Forum de jeu de rôle dans l'univers du manga Saint Seiya, qui se déroule au XXIème siècle dans un climat de dystopie où Hadès règne en maître. |
| | Good Morning England ! | |
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Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Good Morning England ! Mer 24 Oct 2012 - 21:00 | |
| La brume enveloppait la ville comme une couverture recouvre le corps d’une beauté empoisonnée. Le genre de femme à la personnalité aussi séduisante que son apparence mais dont vous savez pertinemment qu’elle n’est au fond qu’une source d’ennuis perpétuels qui vous fera finalement vous pendre à une poutre du plafond d’une chambre située dans une auberge sordide, au détour d’une ruelle délabrée. C’était un peu à ça que ressemblai Londres aux yeux de Calamity. Dans les informations que possédaient son hôte, cette ville était censée représenter le pouvoir de la grande Angleterre, fleuron de la civilisation occidentale et mondiale. Ce lieu devait donc être l’équivalent de la Rome antique pour les romains. Foutaise que tout cela !
Elle n’avait pas la grandeur d’une telle cité. Un gros dépotoir crasseux et puant, voilà à quoi lui faisait penser Londres. Un endroit propice pour lancer une vague de terreur sur le monde. Si cette cité était le centre d’une des grandes puissances mondiales, il n’y avait aucune hésitation à avoir pour y semer le chaos et la destruction. Elle sautillait d’excitation tout en marchant sur les pierres qui constituaient cette rue des quartiers pauvres. Quelle plaisir de voir tous ces gens pauvres s’affairer pour gagner quelques sous pour prolonger un peu plus leurs misérables et courte existences. Elle avait donné sa bure de voyage à un mendiant en arrivant en ville. La mine réjouie d’homme famélique, les bras chargé de la bure n’avait sûrement pas durer car celle-ci était pleine d’insectes qui s’étaient empresser de le dévorer sur place, se repaissant de sa carcasse comme d’un met des plus succulents.
Elle s’approchait de pauvres mendiant et leur jetait quelques pièces sans omettre de leur refiler grâce à son cosmos la peste noire, fléau qui avait déjà fait ses preuves au cours des siècles et qui se propagerait sûrement à une vitesse grand V dans cette citée putrescente. Les premières quinte de toux seraient sans doute prit à la légère, comme les premières morts mais d’ici quelques jours voir semaine, la maladie aura annihiler une bonne partie de la population des bas quartiers. Seuls les plus forts, les plus aptes à vivre, survivront. Ce fut sur ce dernier trait d’esprit qu’elle quitta le quartier pauvre en frôlant une prostituée pour lui transmettre la maladie, en plus de celles qu’elle véhiculait déjà. Un bon vecteur de propagation que les gens exerçant cette vieille profession.
Calamity désirait s’attaquer à deux lieux particuliers : la maison du roi Georges II à Leicester Square ainsi que le parlement. Deux symboles de pouvoirs qui une fois en ruine témoignerait de la puissance du divin Arès. Pour l’heure elle avait préféré se séparer d’Arlecchino pour explorer la ville et s’imprégner de son ambiance. Comme cela son Bersekers pouvait s’amuser dans son coin à sa guise et retrouver sa propre intimité avec ses pouvoirs et sa violence intérieure. Elle lui avait donné rendez-vous du côté des docks pour pouvoir opérer ensemble et faire une razzia commune sur la ville. Les docks étaient encore déserts à cette heure et la brume commençait seulement à s’estomper. Elle fut surprise par une voix nasillarde qui la héla à une dizaine de mètre.
"Hé là ma jolie. C'est pas prudent pour une jeune fille comme toi de se balader ici à cette heure, tu pourrais faire de mauvaises rencontres."
Un rire gras résonna ensuite à ses oreilles et une main se posa sur son épaule. Calamity se retourna en souriant devant deux marins pensant se payer une bonne tranche de chair fraîche en la personne d’une jeune fille paumée sur les docks. Grave erreurs car à peine eut-elle finit de sourire qu’elle brisa la nuque du premier homme et qu’elle transperça de sa main le torse du second, déchirant ses organes. Elle les jeta ensuite à l'eau en ricanant. Arlecchino aurait sans doute trouver un jeu de mot ou une chanson à employer pour pareil situation. Calamity s’assit alors sur une caisse et lécha le sang qui recouvrait ses doigts en attendant que le Bersekers du Chaos daine pointer le bout de son masque. Elle ouvrit tout de même la bouche pour se parler à haute voix.
"Les hommes sont toujours aussi stupides, peut importe l'époque. L'éducation, l'intelligence et la force leur fait défaut pour survivre dans un monde dominé par le maître." |
| | | Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Re: Good Morning England ! Jeu 1 Nov 2012 - 12:45 | |
| Les minutes passèrent lentement. Cela faisait maintenant un bon quart d’heure qu’Arlecchino aurait dût arriver et elle n’avait toujours pas daigné le bout de son nez. Soit elle avait trouvé une frivolité à faire soit elle s’était laissé submergé par sa soif de destruction et s’amusait dans son coin au dépend des londoniens. En temps normal, un rappel à l’ordre aurait été de mise mais Calamity ne pouvait pas réprimander son Bersekers après un si long sommeil. Elle aussi avait envie de s’amuser et sa patience avait ses limites qu’elle venait de franchir aisément. Le Cardinal sauta au bas des caisses pour se retrouver les deux biens campés sur le sol. Elle marcha quelques minutes en observant les divers bateaux qui avait jeté l’ancre ici et après quelques minutes tomba sur une magnifique surprise, servie sur un plateau d’argent : un navire de l’armée britannique ! Un échantillon d’une des armées la plus puissante du monde se tenait là à porter de main et elle n’allait pas s’en priver. Tuer des civils étaient une chose mais tuer des militaires étaient quelque chose d’encore plus amusant bien que relativement ennuyeux par rapport au démembrement d’un Saint. Elle se mit à courir en direction du bateau et bondit, fit un tour sur elle-même et retomba sur le pont du navire avec un grand sourire aux lèvres.
Deux hommes jouaient aux cartes justes à côté de l’endroit où elle venait d’atterrir et le fait qui ne la remarqua pas contribuait déjà grandement à l’énerver. Elle émit un petit toussotement pour signaler sa présence ce qui attira l’attention d’un des deux hommes, puis de son compagnon. Ils avaient l’air assez fâché et curieux à la fois, se demandant comment une femme avait pût pénétrer ici et surtout ce qu’elle pouvait bien faire avec un tel barda sur elle, à croire qu’elle sortait tout droit d’une autre époque.
"Qu’est-ce que vous fichez ici ? A moins que vous ne soyez la catin de l’amiral vous n’avez rien à faire sur ce bateau. Vous êtes sur la propriété du royaume d’Angleterre !"
La jeune femme éclata d’un rire assez féminin, presque enchanteur qui semblait trancher avec son attitude habituelle comme si elle voulait taquiner les deux hommes, en étant la femme de leur chef ou quelque chose de la sorte. Jouant la carte de la timidité avec un plaisir malsain, elle voulait qu'ils approchent plus près ce que l'un deux fit bien entendu. Un solide gaillards au favoris proéminent et au menton carré. "Est donc comme cela que l’on traite une lady sur ce rafiot ? Je croyais avoir à faire à de vrais gentlemen et non à de vils rustres. J’espère que vous savez au moins vous battre sur un champ de bataille sinon votre royaume coulera tout aussi rapidement qu’un cadavre dans la Tamise."
L’homme l’attrapa par le poignet et le serra violemment tirant Calamity vers lui dans le but de la chasse du bateau. Elle se laissa faire au début pour laisser croire au soldat qu’il maîtrisait parfaitement la partie mais dans quelques secondes, il regrettera sûrement son geste.
"Une lady ? Ridicule ! De ma vie jamais je n’ai vu une lady aussi mal habillée. Ne faites pas d’histoire et suivez-moi ou je vous flanque à l’eau !"
L’homme continua de tirer mais Calamity n’avançait plus. Même en forçant comme un bœuf il n’arrivait pas à la déplacer. Le cosmos du Carinal s’intensifia et ses cheveux voletait au vent à cause de son énergie violente. Son sourire s’effaça pour laisser place à un visage dément. Elle poussa un rire diabolique avant de parler d’une voix toute excitée. "Je suis Lady Calamity, Cardinal d'Arès, membre de la plus grande armée qu'ai jamais compté ce monde depuis la nuit des temps. Nous allons voir si votre petite armée pourra résister à ma puissance."
La bouche du Berskers s'ouvrit et des insectes en sortirent pour venir manger les yeux du soldat. L'autre n'eut même pas le temps de bougé que Calamity lui avait déjà brisé la nuque. Elle s'installa à leur place et regarda calmement l'homme hurler pour la perte de ses yeux pendant que les insectes se dispersaient. Ses hurlements allaient sans doute appeler les autres soldats qui gardaient le bateau. Ce n'était qu'une question de temps. Elle se mit à battre les cartes toute en se délectant de la souffrance du gorille de l'armée britannique. |
| | | Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Re: Good Morning England ! Mar 6 Nov 2012 - 20:33 | |
| Calamity faisait passer les cartes de sa main droite à sa main gauche comme certains croupiers étaient capables de le faire. Elle se délectait véritablement de la souffrance du nouvel aveugle qui beuglait comme un cochon que l'on traîne vers l’abattoir. Son repose pieds quant à lui était plutôt confortable. Le cadavre du deuxième soldat était l’objet sur lequel reposaient ses petits petons. Quand un groupe de 5 soldats arriva sur les lieux, ils ne purent que constater l’étrangeté et l’horreur de la scène qui se jouait devant eux. Comment une jeune femme à l’allure si frêle, vêtue d’une armure ayant l’air si lourde pouvait se servir d’un cadavre comme d’un meuble et sourire en fixant calmement le pauvre bougre qui hurlait de douleur en tentant vainement de se redresser sur ses gambettes.
"Un … deux, trois, quatre, cinq ! Cinq de plus ! Dîtes donc vous allez me donner de jolies idées ! A quelle sauce voulez-vous être mangé les troufions ? J’espère que vous vous montrerez plus à la hauteur que vos compagnons d’infortunes, hihihi "
L’un des gardes pointait déjà son mousquet en direction de la jeune meurtrière. L’arme était longue et facilement identifiable. Lorsqu’il appuya sur la gâchette, il remarqua qu’il venait de tirer dans le vide, sa cible ne se trouvant plus à l’endroit frappé par la poudre. Ou pouvait bien-t-elle être ? Derrière lui tout simplement. Avec un large sourire, elle le poussa violemment dans le dos et il partit vers l’avant si rapidement et fortement qu’il embrocha l’un de ses compagnons sur son arme. Ce dernier cracha une gerbe de sang sans même se rendre compte qu’il était en train de mourir. Son compagnon horrifié lâcha son arme et se retourna, encerclant avec ses quatre autres amis, la jeune femme !
"Sorcière, démone ou quoi que tu sois ! Nous allons t’attraper et tu pourriras dans les geôles les plus miteuses de la ville ! "
La jeune femme ferma les yeux et son cosmos se consuma légèrement. Un bruit provenant d’en dessous du bateau se fit entendre et soudain un pique de terre traversa le bateau de part en part et vint se planter dans la mâchoire du soldat qui venait d’ouvrir son clapet, lui refermant pour de bon, la pointe ayant touchée le cerveau, comme un couteau traverse du beurre. D’autre sortirent encore, créant ainsi de nombreuses brèches dans la coque du bateau et se plantant dans le corps de deux autres soldats, les faisant hurler de douleur. Pris de panique, le plus baraqué des deux soldats restants tenta de s’enfuir mais tel une furie, le Cardinal fondit sur lui et lui brisa les deux jambes, le laissant choir au sol dans des hurlements de terreur et de douleur.L’eau qui s’infiltrait dans la cale n’était pas suffisante pour faire sombrer le navire. Dans un ricanement sonore, Calamity bondit sur le dernier soldat, l’attrapa par la taille et le ficha sur son épaule comme un vulgaire sac de pomme de terre, puis elle sauta par-dessus bords pour atterrir sur les docks. Elle déposa son nouveau jouet sur le sol et lorsqu’il voulut s’enfuir, elle lui asséna un coups de pieds dans les côtes, puis posa son pieds sur son cou et le soldat se calma directement. Seul sa respiration haletante contrastait avec son immobilité.
"Petit soldat regarde bien ce qu'est la puissance d'un véritable guerrier ! Assiste impuissant à la mort de tes compagnons ainsi que ce navire et profite en bien."
Calamity se mit à bouger ses bras à la manière d’un chef d’orchestre dirigeant ses musiciens. Sauf que dans le cas présent, les musiciens étaient en fait des piques composées de terres dures qui s’élevaient dans les airs en une bonne trentaine de pièce, traversant le bateau de part en part et retombant pour le traverser à nouveau. Quelques cris s'échappèrent du navire mais ils furent bien vite tût. Après plusieurs passages, le navire était déjà à moitié submergé par l’eau et le Cardinal ainsi que son jouet regardèrent le navire sombrer totalement en quelques minutes. Quel agréable et magnifique spectacle cela fut ! |
| | | Arlecchino | Sujet: Re: Good Morning England ! Mar 6 Nov 2012 - 21:39 | |
| Arlecchino avait attendu ce voyage avec impatience. En même temps quand l'on reste faire sa belle aux bois dormant contre son gré, il faut bien aller se dégourdir les muscles. L'être aux deux masques, avait quartier libre pour faire du tourisme. Et faire du tourisme en langage berserker, signifiait pour elle s'amuser avant tout. Ni une, ni deux, le turbulent personnage faisait sonner ses grelots de toutes part. Il se fit alors alpaguer par deux brutes épaisses aux barbes aussi abondantes que leur bedaines.
- Hey ! On t'a pas apprit qu'il ne faut pas se promener seul...surtout dans ce quartier ? - Ouai...Viens on va t'apprendre quelques traditions de notre pays !
L'Arlequin s'avança tout doucement, elle portait son visage au sourire triste. Mais à l'intérieur, elle avait un grand rictus. Elle savait jouer à la comédie et les deux loubards avait la chance d'être aux première loges, lors de sa toute première représentation en public.
- Vous êtes si aimables.... de véritables gentlemen. Approchez-vous donc ? J'ai siiiiiiiiiiiiiiiiii peur dans une ville que je ne connais point. Aaaaaaaaaaaaah mais pourquoi m'ont-ils abandonnés ? Suis-je né aux mauvais moment et aux mauvais endroit ? Messieur, je vous en prie, aidez le pauvre enfant que je suis. J'ai tant besoin d'affection ! Prenez moi dans vos bras si apaisants !
Arlecchino se jeta alors aux pieds de l'un de ses interlocuteur. Elle misait en grand sur les effets et tenait surtout cachée dans sa manche une lame. Assez fine pour être bien cachée mais aussi assez acérée pour bien faire son office : couper ce qui doit être couper. Et pour le berserker du chaos, les tendons d'achilles ça se mariait bien avec le tranchant d'une lame.
- Aaaaaaaaaaaaaah l'enfoiré....il m'a bousillé mes pieds !
- Sapristi quel sinistre langage mon beau gentleman ? Mais maintenant que vous êtes dans cet état et que bientôt vous pourrez ouvrir une taverne avec tout le sang qui s'écoule de vos petits petons, je vais vous avouer un grand secret...
Elle s'approcha alors de l'oreille du blessé et prononça quelques mots. Ces paroles furent un électrochoc aux yeux de l'homme et cela, il faut bien le reconnaître, amusait grandement Arlecchino.
- Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, espèce d'ordure ? Moi qui te considérait comme un frère. Je t'ai tout donné ! Grâce à qui tu l'as eu ce job ? Tu étais à la rue et je t'ai donné ta chance ! Et voilà comment tu me remercie ? En demandant à un gosse de me charcuter. Aaaaaaaaaah je vais te faire la peau.
L'autre homme n'eut pas le temps de répliquer, qu'il se retrouva ou plutot sa nuque en pleine union avec les doigts rugueux du premier. Après quelques instants d'une longue et terrible suffocation, et un passage en couleurs diverses et variées, le traître, comme se l'était imaginé "monsieur pieds charcutés" finit par rendre son souffle.
-Ha ha ha ha ha !!!!! Mais quel merveilleux spectacle ! Tout dans le burlesque !!!! Ne seriez-vous pas comédien my lord ?
- Hein....de quoi ? Je joue pas la comédie !
- Ne savez-vous pas qu'il ne faut jamais croire aux dires d'un inconnu. Surtout quand il s'agit de l'Arlecchino, berserker du Chaos ? Quel dommage pour vous, vous m'étiez si amusant. Oh mais quel belle lame vous avez dans votre gorge.
D'un geste vif, tout comme elle y avait placé la lame, l'être fantasque la retira en sifflotant un petit air enfantin bien connu. Puis elle prit tout son temps, pour ôter les têtes des corps de ses deux premières victime. Et la tâche s’avérait plus longue que prévu. Une fois son méfait accomplit elle alla rejoindre Calamity sur les Docks, tout en jonglant avec les deux têtes et en pirouettant comme à son habitude.
- Veuillez m'excuser pour le retard Calamity. Mais je n'ai pas pu résister aux plaisir de prendre un petit souvenir de la région.
Elle ne s'arrêta pas de jongler quand elle parlait pour autant. Il faut dire cela lui avait bien manqué. |
| | | Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Re: Good Morning England ! Mer 7 Nov 2012 - 11:36 | |
| L’homme sous son pied semblait tétanisé par la peur et Calamity ne mit pas longtemps à dénicher l’une des cordes attachées au navire qui sombrait. Elle la sectionna et la passa autour du coup du soldat, tenant l’autre extrémité de la corde dans sa main, comme si elle promenait un chien, un chien de l’armée britannique. Elle ne savait pas encore quoi en faire. L’exhiber comme sa capture ? Le tuer dans quelques temps ? Le garder pour décorer sa fosse tout en le maintenant en vie ? Cela demandait réflexion. Elle se mordit la langue à force de trop réfléchir et c’est à ce moment que surgit Arlecchino, jonglant avec deux têtes. Elle aussi avait dût certainement bien s’amuser pensa-t-elle pendant que les derniers bruits de la mer engloutissait le bateau. Elle fit un large sourire à son Bersekers puis se mit à parler sur un ton amusé.
"Pour cette fois, je ne t’en tiendrai pas rigueur mais à l’avenir j’aimerai te voir devenir plus ponctuel sinon je te remettrai les pendules à l’heure à ma façon. Tu as tout de même mit ton retard à profit pour dénicher deux têtes d’affreux. L’un est d’ailleurs particulièrement laid. Il faudra l’écorcher si on veut en obtenir quelque chose de correct."
Le soldat émit un gémissement et fondit en larme implorant le pardon, la pitié et qu’on le relâche mais d’un seul regard froid et malveillant Calamity en obtint le silence. Dans ses yeux on pouvait très nettement lire que s’il ne se taisait pas, elle se ferait un plaisir de lui arracher la langue et la lui faire manger. Elle tira sur la corde pour le ramener plus près d’elle et le fit s’assoir sur le sol comme un gentil chien bien obéissant.
"Regarde ce que j’ai trouvé. Normalement c’est un guerrier de l’armée britannique mais les guerriers ne sont plus ce qu’ils étaient à cette époque. J’en ai tué 6 comme lui assez simplement mais celui-ci je le garde. Je crois qu’il fera très bien dans notre fosse. On lui trouvera sûrement une place de premier ordre. J’aimerai qu’il arrive en un seul morceau jusque chez nous."
Calamity tira la corde pour faire lever son animal et lui botta le derrière pour qu’il se mette en marche. Un accoutrement de l’armée attirerait sûrement le regard sur eux en ville et c’est ce qu’elle comptait faire. Plus les gens verraient à quel point leur armée est pitoyable face à celle d’Arès plus vite ils se soumettront à sa grande puissance et accepteraient son retour avec dévotion. D’autant plus qu’Arlecchino s’amuserait sûrement avec lui s’il elle s’ennuyait. Tant qu’elle ne le tuait pas ou ne l’amochait pas trop, elle n’y voyait pas d’inconvénient majeur à ce qu’elle le titille un peu. C’était l’apanage des vaincus et l’Angleterre ne pourrait tenir tête à Arès et ses Bersekers. Qui le pourrait-d’ ailleurs ?
"Nous allons nous rendre au Parlement, ma chère Arlecchino ! Je suis sûr que tous ces grands orateurs se feront une joie de colporter à leur peuple, le retour du divin et puissant Arès et de ses Bersekers, qu’en penses-tu ? Tu pourras y semer le Chaos comme tu aimes tant le faire, mais je me réserve le droit d’apporter la cerise sur le gâteau. Allez mon toutou, montre-nous le chemin !"
Un coup de semelle dans le derrière du soldat et celui-ci se mit à montrer du doigt par où aller. Il n’y avait plus qu’à suivre les indications de cette loque humaine pour trouver à coup sûr le parlement britannique. Ils allaient sans doute bien s’amuser dans cet endroit. S’ils ne trouvaient pas de quoi satisfaire leurs envies, ils pourraient toujours ensuite se rendre à la maison du roi pour faire causette avec sa royale majesté. |
| | | Arlecchino | Sujet: Re: Good Morning England ! Jeu 8 Nov 2012 - 16:57 | |
| L'harlequin d'Arès se mit à rire aux paroles de Calamity son lieutenant. Elle ne put s'empêcher de remarquer la créativité de celle-ci. Décidément chez les Berserkers, il y avait des artistes dans l'âme. En ce qui concerne la tête, celle-ci était vraiment horrible. Arlecchino rajouta alors à l'adresse de son lieutenant :
- Et il ne s'agit que de la tête... Ce qu'il y avait en dessous était bien plus...inartistique dirons-nous. Et si nous lui offrons un bon sourire sur ce visage. Le sacripan à tirer une tête d'enterrement pendant ses derniers instants. Mais où va le monde ? Si même les décorations, ne font plus ce qu'on leur demande de faire ! Ah lalala.
Elle admira ensuite le nouvel animal de la Calamité. Ah ces soldats anglais, tout juste bons à servir de pâture. Enfin, il faut être réaliste, seuls Arès et Berserkers pouvaient se vanter de maîtriser l'art de la guerre. Arlecchino s'approcha alors de " l'animal" et le regarda de haut en bas et le palpa comme à un examen médical.
- Belle bête !!! Allez tout doux !!!! Donne la papatte !!!
Elle finit par lui faire un bisou sur le nez. Rien d'affectueux pourtant dans son geste. Juste une humiliation de plus pour le soldat déshumanisé.
- Oh mais j'y pense, ce gentil toutou n'a pas de nom ? Mais comme tu le dit, il serait vraiment bien dans la nouvelle fosse, même si j'aimerai m'amuser avec lui de temps en temps. Avec tout ce temps à roupiller, j'ai peur d'avoir perdu certains de mes réflexes.
Elle acquiesça ensuite à la fabuleuse idée de son lieutenant. Mettre un bazar monstrueux dans le Parlement faisait parti de ses prérogatives. En même temps en tant que Berserker du Chaos, Arlecchino comptait bien désordonner tout l'ordre établit.
- A mon avis après notre passage, il n'y aura plus de gâteau du tout hahahaha !!!!!
Le fantasque personnage avait hâte d'arriver à destination. Et surtout elle n'avait qu'une envie, celle de provoquer quelques discordes entre les personnes qui croiseraient leur chemin. Elle aimait avoir du sang sur les mains, mais ce qu'elle préférait c'était bien le fait que des innocents en ait aussi. Une vrai justice en somme, enfin tout dépend du point de vue auquel on se place.
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| | | Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Re: Good Morning England ! Jeu 8 Nov 2012 - 20:39 | |
| Un nom pour cette chose ? Quelle idée saugrenue ! Peut-être devait-elle lui en trouver un dans un futur proche ? Elle y réfléchirait après avoir quitté Londres si sa chose serait toujours en vie naturellement. Son Bersekers désirait s’amuser avec ? Pourquoi pas ? Il y aurait sûrement quelques cadavres à récupérer après leurs interventions ici et une chose vivante en guise de décoration ne serait pas du luxe. Après tout, le soldat britannique devrait se sentir honoré de servir de jouet aux troupes d’Arès. La plupart de leurs ennemis perdaient seulement la vie, d’autres jouissaient d’une vie plus longue mais plus humiliante. Deux poids deux mesures en somme qui s’appliquait parfois volontairement et parfois aléatoirement comme dans la situation actuelle. Le brave toutou s’avéra être une véritable boussole ambulante car il indiqua à la perfection le chemin, les amenant sans les perdre au parlement. Calamity le récompensa par un ébouriffement des cheveux. Ils avaient attirés quelques fois l’attention sur eux tout au long du voyage. Le trio était assez excentrique et attirait donc le regard. Certains étaient apeurés, d’autres explosés de rires et d’autres encore semblait simplement outragés par leur comportement. Le Cardinal ne leur accorda pas l’once d’un regard car elle savait que si elle se laissait aller, elle risquait fort bien de tous les tuer en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Arès. »
S’introduire à l’intérieur du parlement n’allait pas être très compliqué. Elle s’occupa du premier garde, lui brisant la nuque et jetant son cadavre sur le côté, laissant le soin à son Berskers de s’occuper du second garde. Elle shoota dans la porte et y fit entre son toutou avant de rentrer à son tour. Il ne fut pas difficile de trouver l’endroit où tous les politiques se rassemblaient. Un nouveau coup de pieds dans la porte lui permit de faire une entrée remarquée et spectaculaire, le silence régnant dans la pièce comme pour saluer son interruption incongrue.
"Oyé Oyé lords, Dandy, politicards et autres vielles carcasses ! Levez-vous pour accueillir les soldats de l’armée du tout puissant Arès, seul maître de ce monde ! Souriez, applaudissez et apprécier notre arrivée dans votre ville et votre royaume ! Allez plus vite que ça !"
Des rires ainsi que des expressions témoignant l’incompréhension retentirent dans la salle. Cela devait être une folle ou alors une blague orchestrée par l’un des parlementaires à n’en pas douter. Une blague de très mauvais goûts cela dit. L’un deux, sans doute le maître de cérémonie ou quelque chose du genre, prit la parole sur un ton sérieux et sec.
"Aresseuh ? Qui est ce donc ? Un mercenaire suisse ? Ne me forcez pas à appeler les gardes mademoiselle, nous n’avons pas le temps pour assister à une représentation de saltimbanque qui déshonore des gentlemen comme nous ainsi que l’uniforme de notre précieuse armée. "
Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Calamity attacha la corde de son jouet à la porte d’entrée puis elle referma celle-ci avec son chien à l’intérieur. Elle bondit alors sur les gradins et couru en direction de l’homme qui venait de parler et l’empoigna par le col, le soulevant à sa hauteur. D’un geste, elle mordit l’oreille de l’homme et la sectionna net entre ses dents, crachant le bout de chair au sol. Le goût du sang lui avait manqué et pendant que l’homme se mettait à hurler elle approcha sa bouche de la sienne et y déversa un flot d’insectes qui commencèrent à dévorer l’homme de l’intérieur. Elle jeta ce dernier au sol, sauta du meuble en lui écrasant la main au passage. Avec le sang qui coulait, elle se mit à écrire sur le sol le nom de son maître sous les yeux d’une foule de parlementaire tétanisé qui n’avait aucune chance de s’enfuir car Arlecchino était là au cas où ils tenteraient de s’échapper.
"Je préviens que le prochain qui oserai insulter d’une quelconque manière mon maître Arès connaîtra des souffrances pire que la mort. Sachez que nombreux d’entre vous mourront aujourd’hui mais d’autres auront la chance de s’en sortir vivant pour annoncer au monde notre retour. Arlecchino, la moitié des vies présentes ici sont entre tes mains. Je te laisse t’amuser avec ta moitié. Profites en bien ma chère."
Le Cardinal s’installa sur le siège du maître de cérémonie, les pieds sur son bureau et elle observa chacun d’entre eux avec intention tout en savourant le dernier souffle de vie qui s’échappait de l’homme dévoré de l’intérieur par ses insectes. |
| | | Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Re: Good Morning England ! Jeu 15 Nov 2012 - 15:01 | |
| Sa position dominante ne faisait qu’accroitre la terreur qui régnait sur les juges assis sur les gradins à sa droite et à sa gauche. La partie gauche elle n’en avait cure. C’était à Arlecchino d’en faire ce qu’elle désirait et Calamity était certaine que son amusant Berskers arriverait à créer quelque chose digne de sa réputation. Il ne manquait au Cardinal, à vrai dire, qu’un marteau pour présider la cérémonie tel un véritable juge. Elle n’en trouva pas à sa disposition et décida alors de se lever pour observer plus en détails ces hommes politiques. Peut-être que d’un simple regard elle pourrait en condamné d’office et en sauver d’autres. Une sorte de roulette russe teintée de bon sens et d’une part de hasard. Son regard tomba tout de suite sur sa première victime, un homme paré d’habits et de bijoux plus imposants et brillants que ceux des autres. Un home qui était riche et appréciait le montrer encore plus que ses collègues.
"Toi là … l’homme qui porte plus d’or sur lui qu’une mine. Descend jusqu’ici à moins que tu ne souhaites que je vienne te chercher moi-même ce qui sera assurément plus énergique et violent."
L’homme descendit lentement mais arriva finalement avant que la patience du Cardinal ne se consume. Elle lui intima de retirer tous ses bijoux et de les déposer sur le pupitre du maître de cérémonie, excepté le grand collier d’or qu’il portait autour du cou. Devant la foule médusée elle tira l’homme par ce même objet d’ornement et entreprit de l’étrangler, tirant la chaine contre sa gorge. Le visage du politicien prit une jolie teinte bleue rapidement mais dans son empressement le Cardinal y alla trop fort et sectionna la tête de l’individu qui roula à ses pieds, répandant son sang sur le sol et éclaboussant de petites gouttelettes la jeune femme tout sourire qui semblait apprécier cela, comme d’autres dansent sous la pluie.
Sa soif de mort ne s’arrêta pas là, que du contraire. Elle alla chercher son chien et le tira jusqu’au pupitre. Elle lui caressa les cheveux et le serra tendrement contre lui, le recouvrant de sang par la même occasion. Parfois des gestes aussi simples effectués dans un cadre aussi sordide avait le don de vous casser un homme. Autant dire que le toutou l’était complètement. Il ne serait bientôt plus qu’une chose tout à fait docile et dévouée au Cardinal. Une chose sans intérêt. D’une voix amusée, elle s’adressa à son animal de compagnie tout en lui souriant.
"Toi aussi tu vas jouer avec nous, petit soldat. Tu es un guerrier et tuer est dans ta nature non ? Alors tu vas m’en choisir dix de ceux-là et je les tuerai sur le champ ! Il n’y a pas de raison que tu ne t’amuses pas un peu toi aussi."
Cruelle ? Non simplement amusée par ce petit jeu. Le fidèle chien chien en tunique rouge s’avéra assez facile à convaincre puisqu’il désigna rapidement une dizaine d’homme. Il était fou de voir à quel point les hommes pouvaient se transformer en monstre lorsque leur propre vie ne tenait plus qu’à un fil. Elle ne se fit pas prier pour les exécuter sommairement de simples coups de poings, suffisant pour leur briser la nuque. En revanche, elle fut moins clémente avec les deux hommes qui tentèrent de s’échapper pendant qu’elle s’amusait à éliminer sa dizaine de victimes désignées. L’un termina dévorer vivant par des insectes pendant que l’autres se voyait clairement démembré et jetté sur le sol comme un vulgaire déchet, ne méritant pas d’autres sorts que de mourir dans cette position grotesque. Lorsque Calamity revint, elle bondit et s’assit sur son pupitre et applaudit les survivants restants qui étaient encore une bonne vingtaine de son côté. De quoi s’amuser réellement maintenant
"Silence ou je vais évacuez la salle par la force de mes poings ! Vous êtes les derniers survivants de votre gradin et je vous félicite. Tout au long de votre vie vous vous êtes battu à la force des mots et de la plume pour gagner votre vie. Je vous proposer maintenant de rester en vie en vous battant par votre propre force et votre propre instinct de combat et de survie. Seuls 8 d’entre vous auront le droit de sortir de cette pièce en vie. Si vous ne désirez pas que je les choisisse vous allez devoir vous entretuez vous-même pour maximiser vos chances de survies ! Que le spectacle commence !" |
| | | Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Re: Good Morning England ! Ven 23 Nov 2012 - 12:44 | |
| Il y avait des âmes mignonnes qui se regardaient dans le blanc des yeux mi- terrifié, mi- incrédule, croyant toujours à une farce au fond d’eux même, voulant se convaincre que tout ceci n’était pas réel mais le sang, les boyaux et autres choses répandues dans la pièce prouvaient pourtant bien le contraire. Ce qui était nettement plus agréable à voir c’était ceux qui avaient déjà laissé de côté leur humanité civile pour devenir des guerriers et s’attaquer à leurs « frères politiques ». Il était encore plus amusant de constater que les plus forts avaient toujours la tendance de repérer les proies les plus faibles pour s’y attaquer en premier. Les yeux de la jeune femme fixaient chacun d’eux, passant d’un individu à l’autre avec délectation. Ceux qui se firent attaquer furent prit de surprises, deux d’entre eux ripostèrent néanmoins avec succès. Elle applaudit d’ailleurs la façon dont un vieillard avait renversé son assaillant dix ans plus jeunes et le surplombait ensuite pour l’étrangler entre ses longs doigts fins. Les graines de la discorde trouvaient toujours un terreau fertile dans le cœur des êtres humains. Ce n’était qu’à travers du combat ou en frôlant la mort qu’ils montraient leur véritables natures.
"Allez plus vite ! Encore ! Frappe ou c’est moi qui t’arracherais les yeux de tes orbites avant de te les faire manger ! Etes-vous des hommes ou de faibles poupins ? Le temps défile et je vais bientôt me lever pour venir choisir à votre place."
Cette annonce eut le don d’activer tous ce précieux petit monde. Certains faisant preuve d’intelligence se servaient d’encrier ou d’autres objets comme des armes. Voilà qui était ingénieux. D’autres perdaient totalement leurs moyens et finissaient par perdre la vie à cause de leur immobilité. Au fur et à mesure que les hommes perdaient la vie, ses mains s’activèrent de plus en plus. Ses « claps, claps » retentissant de plus en plus forts aux oreilles de ses victimes, exhortant les guerriers de la politique à mettre fin à la vie de leurs collègues. Il ne fallut encore que quelques petites minutes pour que leur nombre atteigne le chiffre 8. A ce moment, elle se leva et vint se poster au milieu des 8 hommes qui avaient pris la vie de gens qu’ils côtoyaient quotidiennement. Leurs vêtements couverts de sang, de chaire pour d’autres étaient en triste état.
"Vous êtes donc les 8 meilleures de votre promotion ! N’allez pas croire pour autant que cela fait de vous les 8 meilleurs hommes de cette ville ! Comme vous avez prouvé votre valeur je vais donc vous laissez choisir la suite de votre vie. Trois chemins s’offrent à vous, lequel allez-vous choisir ? "
Calamity se mit à tourner, passant sa main sur le sang et traçant des lignes sur le visage de certains hommes, arrachant par moment des vêtements déchirés. A peu de chose près, cela ressemblait au passage en revue qu’un officier de l’armée faisait passer à ses jeunes recrues. Sauf qu’ici, il ne s’agissait pas d’avoir une tenue et un équipement impeccable mais plutôt d’avoir une apparence guerrière et terrifiante.
"Votre premier choix consiste à aller parcourir le trou putride que vous osez appeler ville ainsi que les routes de votre misérable royaume pour annoncer le retour d’Arès et ses Bersekers ! Votre second choix est bien plus excitant et valorisant : devenez des soldats de notre dieu. Je ne pense pas que vous puissiez un jour rivaliser avec les Bersekers mais vous pouvez bien entendu jurer fidélité au divin seigneur de la guerre et le servir en tant que guerrier. Vous ne serez pas des Bersekers mais de simplex trouffionx, de la chair à canon. Votre vie prendra un sens et deviendra bien plus passionnante si vous choisissez cette voie. La troisième voie que vous pouvez emprunter est celle de la mort. Bien entendu, si vous choisissez cette ultime option je me garde le droit de faire ce qu’il me plait avec votre dépouille. Alors ? "
Le choix fut vite fait. A son grand regret aucun ne choisit la troisième solution. Cependant deux choisirent de servir le seigneur Arès et n’était donc pas bon à jeter. Quant aux 6 autres, ils colporteraient son retour aux 4 coins de l’Angleterre. Elle allait les laisser sortir mais elle devait attendre que le second groupe les rejoigne, celui de son Bersekers. Arlecchino avait elle eut autant de chance et prit autant de plaisir à choisir ses victimes ? |
| | | Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Re: Good Morning England ! Ven 30 Nov 2012 - 20:39 | |
| Les 6 politiciens qui devaient colporter la nouvelle étaient assis sur leur gradin dans l’attente du signal de départ. Calamity hésitait à les laisser partir de suite ou dans une même vague que ceux d’Arlecchino. Les laisser partir en premier fournirait déjà une première vague de nouvelles mais attireraient sûrement d’autres militaires ou policiers. Les laisser repartir ralentirait légèrement la diffusion de la nouvelle du retour d’Arès mais serait peut-être moins amusant. La jeune femme se mordit la lèvre en signe d’hésitation préférant plancher sur la question pendant encore quelques secondes. Oh et puis zut ! Ils méritaient bien d’aller se dégourdir les jambes. En y regardant de plus près les plus vieux étaient proches de la crise cardiaque et ne seraient plus d’aucune utilité s’ils venaient à mourir avant d’être relâché par le Cardinal de la Calamité. Elle parla alors d’une voix forte et amusée.
"Que les messagers sortent de ce bâtiment et aient annoncés le retour du grand Arès, dieu de la guerre, de la destruction et du chaos ! Accomplissez votre mission où je vous retrouverai et vous ferez payer votre infamie ! Vous avez pût voir ce dont j’étais capable. Je m’attends donc à ce que vous soyez d’obéissants pigeons sinon je vous retrouverai et vous arracherai vos petites ailes tout en me régalant de la douleur qui déformera vos visages pour mon plus grand bonheur. Allez filer avant que je ne change d’avis et que je vous montre toute l’étendue du pouvoir d’un Cardinal servant Arès !"
Un regard menaçant fit passer l’envie de toute réprobation au sein des messagers qui s’enfuirent sans demander leur reste. Voilà une bonne chose de faite ! Il ne lui restait plus sous la main que ses deux pseudos guerriers suivit de son fidèle toutou. Elle se pencha sur le sol et trempa ses doigts dans une mare de sang. Elle s’en humecta les lèvres avant de soupirer d’un air satisfait. Il était encore un peu chaud, comme elle l’avait toujours aimé. Elle trempa à nouveau ses doigts dans la flaque et s’approcha d’un des deux qui avaient choisi de servir Arès. Elle commença à peinturlurer son visage avec du sang, lui dessinant des petits symboles sur le front, les joues et les mentons. Calamity était concentrée et absorbée par son œuvre d’art tel un peintre occupé à achever un tableau se révélant être la pièce maîtresse de son œuvre. Quelque chose d’assez tribales dans le fond, mais il fallait bien qu’il soit marqué d’une quelconque façon pour montrer qu’il n’était plus de simple humains ou des anglais. Elle fit pareil pour le second homme qui avait décidé de se joindre au bas rang de l’armée d’Arès. Ce n’était pas exactement ce qu’elle aurait fait si elle avait disposé de plus de matériel mais cela ferait l’affaire pour le moment.
"Vous faites à présent partie de l’armée d’Arès en tant que simple garde. Vous n’êtes que de la chair à canon pour nous mais peut-être qu’un jour si vous prouvez votre valeur ou démontrez une certaine aptitude dans un domaine particulier, vous aurez la chance d’être promu. Pour l’heure vous m’obéissez aux doigts et à l’œil, comme mon gentil chien ici. La seule différence c’est que vous, je ne dois pas vous tenir en laisse ! " |
| | | Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Re: Good Morning England ! Dim 9 Déc 2012 - 13:42 | |
| Arlecchino semblait bien s’amuser avec ses propres jouets et la Cardinale commençait à s’ennuyer sévèrement. Elle avait déjà fini son tri et n’aspirait qu’à une chose, quitter le Parlement pour aller semer le chaos ailleurs. Elle bailla en attendant encore quelques minutes et finalement sa patience atteignit sa limite. Un Cardinal n’attend pas, il prend, vole, tue, détruite, s’empare : il obtient toujours ce dont il a envie. Elle parla alors d’une voix forte pour se faire attendre de son Bersekers malgré le soin qu’elle prenait pour torturer ses précieux jouets. Il s’agissait là d’un ordre plus que d’une requête. "Arlecchino, je connais ta soif de jeux et d’amusement. C’est pourquoi je vais te laisser finir ton travail ici. Quant à moi je vais me retirer et accomplir une dernière chose dans ce trou nauséabond que l’on ose appeler ville, puis je me retirerai avec mes nouveaux serviteurs. Libre à toi de me suivre ou te vaquer à tes propres occupations. Je n’attends de toi qu’une seule chose : que tu te pointes quand je t’appelle ! "Elle éclata d’un rire cristallin qui vous rendrait n’importe qui mal à l’aise. Elle se tourna ensuite vers ses deux hommes, tenant fièrement la laisse de son chien entre ses mains. D’un simple regard, elle leur fit comprendre qu’il était temps d’avancer et les hommes ne se firent pas prier pour s’exécuter. La dame de la Calamité avait toujours apprécié que l’on respecte à la lettre ses ordres. Elle les suivit donc et sortit en dehors du bâtiment qui abritait le parlement londonien, ou du moins ce qu’il en restait encore. Il y avait donc une étrange troupe, digne d’un cirque qui se promenait dans les rues londoniennes. Deux hommes à l’air de sortir d’une rixe de Pub, une femme portant une étrange armure et couverte de sang qui trainait au bout d’une corde un homme qui semblait aussi dévasté mentalement que pouvait l’être un fou. Une charmante clique qui attirait les regards et les quolibets sans que celle-ci ne réplique. Les londoniens pouvaient bien rire, ils découvriraient bientôt la véritable puissance d’Arès et ses Bersekers. "Allez mon chien, amène-moi à ce lieu qui symbolise toute la puissance de ton stupide pays. Amène moi là où votre chef réside, celui-qui pense être l’égal d’un dieu mais qui n’est rien de plus qu’un humain stupide que je pourrai briser en un claquement de doigt, hihihi !"La bande arriva finalement face à la maison du roi d’Angleterre. Il n’était pas présent pour le moment d’après ce que son chien lui avait dit mais elle s’en fichait. L’important c’était de détruire le symbole et non l’homme misérable qui gouvernait cette grande puissance mondiale. Calamity éleva son cosmos et la terre commença à trembler. D’abord de faibles secousses et ensuite de plus en plus amples jusqu’à ce que la maison du roi soient détruites, une véritable ruine qui attirait déjà les foules. "Admirez la puissance du seul vrai Dieu que votre misérable royaume doit vénérer : Arès ! Notre seigneur et ses Bersekers domineront bientôt le monde. Peuple d’Angleterre, tremblez et soumettez-vous ! "Calamity posa une main sur les épaules des deux hommes, tout en tenant toujours son chien en laisse. Les 4 individus s’enfoncèrent alors dans le sol comme s’ils ne faisaient plus qu’un avec ce dernier, disparaissant à la vue des Londoniens effarés. Le sol commença à céder dans un rayon de dix mètres autour des individus disparus comme si la terre voulait aspirer par sa bouche les innocentes victimes qui se trouvaient à proximité. La nouvelle allait bien vite se propager : Arès était de retour ! Il était l'heure pour Calamity de déposer ses hommes dans sa Fosse et de repartir vers de nouvelles contrées. Destination inconnue |
| | | Bronko Rôle : Chevalier de Bronze du Phoenix Messages : 427 | Sujet: Re: Good Morning England ! Mar 19 Mar 2013 - 10:09 | |
| Plus tard. Des cieux saillissent trois comètes, une rougeoyante, une verdâtre, et une orangée bien sûr. Westminster BR., trois personnages en armure, côte à côte, capes au vent. En silence ils constatent la situation. L’armure de Midgard avait toute ses raisons de tourmenter les sens de Scud, c’est tout à fait le boxon ici, et c’est sans l’ombre d’un doute l’œuvre d’un manipulateur de cosmos. Une odeur de soufre filtre à travers le casque du chevalier orange. Autour d’eux, les cris, la panique sur les visages, et à l’ouest, des ruines fumantes d’envergure, souvenir d’un majestueux édifice. Un gus plutôt serein les a remarqué, sur ses lèvres, un « What’s the fuck ?! » bien rond. Pour lui-même, Scud lâche :
"J’te retournerais bien la question."
Plusieurs personnes les regardent maintenant. Le casque intégral du guerrier aux dents blanches pivote vers sa sœur et son frère.
"Les toits ?"
Les guerriers opinent, et en moins de rien, leurs solerets foulent les tuiles de la capitale anglaise. Perchés sur leurs promontoires distants de quelques centaines de mètres, ils observent les mouvements de foule, comme trois oiseaux de proie calmes et attentifs. Sur le fil cosmique toujours tendu entre les élus du Borgne, Scud transmet ce message :
*"J’ai une drôle de procession par chez moi. Ca vocifère, torches à la main. Un homme en complet déchiré mène la troupe."*
Le guerrier à la cape de chamois s’accroupit et tend l’oreille.
*"Arès, c’est ce nom qu’ils glorifient..."*
Sous le casque, des sourcils froncés, car le libre-arbitre a été bafoué et Scud prend ça au sérieux. |
| | | Eridan | Sujet: Re: Good Morning England ! Mar 19 Mar 2013 - 21:57 | |
| Les trois guerriers arrivèrent enfin dans une ville inconnue de Siam. Les sols, les odeurs, les architectures... tout était différent de ce qu'elle connaissait. En Asgard, tout était encore pur. Le sol était de glace ou de pierre, voir de terre. ici, il en était de même, si ce n'était qu'il y avait un quelque chose en plus. L'environnement était saturé d'odeurs supplémentaires. Outre les odeurs agressives comme celle d'incendies anciens et de souffre, il y avait... des parfums complexes et capiteux, des fruits, de la transpiration... tout était olfactivement plus fort ici, car il y avait du vent, de l'eau dans l'air, et surtout que les températures étaient plus clémentes ! En Asgard, il fait extrêmement froid, et donc on sentait moins. Rapidement, les trois se firent accosté par un homme qui dit "What the fick ?" que Siam ne comprit pas. Sur une proposition de Scud, ils sautèrent sur les toits. Et là, suivant peut-être les directives de son armure, Scud aperçu un groupe agressif, qui avait un meneur. Le nom d'Arès ressortait à maintes reprises dans son discours.
Arès. La simple évocation de ce nom lui rappela le territoire détruit de Delta, refleuri et ravivé par les cosmos conjugués de Thor, Scud et elle-même. Cela lui rappelait aussi que ses berserkers se réveilleront maintenant et dans les prochains mois, jusqu'à ce que son armée soit à nouveau au complet, prête à déferler, semant la discorde et la guerre, comme cela semblait avoir déjà commencé ici. C'était lui, la raison qui avait poussé Siam à rejoindre Arbhaal dans sa quête d'un artéfact. Ensemble, ils rechercheraient l'objet et l'apporteraient à leur dieu, qui avait intégré le corps du guerrier divin Ragna. Siam avait déjà averti Arbhaal de ce changement historique dans l'histoire de leurs terres : le retour du Borgne.
Bon, et maintenant que la situation était plus ou moins claire ici, que faire ? Fallait-il punir ces gens pour avoir scander le nom du dieu honni ? Devraient-ils lui faire la morale ? Siam avait lu quelque part que les humain, en groupe, n'étaient plus multiples. Ils devenait Une foule, un organisme unique qui ne pensait que par leur meneur. En toute logiques, raisonner le meneur permettrait de calmer la foule... ou d'en faire un martyr d'Arès. La guerrière divine de Nidhögg avait beau avoir des savoir, elle n'en restait pas moins une très jeune fille et son expérience en matière de négociation, entre autres, était bien limitée. De plus, son sang bouillonnait quand elle s'ouvrait à son armure.Le dragon du Ragnarok était bien plus tranché qu'elle sur ce genre de question : il fallait écraser la vermine, point. Siam jeta donc une pensée commune à Arbhaal et Scud afin d'avoir leurs avis "Effectivement, ça scande la gloire d'Arès. Le groupe m'a l'air plutôt dans l'offensif, la menace. Pour autant, au vue de son cosmos tout à fait endormi et de sa flamme de vie grise, morne et faible, je peux dire que ce n'est pas un serviteur d'Arès. Pire, malgré son zèle, ce ne semble même pas être un sous-fifre. Il sert le dieu, il croit en son existence, ça, j'en suis certaine grâce à sa flamme de vie qui est sincère, mais il en représente rien. Je me demande s'il y a d'autres foyers comme celui-ci dans la ville. Vous ressentez aussi ces traces de cosmos offensif ? Croyez-vous qu'il s'agissait d'un serviteur d'Arès ? Et pour tout vous avouer... doit-on défendre ces terres ?" ---------------------------------------- |
| | | Arbhaal31 | Sujet: Re: Good Morning England ! Mer 20 Mar 2013 - 21:05 | |
| Le moins qu'on puisse dire c'est que ce lieu n'avait rien, mais alors rien pour plaire au tigre d'Asgard. Cette pluie agaçante ne cessait-elle donc jamais ?! La misère, la tristesse, la victoire du bâtit sans âme sur la nature... Voilà le ciment de cette cité. Posté sur un toit auprès de Scud et de Siam, Arbhaal les écouta détailler la présence d'une foule mener par une sorte d'illuminé au service d'Arès. Un poison qui menaçait donc de se répandre peu à peu.
- Ces terres sont sous la protection d'Athéna. Toutefois, je doute qu'Odin soit fier de nous si nous restons immobiles et couards à la vue d'un individu assez fou pour rallier les siens sous la bannière d'Arès. Nous ne devons pas oublier que si nous protégeons Asgard, c'est pour que le cosmos du seigneur Odin empêche la fonte des glaces et le ravage de l'humanité. Nous avons donc notre responsabilité sur ce qu'il se passe sur Terre.
Voilà quelques jours, le tigre viking avait affronter et vaincu une cardinale d'Arès. Ce n'était pas pour observer tel une statue un simple mortel faire la propagande du dieu de la guerre en semant le carnage sur son passage. Mais plus que cela, laisser ces fanatiques agir à leur guise voudrait dire rester aveugle devant les meurtres, viols, carnages qu'ils s'apprétaient à semer. D'un bond, Arbhaal sauta du toit et usa de sa vitesse pour apparaitre tel un fauve devant le meneur. Légèrement courbé, les griffes saillantes, le regard meurtrier, le tigre d'Asgard s'exprima d'une voix basse et glaciale.
- Comme il est aisé de se dire adepte d'un dieu sanguinaire lorsque personne n'est en mesure de s'opposer à vous... Votre fausse dévotion n'est qu'un prétexte pour laisser libre cours à votre soif de sang et votre caractère sanguinaire. Vous profitez de cette justification pour piller, violer, saccager en toute impunité. Mais que se passe t'il lorsqu'on vous résiste ? Lorsque vous tombez sur plus fort que vous ?
D'un geste vif, imperceptible pour le commun des mortels, Arbhaal planta ses griffes dans la gorge du meneur et plongea son regard d'acier dans les yeux apeurés de sa proie.
- Combien de tes victimes ont-elles implorées en vain ta clémence ? Dis moi, fou. Est ce que ton dieu te protège ?
Aussi froid qu'une lame, le tigre d'Asgard jeta le corps de sa victime au sol et embrassa du regard l'assemblée.
- Voilà ce qui attend ceux qui servent Arès. La mort. Retrouvez la raison et reconstruisez votre ville. Rien de bon ne vous attend si vous poursuivez cette voie.
En un éclair, Arbhaal disparut. Laissant suffisamment de cosmos résiduel pour être suivit par ses deux compagnons. ---------------------------------------- |
| | | Bronko Rôle : Chevalier de Bronze du Phoenix Messages : 427 | Sujet: Re: Good Morning England ! Jeu 21 Mar 2013 - 10:41 | |
| Siam pose la question, est-ce qu’on est bien légitime pour intervenir sur Midgard ? Y’a-t-il matière à intervenir d’ailleurs ? De son promontoire, Scud transmet aux toits où son perchés ses partenaires. *"Quand j’ai reçu mon armure, j’ai fais vœux de protéger le libre-arbitre en Midgard. Ces traînées cosmiques, cette ruine, ce nom antique que ces gens scandent au XVIIIe siècle, ça n’va pas du tout. Faites ce que votre cœur vous dit, mais moi j’entre en scène."*
Scud n’a pas fini sa phrase que le Tigre est en bas, embrochant celui qui mène la procession sur ses griffes. Le cosmos orange s’amplifie. Le guerrier à la cape de chamois fixe cet homme dépossédé de sa vie, gisant la gorge ouverte. Pauvre bougre, il n’avait rien d’un soldat, ni même d’un émissaire, tout juste un agitateur à l’esprit tourmentée par le feu du dieu de la guerre. Scud aurait posé sa main sur son épaule, l’aurait nimbé de ses énergies, et avec les bons mots, l’aurait ramené sur la voie de la raison. Pourquoi l’avait-il tué ? Pour se faire entendre ? Personne n’avait écouté, ils avaient tous pris leurs jambes à leurs cous. Arbhaal, misérable. Quand Scud faisait une rencontre, il considérait toujours sa première impression avec réserve, les apparences sont toujours trompeuses. Mais là, malheureusement, force est de constater que sa première impression se vérifie concernant le Tigre Viking.
Le cosmos du chevalier au casque rapace tourbillonne et claque, et il s’élève dans les airs. Survolant les ruines royales, il place ses mains en opposition, et de ses bras jaillit un vent cosmique d’une grande fraîcheur, soufflant sur les flammes et les âmes en contrebas. Sur le pavé, les londoniens pris dans le flux se trouvent un peu hébétés, leurs respirations se ralentissent et leurs paupières s’alourdissent, et quand ils sortent du souffle d’Asgard, ils sont calmés, car autour d’eux l’air est subitement froid et clair, débarrassé du souffre et du carbone dont est chargé le cosmos d’un berserker. Quelques doigts se pointent dans la direction du chevalier volant, et alors il s’éclipse en moins de rien, fondant comme un aigle sur le cadavre laissé par son frère. Soulevant le gisant pour le charger sur son dos, il quitte l’avenue pour retrouver Siam sur son toit. Sa voix n’a rien d’enjouée.
"On a plus rien à faire ici avec nos armures. Le mal est fait, mais le libre-arbitre ne sera pas plus longtemps mis à mal. Je vais m’occuper de faire disparaître toutes les marques qui peuvent évoquer l’nom d’Arès, et me rapprocher de tous ceux qui ont été en contact de près ou de loin avec son émissaire. Ca va m’prendre du temps, je n’vous retiens pas."
Se rapprochant de la corniche, tournant le dos à sa sœur, il lâche :
"Je vais ensevelir ce pauvre bougre. Arbhaal est un tueur aveugle, garde toi de lui ma belle."
Son fardeau sur l’épaule, il s’élance avec légèreté, s’éloignant en bondissant de toits en toits.
Dernière édition par Scud le Ven 22 Mar 2013 - 8:30, édité 1 fois |
| | | Eridan | Sujet: Re: Good Morning England ! Jeu 21 Mar 2013 - 21:58 | |
| Sia avait hésité, Scud n'avait pas réagi, Arbhaal avait tranché. En quelques seconde, la foule n'était plus que souvenir et ne restait de leur passage qu'un corps inerte, des traces de pas et du sang. Rouge. Arbhaal ne pouvait pas le savoir, mais la destruction d'une vie, pour quelqu'un qui comme elle ne vivrait pas plus de vingt ans et qui, de surcroît, voyait les flammes de vie des humains... cela était extrêmement difficile à accepter. Avant sa formation, elle aurait hurlé de chagrin et de douleur, car l'empathie de Siam, l'élément prédominant dans son cosmos, la rendait extrêmement vulnérable à la disparition d'une vie et à la douleur environnante. Depuis que Nidhögg faisait partie d'elle, et qu'elle avait donc accepté l'autre part de la vie, ce genre de scène et de ressentis étaient ... disons, plus supportable. Pourtant, elle désapprouva durement le comportement du tigre viking. Il revint, elle voulut lui tenir tête, faire savoir son sentiment sur ce qu'il venait de se dérouler, mais il ne lui en laissa pas l'occasion et parti pour l'île de Circé, laissant un tracé puissant de cosmos pour que les autres ases puissent le suivre.
Du coup, il n'eut pas le temps de saluer le chevalier de Midgard qui, lui, restait en Angleterre. Scud bondit à son tour, fit refluer les airs nauséabonds et attrapa le cadavre déchiré. Il lui signifia qu'il resterait ici encore quelques temps, afin d'enterrer le cadavre. La jeune guerrière à l'armure pourpre et or comprit tout à fait son geste. Même un ennemi, mort, méritait les derniers actes. Scud allait le lui offrir, et ses paroles résonnèrent à son esprit "Arbhaal est un tueur aveugle, garde toi de lui ma belle."
Siam lui sourit. "Merci mon frère. Arbhaal est un tueur né, mais il est aussi un juste serviteur des terres d'Odin, même si ses pratiques diffèrent terriblement des miennes, et des tiennes aussi. Je le désapprouve, et je vois bien que toi aussi, mais nous n'avons pas son vécu, son ressenti. On ne peut juger celui que nous ne connaissons pas aussi bien que nous même. On ne peut que s'étonner de son comportement, et reconnaître qu'on ne le comprend pas, que nous n'aurions pas agi de même. ... Merci de ta prévenance, Scud. Je vais le retrouver, je souhaite découvrir cette île et participer à l'exploration. Peut-être trouverons-nous un artéfact pouvant renforcer notre camp. Peut-être pas... Dans tous les cas, je compte remonter par la Grèce ensuite, j'ai... certaines personnes à retrouver. Ensuite, j'aimerais que nous nous retrouvions. Je t'en dirais plus à notre prochaine rencontre ! Porte-toi bien, frère !"
et elle s'en fut. Quand elle eut disparu, peut-être Scud sentait-il encore la chaleur sur sa joue, les reste du baiser rapide de Siam. ===> GdD Circé ---------------------------------------- |
| | | Alberich XIII Guerrier Divin de Delta
| Sujet: Re: Good Morning England ! Lun 25 Mar 2013 - 15:07 | |
| Vaflan avait récupéré toutes ses forces, il etait de nouveau complétement opérationnel physiquement et moralement. Le pardon sans fioritures de ses frères d'armes, l'avait beaucoup aidé à se reconstruire dans ce sens. Il était pret de nouveau à porter haut le flambeau d'Odin à travers le monde et l'occasion pour accomplir son devoir n'allait pas tarder à se représenter. En effet, Scud Guerrier Divin de Midgard lui avait proposé de l'accompagner en mission, lui signifiant qu'il allait se rendre en Angleterre et que si il voulait savoir de quoi il en retournait, il fallait le suivre à travers l'Europe. Le guerrier divin de l'épée Ardente etait suffisamment curieux pour vouloir entreprendre ce périple. Sans plus attendre, il suivi la trace cosmique de son frère d'arme, voyageant à travers le Nord de l'Europe pour rejoindre l'Anglettere. Arrivant en Angleterre, il mit un peu plus de temps que prevu pour retrouver Midgard. Mais apres des heures de recherche il le retrouva et celui ci n'etait pas seul. Arbhaal Guerrier Divin de Zeta était là également, ainsi que Siam Guerrier Divin d'Omicron. Il ne savait pas encore pourquoi ils étaient tous ici présent mais entendit les dernieres paroles de Scud On a plus rien a faire ici avec nos armures. Le mal est fait mais le libre arbitre...disparaitre les marques d'Ares...Ca va mprendre du temps je ne vous retiens pas.. Je vais ensevelir ce pauvre bougre. Arbhaal un tueur aveugle, garde toi de lui ma belle Vaflan ne comprenait rien de ce qui se passait et comptait bien se mettre au parfum. Il avanca vers ses compatriotes et leur demanda aussitot Seigneur Arbhaal que se passe t-il ici? Scud, Siam pouvez vous m'en dire plus? dit il sur un ton interrogatif presque inquiet. ----------------------------------------Ma Fiche- 'Ancienne Identité':
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| | | Bronko Rôle : Chevalier de Bronze du Phoenix Messages : 427 | Sujet: Re: Good Morning England ! Lun 25 Mar 2013 - 16:09 | |
| Sous les cloches d’une église, un totem orangée embrasse Londres. L’armure de Midgard patiente ici, sur les hauteurs, vigie figée, veillant sur son porteur qui œuvre plus bas en toute discrétion.
Plus un étendard, plus un processionnaire aux couleurs de la Guerre, Scud a parcouru la cité en traquant chaque stigmate laissé par l’émissaire d’Arès, consciencieusement. Les Londoniens n’ont pas vraiment eu le temps de comprendre, les journaux balancent leur désinformation à qui mieux mieux, on accuse les français, le diable, un malheureux ingénieur. Ce mystérieux vent de folie destructrice fera couler des litres d’encre. Les témoignages sont terrifiants, et bien heureusement, incroyables. Personne n’aura vraiment eu le temps de saisir le sens des mots clamés par les processionnaires, car le message était avant tout adressé aux initiés, aux manipulateurs de cosmos et à leurs divins rois, que tous sache qu’Arès étaient de retour.
Maintenant le réconfort ! Arès chassé, place à Amber. Poitrine blanche et généreuse piquetée de grains de beauté, cette femme aux cheveux de feu il ne l’a jamais oublié. Oui car ce n’est pas la première virée à Londres pour notre blondin, il ne porte pas cette armure par hasard, de toute la fratrie guerrière d’Asgard, il est le plus au fait des réalités du monde des mortels, et de ses fruits les plus délicieux. Amber, trentenaire souriante à l’œil triste, magnifique veuve d’une rare empathie, amie des enfants des rues qui ont faim. Toute cette beauté, dans en moins d’une heure, pour lui, le guerrier borgne, l’heureux Scudy...
Sur le dos, son avant-bras gauche sous sa tête, le drap blanc en travers de l’aine, il l’observe se rhabiller sans pudeur. Ces fesses, double damnation.
"C’est drôle que tu sois là aujourd’hui. Vraiment drôle."
Il hausse un sourcil. Drôle ? Un petit mot pour d’étranges soupçons, et puis ce ton. Elle n’a jamais ignoré qu’il était d’une autre race que la sienne se di-il.
"Tu n’prends pas ton bain ?"
"Non, je vais encore avoir envie, et je sais que tu préfères que je n’sois pas lavée."
Scudy sourit large, la bouche en banane. Elle quitte la pièce, quelle femme ! Son regard oblique subitement vers la fenêtre. Vaflan ! Scud a un léger mouvement de recul. Bien sûr, le champion est en armure complète. Après une bonne inspiration, le blondin se lève, son appendice sexuel encore fiero. A voix basse :
"Salut mon frère, t'es pas avance. Si tu pouvais laisser ton armure sur un toit, ça serait plus commode. Tiens, de quoi t’habiller (jet d’étoffes « civilisées »). Maintenant va m’enfiler ça et frappe au numéro 23. Présente-toi comme un ami qui savait qu’il me trouverait ici. File." |
| | | Alberich XIII Guerrier Divin de Delta
| Sujet: Re: Good Morning England ! Mer 3 Avr 2013 - 14:16 | |
| Vaflan débarquait donc pour la premiere fois de sa jeune vie à Londres, la capitale anglaise, symbole de toute la grande bretagne. Il marcha un long moment dans les rues en armure, visiter un peu les monuments de cette ville magnifique. Au detour d'une église, Vaflan trouva étrangement l'un de ses compatriotes. Scud, Guerrier Divin de Midgard était là s'adressant à lui d'une petite voix. Il semblait présent depuis un moment à Londres déja puisqu'il semblait se reposer d'une longue marche?...ou d'un effort visiblement assez physique. Salut mon frère, t'es pas en avance. Si tu pouvais laisser ton armure sur un toit, ca serait plus commode. Tiens de quoi t'habiller. Maintenant va m'enfiler ca et frappe au numero 23. Présente toi comme un ami qui savait qu'il me trouverait ici. File Mais qu'est ce que?... pourquoi cet accoutrement? qu'est ce que tu me prépares encore Scud? N'as tu pas vu nos frères ici meme ? Vaflan voulait se fendre dans la masse donc cette tenue tombait à pic donc il n'avait pas relevé plus que ca. Il déposa son armure dans un endroit sur et s'habilla avec les vetements que Scud venait de lui donner. Une fois habillé, Vaflan se rendit à l'endroit indiqué. La chambre 23. Il se trouvait desormais devant. Qu'est-ce qui l'attendait derriere cette porte? Venant de Scud, Vaflan s'attendait à tout à vrai dire. Il frappa donc à la porte. Une petite voix se fit entendre, lui demandant ce qu'il venait faire ici. Aussitot Vaflan cita Scud comme ami et la porte s'ouvrit. ----------------------------------------Ma Fiche- 'Ancienne Identité':
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| | | Bronko Rôle : Chevalier de Bronze du Phoenix Messages : 427 | Sujet: Re: Good Morning England ! Lun 8 Avr 2013 - 21:45 | |
| Old Street, une belle demeure qui devrait loger une belle famille et sa cohorte de domestiques, le numéro 27. Vaflan y frappe et il n’a pas à attendre longtemps pour qu’on lui ouvre. Une femme, plantureuse, cheveux rouges, lèvres charnues, regard intelligent. Elle l’observe attentivement. "Scud ?""Oui, c’est pour moi. Il se nomme Vaflan, maître d’arme danois de grand talent. Vaflan, te présente Gloria.""Ah ? Eh bien entrez."Et le champion d’Asgard entre, recevant le clin d’œil de son frère qui lui fait signe d’approcher. "Content qu’tu es répondu à mon invite, tu verras tu ne l’regretteras pas, les anglais sont friands d’escrime raffinée."La belle propriétaire s’installe à sa petite table ronde, près de la fenêtre ou un soleil printanier entre à plein feu. Sa voix, assurée, s’élève à leurs oreilles pour les convier. Scudy s’installe avec son champion et une employée de maison vient déposer la tasse du nouvel hôte. On sert le thé, Scudy croque dans un biscuit, c’est bon, c’est doux, c’est le printemps. Son œil iceberg ne lâche pas son compagnon, un brin amusé. C’est elle qui va rompre le poli silence qui s’est installé. "Ce sont donc vos premiers instants en Angleterre Vaflan ? Mais je me demande, vos premières heures ? Vos premiers jours ? Vous êtes chez moi, parlez-moi de vous."Le sourire s’étire sur les lèvres du blondin, oh qu’il l’aime sa douce, qu’il l’aime .[ La suite ICI, en flashback] |
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