Sujet: A genoux, devant Mère Nature! Ven 8 Juil 2011 - 14:22
●Fiche de Déméter●
Qui suis-je?
°Mon Nom°: Lady Nature reroll de Belgarath °Mon Age°: 23ans °D'ou je viens°: De quelque part... °J'ai connu le forum par...°:Google °Mon Niveau de RP°: Je me débrouille
Personnage
Nom et prénom : Déméter
Camp : Olympe
Armure/Poste/Attribut : Kamui de Déméter/Déesse de la moisson et des cycles naturels/Epi de blé
Histoire
« OU EST-ELLE ? »
N’entendez vous pas ? Le cri de douleur d’une mère ? Ne voyez vous pas qu’il n’y a à cet instant plus de Déesse, plus d’harmonie qui compte à ses yeux ? Dans ces trois mots ne ressentez vous pas la douleur, cette douleur qui deviendra souffrance, cette souffrance qui deviendra haine ? Oh oui magnifique Déméter, la Terre se souvient encore de vous, elle ne vous a pas oublié. Et les hommes, même les hommes si égoïstes, si orgueilleux, vous vénèrent encore sans le savoir. Ces trois mots changèrent pour toujours la formation de l’Olympe, vous Déméter, vous la mère, vous criez en cet instant, votre chagrin surpasse la jalousie d’Héra, votre peine va ébranler la terre plus fortement que le trident de Poséidon et même au plus profond des enfers, Hadès ne peux s’empêcher de s’inquiéter. Hadès, le félon, celui qui vous ôta la chair de votre chair, votre fille bien aimée… Perséphone.
Qui suis-je ? Oh moi dans cette histoire, je ne serai que le narrateur, je n’existe pas vraiment, mais sans moi, Déméter n’existe pas, je suis un peu dans votre monde et dans le sien car j’ai vu ce qu’elle a enduré, la belle Mère Nature. Donc ne prêtez pas attention à moi, je n’ai ni nom ni forme propre, mais je vais vous compter l’histoire, elle rejoindra certainement al bibliothèque de l’Olympe ou peut être la détruira t on, pour faire un exemple, pour dire que l’histoire d’un Dieu ne peut être écrite. Mais finalement ne suis-je pas le plus à même d’écrire leurs histoires, à ces Dieux ?
Après tout, le début n’avait pas été des plus réjouissants, 6 ils étaient, ceux qui ne ressentir que la haine d’un père trop orgueilleux pour aimer ses enfants, lui Cronos, ne voyait que sa propre survit. Mais en y réfléchissant l’histoire des Dieux n’est elle pas qu’une immense survie depuis la nuit des temps, depuis qu’Ouranos fut châtré par son propre enfant, depuis même le moment où Néant, mit au monde la vie ? Elle, la premier née des Déesse, celle qui découvrit en premier le ventre de son père. N’est ce pas là, commencer sa vie dans la souffrance ? Une souffrance déjà si grande qu’aucun humain ne pourrait la concevoir. Qui êtes vous simples mortels pour savoir ce qu’elle a ressentit à ce moment là, elle une Déesse qui savait déjà tout à sa naissance, qui n’eut pas le temps de voir la lumière du jour d’Hélios, plongée dans les profondeurs d’une non vie abominable, condamnée à voir ses frères et sœurs la rejoindre les uns après les autres. Mais même alors dans cette solitude, une famille se noua, les liens du sang, plus fort que tout, plus fort que la peur, soudés dans une haine envers leur père qui leur vaudrait de le renverser. Oh oui ce jour là, lorsque le dernier né fit recraché à Cronos ses frères et ces sœurs, ce jour là elle aurait dû comprendre, que les jours bénits étaient derrière elle. Mais elle ne vit que le sauveur, leur frère Zeus, le tout puissant, le manieur de foudre.
Alors elle n’entendit une nouvelle fois que la haine, et les armes furent prisent, le peuple des hommes fut rassemblé contre celui des Titans, et la guerre dura, pendant dix années divines l’ichor se mêla au sang, des deux côtés il y avait de la bravoure, chacun d’entre eux voulait vivre. Mais elle, Déméter, ne voyait que la haine, éradiquant quiconque se trouvait sur son chemin. Et pourtant si elle avait sut, jamais elle n’aurait participé à ce massacre, si elle avait entendu le cri de Zeus, ce n’est que lorsqu’elle le vit, ce foudre menaçant, emprisonner les premiers Titans, le premier peuple à avoir foulé cette terre. Mais Déméter restait mère, aimant par nature les choses qui poussent et qui vivent, maitresse des cycles, elle comprit que celui des Titans devait arriver, mais pas comme ça… comment était il capable de tant de haine, ce frère maniant le foudre, pourquoi s’en prendre aussi aux femmes et aux enfants ? Elle tenta d’en sauver, le plus possible, mais il lui interdit, il voulait une victoire totale, il ne voulait pas voir quelqu’un essayer un jour de lui reprendre le trône qu’il allait conquérir. Ô Zeus, il le savait ce jour là, qu’il inspirerait pour toujours la crainte dans les yeux de ses aînés. Et lorsqu’enfin Cronos tomba, lorsque les trônes furent partagés, lorsque le porteur de foudre monta sur son siège étincelant, alors elle fit comme les autres, elle s’agenouilla devant lui. Elle vivrait sur l’Olympe et gouvernerait la moisson et les cycles naturels, en s’octroyant son allégeance, Zeus savait, qu’il venait de conquérir une des plus grandes part du pouvoir terrestre.
Et pourtant, le Dieu des Dieux confia la garde de la terre à Athéna, sa fille bien aimée. Mais qu’as-tu fais à ce moment là ô Zeus, n’as-tu pas vu dans les yeux de Déméter la douleur que tu n’ais pas choisit ton autre fille, Perséphone, la douce Corée, dans les bras de sa mère, elle qui, comme elle, aimait tant la terre. Sa mère qui s’est donné à toi Dieu des Dieux, mais dans ton orgueil une fois de plus, tu t’aveugles, tu t’aveugles dans ton monde, tu gouvernes l’Olympe et pourtant tu n’as jamais été aussi seul. Ainsi c’était décidé et la Terre va connaitre la haine, la souffrance, le sang, tout cela à cause d’Athéna, à cause de ta fierté, ô Zeus. Mais tu n’as pas compris ce jour là, toi qui possède le don de voyance, tu n’as pas prédit l’oracle de la colère d’une mère, car elle dépassait en tout point la tienne. O orgueil divin que tu possède qui te ronge, dans ton âme tu as peur Zeus, peur de voir un jour ton pouvoir être mis à mal.
Tout le monde s’en souvient, de ce jour, celui qui a été gravé dans la terre, dans le cœur des hommes, dans le dunamis des Dieux. L’immortalité, le temps lui-même fut altéré. Pourquoi Hadès, pourquoi maître des enfers avez-vous jeté votre dévolu sur Perséphone, elle si innocente, si belle. La prunelle des yeux de Déméter, la seule fille qu’elle n’a jamais eue volontairement, loin des assauts de Poséidon qui meurtrirent son corps, loin des pleurs qu’il lui avait provoqué, des monstres qu’elle avait dû engendrer avec lui. Mais « Les Déesses » comme les hommes les appellent étaient inséparables, s’aiment l’une et l’autre, ne pouvant se quitter, jamais une Déesse aima autant son enfant et malgré les âges, malgré le temps qui l’avait marqué de nombreux assauts non désirés, elle souriait, pour sa fille, pour sa tendre et précieuse fille. Jamais avant ce jour, Perséphone n’avait pensé au mariage ou aux hommes, sa mère préférait la voir évoluer au milieu des nymphes et des autres Déesses chastes. Et pourtant la fille avait hérité de la beauté de la mère.
Déméter si belle, avec sa chevelure à la couleur de l’écorce d’un arbre, ses formes généreuses, courbes d’une mère, douceur d’une mère, amour d’une mère protégeant de ses yeux verts comme l’herbe, toujours vêtue d’une simple robe blanche et délicate afin de parcourir les champs de blé à l’extérieur de son temple. Le jardin de Déméter, l’une des plus grandes merveilles de l’Olympe, fleurs, fruits, céréales… tout ce qui poussait sur terre avait au moins un échantillon sur le mont sacré et la Déesse aimait s’y reposer. Mais ce jour là, le temps se fit plus long que d’habitude et d’un seul coup, ce cri, suivit de cette douleur lui perçant le cœur. Quiconque n’ayant pas perdu d’enfant ne peut comprendre ce mal, cette sensation et alors que Perséphone hurlait l’appel de sa mère cette dernière lâcha sa coupe de nectar et tomba à genoux dans son jardin hurlant en écho au cri de sa fille, déchirant l’olympe jusqu’à se faire ressentir sur la terre entière. La douleur, le cri perçant qui éveilla tous les Dieux de l’Olympe et enfin un nom, celui de Perséphone vint effleurer ses lèvres alors que les larmes bleus de la Déesse coulaient sur son visage, ses bras tremblant alors que son précieux amour venait d’être emmené dans le silence des ténèbres. A ce moment là, elle disparut, arrachant un pan de sa robe, elle vint à l’endroit de l’enlèvement, mais nulle trace, si ce n’est le bouquet de fleur de Proserpine était entrain de cueillir, le poing de la Déesse frappa si fort le sol, qu’un immense cratère se forma. On raconte qu’elle ramassa le bouquet de sa fille et qu’elle s’en fit une couronne de fleurs qui ne fanerait jamais, elle garda la dernière, et s’allongea sur cette terre qu’elle maudit et où plus jamais rien ne pousserait à l’endroit où on lui avait ôté son bien le plus précieux. Mais l’amour d’une mère, va au-delà de la tristesse, elle s’empara de deux flambeaux et se mit à chercher, pendant 9 jours et 9 nuits, elle parcouru la terre, ses vêtements sales finir par tomber et c’est dans la nudité la plus totale qu’elle continua ses recherches, mais peu lui importait les hommes, leurs regards, elle les punirait tous plus tard, elle ne voyait qu’une chose, qu’un être, sa fille bien aimée. O magnifique Déméter, ce n’est qu’au 10ème jour que vous rencontrèrent Hécate, la Déesse de la nuit noire, qui avait entendu le cri de votre fille, hélas seul le soleil savait, Hélios, seul lui pouvait vous révéler l’emplacement de votre fille. Et lorsqu’enfin l’astre daigna parler, toute votre tristesse, toute votre peine, se mua en une immuable haine envers votre frère et vers les cieux vous avez imploré Zeus, le père de l’enfant qui resta sourd à vos requêtes, hélas le monde souterrain vous était interdit à vous, la Déesse de la vie. Aussi la mère s’exprima, vous avez planté votre sceptre en forme d’épi au milieu de la citée d’Eleusis, gelant par ce fait le monde des hommes et la terre entière devint stérile.
Votre statut divin ainsi abandonné, personne ne pouvait prendre votre place, vous glorieuse Déméter, vous alliez pleurer la perte de votre enfant, mais les hommes eux aussi allaient souffrir, ils allaient mourir et vous ne récompenseriez que les plus méritant pendant que Zeus dans son palais d’or et d’ivoire se morfondrait de la perte des mortels, vous alliez lui enlever ce qu’il avait de plus cher puisque l’on vous avait ôté la chair de votre chair. Le temps de votre errance est inconnue, mais durant ce temps vous avez enseigné les mystères d’Eleusis aux hommes et à leur Roi, offert les moulins à vent pour moudre le grain plus facilement, car vous restez une mère et vous ne pouviez supporter de voir tous les hommes mourir. Aussi êtes vous-même entré sous l’apparence d’une vieille femme, au service de la reine d’Eleusis et avez voulu rendre son enfant immortel. Mais pendant ce temps, la nature mourrait, les hommes tombaient les uns après les autres et Zeus fut touché, non par compassion, mais dans son orgueil. Il ne pouvait pas lutter, lui le Dieu tout puissant ne pouvait rien faire contre la volonté de son aînée, elle lui était supérieur à lui, à Poséidon ou même à Hadès et chacun des frères avait voulu posséder d’une manière ou d’une autre la mère nature, mais finalement, elle sortait victorieuse et quand elle ne pouvait vaincre, elle décimait. Oui mortels, craignez Déméter, respectez la, vénérez la, car par son seul pouvoir, elle peut aller au-delà du pouvoir de Zeus lui-même.
Hélas, la douce Perséphone avait mangé les fruits de la grenade offerte par Hadès, ignorante Perséphone, mais comment votre mère aurait pu vous en vouloir. Zeus convoqua l’Olympe tout entière, colère, haine, sang, meurtre, Déméter ne voyait plus aucune famille, plus aucune vie, elle n’y voyait que de la rancœur et alors que le verdict tombait, alors que la mère ne pu contenir ses larmes et qu’elle voulu toucher son enfant, Hadès s’y refusa, emportant dans son monde la douce Perséphone pour plusieurs mois. Alors Déméter sombra, sa chevelure immuable se mit à devenir aussi noir que les ailes d’un corbeau et il en serait ainsi jusqu’au retour de sa fille. Il en allait de même pour les hommes, ils subiraient la tristesse de la déesse car plus rien ne pousserait jusqu’à ce que l’on nommera printemps et que sa fille lui soit rendue. Alors Déméter poserait sa main sur la Terre et tout pourra de nouveau germer et croitre pendant les temps de joie qu’elle partagerait avec sa fille…
Ô belle Déméter, ô ma maîtresse, vous vous réveillez aujourd’hui en ce monde, descendant des cieux sur votre char étincelant tiré par vos magnifiques dragons, dans votre immortelle Kamui, si belle, portant en votre main le sceptre d’épi capable de donner la vie comme de la reprendre, vous êtes le cycle immuable d’un temps qui n’est désormais plus miens…
Dernière édition par Déméter le Mer 13 Juil 2011 - 16:54, édité 2 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Ven 8 Juil 2011 - 14:47
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour l'obtention de ton personnage ^^.
Léandre
Chevalier d'or du Capricorne
Messages : 4342
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Ven 8 Juil 2011 - 14:49
Bienvenu ! Amuse toi bien sur le forum :)
Theandras
Rôle : Dévoreuse de chocolat
Messages : 1181
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Ven 8 Juil 2011 - 14:55
Viens jouer avec moi, Invité! Et n'oublie pas mon chocolat… Double part parce que Phanta il en veut aussi! ^w^
Ervael
Messages : 6004
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Ven 8 Juil 2011 - 14:57
Bienvenue !
----------------------------------------
Lenalee
Spectre de la Vouivre de l'étoile Céleste de l'Innocence
Messages : 2377
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Ven 8 Juil 2011 - 18:38
Bienvenu :3
----------------------------------------
Information Rp : Le cosmos de Lenalee n'est pas aussi sombre que celui des spectres
Hadees1
Membre d'Or
Messages : 911
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Ven 8 Juil 2011 - 19:09
Bienvenue ^^
Kyrian
Membre d'Or
Messages : 5099
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Ven 8 Juil 2011 - 19:14
Bienvenue^^
----------------------------------------
Haîr est une chose bien facile en ce monde. Pourtant il y en a une qui est encore plus facile et qui ne demande que de la compréhension et de l'écoute: c'est l'amitié!! Ma fiche
Hypnos
Dieu du Sommeil
Rôle : Dieu du Sommeil
Messages : 2020
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Sam 9 Juil 2011 - 10:12
Tantine ! *ZBAFF*
Bienvenue =)
----------------------------------------
Merci Elyn pour le kit magnifique :3
Ragnhild Ulrich
Rôle : Veiller sur Asgard..
Messages : 1653
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Sam 9 Juil 2011 - 10:29
Je te souhaite un très bon RP, parmi nous la belle..!!! A bientôt miss.
----------------------------------------
Thor2
Membre d'Or
Messages : 1103
Avertissement(s) : 1er Averto
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Sam 9 Juil 2011 - 12:43
bienvenue à toi la déesse de la nature et a plus peut-etre sur le forum.....
----------------------------------------
Raphy
Messages : 144
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Dim 10 Juil 2011 - 13:36
bienvenu sur le forum
----------------------------------------
Belhys
Messages : 1261
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Mar 12 Juil 2011 - 9:11
Bienvenue. Bon après une agréable lecture, je te demanderai juste de repasser rapidement sur tes fautes, ce qui sera aisément faisable lors d'une relecture. Je relèverai juste cette petite faute d'inattention "Prospérine" en guise d'exemple Mis à part ces quelques détails le reste est correct pour moi. C'est donc OUI.
----------------------------------------
.: Mourir en combattant, c'est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c'est payer servilement à la mort le tribut de sa vie - W. Shakespeare :.
Angèle
Messages : 21185
Sujet: Re: A genoux, devant Mère Nature! Mar 12 Juil 2011 - 20:55
bienvenu sur le forum
des que tu as faire la relecture comme demandé par Belhys, préviens moi ^^