[RP Camélia & Tatsou ] Une petite île perdu au bout du monde.

Dernière édition par Tatsou le Jeu 7 Nov 2013 - 18:26, édité 1 fois

Je marchais. Encore et encore. Sans presque jamais m'arrêter. Je me retrouvais seul. Il y avait peut être Camélia qui me suivait mais, dans ce cas là, je ne l'entendais pas. Il y avait de très nombreuses petites terre au sud du pacifique dans l’Océanie. Le bateau, étant trop chère, j'aurais été tenté d'y aller à la nage. Comme ça... Mais bon, Il y avait cette fichue Cardinale. Finalement, je parvins à nous faire embarquer sur un rafiot des plus minables moyennant une discussion dont j'avais le secret à base de "Tu fais ce que je te dis ou je t'arrache chaque membre du corps". D'ailleurs, si on y faisait attention, il manquait deux doigts au capitaine et il boitait légèrement. Sur cette espèce de bateau pourrie, je restais dans mon coin, ne disant rien. C'était pas le bonheur, il n'y avait pas de cabine, qu'une cale avec des poissons pourries et dégueulasses pour seule et unique chambre. J'imaginais la Lady parmi la saleté du Monde... Nous débarquâmes enfin sur l'Île. Et moi, je marchais encore. Silencieusement. C’était le repère idéal pour se cacher et dissimuler un artéfact secret. C’est vrai qu’il n’y avait que Cronos et moi pour connaître cet endroit: nous avions établi que je ne pourrais disposer de ces fameuses techniques une fois que mon maître aurait estimé que j’étais digne de les mériter. J’avais été d’accord jusqu’à ce que je rejoigne les Berserkers et que ma volonté de devenir plus fort et plus puissant ne devienne une obsession. J’en avais assez d’attendre et si je voulais accomplir ma mission, je devais bien acquérir cette force par tous les moyens. En vérité, j’avais une autre idée en place. Je me gardais bien de le révéler à la Cardinale. Elle n’avait rien à savoir, juste à me suivre. Je lui laisserais le plaisir d’exterminer qui elle voulait. Quant à moi, les choses étaient plus simples: si je n’avais pas accès à ce que je voulais, je tuerais quiconque se trouverait en obstacle de mon désir. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

Dans ce petit endroit, je marchais silencieusement, ne prêtant aucune attention à Camélia pour le moment. Qu’elle soit devant ou derrière moi ne m’intéressait guère. La première chose était de me diriger vers le village et de trouver l’Ancêtre du Village. Lui seul pouvait me confirmer la localisation du Temple du Premier Vestige, ainsi que le Maître qui en avait la Charge. Treize ans s’étaient écoulés depuis ma dernière rencontre avec eux. Aurais-je affaire au Père ou à la Fille ? De toute façon, j’étais assez puissant pour les balayer de ma force. Moi aussi, j’avais progressé.

Je me retrouvais maintenant dans le village après une petite demi heure de marche. Il semblait qu’il n’y avait pas encore de souci ici. Il fallait en terminer rapidement. Les Villageois ne me reconnaissait pas ou ne me connaissait pas: ils nous regardaient avec des yeux étranges, à la fois perplexe et inquiet. Je n’en avais cure et me dirigeais directement vers la bicoque de l’Ancien. Je m’attendais à voir un vieil homme. À la place, je trouvais une petite fille aux longs cheveux rouxs, portant une sorte de casque crâne. Je me dirigeais vers elle.

Je suis Tatsou, disciple de Cronos. Où est le Temple du Vestige ?

Elle me regarda un long moment, plissant son petit nez puis se retourna en croisant les bras.

Tu n’es pas digne de le savoir…

Je haussais les épaules et commençais à sortir de la petite maison en bois quand je cessais mes pas. Je tournais la tête en lui offrant un regard machiavéliquement déterminé.

Alors, je vais tuer tout le monde ici et après je reviendrais te voir…

Je ne lui laissais même pas le temps de répondre que me voilà donc dehors devant les villageois qui s’était rassemblés. Il y avait des hommes, des femmes, des enfants et même des nourrissons. Je cherchais du regard la Cardinale et me dirigeais lentement vers elle. Il était temps de voir ce qu’elle avait vraiment dans les tripes.

Souviens toi de ce que j’ai dis dans le Domaine d’Arès, à la Porte de la Guerre. Tu voulais jouer ? Et bien amuses toi…

Puis, je me retournais silencieusement et me dirigeais vers une mère tenant son nourrisson. Je l’arrachais des bras et, le tenant par la tête, je m’approchais de la Cardinale, l’air mauvais, avec une attitude de fou furieux à tendance psychopathe. Devant les yeux de Camélia, j’explosais la cervelle du nourrisson et jetait le cadavre nonchalamment derrière moi. Les hurlements apparurent: ça me tapait sur le système. Puis, le carnage pouvait commencer…

La traversée avait un calvaire -pire même- pour la cardinale du Feu. Peut-être son rang n'était-il pas assez éloquent, mais quand on était lié au feu au degré où elle l'était, il était absolument, inévitablement et complètement tabou, interdit, impensable d'entrer en contact avec une étendue d'eau aussi vaste que la mer ! Alors quand le pégase noir parlait d'aller à la nage dans un pays appelé "Océanie" à l'autre bout du monde, il fut HORS DE QUESTION d'aller plus loin. Elle se retint de faire un massacre, de peur que Tatsou ne veuille plus l'emmener jouer, et endura donc plusieurs semaines de traversée sur un navire qu'on pouvait plutôt qualifier d'épave.
La cardinale si majestueuse et redoutable se changea en petite fille apeurée, demeurant accrochée avec tant de force au mât lorsqu'elle n'était pas dans sa "cabine" que celui-ci avait failli céder plusieurs fois sous la pression de ses bras. Elle n'avait pas le mal de mer, mais était proprement terrifiée par le fait de plus voir autour que du bleu, du bleu, du bleu.
A chaque fois que quelqu'un criait "terre !", elle était si soulagée qu'elle produisait malgré des étincelles pouvant réduire le rafiot en cendres d'une seconde à l'autre.

Aussi, c'est avec un immense soulagement qu'elle accueillit l'Océanie, même si c'était un continent perdu au bout du monde, avec des gens étranges qui semblaient avoir roussi vif sous le soleil pendant des centaines d'années.
Pendant que Tatsou faisait ce qu'il avait à faire, elle en profita pour changer sa peur en colère, pestant après lui, après le capitaine, après celui qui avait inventé l'océan ou après n'importe quoi qui la contrariait.

Au bout d'un moment, le chevalier noir revint, entouré par des curieux de tous les âges, de tous les sexes et de toutes les tailles. Il s'empara d'un minuscule bébé et le tendit devant la cardinale qui eut un mouvement de recul. Qu'est-ce que signifiait ce geste exactement ? Était-ce un salut ? Un rituel ? Une offrande ? Lui suggérait-il d'une façon outrageuse à souhait qu'il voulait faire un enfant avec elle, là, dans cet environnement étranger ?
Coupant court à son imagination, l'ex-serviteur de Cronos écrasa la tête du nourrisson comme on fait éclater un ballon, suscitant la panique parmi le peuple local et l'apaisement chez sa compagne de route. Elle venait de comprendre le signal et n'eut pas plus à attendre pour déchaîner son cosmos tout autour d'elle. Des éruptions de flammes se produisirent de tous les côtés, faisant imploser les maisons de bois comme de vulgaires châteaux de sable balayés par la marée. Elle avait attendu ce jour pendant des semaines, pendant toute la traversée.
Sans même se soucier de la part que pourrait prendre Tatsou dans le carnage, elle mit le feu à tout le village, traqua les bêtes, les hommes, les femmes et les enfants jusque dans les forêts, les grottes et les terriers de lapins. Toute forme de vie qui se présentait à elle finissait carbonisée dans l'instant, quelle que soit l'espèce.

Et parmi ces hurlements incessants de douleurs, symbolisant l’Enfer sur terre, déchaîné par une Femme en Furie, je prenais un garçon par les cheveux et je me dirigeais vers la hutte de la Chaman. En ce qui me concernait, j’en avais rien à faire du cataclysme engendrée par la Cardinale. Je n’avais qu’un seul objectif et je comptais bien le mener à son terme. La « Chibi Chaman » était sorti de sa hutte et avait vu mon œuvre sur le nourrisson: elle assistait en direct à la destruction de son village et de tout être vivant peuplant cette île. Du moins, c’est ce que croyait Camélia car il en restait encore un ou une. Et c’était cette personne qui m’intéressait. En me dirigeant vers elle, je plantais ma main dans le dos du garçon et j’arrachais la colonne vertébrale du garçon sous les yeux effrayés et traumatisés de la jeune fille.

Non ! Assassin ! Qu’as-tu fait ? Ils ne méritaient pas de mourir !

Tu aurais mieux fait de parler ! Maintenant, dis moi où est le Temple du Vestige. Sinon, je te promets que tu passeras un sale quart d‘heure et que je te tuerais à ma manière.

Si tu me tues, tu ne le sauras jamais !

Entre mes mains, tu ne résisteras pas deux secondes. Tu n’es pas une guerrière, tu n’es qu’une sale mioche ! Je vais te torturer à un tel point que tu souffriras. Et, alors, je te tuerais.

Jamais, je ne te le dirais ! Cronos saura ton acte ! Tu n’es plus digne d’être son disciple ! Tu n’as plus rien à voir avec lui ! Tu n’es rien de plus qu’un animal ! Une bête ! Un Monstre ! Un démon !

Je n’ai plus rien à faire avec Cronos. Voilà la vérité. Je suis devenu un Berserker au service d’Arès. Maintenant, pour la dernière fois, où est le Temple du Vestige ?

Cronos et sa famille te pourchasseront pour ton acte ! Je ne dirais rien !

Je haussais les épaules et me saisissais du col de la jeune enfant pour la projeter au sol, à quelques pieds des pieds de Camélia. Je lançais un regard d’avertissement à la Cardinale pour lui ordonner de ne pas la toucher. Puis, je plaquais le corps de la Pleurnicharde sur le sol et m’emparais de sa main. Soudain, je déchirais ses vêtements jusqu’à ce qu’elle se retrouve nue comme un ver. Alors, sans aucun remord, le regard déterminé machiavélique et meurtrier, je m’acharnais sur le corps de la jeune chaman, ne prenant aucune attention à ses suppliques et à ses hurlements de douleurs. À un moment, méthodiquement, j’arrachais littéralement chacun des doigts de ses deux mains jusqu’à ce qu’elle me révèle enfin l’information et le moyen d’accéder au Temple du Vestige. Elle était encore en train de me maudire lorsque je lui arrachais la tête. J’étais complètement maculé de sang. Ce fut un véritable massacre en règle mais je n’éprouvais ni regret et encore moins de remord. Maintenant, nous devions nous diriger vers la localisation. Je me détournais et me mis à marcher silencieusement, laissant derrière moi cette horreur. Le pire était à venir. En chemin je m’adressais à Camélia.

Tu as eu peur de salir tes mains ? Tu as utilisé ton cosmos pour massacrer ces gens. Je suis censé t’obéir puisque tu es, normalement, ma supérieure. Pourtant, si tu veux que je te respecte en tant que ma dirigeante, tu vas devoir me prouver que tu es capable de mettre la main à la pâte. En tuant les gens avec tes propres mains par exemple. Ou en luttant contre ta phobie de l’eau…

Je secouais la tête en soupirant. Cette histoire commençait bien. À chaque fois que je marchais, je laissais des marques de sang sur le sol herbeux. Chaque mouvement de mon corps entraînait un dégoulinement de sang. Je me dirigeais lentement vers une imposante chute d’eau, se déversant sur un petit lac. D’après la jeune Chaman que j’avais totalement massacré, le temple se trouvait derrière. Je m’arrêtais au bord et resta silencieux un long moment devant la Chute en la contemplant. D’après mes souvenirs, il y avait toujours une sorte de piège devant chaque entrée pour prévenir des dangers éventuels. Camélia et moi étions des menaces loin d’être potentiels. Alors, au bout d’un long moment de silence, je me tournais vers Camélia.

Pas de chance ! Il va falloir traverser le lac et la chute d’eau: tu vas être un peu mouillée ! Mais, puisque tu es mon supérieure, tu es censé me montrer le bon exemple hein ?

Je lui lançais un dernier regard avant de pénétrer dans le lac. Heureusement, au début, j’avais pied. Je marchais jusqu’à ce que l’eau atteigne ma ceinture abdominale. Je me retournais et regardais Camélia, les mains sur les hanches.

Alors, Cardinale, tu viens ou pas ? Sinon, je viens te chercher !

Je décidais de l’attendre un moment, histoire de voir sa réaction. Je me demandais si elle savait nager celle là. Je ne savais pas à quoi m’attendre donc je me disais que j’aurais certainement besoin de son aide. En un sens, secrètement, j’avoue que j’attendais de voir cette « haute dirigeante » avec un plaisir un petit peu sadique. D’un autre côté, si elle pouvait combattre sa phobie, je décidais qu’elle mériterait une grande partie de mon respect. Je ne cachais pas le fait que je la testais. Mais, si je pouvais mourir pour un dieu, il était encore hors de question de risquer ma vie pour un autre humain. Surtout si celui-ci prétendait avoir un quelconque droit naturel sur moi.

Narcisse s'amusait comme la folle qu'elle était. Ignorant chacun des gestes de Tatsou, elle avait réduit les environs à des ruines encore en feu, une flore incendiée, un champ de cadavres aux poses plus insolites les unes que les autres. Même les rochers avaient commencé à fondre sous l'effet de sa puissance.
Lorsqu'elle revint vers le chevalier noir, elle le vit s'acharner à violer puis démanteler une drôle de petite fille, comme s'il avait peur de la casser. Elle aurait lui torde les os elle-même mais alors qu'elle s'approchait pour le faire, il en termina.

"Ta supérieure ? Ah oui, tu as raison."

Elle regarda autour d'elle avec un sourire, humant la douce odeur de cendres, de chair brûlée et de viande en train de frire.

"J'aime bien ce nouveau paysage... Et si jamais je salissais Émilie, Camélia m'en voudrait beaucoup. Mais en chemin j'ai quand même eu le temps de manger quelques cervelles. Ne me dis pas que tu me fais des reproches parce que tu en voulais ?"

Sans s'émouvoir davantage, elle le suivit jusqu'à la prochaine étape. Si elle lui offrait un nouveau jeu aussi plaisant, elle aurait définitivement fini de regretter la traversée en mer.
Ils parvinrent devant un petit lac avec une chute d'eau et sans attendre Tatsou s'avança pour s'y diriger, tout en expliquant rapidement qu'il fallait passer derrière. Sur le moment, la cardinale le laissa aller seul, pensant qu'il n'y aurait rien d'amusant derrière. Cependant le chevalier noir s'arrêta et la héla de nouveau.

"Oh ? Tu ne devais pas devenir plus fort ? Si je t'accompagne tout le temps, tu resteras au même point, mais soit."

Le plus naturellement du monde, elle approcha de la berge d'un pas décontracté. Au moment de toucher l'eau, sous son pied se forma une petite avancée de terre, qui s'étendit sous son second pied puis se prolongea, encore et encore. Grâce à son pouvoir terrestre, elle se créait une rampe à la surface de l'eau et marcha jusqu'à la chute. Là, elle tendit un bras devant elle. L'eau qui par malheur s'écoulait dessus se changeait en vapeur instantanément, alors que son pouvoir était en sommeil. Ce ne fut qu'au moment de passer entièrement sous la cascade qu'elle donna une impulsion de cosmos qui fit jaillir de puissantes flammes autour d'elle. L'eau s'évapora avant même de l'éclabousser puis se remit à tomber une fois qu'elle atteignit l'autre côté, au sec.

"Alors, tu viens ?"

Quel dommage ! J’aurais bien voulu voir la Cardinale faire trempette dans l’eau pour le plaisir ! En attendant, je constatais qu’elle utilisait son élément pour se déplacer.
Soupirant, je rejoins le temple à la nage, traversais la chute et atterrit dans ce qui semblait être un large tunnel. Semblable à n’importe quel tunnel, je m’engageais, la lumière disparaissant progressivement au gré d’une obscurité où l’on pouvait, tout de même entendre le grondement de la chute. C’était comme dans mes souvenirs: cela n’avait pas changé depuis mon premier passage il y avait de cela une bonne dizaine d’année. Je n’étais pas spécialement inquiet mais je me doutais bien qu’il devrait y avoir un piège ou une condition d’accès pour pénétrer dans le temple. Si Cronos ne l’avait pas fait, le propriétaire du lieu avait du mettre en place une sorte de protection pour interdire l’entrée à quiconque. En vérité, je marchais devant Camélia sans me soucier d’elle. Du moins, c’est ce que je pensais: ainsi, je ne comprenais pas trop - Ou, je ne me rendais peut être pas compte - que je me déplaçais devant elle mais à une distance assez proche comme à l’époque où je protégeais les Titans et les Titanides. Près d’eux mais assez loin. Le temps que je m’en rende compte, je précipitais le pas et marchais à vive allure en grognant: elle n’avait pas besoin de moi, elle pouvait se débrouiller seule et je n’avais pas spécialement envie d’avoir un quelconque lien avec cette « Lady ». Calamity et elle en tenaient une couche avec leurs attitudes de noblasses pourries. Tout le contraire de moi.

Encore une fois, je constate que tu as choisis la solution de facilité au lieu d’affronter ta peur comme une vraie combattante. Et, il faudrait que je te respecte malgré tout ? Pff… N’importe quoi !

Je m’avançais en grommelant des paroles inaudibles lorsque soudain, perdu dans ma colère, je heurtais quelque chose. Quelque chose me propulsa en arrière alors que j’atterris sur les fesses. Je me relevais et tentais de me rediriger devant lorsque je me heurtais, de nouveau, à ce mur invisible. Encore une fois, me revoilà sur les fesses. En colère, je tapais le sol avec mon poing. C’était bien ce que je pensais: il y avait un piège ou quelque chose comme ça. Je serrais les poings de rage. C’était toujours la même chose: où que j’aille, quoique je fasse, c’était toujours un test. Je regardais autour de moi: il y avait toujours un truc avec mon maître. Une astuce. Je tentais de me calmer du mieux que je pouvais tout en observant chaque endroit précédent la zone que je m’estimais interdite. Je tentais de trouver tous les pièges que je connaissais venant de Cronos mais ne trouvais absolument rien du tout. Je me grattais la tête lorsque, soudain, j’observais une sorte de symbole et une inscription en langue ancienne dont la moitié du message avait été effacé par le temps. Je m’approchais et tentais d’essayer de le lire. Je parvenais à déchiffrer certains passages mais pas tout. Une nouvelle fois, je laissais échapper un souffle d’exaspération.

J’aurais du passer plus de temps à étudier plutôt qu’à perfectionner mon art du combat. Pour ce que j’en comprends, il faut une combinaison de deux éléments pour détruire cette protection. Terre et Air… Mais après, je ne comprends plus du tout !

Je me retournais et regardais Camélia. Franchement, c’était pas une bonne nouvelle car j’allais devoir lui demander un coup de main. J’aimais pas du tout ça et je ne voulais être redevable de personne au sein du Camp d’Arès. Déjà, j’en devais une à Nagash. Il faudrait que je paye ma dette rapidement. Pour l’heure, je me rapprochais d’elle et me mis à ses côtés. Je baissais un peu le regard, ne savant pas trop quoi dire car, l’instant avant je venais de l’envoyer balader. Et, maintenant, j’avais besoin d’elle. C’était bien ma veine ! D’abord la malédiction ! Et, après, cette histoire de vestiges ! Je tombais de Charybde en Scylla. Néanmoins, je devais devenir plus fort ! Je n’avais pas d’autres choix. Je ne pouvais pas me permettre de rester faible. Pour être libre, je devais être puissant ! Plus fort que n’importe qui ! Et, je devais bien me rabaisser un peu de temps en temps. Ma fierté en prendrait un sale coup mais, plus tard, je savais que je serais gagnant. Alors, je marmonnais quelques grognements inaudibles puis tournais la tête vers la Cardinale.

J’ai besoin de ton aide… D’après ce que je comprends, et comme tu as pu le voir, il y a une sorte de mur invisible. J’ai vu une sorte de symbole et il y a une inscription. Je pense qu’il faut une sorte de combinaison entre la Terre et l’Air. Je pense qu’on pourra passer après. Si on joint nos pouvoirs, on peut s’en sortir. Après, je ne sais pas ce qui se passera: ça ressemble en rien de ce que j’ai connu jusqu’à maintenant. Donc voilà !

J’attendais la réponse de la cardinale, m’attendant à m’en prendre plein la tronche. Elle pourrait largement se moquer de moi, je m’attendais même à ce qu’elle le laisse dans la panade. Après tout, ce serait normal. J’étais au plus bas de l’échelle: clairement, j’étais un moins que rien pour eux. Je le savais mais cela ne me dérangeait pas. Si elle refusait mon aide, je me débrouillerais autrement. Mais, si elle acceptait, aurais-je une dette envers elle ?

La cardinale observa les galeries pendant que son compagnon de route la rejoignait à la nage. Il suffit qu'il passât près d'elle pour être quasi-instantanément séché sans qu'elle ait à fournir le moindre effort. Il se contenta de la précéder en silence, sans lui répondre. Un peu loin, il commença à la sermonner sans raison apparente, comme s'il se prenait pour son père ou un membre de sa famille. Les joues de la cardinales se teintèrent d'un léger rouge écarlate dû à la brutalité de son ton tandis qu'elle ouvrait de grands yeux incrédules.

"La facilité ?! Je ne comprends pas, pour que tu sois plus fort tu avais besoin que je traverse en marchant au fond de l'eau ?"

Elle le regarda accélérer le pas sans même se retourner pour lui signifier qu'il avait bien entendu ce qu'elle avait à dire. La voix de Narcisse dans sa tête fulmina de tout son saoul, rétorquant silencieusement au pégase noir qu'il ne savait rien de ses peurs, de leur origine ou de comment les combattre.
Se rendant compte qu'elle traînait, elle oublia Narcisse et ses revendications puis se fit un devoir de rattraper le chevalier noir jusqu'à ce qu'il heurte une paroi qui semblait invisible. Elle stoppa net son élan et passa la main dessus. Des vibrations légères traversèrent ses mains et elle se mit à rire, chatouillée par cet étrange contact. Rire qui s'estompa bien vite en voyant la colère de Tatsou. Elle le regarda venir à elle avec une pointe de compassion dans le regard. Elle l'écouta sans broncher et sourit.

"Qu'est-ce qu'on attend ?"

Sans hésitation aucune, elle plaça sa petite main douce et fragile dans la paume puissante de Tatsou, lui transmettant par la même occasion une intense sensation de chaleur qui se répandit dans tout son corps. Il put mesurer à cet instant l'ampleur du feu qui sommeillait en elle et se diffusait au moindre contact. Aucune trace d'épuisement sur son visage, pas l'ombre d'une étincelle cosmique autour d'elle. Son énergie était belle et bien retombée au repos après le passage de la cascade et pourtant elle irradiait à une température bien au-dessus de la normale -et cela ne correspondait sans doute pas à autre chose qu'un simple mécanisme naturel, n'en déplaise à ses éventuels courtisans.
Elle ferma les yeux et lorsque le pégase noir put enfin sentir son aura croître, son énergie était beaucoup plus stable que lorsqu'elle déchaînait ses flammes et plus apaisante également. Malgré la roche, sous leur pied le sol se mit à fleurir jusque sur les parois de la caverne. Les fleurs tracèrent comme un chemin qui avançait à vue d’œil vers le mur invisible, le nimbant alors de multiples parfums et d'une couche d'énergie terrestre pure qui le fit apparaître aux regards.

Récupération journalière (la dernière date du 25 octobre, après j'ai oublié de compter... 17 jours sont donc passés) : 40 PA + 1 jour
Armure : 345 et 1 jour + 40 PA et 1 jour = 390/420

Je ne m’attendais pas à tant de gentillesse de sa part. Pour moi, ils étaient mauvais, stupides ou tout simplement indignes. Là, je découvrais autre chose: je ne savais vraiment pas comment m’y prendre. J’avais connu Camélia comme une terrible guerrière , une véritable Cardinale. En même temps, j’avais découvert une frêle jeune fille complètement apeurée par l’eau. J’observais le pouvoir de l’élément de la terre se mettre en marche silencieusement. Sa chaleur…Elle ne semblait pas vraiment fatiguée… Une belle énergie… Tout le contraire de la mienne qui se révèle brutale et sombre…Grâce à elle, je pus voir,le mur devenir visible sous l’effet d’une multitude de fleurs aux doux parfums, émanant le pouvoir terrestre de la Cardinale. Je ne disais rien pour le moment, borné à remplir la mission que je m’étais confié. C’est alors que j’intensifiais ma cosmo énergie, dévoilant une puissance insoupçonné pour un simple chevalier de bronze. J’envoyais une salve de météores noirs sur le mur. Conjugué au pouvoir de la terre, mon attaque, dominé par l’ombre, parvint à détruire le mur sans difficulté. Le chemin s’ouvrait vers nous mais j’aurais du me douter que rien ne serait facile.

C’est alors que tous les fragments du murs se rassemblèrent pour former une multitude de projection qui foncèrent vers nous deux. Sans réfléchir, je me mis juste devant Camélia et dressait un mur sombre qui bloquait et déviait toute l’attaque. Mélange de terre et d’ombre, je parvenais à dévier les projectiles à base d’élément « terre » et je parvenais à absorber tous les projectiles à bas d’élément « ombre ». Lorsque cette contre attaque fut achevé, je m’aperçus que j’avais, encore une fois, défendu un supérieur qui n’avait certainement pas besoin que je l’aide. Encore une fois, c’était mon instinct qui avait commandé mes mouvements. Je m’attendais à me faire sermonner à tout instant. Je secouais la tête et continuait d’avancer. Je repensais un peu à ce qu’elle m’avait dit précédemment: elle ne comprenait pas que c’est moi qui voulait qu’elle devienne plus forte en abolissant toutes ses peurs. C’est alors que je m’arrêtais devant elle.

Désolé, je t'ai protégé alors que tu aurais pu te débrouiller toute seule...C’est juste que je ne veux plus te voir complètement effrayé par quoique ce soit. Quand on étais sur le bateau et que tu t’accrochais au mat comme une enfant apeurée, j’ai pas aimé. Je ne sais pas grand chose de toi. Mais, j’emploierais toutes les méthodes possibles pour que tu n’ai plus peur de rien.

Sans m’en rendre compte, j’avais dis ça avec une voix douce et gentille. Je soupirais et grognais encore des mots inaudibles quand je repris ma marche avec plus de vigueur.

Nous nous dirigeâmes enfin vers le fameux temple. Là, je reconnaissais à peu près l’endroit car rien n’avait changé. Je me tenais tout de même sur mes gardes, m’attendant à connaître un quelconque piège. Si celui-ci n’avait pas évolué, instinctivement, je demeurais bien plus attentif qu’à l’habitude. Soudain, une présence résonna dans le temple. Je ne la connaissais que trop bien. À l’époque où j’étais encore en voyage d’entraînement avec Cronos, il se faisait appeler « l’Ancêtre ». Du moins, Cronos n’a jamais voulu révéler son identité, se contentant de demeurer silencieux lorsque je lui posais la question. Je savais où il se trouvait et continuait de marcher calmement. Je me trouvais alors face à lui.

[RP Camélia & Tatsou ] Une petite île perdu au bout du monde. Antho310

Ce n’était qu’une pensée. Mais maintenant, après plus d’une dizaine d’année, cela était devenu une confirmation: il avait le même comportement que Cronos. Il n’y avait rien: on ne lisait rien. Le Vieil Homme était assis au centre de l’autel. Je m’approchais de lui, l’air un peu méfiant. Mon instinct me commandait de me méfier terriblement de ce vieillard car il y avait une sensation inquiétante qui environnait autour de lui. J’avais été trop stupide, à l’époque, pour sentir quoique ce soit. Mais maintenant, j’avais peur de lui. Terriblement les chocottes. Et c’était bien la première fois que ça m’arrivait. Je n’arrivais pas à contrôler cet effroi, sorte de vent glacial qui parcourait mon corps. Je voulais combattre cette terreur mais je n’y parvenais pas. Frustrant ! Je pouvais combattre n’importe qui, même Arès si je voulais. Je n’en aurais rien à faire. Mais lui, je savais que si je le combattais, je connaîtrais un sort pire que la mort elle-même. Le pire, dans cette histoire, c’est que je ne pouvais pas dissimuler cet état de stress. Je l’avais bien dans le baba ! Moi qui sermonnait Camélia tout à l’heure, me voilà donc en train de subir une épouvantable angoisse. Mon visage suait et je me voyais trembler de toute part. Pitoyable ! Minable ! Voilà comment je me voyais en ce moment là. Quand, enfin, il posa son regard sur moi, je reculais de plusieurs pas.

Ergos Proxima Ka Yawa Hontsata Jihnas…

Je ne pouvais pas parler. Ni émettre un quelconque son. Rien que sa voix ne faisait qu’augmenter mon stress.

Prends ceci. Un jour, tu comprendras. Maintenant, laisses moi en paix et pars.

Un parchemin apparut devant lui. Reprenant mon contrôle, j’avançais lentement puis prenais l’artéfact tout en posant mon regard sur le sien. Quelque chose me disait qu’il pouvait m’exterminer en quelques secondes. Je reculais lentement, le gardant toujours dans mon œil de mire. Je jetais un regard d’avertissement à Camélia puis, je me retournais lentement et entrepris de quitter le temple. Lorsque je fus, à peu près sûr, d’être en sécurité, je me mis à détaler comme un fou furieux pour quitter cet endroit au plus vite je traversais la chute, plongeais dans la rivière, nageait à toute vitesse, franchissait le village qui n’était rien de plus qu’un champ de mort calciné et m’arrêtait sur la plage. Je repris ma respiration. Qui était-il bon sang ? C’était impossible que ma réaction fut si primitive que ça ! J’avais obtenu ce que j’avais voulu. On aurait pu penser que j’avais gagné. Mais, en fait, j’avais littéralement perdu. Et, il n’avait rien fait que de me parler et de me regarder. Aucun Dieu dans ce monde ne m’avait fichu une telle trouille. J’étais toujours excité à l’idée de combattre un adversaire puissant. Mourir ne me faisait pas peur du moment que j’avais la satisfaction d’avoir porté quelques coups bien senti à mon adversaire. Mais là, pour la première fois de toute ma vie, j’avais eu peur de quelqu’un et surtout j’avais pu apercevoir la crainte de la mort. Je serrais les dents de rage tandis que mon poing se referma jusqu’à ce que mes doigts perforent le creux de ma main. Puis, je frappais le sol avec ce poing rageur, causant un profond cratère, le sable de la plage s’élevant autour de moi. Ce serait la seule et unique fois que je ressentirais une telle frousse ! Je ne devrais plus jamais connaître une telle angoisse: ce vieil homme avait annihilé ma volonté combative et cela ne se reproduira plus jamais. Du moins, c’est ce que je croyais… Quand, je vis Camélia, je m’étais à peu près calmer. J’avais toujours la rage. Mais, je me forçais à utiliser ma rage pour la transformer en volonté. Je voulais absolument quitter cet endroit. Quand, je me tournais vers la Cardinale, j’avais ce regard des mauvais des jours, inquiétant où se teintait cette motivation de changer cette crainte en force. Nous allions pouvoir nous rendre au deuxième Temple du Vestige.

J’ai bien connu Cronos. Et j’ai affronté Zeus. Ce Vieil Homme est plus fort qu’eux deux réunis. Tu peux me croire ou non, cela m’est égal. Il faut oublier cet endroit définitivement et ne plus jamais y mettre les pieds. Oublie ce que tu as vu, ce sera bien mieux pour toi… Et pour tout le monde d'ailleurs...

Je me retournais et regardais autour de moi. Malheureusement, il n’y aurait plus de bateau pour nous transporter jusqu’au prochain endroit. Et je n’avais pas oublié que Camélia avait la phobie de l’eau. J’avais besoin de me défouler. Aussi, silencieusement, entrepris-je de construire une petite barque en bois pour celle qui m’accompagnait. Cela me pris une bonne heure afin de construire une sobre mais solide embarcation. Volontairement, je l’avais fait assez petite pour qu’il n’y ait qu’une place. Je m’étais rendu dans le village des cadavres pour prendre le matériel nécessaire. Je pouvais compter sur mon sens de la débrouille et du bricolage pour me sortir de nombreuses situations un peu ennuyantes. J’avais aussi acquis un certain don pour la survie. Au bout d’une heure, la barque était sur l’eau et il y avait quelques fruits. J’enroulais une corde autour de mon torse et y imprimais de mon énergie cosmique pour la solidifier. J’avais compressé l’air autour de la corde pour la solidifier, la renforcer et la protéger. Je n’avais pas de temps à perdre en discussion futiles. Je pris Camélia dans mes bras et la déposais doucement mais négligemment dans la barque. J’avais prévu une ou deux accroches que j’estimais assez solide pour qu’elle puisse se tenir à quelques chose en cas d’intempéries. Puis, je me mis dans l’eau. L’idée était très simple: j’allais nager jusqu’à la prochaine destination. J’allais traverser la mer en nageant. Cela me servirait d’entraînement et cela me permettrait aussi de décompresser.

En espérant que le ciel soit assez clément avec nous sinon, tu souffriras beaucoup…

Je me mis à nager: je prenais mon temps. J’économisais mes forces. Je faisais attention à gérer mes efforts pour tenir la distance tout en recherchant une certaine efficacité. J’étais un Guerrier, un Combattant. Je devais devenir toujours plus fort, plus puissant. Chaque moment de ma vie était un endurcissement et un challenge quotidien.

Autre Part

Ce ne fut pas bien difficile mais leurs efforts combinés brisèrent l'obstacle. Camélia applaudit naïvement puis regarda Tatsou partir de nouveau devant. Il s'arrêta cependant un instant pour lui expliquer son sentiment par rapport à leur voyage en bateau -son estomac se serra à cette pensée- puis reprit aussitôt la marche, l'empêchant de lui poser la question qui lui vint tout de suite.

Il était tellement pressé qu'il arriva seul dans une grande salle qui abritait un temple. Il y avait un homme assis là auprès duquel le chevalier noir se mit à trembler comme s'il avait très froid. Camélia arriva juste à temps pour le voir récupérer un parchemin et faire demi-tour.

"C'est tout ? On ne peut même pas visiter ?"

Encore une fois, Tatsou était parti sans donner plus d'explications. La cardinale quant à elle prit tout de même le temps de faire le tour de l'édifice et de s'asseoir près du vieil homme.

"Bonjour ! Qu'avez-vous donné à Tatsou ? Est-ce que cela le rendra plus fort ? Comment vous appelez-vous Monsieur ?"

Elle guetta une réponse, mais seuls les yeux du bonhomme se posèrent sur elle, farouches. Elle agita une main devant eux, vérifiant qu'il soit vivant.

"Monsieur ?"

Comme aucune réaction ne se faisait sentir, elle tira doucement sur sa barbe. Le grognement qu'il lui rendit la fit rire alors même qu'il la foudroyait du regard.

"SORS ET REJOINS CET IGNORANT !!!
-Ah, alors vous savez parler ?
-DEHORS !
-Oh d'accord, pas la peine d'être si désagréable..."

Boudeuse, elle ressortit au pas, tranquillement, repassa la cascade et le lac de la même manière que la première fois et retrouva le chevalier noir qui s'affairait à elle ne savait trop quoi. Puisqu'il était à peu près toujours au même endroit, elle en profita pour le questionner sur ce qu'il avait dit précédemment :

"Cronos et Zeus réunis ? Un tel être n'existe pas voyons ! Sourit-elle. Dis Tatsou... Qu'est-ce que c'est la peur ?"

Un silence passa. Elle avait beau réfléchir, elle ne se souvenait pas d'avoir eu un objet qui s'appelait "peur" entre les mains. Et si ce n'était pas un objet, alors elle ne voyait pas de quoi il pouvait bien s'agir. Sans s'éloigner de lui, elle se leva et se dirigea vers un parterre herbeux pour cueillir des fleurs.

"Je me suis accrochée au mât pour ne pas mourir... c'est normal non ? Imagine : le soleil s'approche de la mer. S'il y tombe, il s'éteint. Et s'il s'éteint, il doit avoir trèèèèèèèèèèèèès longtemps avant de pouvoir sécher et remonter dans le ciel. C'est un peu la même chose. Si je tombe à l'eau, je dois tout recommencer depuis le début. Remonter, me sécher, reprendre la route. Mais si je fais cela, je ne ferais que te gêner au lieu de t'aider. Donc je préfère éviter de tomber, tu comprends ? Le soleil brille..."

Elle se mit à rayonner, répandant une magnifique lumière dorée autour d'elle, à tel point qu'il devenait de difficile de la distinguer en plein jour.

"...il réchauffe..."

Son corps s'auréola de douce flamme qui l'enveloppèrent comme un manteau se mouvant au gré du vent.

"...et il fait vivre les choses du monde."

Elle fit éclore un champ de fleurs autour d'elle avant d'en ramasser les plus belles. Une fois un énorme bouquet entre les mains, elle s'approcha et le tendit en souriant à Tatsou. Elle avisa ensuite le bateau et sa corde.

"C'est un bateau ? Il n'est pas un peu petit ? Pourquoi on ne reprend pas celui avec lequel on est arrivé ? Il a une voile au moins... et des cabines. A moins que tu n'aies pas encore terminé ?"

Il la souleva alors sans prévenir, lui arrachant un cri de surprise avant de la mettre dans la frêle embarcation et de l'emmener droit vers la mer. Elle se fit aussi petite qu'une souris dans un grenier à fromage, serrant fermement Émilie contre son cœur soudainement emballé. Il n'avait pas dû comprendre exactement l'exemple avec le soleil...

Récupération 2 jours : 5
Armure : 390 + 5 = 395

» [FB Tatsou/Kenhras] Auckland: Kenny et Tatsou : les Aucklandais se souviendront d'eux !
» Camélia, fleur de feu (Berserk)
» Camelia, Epouse de Poseidon (ok)
» Récupération divine de Camélia
» Les crépitements de Feu et Foudre [Combat Camélia vs Kazuki]