¤ Je rejoins les forces de Arès ¤ Mon élément de base sera Ombre ¤ Je suis principalement violent, ambitieux, manipulateur ¤ Mes origines trouvent leur source en Grand Duché de Transylvanie ¤ Je suis âgé de 17 ans ¤ Je considère mon dieu, les êtres forts ¤ Je ne considère pas les faibles, les idéalistes
Si il y a une chose que Karas aie intégré au cours de sa brève existence, c'est que les hommes ne naissent pas égaux. Le monde était régi par les puissants et la volonté d'un homme pouvait faire plier des populations entières. Aussi est-il complètement soumis à Arès et à ses supérieurs. La raison du plus fort était toujours la meilleure. En revanche, il n'éprouve aucun plaisir à frapper quelqu'un de plus faible que lui ou d'être à plusieurs contre un. Non pas que ce soit de la pitié, juste un manque complet d'intérêt pour lui. Si l'ordre direct lui en est donné, il le fera, mais sans zèle et sans aucun plaisir. Un contre un, à puissance égale, tel est son credo. Rien ne vaut l'excitation du combat en tête à tête. Si Karas paraît toujours soumis, il veut tout de même sans arrêt s'améliorer, devenir de plus en plus fort pour parvenir au sommet pour ainsi affronter des adversaires de plus en plus puissants. Peut être...un jour gravira t-il les dernières marches.
Psychologie
Le Grand Duché de Transylvanie étant une petite enclave au sein de la Roumanie, encerclée par les montagnes des Carpates, il n'y avait pas grand chose à attendre de naître dans un tel endroit. Et pas grand chose, ce fut exactement ce qu'eut Karas. Sa naissance reste un mystère, il fut ramené un jour par un bûcheron qui allait devenir son père adoptif au sein de la petite communauté villageoise au pied de la forêt. Mais très vite, il fut mis au ban de la société. Il avait été trouvé dans la forêt alors qu'il était nourrisson, la nuit suivante fut une nuit bleue, où la lune est la plus pleine et la plus grosse qui soit. On lui imputait tous les malheurs qui s'abattait sur le village et il quitta définitivement le village dès ses 12 ans. Il était déjà grand pour son âge, sa chevelure flamboyante et filasse était sa plus vive distinction. Sans compter une tâche de naissance en forme de croissant de lune qu'il avait à la base de la nuque. Obligé de se débrouiller tout seul, le climat de la Transylvanie étant plutôt rude, il survécu dans les montagnes pendant quelques années, avant ce jour. Ce jour où il vit du coin de l’œil une flambée venir de l'endroit où était son village. Le bourg était la proie des flammes, des cavaliers brûlant les maisons et massacrant les habitants. Une expédition punitive pour réprimer dans le sang un début de rébellion des bûcherons envers leur suzerain. Une telle impunité...il ne pouvait pas faire grand chose. Mais il avait bien compris que le pouvoir pouvait autoriser bien des choses. Le destin allait bientôt lui ouvrir des portes inattendues...
Histoire
Le moins que l'on pouvait dire, c'est que le chemin n'était pas de tout repos.
Son poing s'écrasa contre la joue de la brute qui fut envoyé sans ménagement contre le tronc d'arbre derrière lequel il se cachait quelques instants plus tôt. Karas manqua tout de même se faire fracasser la tête par un énorme gourdin si il n'avait senti le déplacement de la grosse barrique située maintenant dans son dos. Mais si il se baissa avec succès, le troisième larron réussit tout de même à lui entailler le bras avec son coutelas. Un à terre, restaient deux. Le brigandage était un problème dans n'importe quel pays, mais dans un pays comme celui-ci, riche en forêts touffues et en pauvres hères acculés aux pires bassesses, c'était du garanti sur facture. On pouvait même dire sur fractures.
-Tchh...Trois contre un...Voilà qui n'est pas très glorieux...
Karas cracha par terre le sang qu'il avait dans la bouche. Depuis qu'il vait entamé son long périple c'était sa troisième attaque de brigand. Il n'avait déjà rien de précieux à leur céder mais il ne pouvait pas s'en débarrasser sans les mettre hors d'état de nuire. Il descendait vers le sud du pays, au travers de son duché natal, puis des provinces plus septentrionales de la Roumanie, vers une destination qui lui était en vérité inconnue. Il avait surpris les élucubrations d'un voyageur attardé dans une auberge, qui parlait de gens extraordinairement puissants, des surhommes capables d'ouvrir le sol de leurs mains...Les autres ricanaient mais, il ne savait trop pourquoi, Karas l'avait cru. Mieux, il avait décidé de se rendre vers cette province pour trouver...quoi au juste ?
Les deux compères chargèrent droit devant, ce qui le tira de sa rêverie. En un mouvement rapide, il désarma le brigand à la massue avant d'en asséner un bon coup sur la main de celui tenant le couteau, ce dernier tombant par terre, puis avec deux coups bien précis, il assomma l'un et brisa le dos de l'autre qui s'écroula face contre terre. Il jeta à terre le gourdin avant de poursuivre sa route, suivant le sentier qui menait à la sortie de la forêt. Le jour pointait à l'horizon alors qu'il arrivait enfin en vue de la frontière. Pour tout dire il n'était pas très instruit et ne savait ni lire ni écrire, à peine si il savait dans quel pays il était né. Mais il ignorait tout du reste du monde, que se trouvait-il par delà les frontières...Une nouvelle vie, cela était sûr...Une transcendance, peut être...
Il avait manqué être malade plusieurs fois sur cet engin...Les jours, les mois étaient passés et il se trouvait maintenant sur une petite embarcation de pêcheur qui avait accepté de le conduire en Grêce. Accroché au bastingage, il osait à peine regarder devant lui. Marcher dans les forêts et les montagnes tant que l'on voulait, mais l'élément aquatique !! Alors non, ce n'était pas du tout sa tasse de thé. Karas se contentait de serrer les poings et de tenter de faire le vide dans sa tête. Ce qui n'était pas franchement facile. Enfin, il débarqua au Pirée, posant avec soulagement et satisfaction le pied sur le sol. Il s'assit sur un tonnelet pour reprendre un peu ses esprits avant de reprendre la route. Il avait eu jusqu'ici pour habitude de chasser dans les forêts qu'il traversait, de manger ses proies et revendre les peaux au fur et à mesure afin d'avoir quelques deniers. Mais le relief ici était assez différent. La température, surtout. Il entra dans un estaminet pour boire quelque chose. Il n'avait malheureusement pas grand chose à donner. Pourtant il trouva le moyen de subsister pendant quelque temps. Etait-ce vraiment le hasard qui l'avait conduit dans ce bar ? Le patron organisait des combats clandestins dans l'arrière boutique. Karas enchaîna ainsi les combats, semaines après semaines, gagnant un pécule comfortable. Et l'ivresse du combat en un contre un le faisait frémir de joie. Une animosité sans pareille se réveillait en lui. Mais bientôt ce mode ne lui suffît plus. Il lui fallait d'autres adversaires, d'autres défis à relever...
- Un vrai spartiate, dis-moi...
Karas avait relevé la tête. Il buvait quelques gorgées après son combat du soir. Il avait tant bien que mal appris quelques mots de grec, pour se faire comprendre. L'aubergiste lui expliqua, en répétant qui était ces fameux spartiates. Les plus grands rivaux d'Athènes, qui cultivaient la force brute et la discipline militaire. Voilà qui était dans ses cordes...Et si c'était ça ? Il quitta l'auberge le lendemain en direction de Sparte. Il n'y avait qu'un petit problème...Apparemment la cité n'existait plus...Mais le site ? Il se dirigea tout de même sur place. Plusieurs jours de voyage plus tard, il arriva en vue du site...effectivement, cela avait changé. Des champs à perte de vue. Existait-il vraiment une cité dans tout ça ? Quelque chose en lui l'empêchait de faire demi-tour. Ses pas l'avaient conduits jusque là. Il était persuadé d'avoir raison. Il erra dans les champs, voyant ça et là des ruines de l'ancienne cité, qui avait dû effectivement être d'une grande importance. Se laissant tomber sur l'herbe, il prit la tête dans ses mains. Comment pouvait-il trouver ces guerriers dans ces terres dévastées. La nuit tomba, il avait capturé un lapin et l'avait fait à la broche avant de s'être construit un abri pour la nuit. Une discipline dans laquelle il était passé maître maintenant. Alors au clair de lune, quelque chose se passa...Était-ce une arche de pierre qui se dressait là bas ? Il n'y avait pourtant rien tout à l'heure...Finissant le lapin il se dirigea en courant vers l'arche qui commençait à s'évanouir...Il plongea...Et ce fut le noir.
Il avait un peu perdu la notion du temps depuis qu'il était arrivé à Sparte, depuis cette fameuse nuit où il avait passé la porte. Karas avait alors été "ramassé" par la garde et plus ou moins traîné de force vers les arènes. Il avait alors appris où il était, qui était au dessus de lui et ce qu'il allait advenir, dans le meilleur des cas. Un Berserker. Au pire, il allait mourir en essayant. L'entraînement était...spartiate. Ce n'était pas un lieu pour les faibles. Il avait appris l'existence du cosmos, de la tentative de le maîtriser, la lutte de tous les instants dans des épreuves de plus en plus dangereuses où il risquait sa vie. Mais c'était ce qui le maintenait en vie, paradoxalement. Plus de défis, plus de combats...
Un jour ce fut la grande épreuve. Le jour où il serait Berserker ou celui où il trouverait la mort. Une grand couloir noir s'enfonçait à flanc de montagne. Dedans se trouverait ce qui devait le faire Berserker. Ressortir avec ou ne jamais en ressortir. Avec sa petite armure en cuir sur le dos, ses cheveux ayant poussés encore plus que d'habitude, Karas s'était aventuré dans l'obscurité. Quelque chose était là. Quelque chose l'observait, mais il n'aurait pas sût dire quoi. Il fut projeté à terre sans savoir comment, un souffle passant au dessus de lui. Des flashes se succédaient dans sa tête à un rythme éffréné. Se remettant tant bien que mal debout, s'appuyant sur les murs, il avançait avec difficulté, des images d'horreurs défilant dans son crâne. Une image persistait, un cheval gris, à la crinière échevelée, aux yeux énormes et dénués de pupilles.
(Qu'est-ce que c'est...que ce truc...)
Sa poitrine était lourde. Il ne pouvait lutter contre quelque chose de si abstraite. Et pourtant...Sa volonté, son désir de devenir plus fort et de faire face a l'avenir sans crainte...Dans l'attente de conflits dont il sortirait grandi le poussait a aller de l'avant. Mais, il ne voulait plus s'appuyer sur les murs. Ne plus s'appuyer sur rien...Malgré la douleur lancinante qui vrillait son crâne et son torse, il avançait droit devant lui, arrivant à peine à réfléchir tellement les images projetées dans son esprit étaient vives et saccadées. Combien de temps marcha t-il ainsi ? Une heure ? Plusieurs heures ? Il titubait mais avançait, surtout que maintenant, c'était de plus en plus fort...Il se heurta soudain à un mur.
Quand il ouvrit les yeux, il s'aperçut qu'il y avait de la clarté et que cette lumière se diffusait. Il était au beau milieu d'une plateforme circulaire plantée au beau milieu d'un gouffre dont il ne voyait pas le fond. Si il avait continué à s'appuyer sur le mur, il aurait chuté. Karas ne remarqua pas tout de suite des marques sur le mur. Puis il vit un trou, petit et circulaire, juste assez grand pour y tendre la main. Malgré la douleur, il tendit la main dedans et sentit une poignée. Tirant dessus, un pan de mur s'effondra sur le coté mais il se sentit aussitôt bloqué au niveau du poignet. Sur la droite, il put enfin la voir. L'urne qui contenait ce pourquoi il était là. Elle était sur une table de pierre, éclairée par un rayon venant du plafond.
Le sol se mit à trembler...des morceaux de pierre tombaient du plafond...Non...cela ne pouvait pas s'écrouler...Pas maintenant...Il était trop près du but...Il devait ramener cette armure...A n'importe quel prix ! Il leva son bras droit et le fit violemment retomber sur son poignet coincé pour s'emparer de ce qu'il désirait.
Son main retomba dans le vide, à son grand étonnement. Il n'était pas loin de l'entrée de la galerie, la douleur avait disparue, le sol était parfaitement stable. Mieux encore, l'urne était à coté de lui. Selon toute vraisemblance, il avait réussi son test. Tendant la main, il tira sur la poignée et Karas, pour la première fois revêtit l'armure du Cauchemar. Maintenant, peut être allait-il enfin avoir l'honneur de converser avec le seigneur Arès...
Allégeance
HRP
Vous et le forum
► Comment avez-vous connu le forum ? Google ► Quel âge avez-vous ? 34 ► Double compte ? Nein ! ► Avez-vous pensé à lire et signer les règles ? yus
Merci à Frosty Blue de Never Utopia pour le codage de cette fiche
Dernière édition par Karas le Jeu 25 Fév 2016 - 9:39, édité 4 fois
Merci à mon grand'papy pour cette magnifique signature
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Lenalee
Spectre de la Vouivre de l'étoile Céleste de l'Innocence
Messages : 2377
Sujet: Re: Karas, Berserker du Cauchemar (finie) Mar 23 Fév 2016 - 10:17
Bienvenu =)
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Information Rp : Le cosmos de Lenalee n'est pas aussi sombre que celui des spectres
Invité
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Sujet: Re: Karas, Berserker du Cauchemar (finie) Mar 23 Fév 2016 - 15:50
P'tain ! c'est vraiment le camp qui a le vent en poupe ces derniers temps ! :p Bienvenue ^^
Kara
Rôle : Valkyrie d'odin
Messages : 2452
Sujet: Re: Karas, Berserker du Cauchemar (finie) Mar 23 Fév 2016 - 16:27
Pourtant nous faisons une campagne intensive de recrutement... T-T Peut être que tu n'aimes pas la moussaka futur berserker? Quoi qu'il en soit, bienvenue