Rencontre inopinée [ FB : Morrigan - Katharina]

Le jour tant attendu est finalement arrivé, et le voyage jusqu'à Sparte s'est produit sans anicroche. Pour l'occasion, je me suis habillé en vagabonde, pour ne pas éveillé de regard trop insistant. Bien qu'habillé par quelque chose de moins visible, beaucoup ont distingué mes traits féminin sous ma tenu en cuir, recouvrant ma tête d'une capuche. Et ce n'est qu'une fois, débarquer au cœur même de la cité guerrière, que je me décide à me revêtir d'une tenu plus propice au climat plus sec et chaud de cette région. J'avais entendu parler, de cette cité, mais n'avais cherché à savoir de quoi il en retournait. Et le moins que l'on puisse dire, et que je ne suis décidément pas habituée à ce décor, ni à ce qui en résulte de ce désert de feu, qui ceci dit. Résume parfaitement son titre de désert.

Dans le ciel, le soleil semble avoir doublé de volume. Le sol se met à fumer et par endroits à s’effriter alors que la chaleur continuant de grimper. Le territoire n'offre rien d'autre que du sable, et des monceaux d’ossements. Alors, lentement, je me faufile dans les rares endroits, auréolée d'ombre, jusqu'à m'aventurer dans un canyon, où règne la mort par le feu. Et pourtant dans les parois des falaises des trous semblent apparaître, mais une atmosphère encore plus sombre s’en dégage. Et vêtu d'un simple habit, j'éveille mon énergie pour signaler ma présence, à d'éventuels Berzekers. Respirant avec calme et sérénité, je m'avance sur un rythme lent, mais régulier, guettant ici et là, une ombre, une présence, jusqu'à apercevoir une frêle silhouette à une distance somme toute négligeable. Me rapprochant de celle-ci, mon aura se répand tout autour de moi, une énergie corrosive, celle qui s'introduit comme un poison dans le corps des non-éveillée au cosmos.

Je me nomme Morrigan, connu pour être la maitre d'arme du fléau.

Ma voix est faible, et pourtant. Parfaitement audible dans ce mur de roche qui nous entoure. Et tandis que j'aperçois la jeune femme, je la dévisage de haut en bas, puis je reviens sur son visage en ayant une lueur mesquine dans mon regard.

Je viens rencontrer les seigneurs de ce royaume, et vous, quel motif vaut votre présence sur ce désert ?

Katharina rassembla la légion enflammée et leur donna des informations importantes sur la mission transmise par Ludwig. Elle comptait bien mettre en place un plan en béton armé à Avalon si cette quête tournait au vinaigre. Ensuite, elle quitta promptement le premier étage, passa par un couloir étroit avant de descendre l’escalier en colimaçon. Elle sortit en trombe de la tour sombre, longea la forge monumentale de son frère et s’apprêta à affronter une tempête de sable en dévalant une dune .

Alors qu’elle parcourait un désert blanc à perte de vue, la combattante mit sur son visage un bandana noir pour se protéger du sable aveuglant, elle luttait contre les bourrasque de vent. En traversant le canyon des trépassés, l’air devint de plus en plus toxique à mesure qu’elle marchait vers la berzerker. Soudain la tempête se calma, katharina distingua à un mètre d’elle une jeune femme portant des vêtements en cuir qui déclina rapidement son identité. Tandis que la fille du feu dévisagea son interlocutrice ,celle-ci lui demanda calmement la raison de sa présence sur ce domaine.

Méfiante, la sœur d’Alectryon ressentit l’aura étrange de Morrigan qui empoisonnait l’air, elle avait l’impression de se trouver face à « une vipère aspic ». De plus, la lueur qu’elle vit dans les yeux de la nouvelle l’agaça au plus haut point, la jeune femme lui réserva un accueil glacial. Tenant fermement son arme ténébreuse dans sa main droite, elle se présenta en jetant un regard dur comme l’acier sur sa collègue et répondit froidement à sa question :

Je m’appelle Katharina Avrora , maitre d’arme de la lance.

Ce lieu est la demeure de mon maitre , le cardinal du feu, je suis ici en qualité de gardien. Si le motif de votre présence n’est pas justifiée, préparez- vous à être expédié hors de ce domaine manu militari .

Les propos de la guerrière avait pour but de faire comprendre à la visiteuse que son comportement méprisant n’arrangerait rien si elle continuait sur cette voie. Elle n’hésiterait pas une seconde à l’embrocher avec sa lance aux reflets écarlates, si cette dernière avait l’audace de réagir avec hostilité.Restant aux aguets, elle attendit que la maîtresse du fléau réagisse.

Mon regard aimanté se lève vers la silhouette de la demoiselle. Oh, il ne fallait pas être devin pour comprendre le caractère strict et militaire de l'armée du seigneur Arès, mais la rhétorique de la jeune Berzeker est d'une telle platitude que je me réserve pour seule réponse, un silence froid. Préférant analyser la situation, je suis bien au faite de certaine situations, donc, toujours plongé dans mon mutisme glacial,je me frotte les bras, comme pour rejeter les restes d'un sortilège collant.

Il n'y rien de plus ou de moins à dire Katharina, en tant que nouvelle recrue dans l'armée d'Arès. Je viens prêter allégeance aux seigneurs de ce royaume.

Un vent de désolation souffle sur le désert de feu, charriant dans son sillage, tristesse, indicibles regrets et espoirs brisés. Sa senteur saline et iodée imprègne l’air et s’entremêle avec le parfum cendreux qui émanait de la terre blessée, de cette plaie béante qui fait office de canyon géant. Et jetant un bref regard sur les alentours, ma voix retentit, faisant un bref écho sur notre environnement.

Doit-il y avoir certaines prérogatives que je dois connaitre avant de me présenter à eux ? Ou bien, tout autre spécificités et sujets que je dois me saisir ?

Reprenant une brève respiration, je regarde quelques secondes Katharina, avant de la quitter des yeux, pour marcher en direction d'un pan de roche, pour m'y adosser de tout mon dos.

Je n'ai pas suivi de formation dit, académique, et je ne suis pas originaire de cette région, ni de la Grèce. Donc il y a assurément, des aspects que je ne maîtrise pas.

Me murant dans un silence cathédrale, fixe la maître d'arme, d'égale à égale, avant de rétorquer, une ultime fois, d'une voix vide de tout sentiments.

Si vous souhaiter connaitre autre chose sur moi, je peux prendre de mon temps pour y répondre.

il n'est pas question de montrer une hostilité quelconque envers une Berzeker, juste prudente à l'égard d'une combattante d'Arès.

Suite à l’arrivée fortuite de la maîtresse du fléau sur ce domaine, Katharina perçût une aura particulière et tomba nez à nez sur la jeune femme qui la dévisagea, puis se présenta aussitôt. Décontenancée par sa question, la fille du feu s’adressa sèchement à cette dernière en adoptant une attitude dissuasive. Certes, Morrigan serait bientôt une sœur de bataille, mais la gardienne d’une nature farouche n’accordait pas aussi facilement sa confiance à tous les berzerkers qu’elle croisait.

La nouvelle devra la gagner par la force ou être contrainte d’emprunter un autre chemin pour se rendre chez Arès. Attendant avec impatience une réponse de son interlocutrice, la guerrière se demanda ce qui pouvait bien se passer dans la tête de la vipère aspic, lorsque celle-ci resta muette comme une tombe durant plusieurs minutes avant de justifier sa présence en ce lieu désertique. L’ancienne amazone écouta avec attention les propos succincts et lui répondit calmement :

La raison de votre venue dans cette cité est tout à fait légitime, car nous sommes tous logés à la même enseigne pour faire partie de cette armée. Notre devoir est d’obéir aux ordres de nos dieux sans se poser de questions et de les protéger aux péril de notre vie si une guerre sainte éclate.

Le plus important est de faire preuve d’un profond respect à leur égard, mais cela va de soi . Hormis appliquer le protocole à la lettre, il n’y a rien d’autre à savoir.

Quand Katharina vit la jeune femme balayer du regard le paysage sinistre et se diriger vers un rocher, un silence de mort régna dans ce canyon poussiéreux. Soudain des vautours de flammes d’azur volèrent sous la voûte céleste pourpre, puis se posèrent avec légèreté près d’une montagne de carcasses desséchées par le soleil. Ensuite, des scorpions de flammes noires se cachèrent sous le sable ardent. Le maitre d’arme de la lance prit à nouveau la parole :

Si vous n’avez pas suivi un parcours militaire classique, ce n’est pas un problème et connaître votre histoire m’importe peu.
La plupart d’entre nous, venons de contrées lointaines pour semer la discorde aux quatre coins de ce monde .

Privilégiant le langage des poings plutôt que l’art de l’éloquence, elle coupa court à cette conversation interminable pour tester les performances de sa future adversaire . Dès qu’elle se tourna vers Morrigan, le visage de la gardienne s’obscurcit , elle parla d’une voix grave :

Trêve de bavardages ! Si vous êtes digne de porter cette cuirasse en parvenant à me vaincre, je vous laisserai passer.
Dans le cas contraire, il faudra vous débrouiller pour trouver un itinéraire différent afin d’atteindre votre destination . Donc l’obtention de votre « ticket de sortie » dépendra de votre détermination.

Décidant d’ouvrir les hostilités, le corps de la sœur d’Alectryon s’enflamma subitement, elle avança d’un pas rapide vers sa collègue en pointant la lame acérée de sa lance rayonnante dans sa direction.

Se faire prédater par une guerrière d'Arès ? Oh, ça ne sonne pas si mal. Mais je ne suis pas venu ici pour tourner autour du pot, je n'en n'ait ni l'habitude, ni le temps. Alors lorsque que survint la provocation au combat de l'amazone, je ne lui répond d'aucune parole, d'aucune mimique particulière. Si ce n'est que mon aura s'embrase d'une énergie particulière. Presque énigmatique pour la Berzeker. Une force invisible s'élève tout autour de la combattante, omniprésente et devient peu à peu sinistre. Tandis qu'une lueur lugubre illumine mon regard, ma voix retentit comme un écho dans le canyon.

Tu penses être mon égal, peut-être même m’être supérieur alors que la flamme dont tu prétends être l’incarnation vacille. Elle est faible, mal nourrie et il me suffit de lui souffler dessus pour l'éteindre.

Ponctuant mes mots par une déferlante d'énergie dont l'épicentre provient de mon corps. Une sombre aura, mystérieuse souffle la chaleur vacillante de Katharina. Et tandis qu'une brume acide s'élève directement du sol, comme provenant du monde des enfers, un hurlement retentit. Et partout ou l'amazone posera son regard, strictement rien ne lui permet et permettra de desceller la provenance de ce cri terrible, jusu'à ce qu'une morsure terrible lui saisisse son bras droit.

The Crossing of the Underworld.

Cette technique consiste à invoquer un hellhound. Mon invocation, tout comme ses autres congénères est invisible aux yeux des humains et de mon et mes adversaire, qu'il déchiquette violemment. Décrit comme des pitbulls démoniaques, les Hellhounds sont des entités féroces et terrifiantes qui inspirent la peur chez les humains. Apparaissant comme un féroce animal noir aux yeux rouges. D'une taille semblable à celui d'un petit cheval. Il génère une sorte d'aura noire autour de lui, ce qui le fait apparaître comme une ombre aux yeux de l'amazone.

Ton ignorance risque de te coûter cher Katharina.

Saisit au bras par le pitbull, je m'éloigne en sautant en arrière. Ce que pense Katharina comme un point fort de maîtriser le feu, elle va comprendre que contre moi, cet aspect ne sera rien d'autre qu'une faiblesse désarmante contre mes pouvoirs.

Toxic Dust.

Positionnant mes mains l'une en face de l'autre pour y former au centre une sphère de gaz toxique. Je souffle ensuite violemment sur la sphère toxique pour propager un grand écran de fumée toxique qui se propage droit sur la guerrière. Si l'amazone touche ou inhale le gaz, elle sera fatalement empoisonné, ou si elle utilise les flammes, le gaz aura un effet de combustion, et elle sera fatalement prise dans la déferlante.

Katharina mit fin a leur discussion afin de jauger les performances cosmiques de sa collègue et lui imposa un ultimatum. Si cette dernière réussissait à vaincre l’amazone, elle gagnerait son « ticket de sortie » pour traverser ce domaine désertique. Défiant sa sœur de bataille en duel, la berzerker s’avança vers elle en brandissant son arme rougeoyante, mais stoppa son élan quand elle se heurta à une aura invisible. Jouant la carte de la prudence, la maîtresse de la lance recula de quelques pas pour conserver une bonne distance avec son adversaire et se mit en position de défense sans la quitter du regard.
Soudain elle entendit la voix stridente de sa rivale résonner dans les rocheuses escarpées lorsque l’atmosphère devint de plus en plus sordide. Énervée par ses paroles cinglantes, la fille du feu rétorqua immédiatement :

Qui es-tu Morrigan pour me juger ainsi ! Tu ne connais quasiment rien de moi, donc modère tes propos sinon je ne donne pas cher de ta peau ! Je t’assure que mes flammes ne sont pas si faibles que ça .

En contemplant le soleil flamboyant perché dans le ciel, elle savait au plus profond de son être que la vipère préparait un sale coup, la jeune femme devait donc se fier à son instinct de survie pour éviter le pire.Un brouillard délétère s’éleva peu à peu dans les airs suivi d’un aboiement terrifiant qui déchira le silence oppressant, Katharina eut juste le temps d’apercevoir une ombre avant que des crocs acérées ne s’enfoncent dans sa chair .

Même si elle ne le voyait pas physiquement, elle attrapa brusquement la tête avec sa main gauche en exerçant une pression de plus en plus forte sur le front du colosse. Ses grognement féroces et le craquement des os étaient une douce mélodie aux oreilles de la combattante. Elle le laissa se débattre comme un forcené durant un instant, puis acheva le canidé infernal en explosant sa cervelle d’un coup sec. Les mots prononcés par Morrigan firent bien rire son adversaire, elle s’adressa à son interlocutrice sur un ton sarcastique :

Tu n’es pas la première à me sortir de telles sottises, celui qui a eu l’audace de le faire a subi le même sort que la boite crânienne de « ce toutou ». J’ai plusieurs cordes à mon arc.

Pendant que l’incendie enleva les morceaux de cervelles éparpillées sur son armure, sa rivale répandit un gaz méphitique dans l’atmosphère. Respirant avec difficulté, la berzerker découvrit tardivement la duperie, elle matérialisa autour d’elle une sphère de flammes noires régénérante. Au bout de quelques secondes, le poison présent dans ses poumons fût neutralisé et ses blessures au bras droit cicatrisèrent en un temps record, elle passa enfin à l’offensive. Maîtrisant aussi l’élément mort, elle plongea sa main dans le sable afin de véhiculer son énergie dans le sol, une multitude de lances fantomatiques surgirent sous les pieds de la vipère.

Adieu Maitresse du fléau !

Ensuite, l’amazone claqua des doigts et le piège tranchant s’embrasa, déclenchant ainsi une explosion phénoménale au contact su gaz. Protégée par son bouclier cosmique, elle espéra que sa collègue prenne de plein fouet la déferlante brûlante.

Me débarrassant une bonne fois pour toute de mon opposante, il eût un instant de silence, indescriptible, comme figé dans le temps. Dans ma vie, j'ai pu voir de nombreuses choses. Et parmi toutes ces diverses choses, c'est bien la première fois que je rencontre ce genre d’adversaire, alors, je ne suis pas une combattante chevronnée, je le conçois. Mais mes talents m'ont permis de rester vivante jusqu'ici. Alors, ce n'est certainement pas cette Berzeker qui changera la donne. Mais qu'elle fût la surprise d'apercevoir la maître d'arme s'extirper avec aisance de mes deux assauts quasiment simultanée. Une certaine moue se profile même sur mon beau visage l'espace de quelques instants, très vite chasser par des traits de surprise. Totalement muette et stoïque envers les paroles de Katharina, face à son premier véritable assaut, mon corps recule naturellement d'un pas, avant que je prenne cette fois-ci le choix de me défendre contre les lances fantomatiques surgissant du sol.

Celestial repulsion.

Faisant croître mon énergie crescendo, un bouclier invisible se répand tout autour de moi, gagnant en volume à mesure qu'il se nourrit de mon énergie. La répulsion céleste est un pouvoir télékinétique permettant de repousser aussi bien les objets ou les ennemis que les techniques adverses. Et n'ayant fait que repousser l'attaque de la maître d'armes, l'environnement immédiat est quand même détruit par ma contre-offensive. Puisqu'un cratère de quelque mètre, dont j'en suis l'épicentre se dessine tout autour de moi, alors, abaissant mes avant-bras qui ont recouvert mon visage, comme symbolisant une défense sommaire. Mon visage se répand d'un fugace sourire, tandis que de la poussière se lève tout autour de moi, se rassemblant par endroits comme un voile de fumée, la poussière se déchire peu à peu par le vent balayant le désert de feu.

À ce rythme, je vais devoir t'apprendre à te battre Katharina.

Subtilement et rapidement, la maître d'arme ressent quelques chose en elle, comme une accélération du mouvement de son corps, mais de quelque chose qui est contre sa volonté et qui est à l'état subliminal, comme atomique. N'étant pas la Cardinal de la calamité, mes pouvoirs sur cet aspect de la calamité n'en reste pas moins terrifiante pour les humains, y compris pour les éveillés au cosmos. La mort par la maladie n'est qu'un des nombreux aspects de mes pouvoirs et Katharina va durant ce combat, apercevoir mes talents.

Molecular Combustion.

À travers les sorts, je suis capable d'effacer les êtres en un claquement de doigt. La combustion moléculaire est la capacité à accélérer le mouvement des molécules des êtres, des objets, attaques magiques, à un point tel où les molécules s'entrechoquent violemment et finissent par se séparer en créant une violente explosion. La combustion moléculaire est la capacité de déchirer un être séparé au niveau subatomique. Alors, d'un claquement de doigt, tout le corps de la maître d'arme s'apprête à être exploser et peu de défense peuvent contrecarrer cette arcane.

Meurt dans d’atroces souffrances et ne revient plus Katharina.

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