Kalinka, Berserker de la Conquête (finis)

Sa tenue sortie d’un autre siècle composée d’une veste de générale bleue ainsi qu’une jupe noire droite et des cuissardes en bébé phoque –je plaisante, c’est du vison.  Elle est albinos avec des yeux la plupart du temps roses mais qui changent de couleurs à la lumière. Elle a une petite morphologie mais une haute taille pour une femme : un mètre soixante-dix. Ses longs cheveux fins et blancs cascadent sur ses épaules jusqu’à ses fesses. Elle les entretient tous les jours avec minutie. Ses cils sont longs, son nez camus et ses yeux en amande. Elle se maquille consciencieusement et fait preuve d’une coquetterie de façon un peu… militaire. Ses talons claquent sur le sol, son sourire fait froide dans le dos, toujours collé à son visage.

Kamila est une femme froide et sarcastique. Sous ses airs angéliques elle trompe son monde. Sa diplomatie est raffinée,  et elle est rusée, c’est indéniable. Sa bonne éducation se ressent dans son discours, elle utilise des mots compliqués pour la plupart des mortels. Responsable elle dirige ses équipes d’une main de maître et n’hésite à les sanctionner physiquement si quelque chose lui déplaît. Drôlement charismatique elle est cependant peu empathique à part envers son seigneur et maître. Elle le suit à longueur de journée, c’est elle qui lui prépare chaque minute de son temps en termes de stratégie. Comme vous pouvez vous en doutez, la stratégie militaire, ça la connaît. Elle mène son monde à la baguette et est agressive lorsqu’elle donne ses ordres.  Dévouée à sa cause de rendre un monde meilleur pour son seigneur (=-c’est un Dieu, on ne le contredit pas,  elle est protectrice et solidaire envers ses recrues.  Envers les deux représentants du sexe, elle est très charmante et n’hésite pas à avoir de nombreux amants et amantes. Elle est insatiable de ce côté-là.  Hypocrite, elle fanfaronne à longueur de journée.  Cruelle, menteuse et antipathique c’est un vrai monstre de manipulation. Son cœur est aussi noir que de la suie.  Perfectionniste, infidèle sauf envers Arès, elle se trouve peu mesquine –ce qui est beau dire. Secrète, on sait peu de choses sur sa vie privée et ses quelques frasques ne renseignent pas grand-chose.  Compétitive, elle a été élevée dans l’excellence depuis toute petite par les servantes du temple d’Arès.  Ses hobbies sont la lecture, l’escrime et « lèche bottisme ».  Ombrageuse et narcissique, elle porte cependant peu d’angoisses, confiante en son futur.  Elle a un sens surdéveloppé de l’odorat, ce qui lui cause quelques mésaventures. Sa voix est charmeuse, douce, roulante sur les « r », digne de son pays natal : l’Italie !

3 février 1735
Je ne vois plus ma mère. On me dit qu’elle est partie, indigne de moi et d’Arès. Mais qui est Arès ? Le fameux Dieu de la mythologie ? C’est à ni rien comprendre. Est-ce que cela aurait à voir avec cette étrange lumière rouge qui émane de mes mains lorsque je suis en colère ou attaquée ? J’arrive à casser pleins de choses avec… Mais la maison de maman était belle. Nous sommes bien considérés, avec des gâteaux tous les jours. Mon préféré est la tarte tatin, mais là ou on met des pommes la cuisinière de la famille y met des fraises. C’est trop bon !
6 mars 1736
Je crois que je préfère ma vie au temple que ma vie chez ma maman. J’ai reçu plein de lettres d’elle mais on m’interdit de les lire. Je pense que c’est une bonne chose. De toute façon je dois devenir forte, c’est ce qu’on me dit à longueur de journée. Et ça me plaît. J’arrive à libérer mes pouvoirs et ça rend les gens sujets à mes ordres. C’est un pouvoir inné, me dit-on. C’est parfait. Ca me convient.
12 avril 1738
On m’apprend de plus en plus à manipuler le cerveau des misérables insectes qui croisent ma route. Si tu n’es pas chevalier, tu n’es vraiment rien sur cette planète. Comment peut-on naître sans pouvoirs ? C’est aller à une mort certaine.  J’en sais de plus en plus la psychologie et comment organiser des troupes.
28 mai 1740
Ca y est, j’ai ma première équipe et les résultats sont satisfaisants. Je m’amuse à gérer tout le domaine : lavandières, cuisinières, servantes… Et cela marche excellemment. Je crois que je serais prête pour le retour de mon Dieu. J’espère qu’il sera beau et très intelligent, que je ne sois pas déçue.
29 juin 1745
J’ai appris qu’un autre que moi deviendra héraut d’Arès. Je suis si déçue ! Mais la fin justifie les moyens. Essayons de l’empoisonner petit à petit…
14 juillet 1745
Rien ne marche, il est trop résistant. Il serait peut être temps de sonner la défaite. Tant que je reste au service d’Arès, c’est une bonne chose, non ?
1755
Beaucoup de temps est passé et je suis devenue guerrière à part entière. Désormais, mon armure me recouvre, belle et blanche, striée de rouge.  Je l’adore, elle me rappelle la tarte tatin de mon enfance ! Un souvenir fugace de ma mère me reviens, mais c’est si loin… Ici, j’ai trouvé ma vraie famille. A la vie, à la mort, jamais je ne dors.  Le hic c’est que le héraut me refile toutes les tâches dont il n’a pas envie de faire… Ca m’arrange, moi, j’ai appris à faire tout ça. S’il veut me refiler les rênes, pourquoi pas !

Entraînée depuis son plus jeune âge, élevée par les serviteurs d'Arès, c'est avec plaisir et depuis bien bien longtemps qu'elle rejoins la faction du Dieu de la guerre, son armure n'étant que son aboutissement.