Retour aux sources

Mes efforts fut vains. Mes recherches n'avait malheureusement pas portaient leurs fruits et en route, j'avais décidé de prendre le chemin des cinq pics du mont Rozan. S'il y avait bien un lieu où l'armure du Dragon avait peut-être une chance de se régénérer toute seule, c'était bien là-bas. Dès lors je commençe à changer mon orientation. Il y avait encore une bonne distance entre le lieu que je souhaitais à présent atteindre et ma position actuelle mais toutefois, je n'étais pas pressé par le temps. Pas a pas, j'avançais tout doucement, ma cloth sur mes épaules me perdant dans mes souvenirs. En tant que saint, j'avais reçu l'honneur d'une petite passe d'arme avec la déesse Athéna en personne, très peu de gens pouvais se vanter de cela. Mais l'heure était venu de panser les blessures de ce combat. L'armure du Dragon devait reprendre vie et j’espérais qu'elle le fasse d'elle même au fil du temps. Bien évidemment, j'étais conscients que cela allait prendre du temps mais, comme j'avais l'habitude de dire, c'était comme une partie de moi qui était morte. Voir le forgeron du Sanctuaire sacré n'était peut-être une nécessité après tout, il était de mon devoir de m'en retourner vers le mont Rozan pour redonner vie à ma fidèle armure.

Tant bien que mal, elle avait su me protéger de chaque coups et ne m'avais jamais abandonné ou rompu sous les coup de l'ennemie. L'heure était venue de lui redonner peau neuve. Je me rapprochais doucement du mont Rozan, en tant qu'habitué à ce mont, je commençais à reconnaître les lieux. Encore un effort et enfin j’atteignais le sommet. La dernière fois que je m'y étais rendu, j'avais rencontré ce Tatsou de Pégase noir. Un sourire apparut rien que l'idée de penser à lui. Qu'était-il advenu de lui, j'avais eu l'occasion de le recroiser lors de voyage en terre d'Odin. A présent, je pouvais me forger un premier avis sur son image et à priori il manquait de tact et réclamait même vengeance à mon égard. Pourquoi pas après tout, oui cela pouvait être distrayant mais j'avais d'autre priorité en vue que de donner à celui-ci de quoi s'occuper un peu. J'arrivais enfin dans les hauteurs du mont des cinq pics et sans même attendre une seconde de plus, je me dirige vers la grande cascade d'eau où j'avais su tirais ma clothbox des eaux. Je devais avouer que l'entendre s'écouler m'avait manqué.

Dès lors, je me mis aussitôt sous le grand plateau puis me dirige en direction de la rive et pose délicatement ma clothbox puis l'ouvrit sans attendre et commençe à méditer en écoutant l'eau s'écouler. Cela allait prendre du temps.

Le temps ici semblait était à l'image d'un sablier que l'on avait posé sur une étagère poussiéreuse. Chaque seconde s'écoulait doucement. C'était d'un réel ennui pour moi mais, ce mal était nécessaire. Cela faisait à peine deux petite heures que j'étais gagné le mont et déjà je m'ennuyais ferme. En ce lieu, il n'y avait strictement rien à faire mis à part tenter de rentrer dans une énième méditation, chose que je n'avais guère envie. Mon unique priorité restait pour moi mon armure de bronze, elle devait reprendre vie. Mais, toutefois j'étais partagé entre deux sentiments, entre celui de resté ici même ou repartir tout simplement. J'hésitais un long instant. Après tout, je n'étais pas pressé par le temps et mon armure semblait avoir repris de sa couleur mais, le plus dur restait encore à faire. Dès lors, je pris mon choix. J'étais un homme d'action qui appréciais se jeter sous le feu de l'ennemi tout en connaissance parfaitement la situation.

L'ennui, très peu pour moi, je le laissais à d'autre. L'armure du Dragon pouvait se régénérer d'elle même dans sa cloth sur mon dos en voyageant. Toutefois, je devais éviter les combats au corps à corps pendant quelque temps. Mon armure endommagé, c'était la défaite assuré et puis, j'aimais pas trop, employer la manière forte en général. Sans attendre un moment de plus, je rangea le totem du Dragon dans sa box et m'en retourna tranquillement. J'appréciais voyager, cela pouvait m’amener à faire certaine rencontre amical. Je savais pas encore où mes propres pas allaient m'amener mais, peu importe après tout. Le temps était au calme et la paix revenu en ce vaste monde et qu'importe les sacrifices que nous avions du donner en contre-partie à l'adversité, cela en valait la peine.