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 Strange Aeons ~ Flashback - Ft Alessio

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Damian
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Damian
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MessageSujet: Strange Aeons ~ Flashback - Ft Alessio   Strange Aeons ~ Flashback - Ft Alessio EmptyMer 15 Juin 2022 - 16:12


« Vous ne vous y habituez pas, hein … » Le bruit d'osselets résonne presque silencieusement alors qu'ils sont là. Ces résidus. Ces morceaux d'existence. Des âmes, enchaînées à leur gorge par des liens de glace. Des visages cachés par des capuches blanches, recouvertes d'une couche de glace, étrangement fine. On pourrait croire que, dans ce climat de désert de glace, ces mêmes résidus auraient pu être dans le même état que le reste de leur existence, qui croupie, à leurs pieds. Sous la neige. Sous la glace. Dans cette glace. Éternelle. Douloureuse. Oui. Personne ne s'y habitue. Pas même lui. Il ne s'y habituera jamais. Car ce n'est pas là le but de cet endroit. C'est une prison.
Alors comment peuvent-ils jouer ? C'est là la seule chose que certains réussissent à faire. D'ailleurs … il serait peut-être juste que certains ne jouent plus. Se contentant de mélanger des dés de glaces, des osselets givrés dans une coque glacée, pour les faire tomber. Sans entrain. Sans un quelconque plaisir …

Trouver du plaisir est impossible ici. Car, là encore, ce n'est pas le but de cet endroit. Oui. C'est une prison. La plus profonde prison des Enfers. Là où vont ceux qui défient l'ordre établi : celui des dieux. Là où vont ceux qui trahissent l'ordre établi : celui des dieux. Là où vont ceux qui osent frapper, participer à l'exorcisation, d'une divinité. En fait … Ici pourraient même venir ceux qui crachent littéralement au visage d'une déité. Il ne l'a pas fait. Pas lui. Mais sans doute un de ses partenaires de jeu aurait pu avoir fait cela. Mais lequel ? Et surtout, à quel dieu ?  Sans doute une divinité capable de colère dévastatrice …

Mais tous ne sont-ils pas capable de faire cela ? Après tout … ce sont des dieux.

« Ah. J'ai gagné. » Quoi ? Eh. S'ils pouvaient s'offrir quelque chose entre eux, peut-être que cela rendrait le jeu plus intéressant. Oh, bien entendu, certains trouveraient ça intéressants et sans doute amusant de jouer leur temps de châtiment. Il y a bien une âme – ou plutôt, un de ces débris d'âmes, tout comme lui – qui a déjà tenté de jouer à cela avec lui. Ce jour-là – ou était-ce une nuit ? - le prisonnier a haussé un sourcil – du moins l'aurait-il fait s'il avait été un véritable être physique, mais cette silhouette reposait depuis déjà bien trop longtemps dans les profondeurs du Cocyte – se demandant si finalement, cela était possible. Dévot, il l'a été – mais pas fanatique. Les Enfers. Le Chaos. Le Tartare. Erèbe. Tout ceci a un sens pour lui. L'éducation reçue est celle de ceux qui respectaient les anciennes coutumes. De ceux qui se souvenaient des Titans. Des Primordiaux. De ceux qui respectaient les Olympiens pour ce qu'ils étaient.

Mais … le Prisonnier était aussi, de son vivant, un commandant. Un soldat. Une personne qui ne réfléchi non pas par idéologie. Mais par pragmatisme. Par moyens de réussir. D'avoir la victoire … De la conquérir.
Et, aussi. Le Prisonnier était – de son vivant, là encore – un amant. Un amoureux délicat. Silencieux. Loyal. Alors. Peut-être que ces défauts lui auraient permis d'accepter un tel jeu. Tricher ? Il n'existe aucune triche lorsque l'on s'en tient aux règles et qu'on profite de celle-ci. Un homme lui a appris ça, une fois. Tout en précisant qu'à la différence d'un jeu, la guerre n'avait que peu de règles. Vérité dont il avait rapidement accepté les faits. Après tout, sa ville n'a-t-elle pas été détruite pour une simple histoire …

D'amour ?
De désir sexuel ?

Mais il n'a pas pu jouer un nombre d'années. Il n'en a pas eu le temps : un Squelette était arrivé pour emmener ce débris, plus loin. Comme une réaction des Enfers à un quelconque crime supplémentaire. Depuis … Eh bien … depuis, il est à la même table. Aux côtés d'un certain Judas, dont les propos mélangeaient humanité et divinité. Aux côtés d'un homme, Brutus, parlant d'un territoire dont il n'a jamais vu les frontières, celui de Rome. Et d'autres âmes dont les noms semblent disparaître dans les âges. Dans ces inconnus et connus, certains ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes – encore plus, pour être parfaitement honnête. Certains, mêmes, ne bougent plus. Semblant seulement disparaître lentement, très lentement. Le vent portant leurs restes en de fine particules de glaces.
Une phrase alors, à l'esprit de celui qui a gagné cette partie. « N'est pas mort ce qui à jamais dort … » Cela lui arrache presque un rire. Triste. Dans cette mort, ils sont finalement de simples rêveurs. Qui attendent le pire. « Et au long d'étranges éons peut mourir même la mort … » Un soupir qui traverse son existence éthérée.

Attrapant alors non pas des osselets, mais des dés – souffrant chaque mouvements – celui qui était par le passé un Troyen, un Saint, commence à mélanger. Avant de s'arrêter. « J'ai connu des tire-laines plus discrets … » Les mots font lever la tête de certains, qui semblent décider de rejoindre l'autre extrémité de leurs chaînes. Loin de ce qui commence à se dessiner. D'autres, restent. Les défunts. Ceux qui sont tombés dans ce gouffre. Dans ce pire. L'oublie.
Oui, il a connu des tire-laines plus discrets. Mais il a aussi connu des squelettes et des spectres qui n'hésitaient pas à s'attaquer à eux sans autre forme de procès. Ce qui ne semble pas être le cas actuellement. Alors qu'il tourne un instant son visage vers une silhouette.

Plus qu'encapuchonné, le prisonnier semble écorché. Sa peau froide formant un drapé qui couvre le reste de son existence. Cachant en partie son visage.
Oui. Cet endroit est une prison. Même si votre âme semble capable d'exister hors de ce qui est encore plus torturé. Même si vos rêves semblent vous donner la possibilité d'exister. De ne pas pleinement sombrer … Oui, même à travers tout cela, quelque chose vous rappelle que tout ceci est une prison.

Regardant alors, simplement, l'une des silhouettes éteintes, un nouveau soupir traverse ses lèvres. « Il est arrivé il y a peu. Et le voilà déjà parti pour autre chose. »
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Alessio
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MessageSujet: Re: Strange Aeons ~ Flashback - Ft Alessio   Strange Aeons ~ Flashback - Ft Alessio EmptyMer 27 Juil 2022 - 6:50


Trois cent cinquante-trois, trois cent cinquante-quatre, trois cent cinquante-cinq...

L'on vous dira qu'être Juge des Enfers est une place de prestige ; un honneur comme il n'en existe que peu dans toute la Création.
Ce n'est pas nécessairement le cas - pas tout le temps.
S'il n'est certes pas donné à tout le monde de présider au jugement des âmes, de déterminer de quoi leur éternité sera faite, l'on oublie généralement de mentionner que le rôle implique aussi des tâches plus ingrates.
Et si un certain nombre d'entre elles peuvent heureusement être confiées à des subalternes, lesquels seront ravis de s'en occuper (ou le feindront à merveille), certaines doivent, hélas, être effectuées en personne.
Cela pouvait s'expliquer par de multiples raisons : la pénurie de personnel - certains s'efforçaient d'y pallier en fabriquant le leur -, la nécessité de posséder certaines autorisations - un mot signé ne suffisant pas toujours, malheureusement -, ou un simple manque de moyens devant l'ampleur de certaines d'entre elles.
Et, en de rares occasions, un peu tout ça à la fois.

Alessio était habitué à faire seul le travail de trois personnes. La Wyvern ne trouvait que rarement chaussure à son pied - ou chair à son métal ? -, et jamais très longtemps.
Quant au Garuda... Et bien, Kazuki se montrait plus doué pour démembrer son prochain que pour lire ce qui atterrissait sur son bureau - à supposer qu'il sache qu'il en avait un -, quand il n'était pas trop occupé à ruminer quelque épisode tragique de son passé. C'était de son âge.
Bref, toujours était-il qu'il incombait au Griffon de gérer l'essentiel de l'axe administratif du Monde d'En-Bas. Il s'était fait à l'idée depuis longtemps. Ce qui ne rendait toutefois pas la chose plus agréable quand il lui fallait prendre en charge de telles corvées.

Les Enfers n'étaient pas hermétiquement fermés. Ou plutôt, ils ne l'étaient plus.
D'une certaine manière, ils ne l'avaient jamais été complètement : il fallait bien que leurs gestionnaires puissent remonter à la surface quand le besoin s'en faisait sentir, ou ils ne seraient pas mieux lotis que leurs charmants petits pensionnaires.
Non ; ça, c'était normal. Ce qui l'était beaucoup moins, c'était que ces mêmes pensionnaires aient la possibilité de repartir.

Mille huit cent cinquante-sept, mille huit cent cinquante-huit, mille huit cent cinquante-neuf...

Les lois régissant l'Inframonde ne prévoyaient pas de réduction de peine ou de liberté conditionnelle. Quiconque y échouait était là pour rester - sans exception.
(Spectres mis à part, évidemment ; les avantages de la profession.)
Aussi, apprendre que certains de leurs prisonniers avaient trouvé le moyen - fut-ce malgré eux parfois - d'échapper à leur éternelle damnation n'était pas de nature à les réjouir.
Encore moins lorsque certains de ces évadés se trouvaient être des ennemis mortels et qu'ils avaient eux-mêmes enterré en partie. Ce n'était bon pour les affaires sur aucun tableau.

Et si la cause exacte du phénomène restait encore à déterminer - plusieurs théories avaient été évoquées sans qu'aucune ne sorte du lot -, il n'en restait pas moins qu'il leur fallait arrêter l'hémorragie avant toute chose.
Aussi convenait-il de s'assurer à intervalles réguliers que toutes les âmes étaient là où elles étaient censées être, à leur place dernière, mais aussi de relever tout signe indicateur d'une nouvelle « libération » qui puisse les aider dans leur enquête.

Pour éviter le qu'en dira-t-on, il était donc préférable que cette inspection soit menée par un haut fonctionnaire - ce qui, naturellement, ne laissait que peu d'options. Et s'il faisait au mieux pour se convaincre qu'il y avait un côté reposant à compter les trépassés, Alessio restait intimement conscient du caractère fastidieux de cet exercice. Néanmoins, il fallait bien que quelqu'un le fasse ; on l'en remercierait - peut-être.

C'était aussi l'occasion de vérifier que les détenus subissaient correctement leur châtiment ; il n'aurait plus manqué que leur séjour leur soit agréable. Et si en effet la plupart se contentaient de geindre ou de réclamer une clémence qui ne viendrait pas - et puis quoi encore ? -, il tombait occasionnellement sur des comportements plus singuliers.
Et s'il se contentait volontiers de prendre des notes, certains étaient assez préoccupants pour qu'il lui faille se pencher dessus  plus avant, ne serait-ce que par précaution. S'il laissait sciemment qui que ce soit passer entre les mailles du filet, il n'aurait pas fini d'en entendre parler. Où serait la rigueur professionnelle là-dedans ?

Neuf mille sept cent vingt-cinq, neuf mille sept cent vingt-six, neuf mille sept cent vingt-sept... Tiens ?

Du coin de l'oeil, le Juge avait perçu quelque chose d'inhabituel - du mouvement ; dans cette région figée des Tréfonds, dans ce froid glacial qu'il haïssait de toutes les fibres de son être, il n'y avait rien de plus déplacé. Il se sentit donc dans l'obligation d'aller voir de plus près de quoi il retournait, même si c'était pour ne trouver qu'une stalactite tombée de son socles. Même elles étaient censées rester à leur place. Ici, rien ne bougeait. Ici, rien ne changeait.
Normalement.

Mais c'est qu'il parle, celui-là, déclara-t-il à voix haute après s'être assuré de ce qu'il avait entendu.

Les mots - les sons, autre que celui de la bise glacée - étaient suffisamment rares en ces lieux pour ne pas s'y méprendre. Et il avait ce blizzard en horreur, trop pour s'y méprendre, mais la vigilance reste de mise. Ce n'était, après tout, pas tous les jours que les morts vivaient ; aussi préférait-il être sûr de lui avant de tirer une quelconque sonnette d'alarme. Lesquelles ne pouvaient de toute façon servir à rien dans l'enceinte du Cocyte ; elles gèleraient avant d'avoir pu tinter.

S'il n'avait pas besoin d'une canne en soi, puisqu'il marchait parfaitement, Alessio en possédait une néanmoins, pour le chic de la chose ; elle ne sortait que récemment, le plus souvent réservée aux cercles où cela était encore en vogue, mais n'en était pas moins entretenue à la perfection. Au cas où.
Compte tenu des sols verglacés qui parsemaient cette toundra infernale, il n'avait pas paru déraisonnable de s'en équiper. Celle-ci lui permit donc de tapoter nonchalamment la silhouette un peu trop vivace à son goût de l'étonnant prédicateur. Aux côtes, pour commencer ; à la tête, ensuite.

Qui es-tu, toi ? demanda-t-il entre deux coups. Parle, puisque tu as l'air de te le permettre.

Parle, tant que tu le peux encore.
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Damian
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MessageSujet: Re: Strange Aeons ~ Flashback - Ft Alessio   Strange Aeons ~ Flashback - Ft Alessio EmptyDim 7 Aoû 2022 - 17:06


Surprenant … ? Cela est-il donc surprenant qu'il arrive à communiquer … ?

Tiens. Oui. C'est vrai. Pourquoi peut-il parler ? Comment peut-il le faire ? Habituellement, ce genre de choses … ne sont guère possible. Si ? Peut-être pas … finalement. En fait, à bien y réfléchir, il croit se souvenir que cette question est déjà venue à lui. Une fois. Puis une autre. Souvent, elle a été oubliée – disparaissant dans une obscurité. Aujourd'hui, il ne l'oublie pas – sans doute grâce au fait qu'il n'est pas seul à partir. À échanger. À communiquer. Que cela ne se fait pas que par les mots. Mais aussi par … ça. Cette petite humiliation – vérification que tout semble correctement présent.

Quand la canne vient contre ses côtés … l'objet semble présent, sans l'être. Non. Ce n'est pas ça. C'est lui. Présent. Sans l'être. La douleur est là – mais pas la sensation de toucher. Il n'y a ni bruit. Et pourtant, elle est là. Elle s'enfonce – sans se souiller d'une quelconque blessure. Et lorsqu'elle vient toucher le crâne … Ah. C'est donc cela … sentir un objet toucher une pensée. Un rêve. Une idée. Une image.
C'est douloureux. Pas autant que peut l'être le froid du Cocyte. Différent, en fait. Il ne touche pas des nerfs. Il touche, juste … quelque chose d'immatériel – tout en ressentant cette impossibilité. Cette superposition des états matériels et irréels. Ah. Ah. Ce n'est pas agréable. Pas agréable du tout.

Et le Prisonnier tourne la tête. Pour s'éloigner de cette canne. Même s'il sent la chaîne le retenir. Ce n'est pas comme s'il avait beaucoup de possibilité de quitter ces lieux – il n'en avait que deux, en fait. La première serait que les Enfers acceptent qu'il soit libéré. La deuxième … Enfin, cela ne risque pas d'arriver. L'éphèbe à l'autorité manifeste parle. Sa voix est calme. Tranquille. Loin de toutes celles qu'il peut entendre en ces lieux. Même les Squelettes ne sont pas aussi tranquilles en ces lieux – personne n'apprécie le froid du Cocyte. Personne n'apprécie être aux côtés de ceux qui ont crachés au visage de certaines choses. Lui. Il est là. Un Spectre. Oui. Il n'y a que peu de populations capables d'être aussi tranquille en ces lieux. Les dieux sont tranquilles, oui. Les quelques êtres démoniaques ou infernaux qui naissent des étranges œufs des Enfers sont tranquilles, oui. Les Spectres, eux aussi, le sont.

Chacun à sa manière, bien entendu.
Quoique. Peut-être est-il un dieu ? Ou un être originaire de ces terres ?
Ah. Peut-être.

« Damian. » Une question simple demande le plus souvent une réponse simple. Courte. Mais cette question n'est pas simple – elle n'est pas complexe non plus, mais elle demande au moins d'approfondir. Un peu. Juste. Un peu. « Ancien Saint de la Déesse de la Sagesse et de la Guerre. » Ancien, ancien … D'une certaine façon, il pouvait toujours être considéré comme un Saint. Comme un véritable Saint, même. Sanctification suite à la mort, tout ça. « Enfant de Troie. » Ce n'était pas rare, à l'époque, qu'en se présentant, l'on présentait son lieu de naissance. La cité qui nous avait vu naître. Qui nous avait éduqué. Certains se qualifiaient plus selon leurs parents. Mais bon. Le plus souvent ils étaient enfants de héros. De Rois ou d'Empereurs. De Seigneurs. De Généraux … Ah. Il pourrait. Alors. Il pourrait, oui. Mais bon.

Un regard en direction de la canne. Avant de lever les yeux vers le visage de son interlocuteur. « Je vous proposerai bien à boire … » Il hausse légèrement les épaules. Essaye de bouger ses bras plus que de raisons. Les chaînes froides, blafardes sont bien présentes. Oui. Ce n'est pas un touriste. Mais bien un prisonnier. Quand à son corps gelé, il devait se trouver … Eh bien … Selon la logique. Oui. De l'autre côté des chaînes. Enfoncé dans la glace, profondément. Bien trop profondément pour que cela soit un jeune Prisonnier. « Mais je peux malheureusement à peine lancer des dés sans entendre le cliquetis. » Donc, pour se lever … Eh. Cela serait bien plus compliqué.

« Et j'imagine que vous n'avez pas le droit de boire avec les prisonniers. »
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MessageSujet: Re: Strange Aeons ~ Flashback - Ft Alessio   Strange Aeons ~ Flashback - Ft Alessio Empty

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