[GS] Le Tonnerre contre l'Infernal - Thor vs. Hadès

L'Asgardien avait eu ce qu'il voulait. Il avait défié la Divinité Infernale et allait enfin pouvoir la combattre. Le Sombre Monarque, quant à lui, sentait bien que Thor était à son plein potentiel. Le Roi venait de se réincarner, et son cosmos était quant à lui un peu faiblard en comparaison, mais il ferait avec. Il n'a pas encore pris plein possession de ses moyens, mais cela ne l'empêcherais pas de faire payer ce que ce fanfaron avait pu dire. Il n'avait pas oublié, toutes les paroles qu'il avait pu prononcé, particulièrement à l'encontre de Perséphone.

Tu aimes bien parler, Asgardien. Il est temps de voir si tu sais te battre.

Dit-il d'un ton calme mais sec.

Il n'avait aucun respect pour personne de façon général, mais particulièrement pour cet homme. Revêtant son armure Divine ornée de plusieurs ailes, le Dieu Infernal était armé pour le combat. Enfin presque. Il tendit seulement son bras, puis sa main. Le Monarque se saisit alors de quelque chose, d'abord invisible, puis qui apparu comme étant son épée légendaire, avec laquelle il combattait tous ses ennemis. Un coup dans le vide, pour la ramener près du corps, le Divin ne tarda pas à déclencher les hostilités. Faisant exploser son cosmos, il commença par emprisonner le Tonnerre dans son entreinte, l'écartelant presque avec force. Puis, avec une vitesse digne de son statut divin, Hadès enchaîna les pointes avec son épée.

Death By Piercing.

Spoiler:

Effectivement, nous allions voir si je savais me battre. Et lui aussi d’ailleurs. Que valait le valet de Perséphone ? Rien n’était joué. Les dieux de cette envergure avaient bien souvent trop de confiance en eux pour reconnaitre une défaite globale lorsqu’elle se présentait à leurs portes. Nous, nous serions battus pour mourir dans l’honneur. Eux ne voyaient pas leur perte. Ce n’était pas dans leur programme ni dans leur manière de concevoir les choses.

Le pire, c’était ceux qui en plus de ce travers n’avaient aucune considération pour personne, même pas leurs adversaires. Aussi lorsqu’il décide de frapper d’estoc, je n’ai qu’à faire tournoyer mon marteau pour le transformer en une protection infranchissable. Il va commencer à apprendre l’humilité. Chacune de ses attaques vient mourir sur mon bouclier improvisé créant à chaque impact des filaments de foudres et des étincelles du plus bel effet.
Spoiler:

Mais ce n’était pas tout. Profitant de la proximité avec lui, j’avançais en faisant vrombir mon marteau jusqu’à être à portée de poing.

- Allez. On danse ?

Je l’empoignais par le col sans ménagement pour avec l’autre main lui administrer un coup de marteau bien senti et totalement maitrisé au niveau de la mâchoire, assez pour le déstabiliser et le faire voler un court instant. J’enchaine les coups avec une force qu’il pourra estimer à sa juste valeur. Oh, je n’imagine pas le monarque des ténèbres se laisser faire de la sorte mais s’il doit en réchapper, il devra s’activer plus que de raison.

Car c’est une projection qu’il s’apprête à recevoir. Mes coups sont là pour lui donner de l’élan et assez d’impact pour que je puisse le projeter au-dessus de moi. La foudre viendra s’abattre sur lui à plusieurs reprises avant que je ne m’élance bien plus haut qu’il ne l’est pour fondre sur lui avec une vitesse inouïe. Est-il resté sans rien faire ? Impossible d’y croire un instant.

Spoiler:

La poussière et le chaos de l’impact me dévoilent au milieu de l’impact de mon attaque. Résolu, j’observe mon adversaire. Rien ne va être simple. Mais je parierai qu’il a déjà reçu quelques coups dans le nez.

- Le mépris n’est pas une arme de monarque. Ce n’est même pas un bouclier derrière lequel tu vas pouvoir te cacher. Si tu avais eu des principes, nous aurions pu combattre et détruire la corruption qui anime ce monde. Mais dans ton plan, tu te moques des innocents qui méritent le droit de vivre. Tu es exactement tout ce que j’ai juré de combattre.

Mettre les choses au clair me paraissait important. Il était un adversaire à abattre, rien de plus. Bon allez d’accord, juste pour la gloriole de pavaner un peu plus tard pour avoir défait le seigneur des ténèbres, ce combat allait nous permettre certains écarts de langage. Ouais, sauf que le combat ne faisait que commencer et il n’était pas dans mes plans de sous-estimer mon adversaire.

Je n’avais plus rien à dire.

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Pv : 251
Cs: 376 – 30 – 5 + 5 – 40 + 5 = 311
Coups reçus 35 – 35 = 0
Coups donnés : 10 physiques + 45 attaque cosmique foudre (+15 si reçue de plein fouet donc 60) Armure : 580

Le Dieu du Tonnerre ne ménageait pas sa peine pour essayer de blesser, physiquement comme psychologiquement le Sombre Monarque. C'est ainsi que l'Asgardien para d'abord tous les coups que l'Infernal a pu lui porter, et c'est sans oublier de répliquer qu'il continua. Prenant d'abord le col du Monarque entre ses mains, l'invitant à danser par la même occasion.

Sans façon.

Répondit sèchement le mari de Perséphone, alors qu'il ne subit aucun dégât de cette projection, ni même des coups qui suivent.

Mais l'attaque qui suivirent furent plus complexe. Ne vous méprenez pas, je ne parle pas du déroulé de l'attaque de Thor, somme toute basique et ce qu'il de plus tête baissé, non. Je parle bien de la réaction du Monarque à cette attaque. Venant seulement de se réincarner, il ne possède pas encore toute la puissance dont il voudrait. C'est ainsi qu'il ne pu que parer une partie de l'attaque du Dieu du Tonnerre, visiblement assez fier de lui.

Spoiler:

Alors que la poussière retombait, l'Asgardien sortit un énième discours que seul lui semblait écouté. Hadès ne lui porta que très peu attention, plus focaliser sur sa prochaine action, et sur l'évaluation des dégâts qu'il avait subi. Quelques égratignure par-ci par-là, mais rien de bien grave pour le moment.

Ah, bravo ! Vous avez tout compris. Vous êtes un vrai génie dites moi. Est-ce que vous répétez ce discours devant le miroir et attendiez le parfait moment pour le sortir ? Je dois vous avouez que je suis tout de même déçu. Cela manque un peu de "Domination du monde". Est-ce qu'Athéna vous a donné des cours là-dessus ?

Demanda-t-il ironiquement. Le Monarque semblait bien détendu d'un coup. Est-ce l'adrénaline du combat qui provoquait cela ? Peut-être bien.

Dans tous les cas, il ne fallu pas longtemps au Divin pour retourner à l'assaut. Toujours armé de son épée, l'Infernal asséna coups d'épée sur coups d'épée afin de repousser l'Asgardien dans ses retranchements. Une fois à bonne distance, le Monarque déclencha sans attendre son cosmos d'ombre, qui ne tarda pas à entourer le Dieu du Tonnerre pour le prendre dans ses griffes.

J'en ai assez de t'entendre jacasser tout le temps, surtout quand cela ne consiste qu'à vanter tes propres mérites. Pour quelqu'un censé avoir des principes, je te trouve bien pathétique. Death by Shadows.

Spoiler:

Aucune fierté à avoir égratigné le dieu des Enfers. Il en faudrait plus, je le savais. Je n’avais pas pour habitude de sous-estimer un adversaire. D’autres que lui auraient eu toute ma pitié, certains mon mépris, mais pour lui c’était différent. Je tenais un combat digne de mon rang, là, et je n’étais pas certain de pouvoir le vaincre. Seulement lui faire mordre la poussière et qu’il s’en souvienne.

En dépit de sa suffisance et de sa manière de se comporter, pour un dieu tout juste sorti du réfrigérateur, on peut dire qu’il était réactif. Forcément, j’étais le méchant, repassant mes discours devant mon miroir pendant que je me refaisais la coiffure. Bah voyons. Il n’avait pas idée de qui j’étais au fond. Son meilleur ennemi, celui qui ne trahirait jamais ce que je pouvais être. Allié, neutre, ennemi, tous pouvaient comprendre et connaitre ma dévotion et ma loyauté en mes idées. De quoi ne jamais être surpris, même pour un ennemi de sa trempe.

- Il n’est pas question de dominer le monde mais de l’aider à grandir ! Enfin Hadès, depuis quand dois-t-on penser un seul instant que la mort est l’ennemie de la vie ? Quelle alternatives peux-tu offrir qui ne soit pas celle de désirer te combattre ? Tu ne fais aucune distinction entre ceux qui méritent ton châtiment et ceux que tu devrais laisser en paix !

Et il attaque, toujours de son épée, me forçant à reculer, à prendre de la distance. Il ne sait pas encore quel combattant je suis ? Dois-je vraiment être plus précis encore pour qu’il arrête ses attaques ciblées de la sorte ? Avec des revers de marteau bien sentis, je pare, je dévie sa lame sans aucune difficulté. Oui, il vient de sortir de sa boite, c’est un avantage à ne pas négliger. En d’autres temps il serait particulièrement redoutable. Mais je suis Thor, fils d’Odin.

Son attaque vient ensuite, invoquant les ombres et les ténèbres pour me forcer à rester en place. Hélas pour lui, je ne compte pas obéir aux ombres, pas encore, je maitrise cet élément d’ailleurs, héritage d’Ashram l’ancien Epsilon. Mais alors que son énergie vient se frayer un chemin vers moi, je n’ai un coup de marteau sec à donner de travers, faisant exploser mon cosmos pour faire disparaitre sa tentative bien lancée à mon encontre.

Spoiler:

- Nous pourrions changer les choses. Ensemble. C’est ce que j’ai dit. Alors ne m’invente pas des propos. C’est si dur à comprendre que tu gagneras plus à avoir du respect qu’a inspirer la crainte ?

Je levais mon marteau au ciel, sans aucune transition pour invoquer la foudre. Pas la petite foudre. Non. LES Foudres. Un truc si incroyable que les éclairs qui viennent les former s’agglutinent depuis la terre et le ciel et se mettent à bombarder littéralement le champ de bataille. Des impacts assez puissants pour donner naissance à des fulgurites ; l’un deux vient même terminer de fracasse le linteau sur lequel l’annonce de bienvenue aux Enfers trônait.
Spoiler:

- A présent, t’es au courant de mes intentions. Mais si tu es toujours décidé à te battre et à ce que nous faisions couler le sang…

Je n’avais plus rien à dire.

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Récap :
Pv : 251
CS : 311 – 40 – 5 + 5 – 20 +5 = 256
Coups parés : tous
Coups portés : 20 (+ 5 de plein fouet) + 10 = 30 / 35 (Foudre)
Armure : intacte

Pour sûr, il avait de la gueule. Une grande même. Incapable de se taire plus d'une seconde, il se sent toujours obligé de parler, de parler et de parler encore pour essayer de convaincre ceux qui l'écoutent encore. Ce qui était sûr aussi, c'est qu'il possède une puissance qui doit être reconnu. Même pour le Dieu des Enfers, et même s'il ne le reconnaîtra jamais, cela va être compliqué. Une des raisons est qu'il sort à peine de son sommeil. Mais sachant cela, l'Infernal se voit confiant tout de même: qu'est-ce que cela sera alors une fois qu'il aura repris son plein potentiel.

Le Tonnerre, quant à lui, para tous les assauts du Divin. Il essaya d'expliquer en même temps sa démarche. Hadès l'écouta, il n'avait d'autre choix à vrai dire, sa voix porte tellement. Mais tout en l'écoutant, le Monarque n'affichait aucune émotion. Ni sourire, ni regard, rien. Il resta là, à l'écouter, parler de toute évidence dans le vide.

Tu ne sembles pas comprendre...

Dit-il d'abord d'une voix calme, avant d'enchaîner.

Il n'y a qu'une seule alternative: vous soumettre, tous autant que vous êtes. La vie n'est pas un ennemi, j'en conviens. Sans vie, il n'y aurait pas de mort, et c'est d'ailleurs bien pour cela que je compte garder une poignée de vivant sous mon joug !

Enchaîna-t-il, d'un ton plus enjoué, mais cela n'était pas encore fini.

Vous pensez réellement pouvoir venir dans mon Royaume et me tenir un tel discours ? Vous êtes pathétiques ! Si vous cherchez les personnes qui veulent faire couler le sang, regardez-vous dans un miroir, cela sera bien plus approprié. Vous êtes ceux qui sont venus réclamé la tête de mon Juge. Vous n'êtes pas venu en paix, alors cessez immédiatement cette comédie !

Dit-il, énervé alors qu'il para d'un coup d'épée un éclair qui tombait sur lui.

Spoiler:

Le Monarque en avait assez. Il en avait assez de tous ces donneurs de leçons. D'abord Athéna, et maintenant Thor. Tous viennent lui dire qu'il devrait agir différemment. Qui sont-ils pour dire cela ? De quel droit disent-ils cela au Sombre Monarque. Non, décidément, plus il y pensait, plus cela le mettait tout simplement en colère.

Cette colère fit bouillonné le cosmos de l'Infernal, qui se propagea à nouveau autour des deux combattants. Le Seigneur des Enfers envoya des coups d'épée dans le vide, qui se révèlent être en vérité des vagues de cosmos projeté à grande vitesse pour taillader l'Asgardien. Mais cela n'était pas fini, car les ombres reviennent étreindre le fils d'Odin afin de l'asphyxier.

Death By Shadows. Je ne veux plus t'entendre. Tais-toi donc à jamais.

Spoiler:

Hadès ? Encore une fois, perdu dans ses propos et moi dans les miens. J’avais lancé tant de mots pour tenter quelque chose ; je n’y croyais pas. J’aurai imaginé qu’on pourrait dresser une carte du monde avec des territoires, des termes écrits, quelque chose qui garantirait un semblant de paix le temps que la situation du Sceau ne soit résolue. Mais non, rien. Pas même face à cette urgence nous n’étions lui ou moi capables de nous arrêter.

- La mort ne te suffit plus, tu es bouffi d’ambition et de cupidité et je le déplore. Tu es monarque, j’attendais un autre discours. Mais tu me diras, au saut du lit…

C’était une touche d’humour placée à l’endroit où elle devait l’être. Pour le reste, j’avais assez entendu de choses, de mots, et j’avais assez parlé. Oui, pour le coup, je commençais à me saouler moi-même. J’étais triste qu’il ne puisse y avoir de compromis. Nous marchions en conquérants et combattants sur ses terres, le contraire aurait été étonnant.

Orion, Altia et Kurayami étaient arrivés, suivis par Ambroisie. J’étais heureux de voir le plan se dérouler comme prévu. Ils avançaient, eurent un regard mais pas un mot à notre attention. Seul Kurayami resta quelque peu stupéfait devant la démence de la scène qui s’offrait à lui. Inutile de leur parler, inutile de leur montrer, de dire. Ils étaient au courant et avançaient. Séléné elle venait de sanctifier le lieu sur lequel nous combattions, m’apportant force et protection contre un adversaire à ne pas sous-estimer. Mon attention n’avait qu’à revenir vers le seigneur des Enfers.

- Promis, je vais me taire puisque même ce genre de négociations ne donnent pas satisfaction.

Et son attaque était arrivée, toujours la même. Je lui aurai bien dit qu’une même attaque ne peut pas marcher 2 fois une un chevalier d’or, mais j’étais Thor. Je me devais de… parer ses coups. Ainsi, faisant tournoyer mon marteau devant moi, je repoussais chacun de ses assauts, chacune de ses tentatives pour me toucher. Amplifié par le pouvoir de Séléné, je me sens revivre, tant et tant que mes forces explosent littéralement.
Spoiler:

Je décidais donc de fermer ma gueule en bonne et due forme. Jusqu’à ce que….

bordel… C’est QUOI CE CIRQUE !!

Je ne m’attendais pas à entendre tout un florilège d’insultes et de provocation à l’encontre d’Asgard, de mon père, de moi… proférés par quelqu’un que je ne connaissais pas. Peu sans doute ? Attends, qui pouvait-elle être ?

Elle avait probablement sauté un peu trop d’étapes dans sa vie pour te retrouver ici. C’est la guerre, c’était pour les grands, pas pour les cyclothymiques de son espèce. J’avais bien entendu cette fille venter notre alliance devant Océanos pour ensuite la défoncer en règle devant mon père ? En quelques instants ! Comment est-ce qu’on pouvait qualifier ce genre d’attitude. Nous n’étions pas là pour cracher au visage de cette manière à nos alliés devant nos ennemis communs. Nous, nous n’en avions ni l’envie, ni les mobiles en tout cas.

- Quoi ? Attends, tu peux finir ta phrase espèce de XXXXXXXXXXXXXX ? Nous sommes alliés et Odin n’est plus crédible à tes yeux ? Non mais attends, T’es qui toi pour parler de mon père en ces termes ?

Et c’est là que rien ne va plus, tu vois. Le fusible fond, la retenu claque un bon coup. Mon adversaire va faire les frais de pareille insulte.

- VENGEANCE POUR ASGARD

Mes poings se parent d’un bleu étrange, le ciel gronde, je vais frapper bien plus fort que je ne l’ai jamais fait autrefois. Et en même temps le tonnerre gronde, les appels du combat on fait venir depuis le Valhalla des guerriers en quête de gloire et de batailles. Les voilà qui se massent autour d’Hadès, attentifs jusqu’à ce que tous fondent sur lui les uns derrière les autres. Arrivés au contact, ils ne font que disparaitre, ils se dissipent et ne laissent rien d’autre qu’une lueur de plus en plus bleutée sur leur opposant. Mais je commande aux orages et c’est là que surgissant des cieux, un éclair fracassant les nuages s’abat sur lui sans sommations. Traversant, zébrant le ciel, illuminant et aveuglant tous ceux qui étaient dans ce domaine, il n’était là que pour témoigner de ma puissance.

L’impact cristallise la zone sur des dizaines de mètres, le choc renverse, disloque, anéanti les débris, pousse et souffle si fort que personne ne peut y rester indifférent. Tombe ou trébuche ? Qui sait.

Spoiler:

Et Hadès dans tout ça ? J’ai un peu de temps avant qu’il ne se redresse… pour m’adresser à la demoiselle.

Aucune idée de qui était cette XXXXXXXXXXX qui sortait ses conneries à la vitesse de l’éclair. Le pro de l’éclair c’était moi, et il n’y avait que moi. Zeus à la limite. Et pour couronner le tout, ouais, le TOUT, voilà que Perséphone en rajoutait. Tout le monde devrait s’y mettre tant qu’à y être, Hadès, le Pope, tant d’autres, puisque Asgard était coupable ? On foutait quoi là ? On était là pour défendre une cause et respecter nos engagements et quoi ? Se faire cracher au visage de la sorte ? juste une envie arrive, de manière fugitive. Avancer, lui coller une paire de gifles cosmiques, lui décoller la rétine juste pour rire, la satelliser pour voir sa résistance à l’air dans la haute atmosphère. Et surtout, partir d’ici, loin, définitivement. Une insulte, un blasphème prononcé non pas dans le cadre des salles et des conciles ou tout est permis mais bien devant nos ennemis. Et la réponse de Perséphone ne se fait pas attendre d’ailleurs ;

- Toi tu ferais mieux de te taire. Ouais, tu m’as reçu, nous avons parlé, négocié. Et j'ai promis. Jusqu'à ce qu'un de tes chiens de guerre ne recommence à assassiner, ouais, 2 jours plus tard. Tout va toujours dans votre sens à t'entendre. Vous êtes de pauvres malheureux, bien entendu. Mais c'est toujours vous qui engendrez le mal. Et moi, je ne suis pas à ta solde, alors reprends tes principes à 2 sous, et retourne faire de la broderie au coin du feu, Femme insipide. Si tu tues un de mes alliés ou des membres de mon clan, je serai là pour te répondre. J’engendrerai le chaos pour chaque mort que tes juges ou tes laquets feront par plaisir. Qui serais-je pour te laisser faire ?? Libère Athéna, sur le champ. Et nous négocierons une retraite.

Pour elle, je n’ai rien de plus à dire. Et la démonstration de force que je venais d'avoir pour son époux suffisait amplement. Ses hommes ont encore cherché les problèmes assassiné et trainé une déesse plus bas que terre. Voilà où nous en sommes, comme toujours, les problèmes découlent des Enfers. Mais pour l’heure, une jeune adolescente a dépassé les bornes ; Parce que je l’ai toujours dit. A discours public, réponse publique.

- Nous sommes-là pour honorer notre serment, nous avons une parole et une seul, espèce d'imbécile ! Et tu me reproches quoi exactement ? D’être parti de la salle du trône d’Athéna préférant aller faire mon devoir aux Enfers que de rester me lamenter alors que vous étiez si nombreux ? Nous avons tous perdu dans ce foutu labyrinthe, échoué ! Et que chacun assume ses actes et ses choix à sa façon. Moi, j’ai préféré laisser mon hôte partir mourir en paix et quitter ce monde ! Et toi ? Tu étais où lorsqu’il a donné sa vie pour Athéna, tu étais où lorsqu’il est mort pour sauver ce monde ? Et lorsqu’il a libéré Némésis de la malédiction d’Ouranos ?? Demande à ta déesse, elle sait tout. Et tu n’as pas le droit de salir la mémoire du guerrier qu’il était. Moi, je suis ici pour que vous puissiez sauver Athéna, pour que vous puissiez la rejoindre. NOUS sommes en première ligne, NOUS sommes venus pour venger le meurtre de Niké. Et nous tenons toujours promesse !

Mon regard va se perdre dans tous ceux qui sont ici, ennemis compris. Bordel, sommes-nous tous tombés si bas ? Réponses du berger à la bergère…

- Alors si tu as un truc à nous reprocher, tu attendras la fin de cette foutue guerre et je t’écouterai me reprocher tout ce que tu veux. Et puis tu m’écouteras. Mais avant ça, je suis ici pour me battre ! Et tu devrais faire pareil, Bordel !

Le moral était entamé, quelque chose venait de se briser, ma volonté, ma détermination. Un truc de héros, quelque chose d’impossible à explique, comme si le poids des erreurs d’Ashram avait été si lourd, comme s’il avait été un véritable électrochoc pour eux. Sans parler de la mort de Niké dont les circonstances étaient encore peu évidentes. Et si les choses avaient été pires que ce qu’elles avaient été racontés pour elle ?

J’empoignais mon marteau fermement. Me regard tourné vers Hadès au moment où il devait sans doute s’extirper des ruines fumantes de mon attaque. Peut-on avoir le cœur brisé en tant que héros lorsque rien n’est jamais assez pour ceux que vous avez juré de défendre ?

- Vas-y, moque-toi, Hadès, c’est le quart d’heure d’Asgard. Trois sarcasmes lancés, un sarcasme offert. En tout cas, c'est pas moi qui saigne du nez.

Fermer les frontières, replier le voile, protéger Yggdrasil. Les Olympiens devaient-ils se passer de nous ? L’après-guerre allait être mouvementé, à n’en point douter.

Je n’avais plus rien à dire.

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Récap :
Pv : 251
CS : 256 – 30 – 5 + 5 – 60 +5 = 171
Coups parés : tous 40 - 10 (pouvoir de Séléné) = 30 (+5 coups physiques).
Activation du talent RP Vengeance (+5 aux coups physiques pendant 2 tours)
Coups portés : 60 + 5 + 15 (de plein fouet) + 10 physiques + 5 (talent Rp) = 95 foudre
Armure : intacte

Il n'était pas décidé à se laisser faire, l'animal. C'est ainsi que le fils d'Odin para tous les assauts du Dieu Infernal une nouvelle fois. Décidément, le fait de combattre juste après s'être éveillé n'était pas franchement une bonne idée, mais le Divin n'allait pas se défiler, surtout face à un Dieu avec une si grande bouche. Grande bouche qu'il utilise d'ailleurs pour avoiner tranquillement ses alliés, qui n'avaient pas été en reste. Tout cela mit un sourire d'amusement sur le visage d'Hadès. Ils étaient venus pour conquérir et voilà qu'il s'entre-déchire. Il n'y a pas à dire, pathétique.

Quant à Perséphone, qui avait fait son retour, elle était dans une situation délicate. Et ce que voulait évité le Monarque fini par arriver: voilà le Printemps qui se retrouve en combat. Mais avant cela, elle adressa un regard admiratif à son mari. Et ce dernier comprit, il comprit tout ce que ce regard impliquait et voulait dire. Il n'y eut pas besoin de mot. S'approchant d'elle alors que Thor était encore en train de s'en prendre à la Victoire, le Sombre Monarque, armure porté et épée à la main, esquissa les lignes fines du visage de son épouse avec son autre main, jusqu'à ce que son doigt arrive sous son menton qu'il remonta vers lui pour la regarder dans les yeux. Le couple n'avait plus besoin de mot pour se comprendre depuis longtemps. Et c'est ainsi qu'un simple sourire et un regard plongé dans celui de sa femme suffit pour transmettre le message qu'il souhaitait: "Je t'aime de toute mon âme."

Mais visiblement, cela n'était pas du goût du Tonnerre. Ce dernier était passablement énervé, et alors que l'Infernal revint vers le combat, l'Asgardien ne perdit pas de temps pour son assaut. Il frappait fort, et de façon dur au corps. Mais tous ses coups étaient parés les uns après les autres. Du moins jusqu'à ce qu'il déclenche son Septième Sens. Surprit par la puissance déployée, Hadès ne pu qu'encaisser.

A terre, pour la première fois depuis longtemps, le Monarque se releva péniblement alors qu'un filet de sang coulait le long de sa joue. Cela faisait une éternité que son sang n'avait pas coulé. Une fois relevé, le Divin ne pu s'empêcher d'avoir un sourire sur son visage. Thor venait de mettre en difficulté le Monarque, mais de toute évidence, la guerre psychologie avait déjà été remporté par les Enfers.

Ma femme est loin d'être insipide comme tu le prétends, sinon tu ne serais pas là à t'énerver contre elle. Athéna n'est bien qu'une excuse pour te donner bonne conscience, alors cesses immédiatement ton petit manège.

Dit-il alors que son cosmos s'intensifiait autour de lui. Une aura violacée enveloppait totalement le Monarque en prononçant ces mots. De toute évidence, ils ne sont que des rustres en Asgard, et Thor en est le plus beau spécimen.

Je n'ai pas besoin d'en rajouter. Tu te ridiculises très bien tout seul, Asgardien. Et je dois dire que ce spectacle est très plaisant. Toi qui te proclame défenseur de la veuve et de l'orphelin, voilà que tu prends la mouche bien vite dès que cela touche un point sensible.

Rajouta-t-il alors qu'un sincère sourire d'amusement ornait le visage du Divin. Pour le coup, il était vraiment à deux doigts d'éclater de rire tant la scène était cocasse.

Mais tout cela se fini bien vite. Car en effet, il était temps de la riposte. Cette dernière serait tout de même amoindrie, due aux séquelles laissés par l'attaque de Thor. mais cela ne pouvait se finir ainsi. Utilisant à nouveau son épée, Hadès tout simplement d'égorger l'Asgardien, ne visant que les points vitaux de ce dernier de la pointe de son épée. Il voulait en finir. Mais lorsqu'il fallu déployer sa puissance, il ne pu en faire appel qu'à une toute petite partie, qui se concentra dans ses coups d'épée, pour devenir littéralement des coups mortels.

Esquives donc cela, Asgardien.

Spoiler:

Les blâmes n’étaient que dans un sens. D’ailleurs comment auraient-ils pu en vouloir à leur protégée. A vrai dire, même si c’était cette sainte qui était arrivée sur le champ de bataille pour déverser sa haine à notre encontre, ça n’avait pas la moindre importance pour eux. Au contraire, j’ai encore le temps d’observer, d’écouter, et ce que j’entends me glace au plus haut point. Nous sommes responsables, qu’importe ce qui a été dit en premier lieu. Nous avons répondu avec mon père. Le discrédit et la honte, voilà ce que nous méritons, même si c’est tout le contraire que nous souhaitons.

Quelle tragédie d’avoir dans les veines le sang des coupables, de ne ressentir que le dédain et le discrédit de la part de combattants qui ont versé leur sang pour nous et pour lesquels nous faisons de même aujourd’hui. Qu’est-ce qui a bien pu se passer en si peu de temps pour qu’autant de mal se soit accumulé ? Pour que nulle retenue de soit de rigueur… La provocation de la sainte, c’était un os jeté dans la fosse aux lions. Comment pouvait-elle imaginer que nous laisserions l’affront ainsi devant nos ennemis.

Le monde ne pouvait redevenir comme il l’était sans que l’on ne se batte pour lui, nul n’aurait pu prétendre que la guerre pouvait être évité pour reconstruire un avenir meilleur.

Je ne prends pas vraiment attention aux propos du monarque des enfers alors qu’il me parle. En substance, j’entends, mais je n’écoute pas, porté par mes propres réflexions.

Lorsque finalement son attaque arrive vers moi, accompagné de coups d’épées aussi insignifiants qu’inoffensifs, je n’ai qu’à les dévier avec Mjolnir, aussi simplement qu’il faut pour le dire, sans vraiment regarder où prêter attention à ce que je fais. Pur réflexe pour une attaque de cette faible envergure.

- Tu n’as pas été en reste pour remettre Océanos à sa place mais ça n'a plus d'importance.

Une grande inspiration, voilà de quoi j’avais besoin, pour exorciser l’instant, pour chercher une raison de continuer le combat. Et je n’en trouvais plus. Toute cette colère à l’encontre de nos ennemis était partie en fumée avec les propos de la sainte. Sa haine à notre encontre était si vive et me semblait si incompréhensible que je ne pouvais concevoir ses propos comme ceux du sanctuaire. Et si c’était vrai ? Si tel était le cas ? Alors nul doute que notre présence ici était un mensonge. Une excuse pour nous battre.

- En fait, tu as raison.

Laissant glisser Mjolnir dans ma main pour qu’il tombe au sol, toute la lassitude de la situation que je pouvais éprouver était contenu dans ce simple geste. De là à ne plus me sentir digne de le porter, il n’y avait qu’un pas. Le regard perdu et las, je songeais au poids des erreurs que nous avions commises et aux conséquences qui en découleraient. Il n’y avait que peu de place pour l’indulgence dans des cas pareils et je ne croyais pas nos alliés capables de pardon vu les réactions que j’avais pu observer chez eux.

- Nous avons perdu nos idéaux en un instant.

Avant de perdre toute emprise, avant de ne plus pouvoir le faire, je dirige mes pensées vers Mjolnir une dernière fois. Le voilà qui s’élève devant nous, lentement, sûrement, enveloppé d’éclairs et d’un halo bleuté. Il est chargé, et ma détermination à le manœuvrer s’effrite comme ma volonté à demeurer ici. Un seul mot, un seul nom vient à mon esprit : KARA. Et d’une seule de mes pensées, voilà Mjolnir qui s’élance dans son sifflement strident si caractéristique à travers le champ de bataille pour une direction inconnue.

Mon regard se tourne vers le monarque, toute mon attention, rien de plus. Est-ce que je l’attaque ? Non, je suis résolument décidé à autre chose, en réaction aux propos de Perséphone et de nos alliés. L’honneur, c’est tout ce qui compte désormais.

Intensifiant mon cosmos, je fais voler mon armure en éclats, aussi violemment qu’une tornade arrache une maison de bois au flanc d’une colline.

Puisque nous avons été bafoués, parce que nous nous sommes fourvoyés à leurs yeux, seul compte notre honneur désormais. Seul le sacrifice pourra racheter nos erreurs et je suis prêt à en payer le prix. Qu’importe que le seigneur des enfers écoute ou non, qu’il accepte ou pas, mon acte scellera cette guerre par le prix du sang d’un divin dans l’éternité.

Chaque écaille de mon armure disparait, consumée par mon énergie, par les éclairs et la foudre qui viennent me frapper sans discontinuer jusqu’à ce que ce maelström d’énergie ne disparaisse me laissant à nu, ou presque, face à mon adversaire. Cicatrices et tatouages apparaissent alors que mon corps se pare de couleurs et d’arcs électriques.

J’avance d’un pas, puis d’un autre, assez près de lui pour pouvoir le regarder droit dans les yeux et lui parler avec toute ma détermination. Une foule de choses me passent par la tête : Odin mon Père, Ashram qui m’a guidé jusqu’à cet instant, Sif qui tardait à se réincarner, les guerriers qui ont toujours cru en moi…. Et Kara, jeune et prometteuse guerrière que j’aurai aimé revoir.

- J’offre ma vie en échange de celle d’Athéna.

Pas de Tartare, pas d’Enfers, rien de plus que la fin pour tout paiement de nos dettes.
Pour l’Honneur.
Pour Asgard.

Thor Abandonne le combat

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Récap :
Pv : 251
CS : 171 - 5 + 5 + 5 = 176
Coups parés : tous 15 - 10 (pouvoir de Séléné) = 5 - 5 = 0.
Coups portés : aucun
Armure : intacte

Le Monarque ne pu que sourire. Un sourire d'amusement, un sourire de satisfaction. Le Fils d'Odin avait reconnu lui-même ses torts, et le voilà se mettant à nue, ou quasiment, pour essayer de se racheter. L'Infernal avait raison, de l'aveu même de Thor, mais surtout dans ce qu'il pensait: l'Asgardien est brisé psychologiquement et c'est une guerre que le Roi des Enfers avait déjà remporté.

Faisant s'évaporer son armure divine, Hadès retrouva sa toge noire et or, alors que son collier cliqueta se retrouvant à nouveau autour du cou du Divin. Le sang qui coulait sur sa joue disparu aussi sec, mais il détenait toujours son épée légendaire à la main alors que ses mèches noires volaient.

Thor se proposait en échange d'Athéna. Une vie pour une vie. Un échange qui fit sourire une nouvelle fois l'Infernal. Comme ne pas être extatique face à une telle situation: le Roi avait plié le Dieu du Tonnerre à sa volonté. Portant son épée au niveau de la gorge de l'Asgardien, la lame froide touchant la peau du Fils d'Odin, le Monarque lui lâcha quelques mots.

Très bien.

Hadès accepte la reddition de Thor !

PV: 245
CS: 185
PA: 595

Fin du combat !

Victoire de Hadès après abandon !

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