Vite ! Au chaud, au chaud ! Il fait si froid dehors !

Palais d'Odin

La marche était longue et éprouvante. Le froid avait gelé les doigts du Guerrier Divin en seulement cinq minutes. Le temps s'était couvert. De larges nuages gris envahirent le ciel d'Asgard et déversèrent en masse des flocons d'une taille inhabituelle. Les pins des forêts avoisinantes furent recouverts de neige de la racine à la cime. Les animaux, bien qu'habitués à ce type de météo extrême, préférèrent se réfugier dans leurs tanières. Quelques rayons de soleil parvenaient tout de même à se frayer un passage afin d'éclairer et de réchauffer légèrement le territoire asgardien. L'hiver était bien là.

Leurs pieds s'enfonçaient profondément dans l'épaisse neige, rendant leurs déplacements plus lourds. Asbjörn se réchauffa les mains en les portant à sa bouche, puis en y soufflant un air chaud fortement agréable. Kurayami et Hildegarde l'avaient suivi sans se rebeller. Peut-être savaient-ils que le choix ne lui était pas vraiment permis ? Qu'il aurait préféré les laisser seuls se promener en Asgard, qu'il leur aurait même donné la permission de profiter des sources chaudes de son domaine alors qu'il y était absent, pourvu qu'on le laisse tranquille.

La jeune guerrière blonde d'Athéna brisa le silence pesant de leur promenade. Celle-ci demanda si les invasions étaient régulières en Asgard. Cela avait-il un lien avec le fait qu'il ait mentionné que son rôle visait notamment à défendre ce pays ? Ou alors faisait-elle référence à l'accumulation de différents cosmos aux environs du domaine d'Epsilon ? « Oui, ce doit-être ça. » se dit-il. En effet, il aurait certainement dû s'en inquiéter depuis un moment, mais le fait est qu'il était en compagnie d'invités. Bien que ceux-ci étaient deux chevaliers, l'un était amnésique – et son cosmos inexistant – et l'autre trop faible et trop peu à l'aise dans l'environnement pour un affrontement.

-Vous mentionnez certainement l'amas de cosmos qui déferle un peu plus loin, c'est cela ? dit-il avec un sourire rassurant. Les visites sont nombreuses ces derniers temps, mais personne ne nous a attaqués depuis mon arrivée. J'ai quelques compagnons qui s'occuperont de l'individu hostile, si tant est qu'il soit menaçant. Pour ma part, je dois veiller à ce qu'il ne vous arrive rien. Ne le prenez pas mal et n'y voyez pas une volonté de vous rabaisser, mais je serais extrêmement mécontent qu'il vous arrive quelque chose sur mes terres alors que vous êtes sous ma protection.

Le Guerrier de Bêta se frotta les mains vigoureusement, la friction qu'il provoquait le réchauffait un peu. À certains moments, on pouvait le voir en train de s'amuser avec la brume qui sortait de sa bouche à cause du froid : il essayait de la faire sortir en un cercle, sans y parvenir. Bientôt, ils aperçurent le Volcan. Asbjörn accéléra la cadence de ses pas, il sentait déjà la chaleur apaisante se répandre sur sa peau.

Lorsqu'ils furent arrivés, le Guerrier Divin balaya du regard les sources en plissant les yeux pour voir à travers la vapeur, s'assurant que personne ne jouissait de ses sources, à moitié nu. Rien à l'horizon. Rassuré, il contempla son grand et beau Volcan. Quelques minuscules rivières de laves suivaient les toutes petites fissures qui serpentaient dans le sol craquelé. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. Il déposa sa boîte, retira les épais vêtements qui le recouvraient, puis les rangea à leur place, dans son sac en toile. Se tournant ensuite vers ses deux protégés, il tendit son bras vers les sources en gardant son éclatant et joyeux sourire.

-Eh bien ! Au moins ce fut une bonne promenade digestive, déclara-t-il alors qu'il n'avait lui-même rien mangé. Les sources chaudes sont à vous, si vous voulez en profiter, ne vous gênez pas ! Elles délassent de la fatigue, vous requinquent, vous réchauffent et vous lavent ! (Il changea son bras de direction en indiquant le volcan – qui apparaissait au loin – du bout de son index.) Concernant le volcan, mieux vaudrait ne pas y aller sans moi, ou vous pourriez y mourir dans d'atroces souffrances, finit-il, le visage encore rayonnant.

Il s'en alla près d'une source, remonta son pantalon jusqu'aux genoux, et immergea ses pieds jusqu'aux mollets dans l'eau chaude.

-Et vous ? Dites-moi, comment c'est la Grèce ? Vous avez des volcans par chez vous ?

Loin d'avoir envie d'en apprendre plus sur les chevaliers d'Athéna, leur hiérarchie ou leur code, Asbjörn s'intéressa finalement à ce qui lui procurait son petit bonheur depuis maintenant un moment. Les volcans.

[hrp: Je n'ai pas encore fait de description de mon domaine, mais pour l'instant il n'y a pas de bâtiment, vous pouvez y voir les sources chaudes, un peu d'herbe autour, le volcan au loin, entouré d'un sol cendreux et craquelé, parcourut par quelques veines de lave.]

Plus le temps passait et plus hildegarde commençait à apprécier la compagnie de Asbjorn.

Si on se fiait à ses dires, les guerriers divin étaient assez semblable aux chevaliers d’or. Les deux camps avaient beaucoup de points communs et se retrouver sur pas mal de choses. Arrivé au domaine du bêta, hildegarde posa sa cloth box sur le sol et écouta avec attention chaque consignes du guerrier. Si elle avait bien compris, on avait assigné Asbjorn comme baby-sitter. Elle pouvait très bien comprendre que ce statue était assez pénible sur le long terme. Faire des visites, toujours garder un œil et le bon sur ses invités, ce genre de choses assez barbante.

Il fallait toujours faire bonne mine, donner une bonne impressions face aux étrangers. Comme elle plaignait le guerrier divin. Elle n’aurait pas pu endosser ce rôle-là. Il fallait de la patience, beaucoup de patience et d’un côté la jeune fille s’excusa de toutes ses questions qu’elle avait posée à ce dernier. Elle était de bonne volonté et il ne fallait pas hésiter à demander de l’aide si la situation le demandait. Surtout si, le royaume d’asgard et le sanctuaire étaient à présent alliées. Peut-être présumer-t-elle de ses forces en pensant cela. Elle n’était qu’une simple chevalier d’argent parmi tant d’autre, quelle aide pouvait-elle apporter aux légendaire guerriers divins. Elle devait se cantonner à son rôle qui était de surveiller kurayami. Elle porta soudain son regard en direction de l’entrée du royaume. Elle pouvait clairement ressentir deux énergies cosmique. Il était évident qu’un duel faisait rage non loin et la tentation d’aller assister à la rencontre était assez tentant seulement, elle devait sagement écouter les consignes du bêta. Asbjorn trempa ses deux guiboles dans les sources et à son tour questionna la jeune sainte. Après un moment de silence, elle lui répondit en toute sincérité, sans détour.

« _Pour dire vrai, je n’en ai aucune idée et à vrai dire, ce n’est pas ce genre de choses qui m’intéresse. » fit-elle avec sourire.

Loin d’elle de connaître le relief de la grèce. Ce n’était pas ce genre de choses qui occupait actuellement son esprit. Elle se moquait pas mal de ce genre de banalité, mais la question du guerrier divin était de bonne guerre. Quant était-il au sanctuaire, la situation avait-elle progresser depuis son départ. Est-ce que le sagittaire était bien arrivé. Se portait-elle bien. Elle aurait vendu son âme pour obtenir ses réponses. Ici, elle n’était d’aucune aide et c’était exactement ce sentiment d’impuissance qui l’enrageait. Asbjorn devait prendre bien soin de ses deux invités, et il en était la même chose pour hildegarde concernant l’amnésique. Elle savait pertinemment que cela retomberait sur elle s’il lui arrivait quelque chose. Ici, il était en sécurité en compagnie du bêta.

« _si vous voulez bien m’excusez, je vais également prendre du bon temps en attendant le retour de nos compagnons. »

Sur ces mots, elle s’éloigna de quelques mètres du guerrier divin pour enlever sa couche de vêtements et n’hésita pas à son tour pour s’immerger dans les eaux chaudes. Devait-elle avoir quelques regrets par rapport a ses frères et sœurs d’arme. Sans aucun doute. Seulement, on vivait qu’une seule fois et décida a sa grande surprise de profiter du moment qui se présentait a elle.

Fiche par Narja pour Never-Utopia

C'est emmitouflé dans sa longue cape brune qu'il entreprend sa longue marche à la suite des deux autres. Le canidé à son côté semble vouloir à la fois le guider et l'encourager, comme s'il comprend bien à quel point c'est difficile pour le garçon. Et c'est peu de le dire. La neige tombe abondamment au dessus d'eux et déjà, le paysage en est complètement recouvert, de la cime des pins jusqu'aux genoux de nos trois aventuriers et de leur mascotte. L'amnésique en regrette presque d'avoir quitté la chaleur du Palais ou même son jardin garni, protégé par on ne sait quel maléfice de la fraîcheur hivernale.

A plusieurs reprises, il resserre sa capuche autour de son cou pour regarder tomber, plus haut, des flocons de tailles inhabituels en se demandant à quel moment cela allait s'arrêter. Quelque peu trempé et frigorifié jusqu'aux os, ses muscles lui font mal à force de trembler dans l'espoir de se réchauffer un tant soit peu. A plusieurs reprises, il doute quant à sa capacité à arriver à destination en un seul morceau, se disant qu'il aurait été bien mieux en traîneaux comme lors de son arrivée.

A plusieurs reprises, il veut renoncer, n'en pouvant plus, voulant se laisser aller à la tiédeur du repos éternel. Mais à chaque fois, c'est le loup qui l'accompagne depuis un petit moment déjà, qui le sort de ses pensées et le ramène à la réalité en jappant et en venant tirer un pan de sa cape pour le forcer à continuer à avancer. Sans lui, qui sait ce qu'il serait advenu du feu Chevalier du Loup si l'animal totem n'était pas là pour veiller sur son protégé.

Au cours de la traversée, des bribes de conversation de ses deux camarades devant lui, parviennent aux oreilles du jeune homme, lui faisant savoir qu'un ''amas de cosmos'' déferle un peu plus loin. Chose qui est parfaitement incompréhensible au très récemment non-initié. Il ne comprend pas ce que peut être un ''cosmos'', ce que ça représente et encore moins comment on peut le ressentir. Gardant cette information dans un coin de sa tête, il prévoit de poser la question lorsqu'il en aura l'occasion.

S'accrochant tant bien que mal, les voilà qui s'approchent enfin, et non sans peine, au domaine du guerrier divin de Beta. Quelques volutes de brouillard sont discernables comme pour annoncer l'entrée d'une nouvelle région d'Asgard, comme une barrière naturelle. Et en effet, à peine cette vapeur franchie, on peut sentir que la température remonte, petit à petit, graduellement. Quelle étrange scène que de voir de la neige tomber à proximité d'un volcan encore en activité, sans jamais parvenir à l'atteindre, comme protégé par un dôme de chaleur.

Voyant le gardien des lieux désigner un endroit du doigt, tout sourire, tandis qu'il commence à se débarrasser de ces vêtements chauds, Kurayami comprend où il est. C'est de là qu'il est parti dans la matinée. D'un geste de la main, il retire la capuche humide qui lui recouvre la tête, alors que l'animal ébouriffe son imposante fourrure. Dégrafant sa cape de laine pour la porter en étau sur son avant-bras, il s'approche, lentement, de la source d'eau chaude montrée plus tôt - de larges gouttes de vapeur d'eau dégoulinant de sa longue chevelure.

Ces deux compagnons de route ne se font pas prier, l'un trempant ses jambes dans la chaleur épaisse de l'eau tandis que l'autre doit sans doute faire trempette un peu plus loin. L'ex-chevalier choisit quant à lui d'étendre ce qui lui servait de manteau et deux couches de vêtements pour les laisser sécher avant de s'allonger dans un petit coin d'herbe non loin de l'Asgardien. Les mains entrelacées derrière la tête, le regard au ciel, le canis lupus faisant de même la langue pendante, il se demande à son tour ce qu'il sait de la Grèce au travers de sa mémoire oubliée, ou de ses anecdotes de voyage - ou plutôt de vagabondage. Le temps étant au repos, alors il se lance à son tour au jeu des questionnement.

"Dites-moi... Pardonnez ma question mais... Qu'est-ce que le Cosmos au juste ? Et est-ce que des dieux arpentent réellement le monde parmi les Hommes au lieu de le façonner et de régler les problèmes qui les déchirent ?''

Pour l'ancien Saint, tout est encore confus dans sa tête. Il ne saisit pas encore tous les enjeux qui l'attendent et encore moins les responsabilités qui incomberont à son futur poste. Mais il essaye néanmoins de faire un tri parmi toutes les informations de cette dernière journée riche en informations.

Spoiler:

Dans sa tête, un air de son chanson lui revint sans aucune raison. Cela ressemblait à une comptine pour enfants, dans laquelle chaque phrase avait son importance : elle traçait les différentes étapes avant de devenir un homme. Il remuait légèrement sa tête de droite à gauche dans le sens du rythme tout en la fredonnant. Il remuait également ses jambes dans l'eau, provoquant de faibles remous, tout en attendant impatiemment la réponse de la Chevaleresse du Calice. Aucune déception vis-à-vis de l'information apportée, il souriait toujours autant et lâcha même un rire heureux.

-Les volcans, c'est quelque chose qu'il faut apprendre à apprécier. Il est vrai que vivre ici m'a permis d'y prendre rapidement goût.

En réalité, il y avait prit goût bien avant, en s'y entraînant pendant des années. Il n'avait pas l'air de s'être aperçu que, derrière son attachement, il avait comme une nécessité de vivre avec, même s'il n'était pas dedans : la seule vue du dôme rougeoyant lui suffisait. Il remua la tête avec un peu plus d'entrain, emporté par son humeur joviale. Il se rapprochait du troisième couplet – celui qui parlait de comment se tenir en présence d'une femme. Il arrêta subitement tout mouvement, son visage était comme éteint. Il n'avait jamais entamé ce couplet depuis la mort de Liv.

Il apparut en un fragment de seconde comme quelqu'un d'étrangement sérieux et mature, tranchant avec l'aspect enfantin qu'il aimait dégager. Il tourna doucement la tête vers ses deux invités, se demandant s'ils s'étaient aperçu du changement soudain de son attitude. C'est alors qu'Hildegarde, certainement voyant le Guerrier Divin faire trempette, eut elle aussi envie d'aller se baigner. Le jeune homme ne fut pas triste – mais copieusement dérouté – de voir que, à quelques mètres de lui, son compagnon de route féminin n'avait aucun scrupule à s'afficher en sous-vêtements, et ce devant ses camarades masculins.

Une barre rouge lui traversait la figure alors qu'il la vit s’immerger dans l'eau chaude. Tout à coup, il plongea lui aussi entièrement dans le bassin. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il se disait que ce n'était une si mauvaise idée après tout, l'eau était vraiment bonne ! Ou parce qu'il en avait envie tout simplement. Kurayami n'eut pas l'air de réagir à cela. Ça perturbait quelque peu Asbjörn, lui qui avait déjà eut une ou deux remarques concernant son comportement considéré comme inapproprié ou anormal.

Après avoir étendu ses vêtements sur le sol, celui qui ne possédait pas la maîtrise du cosmos s'allongea dans l'herbe. Le Guerrier Divin de Bêta eut l'air de hausser les épaules, mais cela ne se voyait pas sous l'eau. Passant à autre chose, il voulu se rincer la tête. Il retira le bandeau de cuir de ses cheveux, le posant consciencieusement près du rebord de la source. Il était prêt, il y allait, il allait plonger ! Kurayami l'interrompit pile à cet instant, à l'aide d'une question qui devait le tarauder depuis un moment.

Le cosmos et les dieux. Comment expliquer cela quand on est Bêta ? Eh bien, on ne le fait pas. On fait une pirouette, une esquive, un tonneau, une roulade, bref, on répond à côté, on détourne la conversation, on rejette la faute sur quelqu'un d'autre, qu'importe ! Tant que ça marche !

-Ta déesse, et Angèle peut-être, te répondront. Quelqu'un de chez toi t'apprendra ce que c'est. Demande leur aussi pour les dieux, Athéna doit en savoir un paquet, dit-il, un peu découragé.

*J'abuse un peu... beaucoup même... Bon, je lui ai déjà refusé l'entretient avec Séléné, je peux bien lui en apprendre un peu là-dessus.*

Suite à ses pensées, il se ravisa. Plutôt rapidement d'ailleurs :

-Je veux bien t'en dire un peu, mais je ne suis guère de nature instructive, commença-t-il en se grattant l'occiput. Le cosmos est une énergie qui se trouve en nous. Nous la manipulons à notre guise, avec plus ou moins de dextérité. Bon évidemment, généralement ça ne sert pas à couper le beurre, on s'en sert pour se battre le plus souvent. Personnellement je préfère n'y recourir qu'en ultime recours : lorsque la personne en face de moi n'a qu'une envie, c'est de m'affronter.(Asbjörn se massa brièvement la nuque.)

-Les dieux... C'est un peu plus complexe. Moi-même je ne... (il se ravisa.) Disons que je préfère ne pas me mêler de leurs affaires, même si effectivement, cela fait partie en quelque sorte de mon rôle de Guerrier Divin. Mais oui, ils se baladent parmi-nous. Certains en tout cas. Il me semble qu'il est question de réincarnation, mais je n'ai pas beaucoup potassé là-dessus. J'ai eu beaucoup à faire pour obtenir mon armure, et il s'est passé énormément de choses dans ma vie jusqu'à maintenant. Des choses tristes, très tristes même, d'autres heureuses... J'ai tout juste eu le temps d'arriver ici que les problèmes s'amassent déjà à l'horizon...

Siegfried occupa les pensées d'Asbjörn un moment. Il ne pensait pas se tromper en se disant que c'était lui qui avait un souci au domaine d'Epsilon. Mais il devait rester là et protéger les deux Saints qu'on lui avait « confiés ». L'air de rien, il poursuivit sur un autre sujet :

-Dès qu'on se sera reposé et décrassé, je vous ferais peut-être visiter mon volcan. (il le regarda (le volcan.) intensément, avec de l'amour dans ses yeux, avant de se retourner en direction d'Hildegarde.) Honnêtement, je ne sais pas si dois vous raccompagner au Sanctuaire dès que votre ami ira mieux, ou si je dois attendre qu'Ashram revienne. Mais il faut que je m'assure que l'individu perturbateur soit arrêté s'il parvient à passer, donc on va devoir rester là un petit moment...

Il espérait que le combat de Siegfried soit bref, ou que l'individu s'en aille de lui-même, pourvu qu'il reste seul à la fin, malgré la compagnie plutôt agréable qu'était la guerrière d'argent du Calice.

Citation :: Vu que ça fait 3 jours, je reposte à mon tour ^^

Le jeune loup toujours à ses côtés, le jeune homme est toujours allongé dans l'herbe. Ses compagnons de route, eux, piquent une tête et ils ont parfaitement raison. L'amnésique, lui, n'a pas vraiment la tête à ça. Il ignore même d'ailleurs si il l'aura un jour.

Ce qu'il préfère, c'est la voix lactée et les nuées d'étoiles qui prennent forme, se dressent et se dessinent dans la pénombre de la nuit. Aussi loin que remonte ses souvenirs, il s'est toujours vu fasciné par ces amas d'étoiles. C'est d'ailleurs ce qui a rythmé la plupart de ses nuits en tant que vagabond. Il a toujours recherché un peu de réconfort face à un tel spectacle, lui rappelant ô combien l'être humain est minuscule devant l'immensité de la galaxie. Qu'importe l'ampleur de ces soucis, elles paraissent toujours si minuscules face à l'univers tout entier.

Et pourtant, les réponses que lui donnent le guide du Nord entre deux brasses le rendent perplexe. Il l'a d'abord envoyé un peu promené, lui demandant d'aller chercher ses réponses ailleurs, auprès de quelqu'un de chez lui avant de finalement y répondre. Cela n'empêche pas l'ancien prénommé Kurayami de réfléchir à ce que pouvait bien englober les termes faisant référence à un quelconque ''chez soi''. En a-t-il vraiment un ? Un ''chez lui'' ? Aussi loin qu'il s'en souvienne, il s'est toujours débrouillé pour dormir à l'abri, quitte à déplorer le peu de minimum de confort, se contentant de dormir dans du foin, sur le toit de vieilles bâtisses, dans l'herbe sèche ou sur toutes surfaces planes qui lui conviennent.

Pour ce qui est du Cosmos -même si l'explication paraît extravagante et tirée par les cheveux de prime abord - aux vues de tous les phénomènes inexplicables dont il ait été témoin au cours de cette dernière journée, il peut bien admettre l'existence d'une telle ''magie''. Il se demande tout de même, si ils sont tous à même - eux êtres humains - de pouvoir la manipuler comme ils l'entendent et si il en sera lui-même capable. Mais il n'ose interrompre ou demander davantage de détails sur les informations que daigne lui donner - peut être à contrecoeur - le guerrier d'Asgard.

Le sujet des dieux circulant librement parmi nous le plonge davantage encore dans ses pensées. Reconnaître que des individus ayant crée l'immensité de l'univers puissent se balader librement sur Terre, est plus difficile à assimiler. Pourquoi, dans quel but, comment, et pourquoi ne pas plus venir en aide aux malheureux ou aux malchanceux.. ? Tout un tas de questions qui s'entassent dans la tête de l'ancien protecteur d'Athéna.

Le briefing terminé, le regard de l'ex-Saint d'Athéna, se tourne vers sa main droite qu'il lève, tourne et retourne devant lui, l'analysant sous toutes ses coutures avant d'en diriger la paume ouverte face aux étoiles. Hésitant, il referme le poing et essaye de se concentrer dessus, mais rien ne se passe. Lentement, il cligne des yeux et soupir avant de ramener son poignet rejoindre l'autre, derrière sa tête. "Montrez-moi comment utiliser le Cosmos'' il aurait voulu adresser à celui lui ayant apporté des réponses. Mais l'entendant barboter dans l'eau, il se ravise, ne trouvant pas le moment assez opportun.

"Je vous remercie pour vos réponses.''

Lorsqu'il est fait mention de ''problèmes qui s'amassent à l'horizon'', et ''d'un individu perturbateur'', l'ancien Chevalier de l'espoir se relève en sursaut. L'animal, se relève d'un bond également, sans doute surpris d'un tel geste brusque, et, comme excité par une telle agitation se met à courir de long en large avant de finalement s'éclipser plus loin dans un fourré. Levant un sourcil, confus par la réaction de la créature, le Saint se met à le chercher du regard, mais ne perd pas de vue les mots prononcés par l'autre homme.

"Un individu perturbateur vous avez dit ? Laissez moi venir vous aider à l'appréhender s'il vous plaît.''

En position assise, ne sachant pas vraiment de quelle façon est vêtu celui qui se nomme Asbjörn dans l'eau, l'ex-défenseur de la divinité guerrière attend patiemment une réaction. Et alors qu'il est alerté par le bruissement d'un buisson, c'est avec surprise qu'il observe le retour du loup, un curieux objet dans la gueule. Comme ayant compris l'urgence et l'ampleur de la situation, c'est avec le fourreau d'un katana qu'il revient auprès des protagonistes. Agréablement surpris, un fin sourire qui n'est pas apparu depuis longtemps sur le visage, Kurayami s'empare de l'arme avant de caresser le haut de la tête du canidé pour le remercier de lui avoir ramener son bien.

Bon clairement, Hildegarde s’ennuyait…

Hildegarde détestait rester inactive. Et bien qu’elle commençait de plus en plus à apprécier la compagnie de Asbjorn et de ses sources chaude, le sanctuaire d’Athéna lui manqué de plus en plus. Rien de plus normal après tout, comme le disait si bien l’adage, on n’est jamais aussi bien que chez soi. Pourtant, la jeune blondinette appréciait le royaume d’Asgard, mais il lui tardait de retrouver Angèle. Elle n’avait pas eu encore l’occasion de la connaitre davantage, la jeune silver avait juste eu une brève conversation avec elle. Oui son pays natal lui manquée et elle espérait revenir très vite parmi les siens. Elle sorti des eaux chaude et revêtit son armure d’argent dans un coin afin de préserver un peu de sa pudeur. Comment tuer le temps si ce n’est en apprenant plus sur les guerriers divin. Hildegarde en savait déjà pas mal sur eux et souhaitait à présent partir. Où ça, elle ne le savait point. Seulement un autre problème se posait, comme se débarrasser de la nounou qu’on lui avait assigner. Autant se rendre utile en allant aider le guerrier divin qui combattait pour sa vie. Oui elle était pour cette option. Cela ne pouvait que renforcer les liens entre Athéniens et Asgardiens qui plus ait seulement elle craignait le refus du Bêta. Oh et puis zut, elle pouvait très bien se passer de son autorisation, reprenant sa cloth box, elle commença dés lors par quitter les deux protagonistes, et se dirigea vers la cascade d’epsilon quand soudainement elle stoppa sa route totalement surprise. Elle avait brusquement ressenti l’énergie divine d’Athéna. Oui c’était bien elle. Elle en était certaine. De nature assez impassible, son visage laissa apparaitre un sourire. Mais pourquoi Athéna en personne venait récupérer ses saints, un subalterne pouvait très bien s’occuper de cette besogne à sa place. Peu importe, l’essentiel était qu’elle retourne parmi les siens. Elle se retourna vers Kurayami et lui annonça la bonne nouvelle.

« _Prend tes affaires, nous ne devrions pas tarder à enfin quitter Asgard. » fit-elle sur un ton sec.

Cet amnésique était une énigme pour elle dont seule Athéna pouvait résoudre ce méli-mélo. Idéalement, la jeune fille aurait voulu faire un petit détour a la cascade d’Epsilon pour un peu d’action mais, elle était consciente que ça n’allait pas être possible bien qu’un espoir persistait. Odin et Athéna s’était à présent alliés ce qui voulait dire que les problèmes des uns étaient désormais les problèmes des autres. La calice se redirigea vers le guerrier divin afin de lui annoncer la nouvelle, même si ce dernier avait tout comme elle, ressentie l’énergie divine en provenant de Gamma.

« _ J’ai été heureuse de faire votre connaissance, et j’espère que nous aurions plus l’occasion de nous connaitre davantage. Si vous avez l’occasion de venir au sanctuaire d’Athéna, n’hésitez pas à venir me voir, je serais surement en compagnie d’Angèle qui m’a pris sous son aile. » fit-elle sur un ton amical
.
Sa cloth box sur ses épaules, elle attendait que la divine vienne à elle tel une élève avec sa maîtresse.

Fiche par Narja pour Never-Utopia

Les réponses apportées à Kurayami avaient plus ou moins l'air de porter leurs fruits. Celui-ci paraissait tout de même un peu perdu et le Guerrier Divin de Bêta l'avait bien vu. « Pas la peine d'en rajouter une couche », se dit-il. Il valait mieux le laisser intégrer tout ça tranquillement, il pourra poursuivre son apprentissage, ou plutôt, sa « piqûre de rappel » auprès des siens, en Grèce. Toutefois, à première vue, le principal intéressé n'était pas de cet avis. Il ne mit pas longtemps à demander en suppliant de le laisser les aider à arrêter le fameux individu perturbateur. Asbjörn lui lança un sourire amusé.

Avant que Bêta n'ait le temps de répondre, le louveteau s'avança vers l'ancien comateux, un fourreau de katana dans la gueule. Étrange chose que la faculté de cet animal à rapporter des objets aussi spéciaux. Peu importe, le défenseur du domaine ne s'en soucia pas plus que de raison.

-Il y a cinq minutes, tu ne connaissais rien. Ni au cosmos, ni aux divinités. Je doute que les quelques explications que j'ai pu te fournir t'ai permis de te souvenir de tout ce que tu savais avant. Tu n'es pas prêt pour un tel affrontement. Ré-apprend les bases, entraîne-toi avec tes alliés, ensuite tu pourras prétendre combattre ce genre d'adversaire.

Nul doute que les paroles du Guerrier Divin auront refroidi les ardeurs de l'amnésique. Il pouvait se rebeller à l'aide de son épée, crier plus fort, ou même tenter de s'enfuir ; ça ne l'aidera pas et Asbjörn était prêt à intervenir, il n'aurait pas besoin d'utiliser beaucoup de son talent pour l'en empêcher. Non pas qu'il avait un potentiel tellement supérieur à Kurayami. Non. Il n'en savait rien d'ailleurs, car le saint, si empressé à démontrer sa valeur, n'avait certainement plus aucune notion du combat entre chevaliers. Ne sachant pas maîtriser son cosmos, le jeune amnésique était battu d'avance.

C'est alors qu'Hildegarde s'en alla de son bain et se rhabilla convenablement. Elle lança aussitôt un ordre strict à Kurayami : celui de prendre ses affaires et de se préparer au départ. Soit, il est vrai que leur séjour s'éternisait, ce n'était pas Asbjörn qui allait la contredire. Ce dernier reprit son ruban de cuir qui reposait sur le bord du bassin, puis rattacha ses cheveux avant de sortir de la source. La Saint du Calice eut alors des paroles agréables à destination du jeune homme à la chevelure bleue. Il sourit.

-J'aurai plaisir à quitter ces terres glacées pour rendre visite à vous et à tous les chevaliers d'Athéna. (Il s'inclina légèrement en signe de respect.)

Asbjörn se revêtit des vêtements chauds qu'il avait remis en place il n'y a pas si longtemps. Il réajusta son col et son chapeau de fourrure.

-Bon...(Il se retourna vers les deux Saints.) Je suppose que l'une des énergies que je ressens au domaine Gamma est celui de votre déesse ? Mon rôle m'impose d'aller accueillir les visiteurs d'Asgard, alors je vous laisse imaginer lorsqu'il s'agit d'un être divin. Siegfried m'a l'air bien occupé et je ne connais personne d'autre qui soit apte à faire ce travail. Bien sûr, vous pouvez venir avec moi ou rester ici au chaud, c'est comme vous voulez.

Le Guerrier Divin de Bêta avait perçu bien des cosmos au premier domaine d'Asgard. Était-ce réellement les chevaliers d'Athéna ? Y avait-il des Guerriers d'Odin en leur compagnie ? Des réponses il y aura, pour Asbjörn en tout cas. Il ne tenait qu'aux deux autres de le suivre ou non, car pour une fois, il leur laissa le choix. L'adieu d'Hildegarde était peut-être prématuré ?

Domaine Gamma

Ma demande est rejetée comme je peux m'y attendre. Ça ne sert à rien d'insister. L'asgardien n'a pas tout à fait tord. Je n'ai pas d'autres choix que de me résoudre. Si encore l'individu à appréhender avait été un être humain lambda peut être que j'aurais pu m'en approcher. Je sais encore me débrouiller avec une arme en main. Comme pour m'en convaincre moi-même, je sors légèrement la lame de son fourreau avant de l'y ranger tout aussi vite. Même si on aurait certainement pas eu besoin de mon aide.

Mais face à des personnes qui peuvent commander aux éléments, virevolter dans les airs ou que sais-je encore, il est vrai que je n'ai pas la moindre chance. Quelque part, savoir qu'on va se battre contre un individu dans la puissance est délimitée uniquement par celle de son imagination comporte sa part d'effroi. Je ne saurais comprendre comment font ceux qui se retrouvent dans ce cas de figure à longueur de temps.

Je suis sorti de mes pensées par Hildegarde sortie de son bain et déjà sur le pied de départ me demandant de prendre mes affaires et de me préparer à quitter Asgard. Tâche à laquelle je m'attelle sans attendre en espérant que mes affaires étendues sur le sol près des sources chaudes aient eu le temps de sécher un tant soit peu.

A mon côté le jeune loup s'agite - lui qui n'est d'ailleurs pas vraiment si louveteau que ça soit dit en passant et qui s'approche plutôt de la force de l'âge. C'est comme si encore une fois, pour une raison que j'ai du mal à saisir, il semble comprendre ce qu'il se passe.

Tandis que je revêts les quelques couches de vêtements que je possède pour me prémunir du froid auquel nous allons devoir faire face une fois ce domaine franchi, j'entends déjà la jeune femme remercier notre guide pour son hospitalité. C'est presque comme si elle s'attend à ce qu'on prenne la route de suite. J'ignore quelle mouche l'a piqué et ce qui la rend si sûr d'elle.

Mais on ne tarde pas à éclairer ma lanterne. Le guerrier divin nous annonce qu'il est de son devoir d'aller accueillir les visiteurs se présentant aux portes d'Asgard. Des visiteurs dont un - ou plutôt dois-je dire une- semble être ''notre déesse".

Comment parvient-il à savoir cela ? Il a parlé de ''ressentir des énergies'' ? J'ai beau essayé je ne ressens absolument rien. Même si je suis persuadé que ce n'est pas mon odorat que je suis sensé utiliser. Il doit plutôt s'agir de ''percevoir des auras'' dans le lointain si j'interprète bien. Mais quand bien même je ''comprends'' à peu près comment les choses fonctionnent ou sont sensés fonctionner, le résultat reste le même de mon côté. Toujours rien.

Ça ne fait rien. Chaque chose en son temps. Viendra aussi sans doute pour moi le temps d'y parvenir. Le plus important pour l'instant c'est de nous tenir prêts à partir, ce qui est chose faite de mon côté aussi une fois que j'aurais fini de finement ficeler à ma ceinture le fourreau qui est d'ailleurs le mien.

A présent que nous sommes sur le point de reprendre la route, un sentiment d'appréhension ne cesse de grandir en moi. Je suis sur le point de rencontrer une déesse après tout. Moi qui jusqu'à présent, n'ai vécu que comme un vagabond - d'après ce dont je suis capable de me souvenir. Vais-je d'ailleurs être jugé pour mes écarts de conduite ? Dois-je faire amende honorable pour tout et chercher à faire pénitence ? Non, je n'ai rien à me reprocher, pas vrai ? Toutes ces questions trottent dans ma tête.

Certes je veux retrouver la mémoire, mais plus je m'en approche et moins cela me réjouis. Que va-t-elle penser et quelle image va-t-elle avoir de moi ? Et après tout qui suis-je pour daigner osé rencontrer une divinité moi qui ne suis qu'un simple mortel. Moi qui suis bien loin de celui auquel tous sont persuadés que je suis. Je ne suis pas un héros, je ne l'ai jamais été. Je l'aurais senti tout au plus. Je ne suis qu'un misérable lâche, de ça au moins j'en suis persuadé. Rien qu'à l'idée d'y penser, je n'ai plus qu'une seule envie, c'est de me dérober à cette entrevue...

Mais voilà que nous nous mettons en route. Je n'ai d'ailleurs pas pris la peine de répondre à l'autre homme, bien trop troublé par mes pensées, et ne considérant pas vraiment sa phrase comme une réelle question mais plus à titre indicatif. Je ne me vois pas rester en arrière de toute façon, enfin si, mais pas ici. Si je reste là, qui sait combien de temps je vais rester coincé près de ces sources chaudes. Sans un guide pour me guider, qui sait si je ne me perdrais pas en cherchant à partir par mes propres moyens et si je ne me retrouverais pas à mourir littéralement de froid. Là au moins, en le suivant, je suis persuadé que j'approcherais des frontières de ces terres. Libre à moi ensuite de me débrouiller pour me rendre où je le pourrais. Si encore j'en avais vraiment la chance...

"Allons-y.''

Vite ! Au chaud, au chaud ! Il fait si froid dehors ! Daique

Domaine Gamma

Direction les montagnes de Gamma…,

A ce rythme-là, et après avoir pris un peu de repos au volcan du bêta, les trois compagnons prirent la route en direction de l’entrée du royaume afin de rejoindre Athéna et son escorte. Cette seule pensée remotiva la silver. Il était grand temps de dire au revoir aux guerriers d’odin pour retrouver le domaine sacré d’Athéna. Certaines petite choses tel la chaleur & le paysage commençait à lui manquée. Ici, il y avait de la neige à perte de vue, peu importe où l’on pouvait se trouver, la jeune blondinette n’y trouvait aucun charme. Pourtant ce royaume avait bien de ressources à revendre, tel ses valeureux guerriers et leurs dieux comme Ashram. Hildegarde aurait aimé mieux le connaitre davantage. A première vue, ce dernier semblait amical et accueillant envers les étrangers comme les athéniens. Peut-être en toucherait-elle deux-trois mots avec Angèle, ou pas. Quoi qu’il en soit, Athéna n’avait guère menti a leur sujet, certains comme Asbjorn pouvaient être un peu bourru au premier abord mais il ne fallait pas s’arrêter à ce détail. Tout comme les chevaliers du sanctuaire, chaque asgardiens méritaient d’être connu. Et d’un côté, il tardait déjà à la saintia de revoir le Bêta en espérant que cette fois ci, il fasse également le voyage. Pour le moment, l’heure n’était pas encore venu de dire adieu. Hildegarde ressentait toujours ses deux fabuleuses énergies à la cascade d’epsilon. Cette dernière aurait apprécié faire un petit détour afin d’assister au duel et éventuellement voir de ses yeux la mise a mort de cet ennemi. Néanmoins, elle était heureuse de revoir sa déesse. Elle pouvait clairement distinguer son énergie divine parmi les autres. Tenant de ses deux mains sa pandora box, Hildegarde resta au coté du jeune louveteau amnésique. « _Notre déesse va t’aider à retrouver chaque souvenirs que tu as égaré, j’en suis convaincue. N’ai crainte et ait foi en elle. » lui fit elle sur un ton enjouée. Euphorique par la situation, elle se mordit la langue. Ne jamais promettre quelque chose si on n’était pas certain que celle-ci arrive. Elle parti toujours de ce principe, et pourtant elle venait à l’instant de le rompre. Beaucoup de choses se bousculaient dans sa tête ; comment se déroulait le duel, était-il en la faveur de l’asgardien, et pourquoi Athéna en personne était venue récupérer ses chevaliers. Tout cet amas de cosmos ne lui disait rien. Pas mal de choses étaient en mouvement aux deux premiers domaine du royaume. « _ Mais peut-être aime tu ta condition, parfois il est utile de ne plus se souvenir de quoi que ce soit et de reprendre un nouveau départ. Cette chance n’est pas donné à tout le monde… » continua-t-elle sans même y croire elle-même. Voilà qui rattraper sa petite boulette mais d’un côté, cette dernière avait raison. Retrouver d’un seul coup la mémoire, assimiler chaque information d’un seul claquement de doigt pouvait être risqué aux yeux de la silver saint.

A sa place, elle n’aurait pas hésité une seule seconde…

Joie…,

Peine…,

Espoir…,

Désillusion…,

Très peu pour elle !

=> Retour en un territoire ami ~~

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