Forum de jeu de rôle dans l'univers du manga Saint Seiya, qui se déroule au XXIème siècle dans un climat de dystopie où Hadès règne en maître. |
| | Les murmures de l'océan | |
| Auteur | Message |
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Aarhyel Rôle : S'assurer que les pensées salaces de chacun ne se perdent jamais Messages : 95 | Sujet: Les murmures de l'océan Ven 5 Juil 2013 - 20:36 | |
| « Peu importe son nom, peu importe son visage, cette enfant est et demeurera toujours la plus fidèle épouse de l’océan. »
- Nom: Inconnu.
- Prénom : Aarhyel
- Sexe : ♀
- Âge : 17 ans
- Aspect physique:
- Physionomie:
En la regardant de loin, son allure élancée ainsi que ses membres fins et délicats qui semblent être plus longs qu’ils ne le sont réellement, elle donne l’impression d’être plus grande que son mètre soixante. La première chose que l’on remarque chez la jeune femme, c’est qu’elle possède une paire d'yeux aux iris hypnotiques, d'un bleu si intense qu'on les croirait phosphorescents et soulignée par de volumineux cils noirs qui contrastent violemment avec son teint. Ensuite vient donc la brillance de sa peau, qui rappel la chaire tendre d’un fruit savoureux. Lorsqu’on la regarde, on en vient à se demander si elle a réellement vécue en mer. Sa peau de pêche refuse de prendre la couleur du soleil, refusant de changer son allure lumineuse. Comme si sa pigmentation n’arrivait même pas à conserver une brève coloration plus d’une journée… D’allure lisse et unie telle une toile vierge, la peau de la jeune femme comporte cependant deux imperfections. Aussi minime soit la première, causé par le port continu du bracelet où est gravé son nom, la seconde ne passe pas aussi facilement inaperçue… Seul vestige de sa première confrontation à l’épée, la cicatrice aux pourtours nets siège sans cérémonie sur son visage, traversant son arcade sourcilière gauche, chevauchant sa paupière de part-en-part pour finalement aller mourir sur le haut de sa pommette.
Évidemment, ses interminables cheveux de feux ne passent que très rarement inaperçu. En fait, ils ne sont pas complètement roux, ils donnent plutôt l’impression de ne jamais arriver à se décider. Parsemé de mèches plus claires ou plus sauvages, c’est un véritable éventail coloré aussi glorieux que l’enfer. Ses traits fins et discrets, qui n’ont jamais réellement été examinés par le passé, s'harmonisent très bien à sa mâchoire peu prononcée qui néanmoins se termine un menton découpé au couteau, aux fossettes qui apparaissent lorsqu’elle sourit ainsi qu’à son nez étroit au bout pourtant arrondi. D’ailleurs, il n’y a que deux parties de son corps que ne respectent pas les qualificatifs « fin» et «discret» : Ses énormes lèvres pulpeuses couleur de fraise et sa poitrine.
- Vêtements:
Ayant vécu à bord d’un navire de pilleurs une bonne partie de sa vie- du moins de la vie dont elle est en mesure de se souvenir- Aarhyel fait partie de ces femmes qui portent très souvent le pantalon pour son côté pratique et qui néglige leur coiffure, se contentant de la remonter grossièrement lors de forte chaleur ou pour des travaux manuels. Aarhyel possède une poitrine assez difficile à dissimuler, ainsi c’est en dessous de la ceinture que disparait sa féminité. D’ordinaire, elle porte un chemisier blanc s’arrêtant au début de la cuisse qui ne lui couvre pas les épaules, par-dessus lequel elle enfile un corsage quelconque. Elle arbore tout aussi souvent un pantalon de couleur foncé sur lequel remonte les bottes dont elle ne se sépare jamais. Le tout accompagné d’une large ceinture auquel sont suspendues diverses bourses et à laquelle seront solidement attachées des lames qu’elle sait manier avec tant de prestance. Mais la seule chose dont elle ne se sépare jamais, c’est le magnifique bracelet qu’elle portait lorsqu’elle fut découverte en mer.
- Aspect psychologique
- Psychologie:
De nature calme, silencieuse et réfléchie, la jeune femme à tendance à porter une attention particulière aux détails. Grâce à sa patience et à sa curiosité, Aarhyel peut travailler durant des jours sur la même tâche. Elle en oublierait presque de manger tant elle peut avoir à cœur les choses dont elle se fait un devoir de s’occuper. À vrai dire, aux premiers abords, Aarhyel est une jeune femme tout ce qui a de plus normale, mais seulement aux premiers abords. Si dans la vie, il y a le jour et la nuit, chez Aarhyel il y a le « pour la mer » et « loin de la mer »
Entre elle et cette merveille indomptable qu’est la mer, il existe un lien particulier. Avec elle, Aarhyel donne l’impression d’être une petite fille qui n’a jamais rien connu d’autre que le bonheur. Lorsqu’elle l’appelle, la jeune femme sourit, se montre affectueuse et tendre. Pour l’océan, la jeune femme est prête à tout. Elle participerait à toutes les guerres du monde s’il le lui demandait. La raison est simple : malgré le passé, jamais Aarhyel ne pourrait trouver quelqu’un avec qui elle se sentirait plus en symbiose que les voix qui l’appellent.
Lorsque le lien s’amenuise, que l’on cherche à l’éloigner de l’eau, Aarhyel renvoi une impression de distance, d’indifférence. N’aimant pas, ne supportant pas, le mensonge et l’abus de pouvoirs, la jeune femme ne prend pas la peine de feindre quelconque émotion. Ainsi, il est extrêmement rare qu’un étranger, ou pire encore un navigateur des grandes eux, ne s’attire ses bonnes grâces.
Néanmoins, peu importe le contexte dans lequel elle se trouve, certains aspects demeurent inchangés, tels sa notion du respect, son courage et sa vision de la justice. Ainsi, jamais Aarhyel ne reculerait devant la peur, bien qu’un univers inconnu et son obsession pour l’océan ne l’entraine irrémédiablement vers d’intrépides aventures.
- Particularités:
Aarhyel n'aime pas dormir. La demoiselle déteste le pays des songes, car la plus part du temps ce dernier lui renvoi de très désagréables images. Avant, lorsqu'elle vivait à bord du Serpent de Brume, ses rêves étaient remplis d'inconnus s'adressant à elle d'une étrange façon et se terminaient toujours de façons macabres. Mais depuis qu'elle a quitté ces mercenaires, son inconscient la torture de la plus horrible manière : lui faisant vivre, de mille et un scénarios différent, ses derniers instants de vie sur le Serpent.
Si elle n'apprécie pas le fait de dormir, c'est tout le contraire pour ce qui est la musique. Se surprenant souvent à fredonner ou siffler des airs louangeant la mer, ses dieux et ses créatures, la jeune femme ne pourrait jamais nier l’attrait de la musique dans sa vie. Bien que son répertoire ait été infesté par les coutumes de la vie en mer, elle ne saurait résister à l'envie de chanter que lui apporte la moindre mélodie. Même ses rêves comportent des chants et des comptes appris par le passé.
Ici seront confiés les pensées, les souvenirs et les secrets de la Déesse dont le cœur appartient à l'Océan... Échos de sont âmes, ces mots ne seront bercés et protégés que par les vagues.
----------------------------------------Oh, Invité... Arrives-tu à les entendre toi aussi? |
| | | Aarhyel Rôle : S'assurer que les pensées salaces de chacun ne se perdent jamais Messages : 95 | Sujet: Re: Les murmures de l'océan Ven 26 Juil 2013 - 1:26 | |
| Rêve, songe ou passé oublié? «Reviens-nous… Reviens-nous Amphitrite» J’ai fait un rêve… Ce sont toujours ces mêmes voix. Elles me parlent, pas directement, mais en écho. J’ai l’impression qu’elles chantent au loin et que leurs paroles vibrent jusqu’à moi. Ces voix sont… Tellement différentes. Elles n’ont rien à voir avec ce que j’entends quand les gens me parlent. Non… Elles ont ce petit quelque chose… Ce petit quelque chose qui… C’est insensé, mais elles me semblent si loin! J’ai l’impression qu’elles ne sont pas humaines, qu’elles résonnent depuis les entrailles de la Terre. Ou de l’océan? C’est idiot, mais quand elles s’adressent à moi et qu’elles chantent… Je me sens… C’est comme si j’étais immergée. J’ai l’impression que ma tête est une de ces grottes secrètes sous l’eau. Je pourrais jurer entendre le bruit de gouttelettes s’écrasant contre la surface.
«Nous t’attendons depuis trop longtemps... Reviens-nous»
Parfois, je me demande si c’est bien un rêve. Tout semble si… Me parait tellement réel. Je ressens les choses comme si elle m’arrivait réellement. La colère, la peur et la joie… Tout est si fort que je m’imagine parfois que ce sont des souvenirs. Des brides de ce qu’était ma vie avant le Serpent, des voix que je connaissais, mais que j’ai oubliées… Tout est tellement précis dans ce que je vois. Dans mes rêves, chaque image est comme une peinture de grand maître, je peux discerner les moindres détails lorsque je me concentre. Mais il y a aussi la chaleur du soleil sur ma peau, le vent dans mes cheveux… Même les caresses des vagues sont trop belles pour n’être qu’un rêve. Je pourrais presque croire que je revois ma vie, ma vraie vie. Celle où j’étais complètement moi-même, celle où je ne connaissais pas les mercenaires et les combats à l’épée… J’aimerais tellement pouvoir y croire, espérer qu’il y ait vraiment une chance pour moi de me rappeler, de recouvrir la mémoire. Mais je ne peux pas. À cause d’elle.
«Amphitrite… Déesse aimée, reviens-nous»
Je ne sais pas pourquoi on m’appelle comme elle, je ne comprends pas non plus pourquoi, dans mes rêves, je me reconnais. Ces voix, elles s’adressent à moi en utilisant cet autre nom et même si je sais que je ne m’appelle pas ainsi, je sais au plus profond de moi que ces voix sont convaincues que c’est ainsi que je me nomme. Pourquoi me sens-je si proche de ces voix? Pourquoi ai-je envie d’effacer leur peine? Pourquoi je ressens ce besoin d’apaiser leurs colères? Mes émotions semblent vibrer en harmonie avec les leurs. Comme si mon être tout entier cherchait à s’accorder aux leurs humeurs…. Mais je me sens si bien, si heureuse, lorsque les voix chantent leur joie pour moi.
«Tu lui manques, Amphitrite… L’océan se languit de toi et son âme veille ton retour»
Je ne comprends pas ce que ces voix me racontent lorsqu’elles font allusion à l’océan. Cette immensité de la nature ne peut ressentir de telles émotions. J’ai vu l’océan, j’ai voyagé de long en large sur son visage. J’ai connu ses plus violentes colères et ses jours de sérénité. J’ai vu ses vagues, j’ai vu son calme plat et chaque soir je l’écoute. Je peux entendre les murmures des vagues qui portent les nouvelles des quatre coins du monde que je ne comprends qu’une fois plongée dans le pays des songes. De chacune des mers me parviennent de souffles et j’apprends. Sagement, en silence, j’écoute et j’apprends. L’océan n’a jamais été autre chose qu’un messager indomptable, une étendue infinie et sauvage que les hommes tentent de diriger.
«Il t’attend, Amphitrite… Reviens-nous. Le temps passe, reviens-nous!»
Chaque fois que je ferme les yeux, dès que je m’abandonne à Morphée ou que mon esprit s’engourdit alors que j’admire l’océan, les voix s’adressent à moi. Je rêve parfois éveillé et imagine des ombres entre les vagues. Mes rêves commencent à hanter mes pensées même lorsque je suis éveillée. Leur souvenir fait naître des hallucinations qui me suivent et me guettent. Il devient de plus en plus difficile de faire abstraction de ce que j’entends… Ces derniers jours, une autre voix s’est fait entendre. Elle est différente. Elle n’est pas chantante comme les autres et ne résonne pas de la même façon… Elle est plus grave, plus chaude… Je ne perçois pas toujours clairement ce qu’elle me dit, mais son timbre me fait du bien. Je ne sais pas où, mais je jurerais l’avoir déjà entendue. Elle m’est si familière, un simple mot incompréhensible suffit à me rendre heureuse… La plus part du temps, je n’arrive à comprendre qu’une seule phrase parmi toutes celles que me murmure cette autre voix…
«Jusqu'à la fin des temps, et au-delà…»
Comment puis-je imaginer une telle promesse? Comment puis-je me l’imaginer alors que je suis incapable de me figurer celui qui me dit ces mots… Comment? Serait-ce un souvenir?
----------------------------------------Oh, Invité... Arrives-tu à les entendre toi aussi? |
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