Forum de jeu de rôle dans l'univers du manga Saint Seiya, qui se déroule au XXIème siècle dans un climat de dystopie où Hadès règne en maître. |
| | Marcus, Marina du Hollandais Volant | |
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Auteur | Message |
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Marcus | Sujet: Marcus, Marina du Hollandais Volant Mer 10 Mar 2010 - 22:36 | |
| ●Fiche de Présentation●Qui suis-je?
°Mon Nom°: Thomas °Mon Age°: La trentaine °D'ou je viens°: Je suis né à Lille, j'ai vécu en Normandie et je vis dans la belle ville de Paris-les-Bains °J'ai connu le forum par...°: Réputation °Mon Niveau de RP°: A la base du jdr sur table (AD&D2, Stormbringer, Loup-Garou, Mage...), ensuite j'ai tâté quelques forums RPG où je me défends bien question RP
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| L'Histoire de mon Personnage
I - Venise
La lune éclairait faiblement les rues, les canaux et les demeures de la Sérénissime (1). A cette heure le Ghetto (2) était silencieux et désert. Pourtant, une ombre se glissait dans les ruelles du quartier.
Progressant rapidement et silencieusement, l'individu entendit à un moment donné des cris de détresse mêlés à des injures et des rires ; se dirigeant vers leur provenance, il vit au détour d'une rue, près d'un canal, deux individus en train de bourrer de coups de pied un troisième qui gisait à terre et qui tentait de se protéger du mieux qu'il pouvait.
Sans crier gare, il bondit comme un chat sur le premier agresseur et l'égorgea avec sa dague. Dans un gargouillis, il rendit l'âme ; le second n'eut même pas le temps de réagir et encore moins de comprendre ce qui se passait : la lame de la dague brilla un court instant dans la nuit et il passa de vie à trépas en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.
Essuyant son arme sur les vêtements des malandrins, il aida le pauvre hère à se relever :
- Rien de cassé ? demanda-t-il. - Quelques contusions mais je pense que ça ira. Loué soit l'Eternel de ton intervention, étranger : si tu n'étais pas arrivé à temps, ces deux hommes m'auraient tué. - Bah ! J'ai vite compris ce qu'il en était. Les insultes, le quartier... Pas besoin d'être grand clerc pour comprendre que deux Gentils s'en prenaient à un Juif. Mais bon, ce n'est pas vraiment pour tes beaux yeux que je t'ai sauvé ; en fait je cherche quelqu'un qui pourrait m'indiquer où se trouve la demeure d'Isaac Abrananel. - Bien sûr que je le connais, tout le monde le connait. C'est un membre éminent de notre communauté. Mais que lui veux-tu ? - Ca c'est mon affaire. Sache seulement que je ne lui veux pas de mal, j'ai simplement besoin de ses connaissances, qui sont grandes à ce qu'on m'a dit. - Hum, dans ce cas, je ne vois aucun inconvénient à te mener chez lui. Suis-moi. Au fait, je m'appelle Joseph. - Marcus, enchanté... répondit-il d'une voix morne.
Il était clair qu'il n'avait pas envie de faire la causette et Joseph n'insista pas.
Au bout de plusieurs minutes, ils arrivèrent à une placette où se trouvait une demeure plus grande et mieux construite que les maisons des alentours. Le poing de Jospeh frappa à la porte selon un code convenu et elle s'ouvrit peu après sous la main d'une jeune femme à la peau et aux cheveux sombres. Elle tenait une chandelle.
- C'est moi Anna, dit Joseph, j'amène un ami qui m'a sauvé de deux malandrins. Il désire voir ton père car il a besoin de ses services.
La dénommée Anna éleva la chandelle de façon à mieux voir le nouvel arrivant : avec son regard de ruffian, son sabre et sa dague aux côtés, Marcus n'avait pas l'air d'être un enfant de choeur ; pourtant cette désagréable impression était contrebalancée par sa jeunesse - Anna lui donnait la petite vingtaine - la blondeur de ses cheveux et la clarté de sa peau. Grand et particulièrement bien bâti, il ne manquait ni de prestance ni de présence.
- Entrez, dit-elle au bout d'un moment. Je vais prévenir mon père.
Elle les fit patienter dans une antichambre où ils purent s'asseoir. Au bout d'un moment, elle revint et fit signe à Marcus de la suivre. Elle la mena à une pièce de grandes dimensions, encombrés de parchemins, d'ouvrages et de cartes. L'air sentait la cire, la poussière et le vieux papier. Derrière un bureau, éclairé par une ménorah (3) allumée, se tenait un homme âgé, ridé et voûté par les ans ; ses yeux pétillaient de malice et d'intelligence.
Après avoir fait un signe discret à sa fille, qui se retira, Isaac parla d'une voix feutrée :
- Sois le bienvenu dans ma demeure mon jeune ami, assieds-toi et expose moi l'objet de ta visite.
Sortant des plis de son vêtement un rouleau de parchemin jaunâtre, Marcus le tendit au vieil homme :
- Une carte y figure, avec des inscriptions étranges inscrites dessus. Pourrais-tu les déchiffrer ? On m'a dit que tu connaissais bon nombre de langues anciennes...
Le déroulant soigneusement, Isaac le parcourut attentivement, fronçant les sourcils.
- Hum, il me semble reconnaître ces caractères. Où l'as-tu trouvé ? - Je l'ai gagné aux dés. Comme l'autre n'avait plus un sou vaillant il m'a donné cette carte qui, selon lui, indique l'emplacement d'un trésor. - Et il ne t'a rien dit quant à sa provenance ? - Non et je m'en fous ! Bon, ça dit quoi ce parchemin ?
Il était clair que la patience n'était pas la qualité première de Marcus. Quant à sa tolérance, il ne valait mieux pas en parler : il n'aimait pas les enfants d'Abraham et c'était seulement parce qu'il avait besoin de l'un d'entre eux qu'il se contenait...
- Ah, impétueuse jeunesse ! Sers-toi donc un peu de vin, pendant que j'aille chercher l'un de mes ouvrages.
Marcus ne se fit pas prier : il se versa une coupe de vin et la but d'un trait. Pas dégueulasse sa piquette ! pensa-t-il tandis qu'il se versait de nouveau à boire. Entretemps, Isaac était revenu, portant un gros livre sous le bras.
- Voila, j'ai trouvé ce que je cherchais, dit-il en posant le volume sur son bureau et l'ouvrant. Voyons voir...
Et pendant de longues minutes, il étudia soigneusement les pages du livre, émettant de temps à autres des murmures. Alors que Marcus commençait à s'énerver, Isaac leva la tête et dit d'une voix emerveillée :
- La langue des Atlantes ! Je possède peu de documents inscrits dans ce langage oublié des hommes. Je devrais être en mesure de le déchiffrer... Alors si ce symbole correspond à...
Et durant une bonne heure, il étudia soigneusement le parchemin, inscrivant sur une feuille de papier des notes et marmonnant de temps à autres des mots étranges. Pendant ce temps là, Marcus s'était endormi, non sans avoir vidé le pichet de vin...
La pression de la main d'Isaac sur son épaule le réveilla en sursaut.
- Tu aurais pu attendre un peu : je faisais un beau rêve. Je rêvais que je pillais un navire chargé d'or, de pierres précieuses et de jolies filles... - J'ai réussi à tout traduire, dit-il d'une voix satisfaite, lui tendant le parchemin et une feuille de papier. Tu avais raison : c'est bien une carte au trésor. - Ah, je m'en doutais ! - Mais si j'en crois ce qui est marqué, ce trésor serait particulier : il est fait référence à un objet de puissance qui donnerait à son possesseur la domination sur les océans et les mers. - Pfff, moi ce qui m'intéresse ce sont les richesses ! Les légendes, je laisse ça aux poètes et aux rêveurs. Tu as prononcé le mot "trésor" et ça me suffit pour me mettre en appétit. - Je dois te prévenir : ce trésor n'est pas facile d'accès et est protégé par de nombreux pièges. - Bah, s'il y a moult chausse-trappes, c'est que ça doit valoir le coup et puis, s'il n'y avait pas de risques, où serait l'intérêt ? Quoi qu'il en soit, je dois te laisser car j'ai hâte de regagner mon navire et de prendre le large. Bien entendu, je ne suis jamais venu, tu n'as rien vu, rien entendu...
Et il ponctua cette dernière phrase d'un sourire carnassier...
(1) Surnom de Venise (2) Le quartier juif de Venise. (3) Chandelier à 7 branches
oOo II - Souvenirs
Confortablement installé dans sa cabine, les pieds sur la table, en train de fumer du tabac dans une pipe en terre, Marcus songeait à son passé. Il naquit à Paris, non loin de Notre-Dame de Paris. Sa mère était une prostituée qui mourut en le mettant au monde. Il grandit dans un orphelinat jusqu'à l'âge de ses 7 ans. Un beau jour, un étranger vint le chercher pour l'amener en un lieu appelé le Sanctuaire, en Grèce.
Pour l'enfant qui n'avait jamais connu autre chose que les murs gris de l'orphelinat et le paysage d'Ile-de-France, la découverte de cet endroit antique et magnifique, baigné de soleil était un éblouissement.
Mais si on l'avait amené dans cet endroit, ce n'était pas pour qu'il se la coule douce mais pour y subir le dur entrainement afin de devenir un des Chevaliers d'Athéna. Sous la férule d'un mentor sévère, il avait forgé son corps à coups de crampes et de bastonnades, enduré la faim, la soif, la fatigue et le manque de sommeil, apprit les milles et une ruses du combat à mains nues, la lutte et - même si c'était interdit par la Déesse Athéna - le maniement des armes de taille et d'estoc, telles que l'épée, le sabre et la dague. Il avait essayé sans succès de s'éveiller au Cosmos et lorsqu'il passa l'épreuve pour obtenir l'Armure du Triangle, il échoua lamentablement.
Dépité, il quitta le Sanctuaire, se jurant de ne jamais y remettre les pieds. Sept ans d'entrainement, de sueur, de coups reçus (et donnés), de douleur et de larmes pour en arriver là !
Toutefois cet apprentissage fut malgré tout bénéfique : à 14 ans, Marcus était devenu un adolescent de haute taille et de belle stature, fort comme un Turc, souple comme un chat, rapide comme l'éclair, fatal comme la Mort et endurant comme un scorpion. Il en eut la confirmation peu de temps après : voulant revenir en France, il embarqua pour Marseille ; au cours de la traversée, son navire fut attaquée par des pirates.
Les navires marchands étaient une proie facile et les flibustiers s'attendaient à un pillage sans trop de risques. Mal leur en prit ! Ils avaient à peine posé le pied sur l'embarcation qu'ils furent accueillis par un Marcus armé d'un sabre et complètement déchainé, semant la mort sur son passage ; il tua en tout une bonne dizaine d'hommes.
Il fut surpris alors par le silence des malandrins, ces derniers affichant une expression consterné et il comprit alors : dans le feu de l'action, il avait tué leur capitaine sans même qu'il s'en rendit compte !
Le premier instant de surprise passé, ils lui proposèrent de devenir leur chef. Marcus aurait pu tous les envoyer au diable ou les exterminer purement et simplement mais, chose étrange, il accepta leur proposition.
Devenu capitaine du navire pirate qui se nommait La Marie-Folâtre, Marcus, à la tête de ses loups de mer, écuma la Méditerranée, l'Atlantique et la Mer des Caraïbes, se forgeant ainsi une réputation de pirate sanguinaire, sans foi ni loi.
Cela dura donc huit années. Huit années durant lesquelles Marcus a massacré tout son saoul, coulé maints navires, pillé moult richesses, violé bon nombre de femmes, sans regarder si elles étaient pucelles ou mères de familles ; il a goûté aux mets les plus délicats, bu les vins les plus capiteux, vécu dans l'or et la soie, connu les plus belles femmes, passé au fil de l'épée plus de manants qu'il n'en pouvait compter, torturé des bourgeois pour leur faire avouer où ils avaient caché leurs richesses ou encore pour le simple plaisir d'entendre leurs hurlements de douleur...
Il y eut des périodes fastes, comme la fois où il avait mis à sac un galion espagnol qui transportait le Trône de Capatecanahuac - sur lequel il était assis en ce moment même - entièrement fait d'or pur ; il y eut des périodes moins fastes comme cette année où il perdit une bonne partie de son équipage, dévoré par des cannibales...
Pendant toutes ces années de vilenie, il ne s'était pas ennuyé une seule seconde et par-dessus tout il a toujours été son propre maître.
Pourtant, Marcus n'avait jamais été quelqu'un de foncièrement méchant mais dans ce monde violent qu'était celui des pirates, il se fallait montrer le plus impitoyable et le plus cruel si l'on voulait être respecté et obéi. Et puis, au bout d'un moment, à force de faire souffrir les gens, de lire dans leur regard la peur et la consternation, on finit par y prendre goût...
Car la violence produit un effet divin. Elle le fait en négatif mais qu'importe la façon dont on devient Dieu à ce moment là. Tenir en suspens la mort et jeter la foudre, quelle sombre joie ! Et quel pouvoir !
III - La Marie-Folâtre
Se levant, il sortit de sa cabine. Dehors, le soleil brillait, un vent favorable poussait son navire vers la destination indiquée par la mystérieuse carte. Cela faisait maintenant quatre jours qu'ils avaient franchi le détroit de Gibraltar, suivant les indications d'Abrananel et pour le moment le voyage se déroulait sans trop de problèmes.
Les membres de l'équipage vaquaient aux occupations habituelles de tout marin se trouvant à bord d'un bateau : drisser les écoutes, ferler les cabestans, tout ça... (1). Marcus était fier de ses hommes, éprouvant envers eux une sorte d'affection ; en retour, ils l'aimaient et le respectaient, reconnaissant en lui leur chef. Il était plus jeune que la plupart d'entre eux mais cela ne changeait rien à leurs yeux.
Tour à tour, le regard de Marcus se posa sur chacun d'entre eux :
Il y avait Brice, un ancien chanoine originaire de Bretagne qui avait été condamné au bûcher à cause de ce qu'il appelait quelques "peccadilles" : sorcellerie, sodomie, simonie (2)... Mais il avait réussi à s'évader de la prison où il avait été enfermé, la veille de son exécution. Ayant intégré l'équipage de La Marie-Folâtre, il servait de temps à autre d'aumônier aux pirates qui désirait laver leur conscience de leurs péchés ou entendre messe le dimanche (mais il fallait bien avouer qu'il était rarement sollicité). Par contre, ses connaissances en latin et en calligraphie étaient beaucoup plus utiles, notamment lorsqu'il s'agissait de traduire un document ancien ou une vieille carte.
Carl-Hans était un ancien soldat prussien qui avait choisi de prendre la fuite après avoir provoqué une bagarre dans une taverne de Cologne, au cours de laquelle il avait tué à coups de tabouret une bonne dizaine de ses camarades, son sergent, un officier supérieur, le tenancier et quelques clients... Mesurant plus de six pieds, c'était un véritable colosse aux muscles puissants et à l'intelligence parcimonieusement mesurée. Son penchant pour la boisson était à l'origine de ses déboires et la plupart des marins l'évitaient quand il était ivre...
Vêtu de sombre du pourpoint jusqu'aux bottes, portant une fine rapière au côté, cheveux noirs, yeux noirs et petite barbichette, Mendoza avait tout du méchant de films de cape et d'épée. Membre de la noblesse espagnole, il avait abusé de la seconde épouse de son père, tué son demi-frère pour lui voler deux mille ducats, embroché le coeur d'un camarade qui l'accusait - à juste titre - d'avoir triché aux cartes, rançonné les paysans de trois villages, empoisonné son suzerain et causé la perte du fils de celui-ci en répandant sur son compte des rumeurs scandaleuses, pillé un monastère et brûlé les moines après leur avoir promis de leur laisser la vie sauve, tranché les mains d'une mendiante par amusement et contrefait des documents royaux... Son intégration au sein de La Marie Folâtre n'avait pas été sans quelques difficultés car au début Mendoza souffrit à moult reprises du mal de mer, vomissant tripes et boyaux lorsque la mer devenait un peu trop agitée, ce qui n'avait pas manqué de provoquer l'hilarité de ses compagnons. Par devant on lui donnait du "Monseigneur" mais dès qu'il n'était pas à portée d'oreille, on le nommait "le crotale"...
Surnommé "Radis Noir" à cause des prodigieuses proportions de son cinquième membre, Eusèbe était un Noir de Côte d'Ivoire qui était domestique dans un palais vénitien. Malheureusement, il eut la malencontreuse idée de plaire à l'épouse de son maître qui avait été attirée par son "bois d'ébène". Elle lui fit des avances auxquelles il s'empressa de répondre avec toute l'ardeur qu'on imagine. Découvert, il prit la poudre d'escampette non sans avoir tué une bonne dizaine de gardes au cours de sa fuite.
Natif des Hautes-Terres d'Ecosse, Angus était un colosse roux qui portait le kilt traditionnel de son peuple et maniait avec une rare précision la claymore. Il haïssait les Anglais et se vantait d'en avoir tué plus de mille, affirmation que personne n'avait eu l'audace de contester.
Tu Fong correspondait en tout point à l'archétype du Chinois "fourbécruel" : petit, malin et sournois, il était en expert en supplices chinois, capables de délier les langues les plus muettes.
Guillaume, le mousse, avait à peine 13 ans. Sa petite taille, sa souplesse et son agilité lui étaient fort utiles pour grimper avec rapidité dans les gréements mais aussi pour échapper aux mâles étreintes de certains de ses compagnons qui étaient attirés par les rondeurs juvéniles de son arrière-train...
Il y en avait bien d'autres : Edmond dit "Le Trompe-la-Mort", Hakim le Maure, Ricardo "La Fouine", Jo "La Balafre"...
Il y avait également les disparus : Henry le Fol qui, après une nuit de beuverie dans une taverne de Lisbonne, avait glissé sur une merde de chien et s'était fracassé le crâne contre une bitte d'amarrage... Paulo "Le Bouc" mourut de la chaude-pisse et de la syphilis ; Vladimir "Le Borgne" trouva la mort au cours d'une bagarre de taverne ; Olaf "Le Taureau" fut tué par un boulet de canon alors que La Marie-Folâtre était aux prises avec un navire hollandais...
Et il y avait Gédéon. Gédéon n'était pas un pirate mais un perroquet que Marcus avait acheté dans un marché de Constantinople. Le jeune homme éprouvait une profonde tendresse pour ce volatile qui s'amusait à répéter les paroles de son maître.
Quant à La Marie-Folâtre, il était le quatrième navire à porter ce nom.
Le premier - c'est à dire le bateau originel - avait été gravement endommagé lors de la rencontre avec un galion espagnol et, une fois l'équipage ennemi passé au fil de l'épée, les pirates avaient transféré une bonne partie de leur cargaison dans le nouveau navire avant que l'ancien s'abime au fond de la mer.
Le second coula à cause des termites : au cours d'une escale dans une ile des Caraïbes, l'un des flibustiers avait ramené à bord du navire - à l'insu de son plein gré - une reine termite qui y avait pondu des oeufs. Résultat des courses : 6 mois plus tard le bateau était complètement bouffé par une colonie de ces charmants insectes... Fort heureusement, ils se trouvaient à quai quand La Marie-Folâtre avait coulé.
Pour le troisième, ce fut à cause de l'ivresse d'un flibustier : alors que la plupart de l'équipage festoyait de nuit dans une taverne de Tortuga, l'un des pirates qui était resté à bord avait un petit creux et, s'aidant d'une torche pour s'éclairer, s'était rendu au garde-manger. Sauf qu'il était entré dans la Sainte-Barbe... (3)
(1) Vous aurez remarqué que je n'y connais absolument rien en termes de navigation ^^ (2) Trafic de biens d'Eglise (3) Endroit où était entreposé la poudre.
IV - Le Hollandais Volant
Le 9ème jour, la Marie Folâtre se tenait immobile au milieu d'une mer d'huile. Pas un souffle de vent, pas une brise ne venait rider la surface de l'eau et gonfler un tant soit peu les voiles. Et cela durait depuis 3 jours.
Marcus était consterné car c'était bien la première fois, en sa courte carrière de pirate, qu'il n'avait vu de mer aussi calme. Ils avaient pourtant bien progressé et se trouvaient non loin de l'ile au trésor. L'équipage souffrait de la chaleur et la faim et la soif se faisaient cruellement sentir ; sans compter qu'ils commençaient à être à court de rhum et cela était vraiment inquiétant...
Le soleil se leva et Marcus contemplait le disque solaire apparaître derrière à l'horizon ; c'était durant ces heures là que son esprit vagabondait le plus, méditant sur le passé et songeant à l'avenir. Surtout à l'avenir. Il était un capitaine de 22 ans, il était bien fait de sa personne, il menait une existence libre et mouvementée, avec des hauts et des bas (mais quelle existence n'en avait pas ?) et pourtant il y avait comme une fêlure dans l'âme de ce jeune homme : il aspirait à autre chose ; sans qu'il s'en rendit compte, cette vie d'au jour le jour lui convenait de moins en moins mais il avait peur de se l'avouer et encore moins de l'avouer à son équipage. Non pas qu'il envisageait de se ranger, avec femme et enfants dans une maison de campagne pour y couler des jours tranquilles, mais il avait envie de servir une cause qui le dépassât. Il repensait au Sanctuaire d'Athéna et se demandait qu'aurait été sa vie si il avait pu endosser l'une des Armures Sacrées...
Un souffle de vent secouant ses longs cheveux blonds le tira de sa rêverie. Enfin, ils allaient pouvoir avancer de nouveau et secouer ainsi cette torpeur dans laquelle ils moisissaient !
Puis des nuages sombres obscurcirent le ciel d'un seul coup. on eût dit que la nuit venait de tomber subitement et que le soleil ne reviendrait plus jamais. Les pirates regardèrent le ciel ; il y avait de l'inquiétude dans leur yeux.
Non loin, à une bonne centaine de brasses, dans un grand jaillissement d'écume, une masse sombre surgit des flots. C'était un navire, ou du moins une épave : le bois était pourri et les voiles n'étaient plus que lambeaux ; il était en outre recouvert d'algues et des coquillages de toutes sortes étaient incrustées sur la coque, les mats et les canons rouillés. Mais ce qui était le plus impressionnant, était la lueur verdâtre qui le nimbait, comme un linceul. Dans un silence de mort, le bateau s'approchait de La Marie-Folâtre .
Marcus et ses hommes surent instantanément quel était le nom du navire qui s'approchait d'eux ; un nom connu de tous les marins, qu'ils fussent corsaires, flibustiers ou simples pêcheurs, un nom que l'on prononçait à voix basse dans les tavernes en faisant les cornes avec les doigts, un nom redouté de tous car il évoquait la Mort : le Hollandais Volant !
Les pirates sentirent leurs entrailles se nouer - leurs sphincters se relâcher pour certains. Même Marcus regardait avec une sorte de terreur superstitieuse le bâtiment de sinistre réputation arriver à leur hauteur. Ils virent des silhouettes bouger sur le pont et bientôt ils purent distinguer des marins armés de sabres et de couteaux.
Marcus secoua la tête et ordonna d'une voix forte que chacun regagne son poste, prêt à subir l'abordage car il était clair qu'ils allaient être attaqués...
Ce n'est que lorsque La Marie Folâtre et Le Hollandais Volant furent côte à côte - Marcus avait fait manoeuvrer son navire de façon à ne pas être éperonné - qu'ils virent mieux l'équipage adverse ; ils ne purent retenir un hurlement de terreur.
Les chairs pourries, verdâtres ou noirâtres, les corps gonflés, les os à nus, les crânes aux orbites vides ou encore les faces d'où pendaient des lambeaux de chair putride... Des marins noyés en haute mer et dont les âmes n'ont pu trouver le repos, des pirates dont les corps se sont abimés au plus profond des océans, des pêcheurs attirés par le chant maléfique des sirènes... Tous ces malheureux étaient devenus des zombis, des goules, des morts-vivants !
L'armée des trépassés sauta sur le pont de La Marie Folâtre et le combat commença.
V - Eveil
La lutte était terrible et les marins de La Marie Folâtre se défendaient vaillamment face à ceux du Hollandais Volant. Mais comment tuer ce qui était déjà mort ? Les balles des pistolets étaient inefficaces sur les morts-vivants, la rapière de Mendoza embrochait des coeurs qui avaient cessé de battre depuis longtemps, la claymore d'Angus fauchait les corps comme la faux les moissons, tranchant des bras et des jambes, mais cela ne semblait guère affecter les pirates d'outre-tombe...
Ces derniers en revanche faisaient des ravages dans les rangs des mortels.
- Ach, zaletés de zombis ! cria Carl-Hans avant d'être submergé par 5 d'entre-eux qui percèrent son corps de leurs sabres rouillés. - Pa' le Ch'ist, je meu's ! furent les dernières paroles d'Eusèbe avant qu'il soit occis par 4 goules qui le dévorèrent tout cru... - ¡ Por dios ! Que le diable vous emporte ! eut juste le temps de dire Mendoza avant de succomber sous les coups de 4 squelettes qui enfoncèrent leurs lames dans sa poitrine, teintant d'écarlate son pourpoint sombre.
L'un après l'autre, tous les membres de La Marie Folâtre passèrent de vie à trépas. Tous, sauf Marcus. Ce dernier se défendait avec l'énergie du désespoir, son sabre clairsemant les rangs des deux fois nés (ou morts c'est selon).
A un moment donné, il reprit son souffle et s'aperçut qu'il était seul. Seul face à la horde des pirates de l'au-delà. Pendant un instant il se demanda si cette histoire de trésor n'était pas un attrape-couillon, un piège dans lequel il était tombé dedans à pieds joints. A moins que... pensa-t-il avec amertume, à moins que le vieux Juif ne se soit foutu de ma gueule !
Il reporta son attention sur les morts-vivants qui l'encerclaient. Il sentit sa dernière heure arriver. Il sentit dans un premier temps le désespoir le submerger comme une vague : Je vais mourir... C'est peut être mieux ainsi...
Puis le désespoir fit place à la colère - Non ! Cela ne peut finir ainsi ! - ainsi qu'à autre chose, qui monta des tréfonds de son âme. Une aura bleutée enveloppa son corps tandis que ses prunelles bleues se mirent à briller...
L'équipage du Hollandais Volant se figea sur place et dans leurs visages - du moins pour ceux qui en avaient encore - on put y lire de la stupeur.
Marcus tendit une main et un rayon bleuté en jaillit, touchant de plein fouet 3 zombis putréfiés qui furent emportés comme des fétus de paille. Le jeune homme sortit ses pistolets et fit feu : des projectiles d'énergie pure jaillirent des canons et firent exploser le crâne de 2 squelettes, les traversant de part en part et touchant ceux qui se trouvaient derrière eux.
Mais le plus extraordinaire c'est que cette fois, les morts-vivants qui avaient été frappés ne se relevèrent pas, comme si la force surnaturelle qui les animait avait été annihilée par celle de Marcus.
Ce dernier empoigna son sabre et se lança dans la mêlée. IL fit merveille : son arme, auréolée de lumière bleue, fauchait les rangs des morts-vivants, les faisant passer de non-vie à trépas pour toujours. En quelques minutes, il ne restait plus rien de l'équipage des trépassés.
C'est alors que Marcus sentit quelque chose fondre sur lui. Faisant un bond de côté, il évita de justesse un coup de lame qui l'aurait proprement décapité. Il fit face alors au nouveau venu qui était vêtu d'une redingote rapiécée et d'un tricorne qui a connu de meilleurs jours ; dans sa main droite, il tenait un sabre qui luisait d'une étrange lueur verte. Sans nul doute le capitaine du navire ennemi et qui était resté en retrait jusqu'ici.
Les prunelles bleues rencontrèrent les orbites vides et les deux adversaires croisèrent le fer. Les antagonistes étaient de même force et le duel dura longtemps. Au bout d'un moment, Marcus allongea une botte et embrocha le coeur du mort-vivant.
Ce dernier poussa un hurlement d'agonie et son corps tomba en poussière. La lueur verdâtre qui auréolait Le Hollandais Volant disparut et le navire sombra pour toujours dans les flots. La couche de nuages noirs se dissipa et bientôt le ciel bleu réapparut ; le soleil était au zénith : le combat avait duré toute la matinée.
Marcus s'assit sur le pont, épuisé. Il était seul et il ne voyait pas comment il allait pouvoir regagner le port le plus proche sans équipage pour faire manoeuvrer le navire... Un battement d'ailes le sortit de ses pensées : Gédéon ! Le perroquet avait dû assister au combat du haut des gréements.
- Heureux de te voir vieux frère ! dit le jeune homme en lui souriant.
Sans mot dire, le volatile se percha sur son épaule gauche et s'endormit.
C'est alors que Marcus vit quelque chose se matérialiser sur le pont. C'était une sorte de modèle réduit représentant un navire. Intrigué, Marcus s'en approcha et constata que l'objet était entièrement constitué de métal, un métal qu'il n'avait jamais vu auparavant et qui semblait vibrer, comme animé d'une énergie propre.
C'est alors qu'il entendit une voix qui semblait venir de partout et de nulle part à la fois et le jeune homme comprit qu'elle parlait dans sa tête.
- Tu es digne de porter les Ecailles du Hollandais Volant ! - Que... quoi... Qui me parle ?! cria Marcus, faisant un bond de surprise. - Je suis l'esprit du Hollandais Volant ! J'attendais depuis une éternité une personne apte à revêtir mes Ecailles et il me semble que mon attente ait pris fin. - Ecailles ? Esprit du Hollandais Volant ? Qu'est ce que c'est que ce charabia ?! - Tout simplement que le Destin t'a désigné pour que tu deviennes l'un des Marinas, les serviteurs du Dieu Poséidon. - Quoi ? Mais c'est impossible !
Marcus, quand il était au Sanctuaire, avait déjà entendu parler du Dieu des Océans, l'un des ennemis d'Athéna, et de ses Marinas mais jamais il n'aurait imaginé qu'il pourrait devenir l'un d'entre eux !
- Et pourtant si ! Tu as réussi à éveiller ton Cosmos et tu as vaincu à toi tout seul tout un équipage de morts-vivants. Les Ecailles du Hollandais Volant sont désormais tiennes ! - Je refuse ! Je ne sers que moi-même et personne d'autre ! - Vraiment ? Sonde le fond de ton âme et tu verras que je dis vrai ! D'ailleurs le Destin ne t'impose pas de devenir le Marina du Hollandais Volant, s'Il t'offre ce rôle c'est parce que personne d'autre dans cet univers n'est mieux qualifié que toi pour le remplir.
Ces dernières paroles firent mouche : Marcus n'était pas porté à la métaphysique mais il sentait que ce que lui disait l'esprit était véridique. Il voulait servir une cause qui le dépassait et bien voila que l'occasion se présentait !
- J'accepte ! dit-il simplement - Qu'il en soit ainsi !
Une aura bleutée envahit le corps du jeune homme, le submergeant. Il se sentit merveilleusement bien, comme s'il naissait pour la seconde fois. Il se laissa enivrer par cette nouvelle sensation.
Sans qu'il s'en rendit compte, son corps tombait doucement vers les abysses sous-marins, vers le Domaine de Poséidon...
Ainsi débuta la geste de Marcus, Marina du Hollandais Volant.
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Dernière édition par Marcus le Lun 29 Mar 2010 - 13:59, édité 20 fois |
| | | Samiel Membre d'Or
| Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Mer 10 Mar 2010 - 23:23 | |
| ----------------------------------------Pour l' honneur et la dignité! Asgard dois être et resté un grand royaume reconnu et réputé sur toute la terre... |
| | | Angèle | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Mer 10 Mar 2010 - 23:39 | |
| bienvenu sur le forum
tu ne peux pas incarné un dieu ainsi directement
tu dois passé par une armure de niveau inférieur(libre) dans le camps de Poseidon, je te conseil de changer ou modifier ta présentation ---------------------------------------- |
| | | Kyrian Membre d'Or
| | | | Shiyo Membre d'Or
| Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Jeu 11 Mar 2010 - 11:54 | |
| Bienvenue sur Antho ---------------------------------------- |
| | | Marcus | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Jeu 11 Mar 2010 - 13:03 | |
| - Raphy a écrit:
- bienvenu sur le forum
tu ne peux pas incarné un dieu ainsi directement
tu dois passé par une armure de niveau inférieur(libre) dans le camps de Poseidon, je te conseil de changer ou modifier ta présentation Ca marche. Je vais postuler pour les Ecailles du Hollandais Volant ; quant à l'histoire, je crois que ce ne sera pas la peine de modifier le début car je sais ce que je pense mettre pour la suite ^^ Sinon, si une âme charitable pouvait changer mon pseudo ("Marcus"), ce serait sympa. Merci d'avance ^^ Je me suis aperçu en outre que j'ai oublié de signer les règles. Oups ! |
| | | Chester | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Jeu 11 Mar 2010 - 17:05 | |
| En plus, le perso est réservé...
Bienvenue ^^ |
| | | Marcus | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Jeu 11 Mar 2010 - 23:04 | |
| J'ai posté la suite de mon histoire (dans le premier post). Bonne lecture ^^ |
| | | Hermès2 Membre d'Or
Rôle : Empêcheur de tourner en rond Messages : 5797 | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Ven 12 Mar 2010 - 8:14 | |
| Bienvenue sur l'anthologie
Bon amusement parmi nous ^^ ----------------------------------------« Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi. » Edouard Herriot "Depuis 4000 ans, il tombait dans l'abîme, seul. Et derrière lui, dans les nuits éternelles, tombaient plus lentement les plumes de ses ailes." Victor Hugo |
| | | Perséphone Déesse des Ténèbres
Rôle : Staff
Planter des fleurs sur la tombe d'Alessio et faire des bébés avec Hadès Messages : 10533 | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Ven 12 Mar 2010 - 8:51 | |
| ---------------------------------------- |
| | | Aphrodite 1 Membre d'Or
| | | | Kazuki Membre d'Or
| Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Ven 12 Mar 2010 - 13:08 | |
| |
| | | Ervael | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Ven 12 Mar 2010 - 13:35 | |
| ---------------------------------------- |
| | | Marcus | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Sam 13 Mar 2010 - 14:27 | |
| Ayé, j'ai continué l'histoire de mon personnage ^^ ---------------------------------------- |
| | | Ervael | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Sam 13 Mar 2010 - 14:42 | |
| Excellent équipage, une belle bande de fadas dont certains pourraient devenirs spectres presque ---------------------------------------- |
| | | Xanthos | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Sam 13 Mar 2010 - 15:06 | |
| |
| | | Marcus | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Sam 13 Mar 2010 - 17:27 | |
| - Hadès a écrit:
- Excellent équipage, une belle bande de fadas dont certains pourraient devenirs spectres presque
Ah ça, c'est pas La croisière s'amuse ^^ ---------------------------------------- |
| | | Niké Rôle : Déesse de la Victoire Messages : 6513 | | | | Aphrodite 1 Membre d'Or
| | | | Fausto Rôle : Gardien du Pilier de l'Atlantique Sud Messages : 2316 | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Mer 17 Mar 2010 - 9:11 | |
| Bienvenue sur l'Anthologie ----------------------------------------A jamais par les braves je vivrai, à jamais pour les braves je mourai, à jamais le seul et unique baiser d'une Valkyrie j'attendrai !
Jusqu'à mon dernier souffle la Protection du peuple d'Asgard, de ses Terres et de ses Dieux je serai |
| | | Thanatos Dieu de la Mort
Rôle : Fondateur Messages : 19384 | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Mer 17 Mar 2010 - 9:37 | |
| Bienvenue parmi nous et amuse toi bien sur Antho^^ ----------------------------------------- Spoiler:
Ma Fiche |
| | | Marcus | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Mer 17 Mar 2010 - 13:01 | |
| Merci à tous pour votre accueil ^^
Je pense poster la suite de mon historique ce soir ou dans le courant de la semaine. Qu'en pensez-vous sinon ? ---------------------------------------- |
| | | Nathan | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Mer 17 Mar 2010 - 21:14 | |
| pas encore lu franchement car beaucoup à lire lol mais bienvenue quand même poisson volant ( cela va drôle un fishstick avec des ailles ) ---------------------------------------- |
| | | Marcus | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Mer 17 Mar 2010 - 21:21 | |
| Pas Poisson Volant, mais Hollandais Volant, marin d'eau douce. ---------------------------------------- |
| | | Nathan | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant Jeu 18 Mar 2010 - 18:40 | |
| Oh tu sais moi je connais que Ajax Amsterdam, Psv Eindoven Feyenoord Rotherdam et Az Alkmaar de la hollande et un peu du reste de l'Eerdivise du pays des vélo et en effet j'ai pas le pied marin je pèche qu'a la dynamite moi ---------------------------------------- |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Marcus, Marina du Hollandais Volant | |
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| | | | Marcus, Marina du Hollandais Volant | |
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