Le journal de Bérénice, le chevalier au mille visages?
Et bien détrompez-vous! ce n'est hélas plus mille, mais dix-mille visages! étant donné les circonstances. Pour vous racontez ma petite histoire, je vais d'abord commencer par le début, bien que je me souvienne pas de tout...attendez, qu'est-ce que je raconte? mais qui vraiment peut raconter toute son histoire?
Cher journal ceci est le commencement de mon journal intime, retraçant ma vie, refoulant mes sentiments et mes pensées les plus intimes.
Pour commencer, je vais vous raconter mon histoire.
Alors, je vis le jour il y a de cela vingt quatre ans, c'était un dix avril dans un petit village de la région de Lotz en Pologne, à cette époque la Pologne était encore une monarchie gouvernée par August II Mocny dit "le fort"; à cette époque, ce pays subissait régulièrement des attaques des pays du nord à cause des guerres de religions. De ce fait, les habitants de ce pays étaient régulièrement touchés par ces guerres, il y avait de nombreux réfugiés de guerre qui fuyaient leurs terres. Mes parents en étaient, je n'étais encore qu'un petit garçon lorsque que je perdis mes parents. Je me souviens parfaitement de ce jour, j'avais 5 ans, mes parents et moi voyagions non loin de la Pologne en Autriche dans la vallée de Ziller. Je me souviens que je m'amusais à ramasser des plantes que je pouvais trouver sur mon chemin, hélas au bout d'un moment, je glissa accidentellement dans une sorte de crevasse qui m'expédia non loin d'une vieille bâtisse en plein milieu d'une forêt très dense. Si je m'étais dit un jour que tomber dans une fausse ferait basculer ma vie, croyez-moi, ma vie aurait été bien différente.
Pour en revenir à la suite de mon histoire , après être tombé et m'être retrouvé face à cette vieille bâtisse, ma première réaction fut de pleurer à cause de la douleur que je ressentais aux genoux après m'être écorché le genou droit. Suite à mes pleures, un homme sorti de la bâtisse. Il s'approcha du pauvre enfant que j'étais et m'adressa quelques douces paroles afin de calmer mes maux. Par la suite, ne retrouvant plus mes parents, le vagabond décida de me garder auprès de lui en compagnie de plusieurs enfants qu'il avait trouvé au cours de son expédition, par la suite, il nous regroupa sur l'île d'andromède. Autant vous dire, que ma vie ne fut plus la même à partir de ce jour. Après avoir accosté le port de l'île d'andromède, le vagabond initia le groupe de jeunes orphelins à l'art de la chevalerie. Enfin bref, cette partie, je préfère vous la switcher, pour la plupart, nous connaissons les circonstances de ces entrainements.
C'est ainsi, au bout de quelques années de dur labeur, que je devins chevalier d'argent du Lézard, vous n'imaginez pas à quel point j'étais heureux de devenir chevalier, encore plus en sachant que j'étais devenu chevalier de la déesse Athéna. Bien évidemment, je ne vais pas vous cacher mon ressentiment au départ, j'avais du mal à y croire, l'existence d'une déesse de plus qui est sur terre! enfin.. on peut dire que c'est mon côté enfantin et crédule dont je faisais preuve à cette époque qui m'a permis de croire à son existence et bien évidemment l'essence du cosmos qui m'a vraiment poussé à prendre conscience de tout cela. Désormais, je me sentais à la fois heureux et triste, car je m'apprêtais à quitter ma seule famille et mon île, j'allais pouvoir rejoindre le sanctuaire de la déesse Athéna en Grèce, ce qui me rendais à la fois heureux et fiers, je portais enfin l'armure d'argent du Lézard, cette armure si difficile à convoiter à mes yeux. Bien évidemment, après avoir rejoins le sanctuaire d'Athéna, je vous laisse imaginer ma réaction lorsque j'ai découvert un champ de bataille opposant spectres et saints. Jeune novice que j'étais, qu'aurais-je pu faire? assister mes nouveaux camarades, les chevaliers d'argents et agir selon les ordres du grand Shion, chevalier d'or du bélier, d'ailleurs, à cette époque l'actuel chevalier d'or du lion, Irène était encore chevalier d'argent de l'aigle. Cependant, pour en revenir à mon parcours, ma joie et le courage dont j'avais fait preuve à cette époque s'était rapidement traduit en un misérable échec! en effet, comme beaucoup de saints, je fis parti des nombreux blessés de guerre tombé sur le front pour avoir été touché par le maléfique fléau.
Après cela, je disparu misérablement dans le silence à cause de cette fichue maladie qui me poussa à abandonner mon poste de chevalier au cours de plusieurs mois, je n'aurais jamais cru qu'une maladie m'aurait cloué au lit aussi longtemps, hormis les maladies congénitales. Et puis finalement, après avoir souffert comme un chien par ce maudit fléau, je commença une sorte de rééducation intensive avant de pouvoir revenir au sanctuaire.
Heureusement pour moi, un vieil homme s'était occupé de ma lamentable santé, de plus il vivait à proximité du sanctuaire de notre magnifique déesse. J'aurais vraiment souhaité vivre avec ce vieil homme afin de lui rendre l'appareil, cependant j'avais un tout autre devoir à accomplir en temps que chevalier d'argent. C'est pourquoi j'avais rejoins le sanctuaire de notre déesse le plus rapidement possible afin de ne pas passer pour un déserteur auprès de mes confrères et aux yeux de notre déesse, voire pire, passer pour un lâche. Ma seconde arrivée au sanctuaire avait été bien différente, rapidement je fus présenté à de nombreux chevaliers et confronté à des chevaliers de mon rang, heureusement pour moi mon équipier, le chevalier de la coupe était plutôt doué ce qui nous a permis de passer les épreuves avec succès de nos nouveaux maîtres, les chevaliers d'ors! Au cours d'une mission sur la terre des exilés, je rencontra mon mentor, Scareface, chevalier d'or du cancer, un grand chevalier réputé pour son talent de forgeron. Sans doute le chevalier le plus effrayant que j'ai pu rencontrer au cours de ma carrière de chevalier. Je tiens aussi à préciser qu'il n'est pas très..net..il suffit de le regarder, à quel point il prend un mal à plaisir à torturer ses disciples. Cependant, j'ai un grand respect pour cet homme, j'ai énormément appris auprès de lui, il m'a aidé à mûrir et surtout de devenir puissant. Je n'aurais jamais cru survivre à son épreuve. Je souffre encore d'avoir affronté mon ancien maître originaire de l'île d'Andromède, dire que je ne savais même pas qu'il était mort, c'est désastreux.
Bon! si cela continue je vais me mettre à chialer, *hm..hm* par la suite la déesse Athéna me procura un immense pouvoir, bien plus grand que l'armure d'argent du lézard. Athéna m'enivra du cosmos de l'armure d'or des poissons. Certes bien plus lourde que l'armure d'argent du lézard, mais elle me procurait un pouvoir immense. J'étais devenu gardien de la douzième maison du sanctuaire de notre déesse, mon poste me plaisait beaucoup cependant, je déserta le sanctuaire un long moment pour m'entrainer et aider de jeunes disciples dans leurs apprentissages. J'aimais beaucoup ce que je faisais, jusqu'au jour où je perdis tout. Mon armure, mes croyances, des amis et même goût à la vie, j'avais tout perdu au cours d'une seule attaque ennemie. Un spectre? un ases? un marina? un mercenaire? à vrai je n'en sais rien, en tout cas cet individu m'avait sacrément amoché, je n'étais plus que l'âme de moi même, à vrai dire je ne saurais vous dire ce qu'il s'était passé pendant l'attaque, à mon réveil je me trouvais dans une sorte d'infirmerie du sanctuaire. Physiquement, j'avais considérablement changé, ma longue chevelure dorée avait laissé place à des cheveux courts et verts, mon teint vermeil avait viré au bronze, assommait par le soleil de l'Afrique et de la Grèce, je gardais même une balafre en signe de mauvais souvenir de l'attaque au niveau de mon oeil gauche. J'avais perdu le sourire, je devins même aussi froid que le cosmos du chevalier d'or du verseau, Shiyo.
Suite à ma dépression, j'avais demandé audience auprès du Pope Biscione. Je m'étais présenté à lui le regard vide et fuyant, tout en ayant déposé mon armure d'or des poissons que la déesse Athéna m'avait conféré auparavant. Ce fut une très longue discutions entre lui et moi, cependant ma décision était prise! je refusais de continuer à me battre pour blesser des gens. Certains aurait pu y voir de la lâcheté et même un déshonneur dans l'ordre d'athéna, après un tel acte je ne pensais plus pouvoir regarder mes confrères dans les yeux; mais comme je le pensais, si la déesse Athéna nous considérait comme ses enfants, alors elle accepterait mon choix.
La conversation entre le pope et moi-même avait pris fin après ces mots:
-En es-tu sûr? c'est ton dernier mot?
-Oui, je souhaite être destitué de mon armure et perdre mon statut de chevalier.
Après avoir donné ma réponse, je pensais vraiment être mit aux arrêts puis exécuté. C'était vrai, je fus mit aux arrêts, ligoté comme un vieux saucisson sur un bout de bois au milieu de la cour principale. On m'avait laissé cuir au soleil comme le pire des renégats du sanctuaire, pourtant dans le regards de certains chevalier, je pouvais sentir la peine qu'ils ressentaient en m'apercevant dans un tel état.
Et puis étrangement, quelques jours après ma mise aux arrêts, un chevalier d'or se présenta à moi, c'était une femme, elle portait l'armure d'or du sagittaire. J'imagine que durant mon arrestation, le pope avait dû réunir un conseil pour décider de mon sort et comme un idiot, j'avais espéré que mon ancien mentor Scareface me sauve la mise. Pour en revenir à la jeune femme aux ailles dorées, celle-ci m'avait détaché puis escorté auprès du grand pope; à cet instant, je pensais réellement que j'allais finir exécuté. Le chevalier d'or du sagittaire aurait été le dernier visage que j'aurais pu admirer avant de succomber à ma mort. Et contrairement aux aprioris que j'avais pu ressentir , le grand pope en avait décidé autrement, il avait d'autres projets me concernant.
J'allais devenir le prêtre du sanctuaire d'Athéna sous la délégation du pope Biscione, mais aussi de la futur Athéna. Une tâche qui me convenait et j'en étais honoré vous savez, le sanctuaire m'avait tout de même offert une deuxième chance. Il est évident que j'aurais été exécuté si je n'étais pas devenu ce que je suis. Cette tâche, celle de devenir prêtre m'avait quelque peu perturbé au départ, j'avais du mal à concevoir ce rôle et pourtant je me suis rapidement convié à la tâche, heureusement pour moi les archives possédaient de nombreuses données concernant mon nouveau rôle et ce que je devais faire. Une grande partie de mon activité se porta sur la lecture des ouvrages et autre parchemin historique, mais ma première mission en tant que Prêtre était de protéger ce fameux bébé. Je dois dire que cette mission ressemblait plus à du baby-sitting qu'autre chose. Bon sang, je ne vais sûrement pas vous mentir en vous disant que ce bébé m'a donné du sacré fil à retorde! une tornade blanche! mais dans le fond je dois dire que je me suis attaché à cet enfant. J'étais très fier de pouvoir lui transmettre mon éducation et tout mon savoir. Avec le temps, cette nouvelle tâche m'a en quelque sorte, assagie. Petit à petit, je prenais goût à ma nouvelle fonction de prêtre, je me sentais plus à l'aise, je faisais connaissance avec chaque chevalier du sanctuaire et bien plus encore. Ma responsabilité me poussa même à assurer des missions diplomatique majeur pour le sanctuaire. Avec le temps, je me sentais de plus en plus utile pour le sanctuaire, je commençais à oublier la mort de mes apprentis. Dans le fond, je crois que c'est la présence de notre déesse qui me préserva du désespoir, elle était la raison pour laquelle je me sentais utile et pour qui je voulais me battre et servir jour après jour jusqu'au jour de ma mort. Je m'imaginais déjà avec des cheveux blanc, canne en main tel un vieux croulant prêt à céder son titre de prêtre après des années de loyaux services rendu à sa chère et tendre Ahina. Néanmoins, ce fantasme était loin de se réaliser suite à ce voyage idiot!
Suite au retour de ma déesse, j'avais décidé de partir en pèlerinage dans les contrées de l’Europe de l'est. Je dois dire que je ne sais pas pourquoi j'ai prit une telle décision sans en convenir avec mon pope et ma déesse, mais j'allais rapidement le regretter. Le soir de ma décision, cette voix s'est adressée à moi, elle ressemblait à celle de l'ancien prêtre d'Hadès, Hiraku. Il semblait avoir mal terminé après notre première entrevue près du sanctuaire, avait-il succombé à une attaque de titan? Cronos lui avait-il réglé son compte pour son hostilité? quoiqu'il en soit je l'avais trouvé sympathique. Après tout, nous étions tous confrère malgré nos différents camps, j'étais content de rencontrer de nouvelles personnes, Hiraku et même cette chère Séléné. Pardon! je m'égare, pour en revenir à cette voix si familière, elle semblait avoir besoin d'aide. Hiraku ne semblait pouvoir compter que sur mon aide.
C'est pourquoi je me dévoua pour aller à sa recherche, mon escapade passa une nouvelle fois pour une énième fuite du sanctuaire plus tard. Lors de mon voyage en Europe je semblais guidé par cette voix si envoûtante, je me précipita aveuglement dans ce voyage. Je devais aider Hiraku à retrouver son corps et des fragments de son âme perdue. Bien sûr, ma recherche aboutissant sur un échec, je me retrouva dans une situation que je ne pouvais soupçonner. En arrivant dans des vieilles catacombes, je devins soudainement ensorcelé par une énergie mystique devenant de plus en plus envoûtante à son approche. La voix du défunt prêtre me confiait dans un dernier sursaut que je devais libérer son âme de son tombeau, emportait par cette énergie mystique. Je libéra la première porte de l’hôtel et je me retrouva face à cette urne, naïvement je m'avança vers l'urne et je libéra la fameuse dite âme d'Hiruka.
Soudainement, je fus comme submergé par une vague d'énergie qui me renversa! j'étais comme sonné par le choc, j'avais la tête qui tournait et j'avais du mal à reprendre conscience. Que m'était-il arrivé? La voix d'Hiruka raisonnait encore dans mon esprit, elle m'expliquait que je devais m'entretenir avec Cronos, mais pourquoi? j'en savais rien. Mais je devais le faire, c'était plus fort que moi et bizarrement, je connaissais le chemin pour le rencontrer. comme-ci...je l'avais toujours su au fond de moi. Je m'étais donc dirigé vers une nouvelle mission, rejoindre le royaume de Cronos et tout allait vite! très vite! la couleur de mes cheveux redevenaient blonds et plus les jours passaient, plus je perdais la tête. J'oubliais petit-à-petit qui j'étais, j'oubliais les personnes que j'avais rencontré, je me souvenais d'un passé qui n'était pas le mien, qui ne m'appartenait pas! Par moment, je m'adressais comme étant Pallas et non comme Bérénice. Il était évident que je commençais à perdre mon esprit et seuil , je ne pouvais rien y faire! seul une aide extérieur aurait pu me venir en aide. Malheureusement Ahina n'était plus là pour m'aider à présent. Dorénavant, j'étais perçu comme un lâche et un fuyard pour le sanctuaire.
Cette longue réflexion...à l'heure où je vous parle, le sol s'écarquille sous mes pas et se dessine le royaume de Cronos, à l'heure où je vous parle, je ne sais pas encore combien de temps il me reste à être en vie, à l'heure où je vous parle, je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir rester moi même, à l'heure où je vous parle je perds la mémoire, à l'heure où je vous parle, je me rends auprès de Cronos pour avoir une audience, à l'heure où je vous parle, je veux demander à Cronos qui je suis, à l'heure où je vous parle je prie avec le peu d'âme qu'il me reste pour espérer que Cronos puisse me répondre.
Cher journal..., je peux enfin vous expliquer ce qu'il s'est véritablement passé la dernière fois que j'ai écrit sur ce journal.
Du moins je crois, mes idées sont encore flous mais je pense pouvoir mettre au clair toute cette histoire.
La vérité, c'est que je suis faible et même si on essaye de me prouver le contraire, c'est le sentiment que je ressens. Alors que je suivais cette voix dans ma tête, aussi bête que je l'étais, je me dirigeais tout droit dans un piège. Un piège orchestrait par le dieu Cronos et ses titans, le but étant de m'attirer dans leur royaume pour devenir un hôte, celui du titan Pallas, fils de Crios et Eurybie. Le titan en question ou du moins son âme avait versé son dévolu sur moi et autant dire que son plan avait fonctionné. J'étais devenu le pantin des titans, soumis à l'âme du titan Pallas, la puissance cosmique du dieu était bien plus élevée que la mienne, c'était peine perdu de lutter pour expulser le dieu de mon corps. Plus les jours passaient et plus je perdais du terrain sur l'emprise de mon corps. Le premier jour nous étions deux âmes cohabitants dans le même corps, le dernier jour seul le dieu Pallas y était présent. J'étais comme mort, mon âme avait été dévorée par celle du titan. Je me souviens encore des actes du titans à travers mon corps, ma plus grosse crainte était celle de blesser mes confrères et surtout de nuire au sanctuaire d'Athéna. Néanmoins, j'avais pu assimiler certaines connaissances sur les titans, ils étaient puissants mais en minorité numérique, c'était qu'une question de temps avant qu'ils disparaissent tout comme les dieux de l'Olympe. Mon corps était devenu le bras droit de Cronos pendant plusieurs années.
Mais comme je vous l'ai dit, mon âme disparu laissa place au titan dans mon corps. Difficilement, le reste de mon âme voyageait entre le tartare et les enfers. Heureusement pour moi, Pallas fut terrassé par les ennemis des titans.J'avais perdu mon corps et la vie, mais au moins Pallas l'était également. Allez savoir pourquoi, avec la disparition de mon corps et l'âme de Pallas. J'étais une simple âme errante, puis allez savoir pourquoi, mon âme fut rappelée par un puissant cosmos, rien ne le prouve, mais j'ai comme l'impression qu'Athéna en avait pas terminé avec moi. C'était sûrement un retour de gage pour avoir été son prêtre et veillé sur elle. Avec le recul, j'ai pu retrouver mes esprits, plusieurs années se sont écoulés et mon nouveau corps était devenu totalement le mien. Mon âme retrouvait ses esprits dans ce corps meurtries de cicatrices qui avait été au bord de la mort
J'étais tout simplement parti, après ma première vie ratée et désastreuse, j'étais dans l'optique de me ranger et de fuir les champs de batailles. Comme je vous l'ai dit, je suis faible, la bataille des dieux est beaucoup trop forte pour moi et j'en ai payé le prix fort. J'avais donc décidé d'intégrer un groupe de moine près du Tibet, un groupe fermait mais qui savait voir le bon côté chez les gens. Ils m'avaient donné une chance de faire mes preuves. La méditation, l'art du combat, tout ce qu'il me fallait pour retrouver la maniabilité de mon nouveau corps. Et puis très vite ma sérénité s'était envolée, lors d'une attaque de l'empire chinois, de nombreux priants perdirent la vie. Au milieu des flammes et des cadavres, le seul moyen de s'en sortir c'était l'attaque, par chance les anciennes sensation revenaient très rapidement et je m'étais enfui du champs de bataille. Comme d'habitude, après des mois de voyage, je venais de retrouver les terres du sanctuaire d'Athèna. Je m'étais installé en Grèce, non loin de l'ancien sanctuaire. Afin d'y retrouver une certaine sérénité, bien sûr je continuais la méditation et de m'instruire.
Un jour, je rencontra cette jeune fille perdue, sans attache, sans famille, sans amis. Elle semblait abandonnée, je m'étais présenté à elle, son caractère hostile et froid me faisait penser à une sauvage. Toutefois, quelqu'un dans cette situation ne pouvait refuser un bol de riz et du poulet. La jeune fille s'était goinfrée, mais moins hostile à ma présence bien que peu bavarde. J'essayais tant bien que mal de lui poser des questions pour en savoir plus à son sujet. Pas grand chose, je lui donnais le nom de "Stella", c'était son nouveau nom. La brunette était attachante, je décida de la prendre sous mon aile, après tout elle n'avait rien à perdre. Avec le temps elle s'ouvrait un peu plus à moi, elle se socialisait avec les humains. Très vite elle commençait à s'intéresser aux récits que j'étudiais, je profitais de l'occasion pour lui instruire certains rudiment de la chevalerie.
La jeune fille était très agitée, elle aimait bougeait, le jour où je l'initiais aux entrainements, je distinguais un potentiel dans l'art du combat, elle adorait se battre, détermination, hargneuse et têtue étaient les meilleurs adjectifs pour la qualifier.
Elle était difficile à cerner et canaliser, l'initiation à la méditation pour développer son cosmos avait été compliqué. Toutefois avec le temps, elle avait acquis plusieurs compétences dans la maitrise de son cosmos et dans la gestion de son énergie au combat. Entre autre concentrer son énergie pour détruire un objet solide. Plusieurs années durant lesquelles la jeune femme devint une vraie femme douée de capacités athlétique. La fin de son initiation prendra fin le jour où elle arrivera à me vaincre dans un duel...
Ce jour arriva à ses 19ans lors d'une soirée d'été dans une prairie fleurie, le duel avait commencé à 14 heures et se termina à 19heures au soleil couchant. Le combat avait été instance et les deux protagonistes semblaient plus qu'épuiser à la fin de la journée. La jeune femme profita de la faiblesse de l'ancien chevalier d'or pour lui planter un poignard dans le dos, chose peu commune dans l'art du combat des chevaliers, en position de faiblesse, elle l'étrangla sauvagement jusqu'au dernier souffle de Bérénice, ancien chevalier d'or des poissons. La jeune femme adorait le combat plus que tout, cette adrénaline qui l'enivrait, elle était presque en transe et plus le combat était relevé plus elle prenait plaisir à combattre.
Après la mort de Bérénice, Stella était couverte d'ecchymoses et de petites plaies sanguinolentes. Bien qu'épuisait par le combat, elle s'empara du corps de son maitre pour l'enterrer dans la plaine où il rendit son dernier souffle. Après avoir déposé des roses rouges sur sa tombe, un flash de lumière jaillit derrière elle, laissant apparaitre une armure d'argent, celle de la colombe. Stella était comme captivée par l'armure qui s'empressa de l'habiller. Elle se sentait puissante et entourait, plus jamais elle se sentirait seule avec cette armure. Elle connaissait son devoir, après l'obtention d'une armure par un apprenti, chaque chevalier doit rejoindre le sanctuaire d'Athéna pour lui prêter allégeance. Bien sûr, l'envie de connaitre son passé la torture continuellement, servir Athéna devint son premier devoir, découvrir son histoire serait la seconde.
Mais suis-je réellement?
J'ai eu une enfance assez particulière, je ne connais pas mes parents, avec le temps je me suis dit qu'ils étaient morts par des sales types et que j'ai été revendu à cet homme d'affaires. Oui, j'étais très jeune lorsque que l'on m'a confié à cet homme, un homme plutôt riche vivant très certainement de petites magouilles lui permettant de vivre dans le luxe. Bien sûr, je ne pouvais pas le qualifier de père, un type aussi mauvais ne pouvait pas être un père. J'étais sa chose, éduquée à la dure pour faire de moi un garde du corps impitoyable en grandissant. C'était sa ruse, quel adversaire se douterait une seule seconde qu'une jeune femme serait capable de se battre pour protéger ce type. Vous vous doutez bien que je n'avais pas beaucoup de libertés ou de droits. J'étais terriblement seule et mes journées se résumaient à dormir, manger ou encore écouter les ordres de mon père adoptif. La plupart du temps je devais m'entrainer au combat avec certains de ses hommes, mon jeune âge n'était pas une excuse pour me faire saigner du nez ou me faire des bleus. J'étais comme conditionnée pour être une arme vivante, sans état d'âme, sans avis, sans libre arbitre et surtout sans scrupule.
En grandissant, je devins plus forte et impitoyable, me battre était devenu un jeu pour moi, c'était ma seule distraction. Mon premier meurtre avait eu lieu à l'âge de 14ans, un jeune homme de mon âge qui avait faim et qui cherchait à se nourrir, il avait eu la mauvaise idée de s'infiltrer dans le jardin de la résidence. En le voyant par la fenêtre en plein milieu de la nuit m'avait fait réagir très rapidement, l'adrénaline était montée d'un coup, le pauvre adolescent avait aucune chance de s'en sortir tellement il était affaibli. Le voir mourir à petit feu dans son sang procurait une vive excitation chez la jeune femme, avoir les mains recouvertes de sang la rendait complètement dingue, elle adorait ça. Elle était faite pour tuer. Ce soir-là, elle avait même blessé un bourreau de la résidence qui voulait l'écarter du cadavre de l'enfant. La réaction de l'homme avait été immédiate, il l'avait assommé et reconduite dans sa chambre.
Le reste du temps, elle était toujours avec son père adoptif dans ses déplacements et ses réunions d'affaires. Lorsqu'elle se retrouvait enfin seule dans sa chambre les soirs, Stella se retrouvait avec elle-même, sans le vouloir, au fond d'elle-même, elle souffrait de la solitude, elle avait peur par moment, "ma vie sera toujours comme ça?" se demandait-elle souvent. Elle n'avait pas d'amis, c'était un de ses plus grand rêve d'avoir des amis avec qui parler et s'amuser. Bien qu'elle trouvait tous ces jeux trop futile tant elle était devenue mature et dénuée de sentiments. Avoir des parents aussi, elle se demandait parfois à quoi aurait pu ressembler sa vie avec ses parents. Côté culture, elle n'avait pas grand chose pour s'instruire. Elle ne savait pas lire et encore moins écrire, on ne lui avait pas appris. Dans sa chambre elle avait quelques vieux livres sans images mise à part un. Une revue d'astrologie dans laquelle elle contemplait des schémas de constellations.
Une vie très monotone et répétitive.
Elle avait déjà pensé à la fugue, mais elle craignait non pas pour sa vie mais plutôt de la réaction de son père adoptif. C'était la seule personne qu'elle craignait et puis même si elle avait décidé de fuguer, où irait-elle au juste? seule, sans attache, sans argent. Les gros bras l'auraient très rapidement retrouvés.
Et pourtant, un soir d'été, elle se jeta à l'eau, en plein milieu de la nuit elle avait préparé un sac avec des provisions organisé sur plusieurs jours de récolte de repas. Quelques vêtements et un poignard. Elle s'était éclipsée ni vu ni connu par la fenêtre de sa chambre. Bizarrement, elle ne s'était pas fait repérer ce soir-là. Elle avait traversé la cours principale et bondit au dessus d'une grille pour traverser une forêt. Très vite, l'alerte avait été donnée pour la pourchasser et la retrouver. Elle passa deux jours dans la nature avant de se faire repérer et capturer par des gros bras. Une fois de retour dans la résidence, son père adoptif l'attendait dans son bureau, la jeune femme savait plus que quiconque qu'elle allait passer un mauvais moment entre ses mains.
Le regard noir, il la dévisageait en lui demandant pourquoi elle s'était comportée de cette manière avant de lui assener des coups dans le visage, les coups étaient tellement forts qu'elle en tombait de sa chaise laissant apparaitre des ecchymoses sur son visage et un filet de sang sur ses lèvres. Allez savoir pourquoi, coup de chance ou pas, ce soir-là, un groupe d'homme en noir s'étaient aventuré dans la résidence pour en découdre une bonne fois pour toute avec l'homme d'affaires. La bataille faisait rage dans la résidence entre les hommes de mains et les infiltrés. Avec la panique, il avait oublié a jeune femme pour se concentrer sur les hommes. En prenant une lame qu'il balança à la jeune femme, il lui ordonna de le protéger de lui montrer l'étendu de ses capacités. Une odeur de brûlée et de la fumée se propageaient dans la résidence. La jeune femme agrippa la lame entre ses mains, elle se regarda dans le reflet de la lame et se mit à réfléchir. Elle se déplaça dans la salle. Ni une ni deux, elle poignarda son père adoptif avec la lame, toute sa colère et sa rage étaient concentrées dans la lame. L'homme était choqué et le regard livide, un filet de sang coulait le long de ses lèvres. La jeune femme en profita pour le torturer tout en le méprisant du regard. Elle fit tourner la lame sans la plaie provoquant des laissions internes.
Elle se mit à le battre à mort pour l'achever et refouler toute sa colère. Pendant ce temps, la résidence était en feu et il était déjà trop tard pour sortir de l'endroit. Au bout de quelques minutes, en suffoquant Stella réalisa qu'elle devait partir. Elle se jeta sans réfléchir par une fenêtre du bureau, provoquant une chute de plusieurs mètres de hauts. Elle tomba dans les pommes à la réception.
Elle se réveilla quelques temps plus tard au même endroit, la résidence était en ruine. Tout avait disparu dans l'incendie, elle sembla perturbée et troublée à son réveil. Elle ne savait plus où elle se trouvait, elle se mit donc à vagabonder dans la nature. Plusieurs jours, assoiffait et déshydratait elle ne savait plus quoi faire mise à part à marcher.
Après quelques temps, elle arriva non loin d'un petit village, dans une prairie elle resta à distance pour observer les gens. Un homme à la chevelure blonde se présenta à elle en lui proposant de la nourriture. Il s'appelait Bérénice, mais la jeune femme ne savait pas quoi lui répondre étant donné qu'elle avait perdue la mémoire. Il la surnomma "Stella", il semblait gentil et digne de confiance aux yeux de la jeune femme. Elle se mit à le suivre tout en dévorant la nourriture qu'il venait de lui donner. Plusieurs jours passèrent et la jeune femme avait trouvé refuge chez l'homme qui s'occupait d'elle. Au bout d'une semaine elle retrouva la parole et se mit à lui parler. Des choses futiles et des questions la concernant, bien sûr l'homme ne pouvait pas lui répondre, il la connaissait pas. Elle s'était attachée à lui, il lui avait même appris à lire puis à écrire, elle adorait apprendre et se sentir autonome. Le passé semblait avoir disparu pour de bon.
L'homme lui faisait toute son éducation sur l'histoire du monde, les langues, la géographie, la science et le plus important l'art de la chevalerie. Elle pouvait que le croire, l'homme était un ancien chevalier d'or et prêtre d'Athéna. Au départ, elle avait du mal à le croire, mais lorsqu'il activa sa cosmos énergie elle était convaincue. Très vite, le jeune homme l'initia à l'art du combat, l'homme fut surpris de voir ses capacités au combat, petit-à-petit les sensations lui revenait. Elle retrouvait goût à se battre, le plus dur était de concentrer son énergie. Au bout d'un certain temps elle avait atteint un pique d'éveil de son cosmos. La jeune femme s'entraina plusieurs années avec Bérénice en apprenant tout ce qu'elle devait apprendre et savoir de la chevalerie et de son destin.
Pour la motiver Bérénice lui lança une sorte de défis
"tu rejoindras les ordres d'Athéna quand tu arriveras à me battre au cours d'un combat ou du moins, quand j'estimerais que tu seras prête" .
Elle était motivée, mais son entrainement était loin d'être terminé, son côté borderline était toujours présent, elle avait du mal à se canaliser et prendre du recul sur les situations. Un jour elle affronta un groupe de brigands en train d'agresser des villageois. Elle se transforma en véritable lionne, Bérénice avait dû intervenir pour l'aider à battre les briguants mais surtout pour la canaliser dans sa soif de combat.
Avec le temps, elle arrivait à se maitriser et le combat final se présentait à elle. Un jour d'été, elle affronta Bérénice dans un combat à mort, sans armure bien évidemment. Le combat ne devait pas être à mort, c'est dans la bataille que tout a changé, Bérénice était puissant, il n'utilisait pas toute sa force, c'est en fin de journée que la jeune femme profita de la faiblesse de l'homme pour lui infliger des blessures à l'arme blanche. Elle avait profité de l'occasion pour infliger des blessures dans les articulations pour l'handicaper. La jeune femme reçu plusieurs coups à son tour. Voyant qu'elle ne pourrait pas gagner ce combat, elle simula un KO, elle resta étendue au sol attendant que Bérénice s'approche d'elle pour l'aider. Une fois à quelque mètres de Bérénice, le chevalier d'or s'agenouilla pour l'aider. La jeune femme lui balança de la poussière dans les yeux et en profita pour le poignarder avec une lame. Alors que le chevalier d'or se frotta les yeux et pansa sa blessure, Stella l'agrippa dans le dos pour l'étouffer. Avec la fatigue et les blessures, Bérénice passa l'arme à gauche.
Dans sa soif de combat et de meurtre, la jeune femme était en transe et n'arrivait plus à s'arrêter provoquant le décès du chevalier d'or. Lorsqu'elle reprit ses esprit elle se rendit compte de ce qu'elle venait de faire. Elle était en colère et triste à la fois, elle était seule au monde à nouveau à cause de sa soif de sang. Elle décida de rendre hommage à l'homme qui lui a sauvé la vie et qu'elle considéra comme son père. Elle l'enterra et déposa des roses rouges sur sa tombe. En retournant dans leur maison, elle tomba sur une armure d'argent dans sa box. Elle se trouva dans la chambre de Bérénice, très vite elle fit le lien entre ce que Bérénice lui avait préparé.
"Tu rejoindras l'ordre d'Athéna lorsque tu m'auras vaincu dans un combat". Cette armure devait être la récompense de ce défis. Elle concentra son cosmos pour créer un lien avec l'armure. La cloth box l'imprégna de l'armure d'argent de la colombe.
Elle décida de rejoindre le sanctuaire d'Athéna avec pour mission de servir la déesse Athéna et son sanctuaire. Sur un bout de papier était inscrit
"Trouve Scareface et tu trouveras Athéna" 
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