Thèbes au main du sanctuaire.

Ithaque

À notre arrivée sur Thèbes, je tente de me remémorer les légendes qui entoure le lieu. Bon nombre de mythe circule, notamment celle de Zeus étant tombés d’Europe, fille du roi phénicien Agénor et de la reine Téléphassa. Je me laisse doucement mais sûrement guider dans mes pensées et parfois mes souvenirs prennent le relais mais ceux-ci sont vite rattrapés par l'arrivée de Dephteros. Elle ouvre le chapitre de notre arrivée et de nos futures péripéties. Qu'allons-nous trouver ici-bas ? Je ne souhaite en aucune manière devoir affronter qui ou quoi que ce soit mais j'ai ce pressentiment qui me laisse envisager que nous allons devoir agir parfois de force si nous voulons obtenir gain de cause. Car notre but est clair, nous accaparer du moindre artefact et mettre Thèbes sous total influence du sanctuaire. Mes premiers pas sont hésitants comme pour pallier à éviter toutes surprises, notre dernière destination fût ponctuer d'une entrevue avec les Titans avec un léger couac comme ouverture des discussions. Cette fois-ci, pas question de réitérer les mêmes erreurs, une discrétion total est primordial, cependant, notre énergie est décelable pour quiconque ayant la capacité de la ressentir. Même en tentant le tout pour le tout en la camouflant, le prêtre de Cronos pût à Ithaque détecter notre présence.

Je m'aventure peu à peu plus profondément dans l'inconnue. Même avec mon long vécu, je n'ai jamais posé le pied sur cet environnement. Scrutant la moindre parcelle, je n'y détecte pour le moment aucune trace énergétique, qu'il y ait des villageois, cela est fort probable mais des éveillés au cosmos. Pour le moment, j'en détecte nulle présence. Que faire alors ? Quelle direction prendre ? Dois-je continuer à camoufler mon Cosmos ? Pour le moment, cela est plus prudent mais les prochaines heures et jours me permettront le cas échéant, d'être moins sur le qui vive. D'un regard presque mécanique vers Dephteros pour m'assurer de sa présence, je continue toujours et encore mon avancée dans la région. Et les minutes se transforment peu à peu en heures et nous nous aventurons davantage dans cet environnement. Puis, la chance commence à nous sourire, en détour d'une énorme zone forestière, nous trouvâmes une route de terre. Prendre à gauche ou à droite importe peu au final, du moins, tel est ma conviction. Cette route nous mènera très certainement vers un lieu je le souhaite peupler.

Au final, je pris par la droite tout en continuant de lancer des regards vers Dephteros. Qu'allons-nous trouver au bout de cette direction ? Damnation, lieu paradisiaque, village, désolation ? Malgré mon Cosmos au plus bas pour éviter d'être repéré, je ressens toujours cette atmosphère nous invitant presque à rebrousser chemin. Cette fois-ci, mon armure est camouflée dans sa Pandora Box et elle-même cloisonner dans un caisson en bois. Deux lanières en cuivre que je tiens fermement de mes mains me permet de l’accrocher et là maintenir à mon dos. Et le moins que l'on puisse dire et qu'être sorti de cette immense forêt change le spectacle puisque circuler entre les arbres ne nous donner pas de vision à de longues distances mais cette fois-ci, on peut voir de très loin et être repéré de très loin aussi …

Cela ne me plaît guère d'être aussi ouvertement à vue. Puis, je ressens une sensation très étrange, même en dissimulant ma présence, je ressens comme une force, une sensation désagréable. Peut-être que l'endroit a connu récemment la visite de créatures hostiles. Nous nous devons à être prudent, concentrés et sur le qui vive.

Une énième fois, je balaie du regard les environs de droite à gauche et de gauche à droite. Même le ciel passe sous contrôle. Pour le moment, nul âme qui vive à part bon nombre d'animaux, j'espère quand même rencontrer quelques humains pour nous maintenir au courant de la situation de cette zone.

Nous marchions désormais depuis des heures et des heures sans avoir eu la rencontre d'une seule personne. Dans des endroits aussi reculés, il n'est guère étonnant de vagabonder des jours durant sans y rencontrer une tierse personne mais Thèbes n'est pas une communauté très large. Pas une seule habitation visible à des kilomètres, cela me paraît étrange et cette particularité que nous avions ressentie à notre arrivée devient peu à peu visible à l’œil nu. Cette aura écrasante, repoussante qui nous invitez à nous échapper de Thèbes prend une forme plus maléfique. Le ciel s’obscurcit, un monticule de nuages plus sombre que la nuit s’épaissit à vue d’œil, tourbillonnant de manière sphérique en son centre. En périphérie, les nuages tournent circulairement et plus lentement, cet étrange phénomène m'inquiète mais pas un seul instant, la crainte me saisit. Notre marche ne déscellere pas et nous parvenons à gravir une légère falaise qui nous cache la grande partie du ciel mais arriver au point culminant, nous regardâmes de plus belle le ciel qui cette fois-ci est accompagné d'éclair que nous n'avions point entendu jusqu'alors. Peu à peu, une puissante lumière blanchâtre jaillit de l'épicentre de la dépression et cette fois-ci, nous pûmes entendre les éclairs tonner. Le centre de tout ce grabuge se dégage de tout nuage pour laisser place à une lumière cylindrique blanche faisant la jonction entre le ciel et ce qui s’apparente à un … village ?

Quitter de nouveau un endroit que nous voulons pour cible me paraîtrez incongru, puis, la curiosité me pique au vif. Voyons voir de plus si ce que je crois être apparenté à un village l'est réellement, en avant Dephteros.

Cette fois-ci, plus question d'opter pour une paisible marche, d'un bond magistral, je saute dans le vide et j'arpente au pas de course les kilomètres qui nous séparent de notre objectif. Le regard déterminé et mes sens aux agué, je scan les environs pour desceller le moindre Cosmos mais toujours rien ! Je ne peux réellement croire que cette dépression soit naturel ! Les mains accrochés fermement à mes lanières, j’accélère davantage ma course en jetant de temps à autre des regards vers le ciel. Le mouvement circulaire des nuages se ralentit davantage tandis qu'au centre, on distingue un trou béant avec toujours et encore, ce filet de lumière faisant office de jonction entre le ciel et la Terre. Qu'allons-nous trouver sur place … Les minutes défilent et nous parvenons moi et le chevalier du Centaure à arriver à destination. Notre course ne nous a pas permis une fois de plus de desceller une seule âme qui vive. À croire que le village est désert, seule indication, la pancarte de bois faisant office d'entrée au village. Il y est écrit le nom de Thèbes comme pour nous confirmer que nous sommes réellement à bon port.

Pas à pas, je pénètre Thèbes en arpentant chaque parcelle de terrain très prudemment. L’avenue centrale est soigneusement dessinée par des pavés taillés sur mesure. À notre droite et gauche, d'incalculable demeure, beaucoup de ruine et très peu intacte. Je comprends mieux l'absence totale d'individus dans les parages mais je ressens comme un je-ne-sais-quoi dans cette cité. Avec Dephteros à mes côtés, je me laisse guider par l'avenue pavée qui nous conduits à une des rares habitations encore debout. Et le moins que l'on puisse dire et que celle-ci, dépasse de très loin l'architecture des autres bâtiments intacts du coin. La porte d'entrée dépassant aisément de quelques têtes ma propre personne est légèrement entrouverte. La curiosité me pique au vif et je me laisse guider, d'une discrète main, je pousse l’immense porte de bois massif. D'un premier pas, j'entre dans la battisse, j'avance pas à pas et je m’engouffre davantage jusqu'à apercevoir au fin fond un escalier menant à l'étage supérieur. Décider à débusquer n'importe quoi, je m’attelle à gravir une à une les marches jusqu'à du haut des escaliers, apercevoir au fin fond d'une unique pièce, un fauteur incrusté à même le sol. Tailler dans du bois massif, le fauteuil est admirablement travaillé mais ce qui me réjouit présentement et un autre détail. Un individu assez âgé y est assis, statique devant nous. Je m'avance vers lui jusqu'à arriver à une distance permettant tout à chacun de discuter de vive voix, c'est alors que le vieil homme, menton reposer sur ses mains croiser ouvrit les yeux. Il me dévisage puis ce fût au tour de Dephteros. Il referma quelques secondes les yeux avant de les rouvrir puis de se lever assez difficilement.


Faust tel est son nom. Ses habits me rappellent certains religieux notamment Tabris, le prêtre de Cronos. Visiblement, le vieil homme use de bonne manière dans les formes mais dans le fond, ses pensées sont ailleurs. Il ne fait même pas notion du déchaînement de la nature en dehors des murs préférant se focaliser sur ces gardes s'exerçant à mener à bien leurs missions. Mais l’œil avisé, il ne perd pas le nord quant à vouloir connaître nos bagages cloisonnés à travers nos caissons de bois. Un léger laps de temps se passe à me vouloir chercher un mensonge, puis, de constater l'inquiétude de Faust me pousse à le questionner davantage tout en arrondissant les bords concernant nos identités.


Faust se leva paisiblement puis, il se dirigea vers une des fenêtres à laquelle les nombreux éclairs tonnant d'une rare violence vinrent éclairer le bâtiment tout entier. Il se mit à prendre une longue inspiration puis se retourna.


Ma réponse vint rapidement s'étayer, Faust l'indique par lui-même, restez ici et il ne pourrait convenablement gérer notre présence et devoir se regarder dans le blanc des yeux m'insupportera plus qu'autre chose !


Les mains de nouveau accrochées à mes lanières, je prends finalement la sortie pour prendre la route du nord, voyons voir où le hasard nous amènera !

Sortis depuis quelques minutes, nous entâmes une nouvelle marche en direction du nord. Chaque route même à Rome comme l'indique le dicton mais celle que nous empruntions présentement pourrait nous mener rapidement au sanctuaire si nous décidions de le rejoindre. Enfin bref, loin de nous l'idée d'y revenir rapidement, d'autant plus qu'il se présente comme un mauvais présage, puis, cette colonne de lumière venait de disparaître à notre sortie du grand bâtiment laissant place à un œil anticyclonique béant. Intriguer par ce phénomène, je regarde par curiosité l'épicentre tentant de laisser s'échapper mes pensées à une tout autre chose qu'à un phénomène surnaturel.


Les éclairs continuèrent à tonner, certains frappèrent le sol non loin de notre position mais tout en restant à une distance somme toute respectable. Un phénomène suffisamment violent pour être malgré tout sur le qui vive. Gravissant une nouvelle colline, un éclair d'une force prodigieuse vint en frapper le sommet, nous étions à cet instant qu'à une centaine de mètres. Une chance inouïe qui ne nous ait pas pris pour cible mais le bruit, à une distance aussi infime est presque tout aussi violent que le phénomène en lui-même. Mes mains sur mes oreilles, le regard fermé, je peine à ouvrir mes yeux et à retirer mes mains. Mais dès lors ceci fait, une rencontre que je qualifie d'un rêve ou d'un passé révolu s'offre à moi. Fixant le haut de la colline, un individu que je reconnais se présente à l'endroit précis d’où l'éclair est venu frapper.

Enchanté de te revoir Alistair ! Permet moi tout d'abord de me présenter à ton camarade. Hui du Renard à neuf queues, Taonias de haut rang. Je viens directement de la contrée mystique où notre maitre à eût vent de ton retour au sanctuaire Alistair, où du moins, il a ressentis que le pouvoir divin d'Athéna s'est estompés. Il à pût en cela ressentir plus facilement ta présence. Bref, le temps m'est comptés, Hakuryū ma confier la tâche de venir à toi pour te confier un précieux artefact ...

Hui du Renard à neuf queues n'est rien d'autre qu'un ancien condisciple durant notre formation à la contrée mystique. À ce que je vois, il s'est suffisamment empli de l'esprit de la nature pour que son tatouage apparaisse sur son corps. Ce dernier c'est finalement matérialiser pour prendre la forme d'une armure, synonyme qu'il est apte à être un haut gradé parmi les Taonias. Mais c'est inespéré de voir un Taonias sur Terre, la contrée mystique est un lieu hors du temps et existe à la frontière entre le monde réel et celui de l'occulte. De plus, l'entrée permettant d'y accéder change de position chaque année, ce qui rend le retour impossible pour ceux comme qui comme moi ont quittés l'ordre des Taonias. Il est cependant possible de faire apparaître cette entrée à l'aide d'un miroir spécial que seuls les hauts gradés possèdent. Une des raisons qui confirment le statut d'Hui, d'ailleurs, je suis à la fois, heureux, nostalgique et curieux de le revoir. C'est inattendu et inespéré et si l'avenir me gratifier d'un heureux présage en revoyant mon premier mentor, j'en serais comblé de joie.

Je comprends un peu mieux les turbulences de la nature, vous m'aviez retrouvé grâce à mon Cosmos et vous essayer de me situer précisément sur Thèbes. Et ce trou béant dans le ciel, cette lumière blanche faisant office de jonction entre la terre et le ciel, ce n'est rien d'autre que l'entrée qui conduit à la contrée mystique. Cependant, un individu comme moi qui a quitté votre ordre, je ne pourrais jamais y retourner. Alors pourquoi Hakuryū ta ordonner de te faire venir à moi juste pour m'offrir un artefact ?

De sa main, vint apparaitre un miroir que j’identifie immédiatement. Il permet de faire apparaitre l'entrée menant à la contrée mystique. Levant le bras vers moi, le miroir vint comme par enchantement se placer sur ma main.

Nous nous te demandons pas de revenir parmi nous. Ta place est parmi Athéna et elle le sera pour toujours. Prends-le comme un service rendu pour tes efforts passés et présent. D'autre part, ton énergie me dépasse de très loin, moi qui suis pourtant un haut gradé. Puis, le maitre souhaiterait en temps et en heure te retrouver, devoir venir à toi au sein même du sanctuaire aurait pu paraître comme une offense. Nous avons attendu patiemment de ressentir ton énergie sur un territoire neutre pour que je vienne à toi et t'offrir ce miroir. Mais ce n'est pas tout, lorsque tu as reçu ton armure d'argent, celle-ci à empêcher ton tatouage de se matérialiser pour prendre la forme d'une armure. Hakuryū ma transmis temporairement un pouvoir à te transmettre ...

Levant une seconde fois son bras, le poing vers moi et l'index tendu, une brève lueur s'échappe pour me toucher au niveau de l'avant-bras gauche, proche de mon épaule. Une vive douleur s’estompa quasiment aussitôt pour laisser place à une sensation de brûlure. Détachant ma ClothBox de mon dos, j’enlève mes habits pour regarder ce qu'il venait de me faire. Un tatouage noir venait de prendre forme, il est écrit en kanji, le terme foudre ! Que peut donc signifier cette marque ?

Vu que tu es dans l'incapacité de matérialiser convenablement ton tatouage notre maitre à juger bon de partager en toi une partie de son pouvoir. Tu seras désormais par simple transmission de ton Cosmos vers ce tatouage, faire apparaitre un animal qui t'épaulera dans tes combats, tes aventures et autres distractions. J'espère que tu accepteras ce cadeau offert par ton premier mentor et que tu en fasses une réelle utilité. Par ailleurs, à mes bons souvenirs, ton tatouage était une panthère n'est-ce pas ? Alors laisse-moi répéter ce que Hakuryū ma transmit. Cet animal pourra t'épauler lorsque tu en jugeras l'utilité et pourra adopter deux formes. Une, adapté pour le combat et l'autre, beaucoup plus petite sera adaptée en dehors des combats. Tu t'apercevras que cet animal t'aidera à plus d'un titre. Quoi qu'il en soit, je me dois de vous quitter et retourner à mes tâches courantes. J'espère te retrouver car n'oublie pas que notre maître souhaite te rencontrer tôt ou tard.

En un éclair, Hui disparu tandis que le ciel s'éclaircit tout à coup. Laissant place à un Soleil coutumier de cette région. Incapable de fournir un simple merci, je me mets à me rhabiller et à remettre ma ClothBox sur mon dos. La douleur au niveau de mon tatouage est encore vive, mais dès lors la douleur estomper, je ferais apparaitre cet animal et un entrainement débutera. D'un regard vers le ciel, un large sourire se dessine à la vue du Soleil mais aussi au cadeau qui venait de m'être offert. Puis, je me mis à regarder Dephteros, il sera je le pense, bavard en question.

La rencontre avec Hui était digne d'un rêve, de l’irréel. Voilà fort longtemps que mes pensées n'étaient plus ranimées de pareille manière puisqu'un flot perpétuel de souvenir me submerge. Amoureux inconditionnel de la nature, j'ai grandi dans un lieu magique où mon destin était très loin de ce que je vis actuellement. Sa silhouette disparue, j'expliquais du mieux possible une bribe de mon passé à Dephteros. Ma présence est quelque peu détachée mais je garde un certain sérieux où mes propos sont, je le pense, limpide. Sa réponse se fit sans tarder, ses questions sont compréhensives et je vais sans détour y répondre.


J'étais partis pour étayer davantage mes paroles mais une puissance familière s'approcha de notre emplacement. Le Cosmos non camouflé, je le reconnais entre mille, Chico du dragon. Malgré son statut de simple chevalier de bronze, sa puissance me dépasse de très loin, sa présence ici-même est de bon augure. Le sourire aux lèvres, je le fixe du regard s'approcher vers nous. Il prit la parole, nous demandant le motif de notre présence ici-même.


Mes paroles prononcées et terminez, je ressens subitement, une nouvelle puissance, somme toute assez forte mais suffisamment camouflées pour que je ne puisse l'avoir ressenti jusqu'alors. Non agressif, ce Cosmos approche en notre direction jusqu'à apercevoir au loin une silhouette frêle, celle d'une jeune fille. De ma position, je reconnais sans mal sa Pandora Box situer sur son dos, la silver cloth de la lyre. Une bien belle armure, tout comme cette jeune fille qui s'approche suffisamment vers nous pour que je puisse me présenter.


Un groupe de quatre pour parcourir ces lieux est inattendue, bien heureux si ces deux nouvelles présences accepter de se joindre à nous. D'un large sourire, je me mis à croiser mes bras en attendant les réponses de tous ces chevaliers présents.

Ce fût une brève pause presque inespérée. Il est vrai que parfois, mon tempérament est perçu comme de l'impatience et que de devoir stopper cours à mes initiatives est une bonne chose pour mes compagnons. Je reconnais volontiers qu'à l'avenir, je devrais lever le pied sur bien des aspects puisque mon caractère n'est pas propre à un individu ayant un long passif derrière lui mais plutôt à un fougueux chevalier nouvellement investi de sa nouvelle armure. Quoi qu'il en soit, je dois reconnaître une chose et que qu'un groupe de quatre chevaliers sera parfait pour mener à bien nos agissements ici-même. Dephteros corrobora mes dires tout en me questionnant à demi-mot. Fallait-il convaincre nos deux camarades à nous joindre ? Je ne le pense pas, nous ne pouvons forcer personne et peut-être qu'avoir ressenti nos Cosmos, il se joints temporairement à nous pour finalement, prendre la route du sanctuaire.


Notre petit groupe s'avança calmement, nous discutâmes de choses et d'autres quand soudains, à l’opposer de notre direction. Un homme apparut, un bâton dans l'une de ses mains. Lui et nous continuons notre marche jusqu'à ce que cet individu stop la sienne pour nous dévisager d'un regard méfiant.


Voilà une information fort utile et inattendue. Ce territoire proche du sanctuaire est sous influence des spectres ? Comment ont-ils pût aussi librement agir sans que quiconque s'en soient aperçus ! Et ils auraient la prétention de tuer quiconque s'aventurant sur ces terres ? En voilà une bonne tiens. Bien évidemment, cet Homme ne fait que nous avertir mais il vient de me donner une information suffisante pour que je puisse rester davantage.


Confiant et épauler par les autres chevaliers à mes côtés, je les regarde et je me rend compte que Chico se détache de notre groupe. Le chevalier de bronze nous annonce qu'il souhaite vaquer à d'autre objectifs que ceux à laquelle nous pourrions remplir à Thèbes. Peu à peu, il s'éloigne aussi vite que venue. Sans un mot, je le regarde partir et d'un vif regard vers la jeune fille, je comprends très vite que contrairement au dragon, elle souhaite rester avec nous. Chose qui se confirme lorsqu'elle prend la parole et annonce vouloir avant tout aider la population. Je ne peux pas dire que nous perdons une personne puisque la base, seul moi et Dephteros avons pris l'initiative de venir ici. Mais Chico est un précieux atout, autrefois un des chevaliers d'or et naturellement candidat à une des armures d'or. Cependant, je me réjouis que Mathilda souhaite de son propre chef nous venir en soutien, son aide sera précieuse et apprécier.

Je te remercie Mathilda de venir nous épauler, quoiqu'il en soit, si vous avez une suggestion à promulguer, je vous écoute.

Une chose est sûre, depuis plusieurs jours que nous parcourons à tâtons les environs, nous n'avons pas descellé la moindre trace d'un Cosmos autre que le petit groupe composait des chevaliers d'Athéna. Que pouvions-nous interpréter à cela ? Aurait-il reçu l'ordre d'aller vaquer ailleurs ? C'est une possibilité mais ils n'abandonneront pas cet endroit de sitôt. La mise en garde du villageois est suffisante pour jouer de prudence dans nos futurs mouvements puisque je doute qu'ils perdent ce territoire sans utiliser la force et je me dois d’évaluer tous les risques avant-coureurs. D’expérience, je sais que les troupes d'Hadès sont extrêmement bien organisées, s'ils interviennent pour défendre ou surveiller Thèbes, il va nous falloir être prêts à toute éventualité et à engager le combat si nécessaire. Les villageois ne risquent rien, du moins, je l'envisage mais comment en n'être sûr ? Iront-ils jusqu'à dévoiler notre présence aux spectres ? C'est un risque à prendre mais comme l'indique très clairement Dephteros, nous nous devons d'apporter toutes aides possibles pour mettre fin à l'influence des spectres sur ce lieu. Cependant, je ne vois rien à ajouter aux propos du Centaure, il avait été sobre et efficace. Fixant du regard mes deux camarades, la jeune femme resta silencieuse avant de reprendre à nouveau la parole. Elle propose de continuer notre route ! Mais où ? Dans quel but ? Ne devrions nous pas protéger ces villageois ? Leur fournir l'assurance que le sanctuaire d'Athéna est près à s'engager à leurs défenses ? Tout cela mérite une discussion entre nous. Discrètement, sans que mes mots puissent atteindre l'homme nous ayant mis en garde, je partage mes interrogations avec mes frères d'armes.


Je me détourne de mes camarades pour fixer l'homme qui venait de nous mettre en garde quelques minutes plus tôt.

Que pouvez-vous nous dire explicitement des spectres intervenus ces dernières semaines ? Leurs nombres et leurs rangs vous êtes t-il connus ? Connaissez vous le but de leurs présences ? Quoiqu'il en soit, sachez que le sanctuaire d'Athéna peut garantir votre sécurité, cependant, toutes aides en informations nous sera capitale.

Les échanges devenaient limpides entre les chevaliers d'Athéna, le vieil homme apparut depuis peu avait permit en quelque sorte de fournir des raisons valables à notre groupe de rester à Thèbes. Les spectres d'après ses dires avaient purement et simplement envahient la zone ? Alors pourquoi ne se sont-ils pas attaqué à la population ? Auraient-ils rencontré des péripéties en cours de route ? Cela n'est pas improbable … Perdu dans mes pensées, cela permit au vieil homme de murmurer dans sa barbe puis, il nous quémanda de nous présenter tout en envoyant quelques pics suite à notre retard. Sans même entendre et attendre notre réponse et nous-mêmes d'y répondre aussitôt, Dephteros et moi-même pouvions sans mal reconnaître une énergie approchant en notre direction, d'un rapide coup d’œil, je distingue Irène accourir vers nous. Le vieillard se mit lui aussi à l'apercevoir et à courir vers la lionne, puis, se mit à genoux devant elle et implorer la protection d'Athéna. Devant cette scène, cela m'est amplement suffisant pour protéger ce village et ces lieux, une décision appuyer par les mots du Centaure. Une fois Dephteros et Mathilda présentez, il est à mon tour de décliner mon identité.


La lionne resta encore en retrait des autres chevaliers mais sa présence suffit à me donner du baume au cœur. Quelles que soient les raisons qui l'ont amené ici, son aura est galvanisante, aussi bien pour nous, les éveillés au Cosmos que pour les non initiés. Cette attitude confiante nourrie par l'arrivée du chevalier d'or est soudainement balayée par l'approche d'une autre Cosmo énergie. Derrière le vieil Homme, les nuages se reforment tandis que le tonnerre gronde à nouveau. En cet instant, cela n'est pas du tout mon inquiétude mais cette énergie qui continue à s'approcher davantage vers nous. Puis, sortant d'un épais brouillard, une femme se met à découvert et le doute n'est plus permis. Cette énergie ressentie depuis quelques secondes provient de cet individu. Elle s'approcha du vieil homme et lui indiqua le fond de ses pensées.

D'après ces termes, Hadès aurait envoyé ses spectres pour libérer la population d'un « mal » installés depuis fort longtemps. Et elle a la prétention de croire que ces hommes peuvent se défendre de tout danger. Si Athéna a juré protection auprès de la population locale, il en revient à la charge des chevaliers de protéger les lieux. Lentement mais sûrement, je m'approche de la dernière arrivante.


Comment va réagir la spectre ? Partirez d'elle de son plein gré ou répondrez t-elle par les poings ? Par ailleurs, je doute qu’elle soit venu seule, un ou d'autres spectres devrait rapidement interagir avec nous. Fort heureusement, nous sommes trois chevaliers d'argents et la présence d'Irène conforte mon idée à vouloir protéger les lieux. Et ceux, quelque soit le danger qui va se présentez face à nous.