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 [flashback Perséphone et Hadès] Jadis

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Wagner

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MessageSujet: [flashback Perséphone et Hadès] Jadis   [flashback Perséphone et Hadès] Jadis EmptyDim 11 Aoû 2013 - 1:01

Hadès pouvait être fier du déroulement de cette Guerre Sainte. Athéna avait gagné les précédentes, le Dieu ne pouvait pas le nié, c'était une farouche adversaire bien que naïve. Faire confiance à l'humanité, quelle absurdité, si à une époque, les êtres humains étaient noble et pure. Prométhée avait simplement tout gâcher en leur apportant le feu Divin. Jalousies, luxures, meurtres, destructions, et encore bien d'autre pêchers grandissaient. Le temps des héros était révolu, il n'y avait plus rien à en tirer de cette humanité décadente. Depuis, combien de temps, Morphéus n'avait pas récupéré l'âme d'un grand héros? Pourtant la Déesse de la Guerre continuait à croire en eux et avait remporté in-extremis les batailles contre ces forces et celles de Poséidon.
Cette fois-ci, tout se passait bien, les gardiens de la fille de Zeus était en position de faiblesses, les vents des Enfers se répandaient à la surface de la Terre, apportant folie, maladie et froid sur le monde entier. Thanatos et Hypnos faisait leurs basses besognes, le monde sous-terrain recevait chaque jour des milliers d'humains. La seule ombre au tableau était cette Atlante, cette Jade. Poséidon avait su rassembler une élite humaine, non, cela n'en était pas, du moins plus dans le sens actuel du terme. Bref, une espèce supérieur, proche de ce que Prométhée avait fait, un éclat Divin vivait encore en eux. Et pourtant, l'Ebranleur des Terres l'avait laissée partir, rejoindre la Sanctuaire. Bien sur, son frère l'avait payé très chère, puisque cette guerrière avait provoqué la débâcle des Marinas. Le sombre monarque allait demander au fils du Dieu du sommeil de s'en occuper, bien que cette Jade fut son ennemie, cette femme méritait de faire partir du Colysée des Héros de Morphéus après sa mort.

Cette ombre au tableau ne pouvait pas occulter le plus important, non seulement tout se passait bien, mais sa femme était là avec lui, sa chère Perséphone. Quand Hadès avait posé pour la première fois ces yeux sur Coré, il sut que la Déesse serait l'unique. Déméter la gardait jalousement et pour cause, sa fille était parfaite, Aphrodite avait beau dire qu'elle était l'être le beau qui puisse exister, sa superficialité la rendait fade à ces yeux, alors que le Printemps avait un éclat incomparable. Hadès se perdit dans ses pensées, de leur première rencontre, de cet amour qui n'avait cessé de grandir depuis lors, à tel point que le Dieu en avait parfois le vertige rien que d'y penser. Et ce fut dans le plus grand des secrets qu'ils complotèrent tout deux.
L'enlèvement de Coré n'avait été qu'une farce, la Déesse était venue de son plein gré, et c'était en toute conscience que celle ci mangeât un fruit des Enfers, forçant Zeus, son père a un compromis. Déméter avait été folle de rage mais l'ancienne épouse du Roi des Dieux ne pouvait qu'obéir, car le Cronide lui même, avait rendu son jugement contre ces propres désirs. Dans un premier temps, la jeune divinité suivait le jugement à la lettre, puis commença à espacer ses retours sur Terre, pour finalement devenir Perséphone et devenir la souveraine des Enfers à part entière. Déméter s'était faite une raison, mais ne découvrit jamais que c'était pour échapper à son emprise que Coré était partie.
Hadès fut tiré de ces pensées par un bruit. Perséphone était là, encore plus belle qu'au premier jour, resplendissante. Tout deux étaient dans leur temple en Elysion. Le Dieu plongea son regard dans celui de sa femme, et l'attira à lui pour lui déposer un tendre baiser sur la bouche.

"Tu m'as tirée de ma rêverie mon amour, j'étais en train de me rappeler de ma rencontre avec la plus belle femme de la Création, que rien ne pouvait la surpasser, mais finalement je me suis aperçut que je m'était fourvoyé, puisque tu es encore devenue plus belle... Allons dehors, que l'Elysion rende honneur à ta beauté et à ton intelligence."
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MessageSujet: Re: [flashback Perséphone et Hadès] Jadis   [flashback Perséphone et Hadès] Jadis EmptyDim 11 Aoû 2013 - 13:19


Les dieux ont la fâcheuse tendance de s'enticher à loisir de simples mortels. Et bien qu'elle ne soit pas aussi virulente contre les êtres protégés par sa jeune soeur que l'histoire pourrait le faire croire, car finalement la race humaine ne lui provoque que rarement un intérêt digne de ce nom, Perséphone a toujours eu des difficultés à comprendre pourquoi ses pairs se mettaient en devoir d'engrosser la moitié de la galaxie. Son père était de loin le plus prolifique sur ce point d'ailleurs.

Ses prunelles de jais frôlent l'être divin sans pour autant qu'elle ne manifeste sa présence plus que le simple fait d'être là, près de lui. Un sourire illumine son doux visage tandis qu'elle contemple Hadès perdu dans ses pensées, fixant Elysion de ses yeux perçants à travers la transparence des vitres de leur temple commun.

Personne en ce monde, quelle que soit sa nature ou les millénaires de vie qu'il a pu engranger, ne peut comprendre la nature du lien qui les unit. Car d'entre toutes les divinités de ce monde, aucune ne peut rivaliser avec le couple infernal. Paradoxe que nombre d'entre eux n'ont jamais pu véritablement cerner, l'amour qui rayonne depuis si longtemps entre Hadès et Perséphone ne cesse de se développer avec le temps qui passe. Certes les tromperies charnelles sont choses communes entre les souverains des Enfers. Mais depuis fort longtemps, le jour où elle choisit de le rejoindre volontaire en fomentant un plan qui avait échappé à la totalité du panthéon divin tant il ne pouvait imaginer la sourde vérité, ils s'étaient promulgués un serment solennel. Jamais, ô grand jamais, ils ne laisseraient un être, quel qu'il soit, s'immiscer dans le coeur de l'un ou de l'autre. Les choses avaient été actées ainsi et jamais l'un ou l'autre n'y dérogea.
La force de leur amour leur permis de tenir sans réelle difficulté et c'est bien cela qui faisait d'eux le couple divin le plus dangereux qui n'ait jamais existé en ce monde.

Un délicat sourire se dessine sur ses lèvres alors que celles de son époux se blottissent contre elles. Un sourire qui se fige presque instantanément quand il mentionne s'être fourvoyé. Heureusement il annihile bien vite la légère inquiétude qu'il vient sciemment de provoquer, amenant par la même un soupire amusé au creux de la poitrine de Perséphone.
Aimer ne signifie pas toujours être faible. Dans la majorité des cas il entraîne effectivement une mièvrerie parfaitement ridicule et engrange bien souvent des réactions absolument grotesques. Des choses qui n'ont pas cure entre eux, si l'on excepte la jalousie d'Hadès qui peut être parfaitement destructrice parfois. Mais Perséphone étant elle même relativement possessive, le couple trouve une fois encore son équilibre.

C'est dans un hochement de tête silencieux, alors qu'elle frôle la joue du sombre monarque du bout des doigts, qu'elle acquiesce à sa demande.
Lorsqu'ils sortent du temple pour se plonger dans les merveilles inventées de toute pièce par l'Empereur des Ténèbres, la brune ne retient pas le soupire d'aise qui s'extirpe de sa gorge. Elysion est bien au delà de ce que les humains appellent le paradis. Merveille d'entre les merveilles, il contribue très fortement à rendre sa vie en enfers bien plus agréable. Car il ne faut pas s'y fier, étant l'enfant du soleil et non de la lune, vivre dans un monde de ténèbres telles que le sont les enfers, n'est pas sans difficultés pour elle. La puissance des liens qui l'unissent à Hadès pourrait lui faire affronter n'importe quelle épreuve et même sans cet écrin de verdure, résiderait-elle tout de même en enfers. Mais il faut reconnaître que sa présence rend les choses beaucoup plus aisées.

Alors que leurs pas tranquilles les mènent au coeur d'Elysion, les nymphes sortant doucement de leur léthargie au contact de leurs divinités, leur prodiguant sourires et chants cristallins au fur et à mesure de leurs pas, Perséphone s'arrête en posant un regard espiègle sur son époux.
L'attirant contre elle avec tendresse, elle passe ses bras autour des larges épaules du fils de Cronos en posant sa joue contre la sienne dans un sourire.

J'ai trouvé ta dernière amante mon amour.


Ses mots sont lancés avec une légèreté parfaitement désopilante. Alors qu'elle murmure à l'oreille du divin, ses prunelles sombres se replongent dans celles de son époux tandis qu'elle presse une fois encore ses lèvres contre les siennes en un baiser enflammé.
Caressant délicatement sa joue tout en ramenant vers son oreille une longue mèche d'ébène, elle le couve du regard de l'amoureuse transie.

Je l'ai confiée à Setesh qui la forme actuellement à l'art de la momification.


Un rire aussi léger que le son du cristal s'échappe de ses lèvres alors qu'elle pose sa joue sur l'épaule de son dieu. Sa satisfaction est clairement affichée. Car aux dernières nouvelles, à moins qu'il ne lui réserve une douce surprise, elle a trouvé sa maîtresse avant que lui même ne trouve son amant. Victoire dérisoire qui ne lui octroie pas la moindre satisfaction, car c'est de savoir par avance tout ce que sa jalousie va faire subir à cette pauvre créature qui la remplit d'une joie que peu de mots seraient à même de définir. Chaque nouvelle preuve de l'amour qu'il lui porte et qu'il s'enhardit de lui prouver d'une façon toujours plus malicieuse, toujours plus éloquente, la remplit d'un bonheur que bien peu de divinités comme d'humains peuvent se targuer d'avoir ressenti un jour.

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MessageSujet: Re: [flashback Perséphone et Hadès] Jadis   [flashback Perséphone et Hadès] Jadis EmptyJeu 15 Aoû 2013 - 19:30

L'amour entre Hadès et Perséphone était sincère, il n'y avait aucune ambiguïté sur ce sujet mais peu savait à quel point. Pas même ses frères et sœurs, et encore moins Déméter par mis celles-ci, qui lui en tenait encore rancune de lui avoir arraché sa fille. Il est vrai que le couple royal lui avait joué un mauvais tour, mais jamais, la Déesse de l'Agriculture n'aurait laissé un seul homme touché à son joyau. Et quel trésor avait songé alors Sombre Monarque quand il posa ses yeux sur Coré, le Roi des Enfers connaissait bien sur son existence et l'avait vu enfant, mais sa mère la cacha des yeux de tous rapidement, et il en avait compris la raison. Le fils de Cronos l'avait remerciée intérieurement quand il adressa la parole pour la première fois, celle qui deviendrait Perséphone, car non seulement c'était l'être le plus magnifique de la création physiquement, mais Déméter l'avait préservée de toute souillure sans en faire une enfant gâtée.
Leurs secrets consistaient en de nombreux points, comme une complémentarité et une complicité parfaite, une confiance absolue dans l'autre, et bien d'autres choses, tout aussi simple sur le principe mais nécessaire. Qui aime se faire tromper? Personne. Tout deux était d'une extrême jalousie, l'un ne surpassant pas l'autre dans ce domaine.
Héra passait l'éponge sur certains adultères, principalement si la concernée n'éprouvait rien pour Zeus. Amphitrite subissait ceux de Poséidon mais beaucoup se demandait si finalement, la Sirène Divine éprouvait encore quelques choses pour son mari. Sans parler de Aphrodite qui en faisait voir de toute les couleurs à son pauvre mari. Eux, ils avaient choisi une autre voie. Conscient que l'immortalité apportait son lot de routine, le couple infernal s'était lancé dans un jeu particulier. Se trouver un amant ou amante tout en évitant que l'autre le découvre, il n'y avait qu'une seule limite, cela ne devait être uniquement charnel, mais comment cela pouvait-il être autrement? Leur amour était juste unique et pure.

Là, Hadès l'avait attiré à lui pour l'embrasser dans un tendre baiser, Perséphone lui souri légèrement. Sourire qui se figea le temps d'un battement cœur, pour devenir un soupire amusé. Son époux lui avait fait un magnifique compliment sous forme de taquinerie. C'était d'autant mieux que c'était la pure vérité et que les sentiments doivent être montrées sous toute les formes, pas uniquement dans une mielleuse, voir gnangnan. La variété était aussi l'un de leurs secrets.
C'est d'un simple mouvement de la tête que Perséphone acquiesça, mais avant de se lever, elle le caressa des bouts des doigts, ce simple geste exprimait tout son amour. Hadès en rougit légèrement.

Une fois, à l'air libre, Perséphone resplendissait encore plus. Le Royaume des Enfers ne correspondait pas à la nature profonde de la Déesse, c'était une évidence. Le Printemps avait besoin de la douceur de la nature, non pas la rudesse de la mort. Heureusement, Hadès avait créé l'Elysion pour les Humains, ce qu'ils appelaient le Paradis. Bien avant l'arrivé de la Reine, peu d'humain avait pu prétendre y séjourner et tous sans exceptions était des Héros ou avait eu un status spécial. Il n'y avait donc jamais eu d'humain en ces lieux. Lors de la création de l'Elysion, cela avait semblé une évidence que les âmes héroïques n'auraient pu séjourner dans cette Terre sacré où y règne la paix. Comment empêcher des guerriers de se battre entre eux? Comment forcer des ennemis à vivre en harmonie? Ce n'était tout simplement pas possible, alors Hadès avait demandé à Morpheus, le façonneur de rêves, de fabriquer un endroit où les héros pouvaient rêver de champs de batailles, de femmes, d'amants et tout ce qu'ils désiraient selon leur souhait.
Quand le couple s'était rencontré pour la première fois, Hadès avait immédiatement entamé des changements en Elysion, le sublimant, devenant le lieu où les Dieux se délectaient et jalousais. L'Olympe paraissait terne et sans vie en comparaison. Son désir avait été d'offrir à cette Déesse, un lieu à son image, un autre trésor. Les Enfers avaient la plus sinistre des réputations, cependant, ils avaient aussi les deux plus beaux joyaux de tout les temps.

Hadès fut attiré par Perséphone dans ses bras, son regard montrait clairement que la Déesse avait une idée derrière la tête. Le Dieu la regarda d'un interrogateur. Tandis qu'ils étaient joue contre joue, la Reine lui révéla avoir découvert l'actuelle amante de son époux, du moins la pauvre ne devait plus avoir une espérance de vie bien longue, si elle n'était pas déjà morte. Le ton de sa voie était amusée à l'oreille de son Amour. Beau joueur le Roi avoua sa défaite et lui répondit d'un air amusé, alors qu'une de ces mains jouaient avec les cheveux de sa Belle et l'autre lui caressait le dos.

"Oh, tu l'as découverte? Me voila, avec un léger retard sur toi..."

Perséphone le regardait droit dans les yeux alors que leur regard se noyait mutuellement l'un dans l'autre, quand leurs lèvres furent collées dans un nouveau baiser enflammé, la main qui caressait le dos descendit jusqu'aux fesses de sa bien aimée, avec des gestes qui ne laissait aucun doute sur ces intentions.

"Hummm, l'art de la momification? C'est lui faire bien trop d'honneur. Même pour les critères des mortels, elle n'était pas très douée. Elle n'avait qu'un intérêt, ton père convoitait sa virginité, sa surprise a du être aussi grande que sa déception, quand il a découvert que ce n'était plus le cas."

Mauvais calcul de la part du Dieu, il n'aurait pas du évoquer Zeus. Ces doutes sur l'actuel Guerre Saintes lui revinrent violemment. Son air se fit grave. Et sa main baladeuse arrêta immédiatement son office pour se placer sur les hanches de Perséphone. Hadès était persuadé que son frère avait comploté en coulisse. En tant que Roi des Dieux, il ne pouvait pas intervenir ouvertement dans ces guerres. Prendre partie pour un camps aurait des conséquences des plus dramatiques. Tant que cela ne se dirigeait pas vers une menace pour l'Olympe, sa position resterait neutre officiellement. Des combats entre Dieux, il y en avait toujours eux, et la bataille pour Troie qui avait comme final, la mort de Hector, fut des plus mémorables pour ne citer qu'elle.

"En parlant de ton père, sa petite Athéna est dans une très mauvaise posture, ce qu'il n'apprécie guère. Je me demande si ce n'est pas lui qui a provoqué l'arriver de cet Atlante au Sanctuaire. Privant de Poséidon d'un de ces éléments les plus puissants, voir le plus puissant après lui, alors que la Déesse de la Guerre avait tout juste les guerriers nécessaires pour le repousser et encore. Sans cette guerrière, la Terre serait déjà à nous et ta sœur en Olympe."

Hadès n'avait nullement l'intention de faire du mal à Athéna, c'était une adversaire redoutable certes mais c'était avant tout celle qui avait la charge du Royaume Terrestre. La Déesse des Arts ne faisait que se défendre. Bien sur, le Dieu détestait perdre et la fille de Zeus avait toujours remporter toutes ces Guerres, quelques furent ses adversaire.
Si tout les deux ne partageaient pas le même point de vue concernant les humains, le Roi des Dieux avait tout de même du respect pour Athéna, bien que sa naïveté était aussi importante que ces caprices.
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MessageSujet: Re: [flashback Perséphone et Hadès] Jadis   [flashback Perséphone et Hadès] Jadis EmptyJeu 15 Aoû 2013 - 21:59


Personne ne peut entendre les battements de coeur de son époux mieux qu'elle même. Personne n'est en mesure de percevoir leur signification plus finement qu'elle n'en est capable. Nul en ce monde ne sait ce qui habite l'âme de cette divinité millénaire en dehors de sa chère complice.
Il est l'épicentre d'un univers qui est entièrement focalisé sur lui. Il est la gloire qui l'emplit de fierté, la tendresse de leur amour, le brasier de leurs étreintes, l'unique désir auquel elle aspire. Il est Hadès, Seigneur des Enfers et Empereur du monde souterrain.

Chaque geste qu'il esquisse à son encontre est la décharge supplémentaire qui vient amplifier ce torrent que rien ne peut contraindre. La main qui caresse alors le dos de Perséphone en un geste somme toutes habituel, l'électrise jusqu'au tréfonds de l'âme. C'est le pouvoir qu'il a sur elle depuis des temps immémoriaux. Et là où la passion des humains ou de certains dieux s'étiole aussi sûrement que le soleil s'efface devant sa puissante soeur lunaire, le désir qu'éprouve la divine pour son époux semble ne jamais trouver de point final. Sans doute le petit "jeu" instauré entre eux aide-t-il à cela. Mais au fond d'elle même... elle est presque certaine que même sans lui, cette enivrante sensation qui l'enserre à chaque fois qu'il la frôle ne saurait s'éteindre.

L'importance que mon cher petit fou apporte à la momification ne saurait être entachée par une créature aussi dénuée de sens...
Je pense plutôt qu'il a du trouver un moyen assez perfide pour qu'elle soit désormais utile.
Ses os... ses nerfs... ses muscles... lui seront sans doute d'une quelconque utilité.


Sa voix baisse d'intensité, se faisant plus langoureuse, presque fiévreuse, au fur et à mesure de ses mots. La tendre caresse qui descend le long de ses reins provoque en elle un sourd désir qu'elle ne compte certes pas laisser en l'état. Ses lèvres effleurent la base du cou de son aimé alors que ses mains glissent le long du torse masculin en s'immisçant sous le fin tissu de sa tunique sombre.
Écoutant le passage consacré à Zeus d'une oreille distraite, ses doigts fins poursuivent leur exploration en caressant avec gourmandise la naissance du ventre divin.

Figeant son geste comme s'il venait de le lui intimer d'une voix sèche, alors que ça n'est bien évidemment pas le cas, Perséphone extirpe son visage du cou de son époux. L'espace d'une brève seconde, l'aura de Hadès s'est muée en une sourde colère. Même si cela ne dure qu'un bref instant, la contrariété qui enserre la poitrine de son amour ne lui est que trop palpable.
C'est non sans relâcher un soupir de regret devant tant de désirs ainsi frustrés, qu'elle dévisage les traits fins de l'Empereur des Ténèbres. Un nom qui ne lui scie que trop mal, car Ténèbres... l'est-il réellement ...?

Je ne pense pas.


Les doigts de la divine filent de nouveau le long du torse de son divin époux alors qu'un fin sourire se dessine sur ses lèvres. Hadès et Zeus... n'ont jamais réussi à s'entendre, cela n'est pas vraiment nouveau. Mais finalement, du trio fraternel divin que représente son père, Hadès et Poséidon, aucun n'a jamais vraiment réussi à tisser de liens qui ne perdurent dans le temps. Parfois Poséidon et Hadès semble parvenir à un semblant d'accord. Mais cela reste aussi éphémère qu'un souffle de vent.

Mon père a bien des défauts, mais il est rare qu'il intervienne ainsi pour troubler le mental d'un chevalier en pleine Guerre Sainte.
Même si cela te contrarie mon tendre ange, je crains que la raison de la présence de cette Atlante au sein du Sanctuaire Sacré ne soit pas du fait de Zeus. Mais bien sûr, je peux me tromper.


La joue de Perséphone retrouve le chemin de l'épaule masculine en s'y posant avec délicatesse. Ses prunelles d'ébène sont rivées sur celles de son seigneur sans les abandonner un seul instant alors qu'un sourire amusé se dessine sur ses lèvres pâles.

Poséidon passe son temps à sous estimer Athéna et par la même occasion à surestimer ce qu'il est capable d'entreprendre contre elle. Combien d'exemples de ce genre pourrions-nous compter sur les derniers millénaires écoulés... mon amour, tu le sais mieux que quiconque. Le pouvoir de ma petite soeur sur le coeur des humains restera toujours son principal atout.


La raison qui a permis que cette Atlante aille trouver Athéna importe peu en fin de compte. Le résultat revient au même. La déesse a une nouvelle fois prouvé qu'elle pouvait rallier à sa cause de puissants guerriers dont le gain pouvait tout changer au cours d'une guerre comme celle qui est en train d'agiter la terre de ses soubresauts guerriers.

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MessageSujet: Re: [flashback Perséphone et Hadès] Jadis   [flashback Perséphone et Hadès] Jadis EmptyDim 8 Sep 2013 - 22:26

Hadès souriait à l'évocation de ce que pouvait faire Setesh de cette pauvre jeune fille. Comme le disait Perséphone, la mortelle trouvait enfin une utilité. Au moins, le Dieu n'avait pas perdu son temps inutilement, le spectre allait lui se régaler, surtout un cadeau venant de sa Reine, un inestimable présent pour lui.

"Il est vrai que ton fou verra en elle, un inestimable présent de ta part. Je ne doute pas que Setesh savourera chaque instant. Finalement, je n'aurais pas perdu mon temps inutilement, au moins une personne sera ravie."

La voix de Perséphone s'était faite langoureuse à mesure qu'elle parlait, révélant sa torride excitation. Ses baisers sur son coup provoquaient des ondes de plaisirs à Hadès. Son épouse savait exactement comment faire. Ce n'était une simple question d'endroit, mais la technique de la Déesse ne laissait absolument rien au hasard, des siècles d’approfondissement. Et ce n'était pas les caresses sur son ventre qui allait diminuer son désir mais le sujet évoqué par le Juste, lui suffi à le couper. Un acte irrationnel mais le faite d'avoir mentionné Zeus, lui avait fait penser à ces doutes. Ses mots n'avaient été que l’évocation de ces doutes prononcés à haute voix.

C'était avec un regret visible et plus que compréhensible que Perséphone lui répondit sobrement avant de poursuivre son petit jeu. Ses doigts caressaient ces abdominaux fermes. La Déesse n'avait pas perdu de son envie, et Hadès en était ravi, lui qui n'avait cessé de la caresser.

Hadès devait se rendre à l'évidence, Perséphone avait raison, Zeus n'avait pas du agir en coulisse. Poséidon était le seul responsable de ce cuisant échec. Le Dieu était trop suspicieux lorsque cela concernait Athéna, ce qui en soit n'était pas forcément une mauvaise chose, mais il fallait rester objectif. Son frère pouvait reprendre le Royaume Terrestre à Athéna si ces conflits le gênaient.

Perséphone se colla de nouveau contre lui sans le quitter des yeux. Ce regard l'hypnotisait de par son intensité et sa beauté. Jamais telle prunelle pourrait être égalée, la perfection n'existait pas, mais son épouse était et serait éternellement la plus proche de ce concept, rien ne pouvait égaler sa beauté. Tout ces gestes transpiraient la sensualité et la féminité. Les troubles du Sombre Monarques s'estompaient au profit d'une excitation renouvelée. Le sourire amusé de Perséphone donnait sur les ultimes répliques de cette conversation qui n'aurait jamais du avoir lieu à un tel moment.

"Tu as raison, ton frère ne doit pas en être responsable. Seule le coeur de Athéna a su charmer cette femme. Poséidon est trop imbus de lui même. Je respecte ta soeur, je ne la sous-estime pas, se sera uniquement parce qu'elle aura été plus maline que moi si nous perdons cette Guerre Sainte. Néanmoins, Athéna a peut être un coeur qui charme les mortels, mais seul le tien a pu m'atteindre, et il sera l'unique à me conquérir."

Hadès serra Perséphone tendrement, lui déposa un baiser sur son front. Cette fois, c'était la main du Roi qui s'attardait sur le buste sublime de son épouse. Ce geste équivoque révélait ces désirs qu'il savait partager par Coré. Le tapis d'herbe verte et de fleur tendre pouvait leur servir de lit moelleux mais le frère de Zeus avait une toute autre idée dans la tête. Un endroit paisible qu'il avait conçu en Elysion depuis peu.

"Ferme les yeux."

Les chants des Nymphes n'était plus qu'un lointain échos de douceur, mais les sifflements des oiseaux assuraient eux aussi une ambiance de grande quiétude. Le vent soufflait dans les arbres, dont le bruit des branches résonnaient comme celui des vagues s'écrasant sur la plage, une mer d'arbre. L'eau y allait de ces clapotis. Les rayons du soleil éclairaient l'endroit par des raies de lumière, ces derniers bougeaient en fonction des feuilles, donnant ainsi une ultime chaleur romantique à cet endroit et une luminosité particulière mais non moins pénétrante.
Hadès s'écarta de Perséphone et se déshabilla, sa peau nue baignant dans la douce lumière avant de plonger dans la rivière. L'eau était chaude et limpide, les poissons de toutes les couleurs paradaient, fier de leurs écailles. Sa tête sortie de l'eau, il fit un sourire provocateur à sa femme avant que sa langue sorte brièvement de ces lèvres.

"Tu me rejoints?"
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MessageSujet: Re: [flashback Perséphone et Hadès] Jadis   [flashback Perséphone et Hadès] Jadis EmptySam 14 Sep 2013 - 13:56

Il lui arrive parfois de penser qu'elle et sa jeune soeur Athéna, auraient été de merveilleuses complices si leur statut respectif ne rendait pas cela parfaitement impossible. Dans une certaine mesure, Perséphone éprouve de l'admiration pour celle qui a toujours été capable d'insuffler la compassion et l'amour dans le coeur des hommes. Non pas qu'elle en eut été jalouse à un quelconque moment, bien loin de là... Mais il est évident que la nature profonde de la Sagesse ne saurait laisser qui que ce soit de marbre. Finalement, et elle l'avait accepté dès les premiers instants, à partir du moment où son regard sombre s'était posé sur Hadès, Perséphone n'avait pu que constater que ses relations avec les siens étaient devenues bien nébuleuses.
Déméter en veut à Hadès de lui avoir volé son enfant. Apollon et Artémis lui reprochent d'avoir abandonné la nature au profit des ténèbres. Zeus doit sans doute estimer qu'elle fait désormais passer le profit des enfers avant n'importe quel autre, ce qui est effectivement une réalité. Athéna ne doit sans doute pas pouvoir la considérer comme autre chose qu'une menace étant donné son affiliation au royaume des morts dont elle tente de soustraire les siens depuis des millénaires.
Cela est un principe inéluctable, et pourtant, tout cela n'est pas important. Seul Hadès compte à ses yeux. Ses pairs peuvent bien penser ce qu'ils veulent, elle n'en a cure.

Perséphone enlace les épaules de son divin époux lorsque ses lèvres frôlent son front. Un léger soupir s'extirpe de sa gorge alors que les mains du Sombre Monarque parcourent sa poitrine en une caresse aussi légère que désireuse.

Si nous perdons cette guerre, nous gagnerons la prochaine.
Quelle importance...
Les pertes seront toujours plus importantes de son côté que du nôtre.


Un spectre se relèvera encore et toujours, tant que la volonté d'Hadès l'y encouragera. On ne peut pas en dire autant des Saints de sa jeune soeur. Alors quel intérêt dans tout cela... Car quelle que soit l'issue d'une Guerre Sainte, finalement les enfers sont toujours gagnants.

Un léger sourire anime ses lèvres lorsque le divin lance une agréable injonction à son attention. S'exécutant avec un certain amusement, Perséphone ferme doucement ses paupières en se demandant quelle douce surprise son époux a bien pu lui préparer une fois encore.
L'atmosphère change imperceptiblement, la voix envoûtante des nymphes se muant en une douce brise agitant la cime des arbres. Enchantée par cette ambiance sonore des plus agréables, la divine rouvre les paupières lorsque Hadès brise le contact de leurs corps. Envieuses, ses prunelles d'ébène effleurent les courbes parfaites du corps de son époux alors que le tissu le recouvrant chute à même le sol.

Les humains sont bien stupides, ne peut-elle s'empêcher de penser en assistant au charmant spectacle qu'il dessine uniquement pour elle. Au détour de ses voyages en terre des hommes, saisissant de-ci de-là les mots se voulant rassurants d'une femme envers son amant, il semblait commun que les humains se rassurent sur leur physique en invoquant que la perfection n'est pas de ce monde. Ils allaient même jusqu'à pousser le mensonge à son paroxysme, estimant que la perfection pouvait revêtir des aspects bien ennuyeux. Quels imbéciles...
Car si la perfection n'est certes pas humaine, elle est incontestablement divine. Ce principe immuable se renouvelle sans cesse à chaque fois que ses yeux admirent le corps absolument parfait d'Hadès.

Perséphone suit les mouvements de son époux d'un regard presque fiévreux alors qu'il se dirige vers la source claire qu'il a créé uniquement pour eux. Chaque muscle se dessinant sous cette peau diaphane est un véritable ravissement. Il est beau, magnifiquement beau. Il l'a toujours été et le restera pour l'éternité.
Même la beauté d'Apollon et d'Arès ne saurait rivaliser avec celle de son époux. Et cette divinité là... est à elle, rien qu'à elle et pour toujours il en sera ainsi. C'est la promesse qu'ils se sont faite il y a bien longtemps.

Alors qu'il émerge des flots, son regard presque provocateur invitant sa femme à le rejoindre, un sourire espiègle se dessine sur le visage fin de Perséphone.
Sans qu'elle n'esquisse le moindre mouvement, trois nymphes se matérialisent aux côtés de la divine. La première relève doucement un pan de robe, dévoilant subrepticement une cheville alors qu'elle entreprend de libérer le pied divin de la sandale d'argent qui le retient encore. La seconde délie les rubans sombres qui s'entremêlent le long de la colonne vertébrale de la divinité, tandis que la troisième tire doucement le tissu de sa robe laissant entrevoir la nudité d'une épaule, puis celle de la courbe d'un sein.
Le tissu épais de la lourde robe glisse le long de son corps pour atterrir à ses pieds en un bruit mat, les nymphes semblant se volatiliser au même instant.

Princière, la démarche légère, ses pieds semblant à peine effleurer l'herbe brillante qui se dessine sous ses talons, Perséphone se dirige lentement vers son époux.
Une jambe pénètre dans l'eau, étroitement suivie de la seconde, alors que le corps de la divine se retrouve complètement immergé. Son ample chevelure se répand sur la surface de l'eau comme une nappe d'ébène alors qu'elle se presse contre son époux. Ses doigts s'immiscent au sein des cheveux sombres, un fin sourire illuminant son visage alors que sa voix se fait chuchotante à son oreille.

Merci pour cette jolie mise en scène, mon Amour

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Le livre des morts
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MessageSujet: Re: [flashback Perséphone et Hadès] Jadis   [flashback Perséphone et Hadès] Jadis EmptyDim 10 Nov 2013 - 15:22

Perséphone ferma les yeux avec un rictus d'amusement, Hadès admirait son délicat visage. Il n'avait aucun doute que sa surprise lui plairait. Tandis, que le Dieu les transportait tout deux dans l'endroit de leur future étreinte, son désir pour son épouse ne faisait qu'augmenter exponentiellement. C'était un petit cadeau pour Coré, pour que la Déesse puisse se ressourcer. En effet, La Reine des Enfers s'étaient vues en quelques sortes arraché à son univers qu'était la nature sur Terre. Elysion s'était mué en un printemps permanent et devenir le deuxième joyaux du Sombre Monarques après sa femme. Ainsi, ce lieu se voyait s'en cesse s'enrichir, que se soit naturellement puisque la vie et l'amour y avait été insufflée ou comme c'était le cas, par la main de l'un du Couple Royal.
Se détachant de sa bien aimée, Hadès se déshabilla tout en savourant le regard désireux de Perséphone. Alors que des siècles se sont écoulés depuis leur rencontre, jamais le fils de Rhéa n'avait ressentit une quelconque lassitude pour la fille de Déméter, bien au contraire, plus le temps passait, et plus leur amour et leurs désirs croissaient, sans aucune limite. L’excitation d'une nouvelle union avec celle qu'il aimait et désirait ne pouvait donner que la plus belle chose de toute la création, pourtant présent dans chaque être, mais rare pouvait se vanter de le connaître, et encore plus rare ceux qui ne l'ont pas laissé échapper. Il n'y a aucun mot pour l'exprimer réellement, résumé à seulement à l'Amour ne rendrait pas justice car cela allait au delà.
Tandis que Hadès était dans l'eau, sans avoir prononcer un mot, des Nymphes vinrent à Perséphone. Fidèles ombres de leur maîtresse, réalisant ces moindres souhaits, les servantes commencèrent à la dévêtir avec grâce, dévoilant chaque parcelle de ce corps si désirable, jamais aucune Déesse pouvait ne serait-ce s'approcher d'une telle perfection. Comment Aphrodite pouvait-être estimé comme l'incarnation de la beauté? Certes, elle était magnifique, mais tout n'était qu'apparence, il s'en dégageait rien, aucune aura, aucun charisme. Le Roi des Enfers comprenaient que les mortelles puissent y succomber, que Zeus et Poséidon aussi, puisque la moindre paire de seins les émoustillaient, toutefois comparé au trésor de Déméter, la Déesse de l'Amour semblait bien fade. Le créateur d'Elysion avait beau avoir observé ce spectacle une infinité de fois, jamais il n'avait pu observer le moindre défaut, ni ressentir une quelconque lassitude. Encore mieux, à chaque fois, Hadès la trouvait encore plus resplendissante, comme si son épouse arrivait à repousser les limites de la perfection chaque jour.
Doucement et pleine d'une grâce souveraine, contrastant avec l'entrée de Hadès, d'avantage sauvage, Perséphone entra dans l'eau le rejoindre. Leur corps nus entrèrent en contact, peau contre peau, un courant électrique de désir les parcouraient. La main de la Divine, caressait la chevelure de son époux tandis que l'une des siennes caressaient le dos de Coré. Tandis que le Dieu embrassait le coup de sa compagne.
Hadès claqua des doigts, et la voute Céleste de Elysion devint un ciel d'étoile filante avec une l'astre nocturne, projetant sa douce lumière sur le couple amoureux, personnage centrale de l'histoire de la vie, un amour à deux.
"Tâchons de rendre ce prélude qu'une simple introduction à ce qui va suivre."
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Instant magique où deux êtres ne font plus qu'un, esprits et corps fusionnés par l'oublie de soit. Tout semble n'être fait que pour cet instant, où l'on se donne à l'autre de tout son âme. Hadès et Perséphone avait encore une fois atteint cet état de symbiose parfaite. Etendus nus sur une couverture d'herbe et de fleur, le Dieu caressaient le corps de Perséphone tout en étant envouté par son regard qu'il n'osait pas quitter de peur que tout cela ne fut qu'un rêve. Le Sombre Monarque ne semblait n'avoir jamais aussi mal porter ce titre dans ces instants, tant il rayonnait de bonheur. Comment pouvait-il en être autrement? Après tout, ce sentiment unique et merveilleux qu'était l'Amour brillait dans son coeur, brulant de passion pour l'unique femme qu'il n'avait jamais aimé.D'une voix tendre et chuchotante, ces mots simples furent prononcés avec la plus grande sincérité.
"Je t'aime."
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