Sujet: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Sam 3 Avr 2021 - 19:15
Il était las.
Assis sur son trône doré, le Roi des Olympiens poussa un profond soupir. Il allait encore devoir intervenir et rappeler à l'ordre les divinités de ce monde, dont sa fille Athéna, et Odin. Le Père des dieux avait été spectateur de cette terrible guerre sainte. Comme la dernière fois, il assistait à leurs guerres incessantes encore et encore. Les Hommes et les divinités ne sont-ils pas capable de faire autre chose ?
Il était temps pour Zeus d'émettre quelques rappels à l'ordre, aussi il se leva de son trône pour s'avancer de plusieurs pas. De sa position, tout en haut du Mont Olympe, il avait une vue imprenable sur la Terre et toutes ses factions. Après un nouveau soupir, un éclair se matérialisa dans sa main droite. Son cosmos commençait déjà à se répandre partout dans l'Eden et ce n'était qu'une question de seconde avant qu'il ne se répande au Tartare et sur Terre.
Chargé et saturé en cosmos divin, le Roi des Dieux le lança avec force sur Terre. L'éclair se divisa en plusieurs parties frappant différents endroits. Suite aux impactes foudroyants, le cosmos de Zeus s'infiltra dans tous les lieux de cette terre avant de gronder comme jamais auparavant....
Un nouveau jugement allait avoir lieu et les convoqués avaient tout intérêt à s'y présenter.
- Dans les faits, vos personnages ne peuvent décliner une convocation à un tribunal divin. Cependant chacun de vous est libre de ne pas s'y présenter et d'y envoyer un représentant qui aura les pleins pouvoirs de vote. En temps normal, nous jouons la logique rp qui fait qu'envoyer quelqu'un d'autre risque d'être très mal perçu par Zeus et les autres Juges. En ces temps (pourris, disons le) nous n'appliquerons pas cette logique et demandons à chaque joueur d'en faire de même avec leur personnage, merci beaucoup ;
- Toute télépathie est bloquée à partir du moment où votre personnage sera dans le sujet et jusqu'à ce qu'il en sorte ;
- Zeus interdit les combats dans l'enceinte de son temple. Rien ne vous empêche de jouer votre personnage comme vous l'entendez, mais les conséquences pourraient être fâcheuses ;
- Zeus est le Président du Tribunal. En cette qualité il ne vote pas, mais arbitre les débats et rend les sentences s'il y a lieu ;
- Le vote à la majorité l'emporte.
Les règles de jeu du Tribunal :
- Dès l'ouverture du sujet, tous vos personnages sont considérés comme étant déjà présents pour faciliter le déroulement du Tribunal. Rien ne vous empêche de faire votre entrée comme vous le souhaitez dans l'introduction de votre rp ;
- La règle des trois jours sera appliquée à la lettre. Encore une fois, vous allez être très nombreux dans ce sujet, donc pour éviter de bloquer vos personnages trop longtemps, nous ne dérogerons pas à cette règle. Il y a 7 personnages qui devront poster avant vous + 3 jours après le post vous précédent. Vous avez donc largement le temps entre chaque tour. Il est donc demandé aux joueurs de ne pas attendre après ces 3j. Cependant, nous vous demandons d'envoyer un mp au personnage concerné avant de poster. Peut être n'aura-t-il pas vu que c'est son tour, ça arrive ;
- Nous vous demandons d'éviter les gros pavés sur ce sujet. Evidemment, ça sera plus compliqué pour les accusés et l'accusation, mais cette phase là passée, nous vous demandons de privilégier les dialogues plutôt que la narration, les descriptions et autres pensées de votre personnage, ce pour éviter d'avoir à tenir compte pour chacun de 7 pavés.
Vos référents Tribunal Divin sont Altia et moi. Merci de nous contacter si vous avez des questions ou des soucis.
Ahina
Déesse de la sagesse et de la guerre
Rôle : Staff
Messages : 13794
Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Sam 3 Avr 2021 - 20:26
Pour mémoire, Athéna porte un bandeau de tissu noir sur les yeux
Pire qu'en colère, sa lassitude était telle qu'elle la percevait au-delà de ses yeux aveugles. Et comment ne pas le comprendre... Sans parler des guerres qui se succédaient, c'était la deuxième fois en moins d'un siècle qu'il avait à présider un Tribunal Divin pour sa propre fille.
Elle attendit que tous les Divins prennent place. Elle reconnut chacun d'eux, leur signature cosmique étant bien trop caractéristique pour laisser planer le moindre doute. Athéna fut surprise de l'absence de certains, qu'elle s'attendait à voir peut être plus que d'autres. Il semblait qu'ils seraient en comité plus réduit que prévu. Maintenant, à savoir si cela était une bonne ou une mauvaise chose...
" Je salue le puissant Zeus, Père, ainsi que les Divinités Asgardiennes, Olympiennes, Titanesques ici rassemblées. Pardonnez-moi de me présenter à vous dans cet état. J'ai parfaitement conscience de la raison de ce Tribunal et elle est justifiée. Cependant... "
Athéna fit une courte pause avant de poursuivre. Ce qu'elle s'apprêtait à dire allait fortement déplaire à son cher oncle Hadès, à n'en point douter.
" Avant de vous expliquer la situation et les raisons qui m'ont poussée à utiliser une attaque pourtant interdite, parce que cela à tout à voir avec ce qui a conduit le Tribunal Divin à se rassembler et par les droits qui me sont conférés, comme chacun d'entre vous en tant que membre de ce Tribunal, je demande qu'un procès supplémentaire soit orchestré aujourd'hui : celui du Seigneur des Ténèbres Hadès. "
Laissant quelques secondes s'écouler, afin que chacun prenne bien la mesure de ce qu'elle venait d'annoncer, Athéna poursuivit.
" Si je commence mon plaidoyer par cette demande, c'est parce que les faits que je reproche à Hadès ont provoqué l'utilisation de mon attaque divine, alors qu'elle était interdite. En tant que protectrice de la Terre, j'accuse mon oncle d'avoir sciemment mis son royaume et le mien en danger, sans raison valable ou justifiée. Voici les faits. Après que j'eus enfermé Lucifer pour le bien de chacun ici et des humains, je me suis rendue au royaume des Enfers pour parlementer avec Hadès. Ma visite n'avait d'autre but que d'essayer, pour une fois, d'agir de concert dans l'intérêt de tous, par rapport aux Sceaux d'Ouranos, afin qu'ils soient protégés et que nous ne risquions plus la même déconvenue que lorsque le labyrinthe est apparu des flots. Au même instant, mon Grand Pope se rendait au Sanctuaire sous marin pour rendre le sceau que nous avions récupéré dans le labyrinthe, et dont le protecteur était Poséidon. Comme gage de ma bonne foi et de mes intentions qui n'étaient aucunement belliqueuses, je ne me suis présentée aux Enfers accompagnée que d'un seul guerrier, le chevalier d'or du Cancer, Scareface. Que mon oncle prête serment de dire la vérité et uniquement la vérité sur le Styx et qu'il ose me contredire lorsque je narrerai ce qui suit. "
La voix d'Athéna était posée, mais pas moins déterminée pour autant.
" Tout s'est plutôt bien déroulé dans les premiers temps. Vous savez tous qu'Hadès et moi ne sommes pas les meilleurs amis du monde. Pour autant, jusqu'à ce que Perséphone arrive, la discussion était à peu près calme, en tout cas rien qui n'aurait provoqué une Guerre comme celle que nous avons connue. Mais voilà... ma soeur est arrivée et c'est à elle que vous devez cette guerre atroce et sanglante qui a provoqué tant de morts et de chagrin à tous. "
La fille de Zeus semblait retenir sa colère, car si rien ne se laissait entendre au fond de sa voix, son poing, quant à lui, se referma fermement sur lui-même.
" Scareface est le fils illégitime d'Hadès, qu'il a eu avec l'un de mes chevaliers il y a fort longtemps. J'ai toujours gardé ce secret, et il semblerait qu'Hadès également, même à sa femme. Tout comme il semblerait qu'elle était au courant car lorsqu'elle a fait irruption dans le palais, elle a immédiatement su qui il était. Scareface n'avait jamais rencontré son père jusqu'à ce jour, et il en nourrissait beaucoup de souffrance et de rancoeur. J'avais espéré que de le rencontrer apaise un peu sa peine, mais ce fut sans compter l'explosion de colère de ma soeur qui a immédiatement réclamé sa tête. J'ai préféré partir avant que les choses ne s'enveniment d'avantage et ne mettent mon chevalier, et moi-même, en danger. Mais cela a été peine perdue. A peine avions-nous dépassé le palais en direction des domaines des Juges, qu'Hadès a lancé un appel à tout les Enfers, ordonnant à ses spectres de nous abattre sans sommation et de ne pas nous laisser repartir vivants des Enfers. Il l'a clamé tellement haut et fort que nous-mêmes l'avons entendu. Tout cela pourquoi ? Parce qu'il a caché son infidélité à son épouse et voulait se faire pardonner ? Ai-je tort, mon oncle ?! "
Pour la première fois, le sol du temple se mit à trembler alors que la divinité des hommes tourna le visage vers l'endroit où se trouvait Hadès. Mais sachant pertinemment que cela était mal venu en ces circonstances, Athéna prit une profonde inspiration.
" Veuillez m'excuser... Vous souhaitez me punir parce que j'ai utilisé mon attaque divine ? Fort bien. Mais en ce cas, je vous demande à tous d'observer la situation dans son ensemble et de juger également Hadès. Cette Guerre est uniquement de son fait, tous ces morts, tout ce chagrin... et tout ça pourquoi... pour faire plaisir à ma soeur et résoudre un problème de... couple. "
Le timbre de voix de la Divinité se fit plus bas. Elle-même avait encore bien du mal à croire qu'Hadès avait pu être aussi... qu'il avait pu provoquer un tel conflit pour... ça.
" Maintenant oui, j'ai lancé mon attaque divine, je le reconnais. Et pour être parfaitement honnête avec vous, si c'était à refaire et que les circonstances qui m'y ont poussée étaient à nouveau réunies, je le referai. J'ai affronté deux Juges des Enfers qui m'ont coupé la route et empêché de quitter les Enfers, selon les Ordres d'Hadès qui, si je ne m'abuse, avait même promis une récompense à celui qui réussirait à nous tuer. Visiblement, la récompense était... mes yeux ! "
Athéna se fit plus amère. Jamais... elle ne pourrait comprendre comment fonctionnait Hadès.
" J'ai pesé ma décision avant d'utiliser l'Athéna Exclamation. Vous ne m'aimez pas tous, cela est certain. Mais il serait injuste de me considérer comme une déesse impulsive qui cause des ravages partout où elle passe. Cela n'excusera pas pour autant l'emploi de cette attaque interdite, mais même mon frère Arès sait que jamais je ne l'aurais lancée sans une bonne raison. "
A ces mots, Athéna se demanda brièvement où était son frère aîné. Son absence était pour le moins étonnante.
" J'ai utilisé mon attaque divine contre Dante, le Juge des Enfers de la Wyvern. Dante était possédé en grande partie par Rhadamanthe. Et je suppose que je n'ai besoin d'apprendre à aucun de vous qui était ce sinistre personnage... Dante était devenu complètement fou et hors de contrôle à cause de la possession de l'ancienne Wyvern. Là encore mon oncle, vous outre-passez tous vos droits depuis bien longtemps et vous tous ici vous fermez les yeux depuis des millénaires ! "
Le ton se raffermit mais ne haussa pas pour autant. Mais, visiblement, Athéna avait décidé de jouer le tout pour le tout. Quitte à subir les foudres du Tribunal, elle ne les subirait pas pour rien.
" Votre rôle est et a toujours été de protéger l'âme des morts et de les contenir dans le royaume des Enfers, pas de les relever pour qu'ils marchent sur le monde et qu'ils torturent MES êtres humains ! LES êtres que je protège depuis que le monde est monde, comme votre charmant Juge de la Wyvern s'est fait le plaisir de me le montrer par des projections de souvenirs. Alors oui, j'ai utilisé mon attaque divine contre lui, car cette entité était une aberration, vicieuse et perverse que l'attaque divine d'un dieu majeure n'a même pas réussi à abattre ! Parce qu'à ce moment là il n'y avait qu'Hypnos qui attendait de ramasser les miettes après le combat de Scareface contre un spectre. Parce que j'ai protégé mon guerrier et qu'Hypnos en a fait de même avec le sien. Parce qu'aussi profondément sous le royaume des Enfers, aucun être vivant ne risquait d'en souffrir, ce qui a été le cas. Alors oui, je l'ai lancée. "
Athéna fit une pause, visiblement éprouvée par tout ce qu'elle venait de leur raconter. Comment tout cela avait-il pu arriver... comment Hadès n'avait-il pas pu avoir assez de jugeotte pour la laisser repartir sans mal alors qu'elle était venue lui tendre la main... Au lieu de cela, tant de mort et un Tribunal divin soldait cette idée malencontreuse d'avoir osé envisager qu'Hadès pourrait faire preuve de sagesse. Son poing se serra un peu plus.
" Je n'ai plus qu'une chose à dire. "
Le ton d'Athéna se fit solennel alors qu'elle se tournait vers Hadès, comme si elle l'affrontait en face à face.
" Hadès, et que tous les divins ici réunis m'en soient témoins. Ce jour là je vous ai tendu la main. Je suis venue en paix, pour résoudre un problème commun. Au lieu de cela, vous avez provoqué une guerre terrible, obligeant chaque royaume ici rassemblés à prendre partie pour vous ou pour moi. A partir de ce jour et jusqu'à ce que le monde vole en éclat, jamais plus vous ne pourrez compter sur moi. Jamais. Par le passé je vous ai parfois tendu la main, malgré nos différences. Aujourd'hui tout cela est terminé. Nous étions deux, Hadès. Deux. "
Alfrid
Dieu suprême d'Asgard
Rôle : Dieu protecteur d'Asgard et des neufs mondes.
Messages : 3067
Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Lun 5 Avr 2021 - 19:03
Odin avait suivi le cosmos de Zeus pour arriver en Eden, l'endroit où seul les Dieux et ceux qui étaient invités par des Dieux pouvaient venir. Certes, c'était la première fois pour Alfrid mais les souvenirs de ses précédentes incarnations l'aidaient à s'y retrouver.
Sans attendre, il avait fait appel à son armure et pour la première fois, il pouvait admirer l'armure d'Odin, d'un blanc-bleu éclatant comme les neiges éternelles d'Asgard sous le soleil. Gungnir dans sa main droite, il retira son heaume pour le prendre dans sa main gauche. Il s'avança donc pour prendre place auprès des autres divinités présentes.
Athéna commença alors son plaidoyer, ce qui permis à Alfrid de fouiller dans la mémoire de ses précédents incarnations la raison de sa présence ici. Il ne mit pas longtemps à trouver la raison. Lothar avait usé du pouvoir d'Odin pour lancer une attaque interdite contre Poséidon et ainsi brisé une règle fondamentale. En plus, il avait eu le culot de menacer de mort le peuple d'Atlantis avant de lui-même se faire tuer par Poséidon. Voilà une situation qui n'était pas banale, il fallait bien le reconnaitre.
Odin écouta d'une oreille le discours d'Athéna, qui demandait entre autre un jugement pour Hadès, expliquant la raison de sa venue chez lui, dans un but louable au début, mais qui avait vite tournée à la réunion de famille, étant donné que Scarface était le fils illégitime d'Hadès. Odin fronça les sourcils, en réalisant qu'Athéna avait omis de donner ce détail lors de leur récente entretien. Il l'écouta, notant bien tout ce que pouvait dire la déesse. Elle expliqua longuement les raisons qui l'avait poussé à utiliser son attaque ultime et dans un sens, c'était beaucoup plus légitime que les raisons qui avait poussé Lothar à le faire. Maudit guerrier trop enivré par la puissance...
Quand Athéna eut fini, après avoir déclaré qu'elle ne tendrait plus la main vers les Enfers, Odin comprit qu'il était temps pour lui de parler de cette affaire et de défendre sa tête. Çà n'allait pas être simple mais il n'avait pas le choix. Il fit un signe de la tête à la déesse Athéna avant de se lever à son tour.
- Je vous salue tous, Dieux et Déesse de l'Eden. Il leur fit un signe de tête. Je ne vais pas y aller par quatre chemin, Hadès et Poséidon ont du le remarquer, je n'ai plus le même hôte que la dernière fois qu'ils m'ont vu. Il regarda dans la direction des deux divinités. Mon précédent hôte, portant le nom de Lothar s'est laissé enivré par la puissance que je lui avait confié. Il soupira. Il a décidé d'utiliser l'attaque interdite contre toi, Poséidon, par pur orgueil.
Alfrid fit quelques pas, faisant résonner Gungnir sur le sol à chaque pas.
- Vous pouvez me juger pour cela mais mon hôte n'a rien à voir dans cette histoire. Au moment des faits, il parcourait les Enfers afin d'aller sauver Athéna, sur les ordres de Lothar. Et nous ne savait que trop bien comment la précédente Guerre Sainte à fini. Trop de morts, trop de blessés et trop de larmes inutiles. Il inspira. La présence de mes guerriers aux Enfers étaient pour réclamer la tête de l'un de tes Spectres, Hadès. Le spectre qui s'en était prit à la déesse Niké, alors en mission diplomatique et ami du porteur actuel de mon pouvoir.
Odin regarda alors les dieux, laissant un petit blanc avant de reprendre.
- Je ne demande pas la clémence pour ce que le Lothar à fait mais je vous demande la clémence pour mon hôte, Alfrid d'Asgard. Il tourna sa tête vers Poséidon. Ce nom ne doit pas t'être inconnu Poséidon. Il est venu te voir autrefois après la trahison de Ragnar, il est aussi connu de ton général en chef avec qui il a échangé des mots sur une possible paix entre nos deux royaumes. Il s'avança vers son siège avant de se retourner. Pour finir, je vous demanderais de juger Lothar et non mon porteur actuel sur ce qu'il a fait.
Il s'inclina avant de prendre place. Pour la première fois de sa vie, Alfrid était stressé mais devait à tout prix rester calme. Il avait parlé avec la volonté d'Odin et c'était le principal. Même s'il se jura que quand il remettrait la main sur Lothar, il allait lui faire passer l'envie de s'amuser avec les pouvoirs divins.
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Hadès
Dieu des Enfers
Messages : 436
Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Mar 6 Avr 2021 - 13:59
Palais de Poséidon
A peine le pied posé en Eden, que le cosmos du Roi des Dieux se fit sentir comme jamais. A travers celui-ci, sa lassitude face à ces guerres, mais aussi le dégoutement de devoir une nouvelle fois en passé par un Tribunal Divin.
Mon Frère.
Salua simplement de façon polie l’Infernal.
Hadès prit place sur le siège qui lui été réservé. Lui, n’était pas accusé, mais sans nul doute qu’Athéna n’allait pas le laisser s’en sortir comme cela d’une façon ou d’une autre. Et lorsque la Déesse se présenta, bandeau sur les yeux signe des stigmates que la Guerre a laissé et probablement fait pour apitoyer l'audience, le Monarque su immédiatement à quoi il allait devoir faire face. Et ce sentiment se renforça alors que la Déesse des Hommes prit la parole, demandant même un procès pour Hadès.
Ce dernier écouta les dires de sa nièce. Il serait contre-productif ici de s’énerver et de confirmer le torrent d’accusation sur le caractère du Monarque qu’Athéna est en train de déverser. Ainsi, croisant les doigts, il écouta patiemment, jusqu’à ce la Déesse de la soi-disant Sagesse finisse son plaidoyer. Odin voulu embrayer directement à la suite. Mais cela n’était sans compter l’intervention du Dieu des Enfers avant même qu’il n’ouvre sa bouche.
Patience Odin, les adultes parlent d’abord, nous écouterons les enfants ensuite.
Dit-il d’un ton provocateur et amusé avant de tourner son regard vers Zeus et de continuer.
Il me semble que tout cela requiert mes explications n’est-ce pas ? Mon Frère, puis-je ?
Demanda-t-il presque en toute humilité, avant de reprendre la parole en se levant.
Tu t’es donc abaissée si bas, Athéna. Cette assemblée n’est pas là pour régler tes soucis personnels avec moi, mais bien pour juger les actes que tu as commis. Mais puisque que tu veux aller sur ce terrain-là, jouons donc ma nièce !
Enchaîna-t-il, sur un ton plus enjoué, avant de continuer.
Je confirme dans les grandes lignes les événements qu’Athéna vous a décrits. Il est effectivement vrai qu’elle est venue en Enfer pour s’enquérir de l’état du Sceau d’Ouranos en ma possession. Je lui ai assuré en ces termes que quiconque essaierait de s’approprier ce sceau serait mes ennemis. Il est aussi vrai qu’elle est venue accompagner d’un Chevalier qui est mon bâtard. Et de façon compréhensible, Perséphone, mon épouse, eut une colère terrible en découvrant cela. Étant sur mon territoire, j’ai donc été dans mon bon droit de les chasser, et cela fournissait l’occasion idéale pour mes troupes de se défouler. Mais voyez-vous, comme par hasard, les troupes d’Asgard et du Sanctuaire se trouvaient à nos portes au même instant. Et un événement en entraînant un autre…
Dit-il, d’un ton neutre, ne laissant filtrer aucune colère, ni aucune autre émotion. Si Athéna voulait jouer à ce petit jeu, elle allait être perdante.
Tu m’accuses d’avoir provoqué cette Guerre Sainte pour un simple problème de couple, Athéna. C’est oublier allègrement qui a pensé que cela était une bonne idée d’amené ce bâtard en face de moi. Tu te targues de vouloir agir en bonne intelligence, telle la Déesse de la Sagesse que tu prétends être, mais la vérité, c’est que tu n’as jamais agis pour autre chose que pour tes intérêts et ceux de tes misérables humains. Venir me provoquer est d’une stupidité sans nom et tu savais très bien à quoi t’en tenir. Le sceau d’Ouranos avait bon dos et n’était probablement qu’un prétexte pour toi. Et si cela ne l’était pas, j’aimerais que tu répondes à cette question simple chère Déesse des Hommes : Penses-tu que lancer ton attaque divine sur mon territoire était une chose sans risque par rapport au Sceau d’Ouranos ?
Demanda-t-il à la Déesse devant l’assemblée, avant d’haranguer celle-ci.
Voyez-vous, Divinités de cette assemblée, je n’ai jamais dit à Athéna où se trouvait le Sceau ni quelle sorte de protection l’entourait. Pour ce qu’elle en savait, il aurait très bien pu se trouver par exemple, sous les Domaines de mes Trois Juges, là où elle a lancé son attaque interdite. Alors Athéna, réponds-nous : quels effets ton attaque interdite aurait-elle pu avoir sur le Sceau ?
Demanda une nouvelle fois le Divin. La réponse était pourtant évidente, et c’est en ne laissant que quelques secondes, pas assez pour qu’Athéna puisse répondre, qu’il enchaîna.
Le détruire, la voilà, la réponse.
Lâcha-t-il, avant de continuer.
Tu ne te souciais guère du Sceau, ma nièce. Tout ce que tu voulais vraiment, c’était de me présenter ce bâtard. Pour preuve, tu n’as pas pensé aux risques qu’encourrait le Sceau en lançant ton attaque. Je veux aussi pour preuve, le fait que les armées d’Asgard et du Sanctuaire se trouvaient à mes portes alors que vous vous enfuyez. Encore une fois, tu m’accuses d’avoir provoqué cette Guerre, j’aimerais donc humblement rappeler à cette assemble que c’est MON territoire qui a été envahi. Pas Asgard, pas le Sanctuaire, non. Ce sont bien MES Enfers qui ont été le terrain de jeu de cette guerre.
Dit-il, avant de faire une pause de quelques secondes puis de continuer.
Vous ne trouvez pas cette synchronisation trop impeccable d’ailleurs ? Je reçois Athéna en mon palais, et voilà que dès qu’elle s’en va, après m’avoir provoqué, je me retrouve avec les troupes d’Asgard et du Sanctuaire sur le dos. Ainsi Athéna, pourquoi n’ajouterions-nous pas le délit d’avoir provoqué cette Guerre à tes crimes ? Car les preuves penchent bien plus vers toi, que vers moi, ma chère nièce. Que les armées de ces deux camps se retrouvent à mon entrée alors que tu t’enfuis de mon palais, j’appelle ça personnellement une attaque coordonnée, une invasion en règle. Ne le nie pas, Athéna. Comme tu le dis, on ne s’est jamais entendu, mais ce n’est pas ton Sanctuaire qui a été envahi.
Dit-il, avant de conclure et de se rassoir sur son siège.
Si vous voulez mon humble avis, cher membres de cette assemblée, tout cela n’était qu’un plan pour attaquer les Enfers qui a misérablement échoué. Se retrouvant acculée, comme elle l’a elle-même admise, Athéna a usé de son sort pour s’en sortir, sans parvenir à ses fins. Finissons-en et qu’elle soit condamnée.
Se tournant ensuite vers Odin, Hadès, d’un sourire provocateur lui adressa quelques mots, avant de se taire et de l’écouter parler à son tour.
Je vous en prie cher Odin, nous vous écoutons maintenant.
Et voilà que ne manqua pas de surprendre l’Infernal. Non seulement la défense d’Odin était faible, voire quasi inexistante, plaidant tout simplement l’orgueil et l’enivrement de son précédent hôte, mais voilà en plus qu’il donne du grain à moudre au Monarque. Si cela n’est pas de la charité. Ainsi, c’est un éclat de rire qui émana du Divin, reprenant tout de même bien vite son sérieux ensuite, avant de mouvoir sa tête en signe d’excuse au Dieu des Dieux.
Tu es responsable du choix de ton hôte, Odin. S’il s’est senti enivré par ton pouvoir, c’était à toi de le ramener à la raison et personne d’autre. Mais je suis bien certain que mon Frère Poséidon a bien à dire sur cette affaire, étant lui-même la victime.
Dit-il d’abord, avant de continuer.
Je te remercie par ailleurs d’avoir l’honnêteté de reconnaître que vous étiez tous venu en Enfer seulement pour chercher le sang appuyant par la même ma version des faits. C’est agréable d’avoir raison et de se sentir soutenu par ses pairs. Ainsi, cher assemblée, je ne pense pas que je pourrais vous faire plus grande démonstration que ça : le Grand Odin lui-même reconnaît ses méfaits, confirmant ceux de sa grande alliée Athéna par la même occasion. Ai-je besoin d’en rajouter ?
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Léandre
Chevalier d'or du Capricorne
Messages : 4342
Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Mar 6 Avr 2021 - 16:42
Une fois téléporté dans le saint des saints, je gardais un silence de bon aloi, après avoir salué mon petit frère, ainsi que le reste de l'assemblée. Bordel, même pas droit à une lampée de rhum pour faire passer l'ennui à venir... Assis lourdement contre le dossier du trône qui m'était réservé, appuyé sur mon trident afin de ne pas m'écrouler de lassitude, j'écoutais avec attention mais résignation les récits des accusés et d'Hadès. Deux solutions à ce stade : Soit on enferme Athéna et mon frangin gothique dans une pièce, avec un unique couteau divin, soit... On tente de mettre le doigt sur une passion charnelle inassouvie entre les deux. Pour nourrir autant de haine mutuelle, je ne voyais aucune autre explication. Amusé par cette perspective, je finis par voir arriver mon tour de parole. Il était donc temps de ramener un peu de prise de recul dans ce débat.
Mes frères, membres de la famille Olympienne et Odin, je vous salue à mon tour.
Je me relevais, trident fermement en main, et mine avenante quoique sérieuse.
Je vais tâcher d'être le plus neutre et impartial dans l'expression de mon opinion. Car cette affaire est grave. Et déplorable sur bien des points. On en viendrait presque à se poser la question si nous agissons encore en tant que divinités immortelles ou comme... De simples humains, guidés par leurs egos et leurs faiblesses.
Autant m'inclure dans le lot, afin de ne pas pointer du doigt qui que ce soit.
A l'origine neutre dans le conflit opposant Hadès et Athéna, j'ai été sollicité en mon propre palais par deux émissaires venant de chaque camp : Kazuki, juge du Garuda, et Hogo chevalier d'or de la Vierge.
Un nom que je crachais presque, ne daignant pas masquer mon profond agacement envers ce mortel pathétique.
Contrairement au portrait dépeint par sa réputation sulfureuse, le spectre a su me présenter une demande d'aide argumentée, humble et de premier abord légitime. Hadès faisait face à une invasion de son territoire, et le sceau d'Ouranos en sa possession risquait donc d'être en péril. A l'inverse... Le sixième gardien du Sanctuaire a eu l'audace de s'adresser uniquement à mon hôte, me reléguant au rang de vulgaire vassal de sa déesse. Mon choix a donc été logique...
Un résumé froid, rationnel, dénué d'affect. Je laissais quelques secondes à mon auditoire avant de poursuivre.
Dans l'unique intérêt de préserver le sceau d'Ouranos détenu aux enfers, j'ai ordonné à mes marinas de protéger les frontières infernales, faisant passer l'intérêt du monde au dessus des peccadilles éphémères. Un hôte meurt, le dieu renaît.
Mon regard se posa brièvement sur Athéna, avant d’enchaîner.
Mes armées avaient pour ordre impérieux de ne pas faire couler une goutte de sang Ase ou Saint, et de privilégier la négociation et les attitudes purement défensives. Un seul aurait désobéi et j'aurais moi même jeté sa tête ensanglantée sur les marches du temple du Bélier ou du palais d'Odin, en guise d'expiation. Et malgré cela, Odin a volontairement déclenché son attaque interdite sur ma personne, en faisant fi des dommages causés ou des victimes innocentes alentours.
Voilà pour le récit de mes observations. Mon visage laissa alors apparaitre une certaine indulgence, alors que je prenais mon souffle afin d'offrir un point de vue plus personnel.
Les faits sont indiscutables. Athéna et Odin sont factuellement coupables d'avoir user de leurs attaques divines sur un territoire adverse, en tant qu'envahisseurs ou intrus. Néanmoins...
Mon regard se posa sur Hadès.
Mon frère, ton argumentaire ne vaudrait que si Athéna possédait une soif guerrière reconnue et un esprit retors, que ne renierait pas Arès en personne. Or, on peut lui reprocher bien des choses, mais pas sa profonde et excessive humanité. Je ne vois dans l'assaut des Saints et de leurs alliés qu'une intervention logique afin de sauver leur déesse d'un danger mortel. En outre, Athéna s'est emparé du sceau placé sous ma responsabilité dans le Dédale, en a prit le plus grand soin et a eu la courtoisie de me le restituer, dès que l'occasion lui en a été donnée. N’insulte donc pas notre intelligence commune en la dépeignant sous des traits que nous ne lui connaissons pas. Tu as bien assez d'arguments valables, sans devoir user de tels subterfuges.
Et de un. Mon attention se porta alors sur Odin.
Mon frère n'a pas tort, seigneur des terres du Nord. Tu portes la responsabilité des actes odieux de ton ancien hôte. Toutefois, il est vrai que ton réceptacle actuel n'a pas à souffrir d'un passé qui ne le concerne pas. Cela reviendrait à causer une réelle injustice. Sache que si tu es condamné par ce tribunal, j'apporterais ma voix pour que la sentence ne l'impacte pas. En outre... Malgré le différent qui nous oppose, je n'ai nulle envie de ressasser ma colère envers ton hôte précédent. L'équilibre du monde n'a rien à gagner dans la rancune. Aussi, une fois cette affaire jugée, j'irais de l'avant et je considérerais qu'il n'y a plus aucun contentieux entre nous.
Et de deux. Le meilleur pour la fin... Mon regard croisa enfin... Le bandeau d'Athéna. Quel sentiment étrange de me retrouver face à elle, en tant qu'ancien Verseau. Mais cela n'affecterait pas mon souhait de neutralité.
Ma nièce... Où est donc la sagesse dont tu portes l'emblème quand tu décides de te rendre dans l'antre de celui qui te voue une haine millénaire ? Même avec les meilleures intentions du monde, cette initiative relève d'une naïveté confondante... Et que tu le veuilles ou non, ton manque de clairvoyante a causé cette guerre. Il t'aurait pourtant suffi de rencontrer Hadès dans une zone neutre... Mais tu as sciemment choisi la voie du risque. A quoi pensais-tu en lui mettant son bâtard sous le nez ?! Ton oncle ne pouvait pas le prendre autrement qu'en une vulgaire provocation, ou pire... Une excuse pour s'en prendre à toi.
Plus qu'un reproche, je cherchais véritablement à comprendre la logique quasi suicidaire qui avait animé la déesse aux yeux pers. C'est alors que mon ton se radoucit.
Les faits sont têtus. Tu as bel et bien usé de ton attaque divine interdite, en outrepassant les règles édictées par Zeus. Et tu dois être reconnue coupable pour cela, comme ton allié Odin. Pour autant... Peut-on reprocher au soleil de brûler ou à la mer de noyer ? Ton devoir de protectrice de l'humanité, souvent au détriment de ton rang de divinité supérieure, a engendré ton choix insensé. Tu viens de l'avouer, tu voulais défendre le chevalier d'or du Cancer, mais également préserver les mortels de la perversion de Rhadamanthe. Or, je crois en ton honnêteté pleine et entière sur cet aveu. Dans la même logique, je suis intimement convaincu que jamais, pour rien au monde, tu n'aurais mis en péril un sceau d'Ouranos. Voilà pourquoi, je voterais pour ta culpabilité à l'unique condition que tu ne reçoives aucune autre punition qu'un rappel strict aux règles qui nous régissent tous et un avertissement qui ne te vaudra de facto nulle indulgence en cas de récidive. Je t'invite également à retenir de cette terrible expérience une plus grande... Maturité, notamment concernant les fractures qui ne pourront jamais être réparées. A l'inverse de celles où un effort commun peut engendrer des futurs encore possibles.
Comment croire à la possibilité d'une once de tempérance de la part d'Hadès ? Mon frère était ainsi, depuis toujours. Et ses excès faisaient à la fois sa force et sa faille. Jamais sa haine envers Athéna ne serait rassasiée. Que ma nièce candide se le mette enfin bien en tête !
Hyperion
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Jeu 8 Avr 2021 - 0:02
« Que le Tribunal Divin commence »
Marcher parmi les dieux
Cronos Labyrinthos
La lueur du soleil se mit doucement a croitre au fur et a mesure que le bruit des pas du titan vinrent se faire entendre dans le tribunal divin jusqu'a ce que sa forme ne vienne apparaitre finalement dans la lueur du cosmos divin de Zeus : révélant alors la soma du seule qui n'était pas des leurs ... Il n'était pas un dieu, il n'était pas un olympien et surtout, il ne regnait sous aucune partie de ce monde mais il était là pour celui qui les a engendré tous ! Doucement, la silhouette de l’ébène vint alors rejoindre les personnes présentes au tribunal avant de déployer la monumental Gurthang qu'il planta dans un nuage avoisinant pour ensuite se saisir de son casque à corne sombre : révélant sa peau mat et ses yeux rouges comme les joyaux de l'enfer de l'ainé des princes de Cronos.
Tour à tour, son regard flamboyant se posa sur chaque convives en ce lieu et sa voix s'éleva alors avec calme malgré le fait qu'il était entouré d'ennemie pour la plupart même si certain étaient encore a définir comme tel.
"Fils de mon roi, je vous salue au nom du clan des titans ... Fille du maitre des lieux, il me peine de voir que tu es actuellement incapable de voir les visages de ceux qui t'accable... Maitre du nord : je suis tout aussi navré que nous nous rencontrons en de tel situation ... Mais moi, Hypérion le noir : réponds présent a ma convocation au tribunal divin pour juger des actes de la dernière guerre sainte. "
Puis il s'installa a la place qu'on lui avait attribué tout en laissant sa lame au loin afin de ne pas paraitre plus dangereux qu'il ne l'était déjà alors seul au milieu de tous ces olympiens ou affilié, ne comptant pas spécialement sur la possible neutralité de la chose comme unique protection ... De plus, rien n’empêchait qu'il soit obligé de faire quelque chose dans l’intérêt des siens mais pour l'heure : il se contenta d'écouter tout le monde afin de réunir les informations qui lui manquait puis, il prit de nouveau la parole.
"Comme vous avez pu le voir : je ne suis plus celui que vous aviez pu connaitre car je me suis réveillé durant la dernière guerre sainte qui a frappé le royaume des titans, quand les forces de votre fils et frère à cru bon de s'en prendre à ses ainés mais comme vous pouvez le constater, les titans sont toujours là."
Dit-il a l'instar d'Athéna et de Zeus, ne se préoccupant pas plus de son état car aucun immortel ne saurait se cacher derrière ses infirmités...
"Cependant avant de revenir : j'ai vécu nombre de vie et l'une d'elle m'a lié a mon hôte, l'un de mes fidéles alors sortit du tartare justement pendant la fameuse guerre sainte qui vous a opposé ... Je ne sais ce que vos attaques ont fait au sceau de mon père mais je peux dire que je vous doit la liberté de mon réceptacle : La noblesse m'oblige a vous faire part de mes remerciements mais a l'instar de celui de Poseidon, je resterais neutre dans cette affaire ."
Fit-il en coinçant ses mains sous ses bras tout en les croisant sur son poitrail, laissant ses cheveux flotter un instant au vent pour finir par conclure alors :
"En ce qui concerne ceux qui nous abritent : n'oubliez pas qu'ils sont imparfait, à l'image de celui qui les a façonné et qu'ils ne peuvent être tenu responsable des actions que nous, éternel; pouvons les pousser à faire par notre présence ou notre puissance ... Seul le chaos fondamentale sait ce qu'il se passerait quand les hommes posséderont nos pouvoirs mais pour l'heure ils ne peuvent répondre de leurs actes : nous, oui ."
Phobos
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Jeu 8 Avr 2021 - 13:34
Installé confortablement, ton attitude parait désinvolte, comme si tout ce cirque ne te concernait pas mais tu écoutes sagement sans faire le moindre bruit. Athéna commence son plaidoyer. Tu as eu peur l’espace d’un instant que cela te concerne, mais nul n’est au courant de tes actions. Tu comprends petit à petit pourquoi tu es ici. Les choses vont être intéressantes et …. Tu n’en crois pas tes oreilles, si on résumé simplement le discours de la Sagesse, la guerre qui a éclaté aux enfers est simplement dû à une histoire de cu… de cœur. Hadès qu’il n’assume pas auprès de la reine mère. Il n’y a que les fous pour dire « Douce Perséphone », le printemps, est une Reine sanguinaire. Après votre guerre envers les titans, la raison en était faible. Si on te demande « pourquoi », tu lâcheras simplement « parce qu’on le peut ». Dans ces conditions comment en vouloir à Perséphone.
c’est maladroit d’amener un bâtard devant Perséphone
Le corps de la déesse a été souillé par les sbires d’Hadès, et ton être tout entier est répugné par cet acte. Qu’importe qu’elle soit Athéna, aucune divinité ne doit subir un acte si odieux de la part d’un mortel.
Tu diriges ton regard vers Hadès pour entendre sa défense, mais Odin intervient avant, se faisant sécher sur place par les enfers. Après le plaidoyer d’Athéna, celui-ci se permet de faire le cop devant l’assemblée. Et pour toi son argumentation ne tient pas.
Il faudrait être un piètre stratège pour mettre un objet si précieux en terrain miné
La coordination des attaques semble montrer néanmoins que les Asgardiens et Athéniens avaient préparé quelques choses. Pour finalement perdre, la punition est déjà bien méritée. Tu n’as jamais bien compris pourquoi cette règle, ne pas pouvoir utiliser ces pouvoirs à pleine puissance, à quoi bon être une divinité, si on ne peut pas ravager deux trois villages de mortels parce qu’on le peut.
Pathétique siffle tu entre tes dents.
L’asgardien opte pour une défense qui te semble bien faible, tu n’as jamais compris ces dieux qui laissent à leur hôte le contrôle.
La suite te semble bien ennuyeuse, Poséidon appelle à l’apaisement des esprits, dommage, cela aurait pu être intéressante.
Finalement ce n'est qu'une histoire d'égo, avons-nous fait autant de foin pour la guerre de Troyes. Ce n’est qu’une « simple guerre », et chacun à utiliser les armes en sa possession. Allons-nous accuser le chevalier de brandir une épée pour se défendre face à une lance ? L’utilisation des attaques divines ont été fait dans le cadre d’un conflit et pas par plaisir. Je suis navré Poséidon que tu as du en subir une, mais tu sembles en parfaite santé aujourd’hui.
Hypérion, est mal à l’aise, le grand titan sombre n’ose pas prendre parti, comment lui en vouloir. Ta décision est presque prise, mais l’affaire n’est pas fini. Avec un sourire de satisfaction, tu oses dire à Hadès :
Sombre seigneur, tu peux quitter ton siège, ton tour est d’être sur le banc des accusés.
Les enfers en veulent déjà à Sparte, un peu plus un peu moins, quelle différence cela fait.
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Ahina
Déesse de la sagesse et de la guerre
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Ven 9 Avr 2021 - 12:00
Pour mémoire, Athéna porte un bandeau de tissu noir sur les yeux
HRP:
je suis désoléeeeeeeeeeeeeeeeee je vous jure j'ai essayé de faire court XD
Diire que le Sombre Monarque était bourré de défauts serait un doux euphémisme. A l’arrogance, la perfidie, manipulation, agressivité, mauvaise foi, et nous passerons là cette liste gargantuesque, s’ajoutait l’irrespect envers ses pairs. Lorsqu’elle eut fini, Athéna s’était rassise à la place qui lui était attribuée. Lorsqu’Hadès pris la parole, avec pour avant-propos un mépris sans nom pour le Dieu des Ases, elle ne dit rien. Lorsqu’il la rabaissa comme une adolescente qui piquerait sa crise, là encore elle ne dit rien. Lorsqu’il insulta sa Sagesse, elle conserva un calme olympien fort à propos dans ces circonstances. Et lorsqu’il l’accusa d’avoir mis en péril la sécurité du sceau d’Ouranos… elle sourit. Un délicat et très léger sourire qui étira la commissure de ses lèvres. Elle écoutait, patiemment, et le laissa terminer jusqu’au bout sans l’interrompre un instant. Car Athéna possédait deux qualités dont le Sombre Monarque était parfaitement dépourvu : la politesse et le respect.
Elle en fit de même lorsqu’Odin prit la parole, ainsi que lorsque ce fut le tour de Poséidon. Un frisson parcourut brièvement son épiderme lorsque la voix d’Endymion, hôte de son oncle, résonna dans les lieux. Pour autant elle ne réagit pas. Ils auraient cette conversation. Il le savait, tout autant qu’elle. Mais pas aujourd’hui et certainement pas maintenant. Ceci étant, c’est un léger sourire qui illumina brièvement son visage à nouveau. Athéna fut quelque peu étonnée de la sollicitude dont son oncle venait de faire preuve à son égard. Elle s’attendait à ce qu’il prenne fermement position pour Hadès et contre elle. Or, son discours eut non seulement le mérite de lui apporter des informations très intéressantes, dont elle n’allait pas manquer de se servir, mais Poséidon lui apportait le fin mot des raisons de son implication dans cette Guerre, dont elle ignorait tout jusqu’à présent. Peut être cela permettrait-il d’apaiser un peu leur relation. Mais pour l’heure, ce sujet n’était pas non plus à l’ordre du jour.
La réaction d’Hypérion ne fut pas sans la surprendre cependant. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait croisé le Soleil Noir, ses relations des dernières décennies se bornant principalement à Océanos. Mais qu’il adopte une neutralité absolue concernant tous les accusés réunis, était réellement étonnant.
Quant à Phobos… Athéna eut toutes les peines du monde à retenir une expression d’étonnement et à ne pas tourner le visage dans sa direction lorsqu’il intervint à plusieurs reprises. Elle connaissait bien Phobos, il l’avait notamment raccompagnée au Sanctuaire dans une calèche, à l’attelage contestable, certes, mais le geste était là. Mais là… Phobos ne semblait clairement pas craindre les foudres d’Hadès, sommes toutes logiques pour l’incarnation de la Peur de n’en ressentir aucune, et surtout il fut le seul à énoncer clairement que l’argumentaire d’Hadès concernant le Sceau ne tenait pas. Si elle l’avait pu, Athéna lui aurait adressé sa gratitude, mais cela n’était pas envisageable à l’instant.
Le tour de table étant achevé, c’était à nouveau à la Déesse des Hommes de s’exprimer devant le Tribunal, et de rendre coup pour coup à son oncle infernal. Délicatement, elle repoussa le large fauteuil sur lequel elle était assise et se leva, très solennelle. Dans un premier temps, son visage aveugle se tourna dans la direction d’Hadès.
" Les adultes parlent d’abord, nous écouterons les enfants ensuite… "
Répéta-t-elle dans un premier temps à voix basse mais assez audible pour que chacun l’entende.
" Hadès, dois-je vous rappeler que chaque personne qui siège à cette table a le droit au plus grand respect, qu’il soit accusé ou non ? Dois-je également vous rappeler que le Seigneur Odin est l’équivalence de Zeus dans son propre panthéon et qu’en cela il est, à minima égal à vous, voire vous est supérieur en termes de hiérarchie divine ? A ce titre il a droit au respect. Mais votre manquement à ce principe élémentaire de politesse ne m’étonne guère à vrai dire. Dois-je également rappeler qu’il y a quelques mois de cela, vos trois juges ont pris d’assaut le 1er domaine d’Asgard, détruisant presque entièrement la Montagne de Gamma et ôtant la vie à plusieurs guerriers divins, ainsi qu’à deux de mes chevaliers présents à cet instant ? Sans raison, bien entendu. Vous n’en avez pas besoin n’est-ce pas ? Car c’est ainsi que vous fonctionnez, le meurtre pour le meurtre, la destruction pour la destruction. Sans état d’âme, aucun. Cela était un motif de guerre plus que légitime, et pourtant Odin est resté magnanime, ne souhaitant pas faire couler le sang plus encore, peut-être. Il reviendra sur cet épisode lui-même s’il le souhaite. Alors… maîtrisez votre langage lorsque vous vous adressez au Père des Ases "
Ceci étant dit, un délicat sourire se dessina sur son visage, alors qu’il était toujours tourné dans la direction du Souverain des Enfers.
" En ce qui concerne mes petits règlements de comptes personnels, dois-je, là aussi, vous rappeler qu’il est dans les attributions de ce Tribunal de juger un Dieu qui outre-passe les limites comme je vous accuse de l’avoir fait ? Visiblement il semble que oui. Car vous avez dépassé les bornes et je vais encore en apporter la preuve à ce tribunal. Cependant je dois vous remercier pour une chose… J’apprécie beaucoup l’ironie de vous entendre remercier Odin assumer d’être venu en Enfers juste pour chercher le sang, ce qui est déformer la réalité et n’est pas ce qu’il a dit, mais j’y reviendrai n’en doutez pas, alors que quelques minutes plus tôt vous reconnaissiez avoir ordonné ma mort car, je vous cite, « cela fournissait l’occasion idéale pour mes troupes de se défouler ». Alors je vous en prie, mon oncle, veuillez expliquer à ce tribunal en quoi votre action diffère de celle dont vous accusez le Seigneur Odin ? "
Elle ne lui laissa pas le temps de répondre ni de lui couper la parole comme il l’avait fait avec Odin.
" Je poursuis car contrairement à vous qui avez eu la grossièreté de couper la parole au Seigneur Odin, j’ai eu la politesse de vous écouter jusqu’au bout, donc vous allez en faire de même. "
Visiblement ce n’était pas un choix qu’elle lui offrait.
" Comme vous le rappelez si justement, la Sagesse est l’un de mes attributs principaux. Et fort est de constater que vous en manquez cruellement. Quelle être sain d’esprit pourrait considérer comme une provocation, ou déclaration de guerre voilée, de présenter un fils à son père ? Avez-vous tellement peu de considération pour ceux que vous avez engendrés ? Macaria a-t-elle droit au même traitement de faveur ? Je ne lui souhaite pas, mais venant de vous tout reste malheureusement possible. Et puisque vous parlez de Sagesse, je ne m’étonne pas que vous me pensiez assez stupide pour m’enfoncer au fin fonds des Enfers, sur vos terres, à des centaines de kilomètres de la surface, pour me piéger moi-même et mon chevalier. Ce que vous dites est absolument ridicule… "
Elle se tourna vers Poséidon, à qui elle s’adressa directement pour la première fois.
" Je vous remercie pour votre sollicitude à mon égard, et je vous répondrai ceci. Je ne peux et ne pourrais jamais entendre qu’une rencontre entre un père et son enfant puisse être considérée comme de la provocation. Que la situation soit complexe, que cela provoque des mots forts, de la colère, de l’incompréhension, oui je l’entends et je le conçois. Je ne penche ni pour votre première ni pour votre seconde option, bien que je puisse comprendre que ce soit vos déductions. Parce que je reste convaincue que si Perséphone n’était pas arrivée et n’avait pas ordonné ce qu’elle a ordonné, rien de tout cela ne se serait déroulé ainsi. Je ne le saurai jamais aujourd’hui, mais à en juger par ce qu’il était en train de se dérouler entre le père et le fils, je ne le crois pas. Vous confondez naïveté et espérance mon oncle… Pourquoi croyez-vous que la majorité des humains qui croit en moi appelle mes chevaliers les chevaliers de l’espoir. Parce que, quoi qu’il arrive et même si certains de nos actes peuvent paraître ridicules au regard de l’assemblée des divins, nous resterons fidèles à nos valeurs. Alors oui, je conçois que vous me considériez comme naïve, mais cette rencontre devait avoir lieu. Mais vous avez raison sur un point que je vous accorde volontiers. J’ai été naïve de croire qu’Hadès saurait faire preuve de sagesse. "
Athéna tourna à nouveau son visage vers le sombre monarque. Arrivait désormais le sujet du Sceau d’Ouranos et… il était plus que probable qu’il allait très vite regretter d’avoir avancé cet argument contre elle. Car il allait se retourner contre lui.
" Maintenant parlons de votre accusation concernant le Sceau d’Ouranos… Mon oncle, vous êtes bien des choses, mais je ne vous pense pas stupide. Or… vous n’êtes pas sans savoir qu’il suffit d’une infime partie de cosmos appartenant à l’un des trois gardiens divins des Sceaux, pour les briser en un battement de cils. Et combien de personnes dans votre royaume possède un tel sang ? Ma sœur et Kazuki, à minima. Peut-être y en a-t-il d’autres… Alors votre argumentaire comme quoi le Sceau aurait pu être caché sous le domaine des Juges rend vos actes encore plus dangereux que les miens, si vous aviez eu l’idée de laisser ce Sceau en position d’être réduit à néant par Kazuki. Lorsque le Sceau de Poséidon était au Sanctuaire les quelques jours où il y est resté, je ne m’en suis jamais approché pour éviter tout risque et il était sous la garde d’un chevalier d’or. Si j’ai eu cette présence d’esprit, seriez-vous en train de me dire que ça n’a pas été votre cas ? Et justement, parlant du Juge du Garuda, lorsque je suis arrivée à la porte des Enfers pour vous rencontrer, je l’y ai croisé sur le départ. Dans toute la provocation qui le caractérise, il m’a informée qu’il cherchait le sceau d’Ouranos qui était la dernière relique de son peuple, Ivalice, pour le récupérer et le détruire, car il était inconcevable pour lui qu’il laisse cette relique aux mains d’un dieu. "
Embrasant d’un mouvement toute l’assemblée réunie, elle ajouta.
" Je suppose que je n’ai besoin d’apprendre à personne ici, l’aversion viscérale que porte ce Juge aux Dieux, quels qu’ils soient. "
Puis se tournant de nouveau vers Hadès, elle poursuivit.
" Je vous ai informé de ce problème, vous demandant de jouer de votre influence sur Kazuki afin qu’il ne commette pas l’irréparable. Vous avez bien évidemment remis en question ma parole, comme toujours et comme si j’avais quoi que ce soit à gagner à vous dire cela, et vous m’avez effectivement répondu que qui que ce soit qui approcherait le sceau serait considéré comme un ennemi. Alors, voilà pourquoi il n’était pas possible que vous ayez le Sceau en Enfers, cela aurait été bien trop risqué. Au mieux vous auriez pu le placer à Elysion, qui était hors de portée de mon attaque divine. Et c’est bien parce que j’avais imaginé cela, que je vous ai prévenu pour Kazuki, qui est tout à fait à même de passer les portes de votre paradis. Mais cela… c’était parce que j’avais cru que la relique d’Ivalice était en votre possession. Mais à en juger par ce que je viens d’entendre de la part du Seigneur des Océans… "
Athéna se tourna vers Poséidon, conservant quelques secondes de silence.
" Lorsque j’ai croisé Kazuki sur le départ, il se rendait visiblement chez vous, mon oncle. Je trouve très surprenant les trésors de diplomatie que vous nous narrez, concernant un personnage que je connais fort bien et qui n’en a jamais fait montre d’aucune façon jusqu’à aujourd’hui. Alors… Poséidon… ôtez-moi d’un doute et faites la lumière sur cette affaire. La relique d’Ivalice ne serait-elle pas en votre possession… ? "
La réponse faisait peu de doute, mais comme rien n’était jamais acquis, il lui sembla préférable de formuler une question plutôt que d’abattre une certitude.
" Hadès, pour toutes ces raisons, il aurait été parfaitement imprudent que vous laissiez le Sceau d’Ouranos en Enfers. Donc je vous le redemande. Avez-vous fait preuve de stupidité en conservant le Sceau dans votre royaume, avec tous les dangers potentiels que cela comprenait et qui étaient de fait présents bien avant mon arrivée, ou avez-vous encore une fois essayez d’attirer les foudres du Tribunal sur ma personne en me calomniant par des mensonges ? "
Athéna laissa planer quelques secondes de silence avant de poursuivre.
" J’apprécie que vous souleviez la notion de heureux hasard de circonstances dans ce qui nous amène à nous rassembler aujourd’hui. N’hésitez pas à remercier votre Juge de la Wyvern pour cela. Car, comme l’a expliqué Odin, la venue des asgardiens aux portes des Enfers a été motivée par le meurtre de Niké par votre Juge. Juge qui a abattu une Déesse. A lui seul, cet acte est un motif suffisant pour déclencher une guerre que vous auriez parfaitement méritée. Pour autant ce n’est pas ce qu’est venu réclamer le peuple d’Asgard. Ce qu’il voulait, comme le Seigneur Odin l’a également expliqué, c’était punir comme il se devait la personne qui avait commis ce meurtre. Il se trouve que vous mettiez ma tête à prix peu de temps avant qu’ils ne se présentent aux Portes des Enfers. Donc oui, je vous l’accorde, ce que vous appelez très ironiquement un heureux hasard de circonstances, comme si tout avait été calculé de notre côté, vous est totalement dévolu. Et je me permettrai de rappeler au Tribunal que le sinistre personnage qui a assassiné la Déesse Niké, n’est autre que le même que j’ai affronté en Enfers, le même qui était possédé par Rhadamanthe, un seul et unique être : Dante. Que vous ne contrôlez visiblement d’aucune façon Hadès. "
Se tournant vers les membres de l’assemblée qui l’entourait, Athéna fit face à chacun d’eux, tour à tour.
" Contrairement à ce qu’Hadès essaie de faire croire, la présence des Saints et d’Asgard n’avait en premier lieu pour but que d’obtenir réparation pour le meurtre de Niké. Et permettez moi d’apporter une lumière qui m’a été rapportée après ma résurrection, et au sujet de laquelle je constate qu’Hadès oublie bien habilement de vous faire part. Hadès a provoqués Saints et Asgardiens rassemblés, en les informant que je me trouvais dans les hauteurs de son royaume et que jamais je n’en repartirais vivante. "
Elle laissa s’écouler une poignée de secondes, afin que chacun ici mesure ses paroles, avant de poursuivre.
" Vous considèrerez sans doute avec plus de recul la plainte d’Hadès qui estime que nous l’avons envahi sans raison juste pour faire couler le sang, pour reprendre ses propos. Car comme l’a justement soulevé Poséidon, ce qui n’était au départ qu’un règlement de compte une vie pour une vie, s’est transformé en mission de sauvetage et donc en Guerre. Et tout cela… nous vous le devons Hadès. "
Dit-elle d’un ton aussi gelé que les neiges éternelles d’Asgard, en se tournant vers lui.
" Poséidon. Je me dois de vous répondre concernant le Chevalier Hogo. Je vous présente mes plus sincères excuses par rapport à son comportement. J’ai bien conscience que cela ne changera pas les faits ; mais sachez que ce chevalier est devenu incontrôlable. Il avait reçu des ordres très clairs et il a choisi de les ignorer pour se rendre dans votre Sanctuaire, sans le dire à personne. Aucun de mes chevaliers ne connaissait ses plans, sinon soyez sûr que nous ne l’aurions pas permis. Je suis navrée d’apprendre qu’Hogo vous a abordé comme si… Endymion était le seul maître à bord. "
Elle fit une courte pause. Cette fois, elle ne put réellement masquer le trouble d’avoir à prononcer ce nom à haute voix.
" Mais je ne suis malheureusement pas étonnée. Et sachez que des mesures ont été prises contre ce chevalier. Il a perdu son rang et son armure et a été banni du Sanctuaire Sacré lorsque nous avons appris ce qu’il avait fait. Cet incident ne se reproduira plus. "
Athéna ne put répondre à Phobos car si dans un sens elle comprenait son point de vue, elle ne pouvait décemment pas abonder dans son sens. Elle avait elle-même interdit à sa chevalerie d’utiliser l’Athéna Exclamation, elle ne pouvait pas renier cela. Surtout que, même si elle l’avait pourtant lancée, elle restait du parti de ceux qui estimaient que ces attaques étaient bien trop dévastatrices que pour être employées.
" Membres du Tribunal, dans un premier temps je remercie Poséidon pour la clémence dont il fait preuve à mon égard. Mais le fait est que je suis coupable. J’ai lancé l’Athéna Exclamation en toutes connaissances de cause. Je suis donc prête à endosser ma responsabilité et me plierai à la sanction que vous déciderez pour moi. Cependant… "
Elle se tourna vers Odin à qui elle adressa un sourire.
" Je vous prie de faire preuve de clémence envers Odin, pour deux raisons. Nous avons tous ici, sans exception, même vous Hadès, même si vous ne le reconnaîtrez sans doute pas, connus des déboires avec certains des hôtes humains que nous avons choisis par le passé. Certains étaient trop enivrés par le pouvoir qui était désormais le leur, d’autres se sont révélés difficile à contrôler, pour ceux qui préfèrent le contrôle… Quoi qu’il en soit, chacun d’entre nous a vécu cette situation un jour. Odin a toujours été droit, il n’a jamais commis d’erreur jusqu’à aujourd’hui, même si je conçois bien que lancer son attaque divine sur un autre dieu est du domaine du difficilement pardonnable, et là encore je remercie mon oncle d’être aussi magnanime. La seconde raison est que la présence d’Odin était entièrement de ma faute. S’il est venu demander réparation pour ma chère Niké, c’est parce que nous sommes amis et alliés. S’il s’est battu, c’est pour me donner une chance de sortir vivante des Enfers… "
Athéna baissa légèrement la tête. Altia serait fou furieux s’il entendait ce qu’elle s’apprêtait à dire.
" Je sais Odin bien assez puissant et adulte pour prendre ses responsabilités. Cependant… pour toutes ces raisons, je vous demande de ne pas lui infliger de sentence et de doubler la mienne. Car si Odin est dans cette position aujourd’hui, c’est entièrement de ma faute. "
Alfrid
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Dim 11 Avr 2021 - 22:14
Si la rencontre avait été ailleurs, avec moins de sujet épineux à débattre ou de problème à régler, il est clair qu'Odin ne serait pas rester sans réagir face au comportement du Dieu des Morts Grecque, lui envoyant sa lance dans la tête pour lui faire perdre son petit sourire. Mais ici, devant le tribunal divin, cela n'aurait pas été des plus sages. Certes, cela aurait été très jouissif d'empaler cette tête sur sa lance et de lever un verre pour savourer le moment mais cela n'aurait certainement pas été bien vu. Il se contenta de serrer les dents, attendant avec plaisir le moment où il pourrait lui rabattre son caquet.
Il l'écouta parler, notant bien les arguments, se retenant de lui rire au visage par moment, puis écouta aussi Poséidon qui lui confirma qu'aucune sanction, pour lui, ne serait pas prise pour l'hôte d'Odin, ce qui était déjà une victoire. Et puis, il y avait Hypérion qui jouait la carte de la neutralité. Et pour finir ce tour de table, il y avait Phobos, fille d'Arès qui déclara que cette guerre n'avait été qu'une guerre d'égo, et que pour elle, les pouvoirs divins devaient être utiliser en combat, comme une attaque classique. Du moins, c'est ce qu'il comprit. Phobos invita après Hadès à se lever pour être juger à son tour mais Athéna se leva pour répondre aux accusations d'Hadès.
Elle remit un peu Hadès à sa place, lui faisant la remarque qu'Odin était, dans son panthéon, l'équivalent de Zeus. Odin lui fit un signe de la tête, montrant qu'il appréciait son intervention, avant de se lever à son tour.
- Il me semble que manquer de respect à un dieu plus haut que soit dans la hiérarchie est soit une preuve d'arrogance ou une preuve de mépris de celle-ci. Serais-tu donc jaloux que ton frère soit le roi des dieux grecs et toi seulement le gardien du royaume des morts? Il fixa Hadès. Tu serais un dieu de mon panthéon et tu manquerais de respect à Zeus, je te ferais déblayer la neige de tout mon royaume à la main, mais bon, Zeus est sans doute plus laxiste que moi. La remarque était bien placé, il voulait faire réagir Zeus sur le comportement de son frère et même si cela ne donnait rien, au moins, c'était dit. Mais je remercie la déesse Athéna pour son intervention. Il regarda l'assemblé. Et oui, vu que le sujet est mit sur la table, vos Spectres sont venus il y a quelques temps chez moi pour semer la mort et la désolation, sans aucune raison, et vous venez pleurer parce que nous, nous venions avec un motif valable? Serais-ce pas juste une faible défense de votre part pour se mettre en position de victime?
Il écouta de nouveau Athéna parler, rappelant qu'Hadès lui avait donné la chasse après une crise de sa femme et en ajoutant que ses hommes pourraient se défouler. Odin avait envie de lui rire au nez mais devait se retenir. Se mettre en victime alors qu'on agit sans réfléchir, voilà qui ressemblait bien à Hadès. Mais il ne put réprimer un sourire quand Athéna intima à Hadès de se taire pour qu'elle continue, vu qu'on l'avait écouté jusqu'au bout.
Athéna parla alors de la relation père-fils entre le chevalier d'or du cancer et Hadès, expliquant qu'elle voulait qu'Hadès rencontre son fils. Odin savait bien que rencontrer son père était un moment de joie pour un fils qui avait grandit sans lui et quand il comprit la réaction d'Hadès, il s'énerva un peu. Mais il attendit un peu, qu'Athéna parle aussi à Poséidon, pour prendre la parole, non pas pour Poséidon mais pour Hadès.
- Tu serais donc un lâche en plus d'un mari qui ne sait pas résister à l'attrait de la chair? Odin fixa Hadès. C'est petit, très petit. Les liens qui unissent un père à son fils ne sont pas une chose qu'on s'amuse et s'il y avait une règle pour te punir d'être un mauvais père, je demanderais sur l'heure que tu sois sanctionné. Il regarda Athéna. Je trouve que votre acte était, certes dangereux mais noble dans le sens ou vous vouliez qu'une vérité éclate. Et j'espère que ce tribunal en tiendra compte. Il agita négativement la tête vers Hadès. En clair, tu as lancé tes Spectres contre Athéna pour essayé de calmer la jalousie de ta femme et pour cacher tes batifolages hors mariage? As-tu si peu d'honneur ou simplement, et désolé mesdames pour mon langage mais... as-tu si peu de couille dans ton armure pour faire cela?
Là, ce n'était pas du tout digne du rang qu'il occupait de parler comme ça mais bon, parfois, il fallait que sorte. Et ce n'était pas tout ce qu'Odin avait en réserve pour le sombre Seigneur, ça il en était sur. Mais pour l'heure, il laissait Athéna poursuivre, parlant du sceau d'Ouranos, cette relique importante pour les Dieux Grecques et qui semblait attirer toutes les convoitises. Pour ce sujet au moins, il n'y avait rien à ajouter, il se contenta d'écouter tout ce qu'Athéna avait à dire, même au sujet de la Guerre Sainte avant d'intervenir.
- Vu qu'Athéna à fini, je vais prendre la parole, avant qu'Hadès ne parle pour se défendre des accusations qui sont a présent sur lui, même si, je vais en rajouter un peu sur sa sombre personne. Il lui fit un petit sourire. Tout d'abord, je voudrais confirmer que la présence de mes guerriers en Enfers, était purement dans le but de venger la déesse Niké. Nous ne voulions qu'une vie et cela à en effet dégénéré en Guerre Sainte pour tenter de sauver Athéna, après la petite crise de jalousie de Perséphone, suite à l'infidélité évidente de son époux. Il venait d'en remettre une couche mais ça l'amusait follement. Il n'y avait aucun plan ou entente pour notre venu. Il soupira. Et pour cause, une de mes guerrières a été témoin de cette attaque, sur la terre des Titans, face à Océanos qui n'a d'ailleurs pas essayé d'arrêter le combat. Il lança un regard à Hyperion, pleins de sous-entendu. Et ma guerrière à reçu l'ordre de venir nous prévenir de l'attaque du Spectre contre sa personne.
Il marqua un temps d'arrêt pour regarder les autres divinités présentes.
- Athéna à raison sur un point, nous avons tous déjà eu ici des soucis avec nos hôtes humains. Comme le dit Hyperion, ils sont imparfait et même nous, malgré tout ce qu'on peux faire, ne pouvons changer cela. D'où le fait que j'ai clairement expliqué la situation avec Lothar, qui n'existe plus d'ailleurs, en guise de punition de ma part pour avoir outrepassé mes directives car même si Phobos à raison, nos attaques sont faites pour s'en servir, il n'était pas de son droit de l'utiliser en dehors de se défendre et défendre nos domaines. Il inspira. Je remercie d'ailleurs Poséidon pour sa clémence envers mon nouvel hôte, qui se montrera digne de ma confiance, je peux vous l'assurer. Il fit un signe de tête à Poséidon, signe de respect. Et je comprends que le Seigneur Hadès n'est pas ce genre de soucis, vu qu'il laisse le plus souvent sa femme dictée les ordres à ses hommes. Petite pique gratuite mais tellement bonne, qu'il fallait qu'il la place.
Il savait qu'il y allait avoir une réaction mais tant pis, Hadès l'avait assez chercher.
- Pour ce qui est des punitions, j'assumerais totalement le verdict du tribunal mais je demande à mon tour la clémence pour la déesse Athéna. Elle n'a fait que tendre la main vers Hadès et cela à conduit à un souci conjugal entre le couple royal des Enfers. Il se mit droit. L'usage de nos attaques divines, était certes pour ma part totalement arbitraire de la part de mon hôte mais pour Athéna, elle l'a utilisée pour tenter de sauver sa vie. Peut-on l'en blâmer? Si Hadès avait été honnête avec sa moitié, tout cela n'aurait pas été nécessaire. C'est pour ça que je vous demande de ne pas être trop sévère avec Athéna.
Il se remit sur sa chaise, avant de regarder Hadès.
- Comme là dit Phobos, à toi de comparaitre devant nous Hadès, sauf si tu as besoin de la présence rassurante de ta femme, ou qu'elle parle à ta place bien sur.
Il fit signe à Hadès de commencer à parler, s'installant confortablement en le fixant.
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Hadès
Dieu des Enfers
Messages : 436
Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Sam 17 Avr 2021 - 19:48
A peine Hadès eut-il fini de parler que son Frère, Dieu des Océans, Poséidon prit la parole à son tour. Et si le Monarque pouvait logiquement s’attendre à un soutien de la part de son fraternel, il n’en sera rien puisque dès le début de sa prise de parole, le maître des océans fit savoir qu’il allait être aussi impartial que possible dans son opinion. Si l’Infernal ne le montra pas, intérieurement, il ne peut pas dire qu’il soit surpris bien qu’il aurait pu attendre tout de même un soutien. En effet, l’époux de Perséphone n’avait déjà que trop bien compris que Poséidon ne jouait que pour lui et ses Marinas et se posé en grand défenseur des Enfers ici, en face de tout le monde, passerait mal s’il voulait gardait des liens avec tous les camps. Et si les Enfers voulaient garder un semblant de secret sur leur alliance avec les Marinas, il ne serait pas illogique qu’il en soit de même pour ces derniers. Poséidon mit ainsi une pilule à tout le monde, Hadès le premier. Une pilule qui a du mal à passer pour la Divinité, tant tous semble se vêtir de la veste de l’impartialité, Hypérion le plus, ne souhaitant même pas se positionner. Tous veulent juger les faits, mais veulent aussi prendre en compte le fait qu’Athéna n’est pas ce qu’Hadès décrit, tant son caractère est connu. Une bien belle preuve d’hypocrisie de la part des Dieux, une nouvelle fois.
Et ainsi, la Déesse de la Guerre prit la parole. Et bien qu’elle posa des questions au Dieu des Enfers, elle ne s’arrêta pas et ne laissa aucun moment à l’Infernal pour lui répondre. Aussi, ce dernier patienta tant bien que mal. Les mots étaient durs, et il fallait le reconnaître, les arguments bien trouvés. Il ne faut pas le nier : Athéna est une très bonne oratrice, si bonne qu’il semble qu’elle arrive à charmer son audience. Hadès attendit donc la fin de son monologue.
Puis ce fut autour d’Odin d’ouvrir son clapet. Et si Hadès fût déjà pas mal irrité par l’intervention d’Athéna qui restait de bonne guerre, le Monarque eut bien plus de mal de se contenir face aux insultes qui se succédait de la part de la Divinité Nordique. Ce dernier ne retenait aucunement ses mots face à l’assemblée, n’hésitant pas à traîner Perséphone dans la boue à de multiples reprises, ce qui devenait de plus en plus insupportable pour l’époux du Printemps. Ainsi, il devait se contenir, se calmer et attendre la fin de son discours avant de pouvoir à son tour parler et dire ses quatre vérités à cet arriéré. Et ce moment fini par venir, ce qui libéra le Divin. Hadès se leva à son tour de son siège pour prendre la parole, dans le silence, posant d’abord un regard noir sur Odin, en disant longuement sur ce qu’il pensait de son intervention. Mais un soupir, en fermant ses yeux, et le calme revint sur le visage du Monarque, juste avant qu’il ne commence à parler.
Cher assemblée, voyez donc comment on me demande du respect à l’encontre du monde entier, de la sagesse dans mes actes. Et voyez comment en retour je suis traité par ces mêmes personnes qui me demandent du respect et de la sagesse.
Pointant Odin de son doigt, il continue à parler.
Voyez comment on traite ma femme, qui n’est même pas ici pour se défendre. Comment on la traîne dans la boue simplement parce-que c’est une femme. J’espère réellement que Frigg n’a pas à subir ces saillies sexistes de la part de son mari, auquel cas je la plains sincèrement. Mets-toi donc ces pensées insultantes envers Perséphone dans ton sac de Divinité Nordique arriéré, Odin. Je n’ai aucun respect pour toi, je n’en aurais jamais.
Ramenant son bras le long de son corps, il posa ensuite son regard sur Athéna, qui l’exhortait ainsi à du respect à celui qui serait du même niveau Zeus, ou à minima, du même niveau que lui.
C’était un bel effort, Athéna, d’essayer de faire passer ce rustre pour un être digne, du même niveau que mon Frère Zeus. Malheureusement pour toi, le naturel revient toujours au galop. Je me demande même comment mon Frère supporte cette comparaison maintenant qu’Odin l’a ouvertement provoqué et toi, sa propre fille, mit sur un pied d’égalité avec cet idiot.
Dit-il, avant de continuer après une pause de quelques secondes.
En effet, vous avez bien entendu, j’ai insulté cet être d’idiot et je ne m’en cacherais plus dorénavant. Ces insultes envers ma bien-aimée Perséphone ont été de trop et je ne retiendrais donc plus mes mots envers lui. Lui, cette personne qui n’est même pas capable de manier la langue pour s’adresser correctement à nous. Et pourtant, Athéna s’acharne tant bien que mal à le faire passer lui aussi pour le gentil de l’histoire et moi, le grand méchant de celle-ci. Je ne me pose pas en victime ma chère nièce, j’ai énoncé des faits, ce que je continuerais de faire, bien que mes pairs semblent vouloir plus se baser sur l’impression qu’ils ont de ton caractère et de ce que tu as fait par le passé, plutôt que de ce qu’il s’est passé au cours de cette guerre et de ce qui y a amené.
Finit-il une première fois, avant de reprendre.
Ainsi, Odin aurait-il été magnanime de ne pas avoir attaqué les Enfers plus tôt, après un raid mené par mes Juges. Vous vous drapez avec le sang de la mort de Niké, mais n’est-ce pourtant pas ce raid qui a plutôt mené à votre attaque ? Et pour détruire une bonne fois pour toutes ce mythe d’un Odin magnanime, laissez-moi vous conter une histoire. On me reproche de ne pas contrôler mes Spectres, mais il semblerait que je ne sois pas le seul dans ce cas.
Dit-il, en posant un regard appuyé sur Athéna puis sur Odin.
Thor, fils d’Odin, après ce fameux raid sur les terres d’Asgard, s’est rendu personnellement en Enfer et y a rencontré ma femme, Perséphone, qu’Odin aime tant rabaisser. Car voyez-vous Odin, personnellement je n’ai aucun mal à déléguer les tâches à ma femme. Cela me permet de m’atteler à autre chose, par exemple, de m’atteler à votre défaite au cours de cette guerre. Mais passons. Thor réclama réparation pour cette attaque sur les terres Asgardiennes. Ma femme lui accorda alors que cette attaque était maladroite, mais qu’il n’aurait la tête d’aucun Juge. Cela aboutit finalement à la négociation d’un accord : les Enfers devaient laisser les terres d’Asgard en toute tranquillité et ce, de la part de tous les Spectres, tandis que Thor a juré de ne plus remettre un pied sur mon territoire. Comprenez donc ma surprise lorsque j’ai vu Thor débarquer à la Porte de mes Enfers, accompagné par Océanos et sa fille Styx, réclamant une nouvelle fois vengeance. Si une personne ici à briser la paix fragile qui régnait entre nos royaumes, ce n’est pas moi.
Fît il comprendre à l’assemblée, avant de continuer à parler.
Je n’ai donc effectivement aucun respect pour cet énergumène, ni pour sa famille. Surtout pas après ces derniers propos. Et remarquez aussi l’incroyable contrôle qu’il possède sur ses troupes, ce que l’on me reproche à longueur de temps semble-t-il. Ne t’en fais pas Athéna, ton tour arrive maintenant.
Dit-il, posant son regard sur la Déesse, puis reprenant son discours.
Tu as parlé de beaucoup de choses, Athéna. Je dois reconnaître que certains de tes arguments sont audibles. Mais tu as dépassé les bornes en parlant de Macaria et du potentiel traitement que je lui réserve. Je t’interdis tout simplement de prononcer son nom une nouvelle fois et de la mêler à cette histoire. Elle n’est en rien comparable à ce bâtard à qui tu as confié une des tes armures d’Or.
Lança-t-il d’un ton dur à la Sagesse, avant de continuer.
Et si tu ne conçois pas qu’un fils ne puisse pas rencontrer un jour son père, tu vis dans un monde de rêve. Ce n’est même plus de la candeur à ce niveau-là mais de l’idéalisme. Je suis par exemple curieux de savoir comment réagirait mon Frère Poséidon, si on lui mettait devant son nez l’objet de son infidélité face à Amphitrite. Penses-tu qu’aucun des deux ne réagiraient bien, Athéna ? Il en va de même pour Odin. Ce rustre n’ayant aucune manière, je l’imagine mal ne pas réagir de façon violente à la présentation de son bâtard de façon si triomphante. Si tu as jusque-là eu de bons arguments, celui-ci ne tient pas et relève de ton rêve qui n’est pas la dure réalité. Cette guerre n’est donc que le résumé de cette logique : les rêves d’une Déesse qui se sont confrontés et ont perdu face à la froideur et l’impitoyable réalité qu’est notre monde.
Tournant son regard sur Poséidon, il lui adressa quelques paroles.
Ainsi, tu voudrais que nous soyons cléments avec elle. Avec cette rêveuse prêt à braver l'interdit à partir du moment où son idéal le lui permet. Qu’elle soit bien sûr déclaré coupable, mais qu’elle n’est qu’un stricte rappel de notre règle. Dois-je te rappeler mon cher Frère, qu’Athéna n’en est pas à son coup d’essai et que nous avons déjà dû passer par ce Tribunal au cours de ce siècle pour les mêmes raisons ? Et si à l’époque, son utilisation pouvait s’entendre, nous en sommes déjà à deux violations. La récidive est donc déjà caractérisée.
Dit-il rapidement, avant de reposer son regard sur Athéna. Elle avait évoqué à de multiples reprises le Sceau d’Ouranos, son emplacement, sa potentiel destruction et autre. Il était de lui répondre, alors qu’un léger silence s’installa, rapidement brisé par le Monarque pour enchaîner son discours.
Tu as longuement parlé du Sceau d’Ouranos. Phobos s’est aussi exprimé à ce propos. Mais veillez tous à ne pas passer pour plus bêtes que vous ne l’êtes. Personne, je dis bien personne, ne sait où se trouve actuellement mon Sceau. L’exemple que j’ai évoqué n’était que ce qu’il était, un exemple. Je suis d’ailleurs surpris que cela vous ait fait tant réagir. Mais comme je viens de le dire, aucune personne de ce monde n’est au courant de l’emplacement de mon Sceau, ne penses donc pas savoir où il se situe Athéna, cela serait terriblement prétentieux de ta part et ne ferait qu’ajouté un défaut de plus à ta personne.
Lança-t-il à l’assemblée avant de continuer.
L’exemple que j’ai donné n’était là que pour montrer la négligence de ma nièce à l’encontre du Sceau dont elle voulait tant s’enquérir de l’état. Je n’ai ni confirmé, ni infirmé sa présence en Enfer. Athéna ne se base donc que sur ses propres déductions. Est-ce donc ce à quoi nous sommes réduits ? Juger les déductions d’une Déesse qui ne pense pas avoir été négligente envers cet artefact seulement parce-que elle l’a déduit ? Et prendre ces mêmes déductions pour des preuves probantes ? Si je suis stupide Athéna, tu es d’une arrogance rare et cette assemblée mérite mieux qu'un simple raisonnement de bas étage
Dit-il, posant son regard sur Athéna, avant de continuer.
Évoqué Kazuki du Garuda aussi n’est qu’une diversion parmi tant d’autre qu’elle essaye de faire passer. Si mon Juge a effectivement dit ça, je m’assurerais moi-même qu’il n’arrive pas à atteindre son ambition. Néanmoins, comme Poséidon l’a si bien mentionnée, Kazuki sait aussi se montré fin négociateur. Aussi, je ne crois pas en son projet de destruction du Sceau. Mais tout le monde semble s’accorder ici pour dire que le Garuda est une brute. Pourquoi iriez-vous chercher plus loin après tout ? Pourtant, il a révélé à Poséidon une face que seuls ses intimes connaissent. Ainsi, Kazuki est une pièce. Une pièce avec un côté face d’une férocité à toute épreuve, et un côté pile prêt à être le fin parleur qui a été discuté plus tôt. Poséidon, j’aimerais donc revenir sur tes propos concernant Athéna. Tu prétends que tous ici savent que la Sagesse n’a pas une soif guerrière reconnue. Elle porte pourtant le titre de Déesse de la Guerre, aussi bien que celui de Déesse de la Sagesse. Et s’il se trouvait qu’elle a un côté pile, comme Kazuki, alors cette soif guerrière ne serait guère étonnante de sa part.
Parla-t-il, avant de prendre une pause de quelques secondes, puis de reprendre à nouveau.
Et donc, on m’explique que je n’aurais pas de contrôle sur mes troupes, m’évoquant les exemples de Kazuki mais surtout plus particulièrement celui du pauvre Dante, qui je le rappelle à tous parce-que vous avez tendance à l’oublier, a été la victime de l’attaque divine d’Athéna. C’est un reproche que j’entends souvent, et que j’ai déjà évoqué plus tôt. Ainsi, pourquoi ce reproche n’est fait qu’à ma personne lorsque j’entends soudain qu’un Chevalier d’Or a été destitué de son rang pour ces actions contraire aux ordres, et est donc actuellement libre comme l’air, ou encore que le fils d’une divinité ici présente soit incapable de respecter un accord verbal. Mes Spectres ne sont pas plus indisciplinés que vos Guerriers Divins ou vos Saints. Je dirais seulement qu’ils sont plus libres, mais c’est ce qui me permet de les avoir au pas dès que je le veux. Je me demande donc comment cette chère Athéna va gérer son ex-chevalier d’Or, maintenant qu’il est probablement impossible de mettre la main dessus et alors qu’il dispose d’une puissance non-négligeable en tant que tel. J’espère vraiment pour toi chère nièce que le fait d’être renié par son ordre n’aura pas causé chez lui une folie que tu pourrais regretter. Mais passons encore une fois, nous nous éloignions du sujet. Ce reproche que l’on me fait, comme vous pouvez le constater, ne tient pas, une nouvelle fois.
Finit-il une dernière fois, avant de conclure.
Les dires qui me sont attribués sont exacts, et j’ai déjà relaté les faits. Si vous tenez compte de la situation pour les deux accusés, tenez donc compte de la situation pour mes paroles aussi. Dans mon cas, ce n’est donc pas une vie pour une vie, mais une provocation pour une autre. Lorsque j’ai vu déboulé armées Asgardienne et Athénienne à ma porte, et tenant Athéna dans le creux de ma main, l’envie a été plus forte, d’autant plus renforcé par la violation du pacte de la part de Thor. Cela n'était pas forcément intelligent, je dois bien le reconnaître, mais pas plus que les actes de ma nièce et de son comparse nordien.
Maintenant que vous avez tous les éléments, cher assemblée, ne perdons pas plus de temps et condamnez donc Athéna et Odin de façon exemplaire pour leurs exactions. Que cela serve d’exemple à l’avenir. Ils ne méritent aucune clémence de notre part, aucun arrangement. Les faits sont clairs et montrent leur culpabilité de façon irréfutable. M’accuser alors que je suis ici celui dont le territoire a servi de terrain de jeu à cette guerre est simplement grotesque et ne fait que détourner les yeux des actes qu’ont commis ces deux divinités. Ils ne prennent cela que comme un jeu, un jeu qui ne devrait tourner qu’en leur faveur. Si vous pensez avoir une once de clémence envers eux, ils en profiteront immédiatement en se disant que finalement, passé devant ce tribunal n’est pas si terrible. C’est apparemment en tous cas ce que pense cette chère Déesse de la Sagesse. Soyons donc ferme. Odin, Athéna, mon vote sera sans équivoque : vous êtes tous les deux coupables de tous les faits qui vous sont reprochés.
Puis, le Monarque se rassit sur son siège, le sentiment du devoir fait.
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Léandre
Chevalier d'or du Capricorne
Messages : 4342
Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Lun 19 Avr 2021 - 16:34
Ce n'était plus une bouteille de rhum qu'il me fallait, mais une cave... Avec un mélange de fascination et de fatalisme, j'assistais à un véritable bagarre de poissonniers sur le marché d'un trou paumé. Hypérion, Phobos et moi devions arbitrer cette scène pathétique, et j’hésitais à demander une rétribution à mon frère pour nous obliger à une telle farce. Pas un pour rattraper l'autre. Toutefois, un élément soulevé par Athéna attira mon attention, au milieu de cet océan de paroles stériles de tous bords. Un détail qui soulevait de nombreuses questions, pour lesquelles Hadès apporta une réponse bien trop légère à mon goût.
En effet... Le sceau sous ma responsabilité est un artefact d'Ivalice. Un grimoire, plus exactement.
Pourquoi le juge du Garuda s'était-il donc montré si courtois à mon égard, après avoir affirmé son intention de me défier pour briser le trésor de ses origines ? Devais-je y voir de l'opportunisme de sa part ? Une manière de me pousser à prendre faits et causes pour Hadès, tissant les prémices d'une alliance ? Un moyen parfait pour avoir libre accès à mon royaume, et donc au sceau lui même ? Mon regard se tourna vers le sombre monarque, que je jaugeais avec une lueur de méfiance nouvelle.
Mon frère, la grande liberté de tes juges, dévoilée lors de ce tribunal, me fait douter de ta capacité à empêcher Kazuki de nuire à l'encontre de mon sceau. Mais c'est un problème que nous devrons aborder plus tard.
Je laissais un silence pensif revenir, tout en promenant mes doigts sur le manche de mon trident. Un interminable soupir m'échappa alors que je me levais, afin de rendre mon verdict.
Je dois dire que mon ressenti rejoint celui de Phobos... Dans ce conflit, aucun des accusés ne brille par son innocence. Vous vous renvoyez des responsabilités, des injures comme de vulgaires chiffonniers, alors que de mon point de vue, personne n'a cherché véritablement à apaiser le feu qui couvait. Saints, Ases ou spectres, vos guerriers me paraissent bien trop instables, et vous laissez filer leurs exactions de manière égale, avec une légèreté confondante et un laxisme évident.
Je posais en premier mon regard sur Hadès.
Qu'importe ta défense, tes troupes ont versées le premier sang. Le raid en Asgard par tes juges ou le meurtre de Nike rendent caduc ta posture victimaire, mon frère. Si j'ajoute à cela l'inquiétude que me pose Kazuki Silfrid, cela fait beaucoup... Toutes les accusations que tu portes sur Athéna ou Odin pourraient aisément t'être également attribué. Néanmoins... Même face à une défaite possible dans ton propre royaume, tu n'as pas fait usage de ton attaque interdite. Une marque de retenue à mettre à ton crédit. En outre, je t'accorde bien volontiers que ramener un batard en ton palais, là où ton épouse pouvait aisément le croiser, s'apparente à une faute, voire une insulte à son endroit. Et au tien. J'aurais probablement eu la même réaction que toi, afin de préserver Amphitrite. Sans pour autant tomber dans la même soif de sang.
Impossible de se cacher derrière son petit doigt. Même avec l'excuse de la naïveté qui la caractérisait, Athéna avait sur ce point commis une maladresse inexcusable. Mes yeux se posèrent alors sur le seigneur du nord.
Pour avoir rencontré Thor à de nombreuses reprises, je ne saurais te blâmer pour ses manquements ou ses excès. Peut-être a -t-il été incarné trop longtemps... Mais sur la fin de son funeste parcours, je pencherais pour une folie probablement née de son impuissance et de son désir de vengeance aveugle suite au raid subi sur vos terres. Le reste n'est que littérature et paroles inutiles. Les faits parlent d'eux-même, et mon avis te concernant ne changera pas. Marquer le coup et passer à autre chose, pour notre bien à tous. Le tien y compris.
Enfin, mon attention se tourna vers ma nièce. Un cas à part et pour le moins épineux. La majorité de ses arguments étaient valables, mais restaient ternis par son incapacité à entrevoir les conséquences de sa candeur. Cette humanité exacerbée lui faisait perdre le sens des réalités, et en cela je ne pouvais donner tort à Hadès.
Ma nièce... Je ne retiendrais pas la mention de tes actes passés, soulignés par mon frère, car tu étais dans ton bon droit à user ton attaque interdite afin de défendre ton territoire, injustement envahi. L'affaire a été jugée, le verdict rendu, et les deux situations n'ont rien à voir l'une avec l'autre. J'ai entendu tes justifications, et certaines sont légitimes et expliquent l’enchaînement funeste qui t'a poussé à commettre la faute dont nous t'accusons. Néanmoins... En persistant dans ta certitude de n'avoir commis aucune imprudence en t'aventurant au cœur des enfers avec un batard d'Hadès à tes cotés, et en exprimant ton désir incompréhensible de prendre sur tes épaules les actes d'Odin... Tu sèmes le doute sur ta lucidité en tant que déesse majeure de l'Olympe. Pour être franc, je crois en ta bonne foi et ta sincérité, là n'est pas le problème. Mais si tu ne parviens pas à relativiser l'humanité qui semble contaminer ta vision, je crains que ce tribunal soit suivi de nombreux autres dans un avenir plus ou moins proche. Je ne te demande pas d'y renoncer mais... De retrouver la sagesse universelle qui t'a caractérisé jusqu'alors. Nous, Dieux, devons toujours passer avant les humains, pour la simple et bonne raison que nous sommes immortels et pas eux. Nos choix et actes impactent les leurs, et non l'inverse. Une peine causé à un éphémère l'affectera quelques mois, au pire des années. Mais nous... Un tort, une faute peut avoir des répercussions sur des siècles. Ne l'oublie pas, Athéna.
Ainsi j'achevais l'expression de mes sentiments à l'endroit des protagonistes de cette histoire fâcheuse. Toujours debout, le dos droit, trident fermement en main, je levais les yeux vers mon petit frère pour lui faire part de mes conclusions.
Après écoute des justifications des uns et des autres, et en mon âme et conscience, je déclare plaider pour la relaxe pleine et entière d'Hadès. Pour la condamnation d'Odin, sans aucune conséquence sur son hôte humain actuel. Et... Pour la condamnation d'Athéna à un simple avertissement, un rappel strict des règles imposées par tes lois et une punition exemplaire en cas de récidive manifeste. Si ces conditions ne sont pas acceptées, je me positionnerais sur une relaxe d'Athéna.
Mais je n'en avais pas encore fini. Mon ton se fit plus dur, plus impérieux.
Je demande également à ce qu'Hadès s'engage devant nous à une surveillance accrue de Kazuki Silfrid, juge du Garuda et héritier de sang divin. Que les actes futurs de cet individu soient directement impactés au sombre monarque, sans aucune clémence possible.
Le danger était bien trop grand. Et le petit-fils de Zeus venait d’apparaître clairement comme une menace pour mon sceau, à la lueur de certaines révélations.
Hyperion
Rôle : Membre de la légion Dactyles
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Ven 23 Avr 2021 - 0:54
« Que le Tribunal Divin commence »
Marcher parmi les dieux
Ce qui suivi n'était pas vraiment pour plaire au titan solaire alors que le tribunal se changeait tout simplement en un règlement de compte entre les trois divinités qui avait été convoqué pour comparaitre devant ce dernier : laissant le fils d'Ouranos observer Phobos venir parler à son tour tout en se demandant si ce dernier avait encore des griefs envers Typhon quand celui-ci s'en était prit au fils d'Arès à l'entrée du Cronos Labyrinthos lors de la dernière guerre sainte. Mais en ce jour, ce n'était pas envers le tlan des titans que le dieu de la peur en avait mais bel et bien envers les olympiens qu'il tailla alors sans vergogne... Mais il ne méritait pas plus, se disait le titan de Jais avant qu'Athéna ne vienne reprendre de plus belle pour défendre son cas et accabler le dieu des enfers de ce qu'il s'était passé.
Vint alors des noms, vint alors des faits et rien qui ne concernait les titans de prés ou de loin : pire encore, tout cela ne faisait que montrer qu'ils avaient tous des moutons noirs dans leurs troupeaux et plus particulièrement le souverain du monde d'en dessous; lassant rapidement le titan qui ne pu garder certaine de ses pensées pour lui et se contenta alors de s'exprimer avec une lassitude certaine.
"Tout cela car vous n'arrivez pas a gérer vos hommes et nous sommes là pour juger ceux qui vous servent d'hôte ? Tout ceci est une perte de temps monumentale ... les princes de mon roi se sont-il juste réuni pour qu'on puisse assister a l'une des nombreuses scène de famille à l'image des simple mortels que vous condamnez ?"
Dit-il que le dieu du grand nord ne vienne prendre la parole a son tour pour parler de son cas tout en continuant d'enfoncer Hadès avec son engeance a moitié mortel ... La source de bien des ennuies, se disait Hypérion tout en venant jeter un oeil en direction de sa lame qu'il avait laisser flotter au loin : se demandant s'il pourrait possiblement en avoir besoin a ses prochaines paroles et souffla chaudement devant lui tout en s'enfonçant un peu plus dans le siège qu'on lui avait attribué. Ensuite, ce fut a Poséidon de prendre la parole et fut aussitôt le premier a enfin proposer quelque chose qui ne manqua pas de faire sourire Hypérion quand ce dernier proposa de laisser Hadès en paix tandis que les deux divinités protectrices de l'humanité quant à elle : devraient recevoir un avertissement à titre exemplaire.
Dire qu'un tribunal avait été convoqué pour ça ? Quelle perte de temps, se disait alors le régent tout en soupirant de nouveau avant de finalement prendre la parle :
"Je me range de l'avis du maitre des flots vous concernant : des erreurs ont été faite, des maladresses voulu ou pas ont tout aussi étaient commise et s'il le fallait, vous seriez tous puni pour ce que vous avez fait ... Mais nous nous devons d'être au dessus de tout ça au lieu d'agir comme les humains pour qui vous vous battez tous en fin de compte . Si les arcanes divines ont été proscrite c'est bien pour une raison mais je dois avouer que le fils d'Arès a raison sur un point : ce sont des armes, des outils a utiliser a notre convenance et j'ose demander si ce tribunal aurait pu réellement avoir lieu si le sombre monarque se serait servi de la sienne pour se défendre de tout cela. Après tout : l'équilibre a été brisé de la sorte et cela ne conviendrait pas comme réparation ? "
Demandât alors le titan avant de tourner la tête vers le maitre des lieux tout en se demandant si celui-ci pourrait réagir alors qu'on venait de remettre en question l'une de ses lois ? Car aprés tout, a quoi bon avoir un tribunal si en fin de compte, seulement Zeus pourrait décider ? Hors c'est a eux tous de prendre la décision en ce lieu et même s'ils devaient détruire son frére ainsi que sa fille : même lui devrait s'y plier sinon, a quoi bon ce tribunal si ce n'est pour perdre leurs temps.
"Selon moi : la proposition qui a été faite est la voie a suivre afin que tous puissent retourner chez soi et continuer leurs petites guerres ... Que les héritiers de mon roi soient relâché, que même leurs descendant soient libre mais qu'ils sachent ce qui les attends ainsi que le roi qui côtoient les olympiens. En ce qui concerne ces éléments que vous ne semblez maitriser : surveillez les car nous ne le ferons pas pour vous, au contraire même."
Dit-il alors en se souvenant de ce qu'on lui avait dit justement sur le comportement d'un des juges des enfers pourtant envoyé a la rencontre des siens... Un chien qui cependant réchappa a ses propres méfaits par l'action d'Hypnos... A voir ce que pensez Phobos de tout cela à présent.
Phobos
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Ven 23 Avr 2021 - 9:08
Chacun cherche à se défendre sous couvert d’injure. Hadès ayant commencé le premier n’apprécie pas le retour de bâton des deux accusés. Quand on joue avec le feu, on se brule. Silencieux, tu regardes le ping pong de monologue qui se déroule devant toi. Il ne faut pas grand-chose pour qu’une nouvelle guerre arrive. Vas-tu être l’allumette qui met le feu aux poudres ?
Tous ont de bon arguments, Odin joue peut être un peu trop sur les sentiments ne demandant qu’on ne s’ne prenne pas à son hôte, pourquoi s’attaché à un insecte quand on peut possède le corps que l’on souhaite. Athéna n’a fait que se défendre, et certes, elle a été idiote d’amener le bâtard d’Hadès devant Perséphone, mais il serait temps que les maris infidèles et les femmes cocues règlent leur problème de couple entre eux, au lieu de faire subir à tous leurs aventures. Aventures connus du monde entier, dont il faut se taire pour ne pas vexer les égos des Reines, c’est fatiguant. Qu’elles aillent voir ailleurs ou castrent leurs maris, le monde sera plus calme et tranquille.
Finalement le célibat a du bon ! dis-tu en faisant un clin d’œil gourmand à Athéna.
Quand à Hadès son territoire a été attaqué et on ne peut être qu’agressif quand on a à ses portes des troupes ennemis. Doit-on vraiment les punir ?Parce qu'ils sont eux ?
L’attitude de Poséidon est plutôt calme et sage, les siècles ont passé et assagit ton oncle. Il avait une occasion de ridiculiser la déesse aux yeux pers, caché derrière le bandeau. Et il essaie de ménagé la chèvre et le chou selon toi. Gracier Hadès et punir légèrement les autres pour ne pas attirer leurs foudres. Trop brave.
Hypérion suit la voix de Poséidon, pour ne pas trop se mouiller, si on peut le dire ainsi.
Qu’importe la sentence donnée, qu’importent les arguments apportés, il y aura toujours à la fin un sentiment d’injustice. Ton cœur oscille entre deux.
Non coupable , ta voix résonne dans la pièce, et tes doigts forme le chiffre trois indiquant que tu "gracies" tous les accusés.
Tu n’utilises par le terme d’innocent car personne ne l’est. Les jeux sont faits. Tu n’as pas osé demander à Hadès que Perséphone vienne s’expliqué ici, et puis tu aimerais retrouver les grâces du Printemps. Et puis si on punit eux, il faut punir ce Dante, et puis ce Thor aussi, et Perséphone. Trop de monde, et ton temps est précieux, tu n’as pas envie d’écouter cela pendant des jours.
Pour information Athéna, ton ancien chevalier de la vierge est venu sur nos terres chercher une nouvelle divinité à servir avec une armure noire. Il a fui la queue entre les jambes au début du conflit avec les titans. J’aurai du tuer cette petite p***
Tu regrettes vraiment de ne pas avoir fait de cet humain un jouet le temps de quelques heures avant de dévorer sa chair. Quand à ce « Kazuki », un élément à surveiller de près.
Ton regard est maintenant dirigé vers le souverain du ciel, comment va t il réagir à la provocation d'Hypérion?
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"These violent delights have violent ends"
Zeus
Dieu des Dieux
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Sam 24 Avr 2021 - 15:53
S'il n'avait été aussi las. Si son humour ne l'avait déserté depuis longtemps désormais. Si ce qui se jouait sous ses yeux depuis des dizaines et dizaines de très, trop, longues minutes n'était pas aussi affligeant. Peut-être. Peut-être que le Roi des Dieux, comme il l'aurait fait à une époque reculée, se serait amusé à compter les points des baffes verbales qui s'envolaient de part et d'autres sans discontinuer.
Mais non.
Il les avait laissé parler, se déchirer, comme à leur habitude, se rejeter la faute encore et encore, sans rien dire, pas un mot. Là n'était pas son rôle en cette heure. Il présidait, arbitrait si nécessaire, mais n'était pas juge dans le triste spectacle qui se déroulait sous ses yeux depuis que chacun avait pris place sur le siège qui lui était attribué.
Athéna, son enfant chéri, qu'ils étaient si nombreux à lui reprocher de la considérer comme son enfant préféré, reprenait Hadès sur la façon dont il s'adressait à Odin, pour que ce dernier dégage une animosité et un langage pas plus élégant que celui que son frère avait eu à son égard, la minute qui suivait. Poséidon se drapait dans une auréole de blancheur immaculée pour ne froisser personne, sous couvert d'être "juste", alors qu'il ne faisait que voter pour ses intérêts. Hypérion, qui n'hésitait pas à lancer une pic au Roi de l'Olympe, alors qu'il n'était pas capable de se positionner d'une autre manière qu'en se cachant derrière son frère et en adoptant la même ligne de conduite, comme s'il était incapable de prendre ses propres décisions. Sans doute que, lui non plus, ne souhaitait froisser personne, en dehors de lui semble-t-il. Athéna qui persistait dans sa candeur au-delà de toutes limites, comme une enfant parfaitement immature, ce qui rendait ses actes dangereux pour elle-même et les autres.
Athéna attaquait, Hadès contre-attaquait, Odin en rajoutait une couche épaisse. Tout cela en une valse que le mot pathétique serait encore bien trop pâle pour en décrire toute la véracité.
Zeus ne s'autorisa qu'un soupir, un seul. Ce soupir semblant ponctuer la tirade que le divin des océans adressa en dernier lieu à sa fille. C'était bien un point qu'il partageait avec son frère, sans nul doute. Comment avait-elle pu être aussi stupide que pour amener ce chevalier en Enfers, là où elle aurait pu croiser Perséphone au détour du moindre couloir... Il ne put s'empêcher, à l'évocation du Tribunal passé mentionné par Hadès, de se dire qu'il avait peut être raison. Que ses deux frères, avaient peut être raison. La dernière fois, Athéna s'était laissée entraîner par son hôte humain. Et aujourd'hui, rien ne permettait d'affirmer que ça n'était pas encore une fois le cas.
Finalement... la seule bonne surprise de ce tribunal vint de la part de Phobos. Zeus fut étonnamment surpris par l'attitude de son neveu, qui avait choisi une bien étrange enveloppe charnelle pour sa réincarnation, mais qu'importe. Bien plus calme et moins manipulateur que ne l'aurait été son père à sa place, il semblait évident que son vote non coupable général était plutôt une surprise, mais ce fut surtout l'attitude qu'il dégagea du début à la fin qui étonna le plus le Père des Olympiens.
"Bien..." Commença le Roi de l'Olympe d'une voix rauque, en se raclant la gorge.
"Vous avez rendu votre verdict en votre âme et conscience..." Continua-t-il d'une voix qui laissait sous entendre une certaine pointe d'ironie, comme si le dieu de la foudre doutait très fortement de ses propres mots. "Ainsi en a-t-il été décidé."
Se levant d'un air solennel, Zeus se tourna en premier lieu vers Athéna, première accusée de ce Tribunal.
"Ma fille, tu as été reconnue coupable pour avoir lancé une attaque divine interdite sur les terres de mon frère alors que tu savais pertinemment que tu n'étais pas dans ton bon droit d'en faire usage. La majorité des voix se sont élevées pour que tu ne reçoives qu'un avertissement. Te voilà donc prévenue. Tu seras surveillée de près, sois en certaine. Si tu venais à utiliser encore une fois cette attaque, sans motif valable, la sanction qui pèsera alors sur tes épaules sera plus lourde que tu ne pourrais l'imaginer et tu n'auras droit à aucun tribunal pour plaider ta défense. Remercie mon frère d'avoir été l'instigateur de cette volonté bienveillante à ton égard."
Puis il se tourna vers Odin.
"Seigneur Odin, ce Tribunal vous a déclaré coupable pour avoir lancé une attaque divine interdite sur la personne de mon frère Poséidon ici présent. Votre plaidoyer a été entendu, et aucune répercussion ne pèsera sur les épaules de votre hôte humain. Cependant, à compter de ce jour et pour un temps donné*, il vous est strictement interdit de lever la main, vous ou vos guerriers, sur quelle que divinité Olympienne que ce soit. Comme Athéna, tout manquement à cette sanction sera sévèrement punie, sans qu'aucun tribunal permettant de vous défendre ne soit organisé."
Enfin, Zeus pivota très lentement vers son frère, Hadès, qu'il dévisagea quelques secondes avant de reprendre la parole. Il n'était de secret pour personne que Zeus et Hadès n'étaient pas en très bon termes, ce depuis bien longtemps. En l'occurrence le Père des Dieux se devait de restait impartial. Mais énoncer ce qu'il s'apprêtait à dire lui arrachait littéralement la trachée comme autant de clous essayant de passer la barrière de ses lèvres.
"Mon frère... ce Tribunal, dans sa grande clémence, te déclare non coupable des faits qui te sont reprochés. Cependant, tu seras désormais seul responsable des actes de Kazuki. Au moindre faux pas de ton Juge, tu devras rendre des comptes à ce tribunal. Et tout comme Athéna, crois bien que nous veillerons à ce qu'il en soit ainsi."
Un voile assez indéfinissable passa brièvement dans le regard du maître de la foudre. Kazuki... était son petit fils et il l'aimait profondément, bien qu'il ait parfaitement conscience de ce qui le rongeait. A cet instant, il pria en silence pour que ce qui s'était produit chez Poséidon ne soit pas le fruit d'un heureux jour hasardeux, ou d'une manipulation quelconque, mais bien les prémices d'un changement qu'il souhaitait durable chez ce jeune homme que la vie n'avait vraiment pas épargné.
"Avant de vous laisser repartir à vos occupations qui, je n'en doute pas, doivent être absolument passionnantes... j'ai deux choses à vous dire. La première car elle a été soulevée par deux fois par Hypérion et Phobos, la seconde et que je souhaiterais que vous méditiez un point."
Son regard clair embrasa la salle dans son entièreté.
"Je n'ai pas décrété que les Attaques Divines étaient interdites seul. Cela a été une décision collégiale entre toutes les divinités majeures que compte notre univers. Et elle a été prise car chacune d'elle est capable de ravager le monde tout autant que certains autres multivers. Si certains d'entre vous souhaitent revenir sur cette décision et la remettre sur la table, je ne m'y oppose pas. Mais vous devrez rassembler toutes les divinités majeures afin que ce sujet soit à nouveau discuté et une autre décision envisagée."
Un léger sourire se dessina sur le visage de l'Olympien. Réunir tous les majeurs... un défi de taille sachant qu'il était pratiquement impossible qu'ils soient tous incarnés en même temps. Bonne chance, comme on dit. Nulle doute qu'Hypérion risquait d'être fort vexé par la réponse de Zeus, mais au moins ce non sous couvert de oui risquait fort de doucher son enthousiasme à vouloir rouvrir la question.
"En ce qui concerne le sujet à méditer... Je suis ici en tant que Président et Arbitre si nécessaire, comme vous le savez je ne vote pas. Mais cela ne m'empêchera pas de m'exprimer sur un point qui m'a fortement étonné, en tant que Maître de l'Olympe."
Un grondement de mauvais augure suivi ces quelques mots. Le genre de grondement que Poséidon, Hadès, Athéna, Phobos, ne connaissent que trop bien... celui annonçant l'une des si célèbres colères du Père des Olympiens. Car ne vous y trompez pas. Les excès d'Arès viennent bien plus de l'héritage que lui a laissé Zeus qu'Héra, les colères maternelles étant bien plus fourbes et insidieuses.
"Depuis quand..." Le grondement s'intensifia alors que de fins éclairs se mirent à crépiter au bout des doigts divins, preuve qu'il faisait tout son possible pour contenir une colère grandissante. "...laisse-t-on une Déesse se faire tuer par un mortel sans la moindre conséquence... Depuis quand... laisse-t-on un humain mutiler une Déesse Majeure, comme un souvenir que l'on ramènerait de voyage, sans la moindre conséquence..."
Son regard d'or dévisagea froidement chaque entité présente autour de la table. Si cela ne tenait qu'à lui, les humains qui lèvent la main sur les Dieux seraient condamnés à un Enfer tel que le Cocyte serait comparé à une colonie de vacances à côté.
"Est-ce une nouveauté de laisser des déicides se produire sans aucune répercussion ?! Depuis quand laisse-t-on les nôtre se faire massacrer et mutiler par des HUMAINS sans intervenir ? Je n'ai pas le pouvoir de revenir sur votre jugement, ni de l'influencer, raison pour laquelle je vous dis cela maintenant. Le délibéré est parvenu jusqu'à son termes et nul ici ne le changera, ni moi ni vous. Cependant... je m'étonne qu'aucun de vous n'ait été choqué par ces deux faits. Peu importe dans quel camp sont ces divinités, s'il s'agissait de Titans, d'Ases, peu importe, ma réaction aurait été la même."
Le Divin se rassit dans son fauteuil alors que le grondement cessa et que les éclairs disparurent.
"Tous autant que vous êtes... ne priment que votre égo, votre orgueil et ce qui va dans votre sens. Je m'afflige de constater que les Olympiens ont perdu toute leur fierté, leur honneur et ce qui faisait d'eux des grands Dieux du monde pour que vous en soyez au point où qu'un humain lève la main sur un dieu vous semble aussi banal que normal. Voilà où vous en êtes réduits, à laisser les humains abattre vos pairs sans que cela n'en dérange un seul. Hors de ma vue. Sortez maintenant et que je ne vous revois plus ici avant des siècles."
Ainsi parla le Roi de l'Olympe, concluant cet improbable tribunal par une lassitude encore plus prononcée qu'à son commencement.
Sanctions Tribunal Divin:
Nous avons été confrontés à une égalité générale pour chaque accusé sous le format des votes ci-dessous :
- Athéna : 2 non coupable (odin, phobos) - 2 averto (poséidon, hypérion) - 1 coupable (hadès) - Odin : 2 non coupable (athéna, phobos) - 2 coupables mais sans répercussion sur l'humain (poséidon, hypérion) - 1 coupable (hadès) - Hadès : 1 non coupable (phobos) - 2 non coupable mais il devient responsable des actes de kazuki (poséidon, hypérion) - 2 coupables (athéna, odin)
Afin d'éviter que Zeus ait à arbitrer et que certains puissent (malheureusement) envisager que le staff pouvait privilégier les uns ou les autres, nous avons opté pour ajouter le vote tout seul aux 2 votes qui lui étaient les plus proches.
*Pour Odin, ta sanction s'étend sur 6 mois IRL. Après tu es libre de botter les fesses d'un olympien si le coeur t'en dit.
Gaïa
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Sam 24 Avr 2021 - 15:59
Les accusations sont tombées, les plaidoyers sont achevés, les membres du Tribunal Divin ont rendu leur verdict. Chacun devrait s'en retourner à ses petites affaires. Oui, cela aurait du se passer comme ça. Seulement...
La Terre se mit à trembler. La Terre avec un T majuscule. La Terre dans toute sa splendeur. Car elle est tout en ce monde. Elle est la Terre et la Terre est elle. Si Odin est considéré comme le Père de tout, de quelle manière serait-il judicieux de la nommer... Elle qui incarne ce que certains nomment la Terre-Mère. Elle a qui chaque entité autour de cette table doit la vie. Elle qui est plus puissante qu'eux tous réunis, Zeus et Hypérion compris. D'ailleurs... Hypérion... qui mieux que toi peut savoir qui elle est. Toi qui es un Titan, l'une des premières créatures divines à voir le jour en ce monde. Elle dont ton existence découle.
Toi qui sais qu'il ne vaut mieux pas la contrarier. Car ses colères... sont plus dévastatrices que les plus hauts Tsunamis de Poséidon, plus terrifiantes que les armées de morts qu'Hadès peut relever, plus brûlantes que les pluies de comètes incandescentes que tu serais capable de faire pleuvoir sur le monde, plus meurtrières que les éclairs de Zeus, plus effrayantes que toutes les peurs que Phobos est capable d'insuffler dans le coeur de chacun, plus féroces que toutes les guerres qu'Athéna a eu à affronter.
La personnification de la Terre dans toute la splendeur de sa fureur. Celle qu'Odin connait sous les traits de Jörd, mère de Thor. Celle que les Olympiens et Titans connaissent sous le nom de Gaïa. Une seule et même entité, car pensez-vous réellement que les panthéons soient si différents que cela et viennent tous de racines différentes...? Oh que non. Toutes les pommes viennent du même arbre. L'entité primordiale, la plus ancienne entité du monde, celle que tous considèrent à juste titre comme une divinité primordiale, qui engendra Ouranos et tous les premiers Titans de ce monde, se trouvait au centre de la pièce, fustigeant du regard tour à tour chacun des membres du Tribunal Divin.
Il est fort rare de voir Gaïa marcher sur le monde. Cela se compte sur les doigts d'une main en plus de trois millénaires. Et lorsqu'elle le fait... ça n'est jamais pour rien. Et chacun ici, devrait en prendre pleinement la mesure. Et à en croire les traits figés de Zeus, le plus puissant Olympien qui ait jamais existé, le Père semble prendre la présence de Gaïa très au sérieux.
"Avant toute chose. Si l'un d'entre vous ose conserver l'esprit de son hôte en ma présence... je le tue immédiatement." Dit-elle d'une voix étonnamment douce.
Mais comme l'on dit... se méfier de l'eau qui dort.
"Vous n'êtes que des incapables ! Tous autant que vous êtes !" Explosa la Primordiale dans un déluge de pierres qui s'effondra du plafond voûté.
"Je vous ai demandé une chose, une seule chose : protéger 3 pauvres sceaux pour empêcher mon frère de saccager ce monde, MON MONDE ! Et qu'avez-vous fait ?! Vous avez laissé une créature de bas étage, bien inférieure à vous tous réunis, vous manipuler. Vous vous êtes faits berner comme des enfants, vous avez passé votre temps à vous chamailler au lieu de protéger l'essentiel. Vous avez mis MA sécurité en péril."
Plus elle parlait, et plus le temple se fissurait, des lianes végétales au diamètre improbable entourant les colonnes, perçant le plafond et le sol de dalles en pierre. Dire que Gaïa était en colère serait un doux euphémisme.
"Vous trois !" Commença-t-elle en regardant tour à tour Zeus, Hadès et Poséidon. "Vous m'avez profondément déçue. Vous êtes les trois forces parmi les plus puissantes et les plus puissants des Olympiens et vous n'avez pas été fichus de protéger les sceaux que je vous avais confiés."
Puis, embrasant le reste de l'assemblée du bras.
"Et vous autres vous ne valez pas mieux qu'eux, à vous battre sans cesse pour des broutilles. Cela suffit !"
Au moment où elle prononça ces mots, les deux sceaux qui restaient en ce monde, protégés respectivement par Hadès et Poséidon, apparurent au creux de chacune des paumes de l'entité primordiale.
"Je reprends cette tâche puisque vous n'avez pas été capables de la mener correctement."
Son regard se déporta vers Odin l'espace d'un bref instant. Un instant de silence au cours duquel elle ne prononça pas le moindre mot. Un voile de regrets passa dans ses yeux. Si rapidement qu'il échappera peut être à la majorité des personnes présentes, mais sans doute pas à Odin. Il était sage et elle l'avait toujours aimé, encore aujourd'hui. Mais tout comme elle lui avait offert le privilège de lui donner un fils hors normes, elle ne pouvait marcher sur le monde plus longtemps, quels que soient ses regrets. Elle ne pouvait se permettre de rester ici plus longtemps, sachant qu'elle était le monde. Cela était dangereux pour elle et pour chaque créature vivante.
"J'en ai fini avec vous. Et que je n'ai pas à revenir... priez dans ce but. Car si vous m'obligez à changer une nouvelle fois de forme..." Son regard fustigea Zeus, alors qu'elle concluait tout en disparaissant. "Sois plus vigilant et cesse d'être faible."
S'il y avait bien une entité qui pouvait se permettre de rabaisser ainsi le Père des Dieux en public, c'était bien celle-ci. Et à en croire le visage cramoisi de l'Olympien, la pilule mettrait pas mal de temps à être digérée. Car il avait parfaitement conscience qu'à cet instant, son existence ne tenait qu'à un fil et qu'il ne pourrait rien faire contre elle.
Quand Gaïa eut disparu, la salle du Tribunal ne ressemblait plus qu'à un champ de ruines. Le plafond n'était plus qu'un doux souvenir, les colonnes disparaissaient totalement sous des monceaux de végétation et les larges dalles de marbre parsemant le sol présentaient de profonds cratères.
Maintenant il se passe quoi ?:
Vous avez plusieurs choix :
1/ faire un dernier post ici si votre personnage a quelque chose à dire à un ou plusieurs autres (suivez le tour de post actuel, si l'un de vous dont c'est le tour souhaite partir, prévenez vos copains de jeu par mp, histoire qu'ils ne vous attendent pas pour rien. Si vous ne recevez pas de mp c'est que le/la joueur/se compte poster) 2/ Partir directement sans faire de post
Quand vous souhaiterez partir, deux possibilités là encore :
1/ vous allez où vous voulez (dans les limites des règles du forum, genre pas de tp d'Odin au Cocyte) 2/ votre personnage retourne dans le sujet où il était au moment de la convocation (si le sujet est vide ou clos depuis, dans le même domaine)
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Ahina
Déesse de la sagesse et de la guerre
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Dim 25 Avr 2021 - 11:41
Pour mémoire, Athéna porte un bandeau de tissu noir sur les yeux
Athéna écouta ce que le Seigneur des Ases avait à répondre à son oncle, en silence, sans l'interrompre, tout comme il avait eu la courtoisie de le faire à son égard. Ses mots étaient durs, très durs. Il évoqua Perséphone à de nombreuses reprises, et la Sagesse ne put réprimer une profonde compassion à l'égard d'Hadès à cet instant. La traiterait-on encore de stupide, candide, ou quel qu'autre termes du même acabit, qu'elle n'en avait cure. Sa soeur avait bien des défauts, et elle avait été la première à pointer du doigt son attitude qui avait en grande partie menée à cette terrible guerre. Mais elle imaginait également ce que son oncle devait ressentir devant les propos tenus par Odin. Si... on avait traité Orion de la sorte, elle n'osait imaginer quelle aurait été la réaction d'Ahina.
La Protectrice des hommes se désola sincèrement de l'attitude du Père de Tout. Elle était compréhensible, beaucoup de rancoeur et d'amertume s'étaient accumulées au fil des ans, des pertes, des souffrances. Mais là où elle avait repris Hadès pour qu'il fasse preuve de courtoisie envers Odin, ce dernier n'en fit preuve d'aucune à son égard et il allait même bien plus loin que ne l'avait été le Sombre Monarque.
Alors... quand ce dernier invectiva Athéna sur ce point, que pouvait elle bien lui répondre... à part garder le silence. Il avait raison sur ce point. Dans un sens, Odin venait de la placer dans une position très inconfortable. Elle avait pris sa défense devant le Tribunal, et il s'était comporté d'une manière bien pire que le Divin Infernal. Elle ne pouvait le soutenir sans mentir et elle ne l'enfoncerait pas non plus. Le silence était donc la meilleure alternative.
Et quand Hadès poursuivit le contre argumentaire, la fille de Zeus ne put s'empêcher de se dire que ce Dieu était décidément le champion incontesté de la mauvaise foi. Essayer encore une fois de retourner cette histoire de Sceau contre elle alors qu'il en était le seul garant, mentant encore une fois comme un arracheur de dents en disant que ce n'est qu'après qu'Asgard et le Sanctuaire soient à ses portes qu'il avait décidé de son exécution, ce qui était totalement faux, et allant même jusqu'à sous entendre plus que clairement qu'une part d'elle pouvait être comparée à la férocité guerrière de son frère Arès, tout cela... elle n'y répondit rien. Elle avait dit tout ce qu'elle avait à dire et la confirmation que Poséidon détenait bien un artéfact venant d'Ivalice ne lui tira pas plus de réaction, car elle le savait déjà. C'était une évidence absolue.
Son visage se tourna cependant vers Poséidon quand il osa dire qu'aucun d'eux n'avait tenter d'apaiser le feu qui couvait, selon ses termes. Comment osait-il dire une chose pareille... alors qu'elle s'était présentée en paix aux portes du royaume des Enfers pour travailler de concert avec Hadès, une fois n'est pas coutume, pendant que dans le même temps, son Juge abattait sans le moindre remord la Victoire. Comment... osait-il...
Et encore une fois... le cours de moral sur son affection pour les humains se fit un plaisir d'être formulé, par Poséidon cette fois. Athéna ne retint pas un profond soupir de lassitude. Elle est et a toujours été la divinité protectrice des hommes. A quoi peuvent-ils s'attendre d'autre de sa part ? Après des millénaires ils n'ont toujours rien compris visiblement. Et lorsque le jugement fut rendu, les poings d'Athéna se serrèrent sur le fin tissu diaphane de sa tunique. Ainsi les choses se passaient donc comme cela... Peu importaient les sanctions, c'était l'intention qui primait à ses yeux à cet instant. Et les intentions étaient bien mal placées. Ainsi on punissait la déesse que l'on avait attaquée sans raison et dont la fonction était de protéger les humains justement parce qu'elle... l'avait fait, en sommes. On punissait un Dieu pour avoir demandé réparation pour le meurtre d'une divinité, dont tout le monde ici semblait se moquer éperdument. Et on relaxait un être qui avait mené une chasse ignoble sur une déesse majeure pour un problème de couple, parce qu'il n'assumait pas d'avoir trompé son épouse, qui avait sous ses ordres trois Juges dont un souhaitait voler et détruire le sceaux de Poséidon, un avait tué une déesse et le troisième mutilé gratuitement une autre. Et tout cela on laissait passer... tous, sans exception.
Et pourquoi ? Parce que personne ne souhaitait se mettre personne à dos.
Quand cette évidence lui apparut, le visage de la Divinité des Hommes devint aussi pâle qu'il pouvait l'être. Parce qu'elle venait de comprendre... et les mots, la colère de son père, la renforça vivement dans cette idée. Mais avant qu'elle ne se lève pour conclure sa participation à ce cirque, une apparition pour le moins étonnant se manifesta au coeur de cette assemblée de clowns.
Pour peu que ce soit possible, le visage d'Athéna devint encore plus livide lorsqu'elle perçut la gargantuesque énergie qui envahissait les lieux et de qui elle émanait. Gaïa... Gaïa... elle ne l'avait rencontrée qu'une seule fois depuis qu'elle avait vu le jour, il y a des millénaires. Si elle s'était déplacée, il ne fallait surtout pas la prendre à la légère. Par respect, Athéna posa la main sur son coeur et inclina le buste en direction de la Terre Mère en proie à une violente colère. Et elle l'écouta, sans dire un mot, il ne valait mieux pas.
Elle ne se réjouit même pas quand elle rabroua assez sèchement les trois puissants. Car elle se sentait tout aussi fautive qu'eux. Oui ils étaient incapables de travailler ensemble. Et quoi que chacun en pense ou en dise ici, seuls Athéna et Odin en étaient capables. Pour les autres... tout n'était question que de neutralité et de ce qui arrangeait les uns et les autres. Quand elle eut disparu, un lourd silence s'installa dans la salle. Nul besoin de voir son père pour imaginer la colère et la frustration qu'il devait éprouver de s'être ainsi fait rabrouer aussi sévèrement en public, devant une assemblée aussi importante que celle-ci.
" Tous autant que vous êtes... si vous n'êtes pas capables d'assumer les conséquences de votre infidélité, cessez donc de tromper vos épouses et d'avoir des enfants que vous considérez comme des "bâtards". Sinon il y a un moyen très efficace pour ne plus vous retrouver dans ce genre de situation, ça s'appelle la castration. "
Le silence fut brisé par la voix d'Athéna, qui aurait difficilement pu être plus sèche à cet instant. Visiblement, la Sagesse avait décidé de laisser les gants de velours au placard. Et à en croire par la mine sinistre qu'elle arborait, cela n'allait pas s'arrêter en si bon chemin.
" Je vais vous décevoir, Père, mais je ne compte certainement pas remercier quiconque dans cette assemblée de faux semblants. Ou peut être que si finalement... je vous remercierai chacun pour une chose. Merci de m'avoir ouvert les yeux, si je puis dire. D'ailleurs Hadès, transmettez mes meilleurs sentiments à votre Juge du Griffon. J'espère que mes yeux auront trouvé une place de choix sur ses étagères. Merci de m'avoir fait réaliser que ce tribunal a perdu toute son équité et sa justice. Merci de m'avoir permis de réaliser que chacun de vous ne rend pas son verdict en son âme et conscience par rapport à ce qui est juste ou non, mais bien par rapport à ses propres intérêts et pour ne froisser personne. Merci de m'avoir fait prendre toute la mesure de votre lâcheté et de votre couardise. Vous pourrez rire de ma crédulité, encore une fois, cela est votre sport favori il me semble. Faites donc, je vous en prie. Mais aujourd'hui, vous m'avez permis de réaliser que ce Tribunal n'a plus aucune raison d'être car il est aussi faux que biaisé. Votre jugement en est la preuve. J'ai dit, dès le départ, que j'assumais mes fautes et la punition adéquate. Odin a formulé la même requête. Et concernant mon oncle... "
Un sourire de dépit s'afficha sur le visage de la Déesse.
" Faire abattre deux Déesses par ses sbires, me faire mutiler par un Juge, organiser une chasse en Enfers par ce qu'il a été infidèle... vous semblez considérer tout cela comme... des broutilles. Du moins assez pour proférer un jugement aussi absurde. Mais là aussi je suppose que le fait qu'il s'agisse de déesses du Sanctuaire ne vous pose aucun problème. Je me demande si votre soi-disant impartialité aurait été la même si les cibles avaient été Aphrodite ou Amphitrite. Nous le saurons peut-être à la prochaine vendetta des juges, qui sait... Pour autant, Hypérion, la famille n'est-elle pas primordiale au regard des Titans ? Je suis sûre que Styx, mère de Niké, et Océanos, grand-père de Niké, seront enchantés de savoir que vous avez voté pour la relaxe de ceux qui l'ont abattue. A moins que... vous n'ayez tous peur de lui ? Cela se comprend, étant donné qu'il n'y a pas un seul royaume ici qui n'ait subit un jour l'attaque meurtrière de ses spectres. Quand à ce que vous m'avez appris Phobos. Hogo est le problème du Sanctuaire et nous nous en sommes déjà chargés. "
Elle ne rentra pas plus dans les détails. Hogo était, en ce moment même, traqué par un détachement du Sanctuaire et il n'y survivrait pas. C'était une situation assez douloureuse comme ça, il n'était pas question d'en faire part au Tribunal, que cela ne regardait d'aucune façon par ailleurs.
Il est temps.
Athéna traversa toute la salle, s'appuyant sur le Sceptre de feu la Victoire, qu'elle serrait fort dans sa main pour se sentir au plus proche de Niké. Son amie, sa soeur, son bras droit depuis que le monde est monde. Elle se plaça face à Hadès et se pencha vers lui en posant sa main libre sur la surface de marbre de la vaste table.
" Mon cher oncle. Vous avez hâte de voir mon côté pile, comme vous dites ? Je vais vous faire ce plaisir, je ne voudrais pas vous décevoir. Alors préparez-vous et préparez-vous bien. Car la prochaine fois que je frapperai à votre porte, ça ne sera pas en amie pour vous soutenir dans un but commun, mais bien pour vous anéantir une bonne fois pour toutes. "
Il est temps.
Elle conclut par un léger sourire, assez antinomique avec les propos menaçants qu'elle venait de lui adresser. Puis elle se redressa et embrassa le reste de l'assemblée.
" A moi de rendre mon propre jugement de valeurs, ne vous en déplaise, chère assemblée divine. Fini les ronds de jambes, finis les mièvreries et la fausse compassion de votre part. Aujourd'hui j'ai vu ce que j'avais à voir. Par conséquent, plus aucun d'entre vous ne sera le bienvenu au Sanctuaire Sacré à partir d'aujourd'hui. Exceptés nos amis d'Asgard qui sont les seuls à avoir encore de l'honneur et... "
Elle se tourna vers Hypérion.
" Océanos et Styx. "
Avait-il imaginé qu'il serait l'exception ? Certainement pas. Il avait manqué d'honneur tout autant que les autres ici rassemblés.
" Si vous ne leur transmettez pas ce message, je m'en chargerai moi-même. "
Prévint-elle d'une voix plutôt douce. Maintenant libre à eux de ne pas faire la distinction entre ennemis et indésirables. Elle promulguait ce second principe, mais vu le spectacle pathétique que ce tribunal lui avait montré depuis le départ, et cette conclusion ridicule, sans doute certains d'entre eux se saisiraient de cette opportunité. Hadès le premier, sans le moindre doute. Et ce n'était qu'une épreuve de plus qu'elle leur soumettait. Allaient-ils se laisser corrompre par Hadès qui ne manquerait pas de hurler à l'infâmie, de la traiter de tous les noms et de leur clamer "voyez le véritable visage d'Athéna"... ou allaient-ils voir un peu plus loin. Si elle en jugeait par la mascarade d'aujourd'hui, la réponse était toute indiquée.
Il est temps. Temps pour eux de se rappeler qu'elle n'est pas une pauvre petite fille perdue dans les méandres de l'humanité. Temps pour eux de se souvenir qu'elle n'hésitera jamais à dire la vérité même si cela malmène leur orgueil. Temps pour eux de réaliser qu'elle n'est pas une petite déesse fragile, qu'elle est la protectrice de l'humanité et que cela leur plaise ou non, elle continuera d'agir comme tel. Elle sera toujours là pour leur rappeler leurs injustices. Toujours.
" Vous avez raison, Hadès. Merci de m'avoir rappelé que je suis aussi la Déesse de la Guerre. Vous regrettez de m'avoir poussée dans cette voie. Et vous auriez bien tort de me sous-estimer... Père... prenez soin de vous. "
Sur ces mots, une auréole d'or entoura le corps de la divinité qui disparut de la salle ravagée par Gaïa.
Rôle : Dieu protecteur d'Asgard et des neufs mondes.
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Ven 30 Avr 2021 - 1:27
Après qu'Athéna se soit défendu, et qu'Alfrid est pu se défendre à son tour aussi. Tout allais se jouer maintenant. Mais avant, Hadès allait devoir se justifier sur l'attaque de ses juges et le comportement de l'un de ses soldats au sujet du sceau d'Ouranos.
Odin avait presque envie d'applaudir, de lancer des fleurs et de venir lui donner une tape dans le dos pour ses performances. Hadès était un dramaturge né, digne des plus grand acteurs qu'il lui avait été donné de voir. S'il n'avait pas été le dieu de la mort, il aurait pu être un des plus grand acteur de tout les temps, ça, il en était sur et certains.
Et même s'il avait insulté sa femme et dit qu'il ne respecterait jamais le dieu du nord, et par la même occasion manqué de se prendre une lance dans la tête, Alfrid était content d'avoir pu retenir son bras. Même s'il aurait été amusant de voir un Hadès cloué au mur.
Il le laissa parler, râler, dire tout ce qu'il pouvait. Si cela pouvait lui faire plaisir, qu'il le fasse. Ne laissait-on pas un enfant faire sa crise afin d'avoir la paix? Il voulait se faire passer pour la victime, il voulait monter Zeus contre sa fille et contre Odin ? Alfrid savait que les autres Dieux se serait pas dupe des tours du roi du Royaume des Morts.
Quand Hadès évoqua Thor, Alfrid ne pu retenir un rire avant de fixer Hadès.
- Mon cher Hadès, qui est le maître des Enfers, tes enfants ou toi? Qui à le pouvoir de décision? En dehors de ta femme bien sûr. Mais soit, ne parlons plus du manque de virilité. Alfrid se leva en faisant résonner Gungnir sur le sol. Je suis le seul et unique maître à Asgard et les promesses que font Thor, n'engage que lui et ceux qui le croit. Il a voulu jouer les diplomates mais n'a su que se couvrir de honte. Il regarda l'assemblé. Je suis prêt à promettre à cette assemblée que je punirais moi-même mon fils pour cela et lui faire comprendre qu'il n'a pas a promettre quelque chose si c'est pour bafouer sa promesse juste après. Odin inspira avant de se tourner vers Hadès. Tu as cru que Thor pouvait décider quelque chose sans mon accord, je suis désolé pour toi. Mais au moins la prochaine fois, tu pourras venir directement dialoguer avec moi. Il lui sourit en le regardant. Perséphone à été sage et à démontré qu'elle était une vraie femme de pouvoir et je suis désolé pour elle que mon fils n'ait pas été capable de réussir à tenir sa parole.
Poséidon se rangea de son coté, du moins au sujet de Thor, pour l'avoir rencontré dans le passé. Au moins, son idiot de fils avait pu lui être utile durant ce procès, en se baladant un peu partout sur terre et sur les autres Royaumes Sacrés.
Quand les Olympiens commencèrent à parler des sceaux d'Ouranos, Odin écouta mais n'intervint pas. Après tout, il n'avait pas d'artefact de ce genre sous sa garde. C'était pourtant instructif et a voir la tête de chacun, c'était vraiment un problème épineux pour eux. Si Odin en avait eu un, il l'aurait lancé dans l'un des neuf mondes, histoire d'être sur que personne ne puisse tomber dessus et ramener cette divinité violente à la vie. Mais si ce qu'Athéna disait était vrai, la destruction de ce monde pourrait bien arrivé par la faute de Kazuki, un Spectre d'Hadès, comme cela était bizarre. Et bien sur, Hadès essaya de jouer la carte qu'il connaissait bien son Spectre et que jamais il n'allait faire ça.
C'était assez étrange comme conversation, surtout que les dieux semblaient tous avoir un avis différent sur la question.
Puis arriva le jugement, Poséidon était honnête comme toujours et il déclara Athéna non coupable mais avec un avertissement et déclara Odin coupable sans pour autant qu'Alfrid soit inquiété. Hypérion suivi la jugement de Poséidon, ne semblant pas trop prendre parti, tandis que Phobos les jugeaient tous non coupable. Hadès lui aussi fut clairement soutenu par sa famille avec juste comme condition d'être le seul à être tenu pour responsable des actes de Kazuki. Une peine ridicule pour celui qui avait avoué un peu plus tôt avoir clairement lancé ses troupes pour prendre la vie d'Athéna. Odin s'était retenu de lui dire qu'il n'avait même pas eu le courage de faire les choses lui-même.
Zeus intervint pour la première fois réellement pour donner les jugements a chacun. Odin accepta sans broncher, pour le moment, son jugement. Puis, le dieu de la foudre demanda à l'assemblé depuis quand les Dieux laissaient des humains tuer des divinités sans réagir, sans mettre des sanctions sur ces mortels. Sur ce point, Alfrid ne pouvait que comprendre la colère de Zeus. Puis le dieu de l'Olympe les congédia.
Mais c'est alors qu'il arriva quelque chose d'assez inattendu, déjà Alfrid fut repoussé au plus profond de sa conscience, permettant à Odin de prendre le pleins pouvoir sur le corps. Et surtout, une divinité qu'Odin n'avait pour ainsi dire jamais réellement vu mais connaissait son existence. Gaia, la divinité primordiale chez les Grecques. Elle explosa de colère sur les dieux Olympiens qui n'avaient pas été capable de protéger les sceaux du frère de Gaia. Devant elle, même le puissant Zeus et surtout, le dramaturge Hadès semblait faire pâle figure. Puis, elle se tourna vers eux pour leur demander s'ils n'avaient pas mieux à faire que de se battre entre eux. Même Odin se sentait comme un enfant prit en faute par sa mère alors qu'ils n'avaient aucun lien de parenté. Après avoir râlé encore une fois, Gaia récupéra ses sceaux, puis les menaça une nouvelle fois avant de disparaitre.
- Par Hell, quelle femme incroyable !
Une remarque d'Odin avant de voir Athéna intervenir. Ce qu'on pouvait dire, c'est que vu la tête qu'elle faisait, ça allait être assez amusant à voir.
Après une remarque sur la possible castration des divinités présentes, fautes de savoir gérer leur progénitures, Athéna enchaina avec des attaques bien senti, qui firent sourire Odin, voyant la déesse sortir de ses gonds bien comme il le fallait, déclarant que le tribunal n'avait pas d'équité. Elle parla aussi du fait qu'ils laissaient le meurtrier de Niké en liberté, une chose que sa mère et son grand-père n'allait sans doute pas aimé. Et surtout, après une menace bien senti à Hadès, la déesse déclara qu'a présent, le Sanctuaire serait fermé à tous sauf à Asgard et aux deux titans ayant prit part à la Guerre Sainte. Voilà une décision qui serait lourde de conséquence mais Athéna savait surement ce qu'elle disait.
Odin la regarda partir, avant de soupirer et de se lever à son tour.
- Mon cher Zeus, heureux de t'avoir revu même si c'est dans ce genre de circonstance. Il est regrettable que tu ne puisses pas revenir sur le plan mortel, ça te ferais sans doute du bien et tu pourrais marcher un peu parmi nous, voir ce que ça fais de vivre avec les mortels et surtout, de cohabiter avec eux.
Odin lui fit un signe de tête avant de se tourner vers Poséidon.
- Je ne serais pas autant catégorique qu'Athéna. Tu as tenu parole en veillant à ce qu'Alfrid ne soit pas victime des erreurs de ma précédente incarnation. Il lui fit un sourire. Et sache que je ne désespère pas pouvoir un jour boire un verre avec toi, en terrain neutre. Après tout, un de tes généraux semblent du même avis qu'Alfrid sur la suite des évènements.
Odin se tourna vers Phobos.
- Dame de la Peur, saluer votre père de ma part. Un geste simple de la tête avant de se tourner vers Hyperion. Quand à vous, saluez bien de ma part Océanos et Styx, en disant que des émissaires ont été envoyés chez vous, comme prévu pour l'alliance.
Le père d'Asgard sourit avant de se tourner vers Hadès.
- Tu seras seul responsable de ce qui va arriver Hadès. Tes coucheries et ton orgueil vont de nouveau provoquer de nombreuses pertes et des blessures... la prochaine fois, apprend à te retirer quand il faut... et je ne parle pas que de la guerre...
Une dernière pique pour le dieu des morts avant de partir à son tour, suivant le chemin d'Athéna.
===> Palais d'Odin avec Athéna
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Hyperion
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Jeu 20 Mai 2021 - 2:44
« Que le Tribunal Divin commence »
Marcher parmi les dieux
Citation :
Je me permet de sauter les tours de Hadés (avec l'accord de ce dernier) et de Poséidon, je m'excuse d'avance
Lorsque tout le monde eu parlé, lorsque chaque vote fut donné : Le roi des dieux, le parricide, le maitre des lieux décida finalement de se manifester dans toute la grandeur et la lassitude qui le caractérisait pour alors donner son verdict qui n'était autre que le leurs en fin de compte ... Pour ensuite s'insurger sur le fait qu'ils n'étaient pas contre le destin de la déesse de la guerre. Cela ne manqua pas de faire dresser un sourcil a l’ébène qui vint alors répliquer intérieurement qu'il ne fallait pas donner autant de pouvoir que cela à ces mêmes humains et que s'ils étaient à présent assez puissant pour blesser même les dieux : ne devrait-il pas se regarder dans un miroir avant de dire cela ? Après tout, Hadès n'était pas le seule a profiter des plaisirs et des charmes des mortels à l'instar du maitre de l'olympe qui avait pourtant déjà donné tant aux humains jusqu’à sa propre semence. Et maintenant, il s'étonnait qu'ils pouvaient mettre a mal l'une des représentante de son panthéon ? Si l'honneur et le devoir ne le gardait pas a l'abri des raillerie : il aurait tôt fait de renvoyer au divin tonnerre qu'il était le seul responsable de tout cela et ce genre d'acte n'aurait jamais pu avoir lieux si son père était toujours sur le trône du monde ! Mais a quoi bon relancer la chose : l'histoire en a été témoin et c'est Zeus qui gouverne l'univers, non Cronos.
Quand ce dernier vint alors leurs sommer de partir : le titan du feu solaire invoqua a lui sa titanesque lame de jais et la plaça dans son dos non sans étreindre son manche de ses doigts, sa présence lui avait bien manqué tout en lui rappelant qu'il ne se sentait pas serein aussi loin d'elle et aussi proche d'autant d'Olympien ... Cependant cette sensation ne s'échappa pas et au contraire car une chose incroyable se produisit : l'Olympe se mit a trembler et si la demeure des dieux pouvaient vacciller de la sorte, ce n'était que l'oeuvre d'une seule personne... Non, d'une seule entité ! Avant tous les autres, Hyperion ressentit sa présence et la reconnu pour alors s'incliner avant qu'elle n'émerge finalement : aprés tout, le soleil lui même devait respect à sa propre mère. Lorsqu'elle prit substance : le titan ferma les yeux et laissa un chuchotement se perdre dans les airs pour épouser le ciel et ... La terre.
"Je vous salue Gaia ... Pleine de grâce ... Que Votre Nom soit révéré ... Je vous salue Gaia ... Oui mais de grâce ... Les affaires des hommes et des dieux, il faut nous laisser ..."
Etait-ce une priére ? Etait-ce un chant ? Hyperion lui même n'arrivait pas a le savoir alors qu'il se demandait s'il saluait sa génitrice ou s'il l'implorait de ne pas punir ses petits petits enfants des défauts qui les accablaient ? Cependant, cela n'empécha pas la terre mère de récupérer les sceaux qui maintenait son père sous bonne garde : les soulageant de ce devoir tout en plantant des aiguilles dans la poitrine du titan a l'idée qu'elle n'avait pas a demander a ses plus proches parents de veiller à ce qu'ils soient surveillé ... Après tout : il s'agissait de son roi et frère qui avait vaincu l'entité du ciel lui même. Fustigeant les trois divinités principals de l'Olympe , elle ne lui accorda ne serait-ce qu'une parole et le laissa se murer dans le silence tel une statue attendant qu'on lui donne vie d'un mot qui ne viendrait jamais alors qu'elle disparaissait avec les sceaux d'Ouranos : les laissant tous aprés son passage furieux.
Ce fut alors au tour d'Athéna de partir suite au chamboulement apporté par Gaia et elle ne manqua pas de faire comprendre au titan qu'elle ne le considérait aucunement comme un homme d'honneur pour n'en accorder qu'a Océanos et Styx : se demandant s'il ne craignait pas lui aussi l'attaque du maitre des enfers sans savoir qu'en réalité, le clan des titans était en pourparler avec les enfers elles même un destin qui échappait encore aux yeux de tous ... A tout cela, il se contenta de répondre a sa "petite fille" d'une voix calme et maitrisé tout en maintenant la chaleur de son soleil ardent derrière lui.
"Déesse de la guerre, vous avez passé bien du temps avec les humains pour oublier que dans cette famille où nous sommes tous lié : certain ont tué leurs père, d'autre ont dévoré leurs compagnes et je ne craint pas de mentionner que c'est toujours dans cette même famille que vous affronter votre propre sang encore et toujours aux yeux de tous ... Je comprends votre colère mais vous avez choisi le coté des humains, Niké vous a suivi alors je ne peux pas la blâmer pour ces choix ... Pas plus que je n'aurais de raison de vous en vouloir de l'avoir entrainé avec vous au lieu qu'elle reste dans son clan et l’abri de ceux qui nous ont jeté dans le tartare ... J’éprouverais la perte qui a blessé le cœur de ma nièce mais n'oubliez pas une chose, Athéna : ma famille est ce qu'il y'a de plus importants pour moi comme vous le dites et j'empercherais qu'elle retourne croupir dans les flammes du Tartare. Ne pensez pas comme une humaine : vous êtes bien au dessus de cela ... Du moins, je le crois encore. Je transmettrais ce message a mes frères et mes sœurs alors bon vent à vous, petite fille."
Dit-il avant de tourner les yeux vers Odin alors que ce dernier le salua avec plus de chaleur que la déesse de la guerre : lui rappelant alors que c'était son "hôte" qui est allé démarcher les guerriers divins ... Et voila qu'il parlait d'alliance .. Ô Black-Hand,Ô Mmémosyne ... Dans quelle situation vous avez décidé de disparaitre tous les deux, vint alors penser le soleil noir en inclinant la tête en direction d'Odin pour ne laisser qu'Hypérion avec les autres divinités... Se faisant, il vint faire briller son soleil de plus belle en regardant les personnes autour de lui tour à tour en ce demandant s'il n'avait pas prit la mauvaise décision ... Puis, il s'adressa a tous :
"Je suis las du jeu des alliances et de toutes ces manigances ... Peut être aurait-il mieux valu que l'on vote pour déchainer toute la puissance des divinités sur le monde : après tout, ceux qui la défendent ne se sont pas gêné pour le faire et c'est nous qui n'avons pas d'honneur... Dire que je viens d'un temps où ce genre de considération n'aurait jamais eu lieu ... Maitre de l'Olympe, Maitre des Océans, Maitre des enfers et seigneur de la peur : moi, Hypérion, vous salut. "
Finit-il en laissant sa forme disparaitre dans la lueur de son propre soleil qui se résorba sur lui même pour marquer son départ : il était là de tous cela mais il se devait encore d'honorer la volonté de sa sœur, la titanide de la mémoire.
Cronos Labyrinthos
Phobos
Messages : 298
Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Jeu 3 Juin 2021 - 22:07
C’est la fin, Zeus parle, et le résultat ne te convient pas, malheureusement c’est la majorité qui l’emporte. Enfin dans ces décisions, il reste pour chacun et chacune un gout d’injustice, et finalement c’est le plus important, car les graines de la colère sont plantés, et cela conduira de nouveaux inexorablement vers la guerre à nouveau. La morale de Zeus ne t’atteint pas, et remettre en cause des règles déjà établit est quasiment impossible, réunir tous les dieux majeurs. Leurs pouvoirs est en déclins, et ils sont de moins en moins présents et réincarnés.
Le voir défendre sa fifille chérie, face à la mutilation reçue, tu es d’accord, mais ton corps est parcouru d’un frisson de peur, quel sort va-t-on te réserver quand ils seront au courant pour ta mère ? Mais la suite va te terrorisé. Et pourtant, tu es l’incarnation de la peur. La grande déesse Gaia intervient parmi vous, traitant ces fils d’incapables et récupérant les sceaux d’Ouranos. Ce point-là te rassure, mais les menaces de la divine Terre sont claires, et tu n’aimerais pas la contrarié.
Athéna te rappelle à l’ordre au sujet Hogo, tu hausses les épaules, tu aurais dû réduire cette pute en cendre, mais à l’époque tu as cru qu’ils pouvaient te servir contre les titans. Tu hoches la tête en direction d’Odin sans rien dire. Tu attends la réaction des autres mais elle ne vient pas, Hypérion disparu en jouant du drame. Tu lèves les yeux au ciel, fatigué par cela, tu as plus important à gérer.
Sans fioriture, tu te lèves et à l’intention d’Hadès
Salut ta femme pour moi
Perséphone vous hait, c’est bien connu mais tu ne sais pas pourquoi et tu souhaites la rencontrer bientôt.
Poséidon, Hadès, Zeus, au plaisir de vous revoir, dans d’autres circonstances.
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"These violent delights have violent ends"
Hadès
Dieu des Enfers
Messages : 436
Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV] Ven 23 Juil 2021 - 18:44
Athéna parla une nouvelle fois, suivi encore une fois d'Odin. Mais Hadès n'écouta plus. Peu lui importait désormais. Les dés étaient jetés, il avait rendu son propre jugement et ne restait plus que la décision finale à écouter. Zeus l'annonça, et de toute évidence, le Monarque ne fut pas ravi plus que de raison, mais il avait au moins obtenu la condamnation de ce rustre personnage. Et si Athéna s'en sortait quasiment blanchi, cela ne suffisait pas à l'Infernal, mais à quoi fallait-il s'attendre d'autre de la part de son frère et de sa fille préféré.
Ainsi, le Dieu des Enfers ne dit pas un mot de plus. Et alors que tout le monde était sur le point de s'en aller, un événement des plus inattendu se produit. Hadès ne bougea pas d'un poil, accoudé à son siège et sa tête reposant sur ses phalanges, mais l'apparition de nulle autre que Gaïa tira tout de même une expression de surprise à la divinité. Et la Terre-Mère n'était pas là pour prendre le thé, rabrouant sèchement les trois frères sur leur manque de compétences, reprenant par la même occasion les deux sceaux d'Ouranos pour les protéger elle-même. Hadès ne pipa pas un mot, mais l'envie ne lui manquait pas de préciser que personne d'autre que lui n'avait touché son sceau, contrairement à ses deux frères. Une nuance qu'oublia allègrement Gaïa mais qu'Hadès ne précisa pas pour ne pas ajouté à sa colère déjà bien nourrie. Même s'il est un habitué pour remettre de l'huile sur le feu, il valait mieux pour tout le monde laissé passer cette tempête. Et ce n'est pas comme s'il pouvait faire quoique ce soit face à elle de toute manière.
Ainsi, lorsque la Primordiale quitta les lieux, ce fut au tour des autres divinités présentes, les unes après les autres. Et si Athéna en rajouta une couche et menaça sévèrement Hadès et les Enfers, ce dernier ne dit rien. Il n'y avait rien à dire de plus. La prochaine fois qu'il se retrouverait serait de toute évidence au cours d'une nouvelle guerre qui ne tardera sûrement pas à éclater. Quant à Odin, lui aussi en rajouta mais lui aussi n'obtint aucune réponse. Il n'en valait de toute évidence pas la peine. Et cet idiot eut en plus la bêtise de lâcher qu'il avait envoyé des émissaire vers les Titans pour une alliance. Quelle de Dieu balance ainsi des informations qui pourraient mettre tout son camps en danger ? Le genre d'Odin, il semblerait.
Phobos passa le bonjour à Perséphone puis s'en alla, et c'était maintenant au tour du Divin. Se levant de son siège, il ne murmura que quelques mots, inclinant son visage quelques instants vers Zeus, avant d'ouvrir un portail et d'y engouffrer sa silhouette svelte pour retourner en Enfer.
Je ne t'ai jamais sous-estimé Athéna-yo. Mais puisque tu en as décidé ainsi. Mon Frère.
Palais d'Hadès
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Sujet: Re: Que le Tribunal Divin commence ! [PV]
Que le Tribunal Divin commence ! [PV]
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