Faire ses adieux, se recueillir au milieu des incertitudes [Kurayami - ???]

Maeleene

La Mandragora

Prières

=> Temple du Bélier

Le bruit de leurs pas sur le marbre blanc et lisse était pareil à une musique aux oreilles de Maeleene qui n'avait prononcé mot depuis qu'ils gravissaient ensemble les marches qui les mèneraient au second temple. La perte de son ami Alistair l'affectait beaucoup et pouvoir se rendre dans son sanctuaire la réconfortait quelque peu. Elle pourrait ainsi prier plus longuement, et peut-être même aider cet homme qui lui ouvrait la voie, à faire son deuil, ou au moins lui apporter un peu de réconfort en quelques paroles réconfortantes. Mais qui la réconforterait elle ? Le regard rivé vers le sol, elle pénétra sans un mot dans la demeure d'Alistair, en une attitude pieuse et solennelle. Par habitude, la Prêtresse exécuta une profonde révérence, précédée par un signe de croix. D'ordinaire, ce salut s'adressait au Dieu unique, mais pour elle qui avait trouvé son Maître, cela ne changeait pas grand chose. Peut-être entendrait-il ses supplications de là où il se trouvait ? Probablement toujours au cœur des ténèbres, assit sur son trône, le regard perdu dans le lointain.

Maeleene fut attristée de constater que la pièce principale, à peine éclairée par les rayons de la lune que filtrait un atrium brisé au dessus de leurs têtes, était en plus ravagée par une lutte récente. On s'était battu ici. Quelques larmes allèrent perler aux coins de ses yeux bleus et, s'avançant dans la lumière, parmi les bris de verres, la belle s'agenouilla, faisant fi que ceux-là puissent lui écorcher les genoux ou les mains, déchirer sa robe sombre quand elle s'inclina jusqu'à poser le front contre le sol.

Elle psalmodia quelques anciennes incantations qui lui vinrent à l'esprit sans qu'elle n'ait le souvenir de les connaître. Sa voix se mua en un chant triste et saisissant qui sembla faire écho à la musique du silence avant qu'il ne meurt, comme toute chose en ce monde. Se redressant sans pour autant se relever, la jeune femme observa un instant ses mains ensanglantées où ça et là, quelques morceaux de verres s'étaient plantés plus ou moins profondément dans ses chairs. Comme si la douleur n'avait que peu d'importance à ses yeux, la Prêtresse de la Mort leva un pouce, un index et un majeur joints ensemble pour dessiner dans les airs une croix, suivi d'un pentacle. Aussitôt les torchères disposées dans toutes la grande pièce se rallumèrent, projetant des ombres mouvantes sur les murs de chaux.

« Je trouverai le responsable de sa mort. J'enquêterai sur le trépas de mon ami sans m'arrêter, sans me laisser de répit. Ô Alistair … Requiescat in pace ... Puisses-tu reposer en paix. Je viendrai te trouver aux Enfers si il le faut. »

Son regard plein de détermination se porta vers Kurayami. « Je suis la Prêtresse d'Hadès, c'est aussi à moi qu'il incombe de permettre aux âmes immortelles, de trouver la paix. »

Un soupir, et elle reprit. « Je suis désolée, je ne suis pas d'une plaisante compagnie. Mais comme vous j'ai besoin de réponse. Et vous dites que le Grand Pope peut nous en apporter ? Où pouvons nous le trouver ? Là-haut ? »

Questionna t-elle en désignant le point culminant du Sanctuaire, là où la silhouette géante de la statue d'Athéna siégeait et semblait les veiller tous …

« … Mais j'ai cru comprendre que notre présence dérangeait certains d'entre vous. Sommes-nous ennemis, Kurayami ? »

Après tout, Maeleene était ignorante de ces choses-là. Et, récemment promue, il lui fallait apprendre à connaître ses amis, ainsi que ses ennemis.

La jeune femme avait donc finalement accepté de me suivre jusqu'au Temple suivant, le temple même de la personne dont la disparition semblait nous avoir tous deux endeuillé. Une fois arrivés, après avoir gravi les quelques marches séparant les deux demeures du zodiaque, je jetai un oeil sur les environs, veillant à ce qu'il n'y ait personne aux alentours avant de reporter mon attention sur mon interlocutrice et prendre la parole.

'' Ici au moins, nous pourrons parler sans retenue et sans craindre d'être interrompu.''

Puis, lentement, et ralentissant un peu notre cadence - comme si je craignais de découvrir quelque chose de nouveau à l'intérieur de la maison du Taureau alors que je venais à peine de la quitter quelques temps plus tôt - je conduisis mes invités un peu plus à l'intérieur d'un pas hésitant. Arrivant finalement à l'endroit où des débris de verres étaient éparpillés au sol - vestiges de ce qu'il restait de l'atrium du plafond - et où des traces de luttes pouvaient être remarquées ici et là, je m'arrêtais quelques instants. C'était ici que la vérité du départ d'Alistair s'était imposé à moi.

Me retournant, je fus alors surpris de voir les mystérieux rituels que la dénommée Maeleene s'était soudainement mise à exécuter tandis que des larmes avaient commencé à apparaître aux coins de ses yeux. Par réflexe, je me détournai de cette vision. Se mettre à pleurer pouvait être quelque chose de particulièrement intime, et elle ne voulait peut être pas qu'un inconnu puisse la voir comme ça. Seulement, un bruit attira mon attention, et lorsque je reportai à nouveau mon regard sur la jeune femme, je vis alors, horrifié que cette dernière s'était avancé dans les bris de verres, s'était agenouillée et allait même jusqu'à poser son front au sol en dépit de ce qui pouvait lui écorcher la peau. Instinctivement, je me mis à chercher de l'aide du regard, à chercher la présence d'une des servantes qui devaient passer dans le coin mais il n'y avait personne. Nous étions seuls, comme si après que le Deuxième Gardien ait trépassé, sa maison avait tout simplement été abandonné.

Mais soudainement, d'étranges choses se passèrent très vite, les torches s'allumèrent d'elles mêmes, tandis qu'un chant mystique se faisait entendre. Quel était donc cette sorcellerie ?! J'en avais vu des choses bizarres, étant un utilisateur du cosmos, la ''magie'' était monnaie courante pour nous, mais tout cela eut pourtant le don de me glacer d'effroi. Instinctivement, je me mis en garde, me tenant prêt à affronter cette macabre situation alors qu'elle arrivait à son point le plus culminant. Mais fort heureusement, après quelques paroles prononcées un peu plus clairement, l'élue d'Hadès sembla retrouver son calme et la pression exercée au dessus de nos têtes retomba soudainement. J'avais en face de moi, la prêtresse du Sombre Monarque en personne. Que venait-elle faire ici ? En tout cas, apparemment elle venait en visite diplomatique. Tout ce que j'avais donc à faire était d'attendre des réponses et j'aviserais. A mon tour, je me détendis lentement, et mes bras retournèrent à leur place d'origine, le long de mon buste.

'' Si je puis vous être utile d'une quelconque manière pour retrouver le responsable de la mort de celui qui fut autrefois un de mes mentors, sachez que je vous aiderais avec plaisir. Sauf que...''

Inspirant longuement avant de me mettre à soupirer, je mis quelques secondes avant de continuer, cherchant soigneusement les mots adéquats à la situation. Et après m'être attardé également avec un coup d'oeil sur les étoiles visibles au dessus de nous à travers le trou qui avait était fais, je repris.

'' Vous savez... Le Grand Pope, tout comme vous, est le prêtre de la déesse Athéna, mais il est aussi son bras droit et notre supérieur hiérarchique. Par conséquent, il est de son devoir d'aider à mener les chevaliers à la bataille. Lui aussi doit sûrement pouvoir scruter les étoiles et y voir l'éveil de nos compagnons d'armes. Il doit également voir les constellations de ceux qui nous ont quitté...''

Ces propos à peine prononcés, je m'accordai une courte pause.

'' Mais avant de vous mener à lui, je dois être sûr de vos intentions. Bien sûr, j'ai vu à quelle point la mort d'un des miens a pu vous attrister, mais je me ferais taper sur les doigts si je ne respectais pas le protocole. Car oui, comme vous devez vous en douter à présent, oui nous sommes ennemis... En effet, les vôtres et les miens se livrent des guerres depuis bien plus longtemps qu'on ne pourrait le dire de mémoire d'hommes et ils se vouent tous deux une haine sans merci sous peine que l'un a mis fin aux jours d'un autre etc... Mais ce n'est pas tout, je ne comprends pas pourquoi vous me poser cette question... après tout, il existe autre chose qui oppose farouchement les Saints et les Spectres, et il s'agit de leurs idéaux... Il serait inconcevable de penser que les vôtres cesseraient de vouloir se battre et de vouloir la paix....''

Maeleene

La Mandragora

Idéaux

Maeleene sentit, lorsqu'elle fit ses quelques prières au Saint du Taureau, que le Loup s'était raidit. Craignait-il vraiment les Spectres ? Pourquoi ? À cause de leur nature ? C'était vrai qu'entre eux, Saints et serviteur de la Mort, existait un nombre important de griefs, de rancunes tenaces que de simples mots ne sauraient laver. Pourtant la Prêtresse ignorait tout ceci pour se concentrer sur l'avenir, non pas sur le passé. Mais elle comprenait très bien les craintes du jeune homme. Ainsi que sa tristesse, celle d'avoir perdu un ami. Si Alistair n'avait jamais mentionné d'autres Saints en sa présence, la jeune femme savait, de par sa bonté naturelle, qu'il devait s'être entouré de bien des personne de qualité. Nul doute que Kurayami en fasse parti.

« Alors la réponse réside dans les étoiles ... » laissa t-elle trainer en suivant le regard du jeune homme pour se perdre à son tour dans la contemplation de ce ciel noir. Ce monde de silence. Ô comme elle aimerait un jour y retourner. Elle y avait brièvement goûté avec Alessio, et cette expérience l'avait marqué. « Je comprends votre réticence surtout sous les lumières d'une haine séculaire qui nous opposerait depuis des siècles. Mais sachez une chose. Le passé est le passé, reste à vivre le présent et à écrire le futur. Telle est ma vision des choses. Je ne cherche pour le moment rien d'autre qu'à comprendre, apprendre, à découvrir ce rôle qui est mien, ce monde que je connais si peu. Je suis comme un nouveau-né, Signore Kurayami. J'ai soif d'apprendre. Mais … quelle marque de confiance pourrais-je vous apporter ? Les mots sont des mots … »

Elle écarta les bras en croix. « Je suis venue sans armes, je peux, si vous le désirez, me priver de mon cosmos. »

La jeune Strega le regarda avec intensité, tentant de le sonder au plus profond de lui-même dans l'espoir d'y desceller une infime petite lumière, la moindre étincelle, un espoir qu'il lui fasse pleinement confiance.

« Je suis prête à tout. »

Un mince sourire ourla ses lippes écarlates. Elle croisa doucement les bras devant elle avant de s'avancer à quelques pas du garçon. Un temps la jeune femme l'étudia, sereinement.

« Je reste humaine malgré mon statut de Prêtresse. Même si je ne le suis plus vraiment. Mais j'ai toujours aspiré à la paix. Mon Seigneur savait tout ceci et me laisse oeuvrer en toute connaissance de cause … Je vous l'ai dis, je veux voir par moi même et comprendre. »

Elle glissa, plus bas. « Quitte à me heurter aux idéaux des miens et de les transgresser. »

Car oui il était temps. Le temps des changement sonnait et elle serait celle, elle l'espérait, qui brandirait la bannière d'une paix durable sous laquelle les Spectres pourraient se rassembler. La jeune femme cultiverait en secret ses espoirs, tout ceci dans le but de les porter tous. De faire d'eux des modèles pour les mortels.

Changer le Monde, voilà ce à quoi aspirait la Prêtresse d'Hadès.

« C'est peut-être utopique … "Utopia" ...» Utopie. Tout à coup la jeune femme quitta les lumières de l'atrium pour s'enfoncer dans le noir, et rechercher, dans ce vaste temple, une quelconque bibliothèque. La voilà partie en quête d'un souvenir d'Alistair. Sans trop demander son reste …

Skeith était resté silencieuse pendant tout le trajet de la maison du Bélier vers celle du Taureau. Si bien que sa présence n'avait pas été aperçu. Elle ne connaissait pas Alistair, le chevalier du Taureau, mais Maeleene semblait l'apprécier. Cet homme devait être un chevalier honorable.

Elle sortit alors de son mutisme, le regard se baladant dans la demeure du Taureau.

- Alistair devait être un chevalier honorable...nul doute qu'il restera dans vos souvenirs. Depuis des millénaires, nous nous sommes battus, nous avons tous perdu des proches, la morts en a emporté plus d'un avec elle. La vie et la mort ne sont que les faces opposés d'une même pièce.

La spectre de la Putréfaction avait goûté plusieurs fois au trépas, elle se rappelait des sensations qui lui martelaient le corps. Elle n'avait pas périt seulement en tant de guerre. Elle se souvint de la fois où on l'avait pendue haut et court. Lentement elle se massa la nuque, là où la corde avait laissé une marque bleue disparue depuis le temps. Elle se rappela de la sensation des corbeaux, lui dévorant les yeux, un trépas long et douloureux.

Le Zombie, connaissaient la haine qui existait entre Saints et Spectres. Une rivalité qui existait depuis bien des millénaires. Elle écouta avec une attention particulière les paroles de Kurayami.

-Quand à nos idéaux, si différents soient-ils, j'ai vécu assez de vies, pour apprendre que je ressemblait parfois plus à mes ennemis qu'a mes propres amis...

- Je ne suis pas venue en ennemie, Kurayami. Dame Maeleene, votre volonté est la mienne, vos ordres sont les miens.

Elle replongea alors dans le silence total.

Hj : Désolé...

Très étrangement, les mots prononcés par la prêtresse d'Hadès semblaient sincères et me donnaient l'impression, le sentiment qu'ils étaient véridiques, et que je pouvais me fier à eux sans nulles doutes. Oui, je voulais y croire. Etait-ce là un maléfice pour que je puisse céder en sa faveur ? Non, ce n'était pas ça. La Spectre avait soigneusement choisi les bons mots pour réussir à me convaincre moi. Elle était parvenue à faire en sorte que je veuille faire abstraction de notre passé commun pour nous concentrer sur l'avenir. Si cela se faisait alors cela pourrait être quelque chose de bénéfique à la fois aussi bien pour les nôtres que pour les siens. Si cela se faisait, alors il n'y aurait plus de guerres et plus aucune raison de se battre les uns contre les autres. Bien entendu, à ce moment là, je préférai plus me concentrer sur l'intérêt commun plutôt que sur mes intentions personnelles. Sur ce qui pouvait être plus apporté pour les miens, et pour l'humanité toute entière que sur ce qui pouvait me profiter pour ma propre personne. Car bien entendu, demeurait bien caché dans les tréfonds de mes pensées, mon désir de vengeance... Mais je devais penser intelligemment, et ne pas laisser une aussi belle occasion de faire une trêve, sinon la déesse Athéna ne me le pardonnerait jamais. Mais à présent, il ne restait plus qu'à convaincre le Grand Pope et/ou la déesse des intentions bienveillantes de la belle.

J'écoutais silencieusement la dénommée Maeleene et son escorte sans broncher et sans les interrompre à aucun moment, les laissant finir, les laissant dire tout ce qu'elles avaient à dire sans à aucun moment, leur donner l'impression que je les brusquais. La première avait même voulu se priver de son cosmos. Non. Non. Elle n'avait pas besoin de faire ça pour montrer qu'elle était de bonne foi. Bien au contraire. Mieux valait que tous, sache que la main droite d'Hadès, si tel était son rôle, ou au moins en tout cas sa conseillère se trouvait ici et que lentement, petit à petit elle allait gravir une à une les marches menant au Palais du bras droit de la divinité guerrière.

'' Je vous crois. Ou en tous cas, je souhaite vous croire. Vos intentions ont l'air nobles et vous ne semblez pas vouloir mentir. Dans ce cas, alors nul besoin d'en arriver là, nul besoin de vous priver de votre cosmos.''

Mais avant que je n'eus le temps de lui annoncer que j'avais décidé de leur servir de guide jusqu'à atteindre mon supérieur hiérarchique, voilà que la jeune femme voilée de rouge s'était soudainement mise à s'agiter et à ... tout simplement partir au sein du Temple sans crier gare. Que devais-je faire à présent ? La suivre... Ou bien attendre son retour pour l'emmener plus loin en avant.... ? Me voilà dans une situation bien délicate...

Maeleene

La Mandragora

Pressentiment

Maeleene revint sur ses pas, les bras chargés de l'ouvrage qu'elle recherchait et qu'elle gardait serré tout contre son cœur. La Spectre de la putréfaction revenue, les peurs et les craintes du Loup apaisées, il était temps de rencontrer le porte-parole de la Sagesse. Et cette perspective faisait naître un sourire magnifique sur le visage de la Prêtresse. Le jeune homme était perspicace, attentif et délicat aussi dans ses propos. Bien qu'une ombre fugace passa dans ces prunelles un rien sauvages, la jeune sorcière ne s'en formalisa pas. Chaque homme, ou femme, possédait une part sombre, des visées pas toujours très nobles.

Les Saints ne devaient pas échapper à cette règle, assurément. Après un vaste silence rythmé par les murmures du vent qui s'engouffrait dans la pièce, la Voix du Sombre Monarque posa ses prunelles pers vers les hauteurs.

Mais avant, elle s'excusa pour son départ. « Je vous prie de m'excuser Kurayami, je devais aller chercher un trésor … qu'Alistair avait promis de me rendre à notre prochaine rencontre. »

Elle avait dit cela assez tristement sans s'expliquer davantage. Il subsisterait ce secret entre eux, pour toute une éternité. Un pâle sourire pour sa compagne, et, sans plus de cérémonie, la jeune femme commença à s'éloigner vers la sortie, là où plusieurs cosmos s’amoncelaient, à l'instar de lourds nuages annonciateurs d'orage.

« Skeith, restes près de moi, je ne saurais dire pourquoi mais … j'ai comme un mauvais pressentiment. »

Maeleene avait parlé suffisamment bas pour n'être entendue que d'elle seule. Ses sens en alerte, elle tenta de les tromper en s'efforçant de conserver ce sourire sur ses lippes vermeilles. Là-haut, il lui faudrait être forte. Inébranlable. Car beaucoup de choses découleraient de cette entrevue.

Mais tout à coup, venant de nul part, une terrible sensation l'étreignit. Jetant un regard désolé à ses deux interlocuteurs, la Prêtresse s'effaça pour disparaître. Une voix s'envola vers sa consœur.

« Je suis désolée je dois partir ... Rejoins le royaume des Morts, je te retrouverais. »

=> Ailleurs (désolée changement de programme, avec le départ d'Orion ... je n'ai pas d'autres choix)

» Adieux mon ami... Adieux Shiyo [FB clos]
» Panser ses blessures au milieu des ruines
» FB L'appel d'Athéna [PV Kurayami]
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» [FB: Davy Jones - Cronos] Sur une île perdue en plein milieu océan