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 What a horrible night to have a curse

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Adonaï

Adonaï
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MessageSujet: What a horrible night to have a curse   What a horrible night to have a curse EmptyLun 24 Juin 2019 - 0:54

He is divinity omniscient
Seeing the world revolve with spite
The surge of humanity oblivious
To the divine bringingeth light
Let there be night







Le Cardinal de la calamité était arrivé rapidement à son domaine. En même temps, il n'avait pas que ça à faire. C'était un personnage extrêmement occupé, avec une tonne de prérogatives. Donc il n'avait pas forcément le luxe de se payer un moment de relaxation en prenant son temps pour rentrer chez lui. Parce qu'il savait très bien qu'il n'allait pas rester chez lui très longtemps. Il y avait invité une jeune femme qui attendait à l'entrée du royaume d'Arès. Évidemment, il a essayé de faire un brin de ménage en voyant toutes ces âmes attendre bêtement que quelqu'un leur parle, que Morrigan daigne les inviter à pénétrer entièrement les terres arides de la cité antique de Sparte. Il est vrai : il n'avait pas correctement expliqué à son ancienne maître d'arme que personne n'avait le droit de rester sur les terres d'Arès. Non pas que le Dieu de la Guerre l'ait demandé expressément, mais ça tombait sous le sens. Ils étaient dans un camp fermé, en parfaite autarcie, et toute intrusion était considérée comme... bah intrusive, justement. Et ça, c'est pas bien du tout.


Malheureusement, Arès n'était pas le dieu le plus actif qui existait en cette époque. Thor, qui était présent dans le labyrinthe, avait l'air d'être plus intéressé par les actes humains que ne pouvait l'être Arès. C'était dommage. il était le dieu qui semait la Terreur, la Peur, la Destruction, la Guerre sanglante et la haine, dans tous les univers. Et pourtant, il restait là, sur son trône, à rien branler de ses journées. Un coup il se réveillait pour discuter avec on ne sait qui, un coup il se rendormait. Arès avait très certainement d'autres choses à faire que de diriger une armée. Il ne le disait pas clairement, mais Eths le comprenait ainsi. Voilà pourquoi le Cardinal de la Calamité s'était auto-proclamé comme étant le régent de ce royaume. De toute façon, il fallait bien quelqu'un pour commander tous ces électrons libres. Alors pourquoi ne pas choisir l'Ange de la Mort lui-même ? Il est vrai : les berserkers pouvaient aisément se rebeller contre ce nouveau chef. Mais il saurait, évidemment, mater ces mutineries. Fort heureusement, les Berserkers n'étaient pas du genre à se rebeller bêtement. Du moment qu'on leur offrait des combats, ils étaient malléables. Et tant mieux. Ou tant pis pour eux. C'était certain, pour la plupart, un gros manque de personnalité et surtout d'assurance était notable.


Eths entendait comme des chuchotements près de son oreille droite. Une voix assez sombre, qui lui disait de se presser, qu'il n'allait pas attendre des siècles. Mais qui parlait ? Oh, certainement son imagination qui lui jouait des tours. Un manque de sommeil, à coup sûr. Un très gros manque de nourriture aussi. Parce qu'à part un verre d'alcool partagé avec Alfengard, la Calamité n'avait pas pris la peine de se restaurer. Il avait fait le trajet d'une traite. Et puis cette voix, lui intimant de se dépêcher... pour qui elle se prenait ? Dans tous les cas, même si Arès le lui demandait, le Cardinal ne se presserait pas. Pas envie, pas fait. Pour le coup, il était assez basique, sur certains points. Il respectait scrupuleusement le principe de libre-arbitre, il fallait le reconnaître.


Bon, elle se dépêche la tigresse noire  ?
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Jolan
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MessageSujet: Re: What a horrible night to have a curse   What a horrible night to have a curse EmptySam 13 Juil 2019 - 23:21

Je viens d'ici avec Eths


De l’entrée du Sanctuaire d’Arès à la fosse des Calamités, le trajet avait été bien plus bref que je ne l’aurais cru. Il fallait reconnaître que le dit trajet avait été fait au pas de course. Une manière comme une autre d’accentuer encore davantage l’urgence de la situation ou plus exactement du désir du Cardinal des Calamités de se tenir en tête à tête avec mon humble personne. Aussi, avais-je suivi le berserker sans poser plus de questions, me demandant juste dans quel guêpier, Amalthia avait pu m’embarquer si elle avait eu la très mauvaise idée de se mettre cet éveillé à dos. Quoique je n’avais rien à voir avec elle. Mon enseignement comme mon caractère différait radicalement du sien.

Un point que ce Cardinal ne pourrait que constater. Du moins si cela faisait partie de ses souhaits. Désirs dont j’ignorais aussi bien la teneur que les implications. Aussi me contentai-je de demeurer sur mes gardes alors que les portes et les terres arides de l’entrée s’étaient effacées depuis si longtemps. Ne restait que l’homme et cette présence qui s’attachait à ses pas sans que je ne puisse l’identifier clairement. Parfois, il me semblait même être victime d’une certaine illusion mais rien n’était jamais sûr. Pas même la voie de retour sans combattre. C’était quasi viscéral, je ressentais comme une tension latente en moi, comme un état d’alerte qui précédait l’éclatement total de ce qu’il me restait d’existence. En clair, le prélude d’un changement décisif. Un autre songeais-je mais je ne pouvais plus rien y faire. J’étais venue en ces terres en service commandé et il était hors de question de fuir maintenant. Pas maintenant alors que quelque chose de grave semblait planer sur ces terres. De quoi attiser ma curiosité et me pousser à en apprendre un maximum sur cette personne qui prétendait connaître mon successeur. Au point de me choisir parmi l’ensemble des autres visiteurs pour cette seule raison.

M’avançant encore de quelques pas avant de m’immobiliser enfin face à lui, je pris une longue inspiration avant de lui parler d’une voix ferme mais encore relativement douce.

" Si je me fie à votre immobilité, nous sommes arrivés à bon port. Aussi permettez-moi de me présenter. Je suis Lénore de Zeta, ancienne Zeta Prime, envoyée spécialement par le seigneur Odin sur les terres du maître de la Guerre. Aussi, j’aimerai vous présenter ses paroles puisque tels semblent être vos désirs. "

Ainsi avais-je rompu la glace avant de me taire, me tenant dans l’attente d’une réponse, entrapercevant de temps à autre une ombre aux côtés du Cardinal.
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Adonaï

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MessageSujet: Re: What a horrible night to have a curse   What a horrible night to have a curse EmptyMar 16 Juil 2019 - 2:06




Décidé. Voilà ce qu'il était. il était décidé. Décidé à faire ce qu'il devait faire. Mais faire quoi ? Il n'en savait rien, mais il savait qu'il devait le faire. Comment ça, ça n'a aucun sens ? Effectivement. Elle mit beaucoup de temps à arriver à bon port, il avait presque fini par perdre patience. Mais heureusement, elle l'avait suivi. Heureusement, elle avait appris à grouiller ses fesses. Eths n'aimait pas qu'on lui fasse perdre son temps. Il était quelqu'un de très occupé, alors s'il faisait l'effort d'offrir un peu de son temps à quelqu'un, il était important que cette personne fasse également un effort. Mais soit, disons que le Royaume de la Guerre était un territoire assez hostile et que, pour un inconnu, il était plus difficile de s'y promener. Eths connaissait ce monde comme sa poche, donc il est évident qu'il ne se prenne pas le chou à passer par les longs couloirs. Il coupait à travers champ, la plupart du temps. Mais là, en présence d'invité, il ne fallait pas montrer les passages secrets. Sinon, en cas d'attaque, ça pouvait s'avérer être un bon moyen pour les assaillants de pénétrer l'intérieur du domaine sans se faire repérer. Et ça... c'était pas cool. Oh ça non.


Enfin bref, le principal, c'est que l'intéressée soit là. Pourquoi lui avait-il demandé de le suivre, déjà ? Il ne s'en souvenait plus vraiment. Il ne l'avait absolument pas confondu avec Amalthia, sachant quand même à quoi elle ressemblait. Mais son armure était exactement la même, si ce n'est qu'elle était noire au lieu de blanche. Il savait qu'Amalthia était protégée par l'étoile de Zeta Prime. Qui dit Zeta Prime, dit Zeta. Donc en toute logique, il s'agissait de Zeta. Donc non, Eths n'était pas bête à ce point, il savait reconnaître les gens.


Mais un truc le chiffonnait. Pourquoi était-elle là ? Ne savait-elle pas que le Royaume de la Guerre était un lieu où il ne fallait pas venir sous peine de mourir ? Elle a eu énormément de chance de tomber sur Morrigan. La Cardinale de la Terreur n'était pas la plus agressive des Berserkers. Elle avait ce côté "diplomatique" qu'Eths n'avait pas. Non pas que le Cardinal était mauvais diplomate, disons plutôt qu'il lui était impossible de ne pas dire directement ce qu'il pensait à l'instant présent. Donc pour de la diplomatie, c'était pas vraiment le pied, admettons-le. Mais que voulez-vous, il était sincère en toutes circonstances. Il prit place dans son trône, et d'un revers de la main ferma à distance l'immense porte qui menait jusqu'à sa cathédrale.


"Prenez place, Lénore."


Il indiqua un banc sur lequel elle pouvait s'asseoir. Lui, était au milieu de la nef de sa cathédrale, plus en hauteur que la demoiselle. Non pas qu'il voulait la dominer, ça, seul un combat pouvait déterminer qui dominait l'autre. Qui allait jouer le dominant, qui allait jouer le soumis ? Oh, en voilà un petit jeu intéressant. Faire ça avec une inconnue... Pourquoi pas après tout. Eths n'était pas du genre à pinailler sur ces détails bêtes et immatures. Du moment que les deux sont consentants... Il n'y avait pas de mal à se faire du bien, n'est-ce pas ? Et vouloir son bien mais dans le mal... Quelles images fort divertissantes !


"Odin est réveillé ? Serait-ce également à cause du labyrinthe et du retour de Poséidon que votre déité vous ait rejoint ? Qu'a-t-il de si important à communiquer à mon armée, le borgne qui vous sert de dieu ?"


Pour ce qui est du respect, on repassera. Il sortit une cigarette de l'intérieur de son veston, la plaça entre ses longs doigts fins et l'allume, sans utiliser la moindre flamme. Maîtriser le feu, ça avait ses avantages, non ? Avec sa main libre, il attrapa une tomate cerise qui restait de tout à l'heure et l'amena jusqu'à sa bouche. Il la croqua avec plaisir. Bon dieu que c'était bon. Heureusement qu'il arrivait à voler la vie aux alentours, sans ça, ses récoltes ne pourraient pas tenir le coup. Surtout que... dans le domaine de la calamité, la température était un tantinet supérieure à celle de l'extérieur et ce malgré la nuit éternelle qui y régnait. Sa cathédrale était délabrée au niveau de sa charpente. On y voyait une lune pleine, la seule chose qui éclairait les environs, sans compter les cierges qui se consumaient. La pression atmosphérique, également, était bien plus appuyée que dans des conditions plus "normales". Pour être un peu plus précis, allons jusqu'à dire que la pression atmosphérique était semblable à la pression à environ un kilomètre de profondeur, dans l'océan. Gageons que la belle Lénore saurait survivre à ces conditions extrêmes.


"Parlez ici en totale liberté. Personne ne vous jugera, sur mes terres. Dites-moi tout... Dites-moi ce que vous désirez plus que tout."


Ses yeux plongèrent dans ceux de Lénore et une sorte d'osmose se fit ressentir dans l'atmosphère. Pas une osmose entre les deux protagonistes, mais entre Eths et son environnement, son talent caché. La couleur rouge sang de ses iris devint plus claire, un peu plus violacée comme électrique. Là, il jouait avec elle. Mais qui allait gagner ?
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Jolan
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MessageSujet: Re: What a horrible night to have a curse   What a horrible night to have a curse EmptySam 20 Juil 2019 - 23:37

Prendre place ?

Étrange, cela me faisait presque l’effet d’un prélude à mon futur jugement. Moi qui n’étais venue que sur ordre du seigneur Odin en ces lieux, je sentais que les choses étaient sur le point de prendre une tournure inattendue. Déjà que je n’avais aucunement assisté aux événements du labyrinthe, je partais désavantagée dans cette mission où nous aurions du être deux mais étrangement Amalthia avait préféré filer chez les Titans. Avait-elle ressenti une certaine aversion pour les berserkers qu’elle s’était jetée droit vers le Royaume de Cronos, me laissant seule sans le moindre mot ?

Ironique de la part d’une Etoile qui était sensée être mon double protecteur mais cela n’était jamais qu’un conte. Les deux Zeta n’étaient pas enchaînés l’un à l’autre. Chaque incarnation avait sa propre existence, faisant passer Asgard au-dessus de tout. Surprise mais calme, je m’exécutais paisiblement sans la moindre lueur d’inquiétude dans mon regard. Après tout, je n’avais plus rien à perdre depuis des saisons.

Le banc était relativement confortable même si je ne portais jamais qu’une relative importance à ce genre de détail contrairement à tout ce qui nous entourait. Une cathédrale et cet homme se tenant au milieu de sa nef à la façon d’un prêcheur d’un genre plus que particulier. Quelque chose de malsain se dégageait de lui et à ma grande surprise, je faillis presque partir d’un fou rire en songeant à une image qui aurait eu de quoi le surprendre. Lui qui en cet instant m’inspirait la vision d’un fourmilion se tenant tapis au fond de son piège, jetant jet de sable sur jet de sable à sa future proie. Une image qui aurait pu paraître incongrue tout comme la façon dont il commença son monologue, affichant un mépris évident des convenances.

Jamais personne n’aurait parlé avec autant de légèreté du seigneur Odin dans les terres du Septentrion mais nous n’étions pas à Asgard et puis ce n’était pas à lui que je devais confier des demandes de la plus haute importance surtout pas lorsqu’il se mit à jouer avec les éléments extérieurs, faisant peser sur tout mon être une chape aussi invisible qu’écrasante. De quoi provoquer malaise sur malaise à n’importe quel être humain normal avant de le mener lentement mais sûrement à la mort. Et moi, j’étais une combattante du seigneur Odin capable de soutenir cela tout comme le regard du berserker. Le laissant plonger dans le mien, j’éludais la première question avant de réfléchir à la seconde, celle qui semblait avoir réellement de l’intérêt pour lui…

" Me juger… "

Un sourire se dessina sur mes lèvres avant que je ferme lentement les yeux et prenne une lente inspiration.

" Je ne souhaite pas cela, pas plus que je ne souhaite vous juger, Eths de la Calamité…"

Et prenant une nouvelle inspiration, je maintenais mon apparence lisse et détendue avant de poursuivre.

" Mes désirs… Je n’en ai plus aucun, depuis déjà bien longtemps. Tout cela est dans le passé et quand bien même en aurais-je, me pensez-vous être suffisamment étourdie pour livrer le cœur de mon âme à un inconnu que je viens juste de rencontrer ? "

Et ne détournant toujours pas le regard.

" Un inconnu qui pourrait aussi bien être le futur ennemi de mon seigneur. Seuls les moineaux sans tête pourraient être aussi étourdis. Et vous, cher Eths me livreriez-vous votre secret ? Echange de bons procédés, un secret contre un autre secret, jusqu’à ce que les Nornes ne nous révèlent les secrets de nos destinées.

Ce n’est pas pour rien qu’elle m’ont menée en ces lieux et ce n’est pas pour rien qu’elles vous ont fait revenir à cet instant où Mani baigne la terre de sa plus exquise lumière…"


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Adonaï

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MessageSujet: Re: What a horrible night to have a curse   What a horrible night to have a curse EmptyDim 28 Juil 2019 - 3:05

What do you hope to prove? Other than the fact your species deserves a permanent fucking extinction
Unlike other life forms, humans are worthless
Make way for my offspring of darkness

This onslaught was pure amusement, a senseless massacre
Not a single thing more, for the seekers of peace will only find it in death

I do not need assistance to rule this world, everything will grovel at my feet
The only thing I find valuable about your species, is the noises you make when you die





Discussion fort peu intéressante, malheureusement. Il n'était pas du genre à parler pour ne rien dire. Et pourtant, il était une pipelette. Quand il se mettait à parler, il ne s'arrêtait jamais. Il aimait donner des détails sur tout et n'importe quoi. Il aimait enseigner, il aimait former les Hommes. Donc forcément... On ne se refait pas. Mais là, il savait d'avance que ça n'allait pas coller. Eths choisissait ses interlocuteurs avec attention. N'allons pas jusqu'à dire que la jeune demoiselle était inintéressante. Non, loin de là. Mais finalement, le moment, l'heure, l'endroit étaient mal choisis. La faire venir dans son domaine n'était pas la meilleure des décisions. Que dirait Arès ? Normalement, il fallait tuer quiconque entrait sur les terres du seigneur de la guerre. Normalement, oui... Un bon mot, encore une fois. Si tout se passait normalement, on ne serait pas dans cette marmelade.


En plus, il la trouvait assez effrontée. Elle essayait de fixer des règles dans son propre territoire. Non, ça ne fonctionnait pas comme ça. C'était Eths qui décidait, pas elle. On était chez lui, pas chez elle. Vouloir faire un marché avec lui. En échange d'une information sur elle, il devait lui avouer un secret. Il y avait là un petit hic à cette histoire. Il n'avait aucun secret. Le Cardinal de la Calamité ne mentait jamais, ne transformait jamais la vérité et disait toujours ce qu'il pensait, pas forcément avec tact. Il pouvait se montrer agressif tout en étant fortement élégant dans ses dires. Un truc de particulier dans son langage, il pouvait, dans la même phrase, utiliser un langage extrêmement soutenu puis partir dans une vulgarité qui n'a pas d'égale.



"Vous livrer un secret alors que je n'en ai pas ? Difficile à faire, mon enfant."


Certes, il n'allait pas inventer un secret pour lui faire plaisir. Après tout, ça irait à l'encontre de ce en quoi il croyait : la vérité. Même mentir pour faire plaisir à quelqu'un, il ne le voulait pas. Le plus doux des mensonges faisait moins mal que la plus affreuse des vérités. La pression atmosphérique se faisait de plus en plus insoutenable. Même un blobfish ne pouvait supporter une telle pression. Un humain lambda serait mort, à ce moment précis. Les quelques ossements qui décoraient la cathédrale commençaient à se briser sous la puissance de cette pression. Les os les plus fragile devenaient poussière.


La Lune, la si belle Lune, douceur amère de cet univers sordide, éclairait encore plus les environs. Elle paraissait comme dix fois plus grosse qu'habituellement. Elle était si merveilleuse. Cet astre unique, si mystérieux alors qu'il est le plus proche de la Terre, rendait le monde plus merveilleux qu'il n'était. Dieu savait bien faire les choses. Sans cette Lune, parierait-on de la survie de l'humanité ? Elle commande aux océans, elle commande à l'esprit étriqué des Hommes. Elle était toujours là. Sa face cachée, plus sombre, ne nous éclaire jamais. Elle reste là, toujours à l'abri de tout le mal de l'univers. Cette froideur était si reposante. Sans cette Lune, qui sait dans quel état serait Eths ? Elle le calmait, elle le rendait bien plus bon. Ou alors, le rendait-elle plus ambivalent, comme elle ? Depuis la nuit des temps, il a toujours été lié à cet astre. Séléné, Hécate et Artémis n'ont qu'à bien se tenir. Le vrai maître de la Lune, c'était lui. Il était là pour orbiter autour de la Terre, apportant suspicions de malheur. Alors que la pression, d'habitude suffocante, ne cessait de s'intensifier, une légère brise caressait le visage si "angélique" du Cardinal.



"Connaissez-vous l'équilibre du clair de Lune ?"


Ca y est. On est partis. Entrons dans l'esprit infernal du Cardinal, le plus imprévisible de tous les êtres vivants de cette galaxie. Même Hadès, maître dans cet art, n'arrivait pas à la cheville d'Eths. Tout simplement parce que même lui, ne pouvait prévoir les mots qui pouvaient sortir de sa bouche, comme ceux qui pouvaient sortir de mes écrits. Vous vous attendiez à "noir", lui dit "rose pâle". Vous vous attendiez à Darwin, il répond "Awards". Vous vous attendiez à l'attente, il vous répond l'impatience. L'énergie du Cardinal se fit grandissante. L'espèce d'ombre derrière lui enveloppait son armure qui se posa doucement, sans un bruit sur lui. L'aura de l'Ange ne s'arrêtait pas de grandir, elle s'élevait jusqu'à apparaître devant la belle Blanche, comme si c'était le satellite qui avalait l'énergie de la Mort elle-même.


Paralysie ultime. La fin des temps, l'Apocalypse, la destruction d'un esprit. La fin de tout. Se sentir partir, se sentir devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un d'inexistant. Tel un petit poisson sentant son heure arriver, la Zeta devait sentir quelque chose changer en elle. A coup sûr. Là où poisson et chair s'entrelacent et deviennent la mer, l'homme qui manie la lance la jette dedans et offre un voyage marin, un voyage infini à sa proie, et les vagues, doucement, pleurent. Dans leur sang, une flèche est fichée, qui saigne doucement dans la mer. Ce poisson devra sombrer dans les profondeurs, là où habite l'âme noire, là où il n'y a aucune lumière. La chair blanche de la belle en cuisse illuminait les yeux du Cardinal. Lui, était prêt à tuer. Personne ne connaissait la solitude lucide qu'il y avait dans son esprit. Des marques rouges sur le blanc de sa peau, il comptait lui faire mal, il comptait la faire crier si fort, la faire crier d'envie de souffrir à nouveau, d'envie de mourir enfin. Son sang noir salirait sa robe, salirait son égo, salirait sa douce poitrine opulente. Qu'elle ait peur, il n'attendait que ça. Il était prêt à faire jaillir sa chair brûlée par le désir d'en finir. Comme une manière de faire l'amour, tel un gigolo, il voulait lui faire du bien, mais dans le mal. Ou voulait-il se faire du bien, dans sa souffrance ? Il boirait intégralement ses larmes de fureur, ses larmes de joies de souffrir, enfin. La souffrance, quoi de plus beau ? Ses cris perçants l'exciteraient de plus en plus. Une sueur d'angoisse, là, sur son front blanc, cognerait comme la grêle dans le cerveau malade d'Eths. Son être malade criait pour qu'on le délivre, la chair blanche de Zeta serait sa potence. Dans son ciel, il n'y avait plus de Dieu. Il n'y avait que luI.


Il intégrait profondément son esprit, et même elle ne pouvait rien y faire. Absolument rien. C'était la fin pour elle. Une fin physique, peut-être pas. Une fin mentale, ça, c'était certain. Dans son esprit, elle devait courir. Elle devait courir parce que le maître l'avait envoyé annoncer la fin du monde. Il était le Cavalier du malin. La vérité était comme un orage. Elle venait vers elle, elle pouvait l'entendre... Ah, c'était si amer de la proclamer, et pourtant, elle venait vers elle pour la détruire, pour la détruire à jamais. Son esprit, anéanti pour toujours. Sa descendance, inexistante. Sa succession, un rêve inatteignable. La nuit était moribonde. Il annonçait le Jugement Dernier. Son Jugement Dernier. Il n'y aura aucune pitié. Absolument aucun pardon, aucun répit pour personne. Il fallait courir pour sa vie, et encore, à quoi bon ? La mort viendrait faucher toute existence. La vérité était un choeur chanté par le vent, aucun ange ne venait pour la venger. Elle allait être brisée comme des petits bouts de bois. Cela venait vers elle, comme sa perte.


Comme un mal ancien, un être allait la pousser à aller vers la même chose, qui prendrait ses larmes en ricanant, tandis que pourrirait sur la couche, un jeune corps. Où le destin la mènera-t-elle ? Vers la même chose, là où rien n'était offert. De la graine vers le néant, chacun savait ce qui resterait à la fin, la même chose, qui la ferait sombrer lentement dans la folie. Et dans cette couche enfantine, toujours la même chose, un mal ancien, qui consumerait encore son coeur, où la guerre faisait rage. Dans l'esprit de la demoiselle, un homme flambait, une odeur de chair brûlée dans l'air arrivait jusqu'aux narines des deux protagonistes, ou du moins, de la protagoniste. Car Eths avait disparu. Il n'était plus là, physiquement. Elle pouvait entendre un enfant mourir, un enfant hurler dans une mer de flammes, entendre un litre de sang se figer sur l'asphalte. Elle pouvait entendre une mère crier voyant son enfant consumé dans le coeur du véritable Enfer. Aucun oiseau ne chantait, ni même un charognard. Le seul charognard présent était la faucheuse elle-même qui attendait qu'une seule chose : la fin du Jugement de Lénore.


D'autres images se fixaient dans l'esprit de la belle Lénore. Eths imaginait à peine ce qu'elle pouvait réellement voir. Sa curiosité se muait en un cri. Qu'y a-t-il donc derrière cette porte de l'esprit ? Un piano dont les touches sont poussiéreuses, les cordes désaccordées. Comme toute sa vie. Une poussière anarchique, inaudible. Elle verserait son sang, tant elle voudrait jouer de ce piano maléfique, dans le feu de sa propre rage, elle consumera sa propre conscience, son propre ça. On entendait encore la mère hurler la mort de l'enfant, on l'entendait supplier, on entendait le père la frapper, on l'entendait utiliser les cordes du piano pour mettre fin aux hurlements de la mère. Cet esprit était malade à mort, malade de chagrin et de puanteur. L'eau sera son miroir. Quand elle sera lisse, alors seulement elle pourra voir ce qu'il restait à lire du conte de sa vie, et elle suppliera pour qu'on la délivre de cette existence.


L'amour, finalement, est une sorte de bête sauvage. L'amour nous respire, l'amour nous poursuit. Il se niche dans notre coeur brisé, et part en chasse autour de baisers et de bougies, creuse des couloirs à travers nos côtes, et se laisse tomber douce comme de la neige. D'abord, ça devient brûlant, puis froid et à la fin ça fait mal. Ah, amour, tous veulent le dompter, veulent un amour à la fin, capturé entre les dents d'une fugacité perverse. Cet amour mord, griffe et donne des coups de pieds, retient d'agir avec des milliers de bras, et nous traîne dans un nid d'amour afin de nous bouffer corps et âme, nous vomir après un jour, un mois, une année, un siècle, nous laissant tomber, comme cette neige, douce et immaculée. Tout le monde tombera dans le piège de l'amour, nous regardant fixement dans les yeux, nous ensorcelant quand son regard nous touche. Là, la belle Lénore implorera qu'on la délivre en l'empoisonnant.


La fin était là, la fin était imminente, la fin... était finie.



"Maudire le désir. Condamnation, tentation, promettre la damnation. Si vous commettez des crimes, formulez la promesse d'un pardon pour tous vos péchés qui se répandent et se multiplient au nom du Seigneur. Renoncez à vous cacher, brûler, anéantir. Vous désobéissez aux commandements. Ne vous cachez pas, ne perdez pas la lumière. Dans votre détresse, aucun ange, aucun dieu ne se manifestera... Les cieux se pareront de rouge."


Il allait l'amener, là, dans son château, dans le sous-sol de son esprit. Il ne fallait faire absolument aucun bruit. Il ne fallait pas vaincre le temps, le temps la vaincra de toute manière. Le paradis se trouvait sous sa maison. La lumière s'éteignit... Était-elle prête ? Un cri strident d'un bébé se faisant étriper résonna dans toute la cathédrale. Quels démons, quels serpents traîne-t-elle après soi ? Hé bien ! filles d’enfer, vos mains sont-elles prêtes ? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? L'absence du Cardinal ne changeait absolument rien. Sa voix résonnait. La folie s'installait, la folie résonnait. Qu'elle crève, qu'elle crève intérieurement. Qu'elle crève, de tout son désespoir.


"Bienvenue... DANS L'OBSCURITÉ ! DANS LA SOLITUDE ! DANS LA TRISTESSE ! POUR L'ÉTERNITÉ ! BIENVENUE DANS LA VÉRITÉ ! Que ton existence soit sans lumière... sois retenue dans l'obscurité."


Une explosion sourde retentit. Une explosion sans aucun bruit, mais comment diable était-ce possible ? Lénore n'était plus la bienvenue. Dès qu'elle reprendrait ses esprits, elle se retrouverait en dehors de ce domaine... Encore faut-il qu'elle soit toujours en vie. Mais quelle vie était-ce si la folie morbide était omniprésente ?


La Terreur est née. La Véritable Terreur. Tel un long fleuve suivant son cour, ce Danube rouge s'écoulait en une sombre hémorragie, où réconfort et souffrance se répandaient. Personne ne pouvait se douter de ce qu'il s'est passé ici. Des flots rouges comme la rouille améliorait l'atmosphère sombre de cette cathédrale. L'esprit de l'Asgardienne s'éteint feint en deux. Le scintillement des yeux de la belle blanche n'existait plus. Le poisson était asphyxié, le cygne mort. La maladie... le poison de la vie elle-même faisait son office. Qui a parlé de maladie physique ? Le simple mental pouvait tout faire. Une horrible puanteur, celle de la mort, se dégageait du corps meurtri de Lénore. La mère pleurait, encore, elle versait des flots de larmes, des larmes rouges, dans la prairie, la souffrance envahissait tous les étangs. Le drapeau de la vie était en berne. Tous les rats étaient repus et gras. La fontaine de la vie était empoisonnée. Son corps était pourri de l'intérieur. Son corps n'existait plus, mais il ne s'agissait pas de fait, ça non. Il n'en eut pas besoin, elle était déjà mourante. Pourquoi être venue dans ce Royaume où toute chose était tuée ? Cherchait-elle une mort définitive ? Quand le Cardinal tuait, la résurrection n'existait pas. Il avait la force pour détruire l'âme. Les Juges des âmes n'avaient plus aucun pouvoir face à la destruction de la vitalité. C'était la nuit, là où toutes les âmes grisées repartaient dans leurs sombres orifices. La tristesse n'avait pas lieu d'être. La solitude, uniquement, restait. Des voix chuchotaient, invoquant l'âme de Lénore, qui, extirpée, ne pouvait rester là. Il fallait laisser ça, comme ça. L'armure ? Elle devait sentir que Zeta n'était plus elle-même. La disparition de ce bout de métal... Odin la rappelait ? Eths la dégageait ? Rejoignait-elle son nouveau porteur ? Peu importe. A part le corps sans âme de Lénore, il n'y avait plus rien qui pouvait laisser entendre une mise à mort. Une mise à mort ou un retour à la vraie vie ?

Les autres domaines en étaient impactés. Tout le monde le savait. Eths n'était plus seul. Il le savait... sans le savoir. Eths le dominera. Eths gagnera. Eths est l'Apocalypse.


-> Départ du domaine. Disparition et/ou mort de Lénore.
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