[Quête de résurrection]Taper la discussion avec les copains

La porte de fer sur un seuil de bronze, quel étrange paysage. Intangible, je tourne le dos à cette maudite porte. Petit à petit, le flot de mes pensées permet à mon âme de prendre forme.

C'est l'apparence de mon premier corps qui se trouve de nouveau en face de cette maudite porte. Je n’ai pas le choix, je dois la traversé et être jugé. La porte s'ouvre, trop facilement, comme les cuisses d'une putain qu'on vient de payer gracieusement. Et on sait d'avance que la jouissance ne sera pas à la hauteur du paiement. En parlant de péripatéticienne, ou est Campé ? Est-ce que sous cette forme, je suis capable de la faire chanter ?

Des terres arides, il n'y a que cela à perte de vue. L'enfermement des titans a du être bien long en ces lieux, les olympiens avaient choisi une punition parfaite. La monotonie des lieux n’est là que pour rendre fou.
Je levé les yeux vers le haut, le tartare l’endroit le plus profond de la terre, là où les hommes les plus pervers, cruels, monstrueux sont punis, là où nous les dieux sommes jugés. Ironie quand tu nous tiens.

Bientôt les choses vont commencer, il est temps d’affronter sa divine punition

Les guerres saintes s'enchainaient à une vitesse alarmante ces temps ci, et les dieux faibles tombaient comme des mouches. Ce qui lui faisait plus de travail, même si c'était aussi une bonne occasion de s'amuser. Cette fois c'est le dieu de la peur qui s'avance devant la porte. Celle ci s'ouvre, bien entendu. Le maitre de l'Abime connait la politesse, il n'oserait pas laisser quelqu'un à la porte. Mais à peine est il entré qu'elle se referme avec un grand fracas. Ressortir pourrait s'avérer plus compliqué... Des plaines s'étalent à perte de vue. Pas d'herbe ici, seulement de la cendre, soulevée par un vent monotone. Une éternité pourrait s'y écouler sans qu'on ne s'en rende compte. Quelques squelettes jonchent le sol, restes des infortunés oubliés là par le gardien. Celui ci laisse Phobos errer pendant quelque temps pendant qu'il fouille ses souvenirs. Il apprécie découvrir dans quelles circonstances ses hôtes se sont retrouvés ici, indépendamment du fait que cela peut permettre de choisir un châtiment approprié. Sa découverte lui arrache des ricanements, portés par le vent.

Incroyable. Après toutes ces visites, il s'est décidé à m'envoyer un cadeau.

La voix émane des squelettes, comme un chœur. Les squelettes se relèvent et commencent à entourer le dieu déchu leurs orbites emplies d'un feu cruel, signe que la volonté du gardien les anime.

Dis moi fils d'Arès. Qu'est ce que cela fait d'être vaincu par une antiquité? Par un des pathétiques enfants d'Ouranos?

Il se fait désirer et plus le temps file plus l’épreuve sera difficile, je suis la souris et lui le chat, mais en tant que fils de la guerre, ce n’est pas ma première mort ici, ni la dernière. J’attrape un crâne dans les mains et joue avec tel un marionnettiste, un ancien hôte ici, je n’ai que faire des humains que j’ai laissé ici. Leur âme a été réduite en poussière lorsque j’ai pris possession de leur corps. En générale, je reviens avec mon corps originel, mais par moment, je souhaite juste changer.
Aujourd’hui, les choses sont différentes, malgré cette forme parfaite, je ne suis qu’une âme, et je n’ai pas pu retourner dans le corps qu’Ares et Aphrodite m’ont offert. Impossible de savoir pourquoi ? Une punition oubliée ? Je lâche le crane, surprise par les voix caverneuses qui s’échappent d’eux. A gauche, à droit, ils sont partout et m’entourent. Pris au piège, j’attrape l’un par le creux de ces orbite, le feu qui l’amine lèche mes doigts et me brule, j’ai beau n’être qu’une âme, la douleur est bien présente dans les entrailles de Gaia.

"Que je ne suis pas encore au top de ma forme" dis-je en explosant le crane dans un sourire narquois.

La perte de mon véritable corps affecte mes capacités, et je venais à peine de prendre possession de celui-ci lors de mon combat contre Océanos. J’ai agis trop vite, trop rapidement, trop jeune encore, l’ancêtre a encore plusieurs longueurs d’avance sur moi, ce n’est qu’une question de temps, et en tant qu’immortel, j’en ai pas mal. Mais je ne suis pas patient, et les squelettes montent sur moi, plus je me débats plus ils sont là.

Un cadeau, je ne suis pas un vulgaire objet qu’on jette en pâture à des êtres inférieurs. Mon orgueil en prend un coup. L’angoisse monte en moi, faut-il que je reste enfermé un temps certains, comme châtiment ;ou pour obtenir la puissance d’Océanos. Je ne veux pas, je ne peux pas. La réalité est cruelle. Combien de temps s’est-il écoulé sur terre et mon arrivé ici ? Le jeu ne m’amuse plus.

"Montre-toi", ose-je dans un râle de colère.

Le gardien était partagé entre l'amusement et la contrariété par les tentatives du dieu de la peur de combattre les squelettes. N'avait il donc pas compris qu'il était privé de tout pouvoir ici? Qu'il n'était guère plus qu'un jouet, avec lequel le maitre des lieux s'amuserait jusqu'à ce qu'il en soit lassé ou l'ait cassé? Le crâne vola en éclat sous la main de Phobos, et le squelette se fragmenta entièrement. Mais au lieu de retomber au sol, les os s'accrochèrent au dieu, attirés comme par un aimant. Les os étaient bien plus lourds qu'ils ne le paraissaient, tirant Phobos vers le sol. Les autres squelettes entrechoquèrent leurs dos devant le spectacle qu'offrait le dieu, comme en un rire macabre.

Tu étais encore affaibli c'est ça? Ou fatigué peut être? Pauvre petite chose. Il serait dangereux de te ramener dans le monde réel dans ce cas. Ne t'inquiète pas. Tu peux rester ici avec pendant quelques siècles, l'éternité même, jusqu'à avoir atteint le "top de ta forme".

Les autres squelettes se désassemblèrent également, et bientôt Phobos fut couvert de tellement d'os que seul son visage dépassait encore. Le fardeau semblait peser autant qu'une montagne. Il aurait du lui être reconnaissait. Le gardien lui laissait l'éternité pour améliorer sa condition physique, en errant dans ses plaines de cendre à trainer son fardeau. Si après ça il n'était pas au "top de sa forme", prêt à vaincre n'importe quel titan. Mais non, il se plaignait déjà. Il exigeait qu'il se révèle en personne. Ces jeunes dieux, tellement impatients.

Pourquoi me montrerais je? Tu as déjà des commentaires à me faire? Je me trouve très bien à te regarder à distance te trainer pathétiquement. Je pense que je vais te laisser comme ça pendant un siècle avant de passer à la phase suivante. Je m'en voudrais vraiment de t'avoir renvoyé à ton père sans t'avoir endurci un peu.

L’ironie dans la voix du gardien continua à me taper sur les nerfs. D’autant plus que je sentais ma force et mon cosmos me quitter. Les os s’accrochent à moi, comme attiré. L’éternité, ici, c’est hors de question, je ne peux rester là dans ce lieu. De ma gorge un grognement animal s’échappe, je repousse les os agrippés sur mon bras avec mon autre main, rageur, mais ils reviennent sur moi, et encore plus.

« je ne suis pas une petite chose »

Ils se posent sur moi, je me sens de plus en plus lourd, un premier genou ploie sous le poids, je résiste tant que je peux, mais les squelettes claquent des dents, se moquant de ma faiblesse.
Les olympiens ne nous considéraient pas, régnant sans partager le monde, nous devons faire notre plage, la génération suivante. Mes pensées se dirigent vers ma mère et ma sœur. Mère est là, mais Harmonie, ou était-elle à travers le monde ? Je ne pouvais définitivement pas croupir ici, le ciel s’il existe dans cet endroit, disparait de ma vision alors que ma main se tend pour trouver une solution,…. Inexistante. Mon poing se referme avant d’être englouti. J’étouffe, incapable de répondre. Rester ici un siècle, c’est impossible, j’essaye de m’extraite de ma « tombe » avant d’être plaqué à nouveau au sol brutalement. Mon cœur bat de plus en plus vite, le sang monte et la rage sépara de moi, mais pire que tout, c’est la peur qui me tiraille les entrailles. La peur de ne plus revoir ma mère et ma sœur, la peur de ne plus voir mon frère, la famille, c’est sacré, et c’est la seule chose pour laquelle je souhaite me battre. Les titans n’étaient rien à mes yeux, un amusement, un passe-temps. Qui va me couter cher ! Mon temps, bien qu’une divinité, nous avons des projets et devons agir rapidement, même si je n’ai pas encore discuté avec cet abruti de Deimos, je suis persuadé que nous sommes sur la même longueur d’onde, à propos de notre père, un parricide.

« Reste à distance, si cela te chante, mais laisse-moi partir d’ici »

Il y avait moins d’arrogance dans ma voix, mais rien de suppliant encore.

Le gardien rit devant les bravades du dieu de la peur. Il avait une haute opinion de lui même, refusant de reconnaitre son insignifiance. Il faut dire qu'il avait de qui tenir.

Ici tu ne vaux pas mieux qu'un humain, ne fais donc pas trop le fier. Mais de toute manière tu n'es jamais que le rejeton insignifiant de ce petit roquet d'Arès.

Se retrouver enseveli sous une montagne d'os aurait du enseigner quelques manières à Phobos. Mais plutôt que d'accepter sa punition, il continuait à la ramener avec ses exigences. Le gardien n'appréciait pas qu'on lui donne des ordres, et sa patience face à ce genre de comportements était très limité. Il ne tolérait qu'un certain degré d'arrogance chez ses prisonniers, après quoi la punition ne tardait pas à suivre.

Reste à ta place gamin. Si tu ne voulais pas te retrouver dans mon domaine, toi et ton frère auriez du y réfléchir à deux fois avant d'engager un combat contre les titans alors qu'un olympien était présent. Maintenant tu n'as plus ton mot à dire. Et plus tu te plaindras, plus je tarderais à t'accorder ta liberté.

Le sol se fissura sous Phobos, et celui ci se trouva projeté dans un gouffre. Il tomba longtemps avant d'atterrir dans un fleuve de sang bouillonnant. Le "ciel" était toujours visible, mais il paraissait bien loin. La couche d'os recouvrant le prisonnier n'était pas aussi épaisse qu'elle le paraissait, celui ci pourrais donc sortir ses bras et ses jambes pour tenter une escalade. Remonter ne serait pas facile, mais il n'avait pas vraiment le choix s'il espérait sortir un jour.

3Je suis toujours le rejeton d’une divinité et toi de qui descendu tu ? De pas grand-chose surement pour être le gardien d’un terre si hostile si loin de tout. Et si je nous ne combattions pas quel serais ton rôle, tu n’aurais personne aucune raison de vivre."

Oui je continue encore et encore à ouvrir ma grande gueule. Je ne peux pas m’en empêché, je me sais supérieur à ce maudit gardien, le problème c’est qu’aujourd’hui mon âme est entre ces mains. Le poids squelette augmentent, m’enfonçant dans la terre, ouvrant un passage dans les entrailles de Gaia, et je tombe, voyant le ciel du Tartare s’éloigné, je tends la main vers lui pour essayer de l’attraper, mais je n’obtiens que du vide. Je continue de tomber, cela ne semble pas s’arrêter. La chute fut rude, bien que sans corps, j’ai l’impression d’entendre les os se briser. A oui, ce sont de ma tombe.

Le temps n’existe plus, et je ne serais dire combien de secondes, minutes, heures ou jours défilent alors que je reste allongé au sol à regarder le ciel rouge ensanglanté du Tartare. Mes pensées sont toujours tournées vers ma famille, enfin surtout ma mère et ma sœur. Êtres fragiles qui occupent mon petit cœur de divinité.

Finalement je me relève, je m’ennuie. J’observe encore la-haut et je vois le tas d’os à mes côtés. Escalader, semble la seule solution, je tends l’oreille, je n’entends point mon ami le gardien.

"………Iront toujours au pas !"

Je ne sais pas pourquoi cette comptine me trotte dans la tête, je commence mon ascension en fredonnant, au début, cela se passe bien mais plus je monte, plus la difficulté augmente, je glisse plus d’une fois, tomba de plusieurs mètres devant recommencé. Le pire fut quand à mi-chemin, je tombe et je dois recommencer à zéro.

Ma rage explose, je brule intérieurement, mon corps est douloureux, couvert de bleu, mes mains sont en sang, à force de se couper contre les os saillants qui dépasse du tas. Je ronge mon frein, ce maudit gardien doit bien se moqué de moi. Même si j’ai du mal à l’accepté, son terrain, ses règles du jeu.
J’inspire, profondément, et je recommence encore une fois, j’ai perdu la notion du temps, et je comprends la malédiction de Sisyphe.

J’arrive enfin au point de départ, je m’éloigne de la fissure, enfin je ne peux pas être tranquille dans un lieu comme le tartare, mon abruti de frère n’est point-là, il a donc évité la mort contre Héphaïstos, quelle idée ce bâtard a-t-il en tête.

Je m’assoie et essaie de bouger le moins possible à cause de l’épreuve subite.

J"amais on a vu, Jamais on ne verra, La famille tortue courir après les rats, Le papa tortue et la maman tortue, Et les enfants tortues".....

Le gardien ne répond pas à la provocation de Phobos. A quoi bon? Ces divinités étaient toutes les mêmes, ignorantes, arrogantes. Faibles. Il ne voit pas l'utilité à discuter de tout ça avec quelqu'un qui ne comprendrait pas. Qu'il s'amuse donc à tenter de gravir le gouffre. Voila un défi qui était bien à sa hauteur... Le gardien en profite donc pour tourner son attention vers d'autres lieux de son domaine, tourmentant quelques uns de ses prisonniers. Il n'oublie pas non plus totalement le dieu de la peur. Dès que le gamin d'Arès se rapproche un peu trop du sommet, une simple pensée et la roche devient glissante sous ses doigts et il retombe tout en bas. C'est vraiment pas de chance... Au bout de quelques temps (heures? semaines? mois?) de ce manège, il décide de le laisser remonter. Il est trop occupé pour avoir envie de garder Phobos avec lui pour l'éternité. L'épreuve semble l'avoir laissé dans un sale état. Il doutait malheureusement que cela ait suffi à lui enseigner l'humilité. La sombre présence se fit à nouveau sentir autours du prisonnier.

Je dirais bien "J'espère que cela t'auras servi de leçon", mais je me doute bien que ce n'est pas le cas. Toi et ta famille ne pouvez vous empêcher de défier la volonté des autres, tout particulièrement s'ils sont plus forts que vous. C'est votre nature de divinités de la guerre. Je ne te reproche donc pas d'avoir combattu contre les titans, bien que le motif de vos guerres me paraisse insignifiant. En cela tu t'es conformé à ta nature et à ton rôle, bien que tu sembles être le seul.

Le gardien rit intérieurement de la situation. C'était Arès qui avait décidé de la guerre, suite aux paroles de Deimos, et pourtant Phobos était le seul à se retrouver dans son domaine. Deimos avait renoncé au combat, et Arès ne s'était même pas présenté. Ces divinités de la guerre n'étaient décidemment plus ce qu'elles étaient.

Ce que je te reproche c'est ta faiblesse. Certes, comparé à moi vous n'êtes tous que des insectes. Mais se faire battre par un titan, un fossile décadent qui est un de mes hôtes réguliers, après avoir fait étalage de sa supériorité... Une telle faiblesse est difficilement acceptable chez un dieu, surtout une divinité guerrière. J'ai gardé les titans en mon domaine pendant des millénaires pour les punir de leur défaite lors de la titanomachie. Si tu es plus faible qu'eux, pourquoi te laisserais je repartir plus tôt?

Je suis dans un sale état. Mon corps tremble de fatigue et mon âme ne cesse de revoir en bloque les chutes lors de mon ascension. Ma tête tourne, je n’ai jamais connu une fatigue si intense, et si je fermais les yeux et je me reposais à jamais ici, seul au milieu de nulle part, mon sommeil n’en sera que meilleur ?

Et puis la voix du gardien se fait entendre, détestable créature, son avis, je m’en moque comme de ma première nymphe, pour qui se prend-il. Ma nature, il croit que je suis un livre ouvert, parce qu’il peut percer les tréfonds de mon âme. Il n’a rien vu des horreurs que j’ai vécues. Il n’énerve, ma main s’ouvre et se ferme seul signe de mon agacement. Chaque mouvement est douloureux, cela me rappelle une chose, si je peux souffrir alors je peux vivre.

Il ne connait que ce lieu et rien du reste. Je ne l’envie pas, après tout, il cherche à prendre du plaisir là où il peut.

"Plus faible, peut-être, mal préparé surement.
Maintenant, nous étions là lors de la guerre contre Typhon, Zeus nous a confié la foudre et le tonnerre à mon frère et moi. Nous t’avons déjà envoyé de nombreuses divinités, et elles sont toutes revenues de ton antre.

Pourquoi je devrais retourner à la surface ? Parce que ma famille est là-haut, et que c’est pour eux que je veux devenir plus fort, par pour ma petite personne, mais pour eux. D’autres comptes sur moi. Ici, il n’y a rien, on va tourner en rond, et je n’évoluerais pas, les titans ont été enfermé ensemble et ont partagé leurs souffrances ensembles. Seul, là je n’avance pas, avec les berserkers, j’avais dans la même direction pour surmonter les obstacles."

Je pense surtout à Harmonie et ma mère, mon idiot de frère, mais aussi à Aria et Akané, ces petites humaines que j’appelle mes jouets et pourtant, je me suis attaché à elle.

Le fils d'Arès ose, par ses gestes, lui intimer de se taire. Il ne comprends pas, comme bien d'autre que l'insolence n'est pas de mise en ces lieux. Peut être devrait il vraiment le garder avec lui quelque millénaire finalement. Il le torturerait lentement, continuellement, et ne le renverrait à son père que lorsqu'il serait brisé, à la fois mentalement et physiquement. Un chef d’œuvre de la souffrance... S'il en a la patience du moins. Il s'apprête à le foudroyer d'une pensée pour le plonger dans un abime de tourments quand le captif reprend la parole. Des paroles pour le moins surprenantes, assez pour le faire suspendre son geste.

Un enfant d'Arès qui reconnait sa propre faiblesse? Comme c'est intéressant...

Et il n'est pas au boit de ses surprises. Le dieu de la peur prononce des paroles digne d'un saint d'Athéna, clamant que d'autres comptaient sur lui, et qu'il deviendrait plus fort au côté des berzerkers. Il aurait pensé que les fils d'Arès considéraient les berzerkers comme de la simple chair à canon, mais apparemment non. Bien sur son captif peut toujours mentir pour tenter de sauver sa peau, mais le simple fait qu'il ait parlé de la sorte est déjà une surprise. Le gardien éclate d'un rire pour une fois dénué de cruauté.

Je n'aurais pas cru d'un enfant d'Arès qu'il s'exprimerait de la sorte. Ces paroles sont d'une naïveté confondante mais elles m'ont agréablement surprises. Tu mérites une récompense. J'accepte, pour cette fois, de passer sur ton insolence.

Les os qui collent au corps de Phobos se détachent, tombant en un fracas assourdissant. Le vent commence à souffler plus fort, soulevant les cendres qui commencent à devenir brulantes. La peau du dieu commence à grésiller.

Je vais te renvoyer à ta famille, puisqu'elle semble compter autant pour toi bien qu'elle ne le mérite guère. Tu ferais mieux de méditer sur les raisons de ta défaite, et de l'échec de votre attaque. S'il y' a quelque chose de plus impardonnable que la défaite, c'est l'incapacité d'apprendre de ses erreurs.

La peau de Phobos commence à fondre à grande vitesse , et après de grandes souffrances un nouveau squelette vient joncher le sol. Mais, contrairement a ses compagnons d'infortunes, l'âme du dieu s'extrait de sa carcasse pour s'envoler hors de l'Abime.

hrp: résurrection avec la moitié de tes hp, armure et cosmos

Maître en son domaine, je ferme bien ma grande gueule face à ses paroles, qu’il se moque, qu’il me juge qu’importe, mon but est atteint, celui de quitter ces lieux. Je crache au sol promettant qu’un jour je reviendrais ici et c’est toi qui sera ma petite poupée.

Bien sur que je suis capable d'admettre mes erreurs, je suis un sale gosse, certes, je suis aussi un homme de combat et de terrain. Je ne suis pas une brute sans cervelle. J'ai gagné plus de bataille que tu ne crois, et je sais que seul, je ne peux rien faire.

Je vois ma main fondre comme la cire d’une bougie, au début je suis intrigué et puis le corps réagit et une douleur intense s’emporte de moi.

"Fils de ......"

Me voilà réduit à l’état de squelette, un autre de plus dans les terres du tartare et surement pas le dernier. Nous nous reverrons.

» Se sacrifier pour elle [Quête de résurrection]
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