Forum de jeu de rôle dans l'univers du manga Saint Seiya, qui se déroule au XXIème siècle dans un climat de dystopie où Hadès règne en maître. |
| | Calamity, Cardinal de la Calamité | |
| Auteur | Message |
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Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Calamity, Cardinal de la Calamité Ven 12 Oct 2012 - 12:46 | |
| MaPrésentation • NOM ET PRÉNOM: Abigail Brandy alias Calamity • CAMP: Arès • ARMURE: Cardinal de la Calamité • CARACTÉRISTIQUE: Lunatique • COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Par Google • NIVEAU DE RP: Moyen Mon Histoire...
Prologue
Une grande propriété terrienne défie outrageusement la nature. Une maison des plus grandioses, bâtie par des esclaves pour le bon soin de ses propriétaires, la famille Brandy. Aussi tape à l’œil que fonctionnel pour l’époque, le bâtiment fut terminé pour l’hiver 1722, accueillant en son sein John et Mary Brandy, un heureux jeune couple, riche propriétaire terrien. La fortune de la famille était déjà assurée mais l’argent appelant l’argent, il fallait faire fructifier au mieux les intérêts de la famille. C’est pourquoi l’homme de la maison décida de se lancer dans la culture du tabac. Se lancer était un bien grand mot puisque le travail était abattu par les esclaves, importé d’Afrique et des Caraïbes ou descendant de leur prédécesseur. Dans ces conditions plus que favorable, la famille était prête à accueillir une descendance. Malgré leurs efforts conjoints, il fallut un an pour enfin concevoir cette merveille qui allait illuminer le foyer Brandy. En effet, l’hiver 1724 vit naître la seule et unique descendante de John et Mary : Abigail Brandy. Bébé fragile mais pétillant de vie et d’énergie.
Sa vie fut un véritable conte de fée. Naître dans une famille riche lui permit d’échapper à la faim, à la soif et d'être frappé par la maladie ou la mort. Elle reçut une éducation stricte inculquée par sa mère, ses moindres désirs comblés à coups de billet. La seule tension qui se laissait entrevoir parfois dans la famille était l’absence totale de réussite pour obtenir un héritier mâle. A vrai dire, depuis la naissance de la petite, sa génitrice s’était révélé être totalement stérile. Problème des plus embêtants car malgré ses préjugés, le chef de famille n’estimait pas que sa fille aurait un jour la poigne pour tenir l’entreprise familiale.
En effet, sa fille était loin d’être réellement autoritaire. Elle était plutôt d’une nature assez douce quoi qu’un brin capricieuse. Son éducation et sa foi dans l’église protestante contribuait fortement à lui donner un petit côté puritain sans pour autant l’enfermer dans le carcan du fanatisme religieux et des préjugés qu’il pouvait engendré. En somme elle restait assez ouverte d’esprit. Côté physique elle n’était pas une reine de beauté, envoûtant les hommes par ses courbes généreuse. Plutôt menue et fragile, elle dégageait tout de même un certain charme. Son père était à peu près sûr qu’elle se ferait bientôt passer la bague au doigt. En effet, le vieux Marvin Manderly qui possédait lui aussi une exploitation de tabac, la troisième plus importante de la région avait déjà manifesté ses vues sur la jeune fille. Plus proche du cercueil que de la crèche, l’homme ne possédait aucun héritier. Si la fille Brandy l’épousait, elle vivrait bien assez longtemps pour enterrer son mari qui devait encore en avoir pour quelques années tout au plus. L’exploitation Manderly viendrait alors s’ajouter à la sienne, lui assurant quasi la main mise sur la plus grosse production de tabac de la région. Un coup fumant sans mauvais jeux de mot. Le plus dure serait sans aucun doute de faire accepter cela par sa fille. Pas qu’elle refuserait ouvertement le mariage, mais il n’était pas aveugle pour remarquer qu’elle jetait souvent des yeux doux à de beaux jeunes hommes. Qu’elle le fasse à ses propres gardes ou à des soldats britanniques n’était pas encore offensant en soit mais à ce fils d’esclave, c’était un outrage terrible.
Depuis quelques temps, Abigail s’était pris d’affection pour le fils d’un esclave travaillant dans la plantation. Gabriel était son nom. Jeune, beau, plutôt bien bâti musculairement parlant mais surtout drôle et vif d’esprit. Il ne perdait jamais espoir malgré ses conditions de vie difficile et son sourire illuminait les journées d’Abigail. Bien sûr, pour tout deux, il était interdit de se témoigner le moindre signe d’affection en publique mais parfois, il leur arrivait de se retrouver dans une grange ou tout simplement à l’extérieur de la propriété tard dans la nuit. Ils parlaient alors de choses et d’autres sans importances comme de leur journée, leur vision de la vie, leur culture. Ce qui intéressait le plus Abigail dans la culture de son ami, c’était le Vaudou. Bien que protestante convaincue, cette forme de magie et de croyance l’intriguait au plus haut point. Une hérésie pour la plupart des bien-pensant, une attirance quoi qu’un peu malsaine pour quelqu’un d’aussi ouverte d’esprit qu’elle.
Everything is magic
Une chandelle se consume lentement. Posée sur une caisse en bois, elle illumine faiblement la grange. Une jeune femme est assise contre la caisse, les larmes aux yeux, elles reniflent bruyamment, masquant à peine ses sanglots passés. Debout ce tient un jeune homme noir, un peu plus âge, deux ou trois ans tout au plus. L’air grave, il fixe la jeune Abigail.
- Ce que je fais pour toi ce soir est une chose grave et je ne t’en garanti pas le succès. A vrai dire, je ne me suis jamais encore essayé à des malédictions aussi poussées. Cependant si tout fonctionne bien, ce vieux Manderly ce sera éteint avant la fin de la semaine et tu ne seras pas forcée de l’épouser.
De nouveau sanglots éclatent, suivit de reniflement bruyant. Des larmes viennent s’écraser sur la terre battue. Profondément attristée par l’idée de se marier avec un homme ayant quarante ans en plus qu’elle au bas mot, elle n’avait pu se retenir de se confier à Gabriel. Après tout n’était-il pas le seul ami et confident qu’elle ait eut ? Ce qu’il venait de faire était d’une gravité extrême. Envouter un homme pour le conduire vers la mort ! Sorcellerie que tout cela ! L’enfer leur ouvrait les bras mais elle n’avait pût l’en empêcher. C’était la façon la plus efficace et la plus discrète qu’il ait trouvé pour la sauver de ce mariage.
- Je suis vraiment désolé de te résoudre à employer cette méthode. Tu ne devrais pas damné ton âme pour moi, Gabriel.
Sa voix se perdit dans un nouveau sanglot marquant là la fin de cette soirée marquant son entrée dans le monde du surnaturel. Deux jours plus tard, Mister Manderly, trouva la mort, abattu par un de ses gardes ivres. Le sort en était jeté.
Un mal étrange
La face violacée et la toux grasse de John Brandy étaient les signes de sa faim. Sa peau était recouverte par endroit de grosses plaques de boutons et les médecins n’arrivaient pas à déterminer de quel mal, l’homme était atteint. Ils étaient cependant tous d’accord pour s’accorder sur le fait qu’il ne vivrait plus très longtemps. Les larmes aux yeux, elle n’avait pu supporter le spectacle macabre que lui offrait son père affaiblit. Lui qui avait toujours été le pilier, le roc, de cette famille était maintenant bien moins qu’un homme. Elle courrait à présent sur l’herbe fraiche de la propriété, les yeux fermés et les poings serrés. Lorsqu’elle s’arrêta pour prendre sa respiration, elle se trouvait près d’un des champs de tabac. Des esclaves étaient assis par terre en train de casser la croûte de leur maigre repas. Parmi eux se tenait Gabriel. Discrètement il s’excusa et s’avança à la hauteur de la jeune fille. Il s’abaissa faisant mine de se remettre au travail et entama la discussion.
- Que viens tu faire si loin de ta maison ? Ton père ne serait pas heureux de te voir trainer parmi nous.
- Mon père … mon père est très malade. Il est mourant Gabriel et je ne peux rien faire pour l’aider … mais toi tu le peux pas vrai ? Comme avec Manderly, tu peux le faire Gabriel ?
Les larmes continuaient de couler à gros flots. Elle parlait par saccade, elle respirait tellement vite qu’on aurait pût croire qu’elle n’allait pas tarder à tomber dans les pommes.
- Je suis désolé Abigail, je ne peux rien y faire. Il est facile de prendre la vie d’un homme mais la lui rendre demande du savoir-faire. Je ne connais que deux trois maigres tours de magie, je ne suis pas un grand sorcier.
Qu’allait-il arrivé ? Son père allait l’abandonner, Gabriel ne pouvait pas l’aider. Comment cela se pouvait-il ? Sa vie était si parfaite, si merveilleuse depuis la mort de Manderly et la disparition de son obligation nuptiale. Comment la vie pouvait-elle si vite tourner au vinaigre ? Elle se remit à courir, sans accorder d’autres mots à Gabriel, pleurant toutes les larmes de son corps, tombant à plusieurs reprises, sur le chemin de la maison.
De terribles conséquences
Cela faisait à présent deux mois que son père était six pieds sous terre et voilà que sa mère allait le rejoindre. Mary n’était plus que l’ombre d’elle-même depuis la mort de son mari et elle s’était laissé dépérir, trouvant une ultime force pour finalement se pendre dans sa chambre, mettant ainsi fins à ses jours. Abigail était à présent seule, seule pour gérer ce domaine. Déjà certains des gardes de son père essayait de lui faire la cours mais ils se heurtaient tous à un mur glacial, aussi glacial que la mort qui les frappaient tous un à un. En effet, les gardes tous comme les esclaves semblaient peu à peu présenter les mêmes symptômes que son père et la mort les fauchaient tous un à un. La puanteur du pus, les toussotements étaient son lot quotidien. C’était toute l’exploitation qui était en train de mourir sans qu’elle ne puisse rien y faire. Un incendie avait ravagé un champ, un autre avait disparu sous une nuée d’insectes. Les derniers subsistaient tant bien que mal malgré le manque de main d’œuvre. La surveillance étant moindre, certains esclaves n’hésitaient pas à prendre la fuite. Il ne restait plus que cinq ou six hommes valides dont Gabriel, ainsi que trois femmes. Trois gardes étaient toujours en vie sur un effectif d’une quinzaine. Autant dire qu’il se passait de drôles de choses dans la « ferme des Brandy ». Abigail était à bout de nerfs, usées par le stress et la perte de gens qui l’avaient toute sa vie entouré. La tristesse la rongeait. Elle ne pouvait pas craquer et risquer de perdre tous le fruit du travail de son père.
On récolte ce que l'on sème
- Miss Brandy ! Miss Brandy ! Réveillez-vous !
L’air apeuré, un vieil homme la secouait. Elle était allongée sur son lit et émergeait abruptement du sommeil. L’homme qui la réveillait était l’un des trois gardes qui restaient dans milice privée. L’un des plus fidèle à n’en pas noter. Il servait déjà son père bien avant sa naissance. Elle se frotta les yeux et bailla avant de prononcer quelques mots.
- Que se passe-t-il Mortimer ?
- Ce sont les esclaves Miss ! Ils se sont enfermés dans la vieille grange. J’ai envoyé Jack et le jeune Donelly voir ce qu’il s’y tramait mais y sont jamais revenu. Il se passe trop de choses étranges dans les parages et je vous donne ma démission m’dame. Vous devriez en faire autant. C’te ferme elle appartient au diable, croyez-moi !
Et bien qu’il parte ce pleutre ! Abigail était faite d’un bois bien plus dur que lui. Le temps qu’elle passe rapidement des vêtements plus séants pour sortir à l’extérieur et qu’elle s’arme d’un fusil, des cris retentirent de la grange. Des cris de terreurs, de peur qui lui glacèrent le sang. Elle voulait prendre ses jambes à son cou mais elle ne pouvait pas. C’était peut-être Gabriel qui criait et elle devait le sauver comme il l’avait sauvé auparavant. Elle sortit donc dans la nuit noire et marcha en direction de la grange. A une vingtaine de mètre de celle-ci ses pieds heurtèrent quelque chose qui la fit chuter ce fut seulement lorsqu’elle se releva qu’elle comprit que l’objet en question n’était autre que le cadavre de l’un de ses esclaves, gisant là dans une position incongrue. Elle laissa échapper un petit cri puis se remit en marche, l’estomac noué. Elle poussa un nouveau cri de dégout et ce retint de vomir quand elle marcha dans une sorte de flaque qui n’était autre que du sang. Elle arriva finalement à la porte de la grange et s’engouffra à l’intérieur du bâtiment. Elle aperçut au milieu de la pièce, un feu qui brulait de vives flammes. Du sang ci et là était répandu autour du feu et le cadavre d’un des gardes couché sur son flanc, la fixait de ses yeux morts. Un gros choc à la tête, puis le noir total. Elle venait de s’évanouir.
Un ami qui vous veut du bien
Couchée sur le sol meuble, un gout de sang dans la bouche, elle se réveilla et se releva en manquant de tomber. Elle se rendit compte que ses poignets étaient recouverts par des bracelets de fer attachés par une chaîne là reliant au sol. Les mêmes fers que portaient traditionnellement les esclaves. Le feu brulait avec toujours autant d’intensité et Gabi se tenait devant elle, tout sourire, aussi beau qu’habituellement. Son regard était beaucoup plus froid que d’habitude.
- Gabriel, aide-moi !
- Abigail, Abigail ! Crois-tu vraiment que je me tiens là debout pour te libérer ? Ce serait d’un navrant ? Me prends-tu toujours pour le beau prince arrivant sur son cheval blanc pour te sauver de tes malheurs ? Voyons Abi, grandit un peu que l’on puisse passer aux choses sérieuses, il me tarde de te trancher la gorge. Tu es franchement désespérante.
- Gabriel … ?!
A le voir dans cette posture de supériorité et à se sentir ainsi humilié et enchainé, des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Elle n’en pouvait plus. Trop de malheur s’étaient abattu sur elle en un rien de temps.
- Tu as toujours été la même pouliche pleureuse. Jusqu’au jour où tu viennes enfin me demander de l’aide, je me demandais vraiment si tu allais agir un jour au lieu de vider des litres de larmes. Cela faisait des années que j’attendais que tu fasses une pareille demande. Il m’a ensuite été très facile de t’ensorceler pour que tous tes proches et ceux qui t’entourent meurent dans d’étranges circonstances. D’abord Manderly, puis ton père, ta mère, tes employés, tes esclaves, quelle franche partie de rigolade. Et dire que certains de mes « frères » ont essayés de s’opposer à moi. Ils ont vite déchanté.
- Ga … Briel … pourquoi ?
Il se mit à rire d’un véritable rire de joie. Pas la moindre trace de remord, de peur ou autre. Rien que de la joie pure et simple qui illuminait ses traits et le rendait encore plus anormalement beau. La jeune fille laissa échapper quelques sanglots et essaya de tirer sur sa chaine ce qui ne provoqua qu’un faible tintement.
- Au début seulement pour me tester et me venger de ta famille. Tu étais tellement naïve et idiote que ça n’en était que plus amusant. Alors que ton papa mourrait grâce à ma magie tu venais me demander de t’aider. J’en rigole encore maintenant. Si tu veux vraiment savoir la raison qui me motive le plus, c’est le pouvoir. Je suis devenu un sorcier bien plus puissant que tous ceux qui ont séjournés ici et ce soir je deviendrai l’égal d’un dieu. Je plierai le monde selon ma volonté ! Je t’avouerai tout de même que je l’ai aussi fait pour toi. Tu étais emprisonnée ici. Jamais tu n’auras pu goûter à la réelle liberté. Tu étais comme moi. Je t’ai laissé assez de temps pour partir mais tu as préféré ne pas profiter de ta liberté, Abigail. Maintenant tu es mon esclave et je suis ton maître. Quelle ironie du sort !
Il était complètement fou et ivre de puissance. Comment pouvait-il se prétendre aussi puissant que le Seigneur lui-même ? Gabriel avait complètement perdu la boule ! Il n’était plus l’ami si tendre et gentil qui prenait soin d’elle. C’était devenu un véritable monstre.
- Je vais m’accaparer la puissance d’un esprit puissant qui prendra possession de mon corps et accroitra mon pouvoir. Bien sûr en théorie il prendra le contrôle de mon être mais grâce à un petit rituel, je parviendrai à le contrôler. Pour cela, il fallait bien sûr que je fasse de nombreuses victimes. Je vais maintenant l’invoquer totalement grâce au sacrifice d’une jeune vierge. Je te laisse deviner de qui il s’agit.
Non ! Impossible ! La sacrifier, elle, après lui avoir tout enlevé ? Gabriel n’avait plus aucune pitié. Elle sentit la nausée l’envahir. Elle tremblait de peur et de froid, sans défense, comme une proie blessée face à son prédateur. Elle allait tomber dans les pommes, elle le sentait. C’est à cet instant qu’une bourrasque de vent ouvrit la porte de la grange et qu’elle entendit les deux petites vitres du bâtiment se briser en mille morceaux.
- Haaaaaaa tu sens cette excitation dans l’air. Le moment approche. Encore quelques minutes, et je te dirai adieu ma chère Abi. J’espère que tu ne m’en voudras pas trop. Après toute la source de toutes ces calamités, c’est toi ma petite, même si j’y ai un peu contribué.
Un nouveau rire glacial et sordide retentit aux oreilles de la jeune fille. Pendant quelques secondes, elle eut l’impression de recevoir un coup de poing dans le ventre qui lui coupait la respiration. L’effet ne dura que quelques secondes mais était particulièrement dérangeant, tout au plus une sensation de gratouillis dans la gorge.
*Abigail ? C’est cela ton nom apparemment ! Enchantée de te rencontrer ! *
La jeune fille faillit s’étrangler. Voilà maintenant qu’elle entendait des voix dans sa tête. Elle commençait à perdre la boule. Pas étonnant dans cette océan de folie dans lequel elle naviguait depuis plusieurs mois.
*Folle ? Tu es loin de l’être ! Disons plutôt que tu es sans doute l’une des filles les plus chanceuses au monde puisque tu es celle que j’ai choisie comme hôte ! *
* Hôte ? De quoi parlez-vous ? Je suis folle, je suis en train de parler avec ma propre folie.*
* Je suis une entité très puissante et tu es mon réceptacle, celle dans qui j’habiterai. Je pourrai très bien prendre le contrôle maintenant tout de suite et t’isoler dans un petit coin de ton esprit mais comme je suis heureuse de mettre le nez dehors et que je sais ce que ça fait de croupir enfermé dans une cellule pendant des siècles. Je te laisse le choix de me laisser prendre le contrôle temporairement. Vois ça comme une association, une symbiose entre nous deux. Vois ça comme ta véritable liberté. Je t’offre la puissance et la chance de te libérer et te débarrasser de ce sorcier de pacotille mais il n'y aura pas de retour en arrière possible. Tiens le toi pour dit.*
* Je … je …*
Gabriel sortit une lame de son pantalon et se rapprochait de plus en plus de la jeune femme. Il allait mettre fin à ses jours dans les prochaines secondes, elle en était convaincue.
*OUIIIIIIIII !*
Elle se sentit peu à peu partir en arrière. Comme si elle sombrait dans l’inconscience pendant qu’une force prodigieuse l’envahissait. Elle vit ses bras se tendre et briser les deux chaînes qui les entravait comme s’il s’agissait de simple brin d’herbe. Elle avait l’impression d’être le spectateur d’une pièce de théâtre, regardant les acteurs joueur leur scène mais pouvant intervenir à tout moment. Elle entendit un bruit de colère même à de l’incompréhension de la part de son tortionnaire puis elle le vit se faire repousser lorsqu’il voulut l’approcher, comme s’il venait d’heurter un mur invisible. La bouche d’Abigail s’ouvrit et une nuée d’insecte semblable à des criquets en sortit et se précipitèrent sur le pauvre homme, dévorant sa chaire avec avidité pendant qu’elle riait à gorge déployée. D’un geste de la main elle balaya la pièce et les créatures disparurent pendant que le sorcier criait et pleurait de douleur en tentant de ramper pour s’enfuir. Elle l’enjamba et se posta entre lui et la porte en continuant de sourire tout en constatant que le rôle de pleureur et de personne forte venait tout à coup de s’inverser.
- Comment est-ce possible … Qui est tu … donc ? Tu n’es pas Abigail !
- Je suis Abigail et je ne suis pas Abigail. Tu l’as dit toi-même, je suis la source des calamités. Je suis Calamity !
Dans la nuit noire, les cris de Gabriel ne trouvaient pas d’oreilles attentives. Il allait encore crier pendant de longues heures avant que Calamity ne se décident à l’achever et partent rejoindre son maître, Arès. Elle pourra alors récupérer son armure de Cardinal et se tenir aux côtés de son maître.
Le Bien ou le Mal? Imaginez que vous avez vu votre famille ainsi que tous les gens qui vous entouraient depuis votre plus tendre enfance, mourir sous vos yeux par votre faute. Imaginez que la personne que vous considériez comme votre meilleur ami vous trahisse et que tout ce en quoi vous croyez se révèlent n’être qu’une illusion. Vote vie s’est effondrée sous vos pieds et vous bénéficiez à présent d’un grand pouvoir. Pour vous, il n’y a ni bien, ni mal, juste ce que vous voulez, désirez ainsi que les ordres de votre maître. Le reste ne vous concerne pas, sauf si vous désirez vous amuser. Ni bonne, ni mauvaise, seulement sa propre loi et celle du divin Arès. Tantôt bienveillante, tantôt cruelle, son comportement est très variant. Voilà où se situe à présent Calamity. -© Never-Utopia
Dernière édition par Calamity le Ven 12 Oct 2012 - 18:46, édité 14 fois |
| | | Kazuki Membre d'Or
| Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Ven 12 Oct 2012 - 12:52 | |
| Bienvenue, bonne chance pour ta présentation^^ |
| | | Caelan | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Ven 12 Oct 2012 - 12:55 | |
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| | | Milan Sethni Chevalier d'or du Capricorne
| | | | Niké Rôle : Déesse de la Victoire Messages : 6513 | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Ven 12 Oct 2012 - 14:44 | |
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| | | Bronko Rôle : Chevalier de Bronze du Phoenix Messages : 427 | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Ven 12 Oct 2012 - 15:33 | |
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| | | Angèle | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Ven 12 Oct 2012 - 17:39 | |
| Bienvenu sur le forum, même si tu n'as pas fini ta présentation, j'ai lu le début très bon début, juste deux trois détails peu important
Dans ces conditions plus que favorable, LA famille était prête à accueillir une descendance. (tu as oublié le la devant famille) Naître dans une famille riche lui permit d’échapper à la faim, à la soif et de mourir jeune., je n'ai pas compris la fin de la phrase, une erreur ou c'est volontaire Trois gardes étaient toujours envie sur un effectif d’une quinzaine. voila voilu, mais si tu continues comme cela il n'aura aucun problème - Scud a écrit:
- La bienvenue. Moi le cardinal de la calamité je l'voyais plus dans ce ton là :
http://media-cache-ec8.pinterest.com/upload/133630313913678749_L4uPszrj_b.jpg
Tu vas nous fournir de quoi vanner Ares avec un cardinal tout droit sorti du collège (mais bon, venant d'un Power Ranger...). lis un peu la présentation avant de sortir des blagues qui n'ont pas de sens ---------------------------------------- |
| | | Altia Verana Grand Pope
Rôle : Grand Pope et représentant terrestre d'Athéna Messages : 5733 | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Ven 12 Oct 2012 - 18:25 | |
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| | | Irène Membre d'Or
| | | | Lenalee Spectre de la Vouivre de l'étoile Céleste de l'Innocence
| Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Ven 12 Oct 2012 - 18:51 | |
| Welcomeuhhh amuse toi bien sur le fofo :) ----------------------------------------Information Rp : Le cosmos de Lenalee n'est pas aussi sombre que celui des spectres |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Ven 12 Oct 2012 - 22:07 | |
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| | | Liam Layan | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Sam 13 Oct 2012 - 8:33 | |
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| | | Calamity Rôle : Cardinal de la Calamité et Forgeronne Messages : 533 | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Sam 13 Oct 2012 - 9:46 | |
| Merci à tous pour vos accueils chaleureux ! |
| | | Ryuken Rôle : Je tape, je détruis, j'extermine, je pulvérise, je massacre, j'anéantis... Mais, je vous aime bien en fait ! Bref, je suis un gars super sympa et super sociable ! Hé ouais !
Messages : 1534 Avertissement(s) : 3eme Averto: Ban | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Sam 13 Oct 2012 - 9:54 | |
| Welcome la Miss ----------------------------------------- Les Récompenses de Ryuken:
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| | | Angèle | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Sam 13 Oct 2012 - 10:34 | |
| très bonne présentation, tu es validé
bienvenu sur antho et bon rp avec nous ---------------------------------------- |
| | | Altia Verana Grand Pope
Rôle : Grand Pope et représentant terrestre d'Athéna Messages : 5733 | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Dim 14 Oct 2012 - 11:26 | |
| Et un adversaire de plus, Un ! ---------------------------------------- |
| | | Kurayami Membre d'Or
Rôle : Loup Solitaire Messages : 2688 | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité Dim 14 Oct 2012 - 14:52 | |
| Bienvenue !!! Bon jeu parmi nous !!! ----------------------------------------Merci à Elyn :3 |
| | | Thanatos Dieu de la Mort
Rôle : Fondateur Messages : 19384 | | | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Calamity, Cardinal de la Calamité | |
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| | | | Calamity, Cardinal de la Calamité | |
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