Forum de jeu de rôle dans l'univers du manga Saint Seiya, qui se déroule au XXIème siècle dans un climat de dystopie où Hadès règne en maître. |
| | Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Sam 23 Avr 2011 - 20:56 | |
| Je venais de quitter les enfers, traversant une à une les prisons depuis la Caïna, je n'avais pas prêté attention à qui se trouvait à tel ou tel endroit, il m'avait semblé pourtant sentir le cosmos de Belhys en passant prêt du lac de sang, mais ce lieu portait au moins autant son cosmos que le miens, même en nos absences. La vitesse de la lumière a ses avantages, mais également ces inconvénient. Toujours est il que à peine faisais je surface des ténèbres de la Terre en Grèce que mon vol me portait bien loin de cette Terre que je connaissais depuis des siècles. Je devais retourner sur la terre de mes ancêtres, sur celle qui m'avait vu naître, la retrouverais je seulement? En 2000ans le paysage avait dut bien changer et je n'y était jamais revenu depuis que le royaume s'était effondré, depuis que la terre s'était fendue, peut être avait elle totalement disparue...
Mais peu importe, je ne cherchais pas des souvenir,s je n'avais que faire de pleurer la mémoire de mes aïeux, ce que je voulais, c'était leur savoir faire, ce que je voulais c'était me rappeler des vibrations de la Terre mère à cet endroit précis du globe. Voler était une étrange sensation, pas désagréable, bien au contraire, mais il y avait dedans comme cette liberté enfin trouvé. l'homme ne sait pas voler et ne saura jamais, seul les Dieux ont le pouvoir de leur accorder ce don. Chacun des Juge était munis d'une paire d'aile, toute aussi différente que nous l'étions les uns des autres. Je savais que quitter les enfers à cet instant n'était pas véritablement une décision raisonnable, mais c'était à cette seule condition que je pourrais fabriquer l'arme dont je me servirai en tant que juge.
Ma canne avait été brisé, elle ne reviendrai pas, je ne pouvais revenir en arrière, la reconstituer serait être mélancolique du passé. Mais j'étais juge à présent, ma mentalité elle même avait évolué, voilà pourquoi je voulais que Kyrian me pose une question, je savais qu'il choisirait une question suffisamment embarrassante pour qu'auparavant je ne puisse pas y répondre. Et pourtant je l'avais fait, avec une certaine gêne, mais j'avais répondu et de manière tout à fait consciente, mon cosmos était à nouveau au plus haut de sa puissance, cela avait permis à certaines entraves d'être expulser, qu'avais je donc à craindre d'exprimer ce que je ressentais, en tant que juge je pouvais briser quiconque s'opposerait à moi, j'étais tout puissant, personne n'était en mesure de m'arrêter.
Arrivant au dessus de ce que les mortels nomment aujourd'hui Chine et Japon, je me rendis compte qu'il n'y avait plus rien de mon ancien royaume, aucune terre, aucune trace, seulement une mère s'étendant à l'infini, ayant définitivement séparé l'île du continent. C'est alors que je reconnu depuis les airs, un endroit étrangement familier, je m'y étais aventuré une fois, pour devenir Angyo Onshi, cette montagne... ce volcan, avait été témoin de mon apprentissage et de ma détermination. Ici j'avais appris à maîtriser la terre, l'eau, le feu et l'air. Au moment où mes pieds touchèrent le sol à quelques kilomètre e ce qui se nommait maintenant, le Mont Fuji, je fis disparaitre mon surplis, retrouvant des vêtements plus civils, mais différents de ceux que j'avais l'habitude de porter. Le costume deux pièce, avait fait place à un costume trois pièces, avec un imper rouge sang, mes yeux avaient également perdu leur vert émeraude pour trouver de nouveau la même couleur de ce liquide qui permet aux humains de vivre.
Cela ne me prit pas longtemps pour enlever les deux première pièces, me retrouvant en chemise je contemplais le Mont Fuji, fermant les yeux un instant je sentais toujours les vibrations de la terre mère, mais elles étaient tintés de noir, mon cosmos était complétement envahit par les ténèbres. Juste en bas de la colline où je me trouvais désormais assis, se tenait un jeune couple pensant que personne ne le voyait, oh rien de bien méchant, ils osaient à peine se toucher, mais l'envie de les tuer me parue naturelle. Quels idiots, leur monde se perd et voilà qu'ils pensent à l'avenir. Quand se rendront ils comptent qu'ils n'en n'ont désormais plus aucun?
- Spoiler:
Imbéciles... enfin bref, mieux valait me concentrer sur ma canne, les trois morceaux étaient presque de taille égale, hélas mon pouvoir ne suffirait pas pour ce que je voulais faire, je pouvais puiser la magie ici, mais il me faudrait l'aide d'un Dieu pour compléter mon œuvre, je n'irai pas jusqu'à demander du sang, mais quelque chose d'équivalent suffirait amplement. Puis mes yeux se reportèrent sur le jeune couple, environ 18ans chacun, avec un peu de chance, ils feraient l'affaire. Mais alors que j'allais descendre je sentis une présence, me retournant à ce moment, je la vis...
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| | | Eris ShadowSong Membre d'Or
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Dim 24 Avr 2011 - 3:28 | |
| Le souffle du vent soulevait légèrement les vêtements de la Discorde qui arrivait près du Mont Fuji. Sa cape aux couleurs de Mnémosyne, cachait une toilette qu'elle avait achetée au long de son chemin. La robe printanière avait laissé place à une robe un peu plus couvrante comportant quelques fines broderies dans les tons sombres. Ses chaussures s'étaient métamorphosées en paire de bottes un peu plus imposantes et moins frivoles que ses petites ballerines à rubans. Ruika avait un air un peu plus sombre comme lorsqu'elle était encore aux services du Souverain des Enfers.
C'est alors qu'en relevant le visage, ses yeux se posèrent sur un homme qui allait descendre la colline. Instinctivement la main de la demoiselle se porta dans son dos pour attraper son trident, s'il venait à avoir besoin de se défendre. Mais ce cosmos lui rappelait quelque chose, où plutôt quelqu'un et en particulier à celle qui avait été prêtresse ... Un juge ?!
« Je ne m'attendais guère à trouver quelqu'un des Enfers en ces lieux ... »
Les yeux de la Discorde changèrent de couleur pour prendre une teinte légèrement dorée dont le regard canaille en disait plus qu'un long sourire. Venant de quitter les Titans, cela ne lui dérangeait pas de rencontrer quelqu'un de l'alliance de son camp. Néanmoins, on ne sait jamais la réaction des gens...
C'est pourquoi Ruika garda une certaine distance avec celui qu'elle venait de croiser sur sa route, étant pourtant à la recherche de son très cher collier. Mais, impossible à la petite curieuse de continuer son chemin sans entamer un minimum de conversation avec ce Spectre Céleste. Faisant surgir son cosmos, la Discorde fit apparaître un léger sourire sur ses lèvres tout en gardant une attitude amicale.
« Je me nomme Ruika, Déesse de la Discorde, plus communément appelé Eris. Je sens votre cosmos familier, mais je ne sais point dire, à qui ai-je l'honneur de croiser en ce lieu ? »
Admirant les yeux de cet être surnaturel, la jeune femme changea la couleur de ses yeux dorés en prune assez claire. Ses cheveux mauves bougeaient légèrement avec le souffle du vent qui s'amusaient avec les fleurs de cerisiers autour des deux personnages.
Un drôle d'endroit, une curieuse rencontre, une situation bizarre ...
Puis, attendant la réponse de cet être des enfers, la Déesse s'installa sur le sol, dévoilant sa robe comme les pétales d'une fleur. Lorsque celle-ci posa sa main sur la terre, un serpent en jaillit pour venir s'enrouler autour des phalanges de la demoiselle. Regardant cet animal avec amour et non avec peur, l'animal finit par s'enrouler autour de son bras, remontant proche de son cou. Laissant cette main sur le sol, elle tendit l'autre en direction du Spectre du Monarque des Enfers, pour l'inviter à prendre place près d'elle. Allait-il accepter un brin de discussion avec cette Déesse pas très aimé des autres Dieux, où allait-il lui tourner les talons pour vaquer à ses occupations. La demoiselle allait bientôt le savoir...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Mar 26 Avr 2011 - 0:50 | |
| Lorsque mon regard se posa sur elle la première fois, j'eus l'étrange impression qu'elle n'était pas humaine , cela se confirma quelques secondes plus tard lorsque je ressenti son cosmos. Malgré l'apparence assez jeune et frêle de cette jeune étrangère face à moi, son énergie était impressionnante, à vrai dire, elle avait ce je ne sais quoi de familier avec mon Seigneur et maître, ce genre de picotement dans le cou qui vous fait dire qu'il vaut mieux se tenir prêt à tout plutôt que de tenter les anges, oui tenter le diable pour moi était une expression qui n'avait pas véritablement de valeur émotionnelle.
Je la regardais au départ l'air quelque peu absent, cette jeune femme, aux cheveux soulevés par le vent et dans cette robes aux couleurs presque de mon monde, elle semblait à la fois gracieuse et faite pour la marche, notamment à cause des ces bottes qui me firent marquer un certain intérêt, ses yeux, au départ de la couleur d'or, croisèrent mon regard de sang et enfin elle se présenta. Restant interdit l'espace d'un instant je vis ses yeux changer de couleur, une divinité, que venait elle faire en ces lieux et surtout pourquoi m'adressait elle la parole? J'étais face à une Déesse et j'avais les cheveux en bataille, la barbe de deux jours, une cigarette entre les doigts et la chemise à un tiers ouverte... oui finalement quand on y réfléchit bien, tout à fait moi de A à Z. Je vis ses yeux devenir de la même couleur que les surplis, les miens quant à eux redevinrent vert émeraude et se perdirent dans les siens l'espace d'un instant, elle était loin d'être aussi repoussante ou aussi vile que les descriptions qui en était fait dans la mythologie. La discorde, pour ma part je ne voyais aucun défaut à cette Déesse,s on action sur les humains ou les divins me permettait d'apprécier son œuvre. Qui y a t il de plus beau que des hommes qui se déchirent pour des causes qui à la longue ne sont même plus clairs pour eux même mais dont il sont tellement certain que le simple fait de ne plus s'entretuer ne leur paraitrait pas naturel?
Les fleurs de cerisier tombaient déjà des arbres, j'avais toujours admiré ce spectacle de la nature et quand je vis la Déesse s'asseoir à côté de moi, je courbait la tête à 90° sur le côté comme pour montrer mon incompréhension en soulevant un sourcil, attrapant au vol entre mes doigts une de ces fleurs virevoltantes, la tenant comme s'il s'agissait de la chose la plus fragile en ce monde, la contemplant un instant je récitais à voix haute...
"Pareil à la fleur du cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale."
C'était l'adage des Angyo Onshi, on aurait pu nous comparer aux premiers samouraï de tous les temps, bien des siècles avant ceux qui portèrent véritablement ce nom. La fleur de cerisier était très certainement ma fleur préférée en ce monde et je savais qu'à cette époque de l'année, elle semblait pleuvoir sur ce mont. La déesse assise je pris la parole plus clairement...
"Vous qui êtes crainte des Dieux et dont les mortels redoutent le courroux, je pose genou devant vous, pour saluer votre œuvre et vos manières..."
Mon genou se posa au sol, mon regard perdu dans la contemplation de l'herbe à mes pieds, un poing sur le cœur. Mes cheveux étaient emportés par le vent, ce dernier s'engouffrant aussi dans ma chemise qui dépassait assez grossièrement de mon pantalon, mais avec un certain style qui donnait à l'ensemble une attitude à la fois négligé et pourtant distinguée.
"Je me nomme Belgarath, Juge de la Wyvern au service de Sa Majesté Hadès. Voilà peut être pourquoi mon cosmos vous semble familier, même si je n'ai aucun souvenir de vous avoir rencontré auparavant..."
Ayant gardé ma cigarette au bout de mon autre doigt, je la portais à mes lèvres, relevant la tête je répondais à l'invitation de la Déesse de m'asseoir. Regardant le monde qui s'étendait à nos pieds.
"Puis je vous demander à présent la raison de votre venue en ces lieux, Ma Dame?" |
| | | Eris ShadowSong Membre d'Or
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Mar 26 Avr 2011 - 2:25 | |
| "Vous qui êtes crainte des Dieux et dont les mortels redoutent le courroux, je pose genou devant vous, pour saluer votre oeuvre et vos manières..."
Le sourire se fit plus présent sur le visage de la Discorde, il était rare que des gens apprécient de la voir dans les parages, mais a priori pour ce spectre, cette rencontre était loin d'être une corvée aux premiers abords. Le jeune homme mit un genou à terre auprès de la demoiselle, alors que celle-ci observait sa tenue qu'elle avait déjà remarqué chez l'Eclair Noir. Puis, à son tour, l'homme se fit sa présentation...
"Je me nomme Belgarath, Juge de la Wyvern au service de Sa Majesté Hadès. Voilà peut être pourquoi mon cosmos vous semble familier, même si je n'ai aucun souvenir de vous avoir rencontré auparavant..."
« Juge de la Wyvern... »
Eris radoucit son cosmos, laissant ressurgir celui de son hôtesse. Ce cosmos des Enfers, celui de celle qui avait été auprès d'Hadès par le passé. Qui lui avait juré fidélité et que la Discorde avait sortie de ses griffes pour qu'elle soit libre... Le papillon s'était envolé de sa prison dorée, devenant libre et indépendant, car la Discorde ne pouvait que l'être.
« Je ne pense pas vous avoir rencontré de même, mais il me semble que celle qui m'a accueillit au sein de son corps a déjà croisé celui qui détenait cette armure. Je suis enchantée de faire votre connaissance Belgarath, Juge du Souverain des Enfers. »
Le Juge de la Wyvern avait pris place auprès de la jeune femme qui laissait le serpent s'enroulait autour de son bras. Son symbole, son animal totem, ne pouvait qu'être à ses côtés, tout en gardant une certaine sécurité.
"Puis je vous demander à présent la raison de votre venue en ces lieux, Ma Dame?"
Le regard de Ruika admirait le paysage qui s'étendait devant eux alors que les fleurs de cerisiers commençait à virevolter dans un bal de danses. C'est alors qu'il demanda la raison de sa venue en ce lieu. Le coeur de l'hôtesse se resserra, alors qu'Eris reprenait peu à peu le contrôle du corps dans lequel elle évoluait, faisant régner un climat à son image. Ses yeux reprirent la teinte dorée et se posèrent sur le Juge.
« Je risque de vous décevoir de ma venue en ce lieu. En effet, j'ai égaré un objet qui a une certaine importance. Mais puis-je vous retourner cette question, cher Juge de la Wyvern ? »
Même s'ils étaient assis près l'un de l'autre, il restait un certain écart entre les deux protagonistes, comme s'ils gardaient une certaine distance. Comme la déesse avait pu le voir, les Dieux comme les humains craignent ses colères, ses folies surtout depuis que le Fléau avait fait éclater aux grands jours la véritable forme d'Eris. Mais, ce spectre n'avait pas l'air de vouloir l'éviter ; ce qui d'un côté donnait à la déesse une pointe de curiosité vis-à-vis de ce serviteur du sombre monarque.
« Il est si rare que quelqu'un de nos jours, apprécie mes sombres dessins, comme vous dites mon oeuvre et mes manières... »
C'est alors que la demoiselle posa ses yeux en direction des deux personnes qui batifolaient un peu plus loin. Les bruits des deux amants commençaient à énerver la jeune femme qui ne se fit pas prier pour mettre ses pouvoirs à exécution.
« Un jour ils comprendront que l'amour est si proche de la haine... »
Le jeune couple qui s'entendaient à merveille il y a quelques minutes, se mit à monter le ton. Alors qu'ils étaient en train de s'approcher, une dispute venait de naître entre les deux protagonistes. La Discorde sourit en admirant le spectacle sous la pluie de fleurs.
Alors que la fille partait d'un pas décidé, le garçon qui l'accompagnait se mit à lui courir après pour sûrement tenter de la raisonné, mais le mal était fait.
« Nous voici enfin tranquille pour discuter, n'êtes-vous pas de cet avis ? »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Mar 26 Avr 2011 - 3:00 | |
| Lorsque je prononçais mon nom je sentis son cosmos muter, comme si celui d'une autre personne était à l'intérieur, étrange comportement. Souvent lorsque l'on annonce un juge des enfers, les énergies ont plutôt tendance à exploser, voir même à se courroucer et autant qu'elle paraissait surprise que je ne veuille pas partir, je l'étais de sentir ce second cosmos à l'intérieur de la Déesse. habituellement les Dieux prennent possession 'un corps humain, sans aucun au préalable et ne laissent pas survivre leur hôte... étrange.
La réponse se fit suivre sous peu, bien qu'elle demeurait quelque peu intrigante ne donnant ni nom ni qualificatif à son hôte. Mais il existait bien une légende assez récente sur une prêtresse qui serait devenue Déesse. Je n'en savais pas plus et ne voulait surtout pas en savoir d'avantage? Qu'est ce que cela m'aurait apporté? Qu'une autre Déesse d'Hadès avait faillit à sa tâche de protéger notre souverain? Nul étonnement à cela, la plupart au fil des siècles étaient des incapables, impensable qu'elles aient put avoir entre leurs mains assez de puissance pour pouvoir faire plier les Juges eux même.
"Alors dites à celle qui vous a accueillis que le précédent porteur de ce surplis n'est plus. Sa disparition est obscure, mais je n'en suis pas la cause. Quoiqu'il en soit, le Seigneur Hadès a jugé meilleur de me léguer ce pouvoir plutôt que de le voir à nouveau abandonné sans raison. Rhadamanthe était un bon guerrier, mais trop impulsif pour conserver son titre, j'en ai donc hérité."
Avais je simplement répondu avec un léger sourire de satisfaction juste avant de m'asseoir. J'avais repéré ce serpent, certainement lui qui m'avait poussé à prendre une distance raisonnables, loin d'être phobique, les animaux susceptibles de pouvoir de mordre à la gorge sans que je puisse réagir étaient devenus quelque peu problématique pour moi depuis un certain jour où j'avais observé Belhys s'abreuver comme on le fait à une carafe, de sang frais de Kyrian, cette vision m'avait laissé une douleur persistante quand la nuque, précisément à l'endroit où la branche de cerisier qui avait été tatoué là, était visible.
Je relâchais la fleur de cerisier que j'avais emprisonné entre mes doigts, la laissant repartir au vent, ce dernier se levait d'ailleurs un peu plus dans nos dos, emportant avec lui une véritable pluie de pétales et de senteurs légères et fraiches. Observant les yeux d'Eris changer, les mieux restèrent de cette couleur émeraude brillante et reflétant dans mes prunelles les fleur autour de nous. Le tableau était beau, qui aurait put croire qu'au milieu de ce tableau de maître ce tenait deux des êtres les plus obscures de ce monde?
"Il y a bien des choses qui peuvent me décevoir Altesse, la couardise, l'impolitesse, la futilité, la naïveté, la paresse, l'ignorance. Mais de votre quête je ne ressens rien de tout cela. Chercher ce qui a été perdu est une noble quête bien qu'elle puisse parfois vous mener vers un obscur passé."
La Déesse n'était véritablement pas celle dépeinte dans la mythologie, si cela avait été le cas, je serai déjà entrain de chercher querelle à une tierce personne pour d'obscures raisons ou tout autre chose semblable et qui pourtant serait irrationnel. Reprenant les morceaux de ma canne en main, je les examinait un instant avant d'écouter à nouveau la Déesse et la voir passer à l'action, ce couple si joyeux, si amoureux, si inutile, si désespérant, était passé en une fraction de seconde, et ce pour mon plus grand bonheur, de couple modèle à scène de ménage version nippone, un régal pour mes yeux. J'étais réellement amusé, comme un enfant regardant pour la première fois la pièce de théâtre dont il avait si souvent rêvé, se jouer sous ses yeux. Chose peu commune, l'hilarité me prit, je fus réellement amusé au point de laisser échapper un rire flagrant l'espace de quelques secondes, celui de ces rires avec une cigarette à la bouche légèrement pincé forcément, mais avec ce qu'il faut de sincérité pour que celui qui en est responsable soit fier de lui, en l'occurrence, fière d'elle.
"J'aime beaucoup cela Déesse, mais laissez moi vous dire, l'amour n'est pas proche de la haine, l'amour est la haine, on ne peut haïr quelqu'un que parce qu'on le jalouse et la jalousie n'est elle pas elle même le propre de l'amour tel que les mortels le définissent? Mais pardonnez moi, vous venez de laisser partir les deux proies que je comptais m'offrir afin de me confectionner un nouvel artefact magique. Bah quel importance, pour un tel spectacle je pourrais bien me apsser d'artefact encore quelques siècles!"
J'étais réellement satisfait, je ne pouvais espérer meilleure rencontre. Elle me rappelait étrangement Belhys, par de nombreux aspects, bien qu'elle fut certainement moins torturée spirituellement que la veuve noire. Mais cette Déesse... nom de Dieu quelle femme!.
"Voilà pourquoi j'aime la discorde, j'aime voir sur un champ de bataille se répandre le sang de mes ennemis s'entretuant par votre main, j'aime voir l'être humain se déchirer pour la futilité de leur propre existence, juste châtiment en retour de ce qu'ils ont infligé à notre terre mère..."
J'attrapais une nouvelle fleur de cerisier au vol et la tendit à Eris, lui insufflant une partie de mon cosmos, les pétales devinrent d'un côté de la fleur dorés, et de l'autre côté, prune.
"Mais permettez moi, vous disiez que votre hôte a côtoyé l'ancien propriétaire de ce surplis, qui était elle donc pour avoir eu ce privilège?"
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| | | Eris ShadowSong Membre d'Or
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Mar 26 Avr 2011 - 4:21 | |
| La discorde hocha la tête tout en écoutant les explications quand à la mystérieuse disparition de Rhadamanthe. Un des trois juges que Ruika, en ayant été la prêtresse des enfers, avait côtoyé pendant quelques temps. Voici donc celui qui avait repris ce surplis tant convoité par les autres spectres, Belgarath.
Fallait avouer que sa dernière visite chez Hadès, elle avait pu faire la rencontre de la Reine Perséphone qui avait baissé dans son estime. Comment Hadès avait-il pu accepter que sa propre déesse, prenne vie dans ce corps et avoir une telle mentalité... Enfin, en voyant ce juge, elle reconnaissait une stature plus imposante des enfers.
Les mots du Juge de la Wyvern se répercutèrent dans l'esprit de Ruika. Le passé obscure, il ne pouvait que l'être surtout que c'était grâce à ça, que la demoiselle était rentrée aux services du sombre souverain. Mais ce collier avait une tout autre importance, tel un artefact, elle ne pouvait s'en séparer, surtout de cette manière.
"J'aime beaucoup cela Déesse, mais laissez moi vous dire, l'amour n'est pas proche de la haine, l'amour est la haine, on ne peut haïr quelqu'un que parce qu'on le jalouse et la jalousie n'est-elle pas elle-même le propre de l'amour tel que les mortels le définissent? Mais pardonnez-moi, vous venez de laisser partir les deux proies que je comptais m'offrir afin de me confectionner un nouvel artefact magique. Bah quelle importance, pour un tel spectacle je pourrais bien me passer d'artefact encore quelques siècles!"
« Veuillez m'excuser dans ce cas, mais ces deux jeunes commençaient à m'énerver avec toutes ces mielleries. Dans ce cas, je vous propose mon aide, qu'avez-vous donc besoin pour confectionner votre nouvel artefact et dans ce acte me faire pardonner d'avoir fait fuir vos proies ? »
Puis, Ruika fronça les sourcils légèrement pour mieux regarder les morceaux d'objets que tenait le Juge dans ses mains. Qu'est-ce donc ce drôle d'artefact ? En tout cas, il avait l'air sacrément amoché et mal en point.
En attendant, le serpent s'était enroulé autour de son cou, tel un collier, celui-ci pendait au creux de son cou, la tête légèrement pendante au-dessus de son bustier. L'animal ne bougeait plus tout en faisant office de bijoux pour se mettre à la place de celui qui était égaré.
"Voilà pourquoi j'aime la discorde, j'aime voir sur un champ de bataille se répandre le sang de mes ennemis s'entretuant par votre main, j'aime voir l'être humain se déchirer pour la futilité de leur propre existence, juste châtiment en retour de ce qu'ils ont infligé à notre terre mère..."
« Vos paroles me rappellent ce très cher Apollon, qui adorait parcourir les champs de bataille à mes côtés, lui se délectant des combats, tandis que j'admirais les conflits.
Je suis ravie que ce charmant petit théâtre vous ai plu, il m'a également amusé ! »
C'est alors qu'une fleur de cerisier fut attrapé par les mains de cet homme tandis que les pétales prirent des teintes différentes. Un curieux spectacle se dessinait au regard de la vipérine. Qu'avait-il comme pouvoir, comme particularité pour être au service d'Hadès ?
Admirant son physique, sa tenue et ses manières, celui-ci n'avait pas une attitude de psychopathe ambulant comme certains spectres que Ruika avait pu croiser par le passé. Son regard n'était plus teinté de rouge, mais avait pris la couleur des pierres que l'on nomme émeraude. Dans son cou, la Déesse remarqua un peu plus tard, le tatouage qui dépassait de son col de chemise.
Soudain, la voix de Belgarath la sortie de ses réflexions, secouant légèrement la tête, le regard revînt sur l'homme avec un léger sourire très discret.
"Mais permettez-moi, vous disiez que votre hôte a côtoyé l'ancien propriétaire de ce surplis, qui était elle donc pour avoir eu ce privilège ?"
Eris prit la fleur entre ses mains avec une délicatesse sans faille, tout en observant cet être de la nature que l'on pouvait détruire d'un instant à l'autre.
« Ruika était la prêtresse de votre sombre Monarque, Hadès. Je me suis permise de lui emprunter son petit bijoux, pensant en faire un meilleur usage dans l'avenir. Les apparences sont souvent trompeuses, sous ses allures de jeune femme modèle, vous y trouverez quelque chose qui pourrait mieux vous plaire. Savez-vous ce que signifie son prénom d'ailleurs ? »
Mettant ses mains jointes, alors que la fleur bicolore se tenait au centre, Eris regardait la beauté éphémère.
« Votre oeuvre est tout aussi belle que celles que vous admirez de mes manières. Comment faites-vous ça exactement ? Vous me rendez curieuse... »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Mar 26 Avr 2011 - 5:07 | |
| "Je n'accepterai pas qu'une Déesse telle que vous demande le moindre pardon à ma personne votre Altesse. Je suis certes l'un des hommes les plus important des enfers, mais face aux Dieux, je ne reste qu'un humble mortel au service de son maître. Bien que je ne possède plus de mortel que le terme car ce corps tout comme cet esprit aurait déjà dut être réduit en cendre si je suivais le cycle de la vie."
J'en avais conscience, moi qui défendait par dessus tout les droits de l nature et les cycles de mère nature, j'étais une erreur, une faute, une insulte vis à vis d'elle même. Mais j'étais une moindre erreur par rapport à celle qu'était l'être humain qui faisait bien plus de mal que ma présence sur cette planète. Néanmoins je considérais la proposition de la Déesse avec sérieux, passant machinalement ma main sur ma barbe de deux jours, mon regard se posait sur la Déesse. Voyant son serpent s'enrouler autour de son cou, mes doigts passèrent sur le mien et s'arrêtèrent un instant sur le tatouage en forme de branche de cerisier qui entravait ma jugulaire, y restant un instant, je fermais les yeux en le sentant sous mes doigts, il avait tout un prolongement dont la partie naissante se voyait à cause de ma chemise entre ouverte au niveau du col sur deux boutons. Un instant j'avais songé à la refermé, mais le faire maintenant aurait entrainé plus de question et mon regard ne voulait pas se détacher de la Déesse, oui elle était une femme attirante à n'en pas douter, mais il y avait en elle, cet amusement qui caractérisait aussi Belhys, me troublant plus que je ne l'aurais imaginé.
"Je n'ai jamais eu le loisir de côtoyer le Dieu des prophéties, je ne l'aurais pas cru amateur de bataille, bien qu'il fut présent, lors de la grande guerre qui fut à mon sens, l'un de vos plus beau ouvrage, celle là même qui se déroula à Troie, avant même que je ne naisse en ce monde sinon y participer aurait été le plus grand honneur que l'on puisse me faire."
J'avais pensé tuer ces deux jeunes, je devais bien l'avouer et les voir ainsi s'éloigner, était décevant, mais savoir qu'ils resteraient côte à côte tout en se ruinant mutuellement leurs existences était presque jouissif. Les cerisiers toujours en mouvement autour de nous je regardais leurs fleurs et leurs pétales portés au gré du vent. il était rare que j'apprécie ce genre de spectacle, mais ceux de la nature étaient les rares plaisirs de la surface qui me faisait apprécier ce monde. Tourbillonnant et virevoltants ils semblaient indéniablement attirés par le Mont Fuji, comme si dans un murmure collectifs ils se portaient tous à l'assaut de cette imposante montagne dont la lave coulerait encore un jour à n'en pas douter, dévastant le paysage que nous contemplons à cet instant même, mais après tout n'était ce pas cela? Profiter à chaque instant de l'éphémère beauté de ce monde?
J'écoutais alors les paroles de la Déesse à propos de son hôte cette Ruika, ainsi elle avait effectivement été prêtresse d'Hadès, l'espace d'une demi seconde mon corps entier s'était crispé et mes dents serrées peut être pas en aussi peu de temps puisque la Déesse put s'en rendre compte, l'émeraude repassant au sang pour redevenir pierre précieuse une seconde plus tard.
"Pardonnez ma réaction, mais par le passé, nombreuses furent les élues de notre Empereur qui nous trahirent et encore plus nombreuses furent celles qui se révélèrent inutiles. Mais je n'ai jamais rencontré Ruika, par conséquent je ne peux me permettre de la Juger et vu mon rang il est préférable que je m'attarde à connaitre les fautes avant de prononcer ma sentence. Et bien que son nom semble trouver ses racines dans la langue que je parlais de mon vivant, il doit s'agir d'une langue plus récente que celle qui me fut apprise, aussi j'en ignore la signification mais je serai curieux de la connaitre..."
J'avais été sincère et avait repris une attitude plus détendue lorsque la Déesse mentionna mon art. Je regardais le serpent autour de son cou, j'avançais mes mains au dessus des siennes sans les toucher. Habitudes mais également respect, je concentrais l'espace d'un instant mon cosmos à l'intérieur et lorsque se dernier se répandit sur la fleur, elle fut démultiplié, en des centaines de fleurs presque microscopiques...
"Avant d'être élu par notre Empereur à devenir l'étoile forte et violente je fus sous le détenteur de l'étoile Céleste de la Magie, celle ci m'a permit de décupler mon pouvoir de mortel que j'avais développé ici même sur le versant de cette collines pendant plusieurs mois. Mais ceci est une longue et une très vieille histoire que je ne conte que rarement. Enfin j'ai appris et désormais il m'est possible de créer tout ce que mon esprit est capable d'inventer et croyez moi, j'ai une certaine... faculté à avoir une imagination débordante..."
Sur ces mots je reprenais une taff de cigarette, finissant celle que j'avais en mains je claquais des doigts pour la faire disparaitre et reclaquais des doigts pour en amener une nouvelle à mes lèvres, l'allumant d'un simple revers de doigt.
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| | | Eris ShadowSong Membre d'Or
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Mar 26 Avr 2011 - 17:45 | |
| Décidément, Hadès avait trouvé une nouvelle perle rare au sein de son équipe. Le départ de l'ancien juge, n'avait fait que mettre en valeur un nouveau spectre qui avait le mérite de connaître la politesse et le respect. Même si Eris était la reine des conflits, il fallait avouer qu'elle était très minutieuse vis-à-vis de l'étiquette.
De plus, elle se faisait un malin plaisir de vouloir corriger ceux qui manquent de respect, plutôt une porte ouverte où elle avait le droit de laisser exprimer ses colères. Tout comme Thanatos, Eris était la fille emportée de Nyx, alors qu'Hypnos et Hécathe avaient le pouvoir sur leur frère et leur soeur de les calmer quand ceux-ci dépassait les limites.
"Je n'accepterai pas qu'une Déesse telle que vous demande le moindre pardon à ma personne votre Altesse. Je suis certes l'un des hommes les plus importants des enfers, mais face aux Dieux, je ne reste qu'un humble mortel au service de son maître. Bien que je ne possède plus de mortel que le terme car ce corps tout comme cet esprit aurait déjà dut être réduit en cendre si je suivais le cycle de la vie."
« Comme vous venez de le dire, vous êtes une personne importante des enfers, tant que vous me respectez, pourquoi n'aurais-je point le droit de vous respecter ? J'ai fait fuir vos proies pour mon propre plaisir, alors je me permets de vous offrir mes services pour réparer mon erreur ainsi que mon égoïsme.
Ne me dites pas cher Juge que vous oseriez refuser l'aide d'une Déesse ? »
Alors que la conversation continuaient entre les deux protagonistes, Eris fit une bourde monumentale. Comme avait-elle pu dire le nom d'Apollon, alors qu'elle pensait bien évidemment à ce cher Dieu de ma Guerre, qui n'est autre qu'Arès avec qui, jadis, elle avait eu un territoire pour entretenir leur amitié et leurs loisirs pas toujours très aimés des autres Déités.
« Pardonnez mon erreur, je voulais bien sûr parler d'Arès, le Dieu de la guerre !
Néanmoins, Troies a été un véritable fiasco ce qui m'a beaucoup amusé, surtout en voyant ces trois Déesses se disputaient une pomme d'or. »
Fouillant dans l'une de ses poches, la Déesse fit jaillir l'artefact de sa poche tout en la tendant à Belgarath. Elle savait qu'elle pouvait faire confiance à ce mortel et qu'il ne risquait pas de s'enfuir avec l'objet comme un voleur.
Ce serviteur d'Hadès lui plaisait par ses manières d'agir et son caractère. Effectivement, encore une fois on pouvait dire que le Monarque avait su faire un bon choix, car niveau physique, on n'allait pas jeter la pierre à ce spectre.
"Pardonnez ma réaction, mais par le passé, nombreuses furent les élues de notre Empereur qui nous trahirent et encore plus nombreuses furent celles qui se révélèrent inutiles. Mais je n'ai jamais rencontré Ruika, par conséquent je ne peux me permettre de la Juger et vu mon rang il est préférable que je m'attarde à connaître les fautes avant de prononcer ma sentence. Et bien que son nom semble trouver ses racines dans la langue que je parlais de mon vivant, il doit s'agir d'une langue plus récente que celle qui me fut apprise, aussi j'en ignore la signification, mais je serai curieux de la connaître..."
« Son prénom signifie tout simplement ''fleur de larme'', n'est-il pas de circonstance ? » dit-elle en penchant la tête en arrière pour admirer la pluie de fleur qui déferlaient sur le Mont Fuji.
« Je crains par vos paroles que vous auriez pu la trouver trop fragile pour avoir assez de pouvoir vis-à-vis des spectres. Aimant Hadès, elle n'avait d'yeux que pour celui qui l'avait enlevé de ce tourbillon infernal dont la haine des humains naissaient au coeur de cette charmante dame.
Comment ne pouvais-je pas m'épanouir au sein de cet être et revenir parmi vous ? »
Une question oratoire en effet, qui n'avait point de réponse. Eris désirait plus que tout revenir à la vie auprès de sa famille et elle avait trouvé celle des Titans qui l'avaient adopté. Même si elle n'était pas contre de se promener dans les enfers, Hadès n'avait pas confiance en elle.
De plus, que la Discorde était d'une curiosité sans faille...
"Avant d'être élu par notre Empereur à devenir l'étoile forte et violente je fus sous le détenteur de l'étoile Céleste de la Magie, celle-ci m'a permit de décupler mon pouvoir de mortel que j'avais développé ici même sur le versant de cette collines pendant plusieurs mois. Mais ceci est une longue et une très vieille histoire que je ne conte que rarement. Enfin j'ai appris et désormais il m'est possible de créer tout ce que mon esprit est capable d'inventer et croyez moi, j'ai une certaine... faculté à avoir une imagination débordante..."
La fleur qui avait pris place aux creux de ses mains se multiplia comme par enchantement, tandis que les mains du magicien avait pris place au-dessus des siennes. Des centaines de petites fleurs avaient fait leur apparition tout en émerveillant Ruika. Ce mortel avait des pouvoirs par le passé et il avait su s'en servir pour le faire évoluer. Mais, quelque chose le dérangeait, quelque chose que la Discorde venait juste de remarquer. Il fallait bien trouver la faille sur cet homme et le serpent semblait l'amuser qu'à moitié.
D'un côté, Ruika n'aimait pas qu'on la touche sans raison et guère de gens s'approchent des serpents que ce soit dans la nature ou sur quelqu'un. N'était-il pas plus sécuritaire qu'autre chose ?
Une nouvelle fois le Juge de la Wyvern fit preuve d'un nouveau spectacle avec sa cigarette. La fumée ne la dérangeait point, mais que ce soit son hôtesse ou la Déesse aucune des deux n'avaient encore touché un tel objet.
« Une imagination débordante dites-vous ? Ah je ne peux pas dire le contraire, un Juge tel que vous, ne peux que me plaire, j'en viendrais presque à envier Hadès de trouver de si belles perles parmi les hommes sur cette Terre.
Puis-je vous appeler par votre nom, Belgarath ? En contrepartie, appelez-moi Ruika je préfère ce doux nom mélancolique. »
Déposant les fleurs microscopiques sur sa robe, la Déesse se mit à jouer avec elle. Sa pomme restant dans les mains d'un des trois Juges des enfers, elle ne craignait plus rien de cet être quelques instants plus tôt l'avait découverte pendant sa recherche.
Même si au labyrinthe, la discussion avec la prêtresse d'Odin était agréable, il fallait avouer que Ruika s'amusait mieux ici en compagnie de ce spectre.
Pour une fois, elle était heureuse d'avoir égaré ce collier... ----------------------------------------
¤* Etre bon, c'est être en harmonie avec soi-même *¤ ¤* La discorde, c'est être forcé à être en harmonie avec les autres *¤ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Mar 26 Avr 2011 - 23:01 | |
| Elle avait marqué un point, je ne pouvais pas refuser ce qu'une Déesse me proposait, à vrai dire, j'aurais put refuser de nombreuses choses d'autres Déesses, mais de sa part je n'en n'avais pas envie. Si Hadès était le Dieu que je vénérais parmi tous, Eris était la Déesse dont je pouvais véritablement prononcer le nom sans peur et avec une grande fierté. Hadès était mon Empereur, Eris mon monde des rêves, je voyais souvent ce monde finir dans l'auto annihilation de la race humaine, sans que nous ayons besoin de bouger des prisons infernales.
"Si telle est votre volonté, je ne peux qu'obéir" avais je simplement répondu avec un léger sourire appréciateur aux lèvres. Je lui obéissais de mon plein grès et cela avait pour effet de me plaire énormément, comme une sorte d'accord tacite entre elle et moi.
Elle se remit alors à parler de la Guerre de Troie, remplaçant le nom d'Apollon par celui d'Arès, à vrai dire, elle ne l'aurait pas fait, Apollon aurait très bien put remplacer le Dieu de la Guerre, contrairement à ce que l'on aurait put croire, je ne portais pas spécialement le frère d'Athéna en haute estime à mes yeux, il avait fuit comme un lâche devant sa demi sœur durant la guerre de Troie et c'était par sa faute que les enfers avaient dut prendre part à la guerre sainte, lorsqu'il était venu se réfugier chez son oncle afin de demander assistance alors que ses berzerker se faisaient massacrer par les troupes d'Athéna. Je n'avais pas vécu cette époque, elle était trop éloignée, même pour moi, mais les paroles de mon empereur étaient suffisantes sur ce sujet.
Alors qu'elle m'exposait sa vision et le sentiment qu'elle avait ressentit, si j'avais été en vie, j'aurais certainement été parcouru d'un frisson d'enthousiasme à l'idée de pouvoir m'imaginer ce conflit...
"N'ayez crainte pour votre méprise, à vrai dire Apollon n'a t il protégé Hector alors qu'Arès avait fuit après avoir affronté sa sœur..."
Mais mon souffle fut coupé en même temps que ma phrase, de sa poche elle sortit un objet de convoitise suprême, celui là même auxquelles les Déesses de l'Olympe n'avait pas put résister. Et à vrai dire rien qu'en en sentant le pouvoir et en le contemplant, j'eus moi même une étrange sensation, comme si la vouloir pour moi seul était la seule chose qui comptait à présent. Mon regard d'émeraude se pencha sur l'objet dont le reflet d'or brillait de la même intensité que les yeux de mon interlocutrice. Elle me la tendit avant même que ma main ne la désir, peut être cela eut il un effet désirable, mais clairement la volonté suprême de la posséder s'atténua presque aussitôt, mes mains pouvant toucher cet artefact.
J'avais par le passé déjà touché le sablier de Cronos lorsque Kyrian et moi même l'avions ramené d'Asgard avant qu'il ne soit utilisé dans l'éradication du fléau et dispersé à nouveau dans le monde. Mais ce que je sentais dans cette pomme était ce pouvoir capable de renverser des nations, de pouvoir faire basculer le cœur des Dieux eux même. Autant de puissance dans le creux de ma main, la convoitise, je détestais les être humains esclaves de leurs envies, j'avais désormais tout ce que je voulais et alors dans un demi sourire provocateur, ma main vint se refermer pour emprisonner totalement la pomme et la laissait briller au travers de mes doigts.
"Fleur de larme..."
Je répétais ce mot en regardant autour de nous les fleurs de cerisier, oui effectivement. Moi qui croyais au hasard, devais je encore y croire en voyant tout ces signes? Plus que de coutume sans aucun doute. Les miracles n'existe pas, tout est pure coïncidence.
"Je reconnais bien là le choix de notre maître. Comme je vous l'ai dis, pour moi l'amour est la haine. Les humains sont une race néfaste pour notre monde et pour les Dieux eux même, je ne peux blâmer une jeune femme d'avoir voulu y échapper. Mais on ne peut échapper aux choses sans les affronter, courir et fuir ne sert à rien, car au final, tout nous rattrape, mais si l'on parvient à détruire ce qui nous a fait souffrir, alors les lendemains peuvent nous paraitre bercé par un océan de lumière, même au plus profond des enfers où la beauté de ce monde nous est caché. Mais les souffrances et les cris des mortels sont une douce mélopée à mes oreilles, elles me rappellent oh combien l'homme est punis de ses péchés qu'il a commis de son vivant... voilà pourquoi j'aime ce royaume, autant que la Terre elle même."
Je me tus alors, il était rare que je parle ainsi des enfers, mais était ce la pomme ou peut être parce que cette Déesse détesté de tous me renvoyait ma propre image quelque part, celle d'un être qui ne veux ni ne peux être parmi les autres, mais dont l'action est nécessaire pour que ce monde survive. Le fait qu'Eris flatte ainsi mon égo était plaisant, je devais bien l'avouer, mais il y a avait dans ces propos quelque chose qui semblait être sincère...
"Vous le pouvez, Déesse Ruika, nombreux sont les noms que j'ai porté au cours des siècles mais j'ai toujours été attaché à celui que j'avais lors de mon vivant. Aussi je ne prendrai pas mal le fait que vous me nommiez ainsi. J'apprécie les compliments à mon égard Ruika."
Aspirant une bouffée de tabac je la respirait longuement et la laissait s'envoler avec les fleurs qui semblaient alors prise dans un épais brouillard...
"Les humains, les Dieux, les saints, les spectres... tout ceux qui peuplent ce monde... tous sont dans un brouillard sans fin qui ne disparaitra que lorsqu'un seul vainqueur en sortira. Mais tout n'est question de point de vue, du miens même si je viens des ténèbres je pense qu'il n'y a que de la main d'Hadès que ce monde peut renaître..."
Je faisais volet devant moi les morceaux de ma canne, un sourire amusé aux lèvres, je ne m'approchais toujours pas de Ruika, le serpent et ma jugulaire ne feraient absolument pas bon ménage...
"Oui l'imagination Déesse Ruika, ces restes sont ceux de ma canne, un objet antique brisé sur le coup de la colère. Je ne peux la reconstruire à l'identique, ce serait être attaché à un passé dont je me manque. Voilà pourquoi j'ai relié mon pouvoir à mon esprit, car même si ce corps est mort, mon esprit ne pourra jamais m'être ôté, regardez..."
Faisant voler l'artefact devant mes yeux avec mon pouvoir, elle se mit à fusionner avec les morceaux de ma canne, arrachant les turquoises qui y était elles formèrent une sorte de bracelet autour de la pomme. j'avais étrangement remarqué que comme les animaux, les objets correspondaient aux gens, et le diamètre de cette pomme formait les dimension exactes de deux fois le poignets de la discorde.
"L'imagination, pensez Ruika, j'ai mis dans ce bracelet assez de mon pouvoir pour qu'une seule de vos pensées se réalisent pour que vous puissiez matérialiser. Laissez mon pouvoir passer dans vos veines... l'espace d'un seul instant..."
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| | | Eris ShadowSong Membre d'Or
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Ven 29 Avr 2011 - 22:25 | |
| "Si telle est votre volonté, je ne peux qu'obéir"
A ces mots, Ruika n'avait pu répondre à Belgarath que par un sourire similaire. Un lien passait entre les deux protagonistes dont les deux camps n'avaient pas formé une alliance sans raison valable. Que ce soit les enfers ou le labyrinthe, les deux royaumes avaient des projets similaires et ne pouvaient que marcher l'un dans la main. Mais, la Discorde était plus solitaire que ses deux frères Hypnos et Thanatos.
Tandis que la conversation continuait sur la guerre de Troie, le serpent qui faisait emblème de pendentif, se remit à prendre vie pour onduler légèrement autour du cou de la jeune femme. Ayant confiance, la Discorde le laissa reprendre ses occupations, alors qu'elle sortait un petit objet de sa poche qui n'était autre que son arme...
Lissant sa robe avec ses mains, Ruika écoutait attentivement ce que lui disait le Juge de la Wyvern...
« Les humains ne sont pas forcément une race néfaste vis-à-vis des Dieux, par exemple pour ma part, ils m'amusent. Il est tellement simple de les faire rentrer en conflit, tout comme certaines Déités en même temps. Mais, j'ai voulu donner sa chance à cette demoiselle de prendre sa revanche sur la race humaine. Celle-ci a maintenant assez de pouvoir pour se venger sur ces peuples sans avoir du sang sur les mains .. »
"Vous le pouvez, Déesse Ruika, nombreux sont les noms que j'ai porté au cours des siècles mais j'ai toujours été attaché à celui que j'avais lors de mon vivant. Aussi je ne prendrai pas mal le fait que vous me nommiez ainsi. J'apprécie les compliments à mon égard Ruika."
« J'apprécie également que vous m'appeliez enfin par mon prénom ! »
Alors que Belgarath laissait s'envoler cet épais brouillard dû au tabac qu'il fumait depuis la rencontre, la Discorde lança les minuscules petites fleurs dans la fumée pour qu'elle s'envole dans cette atmosphère plus sombre.
Le ciel se couvrait sur le Mont Fuji, les nuages clairs commençaient à s'assombrir petit à petit au-dessus de leur tête, mais peu importe, tant qu'il ne se mettait pas à pleuvoir, c'était le principal.
« Mais qu'aurions-nous comme distraction si les humains n'existaient pas ? »
Laissant la pomme d'or entre les mains de la Wyvern, Ruika laissa ses mains tomber derrière elle, pour prendre une meilleure position et se sentir plus à l'aise. Le bout de ses bottes dépassèrent de sa robe mauve tout en s'amusant avec les touffes d'herbe de ce lieu naturel.
Les morceaux de la canne du Juge se mirent à voler devant eux, ce qui avait l'air d'amuser Belgarath tout en jouant avec ses pouvoirs. La pomme d'or se joignant à cette curieuse valse, les deux objets se mirent à fusionner, tandis qu'un bracelet prenait naissance devant les yeux de vipère de la Déesse.
"L'imagination, pensez Ruika, j'ai mis dans ce bracelet assez de mon pouvoir pour qu'une seule de vos pensées se réalisent pour que vous puissiez matérialiser. Laissez mon pouvoir passer dans vos veines... l'espace d'un seul instant..."
« Seriez-vous complètement fou de m'offrir un tel cadeau ? Tout le monde sait que mes pensées ne sont guère aimantes à un tel point que votre propre Monarque a l'air de se méfier de moi.
Mais que vous me laissiez entrer en contact avec votre pouvoir, même un seul instant, est une requête des plus respectueuses ne serais-ce que vis-à-vis de mon hôtesse ainsi que de moi ! »
Ruika regardait Belgarath sans oser prendre le bijoux aux éclats turquoises entre ses mains, se demandant si un tel pouvoir n'allait pas lui faire perdre la tête... ----------------------------------------
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Sam 30 Avr 2011 - 23:04 | |
| "Les Dieux... j'ai toujours servit mon Seigneur et Maître avec diligence car il est le seul à fixer ses propres règles. Si d'autres de ses frères avaient ouverts les yeux, nous n'aurions pas eu à défaire Zeus et Poséidon, car si vous ne le saviez pas, mon Roi est désormais le dernier des trois frères à fouler encore cette Terre en vainqueur. Les humains m'amusent également, mais je ne m'amuserait pas au point de mettre ce monde en péril..."
Avais simplement répondu, observant la Déesse, grinçant des dents lorsque son collier avait bougé, un léger recul m'avait prit, mieux vaut être prudent dans ce genre de situation si l'on ne veut pas finir avec deux marques de morsures dans le cou. Bien entendu, le venin ne me ferai rien de mortel, je l'étais déjà depuis bien des siècles, et les cicatrices ne resteraient pas longtemps. Déjà les quelques qui me restaient du combat face à Kyrian avaient disparu, mon visage était à nouveau sans aucune trace, bien que mon corps n'était pas dépourvu de cicatrices, en dehors des tatouages bien évidemment. j'étais un guerrier et je n'avais jamais considéré une cicatrice comme une chose laide, au contraire, elles prouvaient toutes que je m'étais battus et que j'avais triomphé de mes ennemis, trophées de guerre. Bien que depuis que je me battais pour Hadès, c'était par choix que j'en laissais une ici ou là, dans le cas contraire mon cosmos les auraient toutes refermées.
"C'est tout à votre honneur, Ruika, d'avoir offert à cette jeune femme la vengeance, nombreux sont ceux qui l'ont clamés dans les enfers et dont les voix résonnent encore tels des échos jusqu'à la Caïna où je réside désormais. Mais j'aime trop ma liberté pour me faire hôte d'un Dieu, je pense que si l'un d'eux tentait de plier mon esprit, il serait vite surprit par les milliers de voix qu'il y trouverait..."
Je lui avait sourit en tapant sur ma tête de ma main tenant ma cigarette. Il était vrai que n'importe quel Dieu pouvait prendre possession du corps d'un mortel, mais j'étais assez confiant pour me dire que si le cas venait à se présenter un jour j'offrirais une résistance nécessaire pour ne pas sombrer dans l'oubli afin que mon corps ne devienne qu'une simple enveloppe et que je finisse anéantit dans les profondeurs de mon propre esprit. Je voyais les centaines de petites fleurs s'envoler en même temps que ma fumée de cigarette dans ce spectacle de vie portée par la mort elle même. Le ciel changeait, le vent s'était fait plus frais, du moins j'en avais l'impression, mon corps étant toujours à la température d'un cadavre et l'atmosphère autour de nous avait voilé les rayons du soleil.
"Je vous l'ai dis, Ruika-sama, j'aime m'amuser des humains, j'aime les voir s'entretuer pour des raisons futiles à tel point qu'ils en oublient les causes principales mais continuent de s'entretuer parce qu'ils ne savent rien faire d'autre. J'ai regardé bien plus de mort et de champs de bataille qu'aucun autre spectre, j'aime vu des mère immoler leurs enfants pour se venger de leurs maris, j'ai vu des fille égorger leurs mère pour avoir un rapport incestueux avec leur père. Tout cela n'est qu'une scène de théâtre dont j'aime être l'instigateur, du moment que la beauté de Gaïa reste intact, car c'est d'elle dont me vient mon véritable pouvoir."
J'aimais Gaïa, elle était source de magie et de cosmos, sans elle, les Dieux eux même n'auraient plus de raison d'être. Le monde ne serai plus et j'aimais trop ma propre personne pour la voir disparaitre à cause de la race humaine. Jouant avec les morceaux de ma canne, je réfléchissais tout en taillant le bracelet que j'offrais à Ruika. Que pouvais je donc faire, que me restait il à présent? Qu'étais je réellement? Les propos de la Déesse me sortirent de mes pensées, je finissais ma cigarette, la jetant au loin elle disparue dans le néant avant même de toucher le sol et une autre se matérialisa entre mes mains, je l'allumais aussitôt, un demi sourire aux lèvres, je regardais Ruika un sourcil interrogateur levé et les yeux en coin...
"J'espérais que ce présent vous plaise. Fou? Beaucoup m'ont donnés ce nom, ce qualificatif lorsque je massacrais les femmes et les enfants de la citée d'Eleusis il y a de cela près de 2000ans. Mais ma folie n'a d'autre limite que ma propre raison. Mon pouvoir ne sert qu'à matérialiser des choses physiques, on ne peut matérialiser une envie, une idée, hormis si celle ci à la forme d'un objet. Je ne sais ce que pense mon Empereur de vous, votre nom n'a jamais été évoqué en ma présence alors qu'il s'adressait à moi. Et pour ce qui est des pensées aimantes, croyez vous que moi un spectre, use de mon pouvoir pour rendre heureux les personnes autour de moi? Je détruis des vies depuis plus de 2 millénaires, mes mains ont plus souvent sentit le sang que la fraicheur de l'eau. Alors je vous en prie, voyez cela comme une offrande..."
Je fis venir à moi, la pomme ainsi que le bracelet, les séparant l'un de l'autre, je rendit l'artefact à la Déesse et entreprit de passer mon cadeau au poignet de la Déesse, l'interrogeant l'espace d'une seconde de mon regard d'émeraude, je me permis de prendre sa main pour l'approcher de moi. Sa peau était douce, mais elle reflétait également plus de puissance que je ne pourrais jamais en avoir, en elle battait une vie immense, résultat de la communion de la Déesse et de son hôte. Elle put sentir ma main glacée, j'étais réellement un cadavre, vestige d'un temps disparu, aucune chaleur ne venait de mon corps ou de mon cosmos, mon corps lui même ne semblait être que cendres. Lorsque je fermais le fermoir en or, mon pouvoir sembla parcourir l'espace de quelques secondes les veines de la Déesse autour de son poignet, il ne dépendait que d'elle de le laisser se répandre dans son corps, ce mélange à la fois de mort et de sang dont le gout lui viendrait à coup sûr dans la bouche si elle le faisait. Mais également ce sentiment d'être envie par l'univers lui même, la magie, des milliards d'étoiles qui scintillait du noir d'une nuit sans lune à l'intérieur de mes veines. La violence, la puissance, la force, je savais ce que j'allais faire de ma canne. j'allais la reforger en une arme bien plus meurtrière encore, une arme qui ne me quitterait pas, qui allait se lier à mon corps et à mes poings.
Mon regard plongea je ne sais pour quelle raison dans celui de la Déesse, peut être était ce mon pouvoir en elle qui me donnait l'irrémédiable envie de la regarder, mais le serpent me faisait reculer, je n'irai pas plus loin que la relative distance de sécurité que j'avais instauré, sans oublier que ces derniers mois j'avais été un peu trop touché à mon gout, mais après tout, ne dit on pas qu'il y a des exceptions à tout?
"Votre pouvoir, tout comme le miens, détruit, c'est ainsi que nous sommes fait, et pourtant, avec mon cosmos, je fais en sorte de détruire pour que mon Empereur puisse jouir un jour du monde qui lui plaira au mieux et j'espère sincèrement que vous y aurez votre place. J'étais venu en ces lieux pour trouver un objet à reforger avec cette canne, mais je pense avoir trouvé pouvez vous accepter ma prière envers vous et m'aider dans ce projet, Ruika? Ne craignez rien, je ne suis pas de ce qui veulent à tout prix acquérir le sang d'un Dieu, je vous le laisse volontiers, que ferais je de sang à vrai dire? puisque le miens ne coule plus dans mes veines."
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sur la Terre comme aux Enfers... [pv Ruika] Sam 18 Juin 2011 - 3:02 | |
| (poste à considérer comme une édit du poste précédent).
Pourquoi faut il que je sois toujours dérangé dans de pareils moments? Le temps de la réflexion semble déjà se terminer, hélas ma requête à la Déesse de la discorde allait devoir attendre, comment pourrais je réaliser mon projet, qui donc aurait assez de puissance pour forger ce qui deviendra mes poings pour l'éternité à venir? J'allais devoir réfléchir à cette questions... mais cette puissance antique, qui donc hormis les Titans pouvaient la posséder. Les Titans, je ne pouvais que les redouter, l'histoire avec Théia était dans mon esprit quand bien même, je n'avais jamais rien dis, pas même à Belhys. Peut être une honte, ou la peur d'être jugé...
Tant de questions et si peux de temps, mais ce Fairies venu des enfers, au milieu des fleurs de cerisier, il semble que le temps de rentrer est venu...
"Pardonnez moi votre Altesse, je ne peux attendre plus avant vos réponses car je suis réclamé dans le Royaume de mon Seigneur et maître. Reprenez votre pomme d'or, cachez la et prenez soin de mon présent. N'oubliez pas, nous ne sommes que ce que nous voulons être et pas ce que les autres décident pour nous..."
Sur ce mon costume part en lambeaux, le surplis de la Wyvern vint me recouvrir, déployant mes immenses ailes, en une impulsion je suis déjà haut dans le ciel, quittant mes projets et la Déesse de la discorde. J'ai l'impression que je ne la reverrai jamais. Pourquoi? ...
=> Caina.
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