[FB Orion-Scareface] Retrouver un ancien et... le ramener ?

La tour de Jamir, édifice mystérieux bâti dans les montagnes tibétaines, par des atlantes ayant préféré suivre Athéna plutôt que de rester sous le joug de Poséidon. La bâtisse était une énigme à elle toute seule, elle semblait plus grande à l’intérieur qu’a l’extérieur et grand nombre de pièces n’en avait aucun accès. C’est dans l’une de ses pièces inaccessibles que je pénétrais, il fallait être plus qu’un simple chevalier de haut rang pour entrer dans cet endroit, c’était seulement des Jamirien ou des descendants d’Atlantes qui en avait le pouvoir, et enfant d’une Atlante, c’est ce que j’étais.

C’était une sorte de grande bibliothèque, une multitude de livres et de parchemins donnait l’impression de tapissaient les murs, une logue table en chêne coupait le lieu en deux, la pièce était baigné de lumière grâce à une large fenêtre voûtée. Je m’approchais de la table et y déposais une bouteille de vin blanc ainsi que deux verres que je remplissais tour à tour, mon regard obstrué se tourna vers l’un de seul coin ou il restait un pu d’obscurité, j’avais beau masquer mon cosmos et ne pas porter mon armure, je savais que l’homme que je visais m’avais parfaitement reconnu.

M’étonne que personne ne t’ais jamais retrouvé, tu t’es planqué dans l’une des pièces les plus secrète de la tour de Jamir. Je sais que tu es plutôt du genre à boire du thé, mais je pense que tu n’as rien contre un verre de vin blanc, j’ais fais spécialement un détour par la France pour allait chercher ce breuvage, qui se trouve être parmi les meilleurs de ce pays, alors j’espère que ça va tu ne vas pas faire ta fine bouche.

Je prenais mon verre et me dirigeais vers la fenêtre, je regardais un instant la vue qui s’offrait à moi et bu un gorgée de vin, ma main libre se ferma, je serais fortement le poing, j’avais beaucoup de choses à lui dire, à avouer, mais j’avais aussi une personnalité bien marqué mais surtout je ne savais pas comment, je n’arrivais pas à commencer à dire ce que j’avais sur la conscience.

Depuis combien de temps me trouvais-je dans cette bibliothèque ? Des semaines ? Sans pratiquement manger, boire ni même dormir. Mais cela n'entamait pas mes perceptions ou mon attention.
Les livres cachés dans les plus obscrures pièces de Jamir étaient des puits de science et d'histoire et j'aurais pu passer ma vie à m'em imprégner. Cela me permettait non seulement de me retrouver moi même, mais surtout de ne pas penser aux amis que j'avais abandonné.
Quand je perçus une présence s'insinuer dans mon antre, je devinais que ma retraite touchait à sa fin. Qui donc connaissait assez les lieux ou était assez puissant pour me trouver en un tel lieu ? La réponse vint rapidement lorsqu'un homme bien connu apparut à quelques pas de moi pour déposer une bouteille de vin blanc. Je n'avais pas exclu l'assaut d'un assassin, un spectre peut être. Cet homme n'en était pas un, enfin pas vraiment, mais je ne baissais pas ma garde pour autant.
Tranquillement assis contre un mur plongé dans une semi-obscurité, je ne daignais pas lever les yeux de mon livre lorsque je levais une main négligente. Aussitôt le second verre empli d'alcool s'éleva pour venir se poser entre mes doigts. J'en dégustais alors le contenu avec lenteur.

Un excellent cru.

Un merci dissimulé. Que venait-il faire ici ? Me chercher ou m'accabler de reproches ? Tout était possible avec cet homme qui fut l'un des plus influents de mon histoire de chevalier. Je sentais une tension, ce qui ne m'étonna pas.
Lâchant un profond soupir, je finis par refermer mon précieux livre en mémorisant la page, puis relevais un regard neutre, détaché vers Scareface du Cancer.

Je pensais que tout le monde me croyait mort au Sanctuaire. Mais j'aurais bien dû me douter que cela ne marcherait pas avec l'homme capable de dominer le trépas. Alors Scareface... Que viens-tu faire ici ? Partager un verre avec un ancien ami ou peut être ...

Je laissais volontairement ma phrase en suspens. Cette visite pouvait se dérouler de bien des façons, et je n'excluais pas de devoir reprendre le combat après tant de mois de quiétude, même face à l'un de mes anciens mentors. Nul chevalier d'or n'était meilleur assassin que l'homme qui me faisait face.