Venez RP sur Saint Seiya Anthologie RPG pour jouer dans la bonne humeur. Incarnez un chevalier et enflammez votre cosmos !!
 
en cours
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez
 

 Voyage sur les mers - Flashback FT Alia

Aller en bas 
AuteurMessage
Hermès

Hermès
Rôle : Tourment.
Messages : 67

Caractéristiques
Vie Vie:
Voyage sur les mers - Flashback FT Alia Left_bar_bleue350/350Voyage sur les mers - Flashback FT Alia Empty_bar_bleue  (350/350)
Cosmos Cosmos:
Voyage sur les mers - Flashback FT Alia Left_bar_bleue350/350Voyage sur les mers - Flashback FT Alia Empty_bar_bleue  (350/350)
Armure Armure:
Voyage sur les mers - Flashback FT Alia Left_bar_bleue0/0Voyage sur les mers - Flashback FT Alia Empty_bar_bleue  (0/0)
Infos fermées
MessageSujet: Voyage sur les mers - Flashback FT Alia   Voyage sur les mers - Flashback FT Alia EmptyVen 26 Juil 2019 - 15:37



HRP:


« C'est elle, Monsieur. » Le Monsieur en question se redresse de son fauteuil, commençant à approcher de la terrasse de la capitainerie de Saint-Domingue pour sortir. L'air marin des Caraïbes vient frapper son visage fatigué, mais entretenu. Une barbe fine, taillée, blanche, accompagne ses cheveux immaculés. Des vêtements riches, mais sobres, recouvrent son corps, rappelant son statut de riche marchand... Non. De Grand Maître. Car c'est ce qu'il est. Le Grand Maître de la Compagnie du Trésor. Une organisation économique et mercantile, qui ne souffre d'aucune attache. Qui ne souffre d'aucunes directives à part celles de ses contrats. Son indépendance est synonyme de qualité, que cela soit des produits comme des services fournis. Et ils sont nombreux. Tout comme ils sont nombreux à faire partir de son réseau d'influence.
Mais qu'importe. L'histoire ne se souvient pas des sociétés secrètes. Car la Compagnie du Trésor, en soi, n'existe pas. On lui offre juste de nombreux noms. De nombreuses appellations. Selon le pays. Selon celui qui pense en être le Fondateur. Mais tout cela n'appartient qu'à une personne, finalement.

« C'est un joli petit lot quand même. » Il hausse un sourcil, regardant en direction de celui qui avait pour rôle d'observer les quelques personnes qui s'approchaient de son navire. Il lui donne alors un coup de canne dans l'intérieur du genoux – lui arrachant un petit cri de douleur. Une canne en bois d'ébène, monté d'argent. Une canne qui revient se poser contre le sol, alors que la voix italienne de Machiavel, son regard légèrement rieur posé sur la demoiselle qu'il observe au loin. « Je préfère dire, personnellement, qu'elle est dotée d'une beauté presque... inhumaine. » Un terme particulièrement bien choisi, selon lui. Car inhumain n'est finalement qu'un constat. Parfois – souvent même – négatif, il reste pourtant le meilleur pour décrire des particularités qui ne sont pas présentes chez un être humain. La beauté, par exemple. Ou la complète immunité aux maladies qui peuvent apporter la cigarette, par exemple.

Mais dire que cette capacité de Machiavel est inhumaine est un mensonge.
Qui peut se vanter de rendre malade un dieu, sincèrement ?

« Bon. Qu'en est-il de la marchandise ? Est-elle rangée ? » L'homme se relève – il massait sa jambe en retenant quelques plaintes et insultes –, avant de poser les yeux vers son supérieur. Il hoche alors la tête. « C'est fait, oui. Les caisses ont été chargées dans le navire. Il doit partir de Saint-Domingue dans une heure, comme cette demoiselle d'ailleurs. Le port du Havre est sa destination... Après il partira vers le sud puis... » Il s'arrête, lorsqu'il voit son interlocuteur froncer les sourcils. Caressant son menton, le vieil homme réfléchi quelques instants... avant de lancer. « Pourquoi dire Le port du Havre ? Un havre est un port, initialement. Naturel, le plus souvent... mais ça fait Le port du port. C'est quand même une langue étrange le Français... François... Oh qu'importe. Mais oui, ils pourraient être plus attentif au choix de... » Et il continue, marmonnant un peu dans sa barbe alors qu'il salut son subordonné, descendant de la capitainerie...
Une capitainerie silencieuse, qui se demande si elle a bien entendu le maître d'une compagnie ergoter sur le nom d'un port.

Mais qu'importe. Avançant jusqu'aux quais, l'homme lance quelques sourires de façades à certains marchands, échangeant quelques mots avec une délicieuse cliente, lui offrant un baise main en contact final, avant de se diriger vers le sujet de sa conversation précédente – enfin, l'une d'entre elle. Et plus il approche, plus une vérité arrive jusqu'à lui. Elle est belle, oui. À sa façon.

Mais sa beauté n'est plus réellement humaine.
Et pourtant, il préfère qu'elle reste humaine. Cette beauté imparfaite. Cette beauté qui peut se répéter ici et là, avec ses différences par personne.
Celle d'un homme, ou d'une femme, qui parcours le monde sans l'aide du divin. L'effort d'un maquillage, d'un entraînement, pour construire son masque, son corps.

Non. La beauté inhumaine de cette jeune femme, cela ne lui plaît pas tant que ça.

« Nous vous attendions, Mademoiselle. » Sa voix s'élève légèrement derrière la belle et quand cette dernière pose les yeux sur lui, elle verra en premier lieu son regard bleu, aussi clair qu'un ciel d'été. « Votre navire est celui-ci. » Il montre alors d'un mouvement de sa canne un bâtiment, un navire marchand aux couleurs de la Compagnie Française des Indes Occidentales.

Une nouvelle histoire commence.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Infos fermées
MessageSujet: Re: Voyage sur les mers - Flashback FT Alia   Voyage sur les mers - Flashback FT Alia EmptySam 27 Juil 2019 - 14:01

Un voyage de longue haleine, ce n’est pas à prendre à la légère. Certes, j’ai quelques affaires, une malle avec le nécessaire pour arpenter les contrées étrangères, mais je voyage avec le minimum. De quoi pourrais-je avoir besoin de plus ? Ah oui, les vêtements que le commun des mortels porte en permanence ne sont pas des plus simples à emballer. Ils prennent beaucoup de place et ne sont pas très pratiques, surtout pour la gente féminine. Mais comment diable peut-on aimer s’habiller de la sorte ?

Pour le bas, même s’il y avait plus pratique, j’ai finalement opté pour une robe à plis, dans une étoffe jolie mais pratique. Le haut quant à lui laisse apparaitre un corset sombre ouvragé de dentelles et de motifs raffinés, le tout recouvert d’un gilet à manches amples et ouvertes. Le climat des Caraïbes étant ce qu’il est, je n’aurai pas apprécié bien longtemps les tenues fermées et étouffantes qu’on imposait au beau sexe.

Peu importe qui s’occupe de mes affaires. Deux porteurs ont été diligentés par la compagnie qui va m’emmener vers l’Europe, plus précisément vers la France. Saint Domingue n’était qu’une escale, une transition entre l’Amérique et ma prochaine destination. Sur les traces de la Toison d’Or, j’avais traversé l’Asie mineure et voyagé sur les pourtours de la mer Noire, précisément là où j’avais fait mes armes en tant qu’Amazone. Les pistes du trésor antique étaient multiples et se perdaient dans des secrets et des mystères complexes. Ce n’est qu’après de minutieuses recherches que je fus en mesure de découvrir certaines pistes aux Amériques : emportées par des sociétés secrètes affiliées aux Francs-Maçons.

Et de fil en aiguille, les découvertes avaient pu mettre en évidence des plans dans les plans, des secrets enveloppés d’énigmes. Toute trace de ce que je recherchais se perdait en Europe, plus précisément à Paris. J’avais trouvé un moyen de transport convenable, un compromis entre sécurité et fiabilité via une compagnie qui faisait la navette entre les Amériques et le vieux continent. La seule problématique était une escale dans la mer des Caraïbes. Et j’étais là depuis quelques jours, attendant une correspondance qui n’avait pas trop tardée à se présenter. J’avais passé les quelques jours à ma disposition en lectures, recherches et pour le peu qui me restait, en flâneries le long de la côte. Tant que ça pouvait me donner une excuse pour me débarrasser de certains vêtements et rester assez loin de la plèbe, tout allait pour le mieux.

Un peu moins de 30 jours : c’est le temps qu’il me faudra pour rejoindre la civilisation. Non pas que les températures des Caraïbes aient pu poser le moindre souci mais je n’étais pas vraiment à mon aise avec ces maisons victoriennes, de bois et de… paille, ouvertes aux 4 vents. Ainsi, lorsque j’avance sur le quai en direction du navire, mon premier réflexe aura été un regard panoramique. Sobre, il semble avoir un peu vécu mais il est entretenu. Ce sera mieux que rien. Et puis j’ai vécu une première traversée qui n’était pas des plus simples non plus. Alors ce retour sera probablement plus anecdotique.

J’avance sur le quai pendant que mes affaires sont emportées par d’autres moyens vers le pont principal. De là, ils arriveront dans ma cabine sans que j’ai à m’en soucier. Et il ne me restera plus qu’à changer de vêtements pour d’autres. Mais pour l’heure, c’est un individu des plus surprenants qui vient se présenter sans trop en dire. Tout juste est-il rassurant, avenant. On m’attendait. Sa voix vient m’apporter un fragment de la lointaine Europe et c’est presque instinctivement que je tourne la tête vers lui.

Un capitaine ? Qui d’autre sinon ? Il ne porte pas les stigmates des longs voyages en mer alors difficile d’être catégorique. Sa tenue dénote un niveau de vie particulier et parle pour lui à moins que ce ne soit que purement le décorum d’une classe assumée et voulue. Cheveux entretenus, barbe taillée, force de l’âge. Séduisant pour ainsi dire, sachant attirer l’attention dans un océan de conformisme et de banalités.

Aussi lorsqu’il s’adresse à moi avec les formes, je lui tends la main par protocole et convenance, même si ce ne sont pas les habitudes à Sparte. Sur la terre des hommes, il faut se comporter comme tels, même si ça peut me couter de le faire. Je vais embarquer pour une longue traversée alors il est préférable que je reste dans le ton de ce qu’il se fait.

- Merci, monsieur.

Simple réponse alors que je pose mon regard sur lui en esquissant un sourire. Il m’aura indiqué le navire que j’avais déjà pu remarquer, en fait, le seul qui me semblait capable de faire la traversée en me garantissant le minimum syndical en termes de confort.

- J’en suis ravie. Il me tarde déjà notre bon vieux continent. Non pas que le climat des Caraïbes me soit étranger mais… je préfère la fermeté des sols de pierre à la souplesse des planchers de bois, capitaine.

S’il n’était pas le capitaine, qui pouvait-il être dans le chainon de commandement de cette compagnie des Indes occidentales ? Par cette affirmation, j’allais en savoir plus, confirmée dans mes suppositions ou bien démentie. Je préférais savoir à qui j’avais à faire.  Enfin pour l’heure, il allait falloir supporter le ressac de l’océan pendant plus d’une lune. Et accessoirement vivre dans un microcosme exclusivement masculin. Autant en savoir plus sur celui qui affichait clairement sa différence, plus en phase avec mon rang.

Revenir en haut Aller en bas
 
Voyage sur les mers - Flashback FT Alia
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Flashback Davy Jones-Simbad] la rencontre de 2 Légendes des Mers!
» Régénération Alia
» Combat Alia - Angèle
» [FB Milan - Alia] D'or et d'argent
» Entrainement - Alia / Toval

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Saint Seiya Anthologie Forum RPG :: Espace en Jeu "Anthologie" :: Monde des Humains :: Les 5 continents :: Continent Américain-
Sauter vers: