Maître d'arme Arès - Von Todt

Ma
Présentation

• NOM ET PRÉNOM : Von Todt Rutger
• CAMP : Berserkers
• ARMURE : Maître d'arme de l'épée
• PERSONNAGE SUR VOTRE AVATAR : Arthas
• CARACTÉRISTIQUE : implacable et effroyable.
• COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Scud
• NIVEAU DE RP

Ca fait pas mal d’années que j’ai pas mis les pieds sur un forum littéraire, mais je devrais pouvoir donner le change (suis rédacteur à la pige dans la vie). Pour info, je suis le grand frère de Scud, et je squate avec allégresse. Very Happy

Mon Histoire...

Un chevalier polonais bascula en arrière et frappa lourdement le sol. L’homme revêtu d’une armure noire qui s’abattit sur lui comme une bête, c’était le baron Rutger Von Todt, commandeur de l’Ordre Teutonique, notre homme. Son geste fut d’une sauvage amplitude, la garde de son épée enfonça le heaume ennemi, broyant la tête contenue et la noyant dans son sang. On l’attaqua dans le dos, ses sens ne défaillirent point et le baron trancha dans le vif. Le temps de saisir que l’on sonnait la retraite, que Bydgoszcz était reprise par la Pologne, le commandeur en tuait deux autres, la puissance de son bras et le brio de son épée ne pouvant souffrir la comparaison avec ces deux acharnées ivres de victoire.

De retour au château sur son fameux destrier noir, Vulgo, notre homme retrouvait ses murs avec maussaderie. Alors il tentait d’apprécier un verre de vin, un seul, il interrogeait le sang du Christ à voix haute, et il se laissait doucement sombrer dans la mélancolie. Depuis maintenant cinq longues années, Rutger perdait pied. Il puisait ses seules émotions au fond des yeux de sa femme et de sa fille, et il avait perdu les deux. La première l’avait quitté après que la seconde trouve la mort de la dysenterie. Olga n’avait pas pu surmonter cette tragédie avec son époux, cet homme sur lequel elle retrouvait quotidiennement le visage de son enfant disparu. Dans l’heure, le baron avait mis tout le personnel de maison à la porte et fait un grand feu de joie de tous ce qui pouvait lui rappeler fille et épouse. Mais nous étions en hiver, et l’heure suivante, il rappela tous ses gens, expulsant toutes les larmes que son corps pouvait suer face à ce terrible feu qui brûlait dans la cours. C’est dans ces flammes que lui apparut pour la première fois le dieu antique, à cet instant il ne le vit pas, mais son âme lui rappellerai plus tard.

Au sein de l’Ordre, Rutger reçut le surnom de « Pesteux ». Le baron vint en aide à ces malheureux atteints par l’effroyable maladie. Il y voyait une belle façon d’en finir mais le sort s’acharnait sur lui, de son point de vue. Il avait beau manipuler ces bandages impropres, toucher ces plaies infectes, non, son corps n’offrait aucune prise à la mort. A cette époque la majorité des domestiques quitta le château, seuls les plus fidèles restèrent. Pour les épargner, Rutger cessa d’ouvrir ses portes aux lépreux.

1308, l’Ordre Teutonique allait, implacable, vers son apogée. A Dantzig, le commandeur était magnifique. En selle sur Vulgo, ses massives pièces de fer sur les épaules, il chargea froidement l’ennemi avec une efficacité redoutable. Sur le champ de bataille aussi la mort ne voulait pas de lui, même en prenant tous les risques il s’en sortait avec quelques balafres qui se refermeraient sans complications. Le baron continua à se baigner dans le sang d’une Pologne exsangue, il ne prit même plus la peine de laver son armure, qui embaumait sa tente d’une odeur insoutenable pour ses visiteurs. On voulut l’honorer, mais il déclina trois fois. Commander plus d’hommes, prendre du galon, à quoi bon ? Alors, après l’admiration de ses pairs, le doute, et puis la crainte. Rutger Von Todt inspira de drôles de mots sur certaines lèvres, les plus extrêmes remirent sa foi en cause et osèrent même l’associer au Démon. Ces idées mettront du temps à faire leur chemin, le commandeur possédant un passif des plus méritoire au sein de l’Ordre. Mais son regard bleu aux reflets fous, sa solitude et le peu de soins qu’il accordait à son matériel et à lui-même, son comportement vis-à-vis de la hiérarchie, sa façon de combattre loin de ses frères, favoriseront la propagation de ces idées haineuses.

Pourtant le commandeur ne fut pas inquiété, l’ennemi polonais était déterminé et les Teutons ne pouvaient se priver d’un tel guerrier. En 1343 le traité de Kalisz mit fin à la guerre ouverte entre la Pologne et l’Etat Teutonique. L’Ordre était à son apogée, et, chose tout à fait troublante, le baron était toujours en vie. A presque soixante dix ans notre homme en paraissait quarante et l’œuvre du Démon était sur toutes les langues. Au château, Rutger ne vivait plus qu’avec un couple qui prenait soin de lui et ne le craignait pas. Car derrière ces yeux bleus déteints se trouvait quelqu’un de généreux. Mais quand les basses couches se mettent d’un bloc à vous accabler de tous les maux, la chute est proche. Ses anciens frères d’arme eurent toutes les peines du monde à se frayer un chemin jusqu’au château des Von Todt, la vindicte de la populace était si farouche qu’une foule monstrueuse s’agitait quotidiennement autour des douves. Notre homme fût arrêté, jugé sans délais, et condamné aux flammes du bûcher. Car en effet, il y avait quelque chose de surnaturel dans ces traits et cette vigueur préservés du temps, et la magie d’Arès passait alors pour celle de Satan. Rutger accepta son sort sans opposer la moindre défense, enfin il pouvait passer dans l’autre monde. Il était serein, jamais il n’avait cru à l’Enfer, cet épouvantail inventé par les curés pour contenir la sauvagerie des hommes. Il ne croyait qu’au purgatoire et avait la conviction profonde que Dieu finissait toujours par accorder son pardon. Cependant, quand les flammes le dévorèrent, il fut contraint de revenir sur toutes ses croyances…

Le rideau de feu tomba sur lui et la foule éructa sa joie. Ainsi voilé, il fit enfin la rencontre de celui qui ne l’avait pas lâché des yeux depuis ses premiers faits d’arme. L’apparition portait une armure d’airain de facture exceptionnelle, il était coiffé d’un casque profilé évoquant une ère lointaine. Rutger ne sentit pas la moindre brûlure, la main du guerrier de feu saisit la sienne et le brasier s’élança vers le ciel, formant une colonne rouge qui se maintint une seconde. Et puis le bûcher s’écroula, l’euphorie de la populace redoublant d’intensité. Ailleurs, dans une autre sphère d’existence, notre homme faisait face à une armure habitée d’un être rayonnant, impérial sur son trône. Rutger se sentait tout à fait vivant, ses douleurs était toujours bien présentes, son cœur toujours aussi lourd, rien n’avait changé et il ne comprenait pas, la mort aurait dû le libérer de son fardeau. Arès lui révéla l’invention de Dieu par les hommes et qui étaient les véritables maîtres sur Terre. Ensuite il lui prouva, l’emmenant avec lui sur un champ de bataille, lui ouvrant les portes de l’Olympe, et celles du cosmos. Rutger admit ce qu’il fallait admettre, mais l’émotion passée, il n’aspirait pas plus à la vie. Comme de bien entendu le dieu de la guerre l’avait anticipé et il savait parfaitement comment faire de ce Teuton un loyal sujet. En échange de son allégeance, Rutger pourrait revoir sa fille, tous les jours, Arès ferait en sorte qu’Hadès lui confie et qu’elle habite ses quartiers. Ainsi l’avatar de guerre redonna le goût de vivre au baron, ce fût une renaissance, tout était remis à plat.

L’armure d’un berserker n’avait rien à voir avec celle d’un chevalier teutonique, la première dépassait la seconde en tous points. Plus légère, plus résistante, parfaitement ajustée, sans parler des finitions esthétiques. Et que dire de l’épée, lame forgée par Héphaïstos lui-même. Ainsi revêtu, il affrontait les rivaux célestes d’Arès, principalement dans des duels, ce qui modifiait de nombreux paramètres, d’autant que le cosmos permettait nombre d’attaques à distance. Arès étira largement son sourire, Rutger devenait le champion planifié. Mais notre homme ne se contentait pas des guerres qui agitaient le plan divin, assez rares il faut dire, le panthéon grec ayant obtenu le contrôle quasi-total de la Terre. Il descendait fréquemment à la surface de la sphère mortelle et participait à ses conflits, endossant l’uniforme bleu la première semaine pour enfiler la casaque rouge la seconde, tuant impunément dans les deux camps, jamais reconnu grâce à sa maîtrise du cosmos. Ces décennies l’élevèrent beaucoup, il devint un esthète du combat, complètement assumé, offrant la mort comme on offre un fin repas, et un père comblé. Il parcourut le monde avec sa fille pour en jouir jusqu’à l’os, ils apprirent de nombreuses langues, de nombreux jeux, ils touchèrent et gouttèrent mille merveilles. Nimbés du cosmos d’Arès, ils vieillissaient par degrés infinitésimaux. Que le monde était beau.

Son cosmos prit de l’envergure, Arès n’en attendait pas moins et bientôt il rejoignit les rangs de l’élite. Guerre reconnut sa rareté et l’emmena avec lui dans sa folle campagne en Asgard. Là-bas il reçut le titre de Maréchal de l'Effroi, insufflant la peur dans le cœur de ses ennemis avant même de tirer son épée. C’est à cette époque que sa fille prit ses distances avec lui, laissée seule au royaume. Quand Rutger revint soixante dix sept ans plus tard, il ne la reconnut pas. Bianca n’avait plus rien de la petite fille docile et patiente qu’il avait élevé, il avait aujourd’hui affaire à une jeune femme déterminée, d’une vive cruauté, les hanches formées et les seins hauts. Elle était magnifique et il n’avait plus la moindre prise sur elle. En son absence, elle s’était constituée une petite garde composée de trois jeunes berserkers et elle se rendait sur Terre en véritable impératrice. Arès en riait, mais elle avait croisé la route d’un chevalier d’Athéna et ses cadavres avaient failli lui coûter très cher. Le baron perdit ses moyens et ils restèrent longtemps brouillés. Et puis la lave coula sous les arches et ils se réconcilièrent, mais hors de question pour elle de réintégrer les quartiers du paternel, elle possédait maintenant ses propres appartements et comptait bien conserver ses libertés acquises au prix de son entre-jambes. Une décennie plus tard, Bianca disparut. Rutger y mit tout son cosmos, supplia son roi de l’aider, mais rien n’y fit, ses recherches le menèrent dans des impasses. Quand le royaume d’Arès fut démantelé, il cherchait encore.

Dépossédé de son armure, seul, il erra de longues années au cœur des territoires les plus reculés. La folie gagna énormément sur lui, il n’avait plus la moindre notion du temps et oubliait totalement que si sa fille était encore vivante, elle aurait l’air d’une vieillarde, n’étant plus dans la lumière de l’Olympe depuis des lustres. Et puis un jour, à Paris, ces questions évoquèrent quelque chose aux gens du quartier. Il retrouva sa piste et termina son périple dans un cimetière du Jura. Elle avait vécu heureuse et aimée, sur Terre, dans les bras d’un homme de valeur, sans jamais regarder en arrière. Elle connaissait si bien son père qu’elle avait su brouiller les pistes, son instinct de femme et son initiation au cosmos ne laissant aucune chance à Rutger. Il eut une vision qui lui rendit ses esprits. Il dégagea son visage de sa lourde capuche et regarda. Ces enfants qui riaient dans le jardin, ils étaient sa descendance. Joyeux, déjà forts. Alors notre homme pleura, et il s’en retourna dans le monde qui était le sien maintenant, celui des chimères, ni hommes ni dieux.

Il dut attendre le XVIIIe siècle pour que Guerre lui rende son armure. Le royaume était à nouveau debout et Arès voulait ses plus fidèles sujets autour de lui. Rutger prendrait le titre de Maître d'arme et serait un parfait relais d’Arès dans les rangs des nouvelles recrues. Quand l’ancien Maréchal reçut son appel, ses lèvres pleines formèrent son fameux sourire en fer à cheval. Il se redressa de toute sa hauteur, sella son destrier, et quitta l'Espagne au galop.

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Never-Utopia

Bienvenue :)

Bienvenu sur le fofo

Bien entendu Mr Gros Bill va chez Arès. J'te kill moi ! Maître d'arme Arès - Von Todt 48

Bienvenue parmi nous :)

Penses à aller lire les règles / lien et les signer / lien s'il te plaît Wink

Bienvenue

Bienvenue^^

Bienvenue sur le forum ^^.

Ah bah zut ! en voilà un qui a chopé le titre que je convoitais depuis belle lurette ! Sad

Bienvenue quand même

bienvenu sur le forum

Welcome sur Antho !

Bienvenue

Salut à toute la communauté, merci pour l'accueil et au plaisir.

Par contre, il me semble effectivement que Tatsou souhaitait cette armure depuis un certain temps et que nous avons oublié de le précisé dans la liste des personnages.

Souhaiterais-tu changer d'armure pour en acquérir une autre ?

Je vois. Euh je ne sais pas trop quoi dire, j'ai écrit ce BG avec le mot terreur en tête, j'ai taillé le perso pour cette armure et ce rang. Maintenant si un ancien était sur le coup, je devrais peut-être revoir ma copie. Suis bien emmerdé dites donc. :/

Bah à la limite, tu n'as qu'à devenir maître d'arme de la hache. tu serais sous mon commandement et vu, que effectivement, on va bien s'amuser à faire régner la terreur ensemble, ça devrait pas te poser trop de problème avec ton texte Very Happy

Juste peut être changer le passage où tu dis que t es cardinal et que à la place tu dis que t'es maître de la hache.

Ou même vu que ton perso semble bien barré dans le genre " on détruit tout sur le passage", t as des persos un peu plus faible point de vue stat genre des berserkers. mais, si t es avec moi, tu peux être sûr que tu pourras gravir les échelons à vitesse grand V Very Happy

Si besoin, je te fais un kit graphique avec avatar+ signature Very Happy

Merci de ta compréhension l'ami: ça fait vraiment un bail que je convoite ce titre et je lutte pour l'avoir depuis un bon bout de temps. Mais, je ferais tout pour bien t'accueillir, te mettre dans de bonnes conditions de jeu.

Moi je serais plutôt partant pour un vote : Qui inspire le plus la terreur selon-vous, Ryu ou The Lich King ? Maître d'arme Arès - Von Todt 1431470283

Je comprends Ryuken, je vais éditer et demander le maître d'arme de l'épée, histoire quand même de rester cohérent avec l'avatar.

Bienvenue ^^

Merci de ta compréhension ^^

Je vais aller éditer la liste, encore désolé de notre oublie

Bienvenue

Alors, bon je ne sais pas si tu as changé ta présentation, mais en ce qui concerne ce que j'ai pu lire hier, le coup de planete dominé par un autre sanctuaire est une bonne idée, mais je ne peux pas validé, car cela ne rentre pas en compte dans le manga générale, il faudra changer se passage.
Le fait aussi que ton personnage et sa fille ont accès à l'Olympe, me semble incohérent dans la logique des dieux

préviens moi quand tu aura apporté les modifications

bonne chance

Salut Angèle. Si je parle de "monde" plutôt que de "planète" et si les adversaires sont autre chose que des panthéons est-ce que c'est mieux ? Sinon c'est vrai que ce n'est pas explicité dans le manga, mais ce n'est pas non plus contredit. Wink

En fait l'objectif est de faire combattre Rutger ailleurs que sur Terre pour le compte d'Arès, car si j'ai bien compris le dieu de la Guerre n'a pas toujours eu de royaume sur Terre. Pour la fifille, ok je corrige.

Ah je savais qu'un personnage multicentenaire serait compliqué à intégrer. :/

Quand on dit qu'il n'a pas toujours eu de royaume sur terre, on parle en terme de réincarnation, et c'est vrai que le personnage multicentenaire est difficile à intégré

et en parlant de monde, c'est la même idée que planète, ce qui me gène c'est le passage entre des dimensions ou des mondes parallèles, certes on a des attaques du type "dimension" avec le gémeaux, et certains titans si je me souviens bien du manga.

Tu peux toujours dire que ton personnage est en latence pendant un temps, genre faire un gros dodo ou réincarné par la suite à la demande d'Arès.....
La question: est-ce que Hadès accepterait une demande d'Arès ? (mais là, je vais loin c'est juste pour charrier nos deux joueurs)

Ok pigé. Moi en regardant le manga j'ai jamais imaginé que les dieux était vissés à la Terre en tous cas, mais si c'est l'interprétation du forum, je vais revoir ma copie.

On va dire qu'à l'époque Arès et Hadès prenait encore quelques Cognacs ensemble. Wink

si tu veux le camps d'Arès sur le forum n'existe que depuis 2 ans, donc il a fallu l’intégré à l'histoire et ressortir son camps, donc entre toi, Arès n'était pas réincarné sur terre

après les cognacs à voir car je sais que Perséphone (l'actuelle) a une dent contre lui, et Hadès aimant sa femme très fort (c'est mignon)

n'hésite pas à mp les deux dieux pour en savoir plus

Sujet: Re: Maître d'arme Arès - Von Todt

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