Ahriman, Guerrier Olympien de la Chimère (ok)

Nom : Dohna
Prénom : Licht
Surnom : Ahriman
Âge : 19 ans
Date de naissance : 5 décembre
Groupe sanguin : 0 négatif
Origine : Nord de l’Europe (Allemagne)
Camps: Olympe

Armure : Guerrier Olympien de la Chimère


Description Physique :



Ce a quoi il ressemble… A première vu, c’est un jeune homme, plus proche de l’homme que ne l’indique son âge. Il fait un peu plus vieux que ses 19 années, du haut de ses 1m80 et de ses 70 kilogrammes (environs). Sa carrure n’est pas celle d’une montagne de muscle mais plutôt celle d’un athlète, un homme au corps entrainé mais qui ne fait pas plus peur que cela, aux muscles fin et harmonieux.
Il faut dire qu’il passe pour un type en décalage avec son temps qui ne le fait entrer dans aucune catégorie pré définie. Même sa nationalité ne transparait pas dans ce physique atypique.
En effet, difficile de voir que celui-ci est allemand tant il possède peu de trait typique de ces habitant. Exit les cheveux blond et les yeux bleu claire, la peau laiteuse de ceux venant des pays plus au nord.
Ahriman a prit des caractéristiques physiques des pays du sud dans lesquelles il a vécut et vit à présent. Sa peau n’est certes pas bronzée comme ceux originaires des littoraux méditerranéens, mais s’associe davantage à une couleur pèche plus soutenue qu’à une peau laiteuse nordique.
Son visage tantôt souriant, tantôt lisse, est fin tout en restant masculin, un menton volontaire et un nez droit et taquin prône harmonieusement au milieu de son visage et lui donne un aspect attractif et joyeux. Des yeux en amandes, d’une jolie couleur bleue océane, dans lesquelles brillent une lueur malicieuse mais pourtant profonds et insondables comme l’océan dont ils tirent leur couleur. Ses cheveux quant à eux sont d’une couleur oscillant entre le gris et l’argenté, il les porte long, attachés en une queue de cheval basse qui descend jusqu’au milieu de son dos. De lourdes mèches retombent sur le coté droit de son visage sans pour autant bloquer sa vue, ceux-ci étant maintenue par un bandeau qui entoure son front... La plupart du temps !

Ahriman est donc un homme qui ne possède pas de caractéristique propre à son pays d’origine, ressemblant davantage à un voyageur itinérant et ouvert venant d’un lointain pays inconnu…
Mais surement pas à un combattant acharné qu’il incarne pourtant depuis quelques temps à présent. Ne vous fiez pas aux apparences, comme dirait certain…


Description Mentale:

Insouciance. Ce mot lui colle à la peau avec beaucoup de force et il faut dire qu’il fait tout pour être ainsi vu. Oh, il l’est, mais beaucoup moins que ce que l’on croirait au premier abord, quand on le voit sourire de rien ou rire de peu, se moquer de lui-même ou du reste, jamais pour blesser mais simplement en donnant son avis sur une question qu’on lui pose (ou pas). C’est une personne que l’on dirait naturellement gentil et porté sur la sociabilité. Il n’a aucun mal à aller vers les autres et apprécie la compagnie, même silencieuse d’une autre personne. Il parle, parle et parle encore, sans soucie aucun, sans mal non plus. Quand on le voit, sa personnalité brille et fait penser au soleil qui réchauffe la terre de ses rayons dorés. Chaleureux et sociable, souriant et agréable, il pourra paraître pour certain agaçant par sa façon d’être, toujours de bonne humeur ou se plaisant à rire dans des situations qui sont loin d’être amusantes. Il prend la vie comme elle vient, sans vraiment y réfléchir, et se considère lui-même comme quelqu’un d’impulsif et de buté qui possède peut être aux yeux des autres un moral d'acier qui ne fléchira pas…Serein également et doué d'une certaine sincérité voire d'une franchise importante, passant parfois au dessus du tact pour dire ce qu’il pense sans se soucier de faire appel à la politesse qui est pourtant de rigueur dans certaine occasion. Il ne va pas jusqu’à l’insulte, son éducation, même lointaine, garde une certaine emprise sur lui mais ça ne l’empêche pas de regarder les autres droit dans les yeux en leur disant sa façon de voir les choses.
Sauf cas particulier.

Et pourtant, parfois, il semble bien différent de cette image d’homme sans problème et déterminé qu’il s’est construit avec force.
Parfois, lorsque son regard se vide et que l’étincelle qui brille habituellement dans ses yeux s’éteints sans raison. Lorsque sa phrase reste en suspend et ne se termine jamais. Lorsque le sourire habituel qui orne ses lèvres disparaît.
Ces moments où celui que l’on nomme Ahriman perd toute sa lumière, et n’est guère plus qu’un pantin d'ébène.
Parce que derrière la lumière d’un soleil factice, il y a son pendant, les ténèbres d’un être qui perd, petit à petit sa raison, sa volonté et tout ce qui le compose. Et il a peur. Peur de ce qui se profile lorsqu’il regarde l’horizon et n’y voit que le crépuscule et non plus l’aube. Sa lumière est fausse, menteuse et trompeuse. Manipulatrice? Et il le sait. Alors lorsque vous le voyez si ouvert, posez vous la question : l’es t’il réellement ? A-t-il déjà dit quelque chose sur lui ? Quelques choses de vraiment personnel et non pas de vulgaire banalité sans intérêt ?

En réalité, Ahriman est une personne mystérieuse, qui ne révèle que bien peu de chose sur lui. Il peut devenir cynique et même blessant avec d’autre personne, incompréhensif alors pour ceux qui l’ont déjà côtoyé, plus dure et violent. Le combat est ce qui lui reste, là où il éprouve encore des sentiments violents qui lui permette de se sentir en vie. En attendant…
Qui peut savoir ce que cache la lumière ?

Histoire

Ma vie s’étiole…Mon âme s’efface.
Doucement, langoureusement, sans que je ne puisse rien faire pour empêcher cela. Elle qui s’écoule entre mes doigts comme de l’eau, sans que je ne puisse rien faire pour éviter qu’elle ne se répande ailleurs.
Combien de temps encore, ma conscience sortira victorieuse de ma lutte ? Combien de temps avant que je ne sois plus qu’un pantin de chaire sans volonté ni désir, vivant en apparence mais mort à l’intérieur ?
Lorsqu’elle sonnera le glas de la fin, de la fin de mon âme, de celle de ma vie…Je n’aurai plus qu’à espérer que la mort n’emporte également mon corps.

Cette malédiction qui me ronge…Je commence à avoir du mal à me souvenir, à me rappeler d’où elle vient, de ce qu’elle est réellement. Ma mémoire s’étiole en même temps que mon âme, devenant plus incertaine et vagues sur les événements pourtant majeur de ma vie. Un tribut de plus à payer.
Je n’étais qu’un enfant. Un gamin sans aucune prétention vivant dans un château trop grand et trop vide. Les souvenirs sont flous, mais le noir et la solitude étaient mes compagnes…Seul malgré le nombre de personnes autour de moi, un univers tellement superficiel, basé sur des apparences toujours trompeuses, menteuses. Ma…Famille.
Non…Juste une famille de la haute noblesse allemande, aussi ancienne que le pays diraient ils avec arrogance. Et moi, je n’étais qu’un rouage de plus qu’il fallait huiler pour faire rentrer dans ce moule parfait et qui ferait tourner la grande roue du destin de ma si prestigieuse famille.
Je me demande aujourd’hui encore…Si ils m’ont vraiment aimé. Mes parents. Ma sœur. Mon frère. Je ne parle pas du reste de ma fameuse famille, pour eux, je sais que je n’étais guère plus qu’un pion à placer sur l’échiquier du monde qu’ils voulaient conquérir et qui est subitement passé du blanc au noir.

Noir, comme le pentagramme qui barre mon dos et qui vient de cette époque. Il y a une dizaine d’année. Je m’en souviens encore, de cette journée qui avait semblé comme les autres et pourtant, que je sentais comme différente. Une impression étrange qui m’avait poursuivit.
Ma petite sœur avait disparut. Les adultes étaient partis la chercher sous la pluie battante. C’était la panique dans notre domaine, et moi-même, je me souviens d’avoir eut peur pour elle, alors, malgré les ordres, j’étais partie à sa recherche de moi-même. Je savais où elle était, je l’avais senti, alors j’y étais allé. Simplement. Logiquement.

Et lorsque je l’avais trouvée, le visage tourné vers le ciel, un sourire sur son visage j’avais été soulagé. Soulagé avant d’être paniqué. Elle lui ressemblait, en apparence, elle était la même petite fillette fragile et mignonne, aux jolis cheveux blonds et aux yeux bleus mais ce n’était pas elle. Au fond, ce n’était pas Annaëlle. Je me souviens encore de cette image, comme gravée à jamais dans ma mémoire de cette fillette semblant être ma sœur qui se retournait vers moi avec un sourire dangereux, faussement doucereux.
Un sourire cruel. Une voix semblant venir d’autre part, d’une autre personne, beaucoup plus grave que la jolie voix fluette de ma sœur. Et puis cette horrible douleur qui fut la genèse de ma malédiction…

En réalité…
Je n’ai pas oublié ce qu’il s’est passé. En réalité…
C’est le seul souvenir dont je veux me débarrasser, mais qui reste malgré toute ma volonté, pour me rappeler ce que j’ai perdu, pour ne pas oublier la raison de ma présence ici.
Elle qui n’était pas ma sœur. Moi qui n’était pas réellement la personne à qui elle s’adressait.
« Ahriman ».
Et le pentacle qui m’a été tracé dans le dos.
« Ahriman ».
Le nom d’un grimoire, celui d’une sorcière morte brûlée vive, pleine de haine et de rancœur envers ceux qui l’avait punit. Les maudissant à travers son calvaire.
Et elle m’avait appelé ainsi, à travers la bouche de ma sœur morte dans mes bras.

C’est une double malédiction qui m’a été donné ce jour là. La première concernait mon âme qui finirait par disparaitre totalement, un peu plus chaque année, jusqu’à ce que je devienne un simple réceptacle, vide d’émotion. La seconde, fut de marquer mon corps d’une malédiction, de souiller l’enfant que j’étais et de faire retomber cela sur ma famille. Souillé par la mort d’un être qui ne méritait pas de l’être.
Et Eux.
Ils m’ont renié.
Dès qu’ils l’ont vu, dès qu’ils ont fait le lien entre le pentacle tracé sur mon dos et la sorcière célèbre de notre pays. Eux aussi m’ont appelé « Ahriman ». Le démon. L’impure. Le Pactisant. Le tueur et l’assassin du Diable.
Et ils n’ont pas écoutés mes paroles, n’ont pas préter attention à mes propres larmes, à ma souffrance, trop croyant et superstitieux dans ce Dieu unique pour émettre un doute sur ce qu’ils avaient découvert, me mettant immédiatement cette étiquette. Après tout, j’étais déjà étrange avant cet incident, alors cela confirmait que mon étrangeté était mauvaise, affilé au diable. Ma sœur était morte, et j’en étais le coupable tout désigné, parfait.
Je l’ai vu mourir, mais…Ce n’était pas moi qui l’avais tuée.
Je l’ai vu mourir. Je l’ai sentie mourir. Cette sœur qui n’était plus ma sœur. Annaëlle, était déjà morte lorsque je l’avais vu sourire. Ce n’était plus elle.

Difficile à imaginer mais je l’ai senti.

On m’a renié, dissimulé à la vue des autres pour que ma famille ne tombe pas en disgrâce. Ils ont voulut me tuer je crois, faire passer ça pour un accident banal mais je me suis retrouvé seul à errer, je ne sais plus comment. Peut être par pitié ou par crainte dans ce que je pourrais leur faire... ?
Ou était-ce ma mère…

Les événements suivant sont plus troubles. Je me suis retrouvé dans un autre pays – la Hongrie – ou j’ai fini dans un orphelinat, rayant mon vrai nom pour ne donner que ce générique absurde de Ahriman.
Et pourtant, paradoxalement, malgré mon trouble et le calvaire qui allait commencer à être le mien, je me sentais…mieux. Libéré d’un poids mais d’un autre coté, accablé par un nouveau. Parce que je devais vivre, ou plutôt survivre avec, en essayant d’oublier, sans y parvenir...
C’est une période dont j’ai le plus de mal à me souvenir, peut être parce qu’elle était remplie de mes meilleures souvenirs et de mes plus grandes peurs. A cette époque, je n’avais pas de réel problème avec cette malédiction toute nouvelle, je n’y croyais pas et n’avais aucune preuve que les mots de celle-ci ne se réalisent…
C’est plus tard, dans mon adolescence que j’ai compris que ce n’était pas une erreur qui m’avait arraché à ma famille et tué ma sœur.

J’étais maudit.
« Ahriman ».
Ce nom qui n’était pas le mien, mais que j’avais adopté pour je ne sais quel raison. Peut être parce que ses derniers mots doux, étaient adressé à Ahriman…Peut être parce que ce nom avait une signification plus profonde pour moi. Mais ça, je ne suis pas encore prés à en parler.

Je ne fus jamais adopté. Je suis resté plusieurs années dans cet orphelinat, en Hongrie, avant qu’un nouvel incident ne change la donne. C’est une habitude dans ma vie, j’ai un don pour me jeter tête baissé dans les ennuis (pour rester poli).

Vous connaissez le cosmos ?
Moi, à cette époque, je ne savais pas ce que c’était. Je ne savais pas que ce que je considérais comme de l’empathie ou de la compréhension, ou ce que d’autre considérais comme un pouvoir maudit…ce que j’avais un peu gardé en tête aussi, je dois l’avouer… était en réalité une énergie qui avait créée l’univers et qui était parfois utilisable par certaine personne. Et que ça n’était pas une marque du diable.
Ça, on me l’expliqua après que je l’ai utilisé. Ça aurait été bien plus pratique de le savoir avant…
Avant de décocher cette flèche contre cet animal qui me fonçait dessus. Je n’ai pas touché l’animal que je ne visais pas, mais le sol devant lui, oui…
Ça fait un drôle d’effet, de voir le sol se creuser sous l’effet d’une simple flèche de bois et de métal. Ça à fait un effet semblable sur l’animal qui s’est enfuit dans la direction l’opposé…J’aurais sans doute fait de même à sa place…Mais j’étais un peu trop choqué…

Et le choc eut du mal à s’atténuer par la suite, au vu des révélations qu’un homme bizarre me fit. Dieux. Cosmos. Olympe. Elu.
Ça se compliquait.
Mais aussi compliqué que cela puisse paraître…C’est cet homme que je choisis de suivre.
Au début davantage par curiosité je crois…Ou peut être par espoir ou par peur, je ne sais plus.
Les choses se sont déroulées tellement rapidement, mais j’ai finis par y prendre goût. J’étais utile à quelques choses, et je n’étais plus aussi étrange puisque entouré de personne comme moi. J’avais des explications sur ce qui m’apparaissait si obscure et dangereux chez moi.
Même si certaine chose semblait tirée par les cheveux…des Dieux ! Et plusieurs ! Pas qu’un seul comme dans la religion de ma famille…Et si proche et pourtant, inaccessible… Tellement inattendu et…tout simplement surnaturel au début…Mais le temps aide à comprendre…
Si dans ma religion légitime, j’avais été un démon…Dans celle-ci, différente, j’étais un combattant.

Mais … Aujourd’hui…
Aujourd’hui, c’est devenu ma seule raison d’exister. Me battre me donne l’impression de vivre…Me prouve que je suis encore en vie et capable de me battre pour quelque chose !
Pour combien de temps encore… ?