Attendre... et mettre un peu d'animation

Un cri strident, pointant sévèrement dans les aigus, résonna soudainement dans la vaste plaine qui sonnait l'entrée du royaume d'Arès. Effrayés par la nature de ce hurlement qui n'avait rien d'humain, quelques corbeaux qui se reposaient tranquillement au soleil, attendant sans doute quelques corps en décomposition à grignoter, s'envolèrent en coeur pour s'éloigner aussi vite que possible de ce bruit trop dérangeant pour leur ouïe délicate.

Une armure aux reflets rougeoyants et violines apparut sur un rocher, perchée à l'égal des oiseaux qui s'y reposaient quelques secondes auparavant. Aucun corps ne semblait l'habiter, pourtant tout dans sa forme et sa posture, laisser à penser qu'un corps y avait bel et bien élu domicile.
Une longue chevelure flottait au vent, mais au lieu d'être composée de filaments de kératine arborant du brun, du roux, du blond ou encore de l'ébène, elle ressemblait plutôt à une vaste nappe de fumée opaque qui se répandait tout autour d'elle.
Aucun visage ni trait quelconque ne se distinguaient sous le casque de la cuirasse, qui ressemblait d'ailleurs plus à une tiare qu'à une véritable protection.

Les plaques de métal des bras de l'armure, comme inspirées par une volonté propre, s'écartèrent de part et d'autres de son corps, alors que les volutes de fumées blanches se dégageant de la zone où aurait du se trouver un visage, fixaient le ciel.
Un nouveau hurlement strident brisa la quiétude des lieux. Il fut long, plaintif, et en même temps terriblement angoissant.

"Je suis un peu rouillée semble-t-il" Lâcha une voix sombre qui semblait sortir tout droit des tréfonds de la cuirasse.

"J'espère que tu n'as pas les tympans fragiles" Poursuivit-elle d'un ton amusé alors que la tiare se tournait de côté.

Fiburce n’avait pas bougé de sa position. Il avait également entendu l’appel à se présenter devant son nouveau maitre mais il n’avait pas bougé. L’arrivée et le départ d’Amalthia n’avaient en rien troublé le devoir du berserker du Cauchemar. Il avait vu partir Thomas et Celestia. Il avait eu également un gros mauvais pré-sentiment mais rien ne le fit bouger. Il avait une mission, celle de devoir garder cette porte jusqu’à ce qu’il soit relevé. C’était les mots de son dernier chef et il s’y pliait totalement. Même le regard de Celestia, interrogateur, l’avait laissé de marbre. Pourtant il lui devait tellement. Etait-ce pour essayer de payer sa dette envers elle qu’il avait accepter cette mission ? Celle que tout autre Berzerker aurait pris pour une ultime punition ? Devoir rester à la porte de Sparte,, comme un simple garde, qu’elle aveux de faiblesse.

Finalement, les pensées de Fiburce furent troublé. Il y avait quelqu’un … quelquechose ?

Le cri, l’arrivée de l’armure, tout le coté surnaturel qui la qualifiait laissèrent de marbre le berserker. Fiburce ne bougea pas de sa position à l’entrée mais réagit aux mots.

Bonjour à vous, mes tympans vous remercie de votre inquiétude et vous font signaler qu’elles vont encore assez bien. Belle journée pour se promener n’est ce pas ?

Fiburce n’avait pris aucun ton ironique malgré les mots prononcé, il semblait même assez sincère.

Spoiler:

"Hum....?"

La voluptueuse chevelure vaporeuse se détourna de l'objectif qu'elle fixait jusqu'alors pour se diriger vers l'origine de la voix. Au travers de l'épaisse brume qui faisait office de visage, un sourire fantomatique se distingua brièvement.

"Je me fiche des cloportes dans ton genre vois-tu." Dit-elle d'un ton nonchalant, alors que le brassard dépourvu de main et de bras de sa cuirasse s'agitait de droite et de gauche dans les airs, comme s'il chassait une mouche enquiquinente.

"Ce n'est pas à toi que je m'adressais, mais à lui. Poursuivit-elle en indiquant la direction opposée d'un mouvement de tiare qui aurait pu passer pour le mouvement d'une tête qui se tourne.

A bien y prendre garde, il y avait effectivement un bruit de fond, comme une sorte de cliquetis métallique, qui brisait légèrement le silence de la plaine.
Les contours d'une armure se distinguèrent à quelques mètres de là. Une autre cuirasse était vraisemblablement en train de rejoindre son homologue à l'entrée du royaume d'Arès. Et c'est lentement qu'elle se dirigeait dans leur direction.

L'attention de l'esprit fantomatique se reporta sur l'humain qui se trouvait à quelques mètres d'elle. Pour qui sert sous les ordres d'Arès et possède un minimum de culture, il semblait évident que l'armure qui se tenait devant Fiburce n'était autre que la cuirasse de la Banshee, l'une des armures sous les ordres d'Arès. Enfin... en temps normal.

La cuirasse extirpa un profond soupir, alors qu'elle se tournait brièvement vers les hauteurs du royaume.

"Ce sont toujours les mêmes qui s'amusent... j'espère au moins que Bahamut en profite." Lâcha-t-elle d'un air dépité avant de reporter son attention sur la large arche de pierre qui sonnait l'entrée du royaume. "Enfin, je suppose que gardien de l'entrée c'est bien aussi. Quoi qu'il en soit, si t'avais l'intention d'aller faire une petite balade, tu vas devoir remettre ça à plus tard l'humain."

Et sur ces mots, on aurait pu jurer qu'un sourire empli de cynisme s'était brièvement dessiné au travers de l'épaisse fumée opaque s'étendant entre le plastron et la tiare de la cuirasse.

Le berserker du cauchemar haussa le sourcil droit. Il se tenait toujours de manière un peu nonchalante à son poste de garde et ne semblait nullement impressionner par le spectacle qui se déroulait devant lui.

Ooh ce n’est pas a moi que vous vous adressiez, toutes mes plates excuses, je devrais peut être vous apporter une tasse de thé en guise d’excuse. A moins que vous ne préféreriez que je vous laisse en amoureux ?

Cette fois la marque d’ironie était bien présente dans la voix du guerrier.

Je vois qu’il y a une petite fête, pourquoi irais je ailleurs qu’ici ? N’empêche c’est cool d’avoir de nouvelle recrue, il doit bien y avoir des chiottes à récurer.

Si l’armure de la banshee pouvait douter du ton ironique, cette dernière phrase ne laissait plus planer le doute.

Attendre... et mettre un peu d'animation 5f2g

Mais qu'est-ce que tu fous ? Laisse-moi partir, armure de merde !

Liam de l'Orochi était ce que l'on pourrait appeler un Berserker typique : toujours partant pour un bon combat, grande gueule et sûr de sa force. Rien qui sortait de l'ordinaire en ces contrées.

Ce qui était nettement moins normal, c'était ce qui était en train de l'arrivée.
Car Liam n'avait plus le contrôle de son armure, malgré tous ses efforts. Alors qu'il patrouillait comme d'ordinaire les terres désolées du domaine d'Arès (en se faisant royalement chier, il fallait bien le dire, mais c'était son tour et il avait appris à ses dépens qu'on n'y échappe pas), sa protection s'était subitement... Comme verrouillée autour de lui.

Il n'était pas sans savoir qu'on disait les armures dotées de conscience, mais avait toujours pensé que tout ça, c'était des conneries. Et la sienne ne lui avait jamais donné de raison de penser le contraire. Alors soit c'était effectivement une simple rumeur à la con, soit elle avait pas osé moufter parce qu'elle savait qui c'était le patron. Les deux options lui convenaient.

Ce qui lui convenait beaucoup moins, c'était de la voir s'animer tout à coup (pourquoi maintenant ?!), non pas pour interagir avec lui... Mais pour foutre le camp, purement et simplement. Ce qui n'aurait déjà pas été très agréable en temps normal (personne n'aime perdre ses affaires, ni les voir se barrer sur leurs petites jambes), mais l'était d'autant moins qu'il était coincé à l'intérieur. Et qu'elle semblait bien décidée à ne pas le laisser descendre de l'attraction qu'elle semblait soudainement être devenue.

Bordel, mais tu vas me lâcher, saloperie ?!

Il aurait aimé ponctuer ces invectives à sa manière (en y collant des pains, c'était encore ce qu'il savait faire de mieux), mais même ça n'était plus à sa portée. Il n'était rien d'autre qu'un passager, incapable de descendre en marche ou même de s'occuper pendant le trajet, hormis peut-être en regardant le paysage.
Ah ça, si elle lui en laissait l'occasion, il lui aurait fait passer un sale quart d'heure ! Mais non, au lieu de ça, elle préférait le trimbaler il ne savait trop où pour faire... Il ne savait trop quoi. Qu'est-ce que ça peut bien foutre de son temps libre, une armure ?

À sa grande surprise, il se rendit compte qu'elle le ramenait (grâce aux grands bonds qu'elle l'obligeait à faire) vers l'entrée, où il était pourtant passé plus tôt lors de sa promenade. Quoi, il avait fait tomber un truc et elle essayait de lui faire comprendre ? Y avait quand même des moyens plus subtils de faire passer le mot.
Ayant renoncé à se débattre, il eut tout le loisir de voir qu'il n'était pas seul sur place en arrivant. Alors que « sa » Cuirasse (ça avait l'air de devenir très relatif) allait se ranger auprès de l'autre déjà sur place (qu'est-ce qu'elle foutait debout sans porteur, celle-là ?), il concentra pour sa part toute son attention sur le type qui était déjà sur les lieux. Il ne le connaissait pas, mais après cette mésaventure, toute aide était bonne à prendre.

Ah, putain, enfin y'a quelqu'un ! Mec, aide-moi ! Elle veut pas se tirer quand je lui demande !

Il gesticula une nouvelle fois... Ce qui ne réussit qu'à montrer une fois de plus son impuissance. Elle n'avait pas l'air de vouloir lâcher prise. Lui d'ordinaire si puissant n'était plus rien d'autre qu'un vulgaire animal en cage. Quelle honte !

"Qu'est-ce qui t'a pris autant de te..."

Banshee s'interrompit, alors que le vaporeux visage de fumée, encadré de sa tiare brillante, se tournait dans la direction de la cuirasse qui venait de se poster à côté d'elle.

"Ah." Lâcha-t-elle d'un air qui se voulait circonspect.

"T'as un porteur... Poursuivit-elle en tapotant de son gantelet métallique un bout de bras tendre qui dépassait entre deux plaques d'armures.

"C'est pas de chance. Quoi que... tu dois bien t'amuser dans un sens."

Etant donné les vociférations et l'agitation grandissantes du Berserker à la cuirasse rebelle, on aurait vraiment dit qu'elle se parlait à elle-même. Hors il n'en était rien.
Elle reporta son attention sur l'humain qui s'adressait à elle en des propos... qu'il aurait mieux fait de garder pour lui.

De son plastron, s'extirpa un long, très long, et profond soupir.

"Vous qui servez les dieux grecs... vous êtes vraiment des imbéciles, c'en est édifiant." Lâcha-t-elle dans un premier temps en étirant ses vaporeux bras bien au-dessus de sa tête. "Si vous connaissiez un peu mieux le folklore des autres peuples, on ne se retrouverait pas dans des situations comme celle-ci."

Alors qu'elle finissait de parler, elle poussa un nouveau hurlement. Il sembla encore plus strident que les précédents, à en déchirer les tympans de tous les protagonistes qui l'entouraient. Le porteur de l'armure rebelle risquait d'en prendre pour son grade, vu sa proximité.

Lorsque son cri se fut éteint et que le silence s'instaura de nouveau sur la vaste plaine, Fiburce put ressentir comme une forte douleur pointant au sommet de sa tête. Comme si une aiguille de plusieurs dizaines de centimètres s'y enfonçait avec une délectation toute cruelle, et surtout très lentement.

Malus de santé mentale : Au prochain post, Fiburce est pris d'une grosse migraine qui provoquera quelques vertiges et pertes de l'équilibre. A la fin du post il perd 15 points de cosmos qui ne peuvent pas être récupérés en récupération journalière tant qu'il se trouve dans le même sujet que la Banshee.

En provenance du Sanctuaire Sous-Marin

La Déesse et son escorte sont bien partis ensemble. Pourtant c'est chacun d'un côté des terres grecques qu'ils réapparaissent. Aucune sombre dispute de couple derrière cette réalité, une simple chose : un souhait du Saint de l'Autel à retrouver des informations perdues depuis des siècles. Malheureusement, les choses ne s'arrêtent pas d'exister sans vous – et certaines choses viennent même à disparaître, sans avoir le temps de profiter de leurs derniers instants. Ainsi, qu'en est-il de l'héritage des autres forces qui viennent à se battre pour ce monde ? À cette question, il voulait une réponse.
Bien entendu, le premier choix n'était pas le plus simple à faire. Certains auraient sans doute décidés de se diriger vers des terres plus froides, ou plus lointaines. Mais le Belliqueux n'est-il pas propriétaire d'un beau lopin de terre grecque ? Si. Ainsi, le bon sens et l'esprit tactique voulait d'en connaître un peu plus sur le voisin le plus proche.

Le passif qu'il a pu entretenir avec eux – bien qu'il n'était pas, en cette période, capable d'autre chose que d'être un souvenir gelé dans le Dernier Cercle des Enfers – n'était bien entendu pas étranger à sa décision. Quels visages portent les héritages de ceux qui ont fait tomber le Porte-Flamme ?

Un manteau noir sur le corps, dissimulant son cosmos, le Saint n'avait ni Boîte, ni véritable insigne dévoilant ses origines. Il n'avait que ce manteau, qui avait grandit avec lui. Les odeurs de poussière et de tombes semblent s'être estompées à mesure qu'il ait décidé de retrouver son usage. Mais surtout que le tissu n'est pas si simple, naturel que cela. C'était grâce à ce vêtement après tout qu'il avait été dissimulé par la Haine. Maintenant, il ne pouvait que profiter de ce dernier héritage. Sans doute, si tout se passe bien ici – ce dont il doutait, finalement –, il n'aurait qu'à rechercher les profondeurs. Sanctuaire intermédiaire entre la surface et celles-ci pour trouver ce qui devrait être le lieu de vie des Titans et de leur peuple. Mais, pour le moment, la question n'était pas à cela.

Ainsi dissimulé, la capuche sur sa tignasse – simple voyageur attiré par l'immortalisation de ces temps passés –, Damian s'est approché. Jusqu'à entendre, au loin, un hurlement. Désagréable. Déjà entendu à une époque. Les Banshee se font rare en cette époque – mais dans les terres celtes, elles étaient de terribles adversaires. Par chance, il était encore loin de la cité séculaire de la Guerre pour être la victime précise des échos du Sidh. Mais rien que ce cri, ce message funeste, dévoilait la tension qui pouvait exister dans les terres du Frère d'Athéna – bien que le Troyen n'ait encore conscience de l'ampleur de la chose.
L'Entrée maintenant en vue, l'Autel dissimulé ressent une certaine électricité dans l'air ambiant. Mais plus que tout, son regard se fige un instant sur cette vibration, cette émanation. Une barrière. Bien plus résistante, semble-t-il, que les barrières créent pour emprisonner un adversaire durant une courte période. Le domaine d'Arès est à l'heure actuelle isolé. Isolé d'attaque extérieure. Mais, au vue des protagonistes présents … pas d'une quelconque tension intérieure.

Approchant un peu plus de cette barrière, il s'arrête à bonne distance. Son regard observe les acteurs. Dans leurs apparences, les Cuirasses d'Arès se sont toujours dévoilées comme une perversion de la Nature elle-même. C'est là leur force – cette vie qui palpite à travers ces agglomérats de métaux. Celui qui a le mérite de savoir forger et réparer ces choses se doit d'être appelé artiste – et maître de son art. Un instant, donc, il observe. Nulle banshee à l'extérieure de la barrière. Et au vue des frémissements de l'air … Oui. Il pouvait entendre de l'autre côté. Sans doute pouvaient-ils l'entendre, eux aussi. Alors … Simplement.

Retirant sa capuche, son unique œil viable passant d'une silhouette à l'autre. L'air est vraiment étrange. En fait, plus que tout, l'un des personnages – celui qui semblait dominer la scène – devenait le centre de son attention. Connaître toutes les Cuirasses – tout comme tous les Surplis et autre – était bien quelque chose d'impossible. Mais au vue de la situation actuelle, si un cri devait être poussé … Cela devait venir de ce … Berserker ? « À quelle pauvre âme ce message du Sidh était-il adressé ? » Un léger frisson traverse sa nuque. Non. Ce n'était pas la meilleure situation. Mais au moins … le Saint peut se vanter d'être attendu de l'autre côté.

Après tout, de voyageur, même sans cosmos, il en a réellement l'image.
Au point d'être un voyageur entre le monde des morts et des vivants. À demi-vivant.

==> Résurrection de Thomas

Les ténèbres me quittèrent petit à petit et devant moi, se trouvait une terre que j'avais déjà vu. Mais où? Et surtout, qu'est-ce que je faisais là? Je devais m'assoir pour mettre ma tête entre mes mains tellement elle bourdonnait.

- Putain mais pourquoi ça tourne autant ? je soupirais lourdement en essayant de me lever.

A peine étais-je debout qu'une sensation horrible me prit aux tripes. Un vide était apparut dans mon ventre, pas un vrai vide mais un vide qui avait gagné mon estomac. Depuis combien de temps n'avais-je pas mangé? Depuis combien de temps mes dents n'avaient pas déchiquetés de la chair humaine? Depuis combien de temps du sang frais n'avait pas coulé dans ma gorge?

Je réussi à rester debout malgré la faim qui venait de me prendre. Je devais avancer du mieux que je pouvais. Ma cuirasse me semblait lourde mais j'étais fatigué aussi. Il fallait que je trouve quelque chose à me mettre sous la dent et vite.

C'est alors que je l'ai vu, gars qui se trouvait près d'une sorte de barrière étrange. Mais je ne voyais rien d'autre que l'homme. Certes, il ne semblait pas très frais mais qu'importe, il était en vie, il avait du sang dans ses veines et de la chair sur les os. Il fallait juste que je déchire ses vêtements pour atteindre la chair qui se trouvait derrière. Et après une bonne cuisson, ça glisserait tout seul jusqu'à mon estomac affamé.

- Il est comme un bon poisson auquel il faut juste enlever les écailles pour atteindre la chair fraiche, murmurais-je, bavant de plus en plus. J'ai trop faim de toute façon. Je pourrais manger n'importe quoi et là, c'est n'importe qui !

J'avançais encore un peu avant de sembler retrouver mes forces, avoir l'esprit clair et mon ventre émit un gémissement terrible.

- Patiente mon ventre, on va l'avoir à l'intérieur !

Sans plus attendre, je fonçais sur ma proie, courant presque à quatre pattes comme quand j'étais sous ma forme de wendigo et sauta en avant vers lui.

- A TABLE !

Thomas défie Damian et souhaite le manger

À cette remarque, la Cuirasse opina vigoureusement - ou plutôt utilisa la tête de son prisonnier pour le faire, lequel ne fut pas sans regretter d'avoir mis son casque pour cacher sa gueule de bois ce matin-là. Si elle n'était de toute évidence pas capable de communiquer aussi librement que sa consœur tant qu'elle avait un passager à son bord, au moins lui restait-il le langage corporel pour se faire comprendre, même si ce n'était pas son corps qui était mis à contribution. On fait avec ce qu'on a.
Rendu nauséeux par ces hochements de tête un peu trop enthousiastes, Jax se fit violence pour garder le contenu de ses intestins où il était censé être - ce qui l'empêcha Berserker d'un danger imminent, même s'il l'avait souhaité. On ne peut pas tout avoir.
À peine son haut-le-cœur avait-il commencé à se calmer que les cris de la Banshee lui perforèrent les tympans, n'arrangeant rien à son mal de cheveux. Autant qu'il aurait aimé se boucher les oreilles, il en fut bien évidemment incapable, forcé de subir sa complainte déchirante dans son intégralité.
Il vomit.
Et dit au revoir au peu de dignité qu'il lui restait.

Putain, c'était quoi ça ?! éructa-t-il lorsqu'il eut fini de cracher ses tripes. Pour le coup, c'était presque une bonne chose que l'Orochi soit là pour le soutenir, ou il n'était pas sûr qu'il serait resté à la verticale. Non qu'il aurait eu grand chose contre le fait de s'allonger, mais le faire alors que des armures n'en faisaient qu'à leur tête n'était peut-être pas la meilleure des idées.
Reprenant peu à peu ses esprits, il put finalement discerner à nouveau les traits de l'autre serviteur d'Arès - qui, comme lui, avait été victime de ce concert expérimental.

...Euh, ça va mon gars ? T'as pas l'air très en f- WOAH !

Sans se soucier de son avis, sa Cuirasse se projeta vers l'avant (et lui avec, donc) en faisant jaillir de ses gantelets les épieux acérés censés imiter les crocs du serpent, apparemment décidée à faire un sort à l'autre Berserker également en les lui plantant en travers du torse.

S'il n'était pas rare qu'ils se tapent dessus entre eux à l'intérieur du camp, que ce soit pour déterminer le vainqueur d'un concours de testostérone ou juste pour passer le temps, ils évitaient d'ordinaire d'y aller à l'arme blanche.
Pas par principe comme ces couilles molles du Sanctuaire, non : c'était juste qu'au bout du quinzième éborgné, la précaution avait commencé à paraître nécessaire pour éviter de devoir s'y mettre à deux à chaque tour de garde.

Ça, et s'ils n'avaient pas besoin de toutes leurs phalanges pour coller des pains, ils préféraient quand même rester au-dessus de la moitié, en règle générale. Bref, contondant oui, le reste non.
Règle à laquelle il venait de faillir malgré lui, même si la Cuirasse ne tarda pas à reprendre ses distances une fois certaine d'avoir inoculé son venin.

J'suis désolé, j'ai pas fait exprès. T'inquiète, tu vas juste avoir l'impression de mourir un peu, mais ça va pass... Hé mais attends, c'est qu'elle me pompe mon cosmos cette connasse !?

En plus de ne plus avoir besoin de lui pour se déplacer, ce qui était déjà assez humiliant en soi, la Cuirasse avait semble-t-il trouvé le moyen de puiser dans ses réserves d'énergie par ses propres moyens. Super. Il ne manquait plus que ça.

Ben vas-y, c'est ça, te gêne pas surtout ! Sers-toi, j'te dirai rien ! Putain mais on est où, là ? Et... Attends, c'est qui ces deux connards ?

Occupé à faire la leçon à sa protection, il ne se rendit compte que trop tard que deux silhouettes se tenaient de l'autre côté de la barrière.
L'un était un Berserker aussi, apparemment en triste état.
Quant à l'autre, aucune idée, mais puisqu'il était taillé comme un cure-dent, il y avait fort à parier que ce soit un touriste. Encore un qui avait bien choisi son moment.
Et tout désemparé soit-il face à sa propre situation, il n'en était pas non plus au point de demander de l'autre au premier clampin venu, d'autant qu'il était de corvée de garde avant que tout ça commence.
Et puis, il fallait bien qu'il passe sa mauvaise humeur sur quelqu'un : autant que ce soit sur un type qui ne risquait pas de le lui revaloir à l'entraînement. Quelles que soient les raisons de sa présence, ce n'était pas le moment de laisser n'importe qui venir fourrer son nez dans leurs affaires.

T'es qui, toi ? Je sais pas ce que t'es venu foutre ici, mais j'te conseille de te tirer, on est un peu occupés, là.

Sentiment apparemment partagé par la Cuirasse, qui crut bon de lui adresser un signe de main pour lui dire de déguerpir. Soulagé par cet élan de collaboration (c'est bien ma cocotte !), il ne remarqua même pas que la couleur pourpre de son gantelet était en train de foutre le camp, remplacée peu à peu par du vert bouteille très mal assorti.

Allez, rentre chez mamie.

Mais le Wendigo n'avait pas l'air de cet avis.

Citation :: Poison de l'Orochi : Les gestes de Fiburce sont rendus maladroits par le poison qui coule dans ses veines et l'engourdit peu à peu. Il n'est plus capable de quitter la zone sans l'aide de quelqu'un et perdra 10 points de vie à chacun de ses trois prochains posts, ayant la sensation que ses veines ont pris feu.

Banshee fixait le berserker de l'Orochi tandis qu'il opinait du chef de bon coeur, enfin... semblait fixer plutôt, si on en juge par le fait que sa tiare soit tournée dans sa direction.

"C'est bien c'est bien. Amuse-toi mon grand et surtout ne ménage pas ce cancrelas." Lui dit-elle alors que son gantelet tapotait le casque de l'armure possédée d'un air de grande soeur.

Pendant que l'Orochi partait s'amuser avec celui qui avait eu le mauvais goût de s'adresser à elle en des termes si peu élogieux, une voix attira l'attention de la cuirasse qui se tourna en sa direction. Très lentement, ses deux paumes tonnèrent l'une contre l'autre en un applaudissement de cliquetis métallique.

"Bravo bravo, enfin un qui a un peu plus de deux neurones dans la carafe. Ou, à défaut, qui possède un peu plus de culture." Lâcha-t-elle en se levant, puis en faisant quelques pas vers Damian.

La barrière l'empêchait d'aller plus loin, ainsi étaient-ils séparés de deux ou trois mètres, tout au plus.

"Pour répondre à ta question, à lui." Lui dit-elle en indiquant Fiburce d'un mouvement relativement nonchalant de son bras vaporeux.

"Mais si tu es intéressé par l'expérience, je suis d'humeur généreuse aujourd'hui." Ajouta-t-elle alors qu'un large sourire se dessinait entre les pans de fumée opaque qui faisait office de visage.

Avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que ce soit d'autre, un nouveau berserker déboula en trombe sur la plaine, chargeant littéralement celui à qui elle était en train de parler.
A en juger par son comportement et surtout ses mots, son objectif était de... manger l'autre ?

"ça devient vraiment n'importe quoi les humains de nos jours..." Soupira-t-elle en haussant les épaules.

Elle resta quelques secondes à regarder dans sa direction. La cuirasse qu'il portait... ça ne pouvait pas mieux tomber, à vrai dire. La tiare se tourna vers son homologue de l'Orochi qu'elle apostropha d'une voix forte

"Hey mon chaton, tu penses à ce que je pense ?"

Quitte à ne pas pouvoir intervenir directement avec ces deux là, puisqu'ils étaient inaccessibles de l'autre coté de la barrière, autant y aller de manière indirecte. Après tout... ils étaient aussi là pour s'amuser un peu. "Ils' ne leur en voudraient sans doute pas pour ça.

Coup de chance, le dernier venu devait tout juste revenir des Enfers. Banshee pouvait très clairement sentir la mort lui coller au train. Il avait du contrarier le maître des lieux, fort probablement et se retrouvait avec une malédiction accrochée au derrière. En règle générale ça n'était pas de bol, mais dans ces conditions particulières ça l'était clairement encore moins. Et Banshee allait se mettre en devoir d'en rajouter une couche.

Son gantelet s'éleva dans les airs, son index pointant dans la direction de la cuirasse de Thomas. Au lieu de la belle aura pourpre qui auréolait normalement l'armure de la Banshee, se fut un cosmos d'un rouge brillant qui encerclait le doigt de métal.

"Allez, fini de roupiller. Réveille toi mon frère !"

A ces mots, une vague de lumière rougeâtre passa la barrière et percuta Thomas comme une vague d'écume, sans pour autant lui faire le moindre mal.
Se tournant vers l'Orochi, Banshee leva un pouce en l'air et lança, visiblement très satisfaite d'elle-même.

"T'as amené le popcorn j'espère. On va se marrer..."

Dérèglement de combat / Thomas : Un post sur deux (débute à ton 1er post), l'armure prend le contrôle et fait ce que bon lui semble sans que son porteur ne puisse rien faire pour l'en empêcher. Il faudra lancer un dé (zone lancés de dés, ouvrir un topic pour tout le combat) avant de faire chaque post concerné.
1-2 : la cuirasse lance une attaque faible, 3-4 : attaque moyenne, 5 : attaque forte, 6 : attaque 7ème sens sans tenir compte du post précédent ni des règles de combat habituelle (palier pour la 7ème, par exemple). L'armure utilisera les défenses et talents cachés normalement.
Si le personnage n'a plus assez de cs : il puise dans ses hp ou dans ses cs complémentés par ses hp pour lancer l'attaque
Si le personnage n'a plus assez de cs et de hp pour lancer l'attaque : il meurt tué par sa propre dépense d'énergie

« Pourquoi pas les deux ? » Un mouvement de tête sur le côté à ce petit échange avec la Cuirasse qui semble confirmer les soupçons de l'Autel. Banshee. Banshee foule le monde à nouveau. Mais par sa manière d'être. Par cet aspect éthéré de ses membres. Et par ce qui semble se réaliser à ses côtés. Un instant, le regard du Troyen passe d'une neutralité à un certain intérêt. Ce qui se passe dans les Terres de Spartes … n'est clairement pas à observer par n'importe quels yeux. Ni à murmurer à n'importe quelles oreilles.
Oreilles touchées par d'autres mots. Plus en arrière de la Banshee. Cette fois, c'était le plus chaotique des trois personnages présents du côté protégé de cette barrière. Chaotique, c'est le mot. Là où l'être d'éther et d'acier, cette porteuse du hurlement, était entourée d'une aura calme, active certes – n'avait-elle pas pousser ce magnifique cri ? - celui qui était au sol semblait plutôt subir une passivité violente. La sienne, face aux assauts étranges de ce qui auraient dû être ses partenaires – selon toute vraisemblance.

Lui – car il avait une voix d'homme – était bien le plus chaotique. Chaos dans son terme le plus pur : un mouvement, presque dérangeant. Une lutte, opposition entre deux vies étranges. Certains diraient que l'une de ces vies est anormale – la Cuirasse. Damian dirait que si vous souhaitez définir une norme, ce n'est pas dans ce monde qu'il faut la trouver. Ainsi, dans cette dualité des vies, il ne semble pas vouloir prendre un quelconque partie – considérant que c'est aux Berserkers d'accepter d'être parfois surpasser par leurs propres alliés étranges. Par contre, il écoute. Comprend.

« C'est en effet ce que j'ai cru comprendre. » Un instant, il penche la tête sur le côté. Rentrer chez Mamie. « Par contre, pour votre demande … Je veux bien partir. Mais ma grand-mère, vous voyez … Elle se faisait vieille. » Un haussement d'épaules. Comprendre une simple expression – qui est simplement une autre façon d'inviter à se tirer – n'est pas le plus simple lorsque les mœurs changent.
Enfin. Cela n'était pas de la plus grande importance. Oui. Il veut bien partir. Et sans doute le fera-t-il. Les choses qui se passent à l'heure actuelle sont loin d'être réjouissantes. De plus … il est là un spectacle étrange, qui pourrait être la naissance d'une nouvelle force dans l'équilibre des pouvoirs. Des Cuirasses, existant de leur propre chef. Foulant le monde. Représentantes des créatures qui hantent les collines, les sables, les forêts et les tombeaux des régions de ce monde.

Clairement. Les Berserkers changeraient après ce phénomène. Soient ils gagneraient une puissance nouvelle, par le fait d'avoir combattu leurs propres forces. Soient ils deviendraient autre chose. Plus proche, sans doute, de la Nature même des choses.

L'humeur généreuse de la Banshee se faisant entendre alors, après qu'elle ait dévoilée la cible de son cri, le voyageur hausse légèrement un sourcil. Doucement, sa main mutilée par de nombreuses cicatrices – morte, même, pourrait-on dire, tant elle semble froide d'un simple regard – se dévoile un instant à la Cuirasse. Un doigt tendu, protestant d'un simple signe négatif. « Je vous remercie pour cette généreuse attention, Bean Sidhe, mais je l'ai déjà expérimenté durant mes jeunes années lors de quelques voyages dans les Terres celtes. J'espère d'ailleurs que mon accent n'est pas trop désagréable. J'ai tenté d'apprendre pour le mieux les noms les plus … » Une intervention l'arrête dans sa phrase. Reculant de quelques pas pour mieux se tourner vers la nouvelle présence dans cette scène, un léger soupir traverse ses lèvres lorsqu'il remarque que cette personne est de son côté de la barrière – non, pas ce côté-là de la barrière.

Dire que Damian ait l'odorat extrêmement fin – comme certaines créatures – serait faux. Mais il reconnaît la marque de ceux qui reviennent du monde des morts. Il reconnaît l'odeur habituelle qui existe entre ces frontières. Est-elle horrible ? Pas pour lui. Peut-être s'y est-il habitué. Mais finalement, les parfums les plus horribles provenaient surtout de certains châtiments. Dans la glace, certaines odeurs se figent. « Important. Je voulais juste finir ma phrase. »

Un mouvement de tête vers la Fée Celtique, avant de regarder de nouveau l'arrivant. Un Berserker, là encore – en aurait-il pu en être autrement, qui est le fou qui serait venu voir ce qui se passe chez les Spartiates ?

Il semble aussi chaotique que celui qui se bat contre sa propre Cuirasse – mais pas suffisant pour la Banshee, qui semble avoir réveillé quelque chose. Une force plus primaire. Sauvage. Qui teinte le cosmos d'une force écarlate. « Ah. Vous êtes donc ce genre de Fée. Charmant. » Un léger sourire en coin. Devant l'apparition d'un chaos plus sauvage. Pourtant n'était-il pas déjà assez sauvage ? À vouloir le dépouiller de toute sa chair pour mieux en faire son repas.
La Faim le dominait. Et maintenant, cette ésotérique présence s'opposait, s'alignait, se mélangeait à ce chaos propagé par la Fée Sépulcrale.
Il approche. Violemment. Le Voyageur ne bouge pas, pendant quelques instants. Avant qu'une lueur traverse son œil. Le manteau déjà noir devenait maintenant vide. De tout. La gravité se pliant à de nouvelles règles, la silhouette du Troyen n'était maintenant plus devant l'homme. Mais derrière. « Je peux vous assurer que je ne suis pas digeste. »

Le manteau – ouvert – dévoilait à une armure aux couleurs claires. Le tissu sombre restait, comme agencé pour être harmonieusement présent avec le métal de ce qui ressemble clairement à une Cloth du Sanctuaire. Une aura froide qui accompagne un cosmos jusque là parfaitement dissimulé. Pour eux, sans doute cela ne serait pas grand chose – du moins pour les Cuirasses. Bien que si elles ont une conscience aussi développées que le fait d'être capable de préparer des jeux, elles en remarqueraient sans doute la nature interdite.

Ses doigts bougent. Ils craquent.
Son cou bouge. Il craque.
Ses yeux s'ouvrent. Il fixe.
Sans aucune pitié pour le spectacle pathétique face à lui.

« Commençons … » Peut-être certains auraient hurler. À l'horreur de voir une âme tourmentée par une Faim insatiable et une Aura sauvage. Certains Saints l'auraient fait, à certaines époques – maintenant ? Peut-être, peut-être pas, il ne les connaît pas encore particulièrement. Lui ? À chaque action, sa conséquence.

Damian accepte le défi.
Thomas, je te laisse ouvrir la danse.

Fiburce n’avait rien vu venir. Cet idiot était resté les bras croisés jusqu’a ce qu’il fut littéralement rendu sourd par le cri de la Banshee. Puis, malgré les mots assez rassurant de l’Orochi, il se fit attaqué par celui ci.

Des coups, il en avait pris mais celui ci était d’une tout autre nature. Il l’avait sentit quasiment instantanément mais il avait été empoisonné.

Crachant un peu de sang, il se redressa avec un petit sourire de coin. Il essaya de s’adresser à la Banshee

Je … ne comprend effectivement rien a ce qu’il se passe. Mais, puisque l’idiot que je suis ne comprend rien sur le … folklore des autres peuples, vous allez peu etre me l’expliquer ? Je n’ai pas eu le loisir de beaucoup voyager.

Fiburce ne s’attendait plus à grand-chose enfaite, il aurait bien aimé contre attaquer mais il voulait d’abord savoir ce qu’il se passait.

Fiburce:
140 - 15= 125 PC
140 - 10= 130 PV

« Hm … »

L'Autel observe. Le corps semble un instant se débattre. La carcasse se brise. Une fois. Deux fois. Les os craquent. Les muscles se déchirent. Les membres, lentement, se tordent sous les pressions exercées. Puis, lentement, Damian ferme les yeux, poussant un léger soupir. Alors que le Berserker tombe lourdement au sol – qu'il avait quitté par la présence des chaînes. L'ignorant totalement, ces étranges maillons retournent bien vite près du Saint d'Argent, s'effaçant dans son dos, disparaissant comme elles sont venues. Un air froid persiste, un instant. « Au moins vous aurez pu résoudre votre problème de … faim. » Ses paupières dévoilant son regard, il observe, un instant les quelques marques. Avant de se retourner en direction des autres acteurs.

Avançant de quelques pas. Sa voix résonne. « Pour faire un rapide résumé, Berserker. Ces entités que vous nommez Cuirasses rappellent leur instinct et leur nature première à ceux qui autrefois les ont portées – et à ceux qui les portent encore, votre allié en était le parfait exemple. Du moins, de mon humble observation. » D'une main, il montre le corps de son ancien adversaire. La glissant ensuite dans son dos, avec la seconde, son regard se pose sur les débris de la Cuirasse de son adversaire. S'il n'avait pas été directement en territoire chaotique, il aurait pris le temps de récupérer le corps et la Cuirasse, pour mener cela à Athéna. Mais dans cette circonstance. Cela serait de déclencher ouvertement une guerre aux deux forces par initiative.
Au moins pouvait-il se défendre de ne pas avoir donner le premier dans son combat contre cette Bête – même si cela n'aurait sans doute aucun effet face à certains.

« Je pense donc que vous n'aurez guère d'occasion de voyager. Sauf si vous acceptez de rejoindre leur cause, peut-être – mais de cela, je ne peux vous promettre, est-ce même possible ? Dans tous les cas, j'imagine que c'est une occasion d'apprendre sur ces Folklores que beaucoup délaissent. » Observant un instant la barrière, son regard se baisse ensuite sur la Banshee. Les Cuirasses ont sans doute des revendications. Mais rien que le Sanctuaire ne pourrait leur offrir. En fait … tant que cette histoire interne ne serait réglé, il serait même préférable que les forces de l'échiquier restent éloignées des frontières. Les Spectres sauraient peut-être parler à ces entités – Damian n'aurait aussi aucun dégoût à le faire. Malgré tout, il ne voyait pas en cette barrière le principe d'une acceptation du dialogue. Plus un moyen de prévenir qu'il n'y a rien à apporter, à part des discussions stériles.

« Bien … Sauf erreur de ma part, je n'ai aucune raison de rester ici. Donc, avant qu'une autre personne ne souhaite goûter à mon sang et à ma chair … Je vais simplement me retirer et vous laisser à vos revendications. » Reculant de quelques pas, il relève la capuche sur sa tête. Avant de saluer les trois entités – Cuirasses comme Berserkers – avec une certaine neutralité. Puis, simplement, reprendre la route en direction d'un lieu éloigné de la Cité de la Guerre.

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Départ du domaine, direction : Sanctuaire d'Athéna.
Départ dans trois jours sauf si interruption.

Récupération Journalière : 10 par jours (depuis le 10/07/22)
PV : 100 + 20 = 120
Cosmos : 75 + 20 = 95
Armure (État Intact (entre 101 et 280) : 5 tous les 2 jours): 105 + 5 = 110

C'est ça, ouais ! Casse-toi ! Et que j'te revoie plus !

Le combat s'était fini en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Tant Jax que l'armure en furent dépités. Bon, d'accord, le Berserker était déjà à moitié cané, mais ils espéraient quand même qu'il tienne un peu plus longtemps.
Déjà que les combats entre éveillés n'étaient souvent pas bien longs (c'était l'inconvénient de se maraver à la vitesse de la lumière), si en plus on n'en avait pas pour son argent... Enfin, tant pis.

Pendant la poignée de secondes que tout cela avait duré (une éternité en temps de chevalier), ils s'étaient mis à peu près d'accord pour regarder sans se tirer dans les pattes.
Sa Cuirasse eut même l'extrême amabilité de le laisser secouer un poing vengeur envers le Saint au moment où celui-ci avait enfin la bonne idée de se barrer. Pour un peu, il aurait presque oublié la merde dans laquelle il se trouvait.
Presque.

Bon bah c'était cool, moi je vais me rentrer, salut les f- et merde.

Feignant de quitter les lieux, Jax constata rapidement que les jambières de sa protection s'étaient à nouveau verrouillées, l'empêchant de faire ne serait-ce qu'un pas - et qu'importe la direction. Il avait failli croire qu'il allait pouvoir s'en tirer ; failli. Sur un malentendu, on ne sait jamais.

J'ai pas fini d'en chier, hein ? demanda-t-il avec résignation.

Faute de mieux, l'armure utilisa sa propre tête pour lui signifier que non.
Il soupira. Ça avait le mérite d'être honnête.

Bien qu'elle se soit tenue tranquille le temps (dérisoire) qu'avait duré l'affrontement, la Cuirasse avait continué à... Muer ? C'était encore le meilleur mot...
C'était logique, après tout : mue, serpent... Il n'était pas un Berserker depuis longtemps, quelques mois tout au plus, et n'avait pas forcément eu le temps d'explorer toutes les options de ce foutu tas de ferraille.

Hey, je savais pas que tu pouvais faire ça. C'est nouveau ? Tu peux remettre en rouge ? J'aime mieux.

Bien évidemment, l'armure n'en tint aucun compte, préférant arborer une couleur verdoyante qui jurait terriblement avec le reste de l'armée d'Arès. Pour un peu, si son porteur (pouvait-il encore être qualifié comme tel alors qu'elle le portait plus que l'inverse ?) n'avait pas su qu'elle était vieille de plusieurs milliers d'années, il aurait pu la croire en pleine crise d'adolescence.

Enfin, si la crise d'adolescence impliquait de buter les personnes les plus proches de soi, puisqu'elle parut décider en avoir assez de ses jérémiades - et lui planta ses crochets dans le bras puis la cuisse, visant les rares portions de chair tendre que son acier laissait à l'air libre.
Il glapit, réalisant avec effroi que l'immunité qu'il était censé avoir à son propre poison n'était manifestement plus d'actualité. Merde, alors.

Pour en avoir fait son arme principale, il était bien placé pour connaître ses effets - et savoir que si elle s'en servait pour le buter, ça allait pas être une partie de plaisir.
Quoique conscient que nombreux étaient ses frères d'armes à être revenus d'entre les morts, il était tout sauf sûr d'avoir le même privilège, ce qui, naturellement, éveilla chez lui un soupçon de terreur, peut-être encore magnifié par les émanations de cosmos divin perceptible au loin.

Tout ça était en train de très mal tourner, plus que ça ne l'avait déjà fait. Et il était impuissant à l'éviter. Il aurait aimé pouvoir secouer le Berserker qui traînait près d'eux (pas le mort, l'autre), mais à défaut d'en avoir la capacité, il se contenta de lui gueuler dessus dans l'espoir de le réveiller.

PUTAIN MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS ?! ÇA TE DIRAIT PAS DE TE BOUGER LE CUL POUR NOUS SORTIR DE LÀ AU LIEU DE TAPER LA CAUSETTE ?!

Et il avait bien raison de gueuler, Fiburce était totalement à l’ouest, ne s’étant même pas rendu compte que Thomas avait effectué un combat contre un autre chevalier. Il avait encore la tête qui raisonnait comme une cloche du fait du son de la banshee. Il avait également cette sensation que ses veines étaient en feu. Il sentait tout son corps se mouvoir de façon surnaturel et s’était rendu compte qu’il avait été empoisonné. Il ne maîtrisait plus vraiment son corps et pourtant, il s’adressa aux cuirasses.

Ok … je ne suis … visiblement plus en mesure de faire quoi que sa soit. J’aimerai quand même savoir ce que veulent ces cuirasses. Après tout, la mienne est encore sur moi et ne semble pas être en volonté de rejoindre votre mouvement ?

Fiburce tenta de contempler sa propre cuirasses, comme pour voir si les même effet allait se dérouler pour lui.

Nous sommes ici dans le même but, défendre les intérêts des berzerker, pourquoi devrions nous nous écharper ? Vous avez bien vu qu’il y a d’autres ennemi bien puissant également.

Fiburce tenta un geste vers l’endroit ou se tenait Damian.

Banshee, Orochi, que voulez vous ?

Fiburce esperait-il vraiment que les cuirasses accepteraient de parlementer ? Dans son état, c'était le mieux qu'il espérait. Dans sa situation, il craignait le pire.

Fiburce:
125 PC
130 - 10 (2eme post) = 120 PV

Sujet: Re: Attendre... et mettre un peu d'animation

» Attendre la suite... [libre]
» Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)
» Et mettre la mort en échec
» Mettre sa volonté à l'épreuve ~
» Mettre cartes sur table [Pv Scary]