Fiburce n’était plus. Avait-il déjà été ?
A vrai dire, le berserker avait vécu les évènements du domaine d’Arès en parfait spectateur. Il n’avait pas suivit Thomas et Celestia. Il n’avait pas rejoint Phobos. Il avait décidé de rester à l’entrée du domaine pour effectuer l’ordre de garder cette endroit quoiqu’il arrive. Il lui était tenu a cœur de réussir cette mission, une mission qui aurait rebuter bon nombre des hommes d’action qu’était les berserker. Mais ce qu’il s’est passé ensuite …
Fiburce se réveilla dans un triste état. Peut-on dire réveiller d’ailleurs ? Il ne s’était pas endormi, il ne se souviens pas s’être endormi. Il se souvient tout juste de s’être tenu face a deux cuirasses à la soif énorme de destruction. Il se souvient du cri strident de la Banshee qui l’avait bien étourdit.
D’un geste machinal, Fiburce regarda son corps mais surtout les débris de cuirasse qui lui restait comme coller au corps. Son armure ne répondait plus. Plus aucun signal, plus de cosmos, rien du tout. Quelquechose était mort chez Fiburce. Lui ? Son armure ? Les deux ? Il réalisa en levant la tête qu’il faisait .. noir. L’obscurité régnait en maître ici. Ce n’était pas Sparte, ou était-il ? Retrouvant peu à peu ses esprits, Fiburce se devait de réagir. Il se redressa et observa aux alentours. La mort était ici. Au loin et proche en même temps, une énorme porte.
Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir … quelle ironie.
L’espoir ? Fiburce l’avait déjà quelques peu perdu. Se dressant sur ses jambes, il s’avança tel un zombie à la recherche de cervelle. Il n’était pas seul, des squelettes, d’autres … ombres, d’autres personnes se dirigeaient également vers la porte. Il aurait bien voulu courir pour devancer toutes ces âmes en peine mais il ne le pouvait plus. Son armure était lourde, sans vie elle ne lui servait plus a rien et pourtant, il l’a garda. Il eut une pensée pour Celestia … qu’était-elle devenu ?. Après de longues minutes de marche, il atteint enfin la porte. Il l’a franchit sans même réfléchir, comme a son habitude, lui qui aimait foncer tête baissée au devant des problèmes. Et voila, Fiburce pouvait le voir … ce fleuve qu’on lui avait tellement décrit durant sa formation de berserker. Il fallait a tout pris éviter de voir ce fleuve et pourtant, le jeune homme ne mit que peu de temps à le voir.
Exactement comme je l’avais rêvé. Pfff et maintenant ?
Scrutant l’horizon, il se demanda s’il n’allait pas devoir traverser à la nage … ce qui était évidemment impossible d’après la légende.
HS: J'espère que c'est bien ici que sa se passe pour Fiburce ? :o