Coeos 1 | Sujet: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 6:35 | |
| ●Fiche de Présentation● Qui suis-je?
°Mon Nom°: Julien °Mon Age°: 24 ans °J'ai connu le forum par...°: google °Mon Niveau de RP°: moyen °Personnage désiré°: Titan Coeos
[HRP: Désolé par avance, c'est un peu long. ]
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| L'Histoire de mon Personnage
Je vais ici vous faire part d’une chose sur laquelle Coeos ne revient jamais, une partie qu’il n’estime guère utile ou intéressante : sa vie humaine.
I. Il y a de cela maints siècles en Grèce naquit un enfant dont je vais vous conter l’histoire. A la cité de Delphes, le peuple se réjouissait déjà des festivités qui allaient accompagner cette journée dédiée au dieu protecteur de leur ville, dieu vénéré entre tous et cher à leur cœur : Apollon, patron des arts, de la musique et de la médecine. La pythie, gardienne de l’oracle, assista comme toujours aux cérémonies, malgré la difficulté accrue par la chaleur croissante et le poids des années qui voûtait péniblement ses épaules. Cependant la vieille femme se retira avant la fin de la cérémonie prétextant la fatigue. En réalité elle allait relativement bien, mais une de ses prêtresses lui avait glissé à l’oreille deux mots qui avaient pourtant pour elle beaucoup d’importance… « C’est l’heure. ». C’était l’heure d’aller rejoindre sa belle fille qui allait mettre bas son enfant. Menessia, porte voix du dieu lumineux, se dirigea donc vers sa maison, située non loin du temple par facilité pour ses vieilles jambes. Elle les porta aussi vite qu’elle le put, et fut tout de même récompensée de son effort en ayant la chance d’assister à la naissance de son petit fils. Elle fut la première à le prendre dans ses bras, alors que le soleil était à son zénith…
II. Ce jour marqua le début d’une existence qui serait bien plus longue que celle escomptée… L’enfant vécut en sécurité et dans un relatif confort, bien que l’opulence ne fasse point partie de son foyer. Le statut religieux de sa grand-mère paternelle en tant que servante d’Apollon, divinité adorée parmi l’Olympe ici plus qu’en toute autre ville hellénique, était respecté de tous, et bien qu’elle n’ait pointl’influence d’un orateur ou philosophe, elle était appréciée pour sa sagesse et son intégrité. Son rang d’oracle leur avait ouvert un certain nombre de portes, mais elle veillait toujours à ne pas gâter le bambin, ayant en esprit l’homme digne qu’elle ambitionnait faire de lui. Tout comme elle avait fait pour son père, éduqué de manière disciplinée sans en devenir tyrannique, elle avait fait de lui l’un des plus réputés guerriers Delphiens de son époque, combattant émérite admiré de tous y compris de son fils unique. Cependant dans la candeur de son enfance, celui-ci n’avait pour seul désir que de voir à nouveau son géniteur sain et sauf. Peu importait au petit garçon qu’il soit un Myrmidon reconnu et qu’il soit un compagnon proche d’Achille, en réalité il s’en moquait. Mais la Grèce morcelée, divisée par les querelles des différentes cités se disputant la suprématie sur le territoire ne laissait point de repos aux soldats, encore moins pour ceux de la trempe de la compagnie d’Achille, l’Invaincu. Phylaos passa des mois entiers sans voir son père, et bientôt cette attente se transforma en années. Il venait parfois quelques jours, mais repartait très vite là ou le menaient les conflits… L’enfant grandissait comme tous les autres, mais dans son regard triste de bambin perçait la désillusion causée par cette absence que ses autres parents s’efforçaient de combler en vain. Delphes était une cité relativement calme, respectée en tant que symbole religieux et par conséquent épargnée des carnages, de peur que le courroux des Dieux ne s’abatte sur le peuple si le sang souillait cette terre sacrée… Mais pour combien de temps encore ???
III. Les années passaient… et le Myrmidon Pausanias ne revenait toujours pas. D’un point de vue général en Grèce, les alliances diverses avaient lieu pour s’unir et s’insurger contre une vieille ennemie étrangère mais toujours aussi redoutée : la ville de Troie.Tous les jours il questionnait sa mère ou la pythie à propos d’une éventuelle missive, mais évidemment le temps manquait au combattant qui enchainait les batailles. Le petit devint un enfant solitaire, comptant à lui tout seul un étonnant paradoxe… Il était isolé sans pour autant être autiste, et il parvenait même sans mal à s’intégrer parmi les autres, considéré comme sociable et plein de vie. Sous l’œil protecteur de sa jeune mère soutenue par sa grand-mère, Phylaos commençait à être instruit par un tuteur et à être initié au maniement des armes – qu’elles soient javelot, glaive, arc ou encore épée lourde – ainsi qu’à l’art de la Guerre en général. Le tuteur en question était un parent éloigné d’origine spartiate, qui lui servit de professeur autant dans le domaine intellectuel que physique. Il lui inculqua donc une bonne partie de l’éducation qu’il avait lui-même reçue… La discipline était donc de mise, les dures prérogatives imposées le dérangèrent au début, mais il finit par s’y faire car cela l’empêchait de penser de trop à la carence paternelle douloureuse. Il se consolait souvent en sillonnant les jardins environnant le temple du Dieu solaire, en quête de tranquillité et réflexion… Son corps semblait se transformer avec le temps, épousant peu à peu les formes masculines, les traits se faisant plus adultes, la barbe maculant sa peau jadis imberbe et sa voix muant pour un ton plus grave et profond. Déjà à 17 ans il faisait les délices des yeux pour les femmes, qu’elles aient son âge ou même qu’elles aient des années de plus. L’adolescent le savait et en jouait, profitant des charmes qui lui étaient offerts, ne tombant cependant pas dans la débauche car son but dans la vie était tout autre. Il maniait à présent brillamment les armes, principalement les longues lames, ce qui lui avait valu une bonne réputation d’épéiste. Il était en parallèle tout aussi doué sinon plus pour l’écriture et les domaines de l’intellect, n’hésitant pas à aller écouter les orateurs et autres hommes de parole au connu amphithéâtre de Delphes. Néanmoins malgré ces plusieurs dons, il choisit rapidement de suivre les traces de son père. Il s’était désormais donné un but… Celui de l’égaler un jour. Ce n’était certes pas chose facile étant donné l’expérience de son idole, toutefois il était décidé à le retrouver tôt ou tard, et telle que se présentait la situation politique, cela ne pourrait avoir lieu que côte à côte sur un champ de bataille.
IV. Le jeune Phylaos était horrifié par le fait que seule une menace extérieure ait pu unir le peuple grec, qui en plus du reste était loin d’être solide. Maintenant réunis par le serment de Tyndare sous le sceptre royal d’Agamemnon, secondé de son frère Ménélas, les Grecs ambitieux avaient une raison de soumettre Troie, ou comme il serait judicieux de le dire, un prétexte afin d’attaquer Priam et les siens. Une seule femme avait suffi… Hélène. Mais le jeune homme s’en moquait éperdument. Pour certains cette guerre représentait le pouvoir, pour d’autres la gloire ou encore une occasion d’apaiser le désir combattif, mais pour lui il s’agissait juste de l’occasion en or afin de rejoindre son exemple de toujours. Phylaos en tant que soldat jeune et en bonne santé n’eut bien sûr aucun mal à être accepté dans les rangs et il vécut ainsi un bon nombre de batailles de plus sous la bannière grecque. Il avait dépassé maintenant la vingtaine de printemps de quelques mois et déjà il en avait assez de cette hypocrisie politique, de ce sang fraternel versé sans cesse, des veuves et orphelins qu’il avait faits lui-même et qui hantaient ses songes, des vies arrachées pour qu’à la fin rien ne change. Il ne luttait plus que pour survivre et protéger sa patrie bien que la guerre l’insupporte de plus en plus. Pendant ces conflits il se tailla une réputation conséquente, et il fut même congratulé d’un surnom : l’Impassible. Ceci étant dû à sa détermination qui ne montra jamais de failles et à une expression neutre pendant les confrontations directes, dénuée de peur ou à l’inverse, de colère. Deux ans déjà depuis l’enlèvement d’Hélène de Sparte et il n’avait pas encore pu revoir son père… L’épéiste vécut à la grande surprise de tous l’annonce de l’attaque contre le peuple dardanien avec excitation. Une seule et unique raison était à l’origine de cette joie à l’idée de l’épopée navale… Il savait pertinemment que les Myrmidons d’Achille allaient eux aussi embarquer pour les côtes de la lointaine Illios… plus de deux ans d’attente allaient prendre fin.
V. Se débrouillant pour être choisi parmi la poignée hommes lancée comme chair à canon dans les bateaux qui formaient la première vague achéenne partant avec pour seul soutien les Myrmidons, il participa à la première mise à sac en terre ennemie et put enfin se tenir fier parmi ces quelques soldats aux profils héroïques qui formaient cette compagnie élitiste. Ils remportèrent assez facilement cette bataille, mais il savait fort bien que cette cité maintes fois reconstruite de ses ruines ne leur avait pas résisté depuis tant d’années pour céder de la sorte sans opposer de résistance. Le jeune Phylaos s’approcha ce soir là d’un vétéran portant l’armure sombre des hommes-fourmis et lui demanda s’il savait ou se trouvait Pausanias. Malheureusement la nouvelle que celui-ci lui apprit réduisit en cendres tous ses espoirs… Son père était mort en héros il y avait quelques mois déjà. Le jeune homme serra les dents et ne montra aucune émotion, bien que son cœur lui ait été enterré en ce moment précis. La seule raison qui le faisait avancer c’était éteinte, et maintenant il se retrouvait pris entre deux feux, se battant pour une cause en laquelle il ne croyait pas, et sans aucune chance de revoir ceux qu’il avait aimés. Son père n’était plus… Et sa famille beaucoup trop loin à présent. Tout semblait perdu, et pourtant le plus grand soutien vint de là où il l’attendait le moins. Le vétéran qu’il avait interpellé finit par le présenter aux autres myrmidons, qui en mémoire de son père ainsi que pour ses talents évidents au combat l’acceptèrent parmi eux. L'urgence de la guerre aida d'autant plus à l'unanimité d'accords... Et il se vit assez vite muni d’un équipement semblable au leur et une nouvelle fierté dans la poitrine, bien que celle-ci ne puisse bien entendu suppléer au plaisir de revoir celui qui l’avait conçu. Thuyas l’ancien ne dormit pas cette nuit là, l’instruisant quant aux principales règles et principes stratégiques de leur groupe. Pendant 2 ans, Phylaos se battit à leurs côtés, estimé comme le fût son père avant lui. D’ailleurs ils lui disaient souvent qu’ils avaient l’impression de revoir ce dernier 15 ans auparavant, autant dans le physique que dans la manière de se battre... Maigre consolation. L’épéiste n’avait toujours pas digéré cette disparition qui demeurait gravée à feu et à sang dans son cœur, et bien qu’il se batte avec conviction, celle-ci était en grande majorité due à la peur de faillir envers ces compagnons et de les mettre en danger par la même occasion. Une nouvelle attaque eut lieu le lendemain. Cette fois là les troyens les attendaient… Les maigres troupes déjà sur place furent décimées, et les Myrmidons acculés et encerclés. Ils se battirent tous bravement, défendant leur honneur et formant un bloc uniforme et indivisible, coordonnés comme un seul homme. Cependant ils étaient assaillis de toute parts, et même en formation de tortue, ils ne pourraient tenir éternellement. Phylaos fut atteint à la cuisse par une flèche déviée malencontreusement par un bouclier. Il ne se permit pas de flancher et la cassa pour ne pas qu’elle le dérange encore plus dans ses déplacements. Les projectiles pleuvaient car les archers ennemis ne faisaient preuve d'aucune pitié. L'un d'entre eux se dirigeant dangereusement vers son mentor… Thuyas. Le benjamin de la compagnie savait qu’il n’avait aucune chance de survivre blessé de la sorte. Il serait au contraire une gêne pour ses camarades qui tenteraient le tout pour le tout afin de l’aider, quitte à compromettre leur survie à tous pour ne pas l’abandonner. Il fit la seule chose qui lui restait à faire… il s’interposa. La pointe acérée vint se ficher dans sa poitrine, et la dernière chose qu’il entendit fut le cri désespéré de plusieurs des paladins, qui n’avaient pu éviter sa fin anticipée. Phylaos n’eut pour dernière pensée que le fait que cette douleur n’était rien comparée à la perte de l’exemple de sa vie… Il ferma les yeux… Et s’éteignit.
VI. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il vit son corps au centre de la formation, protégé par tous les hommes armés, faisant barrière pour protéger celle qu’il savait être sa dépouille. Il eut le temps d’assister au reste de la bataille, qui fût longue mais pas vraiment sanglante pour ses alliés. En effet, les myrmidons furent piqués au vif par la perte d'un des leurs, qui plus est le petit protégé qui avait donné sa vie pour sauvegarder celle d’un pair. Ils refirent une formation carrée avec pour centre le cadavre du défunt et après un certain nombre d’heures ; ils parvinrent à se défaire de leurs persistants adversaires, sans encourir la moindre perte supplémentaire. Il sentit malgré tout qu’il ne pourrait pas reposer en paix tant qu’il n’aurait pas eu le coeur plus léger… Ce qui advint en même temps que les vivants se remettaient de leurs émotions pour se reposer et soigner leurs blessures. Il vit tous les Myrmidons sans exception porter un brassard noir pour signifier leur deuil… Et il vit également ceux-ci porter son corps pour lui construire un bûcher et l’incinérer selon les traditions grecques, alors que le soleil se couchait. Une pièce fut déposée dans sa bouche et son épée déposée dans ses mains, objets qui selon la croyance populaire devraient lui permettre d’atteindre les Enfers, et de traverser le Styx. Content de voir qu’ils étaient sincères dans l’affection qu’ils lui portaient, il sentit cet esprit de fraternité qui ne le quitta plus jamais. Bientôt de nouveaux sentiments et de nouveaux souvenirs s'imposèrent à lui, et le réveil fut rude.
Il se sentait appartenant à un destin sublimé dont il ne connaissait encore rien, et en effet l'avenir lui donnerait raison. Une nouvelle fratrie l'attendait pour des combats plus importants encore: les Titans qui batailleraient pour se venger de leur exil, qui oeuvreraient jusqu'au bout pour rétablir la puissance et la gloire qui leur avaient été dérobées. Jamais il ne pourrait faire taire le courroux qui lui dilacérait les veines, surtout lorsque Coeos ayant pris possession de ce corps sur-entraîné se souvint des affronts faits aux siens. Et dire qu'alors qu'il était pieds et poings liés Zeus, cet infime misérable avait profité de sa fille Léto. Ce crime n'aurait pas de pardon et l'expiation qui l'attendait serait terrible...
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Niké Rôle : Déesse de la Victoire Messages : 6513 | Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 7:36 | |
| Bienvenue sur l'Anthologie. |
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Kazuki Membre d'Or
| Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 9:05 | |
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Ervael | Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 9:52 | |
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Thanatos Dieu de la Mort
Rôle : Fondateur Messages : 19384 | Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 10:14 | |
| Bienvenue sur le fofo et amuse toi bien parmi nous^^ ----------------------------------------- Spoiler:
Ma Fiche |
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Samiel Membre d'Or
| Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 10:44 | |
| ----------------------------------------Pour l' honneur et la dignité! Asgard dois être et resté un grand royaume reconnu et réputé sur toute la terre... |
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Eris ShadowSong Membre d'Or
| Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 11:36 | |
| Bienvenue parmi nous & un nouveau titan =) Ça fait plaisir ^.^ ----------------------------------------
¤* Etre bon, c'est être en harmonie avec soi-même *¤ ¤* La discorde, c'est être forcé à être en harmonie avec les autres *¤ |
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Ayame Membre d'Or
| Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 13:17 | |
| ----------------------------------------Ma Fiche : Ayame Merci à Kazu pour ma sign |
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Nathan | Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 17:04 | |
| bienvenue sur ssa ---------------------------------------- |
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Phaistos | Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mar 18 Mai 2010 - 22:22 | |
| Bienvenue parmis nous^^ heureux de revoir un titan^^ |
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Thanatos Dieu de la Mort
Rôle : Fondateur Messages : 19384 | |
Coeos 1 | Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mer 19 Mai 2010 - 11:52 | |
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Xanthos | Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Mer 19 Mai 2010 - 15:23 | |
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Kyrian Membre d'Or
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Hélios | Sujet: Re: Coeos, la Voûte Céleste. Ven 21 Mai 2010 - 17:57 | |
| Bienvenue ! J'espère que tu te plairas avec mon ancien personnage ----------------------------------------~~ Déchu ~~ |
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