Hevruka Spectre Celeste de Janus de l'Etoile de la Machination
Messages : 1120 Avertissement(s) : Aucun | Sujet: [TERMINEE] Hotel de ville Mar 28 Jan 2014 - 3:33 | |
| MaPrésentation • Hevruka • Athéna • Autel • L'Avatar attendra • CARACTÉRISTIQUE : Silencieux. Vieux mais jeune. • COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Je ne m'en souviens pas • NIVEAU DE RP extremement rouillé Mon Histoire... 1660, Angleterre. Naissance d’un enfant, brun, yeux noir à la naissance, mais visiblement bleus, vu les yeux de ses parents. Il est né après de la première révolution anglaise. Cette révolution est due à la décapitation du roi d’Angleterre, Charles I, qui s’était enfui du pays, en 1649. Naître lors d’un changement bouleversant pour sa nation est quelque chose d’unique. Le pouvoir de l’Etat est remis entre les mains d’un Conseil d’Etat. La République du Commonwealth est née. Pas pour très longtemps, mais la chose publique existait. Théoriquement, l’Etat étant propriété de la nation, le peuple avait le pouvoir de s’exprimer. Juste théoriquement. En pratique, il en était tout autre. Il a été élevé, de toute manière, dans l’idée qu’il fallait s’exprimer pour se faire comprendre, pour se faire obéir, pour être considéré par ses pairs. Pourtant, cet enfant, devenu jeune homme, n’a jamais parlé. Il sait écrire, il sait lire, vu qu’il comprend lorsqu’il lit. Il sait interpréter les choses. Il est même doué d’une intelligence rare. Mais il n’a jamais parlé. Ses parents se sont posés la question, s’il était muet ou s’il n’avait pas eu l’intelligence d’apprendre la parole, qu’elle soit anglaise, française, espagnole, asiatique ou arabe. Cela ne servait à rien, il ne parlait pas, et pourtant, tout le monde comprenait. Les yeux souvent fermés, il savait montrer ses sentiments et ses volontés rien qu’avec sa propre chaleur. De son caractère, au final, nous ne connaissons que peu de choses. Tout ce que nous savons, c’est qu’il est plutôt froid, mais pas méchant. Il n’est pas bavard, logique, on s’en serait douté. On ne sait pas s’il est doté d’un sentiment de la justice, du pouvoir, de la méchanceté. On pouvait penser qu’il était fidèle. Le jour de ses 17 ans, il a rencontré une jeune fille. Des yeux verts, plutôt grands et assez expressifs. Dans ses yeux verts, nous pouvions y voir une histoire assez commune d’une fille d’une famille plutôt modeste, classique. Elle avait des cheveux longs, descendant jusqu’au milieu du dos. Ils n’étaient pas épais, donc plutôt fins. Elle possédait des oreilles assez petites, qu’on ne voyait pas car elle laissait ses cheveux les recouvrir. Elle avait, ce qu’on appelle à l’époque contemporaine, une barrette dans les cheveux, mais plus petite. L’ancêtre de la barrette en fait. Son nez, par contre, n’était pas des plus fins. Elle n’avait pas non plus une patate. Mais il était plutôt long et avait une bosse au milieu. Un nez quelconque. Il ne choquait pas sur son visage, mais on le remarquait seulement lorsqu’on la voyait de profil. Elle s’habillait toujours de manière choquante pour l’époque dans laquelle nous vivons. Au XVIIe siècle. Ce 28 janvier 1677, elle était habillée de noir, alors qu’elle n’était pas en deuil. Cela était il pour que le passant moyen dans les rues de Londres la remarque et la plaigne ? Mais elle avait toujours la volonté d’être tout de même très présentable, sexy, choquante presque. A travers ses vêtements noirs, nous pouvions apercevoir la couleur de sa peau. Elle n’avait pas une couleur blanche, comme une anglaise classique. Plutôt la couleur de peau d’une jeune demoiselle du sud de la France. Elle n’était pas blanche comme un cul, mais était plutôt bronzée, malgré ses mains qui étaient assez blanches. Mais bref, pour l’instant, on s’en fiche de cette fille. D’ailleurs, elle n’avait pas de nom. Enfin, si, elle en avait un, mais autant la laisser anonyme, n’est-ce pas ? Il ne lui avait jamais parlé, mais ils entretenaient une relation très amicale, tous les deux. Aucun amour, juste de l’amitié, voire de la fraternité.
Un jour, en 1678, ils décidèrent, en amis, de partir en voyage en France. Le pays de la monarchie absolue, celle où le peuple n’a aucun droit de parole, où la lettre de cachet était monnaie courante, où l’existence d’un parlement n’était même pas envisageable. Ce pays, où les Etats généraux ne se réunissaient que très peu, voire pas du tout. Mais il fallait bien découvrir d’autres pays. Dans cette France de la fin du XVIIe siècle, les venues dans le pays étaient extrêmement rares mais extrêmement contrôlées. Mais il fallait bien tenter des choses dans la vie. Bref, ils sont arrivés au début du mois de juillet et ont visité toutes les ruelles insalubres de la capitale. Ils ont vu la Tour Eiffel, le Panthéon et tout et tout. La Tour Eiffel ? Tu te trompes pas un peu ? Tais-toi, j’dis ce que je veux. En fait, ils ont vu l’endroit où allait être la tour Eiffel. Un champ quoi. Rien de bien passionnant. Pareil pour le Panthéon. En fait, ils ont surtout vu le Collège de Sorbonne. Ils ne l’ont pas visité, bien sûr. On n’est pas des touristes, oh ! De plus, y était enseigné la théologie et sincèrement, le jeune homme n’en était pas friand. Il connaissait suffisamment les dogmes chrétiens, musulmans, juifs, et autres religions. Mais, à part son prénom, il n’avait aucun rapport avec la moindre religion. Oui, Hevruka, it was his name. Hevruka, ça fait pas penser à quelque chose. Oui, Heruka, sans (v), est le nom d’une divinité bouddhiste tibétaine. Cette divinité est une émanation du Bouddha Aksobhya. En gros, c’est une divinité protectrice. Ce dieu est souvent représenté, avec trois yeux, la bouche ouverte, avec de grandes dents, et tient une tête humaine dans sa main. Il fait partie des cinq dieux Myoo. Bref, son prénom, on s’en fout, en fait, n’est-ce pas ? Vous n’avez pas à lui parler, il ne vous répondra pas, de toute façon. Bref. Un jour, au mois d’août 1678, le 15 août plus exactement, ils sont partis se promener, avec leur b*te et leurs couteaux, dans la Belgique actuelle, vers Saint Denis, pas loin de Mons. Depuis le mois de mai, l’armée française assiégeait Mons. Mais l’armée des Provinces-Unies, dirigées par Guillaume III d’Orange… Tu recycles pas tes cours d’Histoire, là ? Oui et alors ? Bref. Je vais faire rapide, ils se sont retrouvés au centre de la bataille et bizarrement, la gonzesse s’est faite tuée. Bon bah Hevrounet d’amour, il a fait quoi ? Il a dit « Merde » ou bien ? Non. Il a crié. Mais il a crié un mot. « NON ». Mais un long « non ». Un long « non » qui venait du fond de ses entrailles. Et il s’est passé quoi ? Une puissante explosion. De cosmos ou d’une bombe ? Plutôt de cosmos. Mais c’est quoi le cosmos ? Il en a déjà entendu parler quelque part, il l’a déjà lu, quelque part, aussi. Mais on s’en fout c’est pas la question. Dans cette explosion, personne n’est mort, ni même les soldats ni même un animal, ni même le vent. Juste un truc s’est ouvert. Genre des grilles. Comme Excel en fait. Et tous ont disparu. Lui avec. C’est ce qu’on appelle une autre dimension ? Bref. Pendant 72 ans il resta dans cette autre dimension. Dans cette dimension, il était seul. Il a pu s’entrainer. Pas forcément au combat, mais à la maîtrise de sa puissance qui visiblement était cachée. La méditation, y’a que ça de vrai. Tu sais, quand tu fermes les yeux et que tu ne penses à rien ou en tout cas, tu penses à un truc bien précis mais que tu ne le lâche pas pendant plusieurs décennies. D’ailleurs, pendant ces 70 années, y’avait un truc bien pratique. Il n’a pas vieillit. Juste son âme avait vieilli. Mais, c’est comme si les couloirs du temps étaient tous fermés et que le cours du temps du jeune vieil homme s’était arrêté. Mais un jour. 1750. Bermudes. (Ouais, les dimensions parallèles te baladent quand même pas mal).
Lorsqu’il a débarqué sur ces îles paradisiaques, il a tout de suite voulu retourner dans la dimension dans laquelle il s’était enfermé. Cette dimension n’avait rien de bien particulier. Elle était immense. Elle était comme l’univers, infini. Mais les étoiles y étaient moins nombreuses. En réalité, elles étaient inexistantes. Tout ce qu’il voyait, c’était le noir. Il ne s’agissait pas, en réalité d’une autre dimension, mais du néant. Aurait-il la capacité d’ouvrir une brèche temporelle et d’y enfermer qui que ce soit ? Arriverait-il a maîtriser l’ouverture et la fermeture du temps, l’ouverture et la fermeture des dimensions, des univers parallèles. Je vais faire une analogie. Il avait réussi à utiliser le pouvoir qui est généralement associé au chevalier d’or des Gémeaux. Pourtant, il n’était pas Gémeaux, en signe zodiacal. En réalité, on ne connait pas son signe. Lui seul le connait, mais il n’y apporte que peu d’importance. Bref, dans cette dimension, n’importe qui deviendrait aveugle ou pire, n’importe qui mourrait. Cette dimension, dans laquelle il a vécu plus de 70 ans, était au final, devenu son repère. Un endroit où il n’entendait aucun son, où il ne voyait personne. Par le biais de sa puissance anciennement cachée, il arrivait à se créer des illusions dans lesquelles il pouvait revoir la jeune demoiselle décédée précédemment. Mais, on ne sait par quel miracle, il a réussi à s’évader de cette dimension parallèle et à réintégrer le monde d’aujourd’hui. La notion du temps lui échappe car il a eu l’impression d’être resté une éternité dans cette dimension, tout en ayant la certitude d’y être resté une seconde. Pourtant, ça fait plus de 70 ans. Quelle option choisir ?
Bref, il n’a pas forcément pris du bon temps dans ces saletés d’îles. Il avait juste compris que les Bermudes étaient un lieu où les lignes du temps étaient reliées. Cette fois-ci, pendant quelques temps, il décida de s’entrainer au combat, mais seul. Et avec des noix de coco, c’est pas l’éclate. Mais il le fit pendant trois quatre ans. Jusqu’au jour, où, en se réveillant, il décida d’aller en mer, a pied. Enfin, en nageant. Il alla tout en bas. Tout en bas hein. Genre dans les fonds marins. Et il vit quelque chose briller. J’voulais juste briller, j’voulais juste briller, c’est du rap tout terrain, c’est du rap tout terrain… Tu t’éloignes là. Oui bon. Une grosse boite grise. Un avion se serait écrasé ? Enfin, on se comprend, hein. Une armure. D’Argent. Il l’a mise. Il est parti. Voilà. Fin.
Non, en vrai, il prit cette boite et la ramena sur la terre ferme. Il sentait des vibrations venir tout droit du cœur de la boîte. Il s’est demandé ce que c’était. Il tenta tout pour l’ouvrir. Il a essayé de la casser pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur. Il n’a jamais réussi. Il a dû attendre des semaines entières. Jusqu’au jour où il a eu la meilleure idée du siècle. Il intensifia l’énergie qu’il avait développé pendant les quelques années. Et bizarrement, elle s’est ouverte, comme un Sésame, ouvre toi. Elle s’est posée délicatement sur lui. Une armure. Avec une inscription en latin, on dirait. Ara. Avec cette armure, physiquement, il n’a que peu changé. Toujours brun, toujours les yeux verts. Toujours les cheveux courts. Bon, entre sa naissance et ses 20 ans, il a, globalement, pris quelques centimètres. Il ne fait pas trois pieds non plus. Mais il est plutôt grand. Il avait aussi une allure bien plus assurée. Avec cette armure sur le dos, il pouvait sentir des vibrations qui s’en dégageaient et qui lui parlaient. Comme s’il pouvait communiquer avec les armures, ou comme s’il les comprenait. Son armure, celle de « Ara », de l’Autel donc, lui indiquait une route à suivre. Celle que plusieurs armures ont empruntée. La route du sanctuaire. -© Never-Utopia
Dernière édition par Hevruka le Jeu 30 Jan 2014 - 13:17, édité 7 fois |
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