Agraël |  Sujet: Spectre du Démon de l'étoile Celeste de la Damnation: Agraël (ok) Jeu 28 Jan 2010 - 2:30 | |
| ●Fiche de
Présentation● class="expli"> WIDTH=100%>Qui
suis-je?
°Mon Nom°:Antoine
°Mon Age°:22 ans
°D'ou je viens°:Euskal Herria ! (Pays basque pour les français dans mon genre ^^)
°J'ai connu le forum par...°:La délation c'est mal! Mais c'est bon ^^ S'il faut donner un nom: Alessio, c'est sa faute.
°Mon Niveau de RP°:Je dirais bon quand j'ai pas la flemme attitude
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| L'Histoire
de mon
Personnage
Plaines de russies
orientales, automne 1743. La nuit tombe sur les immenses étendues. Un
vent glacial se lève et viens coucher les hautes herbes poussant ici.
Des rochers affleurent çà et là. Ici une butte, là un creux, ailleurs
un étang. Mais partout, peu importe où se pose le regard, une immensité
désertique à rendre dépressif le meilleur comique au monde.
C'est
ici que je suis né. Dans cette petite cabane miteuse où mon père et ma
mère ont passé leur existence à peiner et souffrir pour pouvoir vivre
misérablement. Je suis le troisième fils d'un famille qui en compte
désormais cinq enfants.
Je participe au travaux de la ferme, sans
vraiment rechigner, car après tout, que puis-je demander d'autres? Mon
destin est d'être né fils de paysans, misérable travailleur de la
terre. Un sentiment d'amertume, de gâcher ma vie, s'installe peu à peu
en mon cœur, mais je n'y fait guère attention, déversant mon dégoût
pour une vie de labeur harassant sur la faible faune qui me passe sous
les doigts: insectes, petits oiseaux tombés du nid, bête prisonnière.
Une sorte d'attrait et de plaisir à faire souffrir et voir se tordre
les faibles devant moi né en moi.
Quinze ans passent.
Un
maigre repas, pour contenter de faibles et rachitiques corps, voilà
tout ce qui était mangeable ce soir. La terre ne veux pas produire
plus, ou du moins ne peut pas. Rien ne pousse vraiment dans ces terres
désolées, pourtant cette famille et plusieurs autres ont fondés une
petite communauté, isolées de tous, afin de vivre en paix. Du moins
c'est ce qu'ils croient.
Une corne résonne au loin, tandis que les
lumières s'éteignent. Je m'allonge sur le sol froid de paille,
seulement recouvert d'une fourrure, recroquevillé sur moi-même et collé
à mes frères. Un bruit sourd monte de la plaine, tel un tonnerre
lointain annonçant un orage passager. Je vide mes pensées et tente de
trouver le sommeil, fermant les yeux ...... pour les rouvrir presque
aussitôt.
Une épaisse fumée envahit l'unique pièce de la
chaumière, ainsi qu'une vive lumière filtrant au travers des volets de
bois vermoulue.
Mon père se précipite vers la porte pour voir ce
qu'il se passe. Un bruit sourd précède la chute de son corps près de
moi. Ses yeux me font face, son visage déformé par la surprise et la
terreur. Un filet de sang coule de sa bouche, rejoignant un autre
venant de son torse, bien plus important: une large entaille lui lacère
le thorax, montrant ses os broyés et ses organes détruits.
Je reste figé sur place, hypnotisé par cette expression d'effroi et de mort. Le sang coule à flot, venant imbiber ma tunique.
Je
sens mes frères se précipiter sur notre père, hurlant son nom. Levant
la tête, je cherche des yeux le responsable d'un tel crime, et le
trouve facilement: il se tient debout dans l'encadrement de la porte,
un lourd falchion ensanglanté dans sa main droite, une tête fraîchement
séparée de son corps dans l'autre. Jetant un rapide coup d'oeil dans la
pièce, il voit ma mère. Plus trop fraîche, mais pour un barbare peu
importe la qualité de la marchandise. S'avançant vers elle, il décapite
mon frère aîné au passage. Tant mieux, il m'insupportait à nous
rabâcher des préceptes idiots.
Attrapant ma mère sur la couche
familiale, il se mit à la violenter avec force. Ses cris se mêlent au
râle de l'homme et des pleurs de mes frères. Ils m'énervent, je déteste
les pleurs des marmots. Rampant lentement vers un coin de la pièce,
j'attrape une lourde barre de bois.
Progressant vers le guerrier
trop occupé à s'affairer sur ma mère pour me remarquer, j'abats de
toutes mes forces mon arme improvisée à l'arrière de son crâne, qui
rend un magnifique bruit d'os brisé.
Son corps inerte retombe sur ma
mère en larmes et souillée, tandis que je récupère l'arme de l'homme.
Je ne suis pas bien épais mais je peux la porter à une main sans trop
de soucis. Mes frères se précipitent vers ma mère, larmoyant et
implorant Dieu de nous sortir de là. S'ils savaient, la rédemption leur
saura accordé.......
Leur crânes ornent mon armure couleur des
ténèbres, sanglante. Fiché sur mon fier destrier, j’ai désormais
dix-neuf ans. Voilà sept ans que j’écume les steppes accompagnés du
groupe de barbare qui avaient attaqué mon village et m’avaient
recueilli après que je les ait vaincu et à moitié mutilé un par un.
Enfin je suis libre d’agir à ma guise, de faire ce qu’il me plaît, sans me soucier de quoi que ce soit.
Si je veux quelque chose je l’obtiens, de gré ou de force, mais bien souvent la force l’emporte sur le bon sens.
Ah
ces paysans, attachés au peu de choses qu’ils possèdent. S’ils
pensaient à courir, peut être que ma hache ne briserait pas leur tête
si vite, gâcheurs de plaisir …..
Une ville fortifié sur la rive
d’un fleuve où nombres de bateaux marchands s’arrêtent, forcément cela
devait m’attirer un jour ou l’autre. Aux côtés de mes pillards, lors de
la tombée de la nuit, je charge, la hache au poing et les poumons
hurlant à se déchirer.
Du sang pour le dieu du sang ! ! !
Mon
cri de guerre. Massacrer, piller, mutiler, violer, brûler, puis partir.
Je vivais par l’épée, je périrais certainement par l’épée, j’en suis
conscient. Mais qu’importe, je profite de chaques instants, je suis
vivant.
Encore une belle soirée qui s’annonce ……
Un
silence de mort couvre les ruines de la ville. Des cadavres jonchent le
sol, tandis que le sang colore la terre. Au milieu de ce tableau
macabre, une place. Et aux premières loges du spectacle, deux corps,
reposant sur une pile de trophées, comme j'aime les appeler. Deux corps
sans vie, ayant ôté le souffle vital de l’autre au même moment.
Ainsi
il existe un homme aussi puissant ici, bah, qu’importe, j’ai mené ma
vie telle que je l’entendait et ne regrette rien, je part non pas
heureux, mais en paix avec moi-même, c’est déjà bien.
Mes yeux s’ouvrent de nouveau. Je ne suis donc pas mort ? Quand donc s’arrête la route pour celui qui a répandu tant de sang ?
Je
suis allongé sur un sol de pierre, au pied d’une grande volée de
marches menant à un bâtiment dont l’architecture m’est inconnu.
Le
ciel est rouge, rouge du sang. Le sang, les flammes, la haine, la
mort…..même dans l’autre monde c’est mon pain quotidien on dirait.
Je dois entrer en cette bâtisse, je le sens, c’est ma route, ma nouvelle route.
Gravissant
les marches, j’ouvre les lourdes doubles portes de bronze sans trop de
difficultés, ce qui m’étonne au premier abord, mais qui finalement
n’est pas si important.
Avançant d’un pas ferme sur le dallage, l’écho me renvoie le bruit de mes bottes.
Et
soudain, je le vois : un homme d’un âge indéterminable, d’une stature
divine, aux cheveux de jais plus purs que la neige elle-même. Mais ce
sont ces yeux qui me transpercent, me sonde jusqu’à l’âme. Son regard
semble explorer chaque recoin de mon être, chaque détail de mon
existence charnelle. Une sensation étrange,
une chaleur m’envahit
peu à peu, grandissant de plus en plus, tel un brasier dévorant les
sèches steppes, qui finalement empli chaque parcelle de mon âme. J’ai
l’impression de me consumer de l’intérieur , que je vais exploser.
Un flash lumineux, je tombe à genou, les mais au sol. De la sueur coule le long de mon visage et vient chuter sur le sol.
Je
relève la tête, il n’est plus là. A sa place, me faisant face, une
statue faite d’un étrange métal, de la couleur des ténèbres, aux
reflets flamboyants.
De taille humaine, elle représente une
créature ailée au corps massif, deux cornes sur la tête, des crocs
acérés, des mains griffues.
Tendant la main, je me rapproche
d’elle, le cœur complètement désordonné. A mesure que je raccourcis la
distance entre elle et moi, la chaleur d’auparavant reprend de plus
belle, amplifiant avec chacun de mes pas et lorsque enfin je pose la
main sur le torse de la créature, tout s’enflamme.
Poussant un cri
venant du tréfonds de mon âme, laissant s’exprimer cette force qui
s’agitait en moi, je vis la statue se disloquer en plusieurs morceaux
et venir se poser sur mon corps, me recouvrant tel un amure.
Le sol tremble, la salle entière vacille…..
J’ouvre
les yeux, le spectre du démon est sorti de son long sommeil et est prêt
à semer la désolation et damner ceux qui oseront entraver les projets
de son maître…….
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Dernière édition par Agraël le Dim 31 Jan 2010 - 20:38, édité 2 fois |
