Hana Mizuno | Sujet: Hana Mizuno Jeu 30 Jan 2014 - 22:07 | |
| MaPrésentation • MIZUNO HANA • Civils • Aucune pour l'instant • Cagalli Yula Athha de Gundam SEED et Gundam SEED Destiny • Impulsive • Grâce à Kazuki et le retour surtout • A vous d'en juger • A part ça, je tenais à m'excuser pour cette très longue absence; j'ai eu des soucis de santé, nouvelles opérations et une période de dépression. Donc, ça n'a pas franchement été facile de gérer la vie et les forums. Donc, disons que là, je ressors plus ou moins la tête de l'eau. =) Je suis sincèrement désolée d'autant que j'appréciais vraiment les gens de ce forum. Mon Histoire... Vous connaissez tous, sans aucun doute, les belles histoires qui commencent par un « il était une fois ». Ces histoires sont souvent enjolivées pour paraître presque parfaites. Tout le monde rêve de se retrouver dans la peau de la princesse principale ou encore du prince. Oui mais dans la vraie vie, ça ne se passe jamais de la même manière. Ces beaux contes de fée ne sont là que pour donner un peu d’espoir aux plus malheureux ou miséreux. Et l’histoire de notre jeune Hana a commencé tout à l’opposé de cela. Si elle s’en rend malade ? Absolument pas. Elle est plutôt heureuse et consciente de ce qu’elle a, le droit de vivre. N’allez pas non plus croire qu’elle se plaint. Elle n’est pas ce genre de jeune femme. Mais soit, passons désormais aux différentes étapes importantes qui ont fait de sa vie ce qu’elle est désormais.
Sa naissance, elle ne s’en rappelle pas le moins du monde. Vous allez me dire, personne ne s’en rappelle. Peut-être un peu grâce aux souvenirs qu’en ont les parents. Oui, mais là, il y a un hic. Lequel ? Elle n’a jamais connu ses parents. Ce qu’ils sont devenus ? S’ils sont morts ou s’ils l’ont abandonnée ? Plus jeune, elle ne l’apprit pas. Tout ce qu’elle sut lorsqu’elle était encore petite, c’était qu’elle faisait partie d’une famille qui n’était pas biologiquement la sienne. Comment elle le sut ? Il y avait trop de différences entre elle, celui qui avait pris le rôle de père et le troisième membre de cette famille recomposée. Elle était la seule demoiselle entre ces deux hommes. Cependant, ça ne l’effrayait pas. Elle était même un peu privilégiée. Cet homme, Atlas, était quelqu’un de brave et de généreux. Hana n’avait vraiment pas à se plaindre, tout au contraire. De plus, elle l’admirait. L’admirer ? Pourquoi ? Parce qu’il était de ces grands. Quels grands ? Les chevaliers d’Athéna. Depuis toute petite, puisqu’elle avait été élevée par ce père adoptif, elle avait entendu toutes sortes d’histoire sur les chevaliers d’Athéna et Athéna elle-même. Évidemment, ce n’était pas grand-chose, mais pourtant, elle avait été très attirée par tout cela. Si bien qu’elle avait fait une promesse à Atlas à l’âge de quatre ans : celle de devenir, à son tour, une protectrice d’Athéna. Elle en avait décidé ainsi ! Et lorsque la demoiselle faisait une promesse, elle la tenait coûte que coûte. Jusqu’à l’âge de cinq ans, tout se passa sans le moindre souci. Hana prenait rapidement ses repères et surtout, elle appréciait énormément ces moments passés avec Silfrid, son nouveau frère, et Atlas.
Durant son enfance, la demoiselle bien déterminée à devenir une protectrice d’Athéna eut droit à des entraînements appropriés à sa force du moment et surtout à son âge. Atlas ne tenait pas à aller trop fort avec la petite fille. Après tout, son but n’était ni de la dégoûter de cela, ni même de la blesser plus que ça. Évidemment, elle était quelques fois blessée, cependant, ce n’était jamais rien de méchant. Pourtant, elle y tenait vraiment à ces entraînements. C’était très important pour elle et elle y mettait un point d’honneur. Quelques fois, elle s’entraînait également avec Silfrid. Il était également un peu trop tendre avec la demoiselle, à son goût, mais elle avait beau dire, ils n’en faisaient qu’à leur tête et y allaient toujours moins fort avec elle. Le pire dans tout ça, c’est que ça la frustrait. Mais à quoi bon s’énerver. D’ailleurs, malgré cela, elle s’améliorait toujours un peu plus chaque jour. C’était vraiment bien parti. Elle en était sûre, un jour, elle parviendrait à devenir un chevalier d’Athéna. Elle pourrait alors, ce jour-là, avoir sa propre armure et qui sait, un jour, rencontrer Athéna en personne. Elle l’espérait, en tout cas. Mais elle le savait, ce n’était pas aussi facile que cela. Pourtant, elle ne perdait pas espoir. C’était cet espoir qui la faisait tenir le coup, entraînement après entraînement. Oui, la petite fille avait une volonté de fer. Une volonté qui semblait être inébranlable. C’était véritablement ça, sa véritable force. Jamais elle ne fléchissait. Et cela, Atlas et Silfrid le reconnaissait en la demoiselle. Elle en était d’ailleurs fière, fière et flattée de les entendre.
Les années passèrent encore et encore, elle atteignit alors l’âge de neuf ans. Cela faisait à peu près quatre ans qu’elle s’entraînait le plus souvent possible. Son esprit s’endurcissait et elle apprenait toujours des leçons, en dehors des combats. Il était important, selon Atlas, d’entraîner le corps mais également l’esprit. Pourquoi ? Pour pouvoir discerner ce qui était bon et ce qui était considéré comme le « mal ». Quoi de plus étonnant de la part d’un chevalier d’Athéna ? Hana pouvait ainsi, petit à petit, apprendre à faire la part des choses. Elle n’avait, forcément, pas encore la sagesse de cet homme, après tout, ce n’est pas à cet âge qu’on est conscient de tout, puisqu’on n’a pas encore vécu toutes sortes d’aventures. Pourtant, son caractère se forgeait déjà, de jour en jour, avec les expériences qu’elle vivait. Un jour, Atlas et Silfrid revinrent à la maison, avec, sous les bras du chef de la maison, une demoiselle qui devait être à peine plus jeune que celle qui était l’unique demoiselle jusqu’à ce moment-là et un peu plus jeune encore que l’aîné. Qui était-elle ? La blonde se le demandait bien. De nature curieuse, elle questionna Atlas qui lui répondit de suite qu’il s’agissait de Lenalee, une fille qui semblait avoir tout perdu, elle aussi et ne semblait se souvenir de quoi que ce soit concernant son passé. Elle venait d’un pays ravagé par les spectres. Ce fût à ce moment-là qu’Hana entendit parler pour la toute première fois de ces spectres d’Hadès. Était-ce à cause de ces mêmes spectres qu’elle n’avait pu connaître ses parents ? Elle n’en savait rien. Un voile continuait de cacher le peu de souvenir qu’elle aurait pu avoir au sujet de ses parents. Quant à Atlas, il n’avait jamais pris la peine de parler réellement de ceux-ci. La demoiselle n’insistait pas, par respect envers son sauveur. Quant à la fille qui se trouvait face à elle, elle semblait choquée, restant muette un bon moment. Comment faire pour la décoincer ? C’était ce que se demandait la blondinette.
Pourtant, avec les mois qui passèrent, ainsi que les années, Hana réussit à parler avec cette fillette. De son côté, Silfrid semblait prendre le rôle de grand frère avec plaisir. De son côté, la cadette continuait tant bien que mal ses entraînements, du matin au soir et cherchait à discuter de fille à fille avec Lenalee. C’était en quelques sortes une réjouissance de ne plus être la seule présence féminine dans cette demeure. Elle espérait forcément que cette nouvelle venue aurait la même idée que son tout nouveau frère et sa nouvelle sœur, celle de rejoindre les chevaliers d’Athéna. Elle ne voyait d’ailleurs plus que ce but. L’envie grandissait à mesure qu’elle s’améliorait. Après tout, quoi de plus normal. Cette envie avait même un peu plus grandi encore lorsqu’Atlas lui parla plus concrètement des spectres d’Hadès. Elle n’avait qu’une seule envie, celle de protéger d’autres personnes qui auraient ou pourraient souffrir dans le futur, à cause de ces chevaliers du mal. Oui, la demoiselle était en quelques sortes parties sur les traces de son père adoptif et était bien déterminée à lui prouver que, comme lui, un jour, elle serait capable de protéger ceux qui lui sont chers, ceux qu’elle admire ou qui le méritent, tout simplement. Dans son esprit, tout semblait s’éclaircir et tendre de plus en plus vers cet ultime but, celui de devenir une sainte à son tour et surtout de pouvoir empêcher que de telles horreurs recommencent. Pour cela, elle en était consciente, il lui fallait encore s’entraîner davantage et de plus en plus durement pour espérer rattraper, un jour, le niveau d’Atlas et d’autres chevaliers d’Athéna.
Les années passèrent encore et encore. Désormais, la demoiselle avait atteint l’âge de quatorze ans. Atlas, après plusieurs années consacrées à l’entraîner, décida qu’il était temps qu’elle rejoigne le sanctuaire. Malheureusement, si elle voyait cela comme une grande opportunité, opportunité qu’elle pensait claire aux yeux de son père adoptif, ce n’était là qu’une question de stratégie, pour ainsi dire. Pourquoi ? L’homme allait partir pour une mission, semblerait-il, et il savait déjà à ce moment-là qu’il risquait d’y rester. Il voyait en le sanctuaire un endroit capable d’accueillir la blondinette et d’autant plus qu’elle avait toujours voulu combattre pour Athéna. Quoi de plus judicieux dès lors ? Pour elle, cela ressemblerait simplement à un geste après tous ses entraînements acharnés. Mais voilà, elle avait bel et bien intégré le sanctuaire. Mais elle allait vite comprendre que, malgré ces nombreux efforts, elle n’était pas aussi forte qu’elle le pensait. Du moins, pas encore pour prétendre obtenir une armure. Il lui faudrait faire ses preuves et combattre d’autres aspirants au titre de chevalier d’Athena. Mais tout cela ne l’effrayait pas le moins du monde. Elle s’y était préparée, elle n’allait pas lâcher si proche du but. C’était tout bonnement impensable. C’est alors que les entraînements d’autant plus sérieux commencèrent. Seuls son courage et sa témérité lui permirent de tenir le coup. Oui, elle se blessait quelques fois, parfois même assez violemment, mais elle se relevait à coup sûr. Elle en épatait certains tandis que d’autres restaient de marbre ou la trouvaient ridicule.
Ce jour-là, toujours âgée de quatorze ans, quelques jours seulement après son arrivée au sanctuaire, Hana apprit une horreur. Ce jour promettait, de par cette nouvelle, d’être un jour gravé dans le cœur et la mémoire de la demoiselle. Pourquoi ? Il s’agissait du jour où on lui apprit la mort d’Atlas. Comment avait-il péri ? Elle avait tout fait pour le savoir, insistant encore et toujours mais rien. On ne lui disait rien. Non pas qu’on cherchait à lui cacher des choses mais bien que personne ne le savait. Du moins, c’est ce qu’on lui faisait croire. Ne rien savoir, n’avoir rien pu faire, tout cela la faisait se sentir bien impuissante. Elle détestait cela. Et au lieu de se battre directement, pour la première fois, elle baissa les bras. Durant une bonne semaine, elle n’était plus elle-même. Elle se battait mais sans réellement le vouloir, elle faisait juste le stricte nécessaire pour ne pas mourir. Elle était véritablement méconnaissable. A croire qu’elle n’avait plus goût à rien. Après tout, c’était grâce à cet homme qu’elle avait pu devenir ce qu’elle était. Comment accepter sa mort, dans ce cas ? C’était impensable pour la blondinette. Pourtant, elle devait bien faire avec cela. Et Silfrid et Lenalee dans tout ça ? Étaient-ils au courant ? Si c’était le cas, comment avaient-ils réagit ? Silfrid allait-il protéger Lenalee ? Cela ne faisait aucun doute. La brunette était sûrement devenue la petite protégée de leur aîné. Mais elle ? Qu’allait-elle faire ? Elle était à nouveau seule, comme abandonnée. Était-ce son destin ? Était-ce ça qui lui était prédit ? Ne pouvait-elle que vivre seule face à ce monde atroce. Elle ne savait plus trop quoi penser à ce sujet. Tout ce dont elle était sûre c’est qu’elle n’aimait pas cette nouvelle.
Elle n’aimait pas cette nouvelle, certes, mais elle comprit au bout de quelques lamentations qu’il lui fallait à nouveau surmonter la douleur pour mieux se relever et sans doute pour combattre en mémoire d’Atlas. Quelle cause plus noble que celle-ci ? Se battre en mémoire de quelqu’un et dans l’idée de protéger ceux qui étaient chers à ces yeux, tout comme lui. Elle reprit alors les entraînements avec acharnements, peut-être même plus encore. Elle était déterminée à devenir une sainte pour parvenir à son ultime but. Elle se battait encore et toujours, tous les jours, durant des heures entières, elle voulait y parvenir quitte à s’épuiser totalement et à dépasser ses limites, plus rien ne l’effrayait.
Finalement, quelques années passèrent encore, elle avait dix-huit ans. Elle n'était pas encore parvenue à atteindre le niveau pour avoir son armure, elle tenait bon. Elle avait un mental d’acier et ce suite aux épreuves douloureuses du passé. Ne dit-on pas qu’il est quelques fois bon de tomber pour mieux se relever ? Son cas était l’exemple parfait. Malheureusement pour elle, tout cela n’allait pas durer éternellement. Pourquoi ? Elle allait faire des retrouvailles et une rencontre des plus choquantes. Face à elle, soudainement, se trouvait Silfrid. A ses côtés, il y avait un jeune homme qu’elle ne connaissait de nulle part. Pourtant, rien qu’à le voir, elle ressentait qu’il ne dégageait rien de bon. Choquée, elle fût premièrement silencieuse, ce qui permit aux jeunes hommes de prendre en premiers la parole.
« Je te laisse la vie sauve aujourd'hui, mais ne réapparais plus jamais devant moi. »
« Salut, ça roule ? Hana, c’est ça ? Ça te dit de venir avec nous jusqu’aux Enfers pour boire un verre ? »
La demoiselle réagit, plutôt choquée par une telle attitude de la part de Silfrid. Surtout en apprenant qu’il avait rejoint les spectres d’Hadès.
« Silfrid… Com… Comment as-tu pu ? Et Atlas ? Tu en fais quoi ? Il s’est occupé de nous, nous a enseigné les règles et les grands principes des chevaliers d’Athéna et tu te tournes pourtant vers Hadès. Je ne te comprends plus… »
Elle foudroya du regard Setesh, le détestant déjà profondément. Pourtant, elle ne chercha pas à l’attaquer, bien trop choquée. De leur côté, ils partirent rapidement, ne cherchant pas à se battre non plus. Depuis, elle était à la fois perdue et choquée et si elle voulait s'entraîner encore et encore, elle n'y parvint pas et n'y parvient que depuis peu. Après tout, tout cela remettait en question tout ce en quoi elle avait cru au sujet de sa famille.© Never-Utopia ---------------------------------------- |
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