[FB] Pirates des Caraibes ! (PV Ryuichi)

Cette mer des caraïbes, son bleu éclatant et surtout son climat. Il était impossible pour moi de m’en lasser. Exit les mers européennes et place à la véritable mer des pirates ! Même chez mes hommes la joie et l’exaltation se faisaient ressentir. Peu importe si nous n’étions pas des pirates comme les autres mais nous aimions les caraïbes. Ces lieux étaient historiques pour quiconque avait le gène de la piraterie. Barbe Noire, Rackham et plein d’autres avaient sillonné ces mers bien avant nous. Il ne manquait que ma petite Réa, son absence faisait cruellement défaut quant à la dynamique de l’équipage du Phoenix des Mers. Faut dire qu’à elle seule la gamine faisait l’animation partout où elle passe !

Je laissais la barre à mon nouveau second et je descendais les quelques marches me permettant ainsi d’arriver sur le point. Quelques saluts auprès de mes hommes et je m’isolais dans ma cabine. Là encore tout était bien calme. Que pouvait bien faire Réa ? Mes doigts parcouraient les étagères de mes bibliothèques à la recherche d’un livre pouvant calmer cette soudaine sensation nostalgique lorsque des cris provenant du pont attirèrent mon attention. Attrapant ma lance, je quittais ma cabine pour voir mes hommes sur le côté tribord du navire.

« L’ennemi arbore un pavillon noir ! Armez les canons ! »

J’étais étonné de voir un autre navire dans les environs et encore plus de le voir prêt à attaquer des camarades pirates. Cela faisait quelques mois que nous n’avions pas écumer ses mers donc théoriquement pas d’ennemi aux alentours.

« Préparez-vous au combat ! On n’attaque pas, on se défend. Il s’approche on tire, il saute sur notre bateau, on les envoie par-dessus bord ! »

Il n’était pas dans nos habitudes d’aller à l’abordage d’un autre vaisseau sans une bonne raison et dans le cas de cette attaque surprise la meilleure stratégie était de se défendre et de tenir notre position.

Certains des assaillants ne semblaient pas au mieux de leurs formes. Leur bateau était quant à lui bien endommagé et ce détail ne m’avait pas échappé. Les pauvres, attaquer des pirates pour leur prendre leurs vivres. Pourtant l’équipage adverse était très combattif et se débrouillait plutôt bien et une partie de moi ne pouvait qu’être impressionné par la situation. Imaginons un peu s’ils étaient tous en pleine forme… A force de chanter et de boire à outrance mon équipage s’était légèrement ramollis. Il ne me restait plus qu’à éliminer cet homme qui venait vers moi et qui semblait être le chef… à moi qu’une solution pacifique ne soit envisagée.

« C’est toi le chef de cette équipage ? »

Je faisais dans le même temps apparaître une lance de glace dans ma main droite et un bouclier recouvrant mon bras gauche, prêt pour le combat. D’un pas décidé je m’avançais vers ce colosse noire essayant de le tenir en respect d’un revers de ma lance. Ce qui était certain c’était que cet homme ne serait pas facilement impressionnable, je pouvais le deviner rien qu’en le regardant dans les yeux.

« Ton équipage a l’air mal en point l’ami. Pourtant vous restez de bons combattants et ça ça me plait. Pourquoi nous attaquer ? »

Dans le même temps, une vague de froid s’étendit sur l’intégralité du navire, formant même de petites vagues de givre à certains endroits. Peut-être que ce petit tour de passe-passe suffirait à effrayer les ennemis bien que j’en doutais de plus en plus. Cet homme que j’affrontais était un vrai meneur d’homme. Les combats faisaient rages sur le Phoenix des Mers et des combattants étaient tombés des deux côtés. Quel dommage d’en arriver à de tels extrémités… Une fois que tout serait terminé j’offrais à ces hommes de véritables funérailles.

« Le grand Ryuichi ? Aussi grand soit-il il n’a pas l’air de savoir se servir d’une boussole. »

Son équipage et lui ne semblait pas originaire du coin, la seule hypothèse qui me venait à l’esprit était que les bougres soient perdus. Et cela justifiait aussi leur assaut sur notre navire, ils avaient besoin de vivres pour survivre. Ce colosse me faisait toutefois bien rire à se prendre pour un pirate. Même Gustave le manchot avait l’air plus menaçant avec sa dague entre les dents ! Toutefois mon sourire s’effaça rapidement à l’aura noire que je perçus. Quelque chose n’allait forcément changer dans le monde qui nous entourait… je croisais beaucoup trop d’éveillés ces derniers temps. De nouvelles Guerres Saintes ?

« Eveillé ou non ça ne changera pas grand-chose à l’issue de ce combat. Vous êtes diminués et une victoire dans ces conditions n’est pas une victoire. »

Joignant le geste à la parole mon cosmos augmenta encore de façon à se caler à celui de mon vis-à-vis. Il pourrait peut-être encore en augmenter l’intensité mais moi de même et surtout j’étais actuellement en pleine forme. Je levais la main ciel laissant échapper une petite orbe de glace qui flotta quelques instants avant de tomber dans l’Océan. Une fraction de seconde plus tard les deux bateaux étaient piégés dans cette même glace. Ainsi si la tempête n’était pas trop forte il n’y aurait aucun dégât pour les deux embarcations.

« Comme ça on ne risque pas de craindre la tempête. J’ai une solution à te proposer « Capitaine ». Je te propose de partager nos vivres pour toi et ton équipage et après que vous ayez repris des forces je consens à me battre avec toi, en duel. » Je me stoppais regardant nos équipages s’affronter. « Un bon capitaine ne sacrifie pas ses hommes inutilement. A moins que tu ne recherches la mort dans ces eaux. »

Abaissant ma lance et mon bouclier je me mettais définitivement en garde, le grand Ryuichi avait donc les cartes en main.

Le colosse ne semblait pas apprécier mes remarques ou ma proposition. Dommage pour lui car je me sentais dans une forme du tonnerre. Ses eaux étaient les miennes ainsi qu’à mes camarades du Phoenix des Mers, notre territoire et nous étions aisément capables de profiter de l’avantage de ce terrain face à des novices. Nous échangions des coups de manière assez banale mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir de l’admiration pour lui au fur et à mesure du combat. Il ne se battait pas seulement pour lui mais pour ses hommes.

Et vint le moment fatidique où les forces de mon adversaire le quittèrent tandis que son bras était encastré dans mon bouclier de glace. Puis il s’effondra, main sur le ventre. D’un geste ma lance et les restes de mon bouclier de glace disparurent et je l’observais. La faim avait fait son œuvre….

Un de ses hommes tenta de me parler de manière assez claire malgré la barrière de la langue et j’hochais la tête.

« D’accord, c’est ok. »

J’avançais vers l’immense masse gargouillante gisant sur le sol de mon bateau que j’aidais à se relever, le soutenant par-dessus l’épaule. Nous nous dirigeâmes vers ma cabine et avant d’en franchir le seuil je me retournais vers mon équipage et le sien.

« Donnez-leur à boire et à manger. Nous ne sommes pas loin de Tortuga ça devrait le faire. Que l’on monte dans ma cabine de la viande séchée et du rhum ainsi que des fruits. »

Puis j’entrais en compagnie du chef de mes adversaires dans mes appartements. Je l’aidais à prendre place sur un siège devant la table qui me servait de bureau et je prenais place à l’opposé lui tendant une pomme que j’avais en réserve.

« Et bien mon ami, tu es un valeureux adversaire. Si tu étais en pleine possession de tes moyens cela aurait chauffé pour moi et mon équipage. »

J’attendais donc ses réactions alors qu’au même moment un de mes hommes venaient d’entrer avec la nourriture demandée qu’il posa sur le bureau.

Cet homme m’arracha un sourire suite à ses déclarations. Il me considérait donc comme un lâche ? Pour la simple et bonne raison que je me battais avec des armes ? Peut-être avait-il raison…. Depuis que je ne porte plus mon écaille j’avais adapté mon style de combat en conséquence, sans le vouloir ? Je regardais machinalement mes mains avant d’hocher la tête.

« Peut-être bien oui. En réalité j’ai changé mon style de combat mais j’ai toujours adoré créer des armes à l’aide de ma glace. Mon côté créatif sans doute. »

Je lui adressais un nouveau sourire sincère avant de porter mon attention sur la nourriture présente sur la table. Alors qu’un de mes hommes venait d’entrée dans la cabine avec à manger et à boire. Le plus important.


« On essaie oui mais si tu m’avais laissé un peu de temps nous aurions pu faire un véritable banquet avec nos hommes. Nous les pirates nous ne sommes pas que des brutes épaisses, nous savons également recevoir. »

Cette fois-ci je lui adressais un clin d’œil avant de prendre mon gobelet de rhum que mon invité m’avait versé. Il était affamé et assoiffé et ne se faisait donc pas prier pour attaquer les hostilités et je ne lui en voudrais pas pour cela. Du temps où je n’étais qu’un esclave je savais très bien ce que l’on pouvait ressentir dans ce cas de figure.

« Une grenade… un fruit qui a d’excellentes vertus et oui je peux t’indiquer à toi et ton équipage la route pour le Japon. Vous êtes bien loin de chez vous tout de même. »

Le Japon… selon mes dernières informations c’était là que Réa s’était rendue avec ce borgne vicieux. C’était un magnifique pays certes mais je ne goutais guère à son accompagnateur du moment, il respirait le vice et je n’avais absolument aucune confiance en lui.

« Pardonnes mon franc parlé mais tu n’as visiblement pas le pied marin alors que fais-tu sur un bateau et aussi loin de chez toi ? je pourrais peut-être t’aider ? »

J’attendais sa réponse.

J'écoutais les propos du Capitaine adverse. Il semblait avoir été piqué par ma réflexion concernant ses capacités à avoir le pied marin pour lui et son équipage. De plus, il n'hésita pas à m'exposer son plan initial qui était de récupérer quelque chose de précieux au fond de l'Océan. Oui définitivement il ne s'y connaissait pas beaucoup en piraterie et tout ce qui allait avec. Car oui il arrivait fréquemment que certains affrontements tournent mal avec en conclusion un des deux navires qui se retrouve au fond de l'eau.

"Tu n'as pas l'air très renseigné mon ami. Si je te disais que les pirates ont un moyen de fouiller les épaves le cas échéant ?"

Mon sourire s'étira avant qu'à l'aide de mon cosmos je ne fasse apparaître une cloche de glace. La plupart des embarcations en étaient équipées. A l'aide d'un système ingénieux et de bon cordage il suffisait simplement de laisser tomber la cloche au fond de l'eau, à proximité de l'épave et donc de nager à la recherche des richesses.

"Il arrive souvent que les plus gros trésors croupissent dans les eaux de Poséidon. Si tu sais où chercher je peux t'aider mais à condition que tu ais quelque chose à m'offrir en retour." Je marquais une pause avant de reprendre : "Si je veux que mon équipage me soutient, il me faut quelque chose à leur offrir. Ton épave, qu'est-ce qu'elle contient exactement ?"

A Ryu de voir si ma proposition l'intéressait. J'ai l'équipement, la nourriture et l'équipage frais et dispo. Surtout qu'il n'était pas rare que les épaves soient gardés par des requins par exemple....

J'hochais la tête par l'affirmative. Il était clair pour moi que le japonais ne semblait pas très renseigné sur les techniques pirates notamment en matière d'exploration d'épave. Ce n'était pas bien grave mais je sentais qu'il allait falloir tout expliquer en détail à mon futur associé afin de le rassurer sur la démarche. Pour les néophytes c'était tout à fait normal d'avoir des doutes.

Ensuite Ryuichi s'exclama que je ne perdais pas le nord concernant un partage des gains. Mon sourire se faisait plus grand suite à ces quelques mots. Devais-je lui rappeler la définition d'un pirate ? Rien n'est jamais gratuit et pour être toujours suivi par mon équipage je devais leur promettre bon nombre d'aventures, de gains et de rhums. Il accepta finalement mon offre et je répondis simplement par une main sur la poitrine et une petite inclinaison vers l'avant. De manière indirecte nous scellions là un accord tacite sur la situation.

Il me demanda ensuite des informations sur mon procédé.

"A l'arrière de mon bateau tu trouveras une cloche similaire en bronze. Le principe est simple, la cloche s'enfoncera dans l'eau jusqu'au fond mais ne se remplira pas. Et toi et moi nous serons à l'intérieur." Je marquais une pause avant de reprendre : "Ensuite il nous suffit juste de retenir notre respiration et de visiter l'épave. Si ce que tu cherches est trop imposant il nous suffit de l'attacher et on peut faire des aller/retours sous la cloche pour reprendre notre respiration. Si tu rentres ton ventre bien remplis, je dirais deux personnes."

Petite taquinerie concernant l’appétit de mon invité. Concernant la cloche des fonds marins, ce procédé était vieux comme le monde dans l'univers de la piraterie, une simple astuce reposant sur de la physique. Simple astuce qui faisait le bonheur des pirates et des chasseurs d'épave pour peu que l'on évite les requins, légions dans les Caraïbes. D'ailleurs la dernière fois ce système avait permis à mon équipage de mettre la main sur une bonne petite cargaison de rhum pour notre plus grand plaisir. Je reprenais donc à l'attention de mon interlocuteur.

"Tu sais nager ? Pour préserver mes Hommes je préfère y aller moi même généralement. Tu verras ce système en réel en plus. Tu sais où se trouve l'épave exactement ?"

J’adressais un sourire à mon interlocuteur devant sa réponse. Même si pour lui il était évident qu’il fallait savoir nager lorsque l’on est navigateur cela n’était pas tout à fait exact. Je connaissais quelques capitaines pirates ou enfin j’ai connu quelques capitaines pirates incapable de nager mieux qu’une pierre. De vraies enclumes !

« Tu sais mon ami, j’ai connu quelques capitaines incapables de se lever de table pour le combat alors t’imagines bien nager. »

Je trempais mes lèvres dans du rhum que j’avalais d’une traite avant d’écouter Ryu. Je fronçais les sourcils lorsqu’il mentionna le triangle des Bermudes. Ça, je ne l’avais pas vu venir. Tout allait être beaucoup plus compliqué surtout avec des fonds marins aussi particuliers. Les courants y étaient légions, les requins également et surtout il y avait beaucoup de profondeur par endroit.

« Toujours partant mais si ça devient dangereux pour mon équipage je stopperai sans préavis. Ils sont sous mon commandement et je me dois de les protéger Ryuichi. »

Je lui tendais alors la main afin que l’on scelle notre accord. Car dans le cas contraire, il était hors de question de prendre la direction du triangle des Bermudes. J’avais besoin de garanties et comme mon interlocuteur avait l’air d’être un homme de parole….

J’attendais sa réponse.

Je m'attendais simplement à une poignée de mains virils et au lieu de ça Ryuichi m'avait gratifié d'une accolade dont je me souviendrai longtemps. Souffle coupé, il m'avait bien eu. Sous ses airs de pirate mal léché il y avait un homme d'honneur qui se cachait. Bien que curieuse c'était une excellente rencontre que je faisais là.

"Je t'en prie c'est normal."

Ryuichi desserra son étreinte me laissant respirer un peu plus normalement. J'hochais la tête confirmant ses propos.

"Oui nous devrions, dans la mesure du possible, nous mettre en route dès que possible."

Nous quittâmes la cabine et je pus assister au discours de mon camarade à l'attention de ses hommes mais aussi des miens. Ce type était plein de ressources décidément. Il avait raison sur toute la ligne, nous devions réparer les deux bateaux et honorer nos morts comme il se doit. Une occasion inespérée pour moi de voir comment les Japonais pouvaient s'y prendre si loin de chez eux. Une fois les réparations terminées, le voyage commença pour les deux équipages qui voguèrent les uns aux cotés des autres sans incident à signaler. Ryuichi savait tenir ses hommes, une bonne chose également de ce coté là. Les parties de pêche étaient plaisantes et j'en apprenais plus sur sa culture. Un voyage fort appréciable.

Mais...

Une épaisse couche de brouillard, une certaine agitation venant de la mer et voilà que le voyage presque idyllique prenait fin. Mon homologue capitaine paressait inquiet et je ne pouvais pas lui reprocher. Amicalement, je posais une main sur son épaule pour le rassurer et je venais à le dépasser pour m'adresser aux deux équipages.

"Camarades ! Il est temps de mériter votre salaire ! Ryuichi va sélectionner ses meilleurs hommes pour partir avec nous quant aux autres de son équipage ils resteront ici avec leur bateau. Pas question d'abimer deux navires au lieu d'un seul. Préparez vous la traversée risque d'être rude, tout le monde sur le pont ! Je ne veux voir personne rêvasser !"

Alors que tout le monde bougeait, courrait à travers les deux bateaux je me servais de ma cosmo-énergie pour créer un quai de glace en plein milieu de la mer ainsi le bateau du capitaine adverse pourrait s'y amarrer dans trop de risque. J'avais l'impression que mon cosmos de glace allait être très utile finalement.

Les hommes que Ryuichi avait choisi étaient impressionnants, de vrais gaillards pour ne pas dire de vraies forces de la nature ! La Japonais semblait savoir s’entourer ce qui n’était pas plus mal pour la mission à venir. Peu de personnes pouvaient se vanter d’avoir été au milieu du fameux triangle et d’en être revenu. Rapidement un épais brouillard se forma, purée de pois empêchant aux marins de naviguer tranquillement parmi les débris des embarcations et autres rochers escarpés. J’acquiesce tout d’abord silencieusement avant de répondre à mon camarade.

« Oui c’est pour mieux nous surprendre. Les marins inexpérimentés se font facilement piégés en ces eaux. »

Puis rapidement il eut cette sensation désagréable et malsaine que seuls les éveillés et certains humains au-dessus de la moyenne étaient capables de ressentir. Une aura cosmique néfaste datant des temps mythologiques. Peut-être même une créature mythologique ? Allez savoir !

« Un cosmos sombre est passé par ici il y a peu. Il est peut-être même encore ici. Restons sur nos gardes. »

Une tempête de grêle, des courants dangereux et nous voilà devant l’endroit où vraisemblablement l’épave se trouvait. King William the conqueror… vraiment tape à l’œil comme nom mais bon. Ryuichi semblait lui soulagé d’être arrivé à destination seulement il y avait toujours ce cosmos néfaste dans les environs. Je croisais les bras essayant de réfléchir à la meilleure des solutions pendant que mes hommes préparaient la cloche pour l’exploration des fonds marins.

« Je ne veux pas paraître rabat-joie mais je ne le sens pas. Le malaise est de plus en plus profond. »

J’essayais de regarder un peu plus au loin mais rien à faire le brouillard toujours aussi épais m’empêchait d’observer à ma convenance. Je criais alors au mousse en poste à la vigie.

« Tu vois quelque chose ? »

« Non rien… Je… je crois voir une grosse masse sombre dans l’eau, sans doute une épave échouée sur des rochers capitaine ! »

« Tu en penses quoi ? » Disais-je en reportant mon attention sur Ryuichi.