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 L'après, c'était mieux avant, dans le futur du passé qui est mon présent

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Crios

Crios
Rôle : Titan des Galaxies, protecteur de Cronos, bras armé de la Justice titanesque, manipulateur diabolique
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MessageSujet: L'après, c'était mieux avant, dans le futur du passé qui est mon présent   L'après, c'était mieux avant, dans le futur du passé qui est mon présent EmptyMar 26 Mai 2015 - 2:27

Une galaxie, c'est vaste. C'est puissant. Si l'on s'en tient aux chiffres, la puissance d'une étoile est d'environ 3,84 x 1026Watt, soit 400 000 milliards de milliards de kilowatts ou 400 millions de milliards de réacteurs nucléaires (d'une puissance électrique moyenne de 1000 MW). Sachant que dans une galaxie il y a environ 234 milliards d'étoiles, j'vous laisse faire le calcul de la puissance que je peux déployer. La dernière fois que j'ai pété un plomb, ça a été la fin des dinosaures, et je crois que j'ai blessé une de mes sœurs. Je me suis juré de ne jamais recommencé. Alors je fais ce que je peux pour être calme et détendu la plupart du temps. Vous comprendrez aisément que je pratique le yoga depuis des milliers d'années. C'est pas forcément facile quand on vient de passer des milliers d'années enfermé dans une boite sans être capable de bouger. Mais c'est du passé désormais, parce que je suis libre. Les sceaux m'emprisonnant ont enfin été brisés. Et dorénavant, je marche sur la terre si chère à mon cœur, celle de notre labyrinthe temporel.

La dernière fois que j'ai posé mes pieds dessus, l'Humanité était à peine créée. Je ne vous dis pas le bien que ça me fait. Enfin, quand je dis je marche, ce sont de bien grands maux. Parce que j'ai encore un petit soucis d'incarnation. N'ayant pas eu de forme physique depuis la nuit des temps, c'est sous forme d'Ichor que je me balade chez nous. J'ai temporairement réussit à reprendre une forme durant mon serment au trône, mais plus depuis. C'est pour ça que je me suis rendu chez moi, dans mon temple. Celui que je partage avec ma femme. Je suis ici pour une chose et une seule. Mon cosmos empli l'air qui devient difficilement respirable pour les mortels. Par chance, il n'y en a aucun ici. Et puis elle apparait. Dans toute sa splendeur, de tout son éclat, elle vient sous mes "yeux". Elle vibre au rythme de mon cosmos. Elle respire en même temps que moi. Après tout, elle fait parti de moi.


Soma de Crios, l'Aster Blade:

D'une impulsion, elle éclate et fusionne avec mon cosmos. Elle le compartimente, lui donne forme. Chaque partie va là où elle appartient. C'est ainsi que petit à petit, mon cosmos prend forme humaine avec mon ichor. Et quelques minutes plus tard, c'est mon corps tout entier qui apparaît. C'est une surprise pour moi de le revoir après tout ce temps. Je lève le bras droit, et je suis presque surpris de le voir bouger. Au Tartare, je devais lutter rien que pour ne pas sombrer et rester en vie. Enfin, si tant est que l'on puisse appeler ça une vie. Je bouge mes orteils, et je sursaute. Je n'y suis plus habitué non plus. J'avance d'un pas, et mon corps manque de tomber. Par chance, ma soma s'équilibre et fait en sorte que je reste debout. Elle bouge comme si elle avait sa volonté propre. Mais c'est le cas, après tout. Quelques minutes passent durant lesquelles je me réhabitue à mon corps, aux sensations physiques qui m'ont tant manqué. Une fois retrouvé ce qui fut mien et qui m'a été dérobé, je me mets en marche de retrouver ma femme. C'est cet instant que choisis quelqu'un pour frapper à la porte. Je n'attend personne. Et personne n'a à venir ici. Je scanne rapidement de mon cosmos l'intrus. Pas de cosmos. Pas d'intention hostiles on dirait. Mais vu le temps depuis lequel je n'ai pas utilisé mon cosmos, je peux aussi bien me tromper.

" Entrez. Ma voix résonne à travers les murs et est amplifié. Un homme s'avance rapidement, puis ralenti la cadence. Il m'observe, puis pose un genou sur le sol. Je l'observe. Il porte l'uniforme des gardes du labyrinthe.
Mon seigneur. Je suis Amhed, humble garde du royaume. Ayant ressenti un cosmos, je suis venu m'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un intrus.
Es-tu rassuré, Amhed ?
Oui mon prince.
Alors relèves toi. Je ne suis pas de ceux qui force les autres à s'incliner. Je n'ai pas besoin qu'on flatte mon orgueil. As-tu des nouvelles à me donner ?
Oui mon seigneur. Dernièrement, notre roi a disparut. Je ne sais pas qui est à la tête de la faction. Il y a eut une guerre à l'extérieure. Je ne sais pas entre qui et qui, mais je sais que Poséidon a disparut. Et je sais que certains membres de votre famille vont à Ithaque car des troupes seraient arrivés illégalement.
Ithaque ? Qu'est-ce ?
Une petite île près de la Grèce. "

Devant mes yeux interrogatifs, il m'explique les changements dans le monde, la division des continents, l'émergence des factions divines, la géo politique (même si c'est très rapidement) et d'autres choses dans ce genre. Je comprends mieux. Il me dit aussi que Mnémosyme est partie récemment.

Il est temps de trouver ma femme. Tu dis qu'elle est parti vers Ithaque, alors c'est vers Ithaque que j'irai. Mais j'ai encore quelques choses à régler avant.


Dernière édition par Crios le Mar 26 Mai 2015 - 17:06, édité 1 fois
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Crios

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MessageSujet: Re: L'après, c'était mieux avant, dans le futur du passé qui est mon présent   L'après, c'était mieux avant, dans le futur du passé qui est mon présent EmptyMar 26 Mai 2015 - 13:33

J'ai beau avoir retrouvé l'usage de mon corps, certains aspects de ce dernier m'échappe encore. Pour l'instant. Je veux être apte à bouger comme je l'entends, libre de faire un triple axel en sautant vers l'arrière si j'en ai besoin. Rien ne doit me retenir. Je ne peux donc pas décemment me présenter devant mes frères et sœurs incomplet. Non, je ne quitterai pas cet endroit avant d'être à deux cent pourcents. Ca ne devrait pas être long ceci dit. Je suis un immortel. J'ai déjà utilisé ce corps pendant des milliers d'années. J'ai retrouvé les bases déjà. Le reste devrait être simple comme bonjour. En théorie du moins ... Je rassemble mon cosmos dans mes membres. Puis je laisse mon cosmos bouger à sa guise. Comme soumis à un vent, il tourbillonne vers la droite. Je soulève à moitié mon bras droit, et le laisse bouger au gré du vent, dans le sens de mon aura.

Même si le souffle n'est pas très important, mon membre bouge. Il suit la cadence. Lorsque le vent tourne, il tourne également. Lorsqu'il s'élève, il suit le mouvement. Quand il disparaît, mon bras s'abaisse. Rapidement, mon corps tout entier entre dans la danse. Il suit les aléas de mon cosmos, à la manière d'un instrument suivant un chef d'orchestre. Mes yeux fermés, je ne vois pas la scène. Je la sens. Je la vis. Je suis la scène. Et à cet instant, je me sens libre. Le garde a disparu depuis longtemps pour me laisser seul dans cet endroit, libre de m'exprimer. Alors je laisse mon corps exprimer la joie de sentir de nouveau l'air frais sur ma peau, de sentir la chaleur de mon corps, de simplement pouvoir bouger.

Ma sôma, qui pourtant semble bien lourde, n'est pour moi qu'un poids plume. A l'instar des chevaliers d'or capables de porter une armure d'or aussi facilement que de respirer. Et a contrario des chevaliers de bronze qui ne peuvent supporter le poids d'une armure d'or. Pour nous autres, titans, la sôma est une extension de nous. Elle vie, elle respire, elle pense. En l'aidant, elle nous aide. Alors forcément, vu la joie que je ressens en la portant de nouveau, la mienne m'est acquise de nouveau. Elle complète mon corps. Ce n'est pas une arme. C'est une extension de moi. Elle me protège, et je la protège. L'un des plus beaux cadeaux de Mère. Une armure plus solide qu'une armure d'or, plus résistante, plus puissante. Une sôma capable de vibrer à l'unisson avec son possesseur en toute circonstances.

Et pendant que je bouge, je n'ai pas l'impression de sentir un quelconque poids sur mon corps. J'ai l'impression d'être nu, ou de ne porter qu'un pagne. Ma sôma fait parti intégrante de moi. Après une trentaine de minutes, je retrouve ma fluidité de mouvements. Malgré la taille de ma protection, elle ne me gêne dans aucun mouvement. Dans aucune position que j'ai prise. Alors une fois que je suis sûr de moi, j'arrête. Le calme s'empare aussitôt de l'endroit. Plus de vent. Plus de bruit. Plus de cosmos. Juste un corps immortel. Je serre mon poing et le bouge de façon à fracasser le crâne d'un ennemi invisible. Puis mon cosmos revient en force. Il ouvre un passage à travers les galaxies. Non seulement je peux les voir, mais je suis également apte à les sentir. Les sentir naître, vivre et mourir. C'est un spectacle à la fois magnifique, ravissant, sublime, inspirant, et désespérant. Un univers supposé infini, et nous sommes coincé sur une minuscule petit planète qui d'ici quelques siècles sera morte à cause d'une espèce soit disant intelligente. C'en est risible.

Heureusement, nous, les titans, nous survivront. Nos sômas peuvent supporter des températures et des pressions extrêmes, des coups surpuissants, des chocs capables de fendre le monde. Et nos corps sont immortels. Alors oui, on survivra. Et pour m'en assurer, je pars aux portes de notre domaine, me mettre en quête de retrouver ma femme.


==> L'arrivée avant le départ
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