[Résurrection Morrigan] Perdus dans ce nouveau monde.

Première prison !

Le calme est assourdissant. La tension, la chaleur, le bruit, la lumière, les vibrations. Tout cesse aussi brutalement que ça a commencé. Je reste tendue un moment, sur le qui-vive, n’osant ouvrir les yeux de peur de déclencher une nouvelle catastrophe. Doucement, je me force à me détendre et à ouvrir les yeux. Lentement je regarde autour de moi, toujours tendue, raide avant de pousser un profond soupir de soulagement. M'en suis-je sortis. Vraiment ? Je chasse cette question absurde. Je pourrais aussi bien me questionner sur le fait de revenir à la vie. Parler de traversé eusse été un euphémisme. Cette journée s’annonce comme une catastrophe. Pourtant, je m'égare le temps de quelques minutes, confronté au parole du juge, m'ayant extirpé dans la seconde prison. Que vais-je trouver ici bas ? Quel jugement m'attend ?

HRP : Je commencerais cette réponse en m'excusant du petit cafouillage qui s'est faufilé dans ma réponse au Tribunal. Petite confusion.

Suite à cet étrange voyage depuis le domaine de Yade la Berserker arrive brutalement sur le sol d'un environnement sombre. L'humidité du lieu vient rendre l'air froid bien plus perçant, quelques plaintes lointaines l'accompagnant par moment. Une rapide observation lui permet de comprendre qu'elle se trouve dans un lieu fermé, une pièce exiguë, fermée par une unique herse. Elle pourrait tenter de briser le métal sombre, mais elle comprendrait bien vite que les morts ne peuvent utiliser leurs cosmos, ou du moins les morts qui n'ont pas adhéré aux idéaux du Seigneur des Enfers. Au-dessus de la herse, un petit écriteau... ce n'est qu'en plissant les yeux et en prenant le temps de bien lire qu'elle peut enfin comprendre ce qui se dit.

Le sang de la sorcière est encore frais et attire les plus viles créatures.
Toi qui est ici, apprends de tes erreurs, avant de te faire dévorer par l'outil de ta défaite.

Dès la fin de sa lecture, un tremblement traverse la pièce, les murs semblant s'écarter, d'autres s'élevant. La petite cellule se transforme alors en un étrange et important labyrinthe, alors que le rire maniaque d'une silhouette s'élève dans la pièce. « Je vais en finir avec les faibles... Hahahaha ! Seuls les puissants peuvent représenter la force de l'Unique ! Seuls les forts peuvent espérer combattre pour lui ! » Elle pouvait reconnaître en cette voix Siléa, celle qui l'avait emmené ici. Un fantôme, une illusion, ou bien une pure création de ce labyrinthe ?

Elle doit en tout cas fuir.

Instruction : Pour fuir de ce labyrinthe, tu vas devoir fuir Siléa et faire face à certaines pensées que sa présence impose. Décris ta fuite, des combines permettant d'échapper à la Berserker et les pensées qui sont imposées dans ton esprit : ta place dans l'armée d'Arès, le combat contre Siléa, les propos de ton adversaire à ce moment là et tes conclusions à ce sujet. Lorsque tu arriveras face à la herse... seul le labyrinthe saura si elle peut s'ouvrir ou non.

La soudaine vibration qui se répercute dans mon corps me surprend, me faisant un bref instant écarquiller comiquement les yeux, avant qu’une vague crispation des traits ne vienne avouer mon désaveux. Silencieuse, j'attends une réponse qui puisse titiller ma curiosité autant que ma méfiance. Me laissant récupérer ainsi une certaine concentration, et comprenant intuitivement que je n’aurais pas ce que je veux immédiatement,je prend le parti de la patience, observant à la place les alentours pour m’assurer qu’aucun fantôme ne m'attend au tournant, prêt à me sauter dessus. Spirituellement du moins. Relevant ainsi les yeux pour scruter les alentours, je suis très vite confronter à une particularité dérangeante. Coincer comme un rat dans cette pièce exigu, dont la seule issue et obstruer par une herse, mon regard épouse les mots sonnant comme un avertissement au-dessus de la herse, me procure un malaise malsain. Un mal que je ne sais décrire, e pourtant, sans autre forme de procès, la pièce se transforme telle une illusion, jusqu'à ce que des mots, ou plutôt, un hurlement démoniaque assujettis à une silhouette fantomatique, me glace le sang.

Toi ? ici ? Mais ....

Une forme de honte éclipse toute autre émotion à la vue de Siléa. Non,. C'est tout simplement la peur, une forme de terreur qui me taraude, celle d'avoir échouer. De n'avoir pas sût prouver ma valeur, de n'avoir pas sût tenir mon rang. En quelques secondes, mon esprit et mon corps sont paralyser par la vue de Siléa, jusqu'à ce que par simple réflexe, je me décide à reculer, puis à faire dos à la Berzeker. Très vite, je tente de fuir mon bourreau, tel un rat cherchant à quitter un navire destiner à couler au fond des océans. Alors, perdus dans cette peur, je ne cherche plus à entendre cette voix, seuls quelques mots à peine audible se faufile à mes oreilles. Jetant par réflexe, mon regard ici et là, je ne trouve aucune sortie, et dans cette fuite, quelques bride de mon passé refait surface, celle de mon passage en Angleterre, fuyant les chasseurs de sorcière.

Alors, lorsque les rares mot audible par la Berzeker se faufile à mon esprit, une forme de colère, mêler à la honte jaillit l'espace de quelques nano secondes, me faisant un court instant, ralentir ma fuite incessante dans ce labyrinthe, créée par je ne sais quoi.

NOOOOOOOOOONNNNN

Ce rire, ces mots, ma mort et mon passé s'entremêle jusqu'à rendre mon esprit incapable d’émettre d'autres sentiments que la honte, la peur et la colère. Alors, les genoux au sol, et des larmes de colères coulant le long de mon visage, mes doigts se recroqueville sur mes paumes, allant même jusqu'à les transpercer. Je me relève, guider par une force nouvelle.

J'ai agis par orgueil et fierté en allant juré fidélité à Arès, me croyant être la plus puissante des sorcières. Mais je reconnais que ma place est bien en-deçà de mes attentes et de ce que je croyais, et me voici là, à fuir encore ...

L'esprit revigorer, mais cherchant encore à fuir Siléa. Je m'avance vers la herse, d'un pas rapide, pour me saisis des barreaux de la herse.

Plus jamais je ne fuirais tu m’entends ? Laisse moi prouver ma force ô maître de ces lieux. Faible et vulnérable je le suis, et ce combat à aussitôt fait de me le prouver. Mais je jure que ma colère sera ma force pour prouver ma place dans le monde des vivants ...

Un silence de mort raisonnait après le discours de la sorcière d’Arès. Les secondes se transforment en minutes, les minutes en heures, rien ne bouge, tout semble immobile. Et finalement, le silence est brisé par un bruit mécanique, pour devenir un grondement. Les herses du labyrinthe s’ouvrent dans un rugissement magistrale, une lumière blanche envahit les lieux, et tout disparait, le silence, le néant, il n’y a plus rien.

Résurrection Morrigan réussite.
Vous revenez à la vie avec 50% de vos points de Vie et 50% de vos points de Cosmos

Punition : les personnes qui quittent cette prison ne pourront plus quitter leur camp et devront y rester pendant 10 posts RP.

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