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 Francesco : incarnat du dieu de la forge.

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Francesco

Francesco
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MessageSujet: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 11:33




Ma Présentation

• NOM : Francesco Battagliola (Alias Héphaïstos)
• CAMP : Olympe
• ARMURE : Kamui d'Héphaïstos
• PERSONNAGE SUR VOTRE AVATAR : Kiomaru
• CARACTÉRISTIQUE : Humble, bienveillant envers les humains, je suis un être de passion, la forge fait partie de mon existence, non, j'incarne cet art... Je me plait à me percevoir comme d'une neutralité à toutes épreuves et si je suis une divinité, je ne mets point mon statut au delà de celui d'un être lambda, tout le monde mérite une chance.
• COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Recherche internet // Tour de Jeu
• NIVEAU DE RP : Nippon, ni mauvais, à vrai dire je préfère laisser les admins et modos seuls juges.


Mon Histoire...


Avant toutes choses, je tiens à remercier les personnes que j'ai contacté via mp afin de réaliser ce Background. Merci à vous.

I°] Préface

La vision des Hommes... L'humanité avait en sa possession cette faculté à abimer le divin afin de leur donner un aspect plus humain... Je ne les blâmais pas, loin de là, je les comprenais même. Les humains m'avaient mis en parallèle avec un de mes frères : Dionysos. Ils allèrent même jusqu'à nous inventer une naissance des plus atypiques : La Parthénogénèse.

Les humains et leur imagination sans borne me fascinaient. La Parthénogénèse, une conception comme seuls les humains pouvaient en inventer... La réalité était bien plus simple, je ne vais pas vous faire un dessin, si ? Comme pour les humains, les divinités ont besoin d'un père et d'une mère, d'une interaction entre leurs gènes pour enfin créer la vie aussi divine soit elle.

Vous y croyez sincèrement vous à Athéna sortie de la tête de Zeus ? Ou encore à Dionysos sortit de la cuisse de Zeus ? L'explication la plus simple afin qu'une épouse ne perde pas la face, devant l'adultère de son mari était encore, la naissance miraculeuse ! Le mythe se contentant d'effacer ou encore de faire tuer celle qui avait détourné l'époux de sa légitime.

Pour ma part, je suis né d'une vengeance... Rien de bien glorieux n'est ce pas ? La réalité sur les mystères de ma naissance sont toutefois bien plus sombres. Une femme jalouse, apte à se transformer, piégeant son mari dans une relation « extra-conjugale » qui aboutit en fin de compte sur la conception d'un enfant pas réellement désiré, vous voyez le tableau ?

Mon père biologique, Zeus emprisonna son épouse Héra lorsque ses rondeurs de femmes s'accentuèrent trahissant la vie qui grandissait en elle, ce dernier l'avait même contraint à juré sur le Styx qu'elle ne mentait pas, et que cet enfant était aussi le sien. Elle lui avoua donc ses manigances afin de prendre son mari au piège dans ses aventures hors mariage.

Si je fus rejeté lors de ma venue au monde, ce ne fut en aucun cas parce que je fus malade ou toutes autres choses dont la mythologie à garder traces,non la véritable raison était bien plus simple : j'étais un enfant non désiré, conçut dans le mensonge et donc affreusement laid au regard d'Héra.

Je ne fus pas non plus jeté du haut de l'Olympe, encore une invention humaine, la sombre vérité c'est que je fus abandonné, livré à la mer par celle qui m'avait porté en son sein... Je ne dus ma survie qu'à la divine providence, si je puis qualifier cela de la sorte les deux divinités salvatrice que sont Téthys et Eurynomé. Elles, qui se trouvaient non loin de là ou je fus abandonné me portèrent secours, ces deux déesses serviables me gardèrent auprès d'elles dans une grotte sous-marine et m'offrirent l'amour que je n'avais reçu de mes parents.

Mes jeunes années furent baignés de l'amour de celles qui devinrent mes mères. Je n'avais besoin de rien d'autre, elles m'encourageaient dans toutes mes entreprises, me construisirent même une forge lorsque mon esprit créatif se révéla. De cette forge terrestre naquirent certaines de mes créations les plus connues, les plus abouties et à mesure que je concevais de nouveaux minerais, j'en répertoriais les composantes chimiques et alchimiques ainsi que les propriétés afin de laisser une trace de mon savoir.

De la ceinture d'Aphrodites aux armes de certains héros, en passant par le char du soleil ou encore la Pandore mythologique, tout cela fut issu de cette forge. Ce n'est que 9 années plus tard que la déesse Héra rencontra l'une de mes « mères » portant une des mes créations, une broche que j'avais pris grand soin à forger, y mettant tout l'amour qu'un jeune homme pouvait avoir pour une mère. Téthys rencontra Héra par hasard... Un hasard bien ennuyeux pour la suite, puisqu'elle fut contrainte par l'épouse de Zeus à révéler le créateur de ce bijou merveilleux : mon humble personne.

Ce que Héra voulait, elle l'obtenait de gré ou de force, quel choix avait donc l'enfant adoptif que j'étais lorsque l'existence d'une de ses « mères » étaient en périlleuse postures ? Je fus contrains de suivre, celle qui m'avait jadis rejeter, la suivre en Olympe où elle me fit installer une forge bien plus grande et complexe que celle que j'avais connus jusqu'alors. Ne vous y trompez pas, si elle savait que j'étais son fils, elle ne portait pourtant aucun amour en son coeur pour ma personne. Elle n'y voyait uniquement que ce qu'elle avait à y gagner tant en prestige qu'en renommée.

Cette déesse alla même jusqu'à m'entourer de nombreux égards, bien plus que ce que je n'en désirais. En vérité, ils avaient besoin de ma personne, ils attendaient quelque chose que j'allais devoir leur fournir afin de protéger celles que j'aimais de tout mon coeur. Héra s'arrangea pour me donner la plus belle de toutes les déesses en mariage Aphrodites, une déesse pour laquelle je n'avais aucun amour puisque je ne la connaissais tout simplement pas.

Une déesse avec qui je conclus un accord particulier : Elle faisait ce qu'elle voulait de son existence du moment qu'elle ne se mêlait point de mes affaires, qu'elle n'exigeait rien de ma personne et m'offrait une descendance. Un accord qu'elle remplit avec brio en portant nos deux enfants : Palaemon l'argonaute et Ardalos qui devint un grand sculpteur et l'inventeur de la flute.

Héra et Zeus me placèrent au rang de divinité du Feu et de la forge, une fois de plus un moyen de s'assurer de ma dévotion à n'en point douter. Je devins bien vite incontournable puisque la création majeure dont je suis à l'origine n'était autres que les fabuleuses armures dont se revêtent les dieux : Les Kamuis. Je dus rivaliser d'ingéniosité afin de concevoir ses dernières, les composants de base nécessaires de ses armures étaient eux même issus d'assemblage de métaux pour la grande majorité.

C'est la création des trônes des deux divinités dirigeant l'Olympe qui m'ouvrit la voie à la création des Kamuis... Cette création me permit d'entrevoir de nombreuses possibilités et enfin me permis d'aboutir à la création de l'Adamante, de l'orichalk et enfin l'utilisation du Gammanium. Inventions qui me servirent de composants pour les armures divines dans des proportions que je ne révèlerai jamais puisque j'en fis la promesse au dieu des dieux.

Je puis toutefois vous en lister les matières premières ainsi que leur moyen de conception, sachez toutefois qu'une seule erreur dans votre mélange provoque une explosion particulièrement dangereuse, semblable à l'explosion de milliers de soleil, à vos risque est péril...

L'Adamante est obtenu a partir d'une combinaison de fer, d'argent, de cuivre et de plomb (le ratio est 3 fer, 1 argent, 2 cuivre et 4 plomb), qui mélangés dans cuve assez chaude pour faire fondre le plomb sont ensuite coulé dans des moules. Une forte consommation de cosmos doit être dépensé pour chaque kilo d'Adamante créé, cette création est extrêmement longue surtout lorsque l'on sait qu'un total de 10 kilos d'ingrédients doivent être utilisé pour obtenir un seul kilo de ce matériel précieux. Au moment précis ou le mélange prend la couleur vive de l'alliage, 90% des matériaux ont mystérieusement disparu. Ce qui arrive au reste des métaux sublimés demeurent un mystère pour toutes autres que ma personne. Un secret que je garde jalousement dans ma mémoire et que je ne coucherai jamais par écrit.

L'orichalk pour sa part est un mélange de mercure, d'or, de cuivre et d'argent, chauffés et mélangés ensemble. Cette création nécessite aussi une dépense conséquente de cosmos par kilo. Les matériaux ont besoin d'être mélangé dans des proportions égales et, contrairement à l'Adamante, rien n'est perdu dans le mélange (un kilo de chacun de ces matériaux donneront 4 kg d'orichalk).
La substance résultant de ce mélange a une couleur d'or rougit, elle est assez douce et facile a travaillé lorsqu'elle est en fusion avec les connaissances adéquates.

Le Gammanium est de loin la matière première la plus aisée à se procurer puisqu'elle existe à l'état sauvage dans la nature... Il pourrait être aisément recomposé au sein d'un atelier de travail, cependant pourquoi perdre du temps ?

Nous reste plus que les quatres derniers éléments de la création des Kamuis : Le Sang de la divinité pour laquelle elle est conçu afin de créer un lien particulier entre ceux qui deviendront inséparables, de la poussière d'étoile afin de lier l'armure au Bigwill, les bonnes proportions sans lesquelles de fâcheuses conséquences découlent et enfin, une bonne dose de talent et de savoir faire.

J'eus là ma vengeance, divinité jadis rejetée par ses propres géniteurs, je devins une divinité incontournable et essentielle... Mon amertume se tut donc, laissant place à une entente intelligente avec les autres divinités et quelles qu'elles furent. J'étais d'une neutralité et d'une impartialité exemplaire, dans le fond de part mon expérience, il y avait en chacun d'eux du bon, comme du mal ; Je laissais le manichéisme aux hommes.

Ce qui fût raconter dans les récits profanes ne sont que fantaisistes même s'ils n'en demeuraient pas moins à mes yeux respectables... Les humains voulaient expliquer ce qu'il ne peuvaient comprendre, ils finirent par inventer d'autres évènements chimériques fort distrayant soit dit en passant, émergeant de la psyché torturée de leurs conteurs. De grands hommes qu'il m'aurait plus à fréquenter si je n'avais pas été si occuper.

La vérité, telle qu'elle fût demeure méconnu des humains, de la Gigantomachie, ils n'en gardent aucuns souvenirs, des premières guerres saintes tout juste des souvenirs épars. C'est cela même qui me poussa à abandonner les cieux, fouler la terre des hommes et enfin enseigner aux seuls êtres que je jugeais digne mes connaissances, de mon savoir... Ils avaient su m'intriguer, me passionner, ils n'étaient guère différents de ma personne dans le fond, eux aussi avaient cette fibre créatrice, cet esprit si particulier. Ce fut ainsi que le peuple de Mü, qui devint plus tard celui de Jamir, prit connaissance de l'art de la création et de l'entretien des armures puisque je vécu pendant un temps à leur coté. Des êtres d'une grande faiblesse pour certains dieux, de véritable trésor au regard de l'être que j'étais.

Bien sur, je dus respecter ma promesse faites au dieu des Dieux, je ne leur offris point le secret des Kamuis toutefois, je leur offris la connaissance des armures tel qu'elles sont connus encore de nos jours. Dieu relativement discret, j'avais cependant reçu une mission importante des mains de Zeus : veiller à ce que jamais ne soient créées sur Terre des armures pouvant rivaliser avec des Kamuis. Durant les 1ères Guerres Saintes, j'ai du intervenir assez souvent afin d'éviter certains débordements, mon statut divin et mes connaissances me permettaient d'un simple contact d'ôter tout caractère divin à une armure scélérate.

Le Sanctuaire d'Héphaïstos, mon sanctuaire, se trouvait et se trouve encore aujourd'hui au pied de l'Etna, en Sicile. Un lieu très proche de celui où je fus élevé, c'est d'ailleurs là-bas que réside encore un « pont dimentionel » ne répondant qu'à mon cosmos, menant tout droit à la crypte abritant mon corps divin : les forges de l'Olympe.

Las de trop de guerre, ne comprenant pas réellement la portée de ce jeu auquel se livraient les autres divinités, je pris la décision de m'octroyer enfin du repos... Un repos bien mérité. Mes ultimes créations furent des sentinelles qui veillèrent et veillent encore aujourd'hui à ce que mes sanctuaires terrestres demeurent inviolés. Ultimes créations avant de rejoindre l'Olympe et me mettre en sommeil dans un sarcophage humble et discret, à mon image, que j'avais moi-même créé bien des siècles auparavant...

Mon âme quand à elle se réincarnerait de vie en vie, donnant ça et là, naissance à de célèbres artistes maitre dans les arts de la forge et de la sculpture. C'est sommeillant dans l'inconscient de ces dits incarnats afin de garder toujours regard sur les évolutions humaines, que j'appris des hommes. Mon âme s'éveillerai telle à nouveau ? Et si oui, en qu'elle ère ? Le dormeur que j'étais n'en avait pas réellement conscience à l'époque, mais le repos que je m'octroyais était tout à fait justifié.


II°] Francesco : Une enfance dorée.

Je me nomme Francesco Battagliola, je suis né un 20 septembre à Catania par une après midi ensoleillée, d'un père forgeron et d'une mère sage femme... La maison familiale fût le témoin de mes premiers cris, j'eus une naissance propre... Ma famille n'étais pas des plus riches, ni des plus pauvres. Mes parents étaient suffisamment aisés pour s'adjoindre les services de la médecine de l'époque et ma tante servit de sage femme.

Ma petite enfance fût donc baignée dans un climat familial des plus agréable. Je me rappellerai toujours du jour de mes 4 ans, une grande et belle fête... Elle ne fût point d'un faste à couper le souffle, seulement la famille était réunis autour de moi dans son intégralité, un sentiment de chaleur humaine comme je n'en avait connus jusqu'alors. Nous étions pas moins de 60 personnes, entre les oncles, les tantes, les cousins et cousines ainsi que les parents plus éloigné; j'étais heureux. Il n'y avait aucune animosité en son sein, une famille unie comme l'on pouvait en rêver, les uns protégeant les autres.

Je me rappelle aussi qu'ils avaient cherchés pendant un long moment, les enfants que nous étions mon cousin, sa jumelle et moi. Ils étaient tout deux plus âgés de trois voire quatre ans de plus, nous étions les plus jeunes, les petits derniers et donc surement les plus turbulents. Lorsqu'il nous retrouvèrent contemplant la méditerranée sagement installé en haut d'une falaise surplombant l'immensité de ce véritable Océan pour les enfants que nous étions, nous avions ressenti tous trois une honte que la sanction qui s'en suivit racheta. Ils s'étaient inquiétés pour nous, et avons donc été punis, une punition à la mesure de notre faute au regard des garnements que nous étions : Punis de dessert et couchés immédiatement après le souper.

Rude. Cependant c'est par là que passait l'enseignement de la discipline aussi nous nous étions pliés à cela sans mots dire. Il était mal vu de trouver chose à redire, nous étions en faute, nous le savions et preuve de maturité ou de piété familiale assumions les conséquences de nos actes. Il aurait été plus judicieux de prévenir au lieu de se faire la malle en douce. Croyez moi ou non, ce fut la dernière fois que nous eurent une telle sanction, notre éducation nous avait appris à respecter l'autorité.

Par une belle matinée de printemps, je me rappelle encore la fierté de mon père lorsque pour la première fois, il m'emmena au siège de l'entreprise familiale. Ce siège tenait en un atelier aux allures colossales pour l'enfant de 7 ans que j'étais devenu, imaginez une battisse de la taille d'un manoir entièrement dévolue à la spécialité de la famille : l'art de la forge. Un antre où ensemble la famille Battagliola façonnait de fabuleuses créations... une entreprise qui avait vu le jour, il y a 200 années de cela de part la volonté d'un ancêtre encore révéré aujourd'hui dont je porte le prénom.

La clé de la pérennité de cette entreprise et de sa tradition pluri-séculaire ? L'amour des belles choses, l'amour de la famille et surtout un savoir faire transmis de générations en générations tant dans l'art de la forge que dans celui du commerce. Si ma famille contient plus d'homme forgerons que de femme, cela n'en enlève rien aux talents de ses dernières qui passées maitresse dans l'art du commerce ont contribué largement à la renommé de notre famille.

En cette époque, les seules femmes excellant dans l'art de la forge étaient ma grand mère ainsi que ma cousine bien qu'âgée d'une 12 années. Elles avaient commencés à apprendre à peut près vers l'âge de 7 ans, avait réalisé sa première oeuvre vers 8 ans et demi avant de magnifier son art vers 10 ans... Elle était un véritable modèle de réussite à mes yeux, il était même impensable d'imaginer les bêtises commises avec elle quelques années auparavant.

Elle était d'un blond vénitien peu commun en Sicile, elle avait hérité cela de sa mère ainsi que des yeux d'une couleur proche du ciel, deplus elle faisait preuve d'une douceur à mon égard proche de celui d'une mère, c'est donc naturellement que je me tournais vers elle lorsque j'entrevoyais des possibilité flagrante à mes yeux... Je faisais preuve d'un sens quasi inné, ou peut être instinctif dans l'art de la forge, c'était comme si cet art et ma personne ne formions qu'une seule et même entité.

La fierté, je fus la fierté de mes proches bien que d'un naturel discret, je me contentais d'oeuvrer dans l'ombre... Je ne possédais pas en moi d'orgueil particulier, ne nous voilons pas la face, certaines personnes pouvaient être vantard, d'autres eux en auraient pu en avoir les prétentions et demeuraient humble. Ma cousine, en était un exemple, elle avait ce don en elle et pourtant, elle restait telle qu'elle était, simplement l'Annabella que j'avais toujours connu.

C'est d'ailleurs cela qui séduisit l'homme qui devint 5 années plus tard son époux... Il était l'unique héritier d'une famille de marin réputé régnant sur les eaux de l'Adriatique. Antonio de Pescara, puisque tel était son patronyme, par amour pour Annabella alla même à l'encontre des volontés de sa noble famille en l'épousant.

Antonio avait été accueillit dans la famille de la meilleure façon qu'il pouvait l'espérer... Si nous n'étions point de noble ascendance comme lui, nous avions un certain savoir vivre. J'appris d'ailleurs beaucoup de truc à son contact... Du haut de mes douze ans, je possédais un savoir faire et des connaissances qui pouvaient rivaliser avec les plus brillants hommes d'Italie. J'apprenais à une vitesse vertigineuse, c'était comme si j'avais toujours su et que le simple fait de voir, me suffisait pour réveiller une mémoire endormie sans pour autant pouvoir l'expliquer.

Ce n'est qu'à l'adolescence et après un traumatisme cérébral résultant d'une chute, comme prit entre la vie et la mort qu'il s'éveilla en moi. Avais-je involontairement provoqué le réveil de cette entité sommeillant en moi ? Avait elle sentie que j'allais mourir sans sa divine intervention ? Toujours était il qu'âgé de 14ans, piégé entre la vie et la mort dans un profond coma, je fis sa rencontre... Cette divinité qui se présenta de la façon la plus humble et me sauva la vie : Héphaïstos. Un nom de légende pour les forgerons que ma famille et moi même étions... un nom pourtant lourd de sens, puisqu'il était dit dans les récits des hommes qu'il n'était qu'un vieillard boiteux, hors l'entité qui se tenait là dans mon esprit était d'une beauté telle qu'aucun yeux profanes ne pourrait jamais espérer contempler ou même en supporter la vision.



III°] Quand le profane apprend du divin.

Cette rencontre changea ma vie, et bien plus encore ma vision du monde... J'avais trouvé un maitre tel que nul ne pouvait se targuer d'avoir puisqu'il s'agissait de celui de part qui venait l'art de la forge. Je me rendis vite compte que la divinité était bien loin de tout ce que les écrits avaient retenus de lui, pourquoi les ancêtres avaient ils raconté autant de choses fausses à son sujet ? Je parvins bien vite à la conclusion qu'au même titre de son apparence, l'humanité avait voulu mettre des mots sur un état de fait dépassant de loin, nos humbles imagination les plus folles.

Au plus, il me contait sa vie, au plus mon respect à son égard grandissait... Il était tellement proche des Hommes que cela aurait pu troubler au plus haut point les grands penseurs de l'antiquité. Il était tout simplement Héphaïstos, une entité d'une grande sagesse au savoir à peine envisageable, et pourtant d'une humilité sans commune égale.

Un modèle de vie, de respect et de sagesse... L'humble forgeron que j'étais devenu avait tellement à apprendre auprès d'un tel être, et même s'il surclassait de loin Annabella, je compris qu'elle demeurerai elle aussi l'un de mes modèles. Un long et périlleux périple allait m'attendre, me montrer digne de cette divinité, d'un maitre forgeron j'étais redevenu un simple disciple mais comment pouvait il en être autrement, même le plus anciens maitre forgeron de ma famille ne pouvait ne serait ce qu'entrevoir l'extrême simplicité primitive de notre art.

Le dieu commença par le commencement avec ma personne, il fallait que je désapprenne tous ce que j'avais jadis apprit, une entreprise en soi. Je n'en avais pas conscience, mais cette longue très longue introspection dans les tréfonds de mon âme ou plutôt de notre âme puisqu'il était moi et que j'étais lui, commença. C'était cela qui me conduisait inéluctablement vers la voie qui était la mienne. Non la voie qui était la nôtre serait d'avantage opportun d'employer.

Il devait être 5 heures peut être moins en cette matinée de Janvier, qui fut le début d'un profond changement pour moi. Je m'étais affairé bien avant l'aube à la conception d'un marteau particulier puisqu'il serait le résultat de ma première année de formation auprès de la divinité. Il n'y avait nulle lueur du petit jour à l'extérieur, j'étais seul dans l'atelier familial, les membres de ma famille dormant encore dans leurs foyers respectifs.

J'avais accès à des connaissances qu'aucuns mortels ne pouvaient avoir accès, la maestria que j'acquerrais, défiait l'entendement du commun des mortels... Même au sein de ma famille, on me qualifiait de véritable génie, un terme qui me rendait fier et qui pourtant me gênait profondément allant jusqu'à faire rosir mes joues.

Ce jour si particulier fût le premier de ma vie ou je ressenti cette chaleur m'envahir pendant mon oeuvre... Une chaleur à l'extrême douceur, un calme et une paix intérieure quasi religieuse ne cessant de croitre en puissance mais demeurant toutefois douce. Il était étrange de qualifier une telle puissance de douceur pourtant c'était bien de cela qu'il s'agissait... Comme si j'étais en harmonie avec le tout universel, j'avais l'étrange sensation d'être là ou je le devais et de faire ce que je devais.

Les mots humains ne pouvaient qualifier les sensations que j'éprouvais, peut être était pour cela que les écrits humains étaient parsemées d'ineptie en tout genre sur le divin, c'était comme tenter de qualifier l'inqualifiable, de quantifier l'inquantifiable. La conception de cette oeuvre me prit presque un mois, la connaissance que j'avais de cet art n'était qu'orale, divine certes mais orale.

J'allais vers ma 16ième années d'existence, lorsque je finis par achever le marteau... Un marteau sans commun pareil puisqu'involontairement, je venais d'enfreindre l'une des missions qu'Héphaïstos avait reçut : Qu'aucun objet humain ne soit semblable à la puissance des Kamuis, mais étais-je toujours humain à ce stade de mon existence, je n'en ai pas la réponse. Une chose cependant est certaine, mon oeuvre connu le même sort que les créations humaines impies, son éclat se teinta pour enfin devenir entièrement noire. Je compris bien vite qu'il s'agissait de la volonté du dieu guidant mes pas.

« Pardonnez mon affront, je ne voulais point vous manquer de respect, seulement vous faire honneur ! »

C'est alors qu'une réponse se formula en moi, c'était la voix d'Héphaïstos que j'eus le plaisir d'entendre.

« Tu n'as fait que ce que j'attendais de toi, Francesco... Petit à petit, tu prends conscience que nous ne sommes qu'un seul et même être... Si ton subconscient l'a toujours su, je sais qu'il peut être difficile pour un esprit humain d'entendre cela. N'aie crainte, je veille à respecter notre engagement, puisque je ne suis ni plus, ni moins que l'image de ton subconscient. »

Un fin sourire passa mon visage, il avait raison dans le fond, nous étions qu'un seul et unique tout.


IV°] Une rencontre inattendue.

Je devais avoir 19 ans, il était pas loin de midi et si mes souvenirs ne me jouent pas de tour, nous devions être le 14 ou le 15 Août... Cela remonte à une dizaines d'années à présent et pourtant son souvenir demeure gravé en moi. Elle était belle, gracieuse et tellement intrigante cette jeune femme... J'allais fermé l'établissement fille de Nicolosi de l'entreprise familiale que j'avais ouvert non loin de l'Etna, pour être plus exact au pied de ce dernier lorsqu'une douce voix féminine m'interpella.

« Excusez-moi ! »

Je m'étais alors retourné pour l'apercevoir, cette créature à la beauté racée et intemporelle... Elle était un peu plus grande que moi, devait vraisemblablement avoir un âge proche du mien, de grands yeux semblables au bleu du ciel, un teint légèrement plus halé que celui dont j'étais habitué et surtout une sublime chevelure d'une couleur argenté, tombant en cascade dans son dos, peu commune dans nos régions. De surcroit deux points argentés en guise de sourcils trahissait son origine exotique dirons nous. Qui était elle, je n'en savais alors trop rien, cependant sa caractéristique me semblait étrangement familière, je finis donc par en conclure qu'Héphaïstos devait connaître le peuple de cette étrangère. Ma réflexion n'avait durée qu'une seule seconde pourtant, j'avais fait un portrait complet en mon esprit.

« Que puis-je pour vous être agréable ? » avais-je osé, un sourire charmeur illuminant mon visage, tout cela ne me ressemblait guère, et lorsque je réalisais cette liberté, je me mis à rosir légèrement.

« Etes vous, Francesco Battagliola ? » Avait elle répondu, dans un sourire visiblement amusée.

« Lui-même. » Avais je balbutié.

« Votre renommé vous précède, je suis ici afin de quérir votre aide ! » Elle porta un regard en direction d'un de mes cousins qui m'avait suivi céans, nous étions moins d'une dizaine du même âge, et de la même famille cela va sans dire. Je compris alors qu'il était de trop.

« Maximo... Je prends mon après midi, tu te chargeras de la commande du préfet. » M'exprimais-je tandis qu'après un clin d'oeil complice ce dernier répondit. « Oh... Je vois, une affaire urgente... Ne t'inquiètes pas, profites de ton après-midi. » Que voulait il dire par là ? Si je feignais de n'avoir comprit, je devins un peu plus rouge avant de refaire face à cette jeune femme.

Nous nous étions alors éloignés, prenant la direction de mon petit chez-moi... Une maisonnette bien modeste, quatre, mur un toit, tout ce qu'il suffisait au célibataire que j'étais. M'arrêtant devant mon domicile, j'osais enfin un regard en direction de cette jeune femme qui m'avait accompagné, sortit d'une poche de mon tablier la clef de mon antre avant d'en ouvrir la porte et de l'inviter à entrer la première comme un gentilhomme.

« Voulez-vous vous restaurer ? » Puis rougissant de plus belle, me rendant compte que je n'avais eut le temps au levé de ranger ma couche, j'ajoutais. « Pardonnez le bazar de mon antre,cependant je n'ai que peu l'habitude de recevoir de visite. » Et si le terme bazar était employé pour qualifier un simple oublie c'est parce que dans le fond, j'étais certainement un peu maniaque du rangement et de la propreté.

« Ce n'est pas pour cela que je viens à vous... Toutefois, j'accepte avec plaisir votre offre. » Prononça t-elle dans un sourire à faire vaciller le plus endurcit des hommes.

Ni une, ni deux, je pris position devant les fourneaux, je n'étais pas un excellent cuisinier toutefois j'étais apte à faire un vrai repas, surtout avec une invitée. Sans pour autant détacher mon attention de ma confection, impressionnant de concentration, j'entrepris de poser La question qu'il fallait.« Pourrai-je à présent savoir de quoi, il en retourne ? »

« Très certainement... Les raisons de ma présence en ces lieux trouvent son explication dans ma formation... » Elle marqua une pause avant de reprendre. « Voyez-vous, je suis moi même forgeron et l'on raconte partout que vous êtes de loin le meilleur que la terre, n'aie jamais portée. »

« Ce que vous dites est profondément flatteur... Cependant je pense que vous devez faire erreur... Je n'ai rien d'extraordinaire, je me contente de mettre une part de mon âme dans mes créations... Je n'ai pas de recette miracle ! » Me contentais-je de répondre, j'allais bien ajouté quelque chose lorsqu'elle exprima son opinion. « J'ai pu constaté par moi-même qu'il n'en est rien, et que j'ai trouvé la bonne personne... Voyez vous, je viens expressément de Jamir où je suis ma formation... Mon maitre m'a parler de vous, aussi me voici ! »

Jamir ? Ce terme de parlait cruellement, n'était ce point les descendants du peuple qu'Héphaïstos avait formé ? Il y eut un instant de flottement, une perte d'attention suffisante pour que ma chair fini par se faire entamer par le couteau que je maniais.

« Mince. » J'avais à peine eut le temps de prononcer le mot, que la jeune femme s'empara de ma main blesser. « Laissez-moi penser cette vilaine blessure. »

Par pudeur, je ne vous raconterai point la suite, tout ce que vous saurez c'est qu'elle demeura à mes cotés jusqu'au terme de sa formation... Qu'enfin, je pouvais me révéler dans mon intégralité à quelqu'un sans avoir à me cacher. Elle devint mon élève, mon amante et bien plus encore, malheureusement le destin nous sépara... Elle mourut en couche et avec elle, l'enfant qu'elle portait. Nous lui offrirent des funérailles digne d'un membre de notre famille, même si elle n'avait voulu le mariage.



V°] L'éveil à la divinité.


J'errais inconsolable pendant près de quatre années, j'étais à présent un jeune homme d'environ 25 ans solitaire, fuyant toutes relations féminines... Ma famille demeurait les seuls contacts sentimentaux que je m'autorisais alors encore. Aucun futur père ne devrait survivre à la mort d'un enfant à venir. Mon coeur était en miette et je n'avais plus eut de contact avec la part divine de mon âme, rien ne pouvait plus apaisé ma peine. Rien hormis cet être, un spectre d'Hadès répondant au nom de Setesh.

Etait il venu afin de s'assurer que jamais Héphaïstos ne revoit le jour ? Non, cet être était venu de son propre chef... Il était venu afin de lui apporter la paix de l'âme puisqu'il fut le seul à me proposer une hypothétique solution pouvant apaisé ma peine. L'assurance de la paix pour l'âme de la femme de ma vie, et de mon enfant. Pour qu'elle raison, un spectre tel que Setesh faisait ce geste me direz-vous ? Parce que lors d'une vie antérieure, je fus celui qui lui apprit ce qu'il savait à présent sur l'art de la forge, peut-être une sorte de reconnaissance, qui pouvait bien le dire ?

Toujours était il, qu'une entrevue avec l'Empereur de la Mort, cet oncle méconnu, était la seule solution envisageable pour que celle dont j'étais profondément épris, connaisse une mort paisible en compagnie de leur enfant à naître. Avais-je d'autre choix ? Après avoir fait mes « au-revoir » à mes proches, je me mis en route à la suite de ce Setesh.

Ardu fut le chemin me menant à la rencontre d'Hadès, ce chemin passait par l'éveil à mon véritable moi... La divinité que j'étais dans les tréfonds de mon âme et qui peut être, jamais plus ne répondrait à mes questions. Etait il déçu de moi, m'avait il abandonner ? Je ne prie réellement conscience de cela que lorsque je fus contraint d'enflammer une nouvelle fois l'énergie de ma propre vie afin de survivre au chemin.

Il ne me répondait plus, parce que nous étions devenu qu'une seule et même personne, je possédais ses connaissances non plus par l'enseignement qu'il m'avait donner mais parce que nous ne formions plus qu'un... En croisant le regard de Setesh, me revint en mémoire, l'une de mes incarnations alors que je sommeillais depuis si longtemps.

« C'était donc toi le jeune apprenti que j'eus formé jadis ? »

Aucune réponse de sa part, un simple rictus en disant bien plus long que toutes les paroles qu'un corps humains ne pouvait jamais prononcer.

« Merci. » me contentais-je d'ajouter, la réalité du mot était tellement infime à coté de ce que je ressentais en cet instant. Visiteur de l'Enfer, vivant parmi les morts je demeurais... Après tout, même si mon cosmos n'était pas l'égal de ce qu'il devait être, je demeurais l'incarnat d'une divinité majeure, peut-être était-ceci la responsabilité divine ?

Ce ne fût que lorsque nous atteignirent enfin les portes derrière lesquelles se tenaient les monarques infernaux, et que mon guide m'intimida d'attendre un instant qu'une sorte de malaise s'empara de mon âme. Mes tempes battaient à tout rompre en rythme avec mon corps, en cette heure je sentais presque le liquide vital, l'ichor puisque j'étais une divinité vraisemblablement palpiter aux seins de mes veines. Je déglutissais à grand peine et sursauta même lorsque Setesh réapparut, la seule réelle phrase qu'il m'adressa depuis que nous avions pénétrer en Enfer fut celle qui s'échappa de ses lèvres.

« Vous pouvez pénétrer céans, les seigneurs infernaux vous attendent ! »

Je déglutis de nouveau, tentant de me rasséréner, un souffle bref passa mes lèvres puis enfin, je pénétrais dans les lieux... L'atmosphère était oppressante, je n'étais point habitué à tout ceci. Humblement, j'inclinais mon visage lorsque je fus à bonne distance d'Hadès et de Dame Perséphone.

« Seigneur Hadès...Dame Perséphone... Si je me tiens céans devant vous, c'est pour vous demander une faveur le plus humblement du monde. »

Le cosmos des deux divinités avaient un coté inquiétant et pourtant cela faisait naître en moi, un assurance et un regain d'énergie que je ne pouvais m'expliquer. Agissaient ils comme une clef, sur un verrou cosmique que j'étais jadis imposé, je ne le savais point, ou peut être avais je tout simplement voulu l'oublier. Mon cosmos rivalisant de puissance avec celui d'Hadès me surprit.

« Pardonnez cela... Je ne puis vous expliquer ce qui vient de se produire, j'en ignore moi même la raison... Si je me tiens aujourd'hui devant vous, c'est afin de vous demander humblement la paix pour l'âme de ma défunte compagne morte en couche et de notre enfant ayant subit le même sort. »

Hadès se redressa alors de toute sa stature... son cosmos était largement déployé et pourtant ne semblait pas agressif.

« Héphaïstos ou quelque soit le nom de ton incarnation en cette ère... Toi mieux que quiconque, doit savoir ce que je pense de l'humanité, laisse moi te dire qu'aucun humain ne foulera jamais le sol d'Elysion... »

Il marqua une pause, cette révélation tortura le coeur de l'être que j'étais cependant la suite de ses termes furent des plus encourageant.

« Toutefois, je ne suis pas un ingrat... Je convoquerai donc Hypnos... Je ne m'oppose pas à la présence de tes proches en Morphia sache le... Toutefois, c'est le dieu du sommeil que tu devras convaincre, c'est la seule chose que je puis te proposer. »

Mon regard s'inclina devant Hadès, puis devant Perséphone tout n'était donc pas perdu puisque Hadès consentait à la possibilité d'une entente. Un signe de respect puisqu'aucun mot ne pouvait transcrire la gratitude que j'avais à leur égard. J'eus donc un simple.

« Je vous remercie Seigneur Hadès. Dame Perséphone! »

Le regard de cet oncle se porta enfin en direction d'un de ses sujets...

« Va !! fais prévenir Hypnos que son seigneur l'attend pour l'entretenir d'une affaire de la plus haute importance. »

Puis son regard se posa de nouveau sur moi. Etait-ce un sourire qu'il arborait ? Je ne saurais le dire.

« Lui seul te dira si oui ou non, ton épouse sera accepté en son domaine... Choisit bien tes mots, mon cher neveu car de ceux là dépend leur devenir à tout deux ! »

Ainsi commença une longue et interminable attente, les secondes s'écoulant à mon regard comme des heures. Je ne connaissais que peu de chose au sujet d'Hypnos, ne le connaissant pas réellement ce dernier pouvait tout simplement m'envoyer sur les roses. Cruel destin que le mien, j'étais fort d'une connaissance pluri-millénaire et la partie la plus humaine de mon âme avait peur.

Seul les imbéciles voire les fous ne la connaissait pas cependant pouvais-je encore l'éprouver ? Bien vite en réalité, j'allais être fixé car déjà la porte des lieux s'ouvrait sur un être à allure impressionnante. Un être de bonne taille, faut il préciser que du haut de mon bon mètre soixante et dix, tout ce qui avoisinait les deux mètres faisait office de géant ? Des cheveux mi-long dorés à l'instar de ses pupilles, une étoile à six branches visible sur son front renforçant les traits de son faciès, protéger par son surplis couvrant une loge toge d'un blanc immaculé, et une voix d'un calme impressionnant. Il eut juste un signe de tête pour l'humble personne que j'étais, avant que son regard de s'attarde sur le Seigneur de ce royaume, il me paraissait tellement étrange cet être dominant les rêves.

« Majesté, vous m'avez fait demander ? »

D'un hochement de tête Hadès me désigna, il ne prononça aucun mot, cependant son regard en disait long, il m'observait de toute sa stature. Le visage du seigneur des rêves se tourna dans ma direction, il me détaillait plus amplement que précédemment.

« Que puis-je pour vous, Héphaïstos ? »

Cela était tellement étrange pour l'incarnat que j'étais de me faire appeler par le prénom d'une divinité, j'étais bien conscient l'avoir été jadis... Bien que mon âme fut divine, je n'étais qu'un incarnat qui venait tout juste de s'éveiller à son essence divine. C'est donc le plus humblement que je m'inclinais devant Hypnos... Héphaïstos aurait il agit différemment ? Je ne le pensais pas.

« Seigneur Hypnos ! »En un instant des centaines de milliers de formules se pressèrent dans mon esprit, il ne se passa qu'une fraction de seconde, cependant ma réflexion me parut prendre des heures. « Si je me tiens céans devant vous, c'est afin de quérir votre assistance. » C'était loin du discours d'accroche que je m'étais imaginer cependant je venais de lancer un pierre dans l'eau et ne pouvait revenir en arrière, ne restait plus qu'à poursuivre et voir si cette dernière ferai suffisamment de ricocher pour atteindre l'autre rive. « Ma jeune compagne ainsi que notre fils à naître n'ont point survécu à l'accouchement. » Les expressions de mon faciès reflétèrent des sentiments tels que le désespoir, la peine, la haine doublé d'un profond sentiment d'injustice. « Des êtres chers à mon coeur, m'ayant quitté prématurément, pour lesquels j'ose espérer les affres de l'Enfer. » Croisant le regard de la divinité du sommeil, je repris. « Je ne vous mentirai pas en vous comptant à qu'elle point elle est vierge de tout péché, car quel être vivant parmi les hommes peut s'en targuer ? Moi-même, dans ma grande inconscience j'ai dû en commettre sans l'ombre d'un doute...Toutefois, j'ose aspirer à autre chose que l'Enfer pour cet être qui sut faire battre un coeur tel que le mien ! » Je m'inclinais de nouveau de la façon la plus humble possible devant celui qui tenait le devenir de mes proches entre ses mains. « Si notre enfant lui, peut se vanter de l'être, il aura besoin d'une mère dans l'au-delà, aussi je vous en conjure, offrez leur ce que je n'ai put leur offrir, une vie libérée des vicissitudes du monde ! » Je n'avais rien d'autre à ajouter, j'espérais seulement que le divin fils de Nyx donnerai une suite favorable à ma demande, libérant mon coeur et mon âme de la tourmente qu'était la mienne.

L'être me détaillait, je sentais son regard peser sur ma personne tel une épée de Damoclès. Un instant qui me sembla une éternité. Lorsque enfin, il prit la parole, mon coeur se mit à battre à tout rompre, j'allais être fixé, mon récit l'avait il touché. Mon regard croisa le sien, il arborait un sourire sur son visage était ce bon signe ?

« Je prends bonne note de ce que vous venez de dire... Votre plaidoirie, votre démarche ainsi que votre comportement à mon égard témoigne de l'amour que vous avez dut lui porter de leur vivant. Je serai un être bien mauvais de ne prendre en compte cela, aussi, j'accède à votre requête, sachez que dorénavant vos proches seront admis en Morphia et qu'il vous suffira de penser à ceux-ci pour les visiter ! » A son tour, le divin fils de Nyx s'inclina devant moi, je ne savais que trop dire, dans un sens mes actes passé ainsi que mon statut avait dû jouer, toutefois ma gratitude à l'écart d'Hypnos elle était réelle. « Je vous en suis reconnaissant Seigneur Hypnos ! » Mon regard croisa enfin celui d'Hadès et de Perséphone, un regard reconnaissant. « Je n'eus jadis point l'occasion de faire votre connaissance, j'ose espérer que l'avenir corrigera cet état de fait. » Perséphone demeurait étrangement silencieuse, Hadès pour sa part se redressa. « Qu'il en soit donc ainsi, si tel est ton désir, sache que mon royaume t'es ouvert... N'en abuse point toutefois, il peut être risqué de s'aventurer en ce monde, même pour une divinité telle que toi ! » Son regard en disait long, ma présence céans touchait à son terme, c'est donc silencieusement que je prie congès de ces membres divins de ma famille. Lorsque je passais la porte des lieux se tenaient là de nouveau l'être qui m'avait conduit ici.

« Je vais me charger de vous escorter jusqu'à la sortie ! Je constate avec plaisir que votre cosmos à enfin récupéré sa splendeur d'antan. » Un sourire passa son visage, était il moqueur, encourageant ou tout autre, je ne saurai le dire. « Je vous suis gré pour toute les attentions que vous avez témoigné pour ma personne, si je puis faire quoique se soit pour vous, n'hésitez pas. » Un rictus se coup-ci passa sur le visage de Setesh qui se contenta de répondre. « Je vous étais redevable, je me suis seulement acquité d'une dette ! »


VI°] Retour vers un monde baigné de lumière.


Les Enfers avaient laissé une trace dans mon âme, le chemin de retour avait été moins périlleux, je me sentais moins oppressé par les lieux pourquoi,comment? Peut être parce que les divinités infernales avait déverrouillé mon cosmos ou bien était seulement parce que leur cosmos m'escortait par l'intermédiaire de leur serviteur, mes supputations était peut être totalement erronées toutefois, je ne ressentais plus cette sensation d'écrasement que j'avais ressenti à mon arrivée.

Le long chemin qui me ramenait dans le monde des vivants se dressait à présent devant moi, d'un simple geste de la main mon escorte me désigna ma route, j'eus à peine le temps de me retourner que l'être avait disparut. J'aurais apprécié m'entretenir avec lui, savoir si les connaissances que je lui avaient offertes des siècles auparavant lui avait servies dans sa tâche. Un haussement d'épaule fut mon seul geste, peut-être avait il connus tellement de guerre, de déception qu'il n'avait plus fois au relationnel, je ne le saurai peut-être jamais.

Une chose était sure, j'allais redevenir Francesco au regard des hommes et demeurer Héphaïstos pour les autres dieux, je me sentais comme prit au piège entre deux mondes, mon amour des hommes et ma famille divine. Je me jurais alors de n'avoir jamais de choix à faire de demeurer neutre, peut être deviendrais je un pont entre les divinités Olympiennes. Peut-être était ce là ma tache ?

Mon atelier me manquait, ma famille humaine aussi... J'allais le coeur plus léger à présent, si les savoir dans un monde meilleur m'apportait le réconfort et apaisait ma souffrance, je savais qu'elle existerai toujours en mon coeur, tapis quelques part, c'était ce qui faisait de moi un dieu proche des hommes.

J'avais presser le pas, accru ma vitesse bien au delà de ce que l'humain pouvait le concevoir, la distance de la sortie des Enfers s'amenuisait vertigineusement puis ce fût l'intense lueur du Soleil qui brula mes rétines et réchauffa mon corps. Un fin sourire se dessina sur le visage à présent apaisé qui était le mien, tandis qu'un dans un murmure de reprit.

« Moi aussi, je suis content de te revoir Hélios ! »

Une fraction de seconde plus tard, je me foulais la route me ramenant dans le petit chez moi que je m'étais construit, non loin de l'Etna où attendait religieusement la Kamui dont le corps divin qu'étais jadis le mien se revêtais. Cela faisait un long moment que je n'étais plus retourner à la succursale qui était la mienne, ce fût donc par cette famille humaine que je fus accueillis... Un accueil sincère, digne, chaleureux, les Hommes n'avaient rien à envier aux divinités, eux aussi était apte à aimer et moi, malgré tout leur défaut, je les aimais aussi. La vie reprenait son cours habituel, j'avais du travail, des responsabilités...

VII°] L'hiver approche.

Une vague de froid, une vague sans précédent balayait l'Europe... Cela faisait froid dans le dos, j'avais de plus en plus de mal à trouver le sommeil, quelque chose était en train de se produire à la surface d'une globe, quelque chose de terrifiant, j'avais de mauvais, de très mauvais pressentiments. Toutefois, une quelconque intervention de la part d'une divinité pouvait avoir de bien fâcheuses répercutions, la terre avait ses protecteurs, des jeunes hommes et femmes prêt à se battre pour leur frères et soeurs.

Il fallait leur faire confiance, en eux résidait un grand pouvoir, ils étaient élus parmi les hommes par les dieux afin d'endiguer les menaces planant sur l'humanité, ils étaient capable de véritables miracles: ils étaient les héros de cette ère, des Jason et Héraclès des temps modernes. Cet unique pensée fit naître sur mon visage un sourire confiant. Oui, tout se passerai bien.

Comment tout cela allait donc se finir, je n'en avais aucune idée exactement, toutefois si mon intervention devenait nécessaire, je viendrai en aide à ses hommes et femmes d'exception. J'aimais l'humanité dans ses bons cotés comme dans ses travers, même le plus scélérat d'entre eux se révélait d'une extrême bonté lorsqu'il n'avait point le choix, pourquoi ? Peut-être par instinct de conservation, à moins que cela ne soit parce que quelque soit leur vécu, un Homme ne naissait pas avec le véritable mal en lui. Renaissant et vivant sans cesse à leur contact, j'avais eu des milliers d'années pour juger de cet état de fait, c'est pour cela qu'aujourd'hui encore j'ai foi en eux.


Le Bien ou le Mal?
Ni l'un, ni l'autre... Le concept de bien ou de mal est d'une extrême vacuité... ce qui semble un mal pour les uns peut être un bien pour les autres... Nous pourrions en débattre des heures, mais ayant choisi la neutralité, je conçois l'un comme l'autre.

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Kazuki
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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 11:57

Bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 12:11

Welcomeuuh ^.^

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Information Rp : Le cosmos de Lenalee n'est pas aussi sombre que celui des spectres
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Milan Sethni
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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 12:22

Bienvenue Francesco cheers

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Ahina
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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 12:29

Qu'est-ce que c'est que ce pseudo Francesco : incarnat du dieu de la forge. 1431470283 

Bienvenue^^
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Niké

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 13:21

Bienvenue parmi nous
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Alessio
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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 14:33

Bienvenue.

Bien que n'étant pas modérateur, je me permets de soulever un point de détail :

Citation :
Kamuis
神衣(カムイ) - kamui, litt: 神: dieu, 衣: vêtement
Les Kamuis sont, selon Hypnos, les protections portées par les Douze dieux de l'Olympe qui en possèdent chacun une et elles constitueraient ce qui existe de mieux en terme de protections. Aucune Kamui n'est vue dans le manga, mais les God Cloths en seraient très proches.
► Ne pas confondre God Cloths et Kamuis !
© Saint Seiya Pedia
En tant que dieu incarné, il s'agirait donc plutôt dans le cas présent d'une God Cloth et non pas d'une Kamui (les corps mortels n'étant pas faits pour les supporter). Je me permets donc de t'en faire part par simple souci de cohérence, si tant est bien sûr que ça t'intéresse. Ceci étant fait, bonne chance pour ta validation.

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Aratos
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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 15:06

J'espère qu'il sait ZOUKER !

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 15:10

Merci à vous Wink

@ Alessio : C'est bien des Kamuis que je parle aux débuts Wink les god armures des incarnats, je les ai éludée sinon j'aurais encore rallonger le back Wink Le perso ne porte ni god cloth, ni Kamui pour l'heure Razz ( en fait je trouvais cela amusant de créer l'équivalent héphaïstosien des armures d'Hadès et Poséidon en rp ). La présence de la Kamui ne me servira que de modèle de fabrication en fait, avant d'être renvoyer en olympe dans la forge divine Razz

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 15:17

J'avoue n'avoir pas encore lu pour l'heure - mea culpa - et m'être cantonné aux informations présentées au début. L'erreur n'étant faite que trop souvent, j'ai donc préféré apporter cette précision, mais tant mieux si tu en avais déjà conscience. Sympathique projet que le tien en tout cas, je suis curieux de voir ça.

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Francesco

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 15:21

Wink Y'a pas de mal, j'espère que ca plaira en tout cas, j'ai "démythologifié" (oui je sais j'invente un mot.) Héphaïstos, la première partie retrace juste le topo mythologique revisité par mes soins, c'est juste la préface Razz

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Angèle

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 15:42

moi aussi, moi aussi, je veux une Kamui ou un god cloth, m'en fout du nom je veux que ça ROCK, sinon

bienvenu, je lirai ta présentation demain matin sans faute ^^

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 16:00

Welcome !

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 16:22

Bienvenue, superbe présentation. Wink

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 16:25

Bienvenue Francesco ^^
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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyMar 19 Nov 2013 - 17:42

bienvenue^^

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Haîr est une chose bien facile en ce monde. Pourtant il y en a une qui est encore plus facile et qui ne demande que de la compréhension et de l'écoute: c'est l'amitié!!
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Angèle

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyJeu 21 Nov 2013 - 11:15

validé!

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Francesco

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyJeu 21 Nov 2013 - 13:22

Merci beaucoup tout le monde Wink

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyJeu 21 Nov 2013 - 13:47

Bienvenu parmi nous

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyJeu 21 Nov 2013 - 16:21

Bienvenue sur le forum ^^.

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyJeu 21 Nov 2013 - 17:12

Bienvenue copain forgeron Razz
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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyJeu 21 Nov 2013 - 21:48

Bienvenue Francesco Wink

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyVen 22 Nov 2013 - 12:00

La bienvenue !

Alors comme ça on s'cache derrière un nom d'homme cher boiteux ?
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Francesco

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MessageSujet: Re: Francesco : incarnat du dieu de la forge.   Francesco : incarnat du dieu de la forge. EmptyVen 22 Nov 2013 - 14:34

Merci à vous Wink

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