Souvenirs du passé... [PV Natsu]

Le Japon…Voila combien de temps que je n’y avais remit les pieds ? Une éternité dans mon esprit dominé par une entité qui ne m’est propre mais dont je ne pourrais pourtant me passé. Elle a prit le pas sur ma vie, cette divinité céleste, mais je n’ai aucun regret, car grâce a lui, j’ai pu sauver celle qui avait prit plus d’importance dans ma vie que je ne voulais l’admettre, une personne que je protéger et qui ne connaissait même pas mon existence en tant que frère. Mais même si mon âme de mortel voulais la protégé, la divine elle n’y avait jamais vu autre chose qu’un serviteur puissant et zélé qui pouvais être efficace. Soit, nous y trouvions tout deux notre compte. Mais alors, quel souvenir pouvait t’il m’amener à quitter mes divins territoires pour les contrées du Soleil Levant, toujours a cet époque aussi coupé du monde ? Je n’en avais aucune idée précise à vrai dire, mais je voulais encore revoir toutes ses terres de mon enfance, alors que tout semblais bien curieusement vide. Mes pas m’avais d’abord guidé vers le domaine de ma mère, ma silhouette fine, les mains dans les poches, trainant cet aura démoniaque tandis qu’elle avançait d’un pas calculé, méthodique afin de ne pas attirer l’attention, l’on ne sait jamais. Même si la nuit dominée le paysage pour l’instant, la lune décroissante qui dominé le ciel ne me plongeait plus dans une mélancolie lyrique comme je le faisais lorsque je n’étais qu’un enfant. Car devenu le roi des enfers, j’étais maintenant parfaitement capable de contrôler mes émotions et mes pulsions, devenant un être froid, calculateur et impitoyable. Pourquoi en étais-je arrivé la ? Pour ne plus souffrir ou accomplir une divine volonté ? A moins que cela ne soit les deux, ou encore pour veillez sur cette sœur sans que cette dernière ne réalise ma présence, comme d’habitude ? Comment pourrais-je lui en vouloir, moi, réputé fils de catin, une femme qui a commis l’erreur de se donner a un homme pour une nuit, alors qu’elle était fille d’une famille de noblesse respectable, une princesse gâtée par sa famille, très proche de sa mère ? Impossible de lui reprocher quoi que ce soit…

Je m’assis dans l’herbe, juste en face de la demeure de ma mère. Contrairement a ce qu’affirmer les ragots, ce n’étais pas la catin que tout le monde dépeignait. Finalement, elle ne s’était donné qu’a un seul homme dont elle était tombé amoureuse en une nuit, mais ce dernier ne pouvais l’épousé car déjà lié a une autre, le père de la petite princesse de leur cité…Comme quoi, le destin est vraiment machiste et injuste. La femme parviendra un jour à prendre la place qu’elle mérite dans ce monde de machiste imposé par la volonté de la religion de l’unique, j’en étais sur et certain, même le divin habitant mon corps était d’accord avec moi, chose plus que rare dans un sujet aussi délicat que celui-ci. Contemplant la demeure ou j’avais vécu mon enfance, aimé une femme que je n’avais jamais vu et protégé une sœur qui ne réalisé même pas le lien qui nous unissait, je me remémoré quelques souvenirs de ce début de vie qui pouvait paraitre totalement inutile mais qui ne le fut pas. Car il allait conditionner notre vie en tant que spectre, divinité, chevalier ou autre. Même l’élément le plus insignifiant pouvait avoir de l’importance dans une vie, je l’avais réalisé assez vite, mais pas autant que je ne l’aurais cru, surtout pour une divinité majeure comme Hadès…

------ Flashback-----

« Alors que des passions enflammée nous consumé,
Nous fument incapable de voir que bientôt, le destin allait nous séparer… »

Encore ce même rêve et cette même envie d’écrire. Cela faisait longtemps qu’elle ne me quittait plus. Malgré mes maigres petites six années d’existence, j’étais déjà un véritable virtuose de l’écriture, mais surtout dans les périodes de lune Décroissante. A chaque fois, une sorte de mélancolie s’insinué en moi, me faisant ressentir des sentiments qui devrait m’être totalement inconnu. L’amour, cette chose assez curieuse que les adultes ne parvenait parfois jamais a ressentir ou apprivoisé, j’avais la sensation de le connaitre mieux que n’importe quel autre être de mon petit univers, surtout ma pauvre mère qui vivait dans le sentiment d’avoir commis le péché irréparable en me mettant au monde. Parfois, j’avais l’impression qu’elle me haïssait pour cela et qu’elle ne souhaitait que me tué, oui, je pouvais de temps en temps lire cette haine dans les yeux. Moi qui était totalement pure, je ne comprenais encore le fait que certaine personne puisse me mettre sur le dos des choses que je n’avais même pas commis de ma propre volonté. Mais j’allais découvrir bientôt que la race humaine n’était pas conçue pour s’apporter le bonheur. Il ne transmette le désir que de transmettre leur semence, a vous rendre malade, chaque être vivant de cette planète ne née qu’en vue d’une propagation instinctive, nous somme ainsi programmé, et c’est cela la cause des guerres saintes.

Mais lui, il est différent, il me ressemble. Il n’a ni passé ni futur, il ne vit que l’instant présent et c’est tout. Même si parfois les souvenirs, bon ou mauvais, finissent par nous rattraper, l’on ne peut jamais totalement en venir a bout, nous ne vivons avant tout que pour apporter cette chose que l’on apelle le « bonheur quotidien » et qui se traduit par diverse chose plus ou moins intéressante, mais qui avant tout sont tournés vers notre entourage. La vision de cet Hécate me troubla au plus haut point. La seule chose que je savais sur elle était qu’il s’agissait d’une déesse de la mythologie grecque, et puisqu’elle hantait encore mes nuits et journées parfois, autant parvenir à la connaitre un peu mieux. Je me décidé à faire enfin appel a ce père que je ne connaissais que depuis quelques jours et timidement, me rendait a sa porte sans savoir quel accueil il me réservera. Je risquais de voir ma sœur, elle ne sachant même pas que j’étais de sa famille. Plutôt chétif et sans aucune carrure particulière, mes cheveux brun me donnais une allure assez quelconque, pas le genre de garçon que l’on demanderait pour danser en tous cas…J’allais bientôt réaliser a quel point cette réflexion était plus que juste, mais pour l’instant, seul le stress de me voir refoulé a la porte de la demeure du paternel guidait mes pas. Rapidement, j’arrivais devant un manoir des plus grand et magnifique, qui prouvais la supériorité de cette famille sur la région.

Arrivant devant la porte, il ne me restait plus qu’a faire le plus difficile, frapper et attendre une réponse quelconque d’une personne de la maison. Probablement une domestique d’ailleurs, mais c’était ce que je souhaitais, car cela me rendrais la vie bien plus facile. Prenant mon courage a deux mains, je me décidé a frapper a cette double porte avant de me rendre compte qu’il y avais a ma droite une petite cloche qu’il fallait sonner pour pouvoir entré, mais parfois j’étais vraiment stupide. Soufflant quelque peu, je sonnais donc cette cloche avant de croiser les bras dans le dos, attendant que quelqu’un vienne à ma rencontre, le moment le plus difficile car si j’étais refoulé, il était clair que je ne reviendrais plus ici malgré les encouragements de mes deux parents…

--------

Une fois de plus, j’arpentais le chemin jusqu’au manoir de ma demi sœur. Les bras croisé dans le dos, le Cosmos d’Hadès me rendait beaucoup plus majestueux et respectable qu’avant, sans parler de cette toge d’ébène bien entendu. Mais plus que tout, les souvenirs de ses temps bénis puis détesté me revenaient en tête. Pas de guerre saintes, mais des conflits d’influence familiale et de pouvoir tous plus stupide les uns que les autres. Désirs inassouvie, pulsions incontrôlée et impureté allait une nouvelle fois dominé la race humaine pour mon plus grand étonnement et le plus grand plaisir du sombre monarque qui avait choisit mon corps comme réincarnation. Au fur et a mesure, il laissa mon esprit être guidé par la colère et la haine avant qu’il n’arrête mon massacre pour que je puisse devenir le grand dieu des enfers et qu’il prenne ma place, même si les gens ne pouvais jamais savoir réellement si c’était l’hôte ou la divinité qui parlait. En fait, c’était toujours les deux. J’avais accepté depuis longtemps la destiné de ne faire qu’un avec le sombre monarque et je ne faisais que transmettre sa divine volonté a travers les enfers et la terre ! Restait la curiosité de retrouvé mes souvenirs d’enfance, ce que j’avais réussit ou échoué, ce qui avais influencé ma destiné, ce qui m’avais tout bonnement rendu plus fort…

~¤~ Flashback ~¤~

« Si la solitude sépare, elle tranche bien des liens qu'on ne coupe qu'à regret, mais elle permet de plonger des racines dans ce qui est essentiel... »

Encore une nuit courte et solitaire. C'est dans mon lit que je pensais à tout ce que je pouvais penser, réfléchir... La lune semblait s'afficher clairement à ma fenêtre comme si que rien ne s'était passer, comme si elle veillait sur le temps qui n'appartient qu'à Cronos et à son sablier aussi maudit que lui-même. Mon petit être frêle, silencieux et fatigué s'était encore une fois montrer. Voilà ce que je cherche à fuir depuis tant d'années. Pourquoi suis-je venue sur cette Terre qui n'a pas besoin de moi ? Où est donc ma place aujourd'hui ? Je n'en sais rien mais encore une fois des pensées funestes viennent de s'emparer de moi comme un fruit qui attend d'être cueillit par une main quelconque. Ces derniers temps, mes nuits sont courtes et j'en ignore les raisons, ce qui fait penser à mes parents que je suis malade mais je sais au fond de moi cela n'est qu'un prétexte. M'aurait-on jeter un sort ? Suis-je une sorcière ? Un être vil qui est assoiffé de sang ? Non, je suis loin de tout ça, je ne suis pas tous ça. Je suis une pourrie gâtée qui ne réalise pas tout ce que j'ai autour de moi. Trop couvée par papa et maman, aveugle de ces instants présents qui forme ma vie aussi monotone soit-elle. Inquiète, je finis par me lever. D'ailleurs, un de mes servants entrent mais je l'expédie dans sa propre chambre en regardant l'heure. Et puis, je préfère être seule. J'ai envie d'être seule... Cette solitude qui arpente ma vie comme si elle était mon compagnon officiel... Attrapant ma robe de chambre, je mis ma paire de sandale qui me servait de patins. Mes parents ne voulait pas que je me déplace pieds nus mais au diable l'avarice, je fais ce que je veux dans ma chambre. Tout en mettant ma robe de chambre, je retire mes patins pour entrer directement avec le sol froid et humide de ma chambre. Je m'approche de ma fenêtre en murmurant ma dernière chanson latine que je devais connaître.

« - Aringus ostream amat in imis marium,
Id unice appetebat, ut daret osculum.
Ostrea erat dura, manebat in testa;
Aringo licet gemente, non spectat ex ea.
Aliquando reseravit testarum par olens,
In aequore os suum spectare cupiens.
Aringus adnatavit, caput inseruit
Pudico et oscillo gaudere voluit.
O miserum aringum, quam turpiter se dat!
Testas cruenta clausit et caput amputat.
Nunc mortuum cadaver maestum in mari nat,
Et unquam amaturum se ostream negat. »

J'étais à la fenêtre à observer cette lune aussi décroissante qui semblait me narguer, me montrer sa supériorité. Mais ce n'était que la lune de la déesse Hécate et rien de plus. Je savais qui était cette déesse par les écrits mythologiques et je savais même que la déesse magicienne était vénérée par une autre religion que celle dans laquelle j'ai grandis. Mais peut m'importe. Toi qui joue ta fière serait-tu capable de me montrer mon avenir aussi obscur et noir soit-il ? Le silence de la pièce me rendit complètement stoïque et je décide de laisser la lune en paix pour me rendre au seul endroit où je savais me lâcher: la salle des fêtes où je pouvais laisser mon esprit divaguer comme il l'entendait...

~¤~ Fin du Flashback ~¤~

------------------------------------------------------------------------------------------

Le japon... Mon pays natal... J'étais loin de m'imaginer qu'en cet instant, je retrouvais mes origines effacés et oubliés à la suite de ma première mort. Mon étoile brillait dans les cieux et ceux malgré le soleil était levée. Mais elle n’est pas visible dans le ciel. J’étais dans mon village natal mais depuis trois longues années j’avais changer. Personne ne pu me reconnaître. Ses montagnes sacrées… Jamais personne ne viendra perturber ce lieu. C’est d’ailleurs le seul lieu où on peut me trouver sur Terre car c’est le seul qui est un vrai paradis à mes yeux. Dans l’ombre, je veille mais je repère au loin un homme qui semble tenir quelque chose mais j’ai la drôle d’impression de reconnaître. Oui, je le reconnais, la dernière que nous nous sommes rencontrés c’était lors d’un contact dans la bibliothèque de mon père… Mais bien plus, il me disait quelque chose. Ma mémoire ne me permet pas de me souvenir mais je suis sûre que je le connais depuis longtemps. Lui ici ? Que vient-il faire en ses lieux ? Que vient-il faire en ces lieux sacrés ? Je vais en avoir le cœur net. Je le surveille de prés avant de le rejoindre. Je n’étais pas cacher et je ne cherche pas à le faire. Mais dans son dos, je libère une phrase qui à tout son sens. Le vent était lever et je dégage mes cheveux de la cape que je portais. J’avais laissé mon surplis aux Enfers. Même si je suis une spectre, je suis aussi un être humain et même si je hais plus de la moitié de la rage humaine. Le pays du soleil levant, Terre d'exil... Pourquoi à-t-il fallu que je cache mon statut à mes proches ? Je ne veux pas leur révéler la vérité sur ce que je suis devenue depuis ma mort officielle. Et puis de toute façon, je n'ai plus le même physique que lors de mes treize ans. Ce passé difficile me poursuit encore et encore sous forme d'un fantôme que je ne parviens pas à expier et à envoyer dans le monde de l'oubli. Je veux oublier et je veux avancer dans ma nouvelle destinée. Je n'ai plus ma place dans ce monde de mortels idiots et bête que la déesse de la Sagesse de la Sagesse chéri tant. La nuit est présente sur le domaine familiale et les lumières semblent s'éteindre les unes après les autres comme si on m'avait oublier. Je surveillais dans le plus grand secret cette demeure si sacrée. Ils vivaient sans moi et malgré tout, ils avancent en tentant d'oublier que j'ai été meurtrie, bafouée et assassinée. Mais en regardant la lune, je su qu'il était temps pour moi de retourner dans mon royaume d'adoption. Je saute du toit du manoir grâce à quelques tours que je fais depuis pas mal de temps. Peut-on me reprocher de vouloir veiller sur ceux qui m'ont élever et qui m'ont chéri jusqu'à ce jour fatidique et maudit par ma propre famille. Mais puis-je parler de famille ? Je reste persuadée que je reste quelqu'un qui n'a pas sa place sur cette Terre... Parmi les Mortels... Chose que je fus jusqu'au réveil de mon âme haïssant les hommes pour tout ce qu'ils ont fait. Mais seul une grande divinité grecque m'a accueillit pour ce que j'étais et non pas ce que je fus... Mais sur le chemin, je croise cette fameuse personne que j'avais déjà vu par le passé mais je ne savais pas qui il était et même encore...

Je n’étais pas seul…Etonnant ! Mais je savais bien qu’une seule personne pouvait se trouver sur ma route en ses lieux…Ma propre demi-sœur. J’aurais pourtant parié qu’elle préférerait tourner le dos a tout ceci, ce montrer plus forte et oublier le passé, mais elle ne pouvait oublier sa famille et les protégé encore apparemment…Moi je n’étais revenu que pour réveiller de vieux souvenir, mais je n’aurais jamais imaginé que ce serait a ce point ! Mes mains enfoncer dans les poches de ma toge d’ébène, je ne recherchai pourtant pas a l’éviter bien au contraire. Fermant les yeux quelques secondes, le chemin de mes pas me guider vers elle, de même que son pas se diriger vers moi. Nous ne nous étions vu qu’une seule fois, lorsque je m’étais rendu dans le domaine de son père la première fois pour voir les livres de mythologie. Je m’arrêter pourtant a quelques pas d’elle, n’osant la dépasser sans lui adresser la parole mais en même temps, ne sachant quoi lui dire…Comme s’était proprement stupide ! J’étais son dieu et je semblais avoir peur ! Mon regard était masqué par mes cheveux encore, je décider de faire encore quelques pas avant de prendre la parole de mon timbre de voix neutre mais toujours quelque peu grave

« Ainsi, nous nous revoyons sur les lieux de notre enfance… »

----Flashback---

La porte s’ouvrit assez rapidement sur une servante qui était habitué dans la tenue habituelle de cette profession. Elle était mignonne mais sans plus, la fatigue des taches quotidienne nécessaire a l’entretien de cette demeure l’éreinté et la privé d’une partie de son charme. Qu’importe, j’étais trop pure a cet époque pour pensé a se genre de chose, ce qui est pratiquement toujours le cas d’ailleurs ! Elle me demanda qui je venais voir et je lui donnais le papier que mon paternel m’avais confié pour pouvoir entrer facilement dans la maison. Surprise, la jeune femme me demanda un peu de patience et tourna les talons dans la maison qui semblait bien immense. J’attendis alors assez longtemps pour usé ma patience qui, il fallait bien l’avoué, n’atteignez pas des sommets d’excellence ! M’asseyant dans l’herbe, j’attendis la tête sur les genoux que la servante revienne. Au bout de dix minutes, la servante revint et me regarda avec un étonnement non dissimulé en m’indiquant que monsieur était prêt a me recevoir et également qu’il ne valait mieux pas que je m’asseye de nouveau dans l’herbe car cela leur donnait plus de travail. M’inclinant avec des mots d’excuses, j’entrais ensuite surprenant vraiment la jeune femme qui n’était qu’une servante et qui ne devait clairement pas avoir l’habitude qu’on s’excuse devant elle.

D’ailleurs, alors que j’allais m’aventurer dans l’immense demeure, la jeune femme me rattrapa d’un coup et me prit par l’épaule pour m’empêcher d’aller plus loin. Surprit, je tourner mon regard vers elle avec une expression d’interrogation avant qu’elle ne m’indique qu’elle me guidera vers le bureau paternel. J’approuve d’un hochement de tête avant de poursuivre mon chemin, toujours aussi tendu. Je ne voulais pas déshonoré le paternel malgré que je ne lui fasse pas forcement conscience. Une fois arrivé devant une grande double porte, elle me demanda une nouvelle fois d’attendre quelques seconde et ouvrit la porte, m’annonçant auprès de mon père avant de se tourner vers moi pour me dire d’une manière polie que monsieur m’attendait. Une fois de plus, j’inclinais la tête pour la salué avant de rentré dans le spacieux bureau qui devait être le lieu de travail de cet homme. Des étagères remplis de livre un peu partout avec un bureau dans un bois noble, l’homme qui me faisait face était assez séduisant pour faire craquer nombre de femme et dégageait une forte impression de puissance. Pourtant, il n’éleva point la voix à mon contact et me demanda poliment pourquoi j’étais présent en ses lieux. Je lui expliquai succinctement l’objet de mes recherches et cela sembla l’amusé ! Alors comme ca la lune m’inspirait l’amour, à mon âge ce n’était pas sérieux ! C’était ce qu’il avait dit. Pourtant, cela l’amusa assez pour qu’il se décide à m’aider et il se leva de son siège pour me conduire dans la bibliothèque. Il m’indiqua la direction des livres mythologique en m’expliquant qu’il restait dans la pièce pour m’aider dans mes recherches. J’approuvais de la tête puis nous décidâmes de partir tout deux à la recherche de ses fameuses légendes mythologique, sans savoir que la princesse de la maison allait finir par intervenir…

--------

Fermant les yeux, je ne la regardais pas, sentant le poids de ma culpabilité sur mes épaules. Il m’avait fallut trois longues années pour apprendre à maitriser le Cosmos d’Hadès avec son aide et lui venir en aide, ce fut bien trop long et elle mourut, car mon aide ne fut assez précieuse. Je lui avais redonné vie pour me faire pardonner, mais parfois, je me demandais si j’avais prit la bonne décision a ce moment ! Il faudra un jour que je lui demande ce qu’elle préféré ! Reprenant la parole en m’exprimant comme un frère et non un dieu, je repris, une larme sur la joue gauche, une seule cependant

« Je suis désolé d’être arrivé trop tard pour t’aider… »

~¤~ Flashback ~¤~

« L'amitié, c'est la fidélité, et si on me demandait qu'est-ce que la fidélité ? Je répondrais c'est l'amitié ! »

Mes pas dans les couloirs étaient silencieux au point de ne pas réveiller ceux qui dormait dans la maisonnée Ou plutôt un manoir, vu le nombre de pièces qui s'y trouvait... J'avais beau vivre ici depuis des lustres, ma mémoire de petite princesse ne parvenait pas à se souvenir de tout. Mais j'entendais au loin des bruits de pas qui ne me sont pas réellement inconnus. Mon père... Ainsi il était donc lever à cette heure-ci... Afin d'être le plus discrète possible, je me cache tandis que j'entends la voix de mon père s'approcher. Mais apparemment, il n'était pas seul... Bien loin de là, il était accompagné d'un jeune homme que je n'avais jamais vu. Mais pour être franche, je n'ai jamais réellement fait attention à ce qui m'entourait... Mais je me demande ce que cet homme vient faire chez moi alors piqué par ma curiosité, je me décide à les suivre dans le plus grand silence. Chose que je parviens à faire vu que j'avais enlevé mes pantoufles pour les garder dans ma main tout le long de la petite excursion. On entendait que leur bruits de pas mais une fois devant la porte de la bibliothèque familiale, je m'arrête bien avant pour les écouter avant de laisser plusieurs minutes s'écouler. Pourquoi mon père était avec ce jeune homme ? Faisait-il parti de la famille ? Qui était-il ? Pourquoi il est là ? Ce n'est pas censé être le manoir familiale ? J'avoue que des tas de questions me traversent l'esprit tandis que mon père et cet homme était dans la bibliothèque. Je finis par les rejoindre et mon père fut d'abord surpris de me voir lever. Mais je ne répondis rien à sa question. Je me demandais où il était passé puis je demande à mon père ce qui se passe et qui était ce jeune homme que j'avais vu à ses côtés. Il m'a clairement fait comprendre que cela n'était pas mes affaires mais que veut-il, je suis trop curieuse et cela ne changera jamais. Je mets donc mes mains sur mes hanches avant de rester en face de mon père à le regarder.

~¤~ Fin du Flashback ~¤~

-----------------------------------------------------------------------------------

J'avais continuer à avancer sans porter attention à celui que je croisais. Pour être exact, je n'avais même pas vu qu'il s'agissait de mon demi-frère aujourd'hui devenu hôte de celui que je sers sans défaut et sans aucun doute. Dire que je n'ai pas de doute ne serait que mensonge et perfidie, mais les doutes que j'ai ne concerne pas ma condition de Spectre parmi les rangs de sa majesté que je sers du mieux que je peux. Mais j'entendis alors sa voix... Cette voix si caractéristique que je connaissais mieux que personne désormais en raison de mon nouveau statut parmi les rangs du sombre monarque. Je m'arrête net avant de me retourner surprise. Je ne m'attendais pas à le retrouver là. Et contrairement à ce que certaines personnes pensent, je continue à veiller dans l'ombre à ceux qui ont tant prit soin de moi jusqu'au jour fatidique... Personne ne savait que j'étais encore en vie. J'étais morte pour eux et donc ils ont appris à vivre sans moi. Mais je suis toujours là, à vivre l'immortalité que le sombre monarque n'avait transmis par le biais de sa réincarnation. Tant que je le servirais, je verrais le monde changer et ceux sans que j'en sois une actrice principale. Après tout, cette Terre mérite-t-elle que je veille sur elle ? Je me le demande bien. Mais quoiqu'il en soit, je vis par l'intermédiaire de la lune Hécatienne que mon demi-frère avait du regret et je pus le voir dans cette larme si précieuse. Étant de croyance athénienne lors de ma première vie, j'avais prié Athéna et les Grecs Olympiens à me sortir des problèmes où je me suis retrouvé par pure folie de mes parents d'avoir déserter un pays qui ne sera plus jamais une monarchie qui fut autrefois diriger par mes parents... Je ne fais que poser mes mains sur mes hanches avant de dire.

« - Ne dit rien... Cela m'a permit d'apprendre des choses que je me cachais justement parce que j'étais vivante... »

Depuis ma mort officielle, j'en avais appris des tas des choses et cela m'a permit de m'éloigner de manière bien plus qu'officiel de ma famille que j'aimais énormément pourtant mais avec tout ce qu'ils m'ont cacher... Cela à couru à ma pseudo perte mais certains serait surpris de me voir encore en vie. C'est purement par égoïsme que je refuse de leur dire que je suis toujours en vie et puis je vais devoir leur raconter comme j'aurais survécue... Non merci, les mensonges ont assez durer. Je ne leur mens pas mais je leur cache la vérité sur mon compte. Je le regarde avant de baisser la tête

« - Des tas de secrets sont tombés et c'est mieux ainsi... »

----Flashback----

« Le mystère infini…
Le cadeau de la déesse amena trois frères et sœur à partir en quête.
L’une devint une héroïne, la seconde voyagea à travers le monde
Et le dernier fut fait prisonnier par son destin
Mais les trois se firent la promesse solennelle
De rechercher la réponse ensemble »

Je n’avais guère entendu arriver la jeune fille puisqu’elle marchait pied nue dans sa maison, chose qui n’était pas si choquante en soit mais que je n’aurais jamais fait. Mon visage mais aussi mon esprit était plongé dans le livre de mythologie que j’avais choisit pour commencer mes recherches sur la divinité de la lune décroissante, de l’ombre et de l’obscurité. Néanmoins, la voie de mon paternel me tira de mes songes et de mes lectures car il demanda à sa fille pourquoi elle était déjà levée, question éludée par la jeune fille qui lui demanda la raison de ma présence ici. Bien que l’homme tente d’imposé son autorité, l’on voyait bien avec son air supérieur, limite arrogante, et la manière dont elle avait mis ses mains sur ses hanches que s’était la jeune fille qui commandait et non pas l’inverse. Elle devait être très capricieuse. Mais en réalisant qu’il s’agissait de sa fille, je réalisé qu’elle était donc ma sœur en quelque sorte, enfin ma demi-sœur puisque nous ne partagions pas la même maternelle. Alors je décidai de poser mon livre sur la table avant de m’approcher du paternel quelque peu timidement. Je ne savais réellement quoi dire a cette jeune fille tant j’étais en quelque sorte impressionner par elle. A partir de cet instant, je me devrais de veillez sur elle dans l’ombre tandis que la divine Hécate continuerait de m’inspiré amour et passion, voire désirs charnels, chose bien curieuse a mon âge. Cette jeune sœur que je n’avais jamais eux, j’avais envie de la protégé même si je savais bien que jamais elle ne pourrait savoir que j’étais son frère…Cruelle désillusion, car rien n’était plus douloureux que l’oublie, mais peut-être accepterait t’elle de m’accorder quelques mots. Timidement, je demandais donc à l’homme

« Monsieur, de qui s’agit t’il ? »
« Il s’agit de ma fille. Natsuhi, voici notre voisin d’en face, Alone. Sa mère ma demander de l’aider dans ses travaux scolaires et j’ai accepté pour lui rendre service. »
« Enchanté de faire votre connaissance jeune fille »

Comme le convenait la politesse, j’inclinais la tête vers le bas en signe de respect. Me relevant ensuite, j’attendis une réponse de ma sœur de manière anxieuse sans toutefois me faire grande illusion. Maintenant qu’elle avait ca réponse et qu’il ne s’agissait de rien d’exceptionnel, la jeune fille partirait probablement pour d’autres cieux…

--------

« Mais nous n’avons pas gagné grand-chose au final…Jamais nous ne vivrons heureux, comme l’avais deviné ma pauvre mère… »

Ma mère…Elle était morte. J’avais commit une erreur deux ans et demi après son enlèvement. Je m’étais rendu chez la famille de ceux qui avait enlevé ma demi-sœur et tenté une petite démonstration d’intimidation en leur expliquant ce qui se passerait s’il ne la libéré pas dans les plus brefs délais. Pour se venger, le fils, jamais à court d’idée, profita de mon départ une nuit pour la demeure de mon paternel pour s’en prendre à ma matrone. Cette dernière fut violée puis assassiné…Jamais je ne me l’étais pardonné ! Pourtant, je n’en avais pas oublié son héritage, mais son cadeau de la déesse me semblait bien loin désormais alors que j’étais moi-même devenu un dieu. Natsu Chan semblait pensé que la situation s’était amélioré, moi au contraire, j’étais plutôt dans l’optique qu’elle avait empiré, car nous n’étions plus vraiment nous même. Certes, j’avais maintenant la puissance d’un dieu majeur puissant, craint et respecté, mais je n’étais en réalité qu’une marionnette et contrairement a ma demi-sœur, je n’avais pas la vie éternelle : quand je mourrais, alors je passerais l’Achéron et irait en jugement comme les autres tandis qu’Hadès recherchera un nouveau corps, c’était aussi simple que cela. Fermant les yeux quelques secondes, je repris la parole d’une voix plus calme pour traduire le fond de ma pensée.

« Quand la guerre sainte prendra fin, la déesse descendra des cieux. Elle déploiera ses ailes de lumière et d’ombre, apportant dans son sillage la félicité de son don éternel… »

Cette histoire, ma mère l’apprécier beaucoup et m’en avait souvent parlé, mais je ne savais pas si ma demi-sœur la connaissait, alors pour qu’elle ne reste pas incrédule, je repris la parole une dernière fois pour lui expliquer la raison de cette réflexion semblant sans queue ni tête, quoi que, je savais sa famille de confession Athénienne, elle avait put en entendre une autre version…

« Cette vieille histoire m’était compté par ma mère comme berceuse souvent, mais je me souvins encore de chaque paroles de cette dernière…Il manquait simplement le chapitre final. »

~¤~ Flashback ~¤~

« Il se peut qu'un enfant unique soit gâté, non pas tant en cadeaux qu'à cause du temps consacré à ses problèmes, mais croyez-moi, il y a des moments où il souhaiterait avoir un frère ou une sœur pour essuyer les chocs avec lui. »

Je me tenais toujours debout face à mon père qui ne se décidait pas à me dire ce qui se passait. Pas que je hais mon père mais je le trouve très distant avec moi depuis trop temps peut-être. Je sais que si je ne vais pas vers lui, il ne viendra pas vers moi et c'est dommage. Je suis la fille trop gâtée et trop pourrie par mes parents sans même savoir qu'on me cachait des tas des choses. J'étais trop jeune et bien trop naïve pour savoir et pour comprendre. Mais quand on cède au moindre de vos caprices, on peut pas apprendre ce qu'est la vie. Je suis capricieuse mais parce qu'on me cède au moindre caprice de gamine. C'est ça être une enfant de riche et être pourrie gâtée dès la naissance. Mon père tente de m'imposer son autorité mais il sait aussi bien que moi que j'aurais toujours la dernière parole... Je finis par entendre des bruits de pas et je me retourne. Je scrute celui qui se baladais dans la bibliothèque du manoir. Pourrie comme je l'étais, je le regarde de haut avant que mon père réponde à la question du jeune homme qui se trouvait devant moi. Malgré tout, je souris avant de lui faire signe de la tête. Je suis une noble et j'ai appris les règles de politesses et de bien séance. Je fis une révérence car je savais que les voisins étaient aussi des nobles. Et entre nobles, le respect était très important.

« - Moi de même ! »

Ma voix était resté neutre tandis que je me relève. Je ne sais pas pourquoi mais ce jeune homme m'inspire un peu au respect. Je finis par me tourner vers mon père avant de lui dire simplement qu'il devrait penser à sa famille au lieu de penser aux autres. En effet, depuis quelques temps, je me sentais un peu seule et mes parents semblaient s'éloigner de moi alors que je suis leur fille et la seule. Saluant le jeune homme d'un signe de tête, je finis par me diriger vers la porte afin de reprendre ma direction initiale mais mon père m'interpella en m'ordonnant d'aller me coucher. J'hausse les épaules en lui répondant que je fais ce que je veux et c'est exactement ce qui se passe. Je fais ce que je veux et surtout quand je veux. Le pire, c'est que personne ne m'arrête... Pff ! Je suis décidément trop aveugle pour savoir ce qui se passait et que j'avais bien plus que des parents autour de moi. Je quitte la bibliothèque avant de me rendre dans le salon où je tombe sur une photo de deux petites filles. Je savais de ma mère qu'il s'agissait de moi et ma jumelle mais qu'elle était morte à l'âge de deux ans... Pourquoi n'a-t-elle pas survécue à sa maladie ? Je l'ignore mais le passé est le passé. Emportant la photo avec moi, je file aux cuisines me prendre un fruit. Je m'assis à une chaise avant de mordre la pomme. Mais je continue à regarder cette photo. Pourquoi ai-je ce sentiment de solitude ? Je l'ignore ...Mais peut-être que mon avenir me le révélera...

~¤~ Fin du Flashback ~¤~

--------------------------------------------------------------------------------------

J'étais face à face avec mon demi-frère qui était devenu la réincarnation d'un dieu.. Notre vie de mortels n'a désormais plus rien à voir avec celle que l'on vit maintenant. Bien loin de là. Levant les yeux au ciel, la nuit semblait être plutôt avancer et cette fois encore, la lune semblait nous narguer... Ou serait-ce alors nous surveiller ? Je l'ignore totalement mais en tout cas, les rues du village reculé se trouvant dans les hauteurs des montagnes Japonaise était vide de toutes vies, de toutes animations que le caractérisait tant la journée quand le soleil est levé.

« - Tant nos vies de spectres souffleront notre vie passé... Voilà bien longtemps que je ne vivais pas heureuse... Nous avons notre but, notre destinée mais une promesse est une promesse. J'irais jusqu'au bout... »

Je ne me cache pas. Une promesse est une promesse et je suis quelqu'un de parole. Je regarde le ciel en plongeant mes yeux dans les étoiles. Je n'aurais pas la chance de rejoindre les étoiles un jour car je suis vouée à vivre éternellement et à voir la vie s'écouler devant moi sans jamais pouvoir donner d'héritier par ma condition... Sauf si le père est spectre mais dans ce cas, il possédera notre capacité de renaître de nos cendres tel un phénix qui redémarre un cycle de vie. Nous c'est pareil... Mais le fait de voir le temps passé me rend mélancolique. Voir tout ceux que j'ai connu par ma période vivante s'éteindre peu à peu me fait peut-être plus de mal qu'autre chose... J'entends ses paroles suivantes et j'arque un sourcil... Mais de quoi il me parle là ? Il perd la boule ou quoi ? C'est en arquant un sourcil que je le regarde tandis qu'il m'explique que sa mère lui chantait cela soit forme de berceuse... Il en avait de la chance. Moi, plus je grandissais et plus mes parents s'éloignèrent de moi comme si je n'étais que la peste... Soupirant, je baisse les yeux

« - Je ne connais pas cette histoire mais au moins, ta mère te chantait une berceuse... »

Des regrets ? Des larmes ? Rien de tout cela... Pourtant, je ne peux pas haïr ceux qui m'ont conçu mais il est vrai que si ils ne se seraient pas éloignés de moi, je ne serais devenue aussi peste dans ma jeunesse... Je ne demandais qu'une chose: Qu'on s'occupe de moi...

Sans aucun doute, ma demi-sœur avait recherché l’attention de ses parents ce jour la, mais elle n’obtint que des gestes peu assurés et de fatigue de la part du paternel. Moi je n’étais pas aveugle, mais je ne pouvais lui offrir l’attention qu’elle rechercher. L’impuissance dont je souffrais m’agaçais, mais je m’étais promis de veillez sur elle de loin, attendant le moment propice pour agir. Malheureusement, je ne pus saisir ma chance, enchainé dans mon propre destin. Parfois, je me demandais si ma mère n’avait pas forgé Loveless sur une simple image de la vie de notre fratrie histoire de me faire comprendre notre rôle, ce qui aurait signifié qu’elle connaissait mon véritable héritage infernal. Qui sait ? Ma mère voyait toujours plus vite et plus loin que tout le monde et sur ce point, j’avais hérité d’elle ! Cette histoire, elle était le témoin de notre passé, du présent, mais aussi de l’avenir par l’absence de son dernier acte qui se jouait en ce moment même. Pendant pas mal d’années, mes recherches n’avaient rien donné de sérieux et l’impatience avait fini par me gagner, quand ma réflexion me fit comprendre le stratagème de ma mère pour me transmettre mon destin…Soufflant quelque peu de lassitude devant tout ses souvenirs, je fit toutefois un effort pour sourire timidement a ma demi-sœur avant de reprendre

« Ma mère fut une personne douce et affectueuse, quelqu’un de généreux, attentionné mais aussi clairvoyante…Pas comme la réputation de mégère perverse qu’on lui avait collé en étiquète…Ce n’était pas une vrai berceuse, elle avait baptisé cette histoire Loveless, la maladie d’amour…Je vais te la raconter en entier, elle devrait forcement t’intéresser… »

Je marquais une pause pour me souvenir de toute les paroles, la première phrase fut le prologue, il me fallait maintenant lui conter cette histoire. Une chose me trottait cependant dans la tête…Le cadeau de la déesse…Qu’était t’il ? Je n’en savais rien à vrai dire…Ma mère me disais que réfléchir au cadeau de la déesse était déjà un don en soit…M’éclaircissant la voie, je commençais donc le récit.

« Le mystère infini…

----Flashback----

Le bal maudit…Trois ans avant la fin de l’avant dernier acte…Je m’étais rendu a cet endroit pour pouvoir veillez dans l’ombre sur ma demi-sœur, suivant un mauvais pressentiment ! Elle rayonnait dans cette soirée, devenant rapidement le centre de l’attention, tandis que moi, je me dissimulé dans l’ombre de la nouvelle lune, protégé par l’amante du second acte. Mon inspiration fertile m’avais une fois de plus poussé à ouvrir mon petit carnet de billet d’amour et de commencé à écrire quelques lignes qui en disait long sur les sentiments que je pouvais abriter envers cette personne…

*Mon amour…
Je regrette d’avoir quitter ton antre chaleureux
Le seul endroit où je pouvais tout oublier
Mais il me fallait reprendre cette quête et retrouvé
Le cadeau de la déesse…*

Ainsi les lettres continué à noircir ce précieux carnet ou chaleur, amour, désir et tristesse se combiné, une maladie d’amour qui ne pouvais se rompre que par l’accomplissement de cette quête secrète. Pourtant, je le savais bien, jamais je ne retrouverais ma véritable bien aimée qui s’en était allée, peut-être elle également pour trouvé cette chose abstraite que l’on apelle Don de la Déesse. Je ne pouvais le savoir mais en tout cas, je ne parvenais pas à chasser ceci totalement de mon esprit. Ses élucubrations ne servant strictement a rien, je décidé de reporter mon attention sur la scène et les danseurs et danseuse qui tournoyer joyeusement, oubliant le temps d’une nuit leur soucis, bonne manière et autre mœurs, parfois jusqu'à la couche tant vénéré des poètes les moins scrupuleux…Ah qu’il était proche, le temps des liaisons dangereuse. Les disciples de Valmont jouaient aux chats et à la souris avec celles de Madame de Merteuil ! Recherchant la seule personne ayant de l’importance a mes yeux dans ce cloaque de la noblesse, c'est-à-dire ma demi-sœur brillante comme une étoile filante, je pus la remarquer choisissant son cavalier…Mauvais choix, je soupçonner ce type d’être quelqu’un de dangereux et ma mère avait eu vent d’une connaissance des démêlés de sa famille avec celle de ma demi-sœur…Mon rôle dans cette soirée s’arrêter la, il allait clairement tenter quelque chose aujourd’hui…Et cela ne rata pas ! Lorsqu’il lui proposa un rendez vous, je compris rapidement l’arnaque et me décidé à rentrer chez moi prévenir ma mère ! Mais cette dernière, le regard las, m’expliqua qu’elle ne pourrait probablement rien faire pour sauver ma demi sœur avant de reprendre un passage de Loveless…Ainsi, il y aurait un rapport avec le don de la déesse ? En tout cas, j’appris deux jours plu tard que ma demi-sœur avait disparu et que l’on connaissait le ravisseur. C’est la que j’entendis pour la première fois cette voix dans ma tête qui m’expliqua que si la volonté de sauver ma sœur était plus importante que tout, alors je devrais suivre ses instructions…Elle ne me quitta plus jamais…

--------
De rechercher la réponse ensemble… »

Je marquais un temps d’arrêt, le temps de me souvenir du prochain chapitre de cette pièce de théâtre de notre vie ! Lorsque la guerre des monstre prendra fin, la déesse descendra des cieux…Nous étions donc les monstres, tous, les Saints, Spectres, Marinas, Ange et autre…Nous avions depuis longtemps perverti le cœur de ceux croyant en nous et détourner les âmes du cadeau de la déesse…Du moins, il s’agissait d’une interprétation parmi tant d’autre possible ! Réfléchir au cadeau de la déesse était déjà un don en soit…Je l’avais parfaitement compris ! Mais en quoi cette histoire avait t’elle prit a ce point le pas sur nos propre vie ? Je repris mon récit, persuader que dans les paroles, je parviendrais à trouver la réponse a cette question…

« Un jour, le prisonnier s’évade de son destin
Grâce au soutien d’une femme céleste du camp opposé
Mais il est gravement blessé
Débute alors une relation étrange entre les deux
Ou les amants se promettent amour éternels
Mais en même temps que ceci se développe la culpabilité
De ne pas tenir sa promesse envers ses sœurs… »

----Flashback----

Deux ans et demi se sont écoulé depuis ce bal maudit, et j’apprenais jours après jours à ne faire qu’un avec cette voix qui avait envahi mon corps et mon esprit. Elle était comme moi-même et je n’agissais plus pratiquement que par sa volonté. Je le savais, ma présence était devenu comme malfaisante, mais pourtant, ma mère ne m’avais pas rejeté, semblant elle aussi une femme de l’ombre. Mais les souffrances quotidiennes de ma demi-sœur hanté mes nuits et j’avais décidé d’y mettre un terme, d’abord d’une manière douce, essayant de ne pas me faire repéré par mon paternel. Choisissant bien sur une nuit de nouvelle lune, je dirigeais mes pas vers la demeure des parents du ravisseur de ma seule famille, et lorsque je frappais a la porte, un domestique vint m’ouvrir avant de s’enfuir, effrayez par la simple vue de mon visage…Bien, cela me permit de m’aventuré plus en avant dans cette maison ! J’avais les mains dans les poches et l’air impérial, j’étais presque prêt à devenir Hadès. Oui, encore quelques mois, juste quelques mois et je deviendrais l’empereur des morts régnant sur toutes les vies qui se sont éteinte. A cet pensé, un sourire apparut sur mon visage tandis que je me dirigeais d’un pas assuré vers le bureau du père du ravisseur. Lui-même blêmit rien qu’en me voyant aussi ténébreux et me demanda la raison de ma venue. Pourtant, a ce moment, je compris que je ne parviendrais pas de cette façon a mon objectif alors je retins brusquement mon divin Cosmos avant de prendre la parole.

« Je n’ai pas grand-chose à vous dire. Libéré celle que vous retenez captive et ceux dans les plus brefs délais. Si vous ne vous exécutez point, je me verrais dans le regret de devoir faire appel à des méthodes plus expéditives… »
« Et lesquels ? Je ne pense pas que vous puissiez faire grand-chose jeune homme. »
« Vous ne connaissez pas Thanatos ? C’est bien dommage…N’oubliez pas, si vous ne m’offrez pas satisfaction, je vous mettrez en relation avec lui… »

Je tournais les talons avant de me diriger vers la sortie, impérial. Mais alors que j’avançais d’une manière lente et décidé, je l’entendis me menacer en affirmant qu’il me ferait regretter mes paroles, affirmation que je pensais a ce moment vaine…J’allais plu tard le regretter amèrement…

Sujet: Re: Souvenirs du passé... [PV Natsu]

» Natsu Dragnir, le Phénix flamboyant
» [Renaissance Ludwig - Désert de Feu] Souvenirs & Douleurs
» Un passé en mouvement
» Passe à dix
» A la recherche de son passé [Flashback : Pv Tenshu]