Forum de jeu de rôle dans l'univers du manga Saint Seiya, qui se déroule au XXIème siècle dans un climat de dystopie où Hadès règne en maître. |
| | Marja Celestyna - L' Impératrice [T] | |
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Auteur | Message |
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Marja Celestyna Général des mers Ecaille de la Sirène Maléfique Rôle : Soigneur de bestioles. Messages : 410 | Sujet: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 11:31 | |
| Marja Celestyna Filipczak « Poséidon »
¤ Je suis née un... 02 Février 1722 – 34 années. ¤ A Łeba, ville du Royaume de Pologne. Je suis née d’une mère Polonaise et d’un père Lituanien, à la fin de la guerre du Nord - conflit durant lequel ils se sont rencontrés. ¤ L'Armure que je porte... est celle de l’Impératrice (Je postule également pour la Sirène Maléfique.) ¤ Mon élément... est la lumière ¤ Mes vertus... sont l’intuition, la réflexion, la discrétion. ¤ Mes mauvais côtés... sont une faible confiance, la solitude, des émotions rarement mentionnées.
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VOTRE HISTOIRE
— Savez-vous ce qu’est la mémoire ? C’est la liberté qui permet aux Hommes d’effacer la malveillance et d’amplifier les tendresses ; il ne reste nulle trace de leurs échecs. C’est ainsi que l’on reconstitue le passé.
Billes Célestine s’ancrent sur les mains remplies de fournitures, azimutées des échos parvenus à l’oreille ; les lippes closes s’ornent d’une maigre distension en un recoin, à la manière d’un accord tacite. Bout de femme ne souhaite guère s’exprimer ; elle ne cherche ni bagarre, ni débat, ni même un contact de quel que forme qu’il soit. Pour autant, il ne suffit que d’un sourire, d’une main tendue pour que le marchand acquiesce et lui octroie la raison pour laquelle ses pieds foulent, à cet instant, la terre ferme.
Quelques minutes, tout au plus, s’écoulent avant de retrouver son unique amour, ce navire qui maintes fois l’avait sauvée. Un refuge, un moyen de fuir les contrées déchirées ; ses planches sont tantôt mère, tantôt amie, parfois colériques. Pour autant, elles n’empêchent guère la rêverie, le recueillement, pas plus que la crainte et les regrets.
Dans la précipitation, elle s’empare d’une pomme qui traîne là, abandonnée, tandis que cet échange déconvenue s'installe derechef. Assurément le passé est-il reconstitué par les Puissants de ce Monde, mais qu’en est-il de cette mémoire dont tous semblent vanter les bienfaits ?
Certains la nomme Liberté ; pour d’autres, elle ne représente pourtant qu’une prison aux barreaux éternels.
— Pauvre con !
Parce que l'on n'oublie jamais vraiment.
En son sein, un visage se dessine. Celui d’une famille tant bien que mal constituée grâce aux sombres heures, brisée par les multiples assauts et l’avidité de ses semblables. Le jeu de la domination est enivrant, certes, mais la récompense reste bien de deçà de leurs attentes. Guidés par les désirs et l’angoisse de tomber dans l’oubli, ils ne laissent dans le sillage que la famine et la méfiance. Comment dirige-t-on les terres appauvries, teintées de malveillance ? En soi, la réponse est simple : on ne les gouverne pas.
Le froid s’intensifie, les terres perdent leurs faibles capacités de récoltes ; le mal s’installe dans chaque recoin des rues, de l’esprit, des décisions et Folie comble les crevasses, aidée de sa compère Rancœur.
Une paix parsemée en surface, enrobant de sa fine couche la brumeuse réalité qui se dessine ici-bas.
Nul temps pour se reposer, apprendre et grandir ; la guerre de succession approche à grand pas, menace de ses mots et de ses armes la longévité des âmes. En un rien de temps, les racines s’arrachent, les rires se changent en cris et en larmes. Le mâle est malmené, pourchassé et, tiraillé entre ses deux patries, c’est dans la tourmente qu’il quitte le foyer au profit de son armée. Au profit d’Auguste III.
Petit bourgeon observe, pleure en secret ; il ne comprend pas la raison pour laquelle deux devient un. Alors, il questionne celle qui demeure à ses côtés, les traits creusés.
— Maman, maman. Il est où Papa ?
De cette innocence entachée, l’enfant insiste, épuise cette femme éprouvée par la vie. Peu à peu, le feu s’éteint, mais les cendres demeurent brûlantes ; une fois encore, rien n’est dit, tout se sous-entend. Tout, excepté cette unique réponse un jour formulée.
— Oublie-le.
Seulement, Marja n’a jamais oublié cet oiseau silencieux, celui qui a quitté son nid sans un adieu.
Le conflit persiste, les armes s’entrechoquent entre deux éclats de voix et, affrontant la déveine, les pêcheurs tentent de faire fortune. Hélas, les denrées s’amenuisent. Lentement, les silhouettes se dispersent, disparaissent tandis que les autres se condamnent ; l’espoir s’ôte des lueurs pour ne laisser que l’obsession d'entrevoir l’illustre Moréna à l’extrémité de leurs draps.
Nul ne sait quand elle se présentera.
Tout n’est qu’une mascarade, mais l’insurrection ne cesse de s’épanouir ; la rose sanglante n’est pas encore satisfaite du placement des joueurs d’échecs. Les professionnels jouent, assis autour d’une table, décident du prochain mouvement et se désaltèrent dans l’ivresse du raisin. Ils jouent, du haut de leur tour de marbre blanc, et leurs pions s’écroulent. Des êtres Imperméables.
Sans retour, la pluie tambourine contre la vitre puis consent à donner un brin de lumière. De brèves secondes, et voici que le silence revient. Petite fille plonge alors son museau dehors, aiguillée par de timides pas, et déniche une trace blanche devant l’entrée. L’échine se courbe jusqu’à prendre possession du morceau de feuille gisant là, visiblement usé ; les mirettes la parcourent à tire-d’aile et remarquent. Aussitôt, les sourcils se froncent et la bouche Églantine s’entrouvre pour qu’une goutte s’y faufile. En outre, la chair se rétracte, blanchit sous la pression. Un instant durant, le temps s’arrête : le sablier semble se fracturer et invite les grains à s’éparpiller sur la nappe de verre. De cette sensation, elle sent, parvient presque à entendre les bruits inconnus, obstruant par ailleurs les annonces du vieillard bramant la fin des combats. Malgré tout, le corps décide d’ignorer les manifestations inexprimées et retrouve son impulsion ; la gorge se desserre, la fluette sonorité provoque, tente de sonner l’alarme à l’intérieur de la maisonnée. Et, finalement, elle cesse.
Elle cesse parce qu’une voix l’en empêche. Bercée entre lassitude et rigourosité, cette gorge interpelle, intime à la curiosité autant qu’à la méfiance et, surtout, ne laisse aucune place à la fuite.
— Je cherche Raina.
L’homme ne s’annonce pas, toise la Polonaise de ses orbes mordorés et formule sa requête à l’instar d’un ordre déguisé. Dis-moi où elle est, gamine. Voici ce que, sensiblement, son attitude dévoile. Les lignes s’inscrivent entre chaque mot prononcé, délivrant le message tel qu’il paraît être imaginé. De surcroît, l’attention s’enracine sur la poitrine de l’intrus, attirée par les pièces qui ornent son veston. Des pièces en ferraille, étincelantes et ajustées. Celles-là même qui inspirent admiration, incompréhension et appréhension. Du haut de ses seize années, la fille du pays ne parvient pas à saisir l’entièreté de sa demande, pas plus qu’elle n’est capable de traduire les écritures gravées.
— Je suis un camarade d’Alek...sander Celestyn Filipczak.
À cette mention, elle sourit, mais demeure néanmoins amère. Le bourgeon fait face, mais se ne se rapproche pas, persistant à obstruer l’antre boisée ; la confiance est difficile à gagner, bien plus que n’importe quelle bataille. Plus que tout, elle souhaite conserver son maigre avantage, lui refuse l’accès, mais ne cesse de l’évaluer. Toutefois, une ombre déferle inopinément et s’accroche au coin de la rétine : une présence aux fils Corbeaux s’impose, chancelante, pousse les poils de Carotte en arrière, entraînant la rencontre entre une colonne et la séparation.
Adossée aux premières loges, la plus jeune guette la scène, immobile ; ses sens s’éveillent, se placent en alerte et ses oreilles se noient dans les échanges qui volent et tourbillonnent. Elle ne comprend pas tout, certes, mais Marja interprète. Elle interprète ce Tomas Žukauskas, cette tonalité qui se brise à chaque particule d'ocre qui s’échappe de sa cage. Mais, surtout, elle interprète la posture recourbée de sa génitrice, ses mains ravagées qui se portent tantôt à son visage, tantôt à la recherche de tout ce qui peut être à sa portée. Des doigts qui, somme toute, martèlent l’autre et harponnent le tissu à en décrocher les distinctions. De funestes distinctions, vidées de sens et de sentiments.
Lui, ne peut rien faire de plus. Rien d’autre que de se laisser bousculer, tarabuster. Il jette néanmoins une œillade au revers, mais n’obtient pas la réaction désirée. Le thorax se meut davantage qu’à l’accoutumée, ne relâche pour autant pas l’air qui y est accumulé. Cependant, nulle expression ne ressort sur son portrait. Le Lituanien, en revanche, pressent cette lourdeur dans ses jambes lorsque sa chaussure claque le sol rocailleux. Les paupières vacillent et ses bras se referment sur la forme recroquevillée. Hélas, cette femme le repousse, le rejette d’un geste mal-assuré ; elle ne cesse de glapir, alors même que les menaces fusent et qu’elle l’intime à déguerpir.
La silencieuse tourne alors la tête, de manière à couver du regard l’Inconnu aux commissures abaissées, cette mère submergée de cristallines perles et ce puîné dont le museau furète de-ci de-ça, les mains tremblantes agrippées à la latte chargée d’esquilles.
— La ferme ! Oubliez-le !
Pas même le temps d’émettre le moindre son que les deux bambins se font rembarrés par des crocs acérés, chevrotants bien que fermes dans leurs propos. La bouille du jeunot se transforme, sursaute, puis disparaît ; l’aînée reste l’égal d’elle-même, se cloisonne dans une tombe chimérique. En somme, il ne lui faut que quelques secondes tout au plus pour discerner la portée même de cette ultime phrase, parce que ce malaise s’infiltre adagio dans ses poumons, s’y installe et élit domicile jusque dans cet esprit qui ressasse, perturbe et se noircit.
Voilà cinq années que l’Oiseau s’est envolé et, la duperie estompée, le Chat l’a consumé.
Un gâchis.
Famille éclatée, espérances brisées ; le bourgeon se transforme en Poisson et quitte le jardin pour naviguer en eaux troubles. Dans une dernière tentative, les Aigues-marines se posent subrepticement sur ses proches mais, eux, ne lui accordent pas le moindre regard ; son existence est d’ores et déjà effacée.
Non seulement elle s’enfuit, mais s’infiltre par ailleurs sur la bicoque qui parcourt les mers et les océans ; le capitaine résiste, refuse à chaque nouveau soleil, parce que les femmes n’ont pas de place sur les flots. Parce que cela ne reviendrait qu’à accepter la présence d’une bouche de plus à nourrir. Or, la Flamboyante renie toute forme d’abandon : elle veut s’esbigner, s’évader de là où gisent ses souvenirs.
Dès lors, le maître accorde à contre gré, soumet des conditions aussitôt acceptées. Ses traits ignorent comment réagir à cette écoute, bien que ses pensées sautillent comme les Sarna gambadent à travers les forêts enneigées. Compendieuse, la recrue potentielle tourne les talons ; les prunelles fouinent les alentours jusqu’à dénicher deux paires d’hommes qui se relayent dans le transport des caissons. Séance tenante, les pattes s’avancent dans leur direction, décidées à ne pas rester sur les bords du chemin. Son dos se courbe alors, tandis que les albâtres bras tachetés empoignent les marchandises. Un, deux, trois, quatre, qui deviennent une multitude : les trajets sont nombreux, l’aide est inexistante. Pour autant, elle dépose et repart, simplement, de toute sa neutralité. Et, dès que la cloche sonne l’heure de l’entreposage des contenants, la voici qui remonte de nouveau les manches et outrepasse la planche pour une durée allongée.
Les deux premiers jours terminés, on l’appelle d’un nom qui lui est inconnu, lui présente un membre de l’équipage et indique des objets manquants. Se les procurer au marché, indique-t-il de cette rauque mélodie, les pointant tous deux du doigt avant de faire claquer ses mains. Et que ça saute !
Sergueï Nazarov, celui que tout le monde nomme : « Обыкновенный Волк », se trouve donc être son compagnon de fortune pour cette prochaine étape. En s’y attardant de plus près, il est bien plus aisé de décoder la teneur de cette appellation : ses poils d’une teinte particulière agrémente assurément la rumeur, le rendant ainsi reconnaissable parmi les siens.
D’une main énergique, il attrape la frêle épaule, la poussant vers des ruelles, et secoue la seconde avec une même vigueur, adressant ses respects de façade au grand patron. Ils marchent ainsi, sans un mot, la guide toujours de ce geste. Et, dès lors que l’éloignement est estimé suffisant, le bras se substitue à la première, empreint de nonchalance.
— Dis donc, t’es vraiment prête à tout pour dégager de ce trou, ma p’tite. Tu me diras, vu le bordel qu’on ramasse ses dernières années, c’est peut-être pas nécessaire de rester dans les parages. Que ce soit ici ou ailleurs, ils sont tous aussi pourris les uns que les autres. Si la terre n’est plus sûre, il ne nous reste que la mer, hm ?
Dans toute sa grandeur démesurée, l’Homme enchaîne les invasions ; son désir de possession est immense et ne connaît nulle sagesse. Désormais, ce sont les océans qu’il menace de prendre sous ses funèbres ailes. Le domaine des créatures. Pour autant, les monstres ne s’incarnent pas perpétuellement en écailleux.
Dominer pour mieux détruire.
L’étincelant agrémente la conversation, en solitaire. Force est de constater qu’il appartient au genre théâtral ; un récit se retranscrit, perdure, traverse sa propre génération et les prochaines. En cela, il se transmet, se conserve, bien que déformé. Cela étant, faut-il encore qu’il y ait quelqu’un pour tendre l’oreille et, plus important encore, que nulle manipulation ne soit à déplorer.
Les faits mussés sous les flammes des non-dits forment leurs expériences de jeunes adultes. Esseulés, ils réalisent désormais que Mère-Patrie s’émancipe de son rôle protecteur, s’empare de celui des Dieux et de leurs faux ; la trahison est la plus simple forme de protestation, mais reste encore à déterminer dans quel camp se trouve l’infidèle. Celui qui détient. Soudain, les mots n’atteignent plus, n’engendrent que la haine. Encore, toujours. Et, pour seul salut, l’enfant ne peut que fuir, fuir et s’embarquer. Parfois, un bienfaiteur apparaît, assure les tâches que d’autres ont déserté ; parfois, il ne rencontre que le Diable emmitouflé dans une peau d’Homme. Comme un jeu de pile ou face, il ne reste qu'à sortir la pièce.
— La suite pour quand on deviendra plus intimes ! C’est une opportunité à saisir, ma p’tite Celestyna ; la véritable liberté est à ta portée. Enfin… presque.
Il s’amuse, bien entendu, mais ne prononce pour autant pas de fausseté, pas plus que de malveillance. Ce rire mutin fait sans aucun doute du bien aux cœurs incertains, meurtris ou juste épuisés ; chacun d’eux s’improvise remontant, à l’unique différence qu’il n’épanche pas la soif.
— Léandre est pas un mauvais gars, tu sais. N’y vois rien de personnel : Tout ce qu’il veut, c’est protéger sa petite famille. D’autant que, s’il considère que tu as le profil pour devenir l’un de ses fragments…
Le Loup Doré tire le col de son acolyte et s’arrête abruptement. Cependant, il refuse de lâcher sa prise, maintient la pression d’un poing ferme, presque tendu : les échoppes se situent à quelques pas de leur position et les casqués rodent de ça de là sur l’esplanade, accompagnés de leurs griffes de métal.
Pas d’bol, qu’il soupire sous l’air inquisiteur de l’Opaline Azurée ; ces énergumènes s’implantent dans les villes comme les planctons se multiplient. Les envahisseurs de l’opposition rejoignent les traîtres autochtones, s'assurant que les muselières retiennent les crocs correctement.
Une œillade pour toute explication ; les compères s’éloignent, se fondent dans la sombre masse et s’émerveillent devant les bibelots exposés sur des étalages fissurés. Quelques instants, et Marja aperçoit un cercle métallique orné de cailloux ambrés. Elle s’approche, contemple et entame les houleuses négociations vouées à l’échec, faute de pièces. Subito, des doigts passent autour de sa taille, la bousculant presque ; une tête se relève pour dénicher des perles Céladon qui, plissées, lui adressent un sourire.
— Excusez mon épouse, Monsieur le Marchand, elle ne participe que très peu aux assemblées comme celle-ci et ne connaît donc pas encore les codes qui les régissent.
Les lippes s’ouvrent, sans parvenir à exploiter la moindre mélodie. De maigres excuses balbutiée, et déjà suit-elle les pas de son aîné qui l’embarquait vers une tout autre destination, inconnue. Une destination pour le moins surprenante, puisque le clapotis de ses bottes cesse non-loin d’une rue annexe. La rencontre avec le mur se fait plus douce qu’elle ne l’aurait imaginé, mais le temps n’est guère aux réflexions, car la distance se réduit sans l’ombre d’un doute.
— Tu la fermes et t'écoutes. Et aies l’air plus enjouée, accessoirement. Un soupir outrepasse la barrière de chair, chatouille le pavillon. C’est pas comme ça qu’on se procure les objets, il faut complètement refaire ton éducation… Bon. On y retourne, j'te montre, et tu m’observes. Discrètement. J'sais que tu pars avec un handicap avec ta tignasse, mais te fais pas remarquer.
Le contact reprend aussitôt, les membres reprennent la place qu’ils occupaient plus tôt. Un masque niais incrusté sur leurs faciès, ils se mêlent derechef aux habitants et voyageurs en quête d’éclats étrangers ; qu’ils soient de bois ou de dorures, leur intérêt pique chaque acheteur destiné, à l'instar du scorpion qui aiguillonne sa proie. Les tentatives pour y échapper sont inexistantes, il ne suffit alors que de se relâcher et se laisser porter.
Les pourparlers résonnent à travers les étalages, attirant l’attention des Pies qui guettent les environs. Inéluctablement, toutes deux s’avancent en direction du Ver aigrefin afin d’en percevoir les tenants et les aboutissants. Déplorable rival dont la gloire se résume à brailler son talent et sa fortune ; il ne brille toutefois pas de sa futilité et trouve un rôle à sa portée.
Les chimériques moitiés se découvrent joueuses autant qu’aventureuses ; les cartes sont distribuées, conservées, rejetées, manipulées en vue d'obtenir la meilleure combinaison. En outre, les regards dardent le principal antagoniste, dont les gestes grandissent à mesure que les secondes s’écoulent. En cela, les phalanges s’improvisent ophidiens et, sans tambour ni trompette, glissent entre les tissus rêches pour effleurer la larme d’une spinelle cobalt. D’un tour de main, voici qu’il l’escamote, la couve non sans une certaine tendresse et, davantage encore qu'auparavant, Sergueï se sent vivant.
L’âme se faufile à travers ses compères d’apparence, sollicite sa douce pour un baisé volé ; petite Polonaise semble bel et bien déterminée à se faire une place. Peut importe le prix à payer, pas plus que le prix des regrets.
Ils s’accoquinent, contemplent les autres marchandises, dérobent et s’escampent d’un naturel déroutant. Le capitaine peut dormir sur ses deux oreilles : la chasse au gibier est satisfaisante et ses poussins rentrent sains et sauf au bercail. Toutefois, si le Loup est protecteur, il n’en reste pas moins un resquilleur, en dépit de sa fidélité sans faille ; il omet la goutte, la soustrait au chef de meute et l’accroche au lobe de sa nouvelle alliée. Un présent, justifie-t-il, un « trois fois rien » pour lui souhaiter la bienvenue. Ce « trois fois rien » n’est que le premier d’une série qui ravie, qui dérange ; entre autres, se poseront sur ses paumes le doux bois d’une caisse de résonance, accompagnant un crin et sa baguette.
Les raisons se transformaient, au fil des années. À mesure que la jeunette s’allongeait, cette famille de substitution s’ancrait dans ses viscères, tout comme elle se gravait dans les leurs. Pour le bien de tous, chacun est capable du pire : une devise simple et efficace qui pousse ses membres à se dépasser, à veiller, à aimer. Laisser couler les préjugés, ne pas rompre le fil qui les maintien comme une unité.
Désormais, Marja rit, danse, apprend à manipuler ce violon que ce presque frère lui a mis entre les doigts ; petit Poisson devient grand et est heureux de la vie qu’il mène. Une existence parfois ébranlée par la crainte, lorsque le navire est source d’insécurité : les vagues provoquent, les éclairs, les orages chamboulent le quotidien et façonnent le paysage en un monde de sons et de lumière. Dangereux, certes, mais beau. Une beauté mortelle, en somme. Les repères s’effacent alors ; les hommes se soumettent au bon vouloir des Dieux. Par-là. Ces deux mots, nul ne peut assurer combien de fois elle les a prononcés, et nul ne peut compter le nombre de fois où ils leur ont sauvé la mise. Certains cherchent, quémandent cette vérité qui ne semble pas exister. Car, pour seule retour, ils n’obtiennent qu’une doucereuse commissure, à la teinte maternelle. Une commissure plus apaisée qu’auparavant, certes, mais pour autant pas sans fêlure. Des fêlures invisibles, dissimulée sous se masque d’Apparence : le masque des Hommes.
Hélas, le temps évolue autant que les années s’écoulent ; le présent voit naître des opportunités d'une sensation qu’autre chose est sur le point de se produire. L’ère est au renouveau et les temps sombres sont en approche. Il est l’heure pour le Poisson de quitter son banc, de naviguer vers de nouveaux rivages ; elle les abandonne sans savoir quoi dire et se contente de s’excuser. S’excuser, encore, toujours, probablement parce qu’elle n’estime pas cela suffisant, parce que cette impression de déjà-vu la tiraille intrinsèque. Malgré cela, elle part. Elle part retrouver ce qu’il lui manque, écouter ce pressentiment qui l’intime à prendre le large.
Un nouveau voyage commence, en âme esseulée. Plongée dans son silence, elle navigue, gravit, marche, jusqu’à cette falaise dont elle ignore le nom. Puis, elle recommence, encore et encore, patientant que la lueur se dévoile enfin, qu’elle comprenne les raisons de sa présence en ces lieux.
Quelque chose de plus grand, mais quelque chose qui ressemble également à tout ce qu’elle a tenté de fuir, alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Celestyna méprise la guerre, haït ces puissances qui bougent leurs pions comme on supprime la poussière ; c’est pourtant ce vers quoi elle se dirige, avec force et naïveté.
Les confits surgissent, grognent de leurs mots et de leurs poings ; les craquelures s’immiscent et, en guise de pansement, se colmatent d’un enduit illusionné. Peu à peu, le paradis se créée au rythme des carpes et des canards qu’elle récupère, soigne et élève. De cela, s'inscrit la nécessité de l’utilité, de la compagnie animale à l’encontre du désert humain. Eux, ne trahiront jamais ; celui qui trahira ne sera pas la bête, mais l’homme. Elle, précisément, lorsqu’elle s’absente après deux ans de formation.
Déçue de ses propres capacités, la trentenaire se réinvente au cœur des monts, des glaces, des océans ; les dons n’existent pas, tout s’apprend dans la dureté et la sueur. Qu’importe les dires, il n’y a que cela. Qu’importe ce cœur qui tambourine lorsqu’il s’éveille, cela ne compte pas. Pas pour le moment, pas tant que sa bien aimée ne se présenterait pas, pas tant qu’elle ne serait pas digne d’elle.
Elle, pointe finalement le bout du museau, expose ses écailles aux nombreuses remembrances... Assurément râlerait-il, ce Loup doré, s’il l’apprenait ; il n’est plus à ses côtés.
Les océans blanchissent alors, les arbres revêtissent leurs manteaux de coton. Là encore, quelque chose cloche ; les intempéries se font nombreuses et rancunières, ne laissant derrière elles que le mordant de leurs crocs de neige. Moréna s’éveille, récolte ceux dont la lumière tarit pour sombrer dans le brouillard des ténèbres. L’ancienne Polonaise hésite, se surprend maintes fois à poser le pied sur ce navire, à fixer ce qui ne peut être observé. Comment se porte-t-elle, cette femme laissée derrière ? Les rêves perdent en rareté, gagnent en suée : il ne reste plus que leurs carcasses, des planches moisies par les marées. Malgré tout, elle s’enveloppe de cette couche inconnue, imperceptible, et voici qu’elle se rassure ; ils vont bien. Ils ne peuvent qu’aller bien.
Et pourtant, ce renouveau ne change rien et, très vite, plus rien ne subsiste au cœur des fonds marins. Pas même elle, qui, chargée de mettre les habitants en sûreté, se retrouve encerclée.
Pour le bien de tous, chacun est capable du pire. Cela, Marja ne l’a jamais oublié, pas plus que toutes ces silhouettes abandonnées. Seulement, elle découvre que d’autres l’emploient pour de sinistres raisons. En outre, l’abri n’est guère un lieu pour les gens comme elle, comme eux, et résister n’est, hélas, pas si aisé.
Des chimères annihilées, des corps qui empiètent, albes et dépourvus de leurs attirails ; cette maison aussi, s’est envolée.
Mais la guerre, elle, ne cesse jamais tant que l’Homme et le Dieu cherchent à dominer ; la Prusse récupère les armes, dans son désir de destruction. Cette fois encore, sa tendre Pologne s’en retrouve harassée, saccagée. Les terres tremblent autant que les mers ; l’Impératrice déchue de ses patries entreprend de prêter main forte, mais l’appel l’intime à modifier ses plans. Le seigneur est de retour, la vie persiste sous le plancher Océanique et, bientôt, les expéditions reprendront. Ils reprendront assurément, parce que les Dieux eux-mêmes aspirent à la conquête.
En somme, ces êtres qui affirment que la liberté résident en la possibilité d’effacer ou d’amplifier certaines bribes de la mémoire ne transmettent que la tromperie ; elle ne représente que des œillères, une prison qui a pour but de dissimuler un jeu : L'obscur Jeu des Apparences.
—Parce qu’on n’oublie jamais.
MES INFOS + Larmes de marie se complaît dans le silence glacé. À l’instar d’une mère, elle protège ses proches comme on veille sur des enfants. Toutefois, ses réactions, son comportement demeurent parfois un mystère. En cela, les rumeurs se font nombreuses autant qu’absurdes.
Une honte pour le Sanctuaire sous-marin, affirment-ils. À vrai dire, il est probable que peu ne saisissent comment elle est arrivée jusqu’ici, et force est d’avouer qu’elle-même l’ignore. Parce qu’elle aurait dû mourir, ce jour-là : ce jour où, il y a une année, tout a basculé.
Une femme à ennemis, en somme. Une femme qui persiste à agir comme si rien ne la touche, mais dont les acerbes paroles rouvrent néanmoins ces plaies d’antan. Il y a pourtant bien quelqu’un sous cette carapace, pour peu qu’on essaie de la craqueler.
Les perles de la sentinelle guettent, à l’affût de ce qui pourrait nuire à la pérennité du territoire, à ses âmes qui chantent ici et là, mais cessent lorsqu’ils la voient.
Mais Marja-Celestyna n’a guère besoin des hommes pour exister, tout du moins le prétend-elle. La solitude lui sied à merveille, autant que sa fidélité. Soigneur à ses heures perdues, son élevage représente son seul contact véritable ; le seul qui ne trahira jamais.
Et, surtout, souvenez-vous que, même si l’on se targue de pouvoir oublier, personne n’oublie jamais.
¤ Votre avatar : Il provient de la galerie de Selenada. ¤ Avez-vous pensé à lire et signer les règles ? Oui, oui. ¤ Le mot de la fin ? Bonne lecture ? (Espérons qu’elle le soit.)
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Dernière édition par Marja Celestyna le Dim 2 Fév 2020 - 19:35, édité 13 fois (Raison : Terminée (ajout de l'élément qui était en discussion staff jusqu'à présent)) |
| | | Kristr Rôle : Soigneur du Sanctuaire Messages : 179 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 11:41 | |
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| | | Ryûichi Spectre du Bénou de l’étoile Céleste de la Cruauté
Rôle : Spectre céleste au service direct du Juge du Garuda. Loyal mais aime vivre en solitaire.
Assagi depuis que sa vengeance est accomplie mais méfiez-vous de l'eau qui dort... Messages : 1987 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 12:03 | |
| ----------------------------------------Ryûichi du Bénou, le traiteur du Mekai. Salade de phalanges, tartes aux marrons et pains à toutes heures. Yoroshiku !!! (Enchanté!!!) Seuls les Époux infernaux connaissent son véritable nomMerci à Wilfrid et Elyn pour le set |
| | | Persédia Prêtresse d'Hadès
Messages : 202 Avertissement(s) : 2eme Averto | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 12:08 | |
| Hello à toi Bienvenue ^^ ^^ ---------------------------------------- |
| | | Kurayami Membre d'Or
Rôle : Loup Solitaire Messages : 2688 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 12:09 | |
| Bienvenu Bon courage pour ta fiche, j'y jetterais peut être un oeil quand tu l'auras terminé :o J'espère que tu t'amuseras bien avec nous :) ----------------------------------------Merci à Elyn :3 |
| | | Toval | | | | Echidna | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 12:56 | |
| Je sais que je ne suis pas moins nouveau mais bienvenue quand même ! |
| | | Altia Verana Grand Pope
Rôle : Grand Pope et représentant terrestre d'Athéna Messages : 5733 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 13:06 | |
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| | | Nereus | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 13:12 | |
| Bienvenue, bon courage pour ta présentation ---------------------------------------- |
| | | Thanatos Dieu de la Mort
Rôle : Fondateur Messages : 19384 | | | | Angèle | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 14:25 | |
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| | | Velvet Rôle : Gardienne de la Prison des Voleurs Messages : 722 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 22:06 | |
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| | | Diana Mère des Monstres
| Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mar 21 Jan 2020 - 23:44 | |
| Bienvenue sur le forum Marja Celestyna ----------------------------------------Échidna parle Diana (hôte d'Échidna) parle |
| | | Promethée | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mer 22 Jan 2020 - 11:16 | |
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| | | Marja Celestyna Général des mers Ecaille de la Sirène Maléfique Rôle : Soigneur de bestioles. Messages : 410 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mer 22 Jan 2020 - 11:29 | |
| Bonjour,
Merci à tous pour cet accueil chaleureux, j’ai hâte de pouvoir commencer à écrire avec vous tous !
Kurayami || la présentation sera très classique, dans le genre. Donc ne t’inquiète pas, c’est bon si tu ne la lis pas. (Et, si tu la lis, je serais très heureuse et curieuse d’entendre tes retours éventuels.)
Echidna || c’est le plaisir des colorés, profite !
Diana || N’hésite pas à utiliser l’un ou l’autre ; Marja-Celestyna, c’est un peu long et parfois agaçant à écrire !
Pour la présentation en elle-même, elle avance doucement, un peu chaque jour. Il y aura un petit message ici une fois qu’elle sera définitivement terminée. (Il faudra cependant compter encore quelques jours, a priori.)
Belle journée, Marja |
| | | Alberich XIII Guerrier Divin de Delta
| Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mer 22 Jan 2020 - 11:36 | |
| Bienvenue également parmi nous^^ ----------------------------------------Ma Fiche- 'Ancienne Identité':
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| | | Réa Rôle : Gardienne du pilier de l'océan Antarctique
Seconde du célèbre Captain Nereus Messages : 644 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mer 22 Jan 2020 - 13:07 | |
| Bienvenue future marina :3 ----------------------------------------- Écaille de Réa : (celle-ci est azurée):
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| | | Léandre Chevalier d'or du Capricorne
| Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mer 22 Jan 2020 - 13:54 | |
| Une impératrice ! Quel bonheur ! Bienvenue, ma chère |
| | | Félina Général des mers Ecaille de L'Hippocampe | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Jeu 23 Jan 2020 - 3:37 | |
| Bienvenue, bonne chance pour ta présentation. J'ai hâte de te voir au Sanctuaire sous-marin. ----------------------------------------Tous pour un et un pour tous
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| | | Akane Rôle : Garde personnelle de Phobos Messages : 177 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Jeu 23 Jan 2020 - 14:30 | |
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| | | Abel Rôle : Fleuriste amateur et paysagiste spécialisé dans l'abstrait. Messages : 2071 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Jeu 23 Jan 2020 - 14:58 | |
| Welcome !
Amuses toi bien parmi nous ^^ ---------------------------------------- |
| | | Marja Celestyna Général des mers Ecaille de la Sirène Maléfique Rôle : Soigneur de bestioles. Messages : 410 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Dim 26 Jan 2020 - 15:30 | |
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Ola,
Merci à vous tous pour vos gentils messages. La présentation est toujours en cours, mais avance bien. Avec un peu de chance, la cloche de la fin sonnera demain, dans la soirée, ou mardi.
A très vite,
Marja |
| | | Maëlys Chevalier de bronze de l'Ours | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Dim 26 Jan 2020 - 19:02 | |
| Bienvenu parmi nous et surtout bienvenu dans le camp des Marina :) hâte de pouvoir rp avec toi. Tu arrives à temps, on va bientot faire une énorme fête avec alcool et baignoire ^^ |
| | | Abel Rôle : Fleuriste amateur et paysagiste spécialisé dans l'abstrait. Messages : 2071 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Lun 27 Jan 2020 - 13:32 | |
| Coucou, J'ai commencé à regarder un peu ta fiche, je me permets juste de te montrer ce point de règlement au sujet des éléments comme tu as indiqué ombre et si possible Lumière : - Citation :
- ¤ Rang Argent (au moins 280pts de stats, hp et cs cumulés): 1 élément de base + possibilité d'apprendre 1 élément supplémentaire.
La scale de L'impératrice étant de rang argent tu ne peux donc en maitriser un seul pour le moment et en apprendre un deuxième par la suite. ---------------------------------------- |
| | | Marja Celestyna Général des mers Ecaille de la Sirène Maléfique Rôle : Soigneur de bestioles. Messages : 410 | Sujet: Re: Marja Celestyna - L' Impératrice [T] Mer 29 Jan 2020 - 17:51 | |
| Ola,
Merci pour ton intervention Abel ! Merci également à toi, Alfengard, au plaisir de se croiser au détour d'un rp.
J'ai le plaisir de vous annoncer que la présentation est désormais terminée. Navrée pour les coquilles restantes, la tablette n'a jamais fait très bon ménage avec l'écriture. Bien entendu, je me tiens à disposition s'il y a besoin d'une chronologie plus précise en spoiler (Elle est déjà prête sur le côté, si jamais), ainsi qu'en cas de questions ou de modifications nécessaires.
Concernant l'élément de Marja, ce champ est actuellement vide. En effet, j'avais quelques petites questions qui ont été posées par MP et je suis en attente d'une réponse pour savoir ce qu'il m'est possible ou non de faire. (Dans tous les cas, cela sera soit la lumière, soit l'ombre et cela ne bloque pas la lecture de la fiche !)
Merci d'avance pour vos retours,
Belle fin de journée, Marja |
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