour cela, Ryûichi. »

"Jeune", "vieux", tous ces qualificatifs peuvent être parfaitement désuets lorsque l'on parle d'un Spectre, dont la majorité est potentiellement morte depuis des éons.

Puis, se tournant vers Persédia, la Reine la dévisage d'un air où pointe le mécontentement.

« Qui est chargé de coordonner les renaissances sauvages des Spectres ? Celui-ci attire bien trop l'attention. Fort heureusement il a choisi cet endroit perdu pour s'adonner à ses frasques meurtrières. »

Un "problème" qui n'existait pas avant, et qui a vu le jour depuis qu'Hadès domine le monde. Auparavant, un Spectre ne pouvait s'éveiller qu'en Enfers. Aujourd'hui, même si les cas restent rares, cette loi ancestrale échappe parfois à leur contrôle et il arrive que des spectres s'éveillent sur terre. Généralement, cela entraîne invariablement son lot de catastrophes et carnages en tous genres, qui ne sont pas du tout du goût des Divinités infernales.

« De quoi te rappelles-tu ? Pour peu que tu sois capable d'articuler autre chose que ton nom, je suppose. »

Difficile d'estimer si le guttural "Azod" qui s'était extirpé de sa poitrine est bel et bien son nom. Mais, en règle générale tout du moins, il s'agit souvent de cela lorsqu'un humain retourne à l'état primitif et ne sait plus articuler qu'un seul mot.

Punition tu recevras !

A la recherche des astres de jadis. [ Perséphone - Azod - Lycos - Persédia - Ryuichi ] Look_m10

Ainsi se déroulait la vie, dans toute sa complexité ! Le comportement d’Azod ne faisait pas l’unanimité. À peine l’animal avait-il jeté son dévolu sur la délicate créature printanière qu’il s’attira la colère des cieux. Une tempête de coups s’abattit sur lui, n’offrant que deux choix : subir ou réagir. Pourtant, son corps, bien qu’animé par l’envie de répondre à cette agression par la violence, se contenta de repousser l’impact, déployant son aura putride au moment où les deux forces s'entrechoquèrent.

Aucune violence ne semblait émaner de l’animal, mais chaque coup qui le frappa fit remonter des souvenirs, les échos d’un passé oublié. Un pacte scellé avec la divinité suprême qu’il vénérait ne se matérialisa pas. À la place, une autre divinité se présenta, une entité offrant un nouveau souffle à cette âme, enfin libérée des chaînes psychotropes, choisissant de servir, de son plein gré, l’empereur de toute chose : Hadès.

Ce choix, il l’avait fait, conscient que l’humanité était perfide, dépouillée de son libre arbitre. Seul un dieu puissant, imposant son diktat, pouvait redresser ce monde en perdition. Nul homme, nulle femme, ne méritait de souiller cette terre. C’est pourquoi il s’engageait à annihiler toute forme de perfidie, rachetant son existence fallacieuse et vide de sens. Il espérait trouver dans la mort ce qu’il n’avait jamais eu de son vivant : l’honneur.

Lorsque la tempête s’apaisa, le jeune papillon avait déversé sa rage et alla se reposer aux côtés de cette divine présence. Sous les décombres de son ancien caveau, Azod demeura là, à écouter une langue qu’il ne comprenait pas. D'autres âmes avaient aussi franchi les portes du tombeau, se succédant pour rendre hommage à la divine et ténébreuse Perséphone.

Puis, mon aura enveloppa les gravats éparpillés, prenant la forme du dieu chacal, désormais mon totem. La pierre, la poussière et toute forme organique fondirent, révélant mon corps aux êtres des enfers présents. Dans l’obscurité de cette aura verdoyante, les yeux dorés d'Azod scrutèrent chaque visage, à l’exception de la déesse, comme s’il cherchait à percer leurs secrets. À cet instant, l’image du dieu de la mort s’effaça, laissant place à Azod, encore enroulé dans les bandelettes d'embaumement. C'est alors que l'incarnation du printemps s'adressa à lui à nouveau, dans un dialecte ancien que peu pouvaient comprendre il répondit alors.

“Oh Déesse, mes souvenirs s’accrochent à quelque chose qui semble s'être évaporé.” À peine rétabli des coups reçus, Azod faiblit. Sa jambe droite se disloqua, le faisant s’écraser au sol devant l'assemblée. Il usa de ses mains pour se redresser, observant sa jambe se réajuster presque instantanément. Le son de ce réajustement trahissait la douleur qu'il pouvait éprouver.

Il se releva, et cette fois, l’armure de l’étoile céleste de la putréfaction l’enveloppa. Poussé par un devoir profond, à peine revêtu de son apparat de soldat, il ploya le genou et déclara dans son dialecte natal : “Je sais qui sont mes dieux, Ma Reine. Ce souvenir, je l’ai conservé pendant trop longtemps.”

Tout son être analysait la situation. Rapidement, il comprit qu’il n’avait pas agi au mieux lors de ses premiers pas dans ce monde. Pourtant, bien qu’il se soumette sans réserve à la déesse, son aura demeurait animée d’une animosité palpable envers tous ceux qui l’entouraient, comme si, à cet instant, Azod ne voyait en eux que des menaces potentielles pour l’intégrité de la déesse devant qui il venait de démontrer sa soumission. La question étant, là ou la déesse allait pouvoir me comprendre sans problème, en serait-il autant pour ses papillons.

**Les Papillons - Nom utilisé par Azod pour "spectre"

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ET ON DIT MERCI QUI ? MERCI PETIT TOUCAN.

Une situation bien étrange. Agenouillé et toujours inquiète et honteuse d’avoir légèrement écorché la belle fleur de Perséphone dans ce caveau. Elle se laissa faire, un regard inquiet, elle émit l’hypothèse qu’elle devrait réagir plus soigneuse pour éviter de causer des dégâts plus importants à l’avenir. La santé des jolies fleurs et de la nature comptait sur elle. La petite Spectre écouta sagement les paroles de la reine des ténèbres et ressentit un réconfort, Lycos ne put s’empêcher de montrer un doux sourire rassuré sur le fait d’avoir bien agit devant sa divinité.

La jeune Spectre obéit au Printemps et se releva calmement. Par la même occasion, elle prit connaissance des individus qui sont venus voyager jusqu’ici. Lycos écoutait calmement en silence, alors que son regard pétillait d’admiration, de curiosité et d’amusant enfantine. Elle se contint sur place pour ne pas s’avancer vers eux et leurs poser une montagne de question. Surtout que cela serait très irrespectueux envers sa déesse et avoir un comportement irrespectueux envers elle, serait l’une des dernières choses qu’elle ferait si son existence allait être totalement annihilée.

Actuellement, il y avait une dame probablement en cosplay vu ses ailes pourpre ? Bordeau ? Violet ? rose-violet ? Elle ne sait pas mais en tout cas la couleur était sympa pour repeindre deux trois murs de couleur vieillot, maussade, trop sombre, ou hideuse. Cependant, Lycos n’approuvait pas trop la coupe de cheveux, elle avouait que cette dame devrait probablement aller chez un coiffeur pour une coupe buzz cut, ou porter une perruque avec des cheveux plus longs et gracieux.

La petite dériva son regard sur le second qui avait aussi des ailes mais cette fois-ci, noires. C’est quoi cette chose ? Noir, aile, noir, aile… Après une longue réflexion son cerveau activa deux neurones. UNE COCOTTE NOIRE !!! Trop bien, une grande cocotte noire. Elle était belle en plus la cocotte. Probablement une édition limitée et sous espèce des grandes cocottes invincibles de Zelda ! Askip c’est un homme sage du nom de Zelda qui a élevé ces puissantes cocottes. Trop bien, elle pourra peut-être apprendre plein de chose avec cette cocotte noire. Il faudra créer sa liste de question à la cocotte avant de commencer celle du père Noël. Et peut être aussi ramener du doliprane si sa patience et ses maux de tête sont aussi nombreux que ceux du cuistot qui a voulu fracasser son crane sur un rocher lambda ou demander à supplier à Hadès d’abréger ses souffrances. En tout cas force à Ryuichi pour se préparer à ce long questionnaire, ou la liste du père Noël V2 s’il préfère.

Enfin si seulement si sa divinité et l’autre puant n’étaient pas là. En parlant de celui-ci, il faisait de nouveau des siennes en écourtant encore la vie du beau jardin de Perséphone. Lycos fronçait les sourcils de mécontentement, il commençait grave à taper sur ses nerfs. Il fallait quoi pour qu’il comprenne, hein ?! Le choper et lui faire bouffer le sable de chaque dune qu’elle croisait ? Croyez-le ou non, elle pourrait parfaitement le faire même si elle lui fait perdre des bouts en chemins. Mais à la place, elle fût troublée du changement soudain du spectre d’Anubis. Bien que montrant de l’agressivité envers les Spectres, il plia le genou devant la reine. A croire que la barre de chargement de son cerveau à une certaine latence aussi. Lycos se détendit légèrement mais, était toujours méfiante concernant le cadavre. Elle avait même un air confus, la tête penchée sur le côté face à l’incompréhension des paroles du mort. Lycos regarda les deux autres spectres les questionnant en silence avant de regarder le Spectre d’Anubis.

« Ça ressemble à l’accent de ces terres natales mais ça n’a pas l’air d’être les mêmes mots. C’est une sorte de dialecte ? »

Toujours confuse, Lycos secoua légèrement l’intérieur de son surplis et fit tomber des documents attrape-touriste et autres flyers sur le sol. Puis elle sortit une dizaine de document sur des points de visite dans le pays pour essayer de trouver une quelconque information utile sur ce langage. Elle tendit une partie aux deux autres spectres, pendant que Perséphone discutait avec le puant. La jeune Spectre parla calmement et gentiment avec un sourire.

« Tenez, cela pourrait peut-être vous aidez aussi. »

Bon pas sûr qu’il y a quelque chose d’intéressant là-dedans mais en tout cas. Chose qui était sûr c’est qu’ils avaient tous le logo 100% recyclable et biodégradable dessus.

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A la recherche des astres de jadis

Feat, Azog, Perséphone, Lycos

Persédia salua le spectre du Bénou en s’inclinant légèrement, enfin de lui rendre la salutation qu’il venait de lui adresser après qu’il se soit incliné devant la reine des enfers. Elle resta calme et légèrement derrière sa maîtresse, cependant elle ne s’attendait pas à ce que cette dernière lui fasse une remontrance par rapport à la résurrection des spectres sauvages. Comme un enfant que sa mère aurait disputé, elle regarda le sol fleuri avant de mettre un genou au sol devant Perséphone.

En tant que prêtresse de Sa Majesté infernale, c’est mon rôle, ma reine dit-elle simplement avec respect Cependant, ce n’est pas une tâche facile et j’ai pris la liberté d'attribuer aux juges différents territoires sur la terre afin qu’ils puissent s’en occuper avec leur lieutenant et les autres spectres dit-elle en guise d’explication sans relever la tête

La voix de la reine des lampades était calme et sereine, cependant quelqu’un d’assez attentif et ayant une perception plus aiguisée qu’un humain comme la belle reine des enfers pouvait sentir un très léger frisson de frayeur dans le timbre de voix quand Persédia s’adressa à Perséphone.

Pour ce qui est de l’Égypte, c’est le juge Setesh Spectre Céleste de la Wyvern qui en a la responsabilité dit-elle en se déchargeant un peu de sa responsabilité cependant si vous me le permettez ma reine j’aimerais prendre sa défense, il fait un travail remarquable et comme vous avez pu le voir il est parfois compliqué de repérer certains spectres qui reviennent servir sa majesté infernale avant qu’ils ne causent quelques soucis dit-elle pour finir en se relevant doucement

Persédia chercha habillement à se décharger de sa responsabilité sur ses subalternes, mais de façon subtile en prenant également leur défense. De plus, ce n’est pas comme si elle venait de mentir à la reine des enfers d’ailleurs, il faudrait être assez irrespectueux et assez stupide pour chercher à tromper l’épouse du monarque des enfers.

L’attention de Persédia se tourna vers le spectre qui venait de renaître quand il s’adressa à la reine des Enfers dans un dialecte ancien. La belle nymphe avait vu s’écouler les âges et ses connaissances étaient nombreuses. Elle mit cependant quelques secondes et remettre de l’ordre dans les paroles de l’homme recouvert de bandage et de blessure. Pour ce qui est de l’Égyptien, parlait il y a plusieurs milliers d’années, elle le comprenait sans soucis, même si elle ne dit rien pour le moment. La prêtresse regarda avec curiosité l’enfant qui semblait en quête de savoir ce qui attira son attention.

Il s’agit de l’égyptien parlé sous l’antiquité durant la période thinite sous la I ère dynastie dit-elle en guise d’explication du moins, il me semble dit-elle avec un léger sourire amuser en voulant se donner un air légèrement humble

Profitant que la reine des enfers soit en conversation avec le spectre nouvellement éveillé, Persédia mit un genou sur le sol fleuri avant de se mettre au niveau de Lycos et elle lui adressa un sourire bienveillant, ce qui venant d’elle était assez rare.

Je te remercie, Lycos Spectre de l'Oupyr de l’étoile terrestre de la Cause dit-elle avec un petit sourire en acceptant le document qu’elle lui tend

Persédia l’ouvrit de façon délicate en faisant très attention à ce dernier.

Si tu désires en apprendre plus sur l’Égypte antique, passe me voir au palais de sa Majesté, je pourrais alors te montrer ma bibliothèque dit-elle de façon amicale à la jeune spectre

Depuis le temps qu’elle parcourait ce monde, la nymphe de l'enfer accumule un immense savoir dans sa grande bibliothèque ou plutôt ses bibliothèques. D’ailleurs, le savoir et la connaissance sont quelque chose qu’elle affectionne tout particulièrement, d’abord par passion, mais aussi, car cela lui permet de faire étalage de sa connaissance quand la situation s’y prête, montrant ainsi une supériorité intellectuelle à ceux qui l’écoute de façon un peu orgueilleuse et fier.

Codage par Libella sur Graphiorum

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Nathan croisa les pupilles violines emplies d'étonnement de Perséphone. Cette couleur hypnotique si peu commune qui allait à ravir à une divinité comme le Printemps donnait au regard surpris de la reine quelque chose de magique. Seulement l'heure n'était pas à l'extase. Sans doute se demandait-elle pourquoi ils se croisaient encore si loin du Mekai ? En tant que Spectre privilégié des Époux il se devait de pouvoir intervenir à n'importe quel moment si l'une des deux divinités était seul en dehors du royaume. Bien sûr que le Bénou ne doutait aucunement de leurs capacités à agir en solitaire mais un dirigeant ne pouvait se déplacer sans escorte. Et puis, avec une telle énergie cosmique divine générée, c'était un jeu d'enfant de la ressentir et de la suivre en un instant. Comme il venait de le faire depuis Sokodé, pourtant à 4000km de là.

L'effet de surprise passé, Coré (le véritable nom de Perséphone avant de devenir reine des Enfers) affirma à demi-mot que le cadavre en putréfaction l'avait touché. Encore un qui allait mériter ce qui allait lui tomber dessus...Cependant, la gamine Spectre l'avait déjà corrigé pour cela. En y regardant de plus près, la momie avait en effet sévèrement dégusté. Comment ces petits bras maigres avaient pu infliger de pareilles dommages ? Nathan en avait vu des choses en trois siècles mais ça, c'était une première. Lycos de l'Oupyr hein ? Un bon potentiel pour de si petits bras.

Paternaliste, le lieutenant aposa sa main sur la tête de la petite fille, ébourriffant ses cheveux.

Tu as bien agi komusume (gamine). Je n'ai rien sur moi à te proposer mais passe dans la Sixième Prison quand tu en auras l'occasion. Profites-en, je n'accepte pas les visites en temps normal.

Le cadavre en profita pour se relever, irradiant d'une énergie cosmique verdoyante. Ainsi c'était un nouveau Spectre, celui...d'Anubis ? Mais c'était le Surplis de Setesh durant des siècles ! Ainsi l'étoile céleste de la Putréfaction avait trouvé un autre serviteur. Mais sera t'il aussi efficace que l'actuel Juge de la Wyvern l'avait été ? Il fallait déjà qu'il passe le test Perséphone. Quoiqu'il en était, cet...Azod s'exprimait dans une langue ancienne qui s'apparentait de très loin à l'arabe moderne. Croisant les bras sur le torse de son Surplis ailé, Nathan ferma les yeux un instant pour réfléchir.

Tout n'était pas très compréhensible mais on dirait qu'il cherche à prêter allégeance à vous ainsi qu'à votre divin mari Majesté.

Les Spectres qui le connaissaient savaient que Nathan n'était pas qu'une montagne de muscles. C'était aussi un puits de connaissances car le savoir permet aussi de s'assurer la victoire. Et les langues n'avaient presque aucun secret pour lui. Même les plus anciennes. Mais contrairement à Persédia, il ne s'en vantait pas.

Lycos lui tendit alors quelques fascicules touristiques sur l'Égypte. C'était mignon de sa part mais quelque peu inutile de trouver quoi que ce soit d'intéressant là-dedans. Par politesse il les prit avec le sourire - chose rare chez le lieutenant - et posa de nouveau son regard cola sur le nouvel Anubis, son sourire ayant disparu.

Par contre, je n'apprécie pas trop cette véhémence dont tu fais preuve envers nous, Spectre d'Anubis.

Le visage de Nathan se durcit tandis qu'il dégagea lentement son énergie cosmique ardente. Avec tout le sérieux qu'on lui connaissait, il fixait Azod de ses pupilles dorées.

Tu te trouves en présence de ton supérieur direct, de ta prêtresse et de ta reine.

Sans brûler personne, et encore moins la déesse, Nathan intensifia son énergie et le brillant dans son regard.

La prochaine fois tu sauras qu'on ne cherche pas à jouer des muscles en présence d'un lieutenant des armées de l'Empereur Hadès !

Afin de s'être fait comprendre Nathan parla en arabe. Moderne certes mais sans doute compréhensible pour Imhotep...euh Azod.

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Ryûichi du Bénou, le traiteur du Mekai. Salade de phalanges, tartes aux marrons et pains à toutes heures. Yoroshiku !!! (Enchanté!!!)

Seuls les Époux infernaux connaissent son véritable nom

Merci à Wilfrid et Elyn pour le set