[Resurection] Gabriel

Je me retrouve à devoir soigner ma colère. Se noyer dans de la boue et se faire bouffer, bien que Kazuki m'est transformé en un steak à point, c'était mon corps. Et puis, cette histoire de colère quelle blague. Le berserker est fou, violent mais pas tant colérique que ça. Je brandit mon poing en l'air en destination d'un Yade qui est dans un autre lieux.

"Pu****, ce n'est même pas moi, et en plus ce n'est même pas de la colère, c'est de la rage de se battre. Il n'y avait pas une prison pour les êtres violents???????"


Alors que je m'apprête à continuer, je réalise que quelques choses ne va pas. Pourquoi je me sens autant en colère? Est-ce le lieu? Sans doute... Merde, ça va pas être simple cette histoire. Par contre, je ne ressent pas la chose en moi. Est-elle dans un autre endroit des Enfers? Ou elle est enfermée dans mon corps?... ou pire, elle est parti envahir un autre esprit. Saleté de rage de se battre, j'espère que tu as définitivement disparu. Et merde, je recommence à m'énerver pour rien. Je vais clairement devenir fou pour de bon, et rapidement...

La colère n'était pas chose facile à gérer. C'était un sentiment sournois qui se manifesté même lorsque l'on ne le souhaité pas. C'était ce qui se produisait à l'instant avec Gabriel. Le guerrier divin semblait énervé d'avoir été envoyé ici, mais pendant qu'il grogné, il pouvait sentir ses jambes s'enfonçait dans la mare. Rapidement, ses membres inférieurs furent dévoraient. Il pouvait sentir d'intense brûlure malgré que son corps ne soit pas "vivant". Ses sentiments de rage ne faisait qu’accroitre l'aspiration de l'homme.

Ce n'était pas tout ! Son esprit était devenu incontrôlable et des scènes de rage et de haine l'avait envahis. La disparition de ses amis, la mort des guerriers divins, le combat et les dernières paroles de son adversaires. Tout tourné en boucle dans sa tête pour l'énerver au plus au point. Mais plus se sentiment l'envahissait et plus il chuté vers les ténèbres ! Une fois totalement engloutit, il sera très difficile de s'en échapper.


Épreuve : Réussir à faire abstraction d'émotions tel la colère, la rage, la fureur, la haine, l'animosité, et ce, malgré les tourments et les images qui tourne en boucle dans ton esprit.

Soudainement, je ressent des douleurs aux pieds. Etrangement, je ne peux pas les retirer, pire encore je m'enfonce de plus en plus. Cela m'énerve et me débat encore plus, avec pour seul résultat de m'enfoncer encore plus, un peu comme des sables mouvants. Maintenant mes mollets y sont et me font souffrir.

Des images me viennent. Je revois la mort des Asgardiens, la perte de quelques amis proches et les dernières paroles de Kazuki. Tout cela revient en boucle et attise encore plus ma colères. Maintenant, la boue m'arrive à mi-cuisse, mais plus je revois ces images, plus j'ai l'impression que quelques choses cloches.

Je réfléchis d'abord aux dernières phrases de Kazuki. Il y est question de force et de haine. Si la haine donne de la force, alors les nobles  ou autre hommes de pouvoirs seraient renversé régulièrement, sans parler des bandits qui font pleuvoir la haine autour d'eux, et bien d'autres choses qui le contredise. Et avant même le début du combat, il n'y avait aucun doute sur le résultat. Et surtout, ces phrases ne me concernaient pas, elle ne visait que le Berserker, qui lui même n'en avait rien à fout**. Je n'ai donc aucune raison de m'énerver pour ça. Un soucis en moins.

Passons aux suivantes. La mort des guerriers divins. A vrai dire, elle a beau être injuste, je ne les connaissais pas. C'est étrange, que l'on me les fasses voir. Encore, si je n'avais jamais vu de mort, quelle soit injuste ou pas, mais ce n'est pas mon cas. Dès mon enfance, j'ai très vite compris que la mort pouvait arriver. Quand mon père partait en mission, je voyais ma mère inquiète et pleurer quand elle se pensait seule. Des amis de mon père que l'on voyait souvent à la maison, ne venait plus du jour au lendemain, disparu en mission.

Lorsque j'ai commencé ma formation pour devenir Mousquetaire, très tôt j'ai perdu un camarade lors d'un entrainement Et puis, quand j'ai erré dans les rues, la mort, je la côtoyais régulièrement, même en dehors de mes crises. Je ne suis pas immunisé contre celle d'une autre personne, pour autant j'ai appris à la gérer très tôt. Ce n'est pas la disparition de guerrier inconnus, qui se sont vaillamment battus, qui va réellement me toucher. M'attrister, oui, m'énerver, non, j'ai dépassé ce stade depuis longtemps.

Reste les dernières visions, la perte de mes amis, ou précisément de mon camarade mort lors de cet entrainement. Je n'ai jamais pu m'empêcher de penser que ce n'était pas un accident. Et encore aujourd'hui, quand j'y pense, cela m'énerve un peu. Et dans cette situation, encore davantage, plus que cela ne le devrait. Je me demande si ce juge n'y est pas étranger? Si c'est le cas, alors, il a commis une énorme erreur, car il y a un évènement qui me reste en travers de ma gorge, et probablement toute ma vie, et pourtant je ne le vois pas. A moins que cela soit pour me laisser une chance. Au moins les deux autres n'ont plus aucun effet.

Les émotions du guerrier divin semblait s'être calmé... néanmoins un sentiment de frustration semblait encore subsisté en lui. C'est pourquoi la marre continua à l'aspira  jusqu'au coup. Certes la descende c'était faite moins rapidement, car il avait réussi à calmer ces ardeurs après le combat contre Kazuki. Les guerriers divins ? Comme il ne les connaissaient pas, il était évident qu'il serait assez simple pour lui de ne pas y penser. Les images de son dernier combats et des cadavres de ses alliées avaient disparu. Celle de son ami également et pourtant... pourtant il continuait à s'enfoncer ! Rien ne semblait pouvoir arrêter sa progression dans les abimes les plus obscures.

La raison était simple, même si aucune vision ne venait troubler son esprit, il avait encore tant de souvenir en lui qui le rendait colérique. Tant de chose qui l'énervait. C'était humain après tout ? Faire le vide... tout oublier, voilà une épreuve bien plus difficile ! Surtout lorsque l'on avait un passé mouvement qui revenait sans cesse nous hanter. Lorsque que l'on était seul, perdu, on ne pouvait s'empêcher de se rappeler des moments les plus douloureux de notre existence et de ce fait, le corps de Gabriel serait bientôt engloutit par les flot des abysses.


Épreuve : Il subsiste toujours au fond de toi une certaine frustration ! Et la marre le ressent en t'aspirant d'avantage.

Je continu à m'enfoncer, les morsures des autres morts ne sont que souffrance, l'acidité de la boue rajoute du sel et douleur. N'importe qui deviendrait fou, personne ne pourrait supporter une telle choses indéfiniment. C'est donc cela la mort? Je ne regrette pas le pourquoi de ma mort, mais je trouve cela frustrant d'avoir été jugé sur quelques choses dont je ne suis pas responsable. pffff

Me voilà, dans la merde jusqu'au cou, et c'est le cas de le dire, car la boue m'arrive à cet endroit. Je me demande comment peut-on se sortir d'un tel endroit? Je sais que l'on ne revient pas à la vie, mais j'imaginais qu'il y avait une rédemption, hors il est impossible de s'en sortir. Si c'est la colère dans toute ces formes, on a tous vécu des situations frustrantes. Si seulement, je n'étais pas un Berserker!

La boue commence à rentrer par mon nez. Je sens mes poumons fondre sous son acidité. Je n'ai jamais ressenti une telle douleur. Je commence à paniquer sérieusement, et m'agite en tout sens, du moins j'essaye, je n'arrive même pas à sortir mes bras de cette fange. Serait-il possible de mourir une fois mort? Non, je serais juste comme ces êtres qui me grignotent petit à petit. Peut être que c'est en mangeant les autres que l'on se soulage, ne serais-ce qu'un tout petit peu. Ma colère laisse sa place au désespoir. A quoi bon quand on est mort? Personne ne peut revenir en arrière sur son passé. Asgard aurait pu être un nouveau départ, une sorte de renaissance. Ainsi soit ma mort, j'aurais au moins pu racheter mon grand-père auprès des Ases. Dommage de n'avoir pu passer une dernière nuit avec une femme.

Les envies de vengeance et de regret qui avait émergés au fond de lui c'était finalement dissiper pour laissé place au désespoir. La douleur que lui infligés la mare se faisait moins ressentir. Il avait l'impression de ralentir dans son enfouissement. Sans se rendre compte de ce qui se produisait, une puissante aura avait surgit de nul part, elle était douce et bienveillante. Gabriel n'était plus en enfers, au du moins, il n'était plus en train de s'enfoncer dans la mare. Il était dans un étrange univers situé entre les enfers et le monde des vivants. La puissance divine qui était venu le chercher n'était autre qu'Odin. Reconnaissant envers son guerrier divin qui était mort pour son peuple. La lumière se fit de plus en plus intense jusqu'à l'aveugler et le faire sortir du royaume des morts.

=> Vous êtes de nouveaux vivants. Vos point de vie, point de cosmos et point d'armure sont dans le même état que lors de votre dernier tour de combat.

Malus : Une fois sorti de cette prison, vous ne pourrez plus déclarer d'attaque. Cet effet prend fin une fois que vous avez été provoqué en combat par un chevalier d'un autre camp.